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Otages Français au Sahel
legionnaire a répondu à un(e) sujet de xav dans Politique etrangère / Relations internationales
Un mouvement de mille combattants et 250 véhicules peut bien nettoyer le terrain -
Opérations au Mali
legionnaire a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Apparition ces jours-ci d'un nouveau mouvement touareg appelé Mouvement Républicain pour la Reconstruction de l'Azawad,qui a appelé les populations à chasser les islamistes et annoncé son intention de nettoyer ces derniers,plus sur le site mauritanien d'informations www.cridem.org -
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legionnaire a répondu à un(e) sujet de xav dans Politique etrangère / Relations internationales
*** nord Mali:apparition d'un mouvement touareg décider à nettoyer la région des islamistes www.cridem.org 19-05-2012 10:19 L'opposition aux islamistes s'organise dans le nord du Mali La naissance d'un nouveau mouvement touareg favorable à l'autonomie encourage les citoyens à s'opposer aux groupes islamistes armés dans le nord du Mali. Alors que les négociations traînent en longueur entre le Mouvement national pour l'indépendance de l'Azaouad (MNLA) et Ansar al-Din, une nouvelle résistance à la présence continue de ces groupes islamistes armés apparaît. Quelques heures seulement après la réunion du 13 mai lors de laquelle les deux parties ont décidé de désarmer les milices et de déclarer un gouvernement par intérim, l'ancien colonel de l'armée malienne El-Hadj Ag Gamou a annoncé la naissance d'un mouvement fort de mille hommes et équipé de 250 véhicules militaires. L'objectif de ce nouveau Mouvement républicain pour la reconstruction de l'Azaouad (MRRA) est de lutter contre les groupes islamistes armés dans le nord du Mali et de demander l'autonomie politique de l'Azaouad, a déclaré Ishaq Ag Housseyni, le porte-parole de ce mouvement. Il a ajouté que son organisation regroupe "diverses composantes sociales de l'Azaouad, comme les nationalités songhai et fula, des Arabes et des Touaregs qui souhaitent une large autonomie pour l'Azaouad dans le cadre de la République du Mali", a rapporté le site web temoust.org. Ce porte-parole du MRRA a demandé aux combattants du MNLA et du Front national pour la libération de l'Azaouad qui souhaitent l'autonomie de les rejoindre afin de pouvoir chasser les groupes armés des provinces septentrionales du pays. Ag Housseyni a lancé un appel similaire à la communauté internationale, pour qu'elle apporte les moyens nécessaires pour lutter contre ces groupes armés et facilite la mise en place de la stabilité et de la sécurité pour les populations civiles de la région, soulignant que tout retard ne fera que renforcer la présence des terroristes dans le nord. Le journaliste de Gao Mohamed Ag Ahmedu a expliqué que "l'apparition soudaine du colonel El-Hadj Ag Gamou, qui s'était enfui début avril avec ses forces militaires pro-maliennes sous les coups d'Ansar al-Din et du MNLA, va changer l'équilibre des pouvoirs et retarder les entreprises du MNLA qui fait de son mieux pour assurer l'indépendance totale du Mali". "L'appel à l'option de rester sous le contrôle du gouvernement malien provenant d'un leader touareg qui dispose de son propre poids et de sa propre force militaire dans la région, et son discours sur la diversité ethnique dans l'Azaouad où vivent plusieurs groupes de population noire, ont fortement incité les manifestations menées par les jeunes de l'ethnie songhai à Gao contre les groupes armés, notamment le MNLA, qui considère qu'il est désiré par les populations locales", a ajouté Ag Ahmedu. Les manifestations qui ont été organisées lundi soir par de jeunes Songhai, le principal groupe ethnique à Gao, ont coïncidé avec l'apparition du MRRA. Les manifestants ont demandé le départ des groupes armés comme Ansar al-Din, al-Qaida et le MNLA. Ils ont aussi retiré les drapeaux de ces mouvements et les ont remplacés par le drapeau malien. Par la suite, leur manifestation a été dispersée par la force, et au moins cinq personnes ont été blessées, a fait savoir l'AFP citant une source médicale de Gao. Moussa Seidu, un habitant de Gao, a expliqué à Magharebia que "les manifestants scandaient des slogans condamnant les groupes islamiques qui les avaient empêchés de jouer au football, et se sont engagés à les chasser de la ville." "La colère des manifestants était si grande qu'ils ont affronté la crainte qui les habitait depuis l'arrivée des groupes islamistes", a-t-il ajouté. "Ils ont affimé ne plus craindre aujourd'hui la mort ou l'humiliation." Des coups de feu tirés en l'air par le MNLA et Ansar al-Din ont dispersé les manifestants. Mais les représentants du MNLA ont minimisé l'importance de ce rassemblement. "Nous ne considérons pas que ce qui s'est passé lundi était une manifestation ; il s'agissait plutôt d'une agitation par un certain groupe qui avait été mobilisé et exploité par d'autres entités que nous connaissons", a expliqué Mubarak Ag Mohamed, membre du bureau de presse du MNLA à Magharebia. "Leur but est d'empêcher l'indépendance de l'Azaouad et de bloquer notre marche vers la réconciliation." "La manifestation de ces jeunes a été dispersée par la force par le MNLA et Ansar al-Din", a conclu Ag Mohamed. "Aujourd'hui, la situation est très calme, et la vie a repris son cours normal." -
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Urgent:un expert onusien analyse les derniers développements du nord Mali www.cridem.org 16:45 Situation au Sahel : Ahmed Ould Abdellah exprime sa vive inquiétude. "La situation au Mali et son impact sur le Sahel" a été le thème d’une présentation faite l’après-midi du 8 mai à Nouakchott par l’ancien haut fonctionnaire international M. Ahmedou Ould Abdellah, président du Centre des Stratégies pour la Sécurité du Sahara Sahel «Centre 4s», devant un parterre de diplomates occidentaux et africains accrédités en Mauritanie, des chercheurs, des journalistes et des ressortissants du Nord-Mali (Arabes et Touaregs) . M. Ould Abdellah a fait part de sa vive inquiétude par rapport à la situation au Mali dans son ensemble, à la fois, au Nord, dominé par les radicaux islamistes Aqmi/Ansar Edine/Mujao/ Boko haram, et au Sud, où, la situation est plus explosive, notamment avec une armée (comprenant 60 généraux) divisée sur des clivages Officiers supérieurs/Sous officiers et de corps d’armée: Bérets verts/Bérets rouges. Un contexte favorable, a -t-il dit, aux seigneurs de guerre qui étaient au chômage depuis la fin des conflits de Sierra Leone et du Liberia et qui pourraient reprendre du service au Mali, où la junte au pouvoir assimilée par certains à une milice du fait qu’elle ne contrôle réellement que le camp de Kati et qu’elle présente des difficultés classiques, liées à l’inexpérience l’arrogance. Le vide et l’incertitude qui planent sur Bamako -a-t-il ajouté- sont favorables aux barons de la drogue et aident les radicaux islamistes à s’installer, à se poser en alternative et à envoyer des cellules dormantes vers des destinations, desquelles, le Sénégal et la Côte d’ivoire, pourraient ne pas être exclues, probablement, pas pour toucher des cibles nationales, mais pour viser, celles, étrangères. Ould Abdellah, plutôt à l’aise dans les sujets stratégiques, a également souligné le danger de l’intervention extérieure, en ce sens, qu’elle ne manquera pas, dit-il, d’attirer des combattants radicaux extérieurs qui viendront prêter main forte à leurs amis radicaux au Nord-Mali. La crise malienne est également une tragédie humanitaire a dit Ould Abdellah, précisant qu’elle a affecté 320.000 personnes dont 180. 