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Tout ce qui a été posté par FoxZz°
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Personnellement je suis partisan d'une solution française pour un char état de l'art en réutilisant au maximum les briques dont nous disposons déjà. Je pense qu'il faut viser un poids entre 50 et 55 tonnes avec un moteur de 1500 cv. Faire moins lourd me parait illusoire avec tous les systèmes qu'il faut lui accoler si l'on veut garder une protection correcte. Et il faut garder une marge d'évolution. Le constat : le combat frontal char-char est rare en Ukraine (ça ne veut pas dire qu'il ne reviendra pas), les chars sont principalement détruits par artillerie, drones, mines et missiles AT. Les flèches et missiles modernes nécessitent un blindage démesuré qui ne permettent de protéger correctement que l'arc frontal (système all or nothing). La solution, renoncer à l'invulnérabilité du blindage passif sur le secteur frontal face aux menaces les plus dangereuses et préférer un blindage moyen mais tout azimuth. Ce blindage moyen devrait arrêter les roquettes d'infanterie, les EFP, les drones, et les obus perforants de moyen calibre jusqu'au 57mm perfo inclus. Les flèches de gros calibres et surtout les atgm, notamment top attack seraient laissés à la protection active. Qui pourrait aussi prendre en compte la menace FPV. Enfin, une protection active soft kill à base de DAL, détecteur de son, écrans fums, leurres et brouillage. Dans l'état actruel des choses les flèches les plus récentes passeraient sous doute à travers la protection hard kill, mais c'est un sacrifice acceptable. Pour moi là ou il y a un gros débat c'est sur le lay-out du char : Pour l'équipage deux options : ou bien un équipage en cellule de survie caisse à 3 pax assistés par l'IA, ou alors un layout classique et plus rustique avec moyens optiques directs de secours pour pouvoir continuer à combattre en dégradé. Voir avec un chargeur humain. Mais ça contraindrait à max du 120 et surtout le devis de poids risquerait d'exploser. Je pense que si l'on veut rentrer dans le devis de poids, et optimiser la protection il faudrait un équipage en caisse avec une tourelle complètement téléopérée. Le problème c'est qu'une fois les optiques détruites, le char est hors de combat. Les retex c'est qu'(il faut prévoir des systèmes redondants pour pouvoir combattre en dégradé. Ensuite pour la partie moteur, châssis il faut quelque chose de fiable, facile à entretenir, multi-carbu et pas trop gourmand. Potentiellement l'hybrider avec des batteries pour remplacer l'APU, et donner un boost en accélération. Voir aller au bout du concept et avoir un diesel uniquement générateur au profit d'un moteur électrique. Au niveau de l'armement, une coax en 7.62, un canon de type Ascalon avec chargement auto (obligé pour les contraintes de poids), mais avec un moyen dégradé pour l'actionner relativement facilement manuellement. Un canon en 140 permettrait de tirer du MMP modifié par le canon. Je partirais sur une vingtaine d'obus en nuque de tourelle séparé de l'équipage et rien en caisse. En superstructure, je serais partisan d'une deuxième 7.62 jumelée avec le VCH mais débrayable, comme sur le Jaguar pour garder un profil relativement lisse. On pourrait rajouter un armement secondaire plus musclé, type canon de 30*113 à grand débattement mais pour combien de munitions embarquées, quel impact sur le profil de la tourelle, etc. Perso je suis plutôt partisan d'avoir un char canon appuyé par un char autocanon plutôt qu'une seule plateforme mais obèse. Ce char autocanon ça serait globalement la même caisse mis avec une tourelle 40 CTA plus pod missile polyvalent (AC ou AA) avec peut être une suite de guerre elec et de rens un peu plus velue. On partirait sur des pelotons mixtes 2 canon 2 autocanons ou alors 3 pelotons canons pour 1 peloton autocanon. Pour la conduite de tir, faire aussi bien que le Leclerc, peut etre en ajoutant de l'IA pour faciliter la détection, un suivi automatique par détection et reconnaissance des images, etc. Et évidement une capacité de tir indirect avec un calculateur basique. Pour conclure je pense qu'il faudrait partir sur deux prototypes : un prototype ou l'on optimise au maximum la protection pour un poids le plus réduit possible, et un prototype ou l'on vient plutôt viser la capacité à combattre en dégradé avec peut être des solutions techniques plus simples et surtout des moyens de secours pour ensuite aboutir au parfait équilibre. Globalement, à part pour la partie moteur et protection active performante, toutes les solutions existent déjà dans notre BITD. On pourrait largement réutiliser au maximum les briques Scorpion, notamment au niveau de la vétronique. Enfin pour économiser les couts, réutiliser ce châssis pour la version canon, la version autocanon, une version génie combat pour remplacer les EBG et une version pour remplacer les DCL et pourquoi pas une version pose de travures. Ca nous ferait une famille tourelle et une famille appui. Dans un temps 2, envisager une version autocanon d'artillerie puis pourquoi pas VCI, mais ça demanderait bcp d'évolutions.
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L'IFV à roue n'existe que chez nous et c'est un peu un oxymore. Les pays qui ont des "IFV" à roues comme notre VBCI, c'est en fait leur infanterie médiane. Segment sur lequel nous avons le Griffon. Dans l'absolu le VBCI un excellent véhicule, avec une très bonne mobilité et protection mais ça ne remplacera jamais un vrai VCI chenillé avec une tourelle biplace. Cet hybride aurait eu un sens si on voulait un segment médian particulièrement robuste, à l'allemande, ou si on avait fusionné méca et médianne. Les VBCI ne sont plus produits et vont bientôt devoir être rénovés. Les Griffon viennent d'arriver. Il est manifeste que le renouvellement de notre flotte de véhicules est allé dans le mauvais sens, mais c'est trop tard maintenant.
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A un moment il faut être réaliste aussi. On vient d'acquérir des milliers de Griffon et Serval c'est pas pour les benner. Parallèlement le VBCI arrive doucement à obsolescence. Plutôt que le rénover, le vendre et acquérir un VCI chenillé. La question c'est la temporalité. Il pourrait être opportun d'attendre le programme Titan pour avoir une plateforme chenillée commune et faire des économies d'échelle.
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Si c'est en plus du VBCI et pas à la place ça n'aurait pas bcp de sens.
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Relativement par rapport au reste. Mais oui en effet, on a interet à étendre la famille Serval.
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Sans lien avec le sujet, quelle est la répartition actuelle des différents standard dans la flotte ? Est-ce que tous les Rafale sont au standard F3R ? combien sont déjà au F4.1 ? Est-ce qu'on utilise encore des PESA et des DDM de base ? Enfin, on parlait à un moment d'une rupture entres les F4.1 qui est une version retrofitable logiciellement à tous les avions déjà en service, et les F4.2 qui seraient différents et non retrofitables. Est-ce toujours le cas ?
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Je suis complètement d'accord. Développer à fond le VBCI aurait eu un sens au début du programme VBMR. On serait parti sur un châssis unique VBCI pour toute l'infanterie, éventuellement avec des versions spécifiques surf les applications ayant besoin de volume. Le serval aurait complété le segment bas du spectre pour l'urgence et les véhicules spécialisés. Si on voulait vraiment une armée au maximum sur roues pour avoir de l'allonge opérative et de la polyvalence, ça aurait eu beaucoup de sens. Ca aurait potentiellement pu changer la face de l'ADT avec la fin de la distinction entre brigades lourdes et médianes, fusionnées dans de nouvelles brigades mécanisées (1 régiment Jaguar, 1 régiment XL, 2 régiments VBCI (tous en version VCI, ou 1 VCI, 1 VTT). Seules les légères seraient restées différenciées. Les couts supplémentaires à l'usage du VBCI aurait largement été compensés par la simplification en maintenance, en formation, en soutien, l'économie du programme Griffon, etc. Le tout pour une efficacité probablement supérieure. Ca aurait été un modèle parfaitement adapté pour la France. Désormais, il vaudrait mieux remplacer au plus vite les VBCI (qui ne sont plus vraiment soutenus) par des VCI chenillés modernes et revenir rapidement sur une armée plus classiques avec un segment lourd à chenilles et un segment médian à roues, avec l'essentiel des véhicules de soutien et d'appui ne nécessitant pas d'être au plus proche du front sur des camions où des châssis léger type Serval. La solution actuelle de type VBCI GRIFFON SERVAL est le pire des deux mondes avec beaucoup d'overlap pour peu de gains.
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Certes, mais les FLF n'ont jamais vraiment été des frégates de premier rang, donc bon ... Si on en produit 3 de plus pour arriver à 18 frégates, on aura quand même une belle flotte de frégates. 8 FDI à 32 A50 (ou 24 A50 et 8 A70 ?) 6 FREMM à 16 A50 et 16 A70 (si les FREMM normales sont toutes portées au standard Normandie) 2 FREMM DA à 32 A50 2 Horizon à 48 A50. Ou alors on en produit seulement 1 de plus, et on porte le nombre de frégates à 18 uniquement avec le remplacement des Horizons avec Horizons NG. Mais bon ça serait dans très longtemps ...