000 refugiés dans les pays du voisinage du Mali, mettant en exergue l’insécurité et la précarité de leurs conditions et soulignant qu’au stade actuel, ces refugiés ne posent pas encore des problèmes sécuritaires dans les pays d’accueil, même si habituellement les mouvements rebelles infiltrent les refugiés. Il s’est demandé ensuite, si les pays du Sahel resteront unis, ou, s’il y aura un effet de contagion, comme au Soudan Le conférencier a indiqué que la crise actuelle exerce une distraction sur les autorités qui accordent maintenant plus d’attention à la sécurité au détriment du développement et qu’elle décourage les investisseurs, laissant le champ libre uniquement, à l’humanitaire. Il a également évoqué la possibilité de tension dans les relations ente les Etats du Nord et ceux du Sud du Sahara qui s’est manifestée lors de la dernière réunion de la CEDEAO tenue à Dakar, quand la question de savoir qui donnait l’essence aux jihadistes avait été posée. Abordant les réponses adaptées à la crise malienne M. Ould Abdellah qui a souligné que d’aucuns disent que le putsch du 22 mars a consacré le retour des partisans de l’ex-président Moussa Traoré, a appelé à la contenir, en évitant qu’elle s’enracine et appelé à se prémunir de la contagion, rappelant que les crises commencent , toujours, par être nationales. Au niveau du Mali, M. Ould Abdellah a appelé à tout faire pour s’assurer du respect des populations avec plus de modestie, de gestion rationnelle des ressources, à cesser de cultiver le clivage : petit peuple/élite urbaine, à impliquer la société civile, à inclure les responsables du Nord dans le gouvernement malien actuel qui n’en compte aucun, consacrant ainsi, la division du pays et enfin, à réunifier l’armée malienne sur les principes de citoyenneté et de tolérance. Selon Ould Abdellah, des pays comme l’Algérie, la Mauritanie, le Niger, la France, les USA ainsi que l’Union Européenne (UE) peuvent aider à résoudre la crise malienne qui est une conséquence de la crise libyenne. Il a appelé les libyens de l’extérieur et ceux de l’intérieur, à s’entendre pour l’instauration de la paix au Mali ,laquelle, ne pourra avoir lieu sans la stabilité en Libye. M. Ould Abdellah a aussi appelé la Libye à verser des compensations aux sahéliens. Plusieurs interventions ont suivi cet exposé. La première, de Hachim Ould Sidi Mohamed un arabe du Mali , membre du « Centre 4s » a été relative à l’absence de l’Etat malien au Sud et la substitution des radicaux islamistes à celui-ci au Nord, lesquels, ont commencé à faire de l’humanitaire en pillant les entrepôts (PAM, CICR) pour les distribuer et à recruter dans certaines communautés notamment les songhaïs .Puis, celle de M. Hama Ag Sid’Ahmed, un représentant du MNLA (venu à titre personnel) qui a indiqué que la situation qui prévaut au Mali est le résultat de 12 années de complaisance et de laxisme, durant lesquelles, la communauté internationale et la CEDEAO étaient restées sourdes. Il a indiqué que le MNLA cherche l’autonomie ou l’indépendance et qu’il n’a ni les moyens, ni l’objectif de lutter contre Aqmi. M. Ag Sid Ahmed a expliqué que le putsch du 22 mars est plutôt la conséquence de la mauvaise préparation de la présidentielle qui devait être organisée en Avril 2012, au Mali. Puis M. Souleymane Cissé Ambassadeur du Mali en Mauritanie qui tout en soulignant que le gouvernement intérimaire se renforce à Bamako, a indiqué que le Mali est dans une situation difficile. «Nous sommes même à terre!» a-t-il dit. M. Cissé a réfuté toute adhésion populaire au putsch du 22 mars soulevée dans l’exposé du conférencier, indiquant que le putsch a été soutenu seulement par 15 députés sur les 147 que compte le parlement malien, et que tous les grands partis du Mali se sont retrouvés dans un front anti-putsch . M. Cissé a déclaré être choqué par l’attitude du MNLA qui a déclenché -selon lui- la catastrophe et qui doit en être tenu pour responsable, car, il a créé une situation qui a permis à d’autre forces de s’incruster; précisant que le MNLA est minoritaire et que le Mali est prêt à tout sauf à l’idée d’indépendance du Nord. M. Cissé a enfin préconisé le soutien effectif de la communauté internationale au nouveau gouvernement constitutionnel du Mali . Réagissant aux propos de M. Cissé, le représentant du MNLA a affirmé que les autorités maliennes nient, depuis 1963, l’existence d’un problème au Nord, qu’Aqmi est au Nord du Mali depuis 12 ans et que c’est bien le MNLA , présenté comme minoritaire, qui a fait partir l’armée malienne de l’Azawad. M. Ag Sid’Ahmed a ajouté et qu’il y a toujours eu, un simulacre d’institutions au Mali, une corruption généralisée et que dans la situation actuelle, il n y a pas eu de dissolution de la junte du CNRDRE et que le président intérimaire est sans pouvoir. «La faillite du système n’est le fait ni du MNLA et encore moins du putsch», a-t-il conclu. M. Hachim est intervenu après cet échange pour dire que le vrai problème c’est le Sud et le retour à l’ordre constitutionnel, mettant en garde contre les risques que présentent aujourd’hui les radicaux islamistes, qui sont passés de la sanctuarisation à l’urbanisation. M Hachim a appelé à une répartition des rôles en confiant à la CEDEAO la mission du retour à l’ordre constitutionnel et aux "Pays du champ" (CEMOC) celui de dégager les radicaux islamistes qui ont occupé le Nord-Mali Intervenant à son tour, Me Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Saleh a relevé la triple dimension de la crise malienne : une crise d’autorité consécutive au putsch, d’unité nationale et une troisième, liée à la présence de réseaux terroristes. La conférence s’est terminée par un deuxième échange assez révélateur entre l’Ambassadeur du Mali et le représentant du MNLA quand ce dernier a souligné l’absence d’un quelconque représentant des populations du Nord dans le gouvernent malien, la chasse à l’homme faite aux originaires de la minorité du Nord à Bamako et leur insécurité, l’Ambassadeur du Mali a réagi: « Vous avez été préfet, gouverneur, ministre, secrétaire général. Présentement, le haut conseil des collectivités (équivalent du Sénat ) et le deuxième vice-président de l’assemblée nationale sont Touaregs». «C’est peu...», a réagi, dans le tumulte, une voix non identifiée. La conférence et les échanges se sont déroulés à l’hôtel El Khater en présence d’Ambassadeurs occidentaux accrédités en Mauritanie dont, l’Ambassadrice des USA, l’Ambassadeur de France, l’Ambassadeur délégué de l’UE, la représentante résidante du PNUD, l’Ambassadeur de Turquie, l’Ambassadeur de Mali, des représentants du MNLA et de la communauté arabe du Mali, ainsi que des chercheurs et journalistes. -
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Urgent:un commando algérien flingue terroristes au nord Mali www.cridem.org 02-05-2012 11:09 L'ANP lance une opération à Tinzaouatine : Plus de 20 terroristes du Mujao éliminés. Parmi les terroristes abattus figure le chef Houma Ould Abdel Ali, de nationalité malienne, qui a succombé à ses blessures. Une opération spectaculaire a été menée par les services de sécurité à la frontière algéro-malienne, plus précisément la ville de Tinzaouatine. Selon des sources sécuritaires, l'opération militaire menée par les forces de l'ANP s'est soldée par la neutralisation de pas moins de 20 terroristes appartenant au Mujao (Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest). De même qu'une dizaine d'armes automatiques, d'importants documents et de la littérature subversive ont été récupérés lors de cette opération militaire. Les mêmes sources confient que cette action a été déclenchée sur la base du renseignement selon lequel des éléments du Mujao, à bord de véhicules 4x4 s'apprêtaient à lancer une attaque contre deux camions citernes de carburant venant de Tamanrasset. Ce renseignement sera exploité pour donner lieu à ladite opération, mettant fin aux agissements des terroristes qui ont été surpris par l'intervention aérienne de l'armée de l'air. Parmi les terroristes abattus figure le chef Houma Ould Abdel Ali, de nationalité malienne, qui a succombé à ses blessures lors de son transfert vers un hôpital de campagne à Tinzaouatine. Cette situation a conduit le mouvement terroriste à radicaliser ses exigences, notamment lors des négociations pour la libération des six diplomates algériens détenus depuis le 5 avril dernier par cette organisation terroriste. Réputée pour la constance de ses positions dans toutes les négociations imposées par des conjonctures exceptionnelles, l'Algérie a-t-elle détecté un mouvement suspect de la part des ravisseurs au point d'engager sa force militaire sur le terrain? L'une des premières explications réside dans l'échec des pourparlers entamés par le Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique. Ce groupe dissident de ce qu'on appelle Al Qaîda au Maghreb islamique s'adonne à un chantage en déclarant par le biais de son porte-parole, Adnan Abu Walid Sahraoui, dans un court message, que la vie des otages est en danger et cela après que la délégation algérienne ait refusé en bloc les revendications des ravisseurs. Cette déclaration sous forme de chantage intervient après cette opération des services de sécurité algériens et au moment même où de violents combats se poursuivent au camp militaire de la ville-garnison de Kati, quartier général de l'ex-junte au pouvoir situé à 15 km de la capitale. On annonce même la fermeture à la circulation de la route entre Bamako et Kati par des éléments des forces loyalistes. Ces derniers restés fidèles au président Amadou Toumani Touré, ayant subi un coup d'Etat le 22 mars dernier, ont conduit plusieurs offensives contre le camp des ex-putschistes à Kati près de Bamako, l'aéroport et la Radiotélévision nationale (Ortm), occupée par les partisans du capitaine Sanogo, causant de nombreux morts dont le nombre devait être connu hier. Les attaques contre ces trois lieux stratégiques ont été dénoncées par le capitaine Amadou Haya Sanogo, chef de la junte qui avait renversé Amadou Toumani Touré, qualifiant les auteurs de ces offensives de forces obscures. Il déclare à cet effet: «Nous tenons l'Ortm, l'aéroport et Kati. Nous maîtrisons la situation. Il y a eu des morts mais pour l'instant on ne peut pas donner le nombre.» Selon certains témoins, rapporte l'AFP, au moins 10 personnes ont péri lors de ces attaques. D'après nos sources, personne n'est en mesure de confirmer que la situation est maitrisée au Mali lequel demeure le maillon faible dans le Sahel, d'où la prise en considération les menaces des ravisseurs quant au danger qui plane sur la vie des otages algériens. Les mêmes sources ajoutent que l'Algérie n'est pas prête à se plier aux exigences d'une organisation terroriste, mais n'admettra pas non plus que la vie de ses ressortissants soit en danger et ne restera pas les bras croisés. Néanmoins nos sources gardent le silence sur ce qui se prépare -
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Urgent:infiltration d'un véhicule terroriste dans le sud mauritanien www.cridem.org 13:02 Urgent : Un tout terrain 4X4 suspect rôde à Boghé. Une source parvenue à tempsforts.net rapporte qu’une voiture 4x4 suspecte rôde depuis hier près de Boghé. Elle a été aperçue par des témoins à 5 kilomètres de la ville près d’un village situé sur l’axe Boghé/Rosso. L’identité des personnes n’a pas été précisée mais c’est aux environs de 01 heure du matin que des tirs en l’air ont été entendus dans les lieux où se trouvait la voiture. Un habitant a confirmé avoir suivi le passage de la voiture près de sa maison nuitamment et vu des bras tirer en l’air. Elle aurait été aussi signalée au poste de contrôle à l’entrée de la ville dont les éléments en faction auraient quitté aussitôt leur position par mesure de prudence. Des sources présument la présence de membres de Aqmi qui ont réussi à s’infiltrer dans le pays depuis plusieurs jours pour préparer des actions terroristes. Alertée par cette information, la gendarmerie a fait une descente dans les lieux à la poursuite de la voiture tout terrain -
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Urgent:la garde civile espagnole arrête un agent recruteur d'Al Qaida www.cridem.org 27-03-2012 15:34 Un agent recruteur présumé d'Al-Qaïda arrêté en Espagne. Madrid - La Garde civile a arrêté mardi à Valence, dans l'est de l'Espagne, un membre présumé du réseau islamiste Al-Qaïda, soupçonné d'endoctrinement et recrutement de terroristes via internet, a annoncé le ministre de l'Intérieur, Jorge Fernandez Diaz. Il s'agit d'un membre présumé d'Al-Qaïda qui travaillait pour cette organisation et pour ses deux branches, Al-Qaïda dans la Péninsule arabique et Al-Qaïda au Maghreb islamique, a déclaré le ministre devant la presse. L'homme, un Saoudien identifié sous les initiales M.H.A, était connu au sein de l'organisation comme 'le bibliothécaire d'Al-Qaïda' et gérait sans doute l'un des forums jihadistes les plus importants du monde, qui se consacrait à la diffusion d'activités terroristes, à l'endoctrinement et au recrutement de terroristes, a ajouté M. Fernandez Diaz. Pour être clair, la formation de personnes comme Mohamed Merah, qui a abattu sept personnes à Toulouse, en France, se faisait au travers d'agissements de ce type, a expliqué le ministre, précisant cependant qu'il n'existait aucun lien entre les deux opérations. Le suspect diffusait des idées jihadistes et se consacrait au recrutement et à l'organisation du transport d'éventuels jihadistes vers l'Afghanistan et d'autres pays où le terrorisme est très actif, a encore souligné M. Fernandez Diaz. Il consacrait entre huit et 15 heures par jour, chez lui, à ses activités de propagande, a-t-il dit. Selon un porte-parole du ministère de l'Intérieur, l'homme se livrait à des activités sur internet qui ont permis d'établir son appartenance à Al-Qaïda. Le suspect se livrait également à la diffusion de produits audiovisuels afin d'inciter, provoquer et encourager à commettre des actes terroristes, a indiqué le porte-parole. Cette arrestation est l'aboutissement d'une enquête ouverte en février 2011, a indiqué le ministère de l'Intérieur, précisant que le tribunal madrilène de l'Audience nationale, chargé des affaires de terrorisme, a ouvert une enquête préliminaire. En septembre 2011, un Cubain soupçonné lui aussi d'appartenance à Al-Qaïda et d'endoctrinement par le biais d'internet avait été arrêté à Majorque, aux Baléares. A la même époque, cinq Algériens avaient également été arrêtés dans différentes villes d'Espagne pour des liens financiers présumés et fourniture de matériel informatique à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) -
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*** Allemand enlevé au Nigéria:5 sympathisants d'Aqmi arrêté,parmi eux un mauritanien www.cridem.org 13:46 Allemand enlevé au Nigeria: 5 sympathisants présumés d'Aqmi arrêtés (dont un mauritanien) Kano (Nigeria) - Cinq hommes, dont un Mauritanien, soupçonnés de liens avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et d'implication dans le rapt d'un Allemand au Nigeria, ont été arrêtés suite à deux raids des forces de sécurité nigérianes, ont indiqué à l'AFP deux sources sécuritaires. Les arrestations sont intervenues suite à ces raids mené à Kano, la grande métropole du nord du Nigeria. Le premier, jeudi dernier, a visé une boutique tenue par un Mauritanien vivant dans le pays depuis plusieurs années et a conduit à l'arrestation de quatre individus. Des armes et un ordinateur portable ont été découverts et les documents trouvés dans l'ordinateur, parmi lesquels des manuels opérationnels d'Aqmi, ont démontré que les suspects sont liés à Aqmi et étaient impliqués dans l'enlèvement de l'ingénieur allemand en janvier, a déclaré à l'AFP l'une des sources sécuritaires, sous couvert d'anonymat. Un cinquième homme, soupçonné d'être lié aux quatre premiers suspects, a été interpellé lors d'une opération séparée. Edgard Raupach, un ingénieur allemand, a été enlevé dans la périphérie de Kano fin janvier. Aqmi a annoncé la semaine dernière dans un communiqué et une vidéo détenir cet otage qu'elle veut échanger contre une femme musulmane emprisonnée en Allemagne et victime de supplices, a rapporté l'agence privée mauritanienne en ligne ANI ani=agence nouakchott information,ani.mr -
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Fulcrum a plus que raison,pour vaincre Aqmi il faut un super nettoyage dans la région elle-même -
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Urgent:interview correspondant RFI à Bamako Serge Daniel,spécialiste Sahel 01-03-2012 17:15 Aqmi: pourquoi l'Algérie reste incontournable. Spécialiste du Mali, Serge Daniel vient de publier «AQMI, l'industrie de l'enlèvement» aux Editions Fayard. Il analyse pour SlateAfrique les raisons de l'expansion d'al-Qaïda au Maghreb Islamique. SlateAfrique - Pour lutter contre Aqmi dans le Sahel quels sont les obstacles à une coopération régionale? Serge Daniel - Pour le Mali, les membres d’Aqmi ne proviennent pas de chez eux. Si nous voulons mener une lutte efficace contre al-Qaïda au Maghreb islamique, il faudrait que tous les pays s’investissent.Or l’Algérie, un pays clé dans la région, freine toute avancée dans la lutte. Le budget de l’armée algérienne est évalué à 6 milliards de dollars par an, autrement dit 5 fois plus que le budget national d’un pays comme la Mauritanie. L’Algérie reste une puissance militaire régionale incontournable. Mais Alger ne veut pas entendre parler d’étrangers dans la zone, ni du Maroc, ni d’une coopération avec les pays occidentaux. Or le Maroc est capitale dans la lutte contre al-Qaïda au Maghreb. Et les Marocains ont une expertise en matière de lutte contre al-Qaïda. Pour les Algériens, il y a seulement quatre pays concernés par la lutte contre Aqmi: l'Algérie, le Niger, le Mali et la Mauritanie. Il appartient donc à ces quatre pays de trouver une solution commune au problème par la mise en place d’un état-major basé au sud de