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Le Kingclip est vraiment minuscule par rapport au 4110. Si on y ajoute l'absence de moteur électrique, je pense que malgré tout la FDI sera bien inférieure dans le domaine ASM que les FREMM. En revanche, surtout avec 32 missiles et leur radar, elles seront probablement supérieures dans la lutte au-dessus de la surface.
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Quel gâchis. Ca fait mal au cœur quand on connait l'état actuel du parc et quand on voit ce que les russes et les américains réussissent à faire avec de vieilles caisses.
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SNA Suffren, SNLE et SSGN capacité française
FoxZz° a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Ca c'est original ! je ne savais pas du tout que la DGA pouvait faire de la conception ! Pourquoi pas NG ? -
Ce qui me parait plus probable c'est l'harmonisation de la flotte FREMM sur un standard unique "FREMM DA" et un remplacement des Sylver A43 par des A50 sur les premières séries. Maintenant, si on partait sur une rénovation à mi-vie d'ampleur, on pourrait peut être imaginer un passage à 32 Sylver A50 +16A70 sur toutes les FREMM + une modernisation complète de la suite radar avec l'installation d'un PSIM comme sur les FDI avec un radar à face planes. Dans un monde idéal on aurait 8 FDI jumboisées à 32 Sylver à dominante GP. 8 FREMM modernisées à 48 Sylver à dominante ASM. 4 croiseurs de DA à 64 voir 80 Sylver avec une dominante antibalistique (et des nouveaux Sylver adaptés à des missiles de gros calibres). Pour un total de 20 navires de premier rang multi rôles, si possible à double équipage. Et avec ça on pourrait sereinement escorter 2 PA, les BPC, et avoir un peu de marge pour les patrouilles lointaines dans les zones chaudes.
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Exactement, pas besoin de réinventer la roue. Ce qui compte c'est que le lanceur soit modulaire et puisse accepter pleins de munitions différentes en étant intégré dans l'écosystème atlas/scorpion, avec un châssis fiable et facile à entretenir. Là on a une solution simple sur étagère, pourquoi se priver ? (Oui la cabine est moche).
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Le Jaguar a ici ses suspensions baissées au maximum tandis que le Leclerc est équipé de sa téléopérée pagode, ça fausse la perception.
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Je l'ai déjà dit mais la priorité pour la lourde avant d'augmenter le nombre de chars dans le parc (comment ?) c'est : - Une enveloppe de potentiels augmentée - Des obus - Des pièces détachées - Une chaine maintenance et soutien correctement dimensionnée (porte chars et DCL) - Plus de moyens de simus type S2E. Afin de pouvoir s'entrainer correctement et disposer d'une bonne DTO. Ensuite on pourra chercher à augmenter le nombre de chars dans le parc : - En remettant les chars dans les régiments (en cours), avec le dimensionnement de la maintenance associée. Il faut revenir à un char par équipage. Prévoir un petit volant de rab en ajoutant un deuxième char de commandement pour l'OA qui permet de gagner un peu de flexibilité par exemple. - En ayant suffisamment d'engins dans les écoles et les différents centres. - En ayant un volant de chars poolisés en réserve. Rien que ça, ça nous emmènerai à environ 250 chars, ce qui est dans le domaine du possible, mais qui serait déjà une gageure. Après seulement on pourra envisager de recréer des régiments. Surtout que pour ces matériels, il y a une grosse contrainte maintenance, soutien, entrainement (simus, terrain de manoeuvre). Donc a intérêt à concentrer les chars sur un petit nombre d'emprises. Si vraiment on croulait sous les sous et les chars, ça serait plus intéressant de rebasculer sur un système RC80. Une question intéressante en revanche, c'est est-ce que les régiments de cavalerie doivent être 100% canon. Pourrait-on imaginer un engin d'accompagnement des XL façon LECLERC CTA40. Multi-role ils assureraient la défense 3D, l'appui contre l'infanterie, l'anti-char avec des missiles ou des MTO longue portée, etc. Et ensuite quelle articulation, 1 peloton de VBAC (véhicules blindés d'accompagnement des chars) pour 3 peloton XL. Ou alors des pelotons mixtes à 2 XL et 2 VBAC, etc.
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Ca veut dire détachement inter-armes. Ce sont des constructions ad-hoc qui sont montées pour une mission particulière, du ZUB typiquement. Mais ça demande des coordinations fines en avance de phase (pour tout ce qui est transmissions, qui commande quoi, etc. Typiquement, un peloton donnera une patrouille mixte XL/VBL en échange d'un ou deux groupe d'infanterie, voir d'un groupe génie en plus. Oui la vidéo de battle order est très bien faite.