l’Algérie. A cela s’ajoute l’ouverture d’un centre de renseignement à Alger. En réalité, la coopération est fictive. La lutte sur le terrain est quasiment absente. Lors d’une réunion de coopération en Mauritanie, les pays ont récemment annoncé la formation d’une armée commune de 27.000 hommes. Mais rien de concret n’a été réalisé jusqu’à aujourd’hui. SlateAfrique - Comment Aqmi est-elle structurée? Serge Daniel - Un Emirat national est basé en Algérie. Les patrons sont là-bas. Ce sont les vétérans, les anciens du GIA (Groupe islamique armé). On les surnomme les «Afghans» car ils ont combattus en Afghanistan. Ensuite viennent les émirats régionaux et parmi eux, les katibas —milices— du Sahel: Mauritanie, Mali, Niger. Deux grosses katibas sortent du lot: d’une part la plus radicale conduite par Abou Zeid, l’homme qui a tué l'otage britannique Edwin Dyer en juin 2009. C’est dans sa katiba que l’otage Michel Germaneau, l’humanitaire français, a également été tué. D’autre part, la katiba conduite par Moctar Ben Moctar, surnommé Malboro (en raison de son implication supposée dans des trafics de cigarettes). On le présente à tort comme un simple trafiquant de drogue. Or il est responsable de l’enlèvement de trois Espagnols fin novembre 2009. Il a pris neuf millions d’euros pour les libérer. Entre 2003 et aujourd’hui, les katibas ont au moins empoché 50 millions d’euros. Aqmi, c’est un cancer qui est train de se métastaser. A côté des katibas, a été créé al-Qaïda en Afrique de l’ouest. Ce sont des noirs. L’idée c’est de favoriser une jonction entre Boko Haram, la secte islamiste basée au Nigeria et Aqmi. Bémol. Une différence sépare les deux organisations. Pour l’instant, Boko Haram n’a pas fait allégeance à al-Qaïda maison mère. Sauf que Boko Haram se divise en deux branches, une interne qui veut instaurer la charia (loi islamique) et qui organise des attentats. L’autre branche formée par al-Qaïda au maghreb islamique. C’est un Algérien Nabil Makhloufi qui a formé les combattants de Boko Haram à manier les explosifs. Il fait partie des vétérans algériens. Il était en prison en Algérie. Par exemple en commettant l’attentat d’Abuja (le 26 août 2011, un attentat suicide contre les locaux de l’ONU qui avait fait 26 morts), ils ont voulu dire aux cadres d’al-Qaida: vous nous avez formé, soyez fiers de nous. Slate Afrique - Quel est le profil des membres d’Aqmi? Serge Daniel - Ce sont des jeunes. Moyenne d’âge: 16 ans. Persuadés que Dieu va tout régler. Beaucoup de jeunes Mauritaniens. On les recrute majoritairement dans les madrassa (écoles coraniques). Autre cas de figure: si vous apportez dix jeunes à Aqmi, cela vous rapporte entre 10.000 et 20.000 euros. Le dernier mode de recrutement reste Internet via des sites de tchat. En 45 jours, ils surchauffent le cerveaux de ces jeunes, prêts à prendre les armes au nom de Dieu. On dit qu’Aqmi compte entre 300 et 400 combattants. Sauf qu’il faut prendre en compte les sous-traitants. Pour moi, ils sont au moins un millier, essentiellement des Mauritaniens. Les Mauritaniens ne supportaient plus d’être dirigés par les Algériens. Le chef d’al-Qaïda en Afrique de l’ouest, c’est un Mauritanien. La maison mère en Algérie a été habile en donnant plus de responsabilités aux katibas locales. Slate Afrique - Quels sont les liens entre Aqmi et les Touareg? Serge Daniel - Les problèmes dans le Sahel sont transversaux. Les Touareg sont des nomades éleveurs. On ne pas s’intéresser aux Touareg en faisant l’impasse sur le Niger, le Tchad, l’Algérie. Les Touareg se déplacent. Toutefois, ils partagent le même territoire avec Aqmi, le nord du Mali. Quand ils disent qu’ils sont les seuls à combattre Aqmi, ils se trompent. Je ne pense pas que les Touareg puissent avoir deux fers au feu, d’un côté l’armée régulière et de l’autre Aqmi. SlateAfrique - Comment expliquez-vous que la cause des Touareg soit aussi populaire en Occident? Serge Daniel - Le principe des minorités. Depuis les années 90, ils ont des soutiens. Danielle Mitterrand avait fait partie des soutiens de la cause touareg. Aujourd’hui, il y a deux ou trois officines qui travaillent pour eux. Ils sont également très présents sur la Toile. Le mythe de l’homme bleu, dans son désert, alimente cette image d’Epinal. Ce fantasme. Alors qu’il y a des Touareg dans les rangs d’Aqmi. Ils partagent la même région, le nord-ouest. Mais il y a aussi des Touareg dans l’armée loyaliste du Mali -
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*** Aqmi repointe au nord Mali www.cridem.org 22-02-2012 08:12 La situation au Mali se complique au bénéfice d'Aqmi Multiplication de vols de véhicules dans le Grand-Sud, assassinat du chef du village de Hombori... Défait militairement en sol algérien, le GSPC, ou Aqmi renaît de ses cendres à coups de conflits armés déclenchés à répétition dans la région sahélo-saharienne. Comme pour la guerre en Libye, l'organisation terroriste s'invite aux batailles se déroulant, depuis des semaines, sur le sol malien. Elle est soupçonnée d'avoir participé à l'assassinat du chef du village de Hombori, localité se trouvant à 1050 kilomètres de Bamako, dans la région de Mopti. Certaines autres sources locales accusent le Mouvement national de libération de l'Azawaz (MNLA) d'être l'auteur de l'assassinat. Le MNLA s'en défend et accuse, à son tour, la gendarmerie malienne. C'est dire l'imbroglio dans lequel se trouve le Mali, au grand bonheur de l'organisation terroriste d'Abdelmalek Droukdel, alias Abou Mossaâb Abdelouadoud, actuel «émir» national d’AQMI. Là, également, des armes et des véhicules ont été volés. D'autres vols de véhicules tout-terrain sont signalés sur un certain tronçon du Grand-Sud, menant vers les frontières maliennes et nigériennes, par des membres d’AQMI et nombre d'entre eux ont été vendus avec utilisation de la monnaie CFA, apprenons-nous de sources crédibles. Le nombre de vols s'est accentué avec les conflits armés en Libye et au Mali. Les terroristes d’AQMI trouvent dans le vol et la vente de véhicules, notamment ceux appartenant à des sociétés multinationales spécialisées dans le forage pétrolier, dans le Grand-Sud, une source de financement pour l'achat d'une partie des armes et munitions circulant en Libye et au Mali à cause des conflits armés. Par ailleurs, et selon une source locale, plusieurs hauts fonctionnaires et ministres touaregs ont fui les combats au Mali pour les pays de la région, dont l'Algérie. Des dizaines de milliers de personnes ont fui le pays, dont le nord et maintenant le sud sont la proie des combats engagés entre l'armée gouvernementale et la rébellion touareg du MNLA. Le Burkina Faso extrade le colonel Ag Mehdi vers le Mali Le Burkina Faso, qui abritait le Mauritanien Mustapha Chafi, réputé être un «négociateur au bénéfice d’AQMI pour les versements de rançons, en contrepartie de la libération d'otages occidentaux», vient, selon des sources locales, d'extrader le colonel Ag Mehdi, opposant au régime en place à Bamako. Ce qui, selon des spécialistes de la question sécuritaire, au Sahel, pourrait alimenter les soupçons de «désaccord» entre le Mali et la Mauritanie, pays qui s'interrogerait sur les raisons pour lesquelles Ouagadougou n'a pas estimé utile d'extrader Mustapha Chafi vers Nouakchott. Les relations entre le Mali et la Mauritanie ne semblent pas, selon une source, au beau fixe depuis le retour du conflit armé, au nord du Mali, il y a plusieurs semaines. Ce qui n'aide pas à la concrétisation du plan antiterroriste établi par les pays dits du champ, dont l'Algérie, le Niger, le Mali et la Mauritanie, mais servirait les affaires d’AQMI qui ramasse le maximum d'armes et munitions au Mali, après l'avoir fait avec le conflit armé en Libye. L'organisation terroriste de Mossaâb Abdelouadoud semble même en voie de réussir sa quête de l'internationalisation de la situation, dans la bande sahélo-saharienne, en faveur d'une intervention militaire étrangère, dans la région. «Donnez-nous l'indépendance et ce sera la fin d 'Aqmi» au Mali Par ailleurs, et dans un entretien paru dans l'édition d'hier, de Jeune Afrique, l'ancien enseignant et commerçant, Mahmoud Ag Aghaly, président du bureau politique du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), promet d'éradiquer AQMI au Mali si les Azawad obtiennent leur indépendance. «Nous disons à la communauté internationale ‘donnez-nous l'indépendance et vous verrez, ce sera la fin d'Aqmi, des enlèvements d'Occidentaux et du trafic de drogue’», a-t-il lancé. A une question de savoir si des alliances ponctuelles n'ont pas eu lieu entre le MNLA et AQMI, Mahmoud Ag Aghaly, ex-membre de la rébellion du 23 mai - la rébellion de 2006 menée par feu Ibrahim Ag Bahanga, répond : «Je le dis et je le répète : nous n'avons rien à voir avec Aqmi, nous ne sommes pas des trafiquants de drogue, nous ne sommes pas des bandits ! Pour nous, ce sont des actes qui polluent notre territoire et qui perdurent à cause des autorités à Bamako.» -
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Urgent:le Président Mauritanien donne une évaluation précise de la situation sécuritaire au Sahel www.cridem.org 10:54 Le Président mauritanien donne son évaluation de la sécurité au Sahel Le vide sécuritaire dans le nord du Mali met en péril la région du Sahel toute entière, avertit Mohamed Ould Abdel Aziz. L'organisation Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) est déterminée à exploiter la fragilité sécuritaire du Mali afin d'organiser des attentats meurtriers contre les états du Sahel, a déclaré le Président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz au journal Le Monde dans une interview en date du 10 février. Le nord du Mali s'est enlisé dans d'intenses combats opposant les troupes maliennes aux rebelles Touaregs depuis plus d'un mois. Ce conflit représente "une grande inquiétude" et "l'éruption d'une guerre crée des problèmes à l’ensemble de la région", a indiqué Ould Abdel Aziz au journal français. Le Président a spécifié que deux mouvements s'opposaient au gouvernement du Mali : le mouvement national pour la Libération d'Azawad (MNLA) et Yad Ag Ghali, qui a "a noué des alliances avec les groupes terroristes". "Le nord du Mali est une zone pratiquement laissée pour compte et libre pour le terrorisme. C’est là qu’il séjourne et c’est à partir de là que les terroristes agissent et se font payer des rançons qui les renforcent", a-t-il ajouté. " Ces terroristes se trouvent sur une bande désertique de 300 km et s’approvisionnent, en carburant et en vivres, à partir de trois ou quatre villes connues, dont Tombouctou et Gao." Alors que les effectifs d'AQMI ne doivent pas dépasser les 300 personnes, a dit le président, seuls des efforts concertés peuvent aider à éradiquer la menace. Les états du Sahel sont liés sous une direction conjointe dans la lutte contre le terrorisme. Le Comité d'état-major opérationnel de Tamanrasset (CEMOC), qui comprend l'Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger, a été créé en 2010 avec pour objectif de coordonner le rassemblement des renseignements dans le cadre d'une campagne menée contre le terrorisme, le crime organisé, le trafic d'armes et les enlèvements. Les réglementations gouvernant le travail du CEMOC se sont développées mais il faut encore les "concrétiser", a indiqué Ould Abdel Aziz. "Toute tension sécuritaire dans notre région peut induire des risques de débordements. Si on laisse AQMI s’installer chez nous, tous les secteurs seront menacés, dont le tourisme et la prospection minière". La Mauritanie s'est engagée au cours des sept dernières années dans une guerre contre le terrorisme, utilisant une vaste série de mesures allant du renforcement des points de contrôle au déploiement d'unités mobiles sur les zones frontalières et aux opérations militaires, selon le Président. En résultat, "les gangs armés ne parviennent plus à faire des opérations dans le pays comme ils le faisaient auparavant", a-t-il dit. Autre source d'inquiétude, la prolifération des armes libyennes, qui représente un nouveau défi à relever pour les services de sécurité du Maghreb. La Mauritanie a fermé ses portes dans le sillage des troubles en Libye pour prévenir cette menace. "Les unités qui défendaient Kadhafi ont quitté la Libye pour le Niger ou le Mali, avec leurs armes. Mais nos frontières étaient déjà fermées", a-t-il expliqué. Ould Abdel Aziz a par ailleurs noté qu'au mois d'août, l'aviation mauritanienne avait pu détruire un véhicule équipé d’un missile sol-air. L'interview du Président a été "instructive" , a indiqué le journaliste mauritanien Mohamed Ould Sid al-Mokhtar, car elle a dévoilé "le déclin des groupes terroristes et la coopération existant entre les pays de la région dans la lutte contre le terrorisme". Pour sa part, le journaliste de Sahara Media Mohamed Ould Zein a salué le président mauritanien pour avoir brisé le silence sur les liens présumés des Touaregs avec Al Qaida. "Evoquer ce sujet avec franchise est devenu nécessaire si on veut éclairer l'opinion publique sur la réalité des faits", a-t-il déclaré. D'autres disent que la Mauritanie pourrait assumer un rôle plus visible dans la médiation du conflit. "Le lien possible entre la Mauritanie et le Mouvement National pour la Libération d'Azawad doit être utilisé pour encourager chacun à s'asseoir autour de la table des négociations", a déclaré Henri de Raincourt, ministre français de la Coopération, la semaine dernière au cours de sa tournée dans le Sahel. Jusqu'à présent, l'Algérie a fait des tentatives de négociations pour trouver une solution au conflit. Trois jours d'entretiens se sont ainsi déroulés au début du mois de février entre le gouvernement malien et l'Alliance Démocratique du 23 mai pour le Changement des touaregs, dont les éléments ont combattu aux côtés du MNLA. Pour sa part, Abdallah Ould Atfag al-Mokhtar, journaliste, s'est déclaré satisfait de ce que l'interview d'Ould Abdel Aziz donnait des "garanties importantes" sur la question des armes libyennes. Le président a indiqué qu'elles n'avaient pas pénétré sur le territoire mauritanien, confirmant toutefois leur présence au Niger et au Mali. C'est un appel au renforcement des efforts pour contrer les effets de la prolifération des armes dans cette région changeante et instable, selon Ould Atfag al-Mokhtar -
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*** nord Mali:Deux chefs d'aqmi flingués par des rebelles touaregs www.cridem.org 18:03 Mort des activistes d’AQMI- Ould Meinnouh et Ould M’Barek- dans l’attaque des touaregs... ... contre Aguelhok. Selon une source informée, les activistes d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), Elmeimoun Ould Meinnouh, alias Khaled Chinghitty a été tué au cours de l’attaque de la rebelliontouareg « Ansar Eddin » contre la ville d’Aguelhok. La même source a ajouté qu’il a été tué en même temps que son compagnon Salem Ould M’Barek, alias Hamza dans cette attaque menée le 18 janvier dernier. Ould Meinnouh fait figure de dirigeant mauritanien d’AQMI, où il était investi du commandement d’une faction de la Sariya Alfourghan au cours des affrontements avec l’armée mauritanienne dans la forêt de Ouagagdou au nord ouest du Mali en juin 2011. Ould Meinnouh a été également à la tête des ravisseurs du gendarme de Addel Begrou Ely Ould Moctar en décembre dernier. Ould Meinnouh, de nationalité mauritanienne, originaire de la localité de Rachid, prés de Tidjikja (Tagant), a rejoint le maquis d’AQMI depuis 2007. Il a à son actif la participation à de nombreuses attaques contre les armées mauritanienne et malienne. Il a également pris part à l’assassinat de l’officier malien Lamana Ould Elbou à Tombouctou en 2009. Une opération qui avait été diligentée par un autre mauritanien, Talha Al Libye, par référence à son lieu de naissance. Le deuxième activiste, Salem Ould M’Barek originaire de Tidjikja, fait partie d’un groupe de 5 mauritaniens ayant rallié AQMI en 2005. Il appartenait aux katibas du Sahara. Il a été également tué au cours de la même attaque de Aguelhok mené par Ansar Eddin de Iyad Ag Ghali. Les autorités maliennes avaient, auparavant, affirmé la participation de combattants d’AQMI aux attaques de la rébellion contre des villes maliennes. Les autorités maliennes aveint également accusé les combattants d’AQMI d’avoir assassiné froidement de nombreux soldats de forces gouvernementales -