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Oui ça c'est la théorie. En pratique c'est rarement aussi smooth. L'interarmes au niveau peloton, ça s'appelle un DIA et ça ne se fait pas en un claquement de doigts. C'est assez complexe à mettre en œuvre. C'est l'exception plutôt que la règle dans certains cadres particuliers. Des exemples de chars isolés en mauvaise posture on en trouve des tonnes à gaza ou en ukraine, pas si systématique que ça l'accompagnement donc ... Deux fois plus de personnel oui, mais l'avantage c'est la réversibilité du peloton vers le format C3T ou sur un format PRI. Il n'y a pas que la haute intensité dans notre horizon d'emploi. A savoir que la reconnaissance est une mission principale de tous les pelotons de cavalerie, XL inclut. Une reco XL pourra simplement se permettre d'y aller plus en force face à un ennemi plus velu. On tend presque vers la marche à l'ennemi.
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Et bien moi je suis chef de peloton Leclerc et je ne suis pas d'accord :). Des bonnes escouades, ça change la vie. En défensive, elle peuvent être en sonnette, jalonner l'ennemi avant de le livrer aux chars. C'est les escouades qui vont surveiller le secteur pour ne pas exposer les chars. Puis elle vont reconnaitre les positions de rechange, couvrir un secteur secondaire, etc. En offensive, elles vont reconnaitre les itinéraires d'infiltration des XL, des itinéraires secondaires, être utilisées en coup de sonde, etc. En terrain compartimenté ou en zone urbaine, elles assurent la sureté rapprochée des chars et les guident au plus proche. Bref, ça donne beaucoup d'autonomie au peloton, ça lui permet de se disperser et de manœuvrer et surtout ça ne permet de dévoiler les chars qu'au dernier moment. Les chars à partir du moment ou ils sont statiques doivent être complètement cachés sinon ils sont détectés et détruits par les drones ou l'artillerie. Les VBL permettent ça, un char est soit caché soit en phase d'attaque. De même, les chars on besoin de sureté rapprochée, là aussi les VBL ont une grande utilité. Les VBL emportent aussi drone et fusil anti-drone (ça arrive doucement), ce qui contribue aussi à la sureté du peloton. La leçon de l'Ukraine c'est justement que les chars doivent être accompagnés. En mission un escadron est souvent déployé à 3 PXL et un PRI en général de toute façon. Mais les escouades n'ont pas le même travail que le PRI.
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Les pelotons XL travaillent avec 4 chars et 4 VBL dans différentes articulations. Les VBL servent d'yeux et d'oreilles au char, de sureté rapprochée, et d'éléments de reconnaissance. C'est particulièrement utile et ça permet de dévoiler les chars au dernier moment ou au moment opportun. Pour survivre les chars doivent être soit cachés qqpart soit en phase d'attaque. Les VBL plus discret s'exposent à leur place et une fois que la situation est claire les chars peuvent etre engagés. Ils comblent aussi le défaut d'observation à proximité immédiate des chars, aident à la maintenance, peuvent extraire et remplacer les équipages, etc. Bref, c'est très utile lorsque bien utilisé. Ca facilite la manœuvre du peloton et donc la prise de la supériorité sur l'ennemi : celui qui surprend l'autre en mauvaise posture et tire le premier, gagne.
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5 pions de mêlée c'est trop. Il ne faut pas aller au delà de 4 (le fameux carré magique) pour en faciliter le commandement et pour un rapport mêlée/appui pas trop déséquilibré. 4 pions de mêlée on favorise la manœuvre, 3 pions, on favorise la puissance de feu (à raison d'1 régiment d'artillerie et du génie par brigade, et à nombre de brigade équivalent).
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Déjà ils continuent d'exister... Mais on est tous d'accord pour dire que la BP est surdimensionnée. Avec le modèle que je présente plus haut, et si on densifie aussi les régiments de soutien et certaines spécialités, il faut tabler sur 6000 pax de plus à la louche (5 régiments * 800pax +2000pax à droite à gauche). Ca nous emmènerait à 82.000 hommes ce qui est très correct. Le défi maintenant c'est de les trouver et de les fidéliser. Et il faudra aussi passer à la caisse pour une rallonge de CAESAR et de MEPAC et d'engins spécialisés du génie, etc. Mais le vrai défi est plutôt immobilier : Trouver les emprises pour recréer 5 régiments (voir plus si l'on rajoute 1 régiment LRU et de DSA et 1 régiment médical en plus). Et ça ce n'est pas gagné. Surtout que dans l'idéal ce modèle serait accompagné par la création d'un régiment de réserve C3T par région sur le modèle du 24e RI à Paris, armé en partie par des réservistes et en partie par un vrai service militaire volontaire remplaçant le SNU (ou alors par des contrats cours d'1 à 2 ans), pour créer de la masse à moindre frais, être utile en cas d'événements sur le territoire national, réduire la pression Sentinelle, etc.