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Urgent:le Président Mauritanien confirme que le nord du Mali est un no man's land libre pour les hordes jihadistes www.cridem.org 10-02-2012 10:34 Mohamed Ould Abdel Aziz, président mauritanien: «Le nord du Mali est libre pour le terrorisme» Interrogé dans le quotidien français Le Monde sur l'insécurité qui touche toute la région du Sahel, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz s'inquiète surtout de la situation chez ses voisins maliens : « Le nord du Mali est une région laissée libre pour le terrorisme », dit le chef de l'Etat mauritanien. Pour Mohamed Ould Abdel Aziz, le Nord Mali est une zone pratiquement laissée pour compte, et libre pour le terrorisme : « C'est à partir de là que les terroristes agissent et se font payer des rançons qui les renforcent », dit le président mauritanien. Selon lui, les groupes terroristes auraient d'ailleurs noué des liens avec l'une des deux rébellions touarègues du Nord Mali, celle d'Iyad ag Ghali. A l'en croire, Iyad ag Ghali, ancien diplomate malien, a même servi d'émissaire pour le paiement des rançons des otages d'Aqmi. « Les terroristes sont très bien équipés », dit encore Mohamed Ould Abdel Aziz , et le conflit libyen n'a fait qu'aggraver la prolifération des armes. Le président mauritanien révèle que son aviation a détruit en août dernier un véhicule équipé d'un missile sol-air à la frontière avec le Mali. Mais pour lui, visiblement, l'ennemi est bien connu. Sur une bande désertique malienne de 300 km de large, les terroristes s'approvisionnent en vivres et carburant dans 3 ou 4 villes connues, dont Tombouctou et Gao. « Ceux qui les approvisionnent sont connus, fichés, on a parfois même leurs plaques d'immatriculation », explique encore le président mauritanien. Le président semble reprocher aux autorités de Bamako de ne pas en faire assez pour lutter contre cet ennemi qu'il juge très limité : « Pas plus de 300 hommes », selon Mohamed Ould Abdel Aziz, et le Président Mauritanien précise: « C'est à la portée de n'importe quel Etat » -
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Alger est trouble,trouble,trouble -
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*** guerre contre le terrorisme au Sahel:l'armée mauritanienne empêche une équipe d'Al Jazira de s'introduire dans une zone militaire fermée www.cridem.org 02-02-201214:06 H.Chargui : L'Armée tire sur des journalistes d'Aljazeera. Une unité de l'armée mauritanienne a ouvert le feu ce jeudi matin sur une équipe de la chaine d'Aljazeera. Aucune perte n'a été signalée, a appris Alakhbar d'une source sur place. L'équipe en question, qui effectuait des reportages sur les conditions de vie de réfugiés touaregs dans la région, a pris un chemin non autorisé et qui conduit à une zone militaire, selon la source. Les journalistes ont été surpris par les tirs de sommation. Les soldats ont aussi pointé un RPG contre leur voiture. Se présentant, l'équipe a été laissée continuer sa mission après, affirme la source. La zone est de la Mauritanie connait des conditions sécuritaires exceptionnelles. Près de 2500 réfugiés venant du Mali où ils ont fuit les combats entre le MNLA et les forces loyales -
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Urgent:forces américaines déployées dans le nord de la Mauritanie,peut-être offensive contre-terroriste sérieuse www.cridem.org 09:01 Des militaires américains se trouvent à Atar Selon le correspondant de l’ANI en Adrar, des dizaines de militaires américains se trouvent à Atar, au nord du pays, pour des raisons encore inconnues. Selon le correspondant de l’ANI, l’attaché militaire prés de l’ambassade des USA à Nouakchott se trouvait à Atar, probablement, dans le cadre des préparatif d’accueil de ce contingent, pour lequel un hôtel de la ville a été réservé pour une durée de deux mois renouvelable. L’hôtel réservé par les américains a l’avantage sécuritaire d’être situé en plein centre ville entre les casernes de l’armée et de la gendarmerie. Des membres de ce contingents, parlant un arabe peu performant, ont été remarqués au moment où ils faisaient le tour du marché central d’Atar. Par ailleurs, un contingent d’Assistance technique (AMT) de l’armée française se trouve, depuis plus d’un an, à l’école militaire interarmes d’Atar (EMIA), où il contribue, selon la version officielle, à la formation des élèves officiers -
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Importants détails www.cridem.org 10:41 Face à son déclin, al-Qaeda se tourne vers Boko Haram Sous la pression des Etats du Sahel, al-Qaida au Maghreb islamique se tourne vers les groupes terroristes régionaux en Afrique pour trouver de nouvelles recrues. Ce fut un sommet sur la sécurité au Sahel très différent des autres auquel ont participé cette semaine les ministres des Affaires étrangères du Mali, de Mauritanie, d'Algérie, du Niger et du Nigeria, le pays hôte. Ces pays ont en effet confirmé pour la première fois les liens existant entre al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et l'organisation terroriste nigériane Boko Haram, et se sont engagés mardi 24 janvier à Nouakchott à travailler ensemble pour lutter contre cette menace commune pour la stabilité et le développement de l'Afrique. Quatre jours plus tôt, Boko Haram (qui signifie "l'éducation occidentale est interdite") avait tué plus de deux cent personnes dans une série d'attaques coordonnées à la bombe et à l'arme lourde à Kano, la deuxième plus importante ville du Nigeria. Des dizaines d'autres personnes sont mortes dans des attentats contre des églises, des hôtels et des bâtiments publics depuis le début de l'année. Human Rights Watch a indiqué que 550 personnes avaient été tuées l'an dernier lors de 115 attaques différentes lancées par Boko Haram, notamment l'attentat à la bombe contre les Nations unies à Abuja. "Il y a une connexion avérée entre AQMI et Boko Haram", a déclaré le ministre malien des Affaires étrangères Soumeylou Boubèye Maïga lors de cette rencontre ministérielle à Nouakchott. Le chef de la diplomatie nigériane Mohamed Bazoum s'est pour sa part dit inquiet de la situation dans son pays liée au développement de Boko Haram, dont les liens avec AQMI "ne relèvent pas que de la simple hypothèse d’école". Selon lui, "la dégradation de la situation en Libye au cours de l’année 2011 a occasionné un accroissement exceptionnel de la circulation des armes et autres explosifs dans la région". "Nous devons mettre fin aux réseaux utilisés par les terroristes pour se ravitailler en alimentation et en carburant", a-t-il déclaré. Outre le fait de devoir faire face conjointement au "grand défi posé par AQMI au Sahel et Boko Haram au Nigeria", le ministre mauritanien des Affaires étrangères Hamadi Ould Hamadi a expliqué que les pays entendent s'associer pour lutter contre le crime organisé, le trafic d'armes et d'explosifs, et l'enlèvement d'Occidentaux. Le Centre d'étude et de recherche sur le terrorisme (CAERT) basé à Alger assistait également à ce sommet en Mauritanie. L'Algérie, qui accueille le commandement des états majors conjoints des Etats du Sahel et l'office central des renseignements, avait déjà soulevé la question des liens entre AQMI et Boko Haram plusieurs mois avant ce sommet. "Nous sommes convaincus qu'il existe une certaine coordination entre Boko Haram et al-Qaida", avait déclaré en novembre dernier le ministre algérien pour le Maghreb et les Affaires africaines Abdelkader Messahel lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre mauritanien des Affaires étrangères Hamadi Ould Baba Ould Hamadi en visite en Algérie. "La manière dont opèrent les deux organisations et les rapports des services de renseignement montrent clairement qu'il existe une coordination", a-t-il précisé. La thèse de l'existence de liens entre AQMI et Boko Haram est également étayée par les Nations unies. Selon une mission onusienne qui s'est rendue au Sahel pour enquêter sur la baisse de la sécurité consécutive au conflit en Libye, les militants de Boko Haram du Nigeria renforcent bel et bien leurs liens avec al-Qaida, a indiqué l'AFP jeudi 26 janvier. La vulnérabilité du Nigeria aux attaques terroristes pourrait mettre en danger le processus de paix, la démocratie et la stabilité en Afrique de l'Ouest, a déclaré l'envoyé spécial des Nations unies en Afrique de l'Ouest Said Djinnit devant le Conseil de sécurité des Nations unies le 16 janvier. Au Niger, les autorités ont récemment intercepté un convoi transportant 645 kilos de Semtex et 445 détonateurs et "supposé que ces explosifs étaient destinés aux camps d'al-Qaida au Maghreb islamique dans le nord du Mali". "Cette saisie pourrait indiquer que les groupes terroristes ont acquis des armes et des explosifs dans les arsenaux militaires libyens", explique ce rapport. "Certaines de ces armes pourraient être cachées dans le désert et vendues à des groupes terroristes comme al-Qaida au Maghreb islamique, à Boko Haram ou à d'autres organisations criminelles", a précisé le groupe conduit par l'envoyé spécial des Nations unies. Les représentants de cette mission ont découvert que des membres de Boko Haram originaires du Nigeria et du Tchad avaient reçu un entraînement dans les camps d'al-Qaida au Maghreb islamique au Mali durant l'été 2011. Sept membres de Boko Haram ont également été appréhendés alors qu'ils tentaient de traverser le Niger pour entrer au Mali, portant des documents sur la fabrication d'explosifs et des renseignements sur les contacts d'al-Qaida au Maghreb islamique qu'ils devaient rencontrer. Mais les agences de sécurité africaines sont déterminées à empêcher les contacts entre les trois plus dangereuses organisations en Afrique, Boko Haram au Nigeria, AQMI au Sahara, et al-Shabaab en Somalie. Les pays du Sahel, en coordination avec le gouvernement nigérian, tentent d'empêcher al-Qaida et Boko Haram de forger une alliance plus étroite. Après le succès du Printemps arabe, ces organisations violentes se sont retrouvées dans une situation difficile. Elles ont dû se tourner vers de nouvelles régions plus pauvres d'Afrique pour faire renaître leurs cellules dormantes. "Nous réfléchissons en permanence à la manière d'empêcher ce réseau terroriste, qui tente de s'étendre de l'Afrique de l'Est à l'Afrique centrale, de communiquer", a confirmé à Magharebia un responsable au ministère mauritanien des Affaires étrangères. Boko Haram pourrait déjà avoir infiltré des agences d'Etat au Nigeria. Selon le Président nigérian Goodluck Jonathan, des sympathisants de Boko Haram se trouveraient déjà dans son gouvernement et au sein des agences de sécurité. "Certains se trouvent dans l'exécutif, d'autres dans la branche parlementaire, d'autres enfin dans le système judiciaire. Certains se trouvent également dans les forces armées, dans la police et au sein d'autres agences de sécurité", a déclaré le chef de l'Etat le 8 janvier. "Durant la guerre civile, nous savions et nous pouvions même prédire d'où viendrait l'ennemi", a-t-il poursuivi, "mais aujourd'hui, le défi est plus complexe." Il a depuis longtemps été question de liens politiques avec Boko Haram, mais c'est la première fois que Jonathan rend cette affaire publique en des termes aussi forts. Dans un entretien télévisé après les attaques de Kano, le chef de l'Etat a indiqué que le ministère de la Défense avait été chargé de mettre en place une nouvelle force antiterroriste. Il a qualifié le mouvement islamiste Boko Haram de mouvement "cancéreux" qui vise à détruire le pays, mais qui finira par échouer. La nouvelle guerre contre Boko Haram lancée par le gouvernement nigérian portera un coup sévère à al-Qaida. Les pays du Sahel ont récemment coupé les lignes d'approvisionnement d'al-Qaida. Cette nouvelle situation, couplée aux défections de nombreux jeunes djihadistes, a contraint AQMI à utiliser Boko Haram comme base arrière et source d'approvisionnement en armes et en jeunes recrues. Selon le quotidien algérien Ennahar, le leader du "Bataillon des masqués" Mokhtar Belmokhtar, alias Laaouar, a fait appel à des trafiquants de cigarettes pour prendre contact avec les combattants africains. Mais les agences de sécurité ont fait échouer une opération destinée à amener des dizaines de jeunes au quartier général de Laaouar. Après ce blocage des voies de recrutement et d'approvisionnement, les récents propos de Laaouar concernant la suspension des activités en Mauritanie ne sont pas surprenants. En novembre, Laaouar avait déclaré au quotidien Akhbar Nouakchott qu'il était ouvert à l'idée de mettre un terme aux opérations en Mauritanie. Le fait que la Mauritanie puisse être mise à l'écart signifie une seule chose : les leaders de l'organisation terroriste commencent à ressentir la pression résultant du partenariat étendu entre les pays du Sahel dans la lutte antiterroriste. Et maintenant que les agences de sécurité de ces cinq pays sont déterminées à couper les liens entre al-Qaida et Boko Haram au Nigeria, le groupe terroriste se voit contraint de regarder ailleurs pour trouver de l'aide -
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Urgent:sommet régional contre-terroriste à Nouakchott,compte-rendu 25-01-2012 00:47 Al-Qaïda au Sahel: un budget pour les renseignements de quatre pays Nouakchott - La Mauritanie, le Mali, le Niger et l'Algérie, quatre pays affectés par les activités d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ont adopté mardi à Nouakchott un budget pour leur unité commune de renseignements, a annoncé le chef de la diplomatie mauritanienne. Les ministres des Affaires étrangères de ces quatre pays dits du champ ont discuté à Nouakchott de la sécurité au Sahel, où Aqmi commet des attentats, tentatives d'attentats, enlèvements notamment. Ils avaient invité à leur réunion des délégués du Nigeria, qui fait face à des séries d'attentats sanglants revendiqués par le groupe islamiste nigérian Boko Haram. Les pays du champ ont accepté le Nigeria comme observateur en leur sein, selon un communiqué conjoint. Nous avons procédé à une évaluation de notre parcours depuis 2010, nous avons par ailleurs procédé au diagnostic de tous les défis pour la sécurité et les moyens de les traiter, a déclaré à la clôture des travaux le ministre mauritanien des Affaires étrangères Hamadi Ould Hamadi. Notre plan d'actions pour la période future a été adopté, en plus du budget de l'Unité de fusion et de liaison (UFL) qui est notre organe opérationnel des questions sécuritaires, militaires et de renseignements. Nous avons adopté le budget de l'UFL à parts égales des quatre pays du champ, a-t-il ajouté, sans fournir de montant. L'UFL est un mécanisme qui regroupe les chefs des services de renseignements des pays du champ, qui se sont dotés en 2010 d'un Comité d'état-major opérationnel conjoint (Cémoc) basé à Tamanrasset (extrême sud de l'Algérie). Ces structures visent à mieux coordonner les actions de leurs armées dans la lutte anti-terroriste et d'arriver à mener des opérations conjointes dans chacun des pays affectés. A l'ouverture de la réunion, le ministre délégué algérien chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, avait appelé les partenaires des pays du champ à joindre leurs efforts et initiatives à ceux des quatre Etats, au lieu de s'y substituer. Toutes les initiatives en direction du Sahel doivent venir en complément et non en substitution à notre démarche régionale. (...) La multiplication des initiatives et des idées, aussi louables soient elles dans leur intention, ne fait que créer des duplications inutiles et contre-productives, avait-il estimé. Selon le communiqué conjoint, les pays du champ ont décidé de créer un comité politique de suivi de leurs programmes et plans d'action, qui aura pour mission d'échanger des analyses et de préparer le terrain à la résolution de toutes les questions sécuritaires. Les ministres ont recommandé d'intensifier leurs efforts en vue de détruire les filières logistiques et infrastructurelles des terroristes et de les déloger de leurs sanctuaires, ajoute le communiqué. -
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Urgent:la chaine d'approvisionnement d'AQMI www.cridem.org Des responsables de la sécurité ont mis à jour un lien entre vol de véhicules et terrorisme au Sahel-Sahara. Une récente enquête sur une série de vols de voitures a permis aux agences de sécurité algériennes et mauritaniennes de couper une chaîne d'approvisionnement en véhicules 4x4 des terroristes au Sahel. L'affaire avait débuté le mois dernier, lorsque les autorités algériennes à Tamanrasset avaient interrogé quatre hommes sur des vols de voitures appartenant à des compagnies pétrolières et à d'autres entreprises dans les régions d'Illizi, d'Ouargla, de Ghardaïa et de Tamanrasset. Ces suspects avaient reconnu avoir volé au moins seize véhicules dans le désert du nord du Mali, avait indiqué le quotidien algérien El Khabar dans son édition du 31 décembre. Ce qui rend cette affaire différente est que les quatre voleurs présumés étaient également chargés d'apporter un soutien aux groupes terroristes. "Il ne fait aucun doute que les organisations terroristes bénéficient du manque de contrôle sur les ventes et la circulation des véhicules en Mauritanie", a déclaré à Magharebia une source proche de la sécurité mauritanienne basée à Kiffa, sous couvert de l'anonymat. "N'importe quelle voiture peut être transformée en pièces détachées et transportée à la frontière pour y être vendue sur le marché noir, où les éléments d'al-Qaida en profitent", a expliqué cette source. Le journaliste Sid Lehsen Ould Lmrabt reconnaît que les pièces détachées peuvent être récupérées dans les villes frontalières et vendues à "des inconnus". Ces transactions étant effectuées sous la table, poursuit-il, ces pièces peuvent facilement parvenir entre les mains d'organisations armées. Selon l'un