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Je rejoins toutes ces critiques. Je rajoute que pour la légion il faut aussi prendre en compte l'équilibre entre francophones et non francophones pour que ça fonctionne. Cet équilibre est déjà compliqué actuellement. Inenvisageable sur le long terme donc. Pour les PCL surdimensionnés, il faut aussi voir qu'au quotidien ils ont énormément de mission annexe dans la vie courante d'un escadron : groupe d'échelon (secrétariat) qui aide à la gestion administrative de l'escadron au profit du CDU et des CDP, fourriers diverses et variés, armuriers, petites mains de l'ADU, transmetteurs, etc. Je pense qu'en effet que quelques postes pourraient être économisés ici, mais il faudrait dans ce cas que les groupes d'allègement des pelotons de combat soient effectivement armés. En revanche, là ou on voit que le bas blesse, c'est qu'en déploiement, chaque PCL d'escadron XL devrait être renforcé de moyen MECS avec un détachement mécanos en MARS + DCL + GBC (les DCL restants au TC2) et SAN avec un VBCI SAN (une adaptation pratique mais pas prévue en l'état) un docteur et ses infirmiers. Or autant pour les SAN ça se fait, autant au niveau MEC on est largement sous dimensionnés. Actuellement dans l'armée de terre on a 17 DCL et 9 MARS pour soutenir 12 escadrons de char, ce qui est très limite. Bref, les unités XL, comme toutes les unités de char, ont besoin de beaucoup de soutien, (5000L toutes les 12h pour un peloton de char par exemple), et c'est ce qui manque actuellement. Pour l'organisation de l'armée de terre, nous avons une double contrainte : industrielle au niveau des matériels que nous produisons, et RH qui limite notre capacité à remonter en force. Avec ces contraintes en tête, en réduisant la taille des brigades actuelle qui sont trop grandes, et en créant un seul régiment de mêlée (pas la priorité par rapport à l'appui ou au soutien) on pourrait aboutir au modèle suivant basé sur des brigades à 3 pions de mêlée, un pion reco, un pion gen et 1 pion art. En rouge les unités devant être crées, en violet les changements de spécialité nécessaires. Ce modèle ne nécessiterait pas la commande de véhicules supplémentaires (on a du stock de VBCI) à l'exception des matériels d'artillerie ou du génie. Ensuite on garderait les commandements alpha tels qu'existants, mais on pourrait densifier les régiments dans un premier temps, voir en doubler certains dans un second temps (régiments de DSA, de LRU, médical, etc). L'idée c'est d'avoir deux divisions mécanisées "aptes" au combat de haute intensité et une division d'urgence, aptes aux emploi dans des zones logistiquement difficiles. Les brigades blindées sont plus petites que les brigades actuelles, mais mieux renseignées, avec surtout un rapport appui/mélée bien supérieur. Les brigades médianes qui constituent une masse d'infanterie mobile pour renforcer les différents endroits du front ou exploiter une percée, et particulièrement aptes au contrôle de zone, à la contre-insurrection, etc. Ensuite il faut voir comment on fait évoluer les régiments dans ce modèle. Densifier les CA et les SAPP des RI en ajoutant des sections ou groupes drones/anti-drone-dsa/mto avec des moyens plus ou moins lourds. Voir sur quel format faire évoluer les régiments de cavalerie reco, par exemple deux escadrons jaguar 2 ERI pour les régiments de BB et 3-1 pour ceux des brigades médianes. Pleins d'options possibles.
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Justement, laisser les mortiers à l'infanterie génère de la ressource RH pour armer des batteries 105 complémentaires de CAESAR. Les 105 par leur allonge s'inscriront vraiment dans un combat artillerie. Dans la majorité des armées du monde le 120 est utilisé par la mêlée en appui organique du fait justement de sa portée réduite. Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas y arriver en France surtout que c'était le cas avant. De plus les mortiers seraient au niveau GTIA, pas la tête dans le guidon du coup. On aurait le 81 au niveau compagnie, le 120 au niveau bataillon, le 105 en appui des GTIA, le 155 pour modeler et le LRU pour taper dans la profondeur. Ca serait parfaitement cohérent.
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Le mieux serait de basculer tous les mortiers dans les régiments d'infanterie, MEPAC inclus, et de les remplacer par des canons de 105 dans l'ADT.