des suspects arrêtés dans le sud de l'Algérie, un véhicule Toyota en général est très prisé sur le marché noir de Tombouctou, et un Toyota FG 55 l'est encore plus. Aucun véhicule 4x4 ne part pour moins de 40 000 euros, aurait indiqué ce natif d'Illizi, âgé de 33 ans, aux enquêteurs. Mais ces véhicules volés ne sont qu'une partie du problème, déclare Hamadi Ould Dah, spécialiste du terrorisme. Le commerce clandestin des pièces de rechange peut également aider les groupes extrémistes dans la région du Sahel-Sahara. "Les véhicules sont vendus et démontés sur le marché noir sans aucun contrôle de sécurité, une absence qui pourrait avoir de graves conséquences, dans la mesure où ces véhicules ou ces pièces peuvent parvenir aux terroristes", dit-il. Comme le souligne le journaliste Rajel Ould Oumar : "Le commerce des pièces détachées est en plein essor dans la région". "Les habitants locaux ne traitent ni avec al-Qaida ni avec les organisations terroristes de soutien, mais ils vendent souvent des pièces détachés à des courtiers d'al-Qaida, ce qui fait qu'au final, elles tombent entre les mains de l'organisation", a-t-il expliqué à Magharebia à Nema. Au cours de l'année dernière, deux personnes ont été tuées par des mines alors qu'elles recherchaient des pièces détachées de voiture, et plusieurs autres ont été blessées, a ajouté Ould Oumar. -
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Urgent:les autorités mauritaniennes multiplients les controles aux frontières www.cridem.org 08:14 Nouvelles mesures de contrôle aux frontières en Mauritanie Les responsables de la sécurité renforcent la présence militaire le long des frontières de la Mauritanie pour empêcher de nouvelles infiltrations de terroristes. Après une récente reprise de l'activité terroriste le long de ses frontières, la Mauritanie a pris de nouvelles mesures pour empêcher les attaques d'al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). Les autorités mauritaniennes ont mis en place trois zones de sécurité couvrant l'intégralité du territoire. Des unités de l'armée ont été envoyées sur les frontières sud, sud-est et nord-est en vue de les sécuriser contre les tentatives d'infiltration de la part des terroristes, des trafiquants et des groupes de criminels organisés. Elles ont été chargées de protéger la frontière mauritano-malienne d'Adel Bagrou, où un gendarme mauritanien a été enlevé fin décembre, à Bassiknou, dans la province de Hodh Ech Chargui, a fait savoir le site mauritanien atlanticmedia.info samedi 31 décembre. Cette nouvelle mesure de sécurité "est destinée en premier lieu à éviter d'autres atteintes à la sécurité susceptibles de permettre une opération similaire qui a constitué un succès pour ce groupe terroriste", a déclaré l'analyste Mohamed Naji Ould Ahmedu en référence à l'enlèvement du gendarme Ely Ould Cheikh. Selon atlanticmedia.info, les forces de gendarmerie sont chargées de surveiller la région s'étendant entre Koubenni et Seilibaby, et qui comprend Hodh Ech Chargui, Assaba et Kidi Magha. Pour sa part, la garde nationale devra assurer la protection de la région comprise entre la province de Walata et Tichitt. Mais pour Mohamed Lamine Ould Ibrahim, spécialiste de la région orientale de la Mauritanie, l'armée est incapable de renforcer son emprise sur ces régions du fait des vastes étendues le long de la frontière commune avec le Mali. Il est difficile de contrôler l'intégralité de cette bande frontalière parce qu'il n'y existe aucune frontière naturelle, comme des cours d'eau ou des montagnes, et parce que cette frontière peut être franchie à n'importe quel endroit, a-t-il précisé. "Néanmoins, la présence intensive de l'armée, de la gendarmerie et de la garde nationale dans ces régions permettra de réduire les infiltrations", a-t-il ajouté. "Elle limitera également le succès éventuel d'une opération lancée par les groupes terroristes à l'intérieur des frontières de la Mauritanie, dans la mesure où les poursuites et les réactions seront plus efficaces et plus rapides." Pour sa part, le journaliste Zine El Abidine a expliqué que cette mesure était une réaction "attendue" à l'enlèvement d'Adel Bagrou. Les habitants de la région ont quant à eux constaté le renforcement de la présence militaire sur le terrain. Sidi Ould Abdallah, un habitant de Bassiknou, a expliqué à Magharebia lors d'une conversation téléphonique que "il y a environ une semaine, nous avons constaté des mouvements importants de l'armée dans la région, lorsque plusieurs unités ont été relocalisées et remplacées par d'autres. Par ailleurs, les avions de l'armée survolent encore la région à basse altitude pour la surveiller." "Nous comptons sur cette augmentation de la présence de l'armée pour renforcer le sentiment de sécurité chez les habitants après l'enlèvement d'un soldat il y a quelques semaines", a-t-il expliqué. "Aujourd'hui, les habitants craignent d'être directement visés par des éléments terroristes après que leurs opérations eurent essentiellement visé les seuls personnels militaires." -
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*** Aqmi:tentative d'attentat-suicide déjouée en Mauritanie www.cridem.org 12:18 Terrorisme: Arrestation de deux présumés terroristes en possession d'une ceinture explosive Deux jeunes accusés d'appartenir à Al-Qaïda ont été arrêtés, hier, dans un quartier de Toujounine, par une unité de la police anti-terrorisme, a indiqué une source digne de foi à Alakhbar. Ahmed Ould Boulemsack, âgé de 19 ans est l'un des présumés terroristes, il a été interpellé par la police alors qu'il se trouvait dans sa cantine de vente de téléphones portables au marché de Toujounine, a déclaré une source bien informée à Alakhbar. "Après l'avoir arrêté, les policiers à bord de trois véhicules, l'ont conduit chez lui et c'est en fouillant sa chambre qu'ils ont découvert un petit sac contenant une ceinture explosive que lui a laissée l'un de ses amis parti en voyage" rapporte une source proche de sa famille. Et la même source de préciser qu'Ahmed a abandonné les études il y a de cela deux ans et depuis il est souvent fréquenté par un "jeune islamiste qui semble être un proche du milieu Salafiste". Notons que c'est à la suite d'une enquête que la police a délogé l'autre jeune que certaines sources déclarent proche à Ahmed Ould Boulemsack. Et selon nos informations, les deux jeunes accusés sont encore entre les mains de police anti-terrorisme -
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Je ne vous le fait pas dire,ce n'est pas du tout le moment de plier bagage -
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Urgent:cellules pakistanaises d'Al Qaida en Afrique www.cridem.org 28-12-2011 00:41 Délocalisation – Al-Qaida quitterait-elle le Pakistan pour l’Afrique ? Selon le quotidien britannique The Guardian, la menace posée par les dirigeants d’Al-Qaida au Pakistan est aujourd’hui mineure, l’organisation ayant été affaiblie par une campagne américaine d’assassinats ciblés, notamment à travers des attaques de drones. « Seule une poignée de personnages clefs » d'Al-Qaida y sont encore présents, affirme une source britannique anonyme au Guardian. Depuis l’assassinat d’Oussama Ben Laden par un commando américain, en mai, dans une ville de garnison pakistanaise, d’autres responsables d’Al-Qaida ont été assassinés dans le pays, même si le nombre total de frappes de drones a baissé par rapport à l’an dernier. Selon le Guardian, qui cite des sources non gouvernementales proches de mouvements islamistes en Afrique du Nord, au moins deux figures importantes de l’organisation terroriste ont rejoint récemment la Libye, et d’autres ont été arrêtés en chemin. Ces transferts font craindre que la région ne devienne un nouveau « théâtre du jihad » dans les mois ou les années à venir. Ils pourraient également indiquer une volonté d’Al-Qaida d’exploiter plus activement les effets du printemps arabe au Maghreb. Selon des responsables des services secrets américains et britanniques, cités par le Guardian , l’Afghanistan abriterait aujourd’hui « moins d’une centaine de militants d’Al-Qaida ou d’affiliés du mouvement, parmi lesquels seulement ‘une poignée’ seraient une menace » pour les pays occidentaux. Des réseaux locaux, comme celui du clan Haqqani, basé dans la zone tribale du Waziristan Nord, à la frontière entre le Pakistan et l’Afghanistan, sont aujourd’hui jugés plus importants par ces services de renseignements, selon le Guardian. -
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Aguerries mais numériquement insuffisantes,croyez-moi