alexandreVBCI Posté(e) le 1 juillet 2010 Share Posté(e) le 1 juillet 2010 La justice italienne vient d'adresser des commissions rogatoires à propos du crash d'un DC9 civil en 1980. Trente ans après la tragédie d'Ustica, la justice italienne vient d'adresser à la France et aux États-Unis des commissions rogatoires pour tenter d'établir une fois pour toutes la vérité dans la chute d'un DC9 civil entre Sardaigne et Sicile, qui avait fait 81 morts. Le 27 juin 1980, l'appareil, parti de Bologne avec deux heures de retard, s'était abîmé en mer à 20h59, sans avoir lancé aucun signal de détresse. L'enquête administrative, puis judiciaire, conclut à l'absence de défaut de structure de l'appareil. Le fuselage, gisant par 3 700 mètres de fond et récupéré en 1987 par la société française d'exploitation des océans Ifremer, portait des traces d'explosif. Deux thèses se sont confrontées : l'une voudrait que l'appareil ait été détruit par l'explosion d'une bombe dans les toilettes. Ce que semble infirmer le fait que certains éléments de cette cabine ont été récupérés intacts, alors qu'ils auraient dû être désintégrés. L'autre, plus vraisemblable, évoque un tir de missile. C'est la thèse retenue par le juge d'instruction Rosario Priore, dont l'instruction conclut au déroulement d'un «scénario de guerre» ce soir-là autour de l'appareil.Selon sa thèse corroborée par d'autres enquêtes, des chasseurs alliés non italiens auraient pris en filature deux MIG libyens qui rentraient d'une base yougoslave en cherchant à se dissimuler dans le sillage du DC9 civil. Un missile serait parti de l'un de ces appareils militaires qui auraient été français ou américains, selon l'enquête.Vingt jours après, la carcasse d'un MIG-23 libyen était découverte sur les montagnes de la Silla, en Calabre. Le vol civil et le chasseur libyen ont-ils été abattus dans la même bagarre aérienne au-dessus de la Méditerranée? Et quels appareils se trouvaient en l'air à ce moment-là? Selon les traces radars observées, six chasseurs croisaient dans le secteur. Selon certains, le missile aurait été tiré par un F14-Tomcat de l'US Air Force. En février 2007 toutefois, l'ancien président de la République Francesco Cossiga, qui était chef du gouvernement au moment de la tragédie, a affirmé que l'appareil était français. Il le tiendrait du chef des services secrets italiens de l'époque.Le 24 mai dernier, le sénateur à vie a renouvelé son accusation en affirmant que le chasseur français s'était dissimulé dans le sillage du DC9 et avait tiré son missile par erreur. La France a déjà répondu à treize commissions rogatoires italiennes en affirmant qu'aucun de ses appareils, qu'ils aient été stationnés sur la base corse de Solenzara ou qu'ils soient partis du porte-avions Foch, entré le lendemain dans la rade de Toulon, ne patrouillaient dans ce secteur au moment du drame. Le Quai d'Orsay affirme qu'il continuera à collaborer pleinement avec la justice italienne, «comme il l'a toujours fait». Pour le président Giorgio Napolitano, «les procès n'ont pas fait toute la lumière sur Ustica». Il dénonce les «intrigues internationales et l'opacité de comportement de certains corps d'État» qui ont occulté la vérité et appelle de ses vœux «un effort supplémentaire pour reconstituer les faits de manière exhaustive et dissiper les ombres». http://www.lefigaro.fr/international/2010/06/30/01003-20100630ARTFIG00735-la-france-a-nouveau-accusee-dans-la-tragedie-d-ustica.phpça devrait pourtant ne pas être difficile de vérifier les traces d'explosifs et de comparer avec celui utiliser dans les missiles français, non ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 1 juillet 2010 Share Posté(e) le 1 juillet 2010 je pense que çà a été fait et que certains milieux italiens savent très bien ce qui s'est passé ...Enfin si c'est un Crouze ou un F1 C ce serait la ou les deux premieres victoires de la chasse française depuis 1945çà s'arroseoui je sais je sais c'est par là Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 1 juillet 2010 Share Posté(e) le 1 juillet 2010 ça devrait pourtant ne pas être difficile de vérifier les traces d'explosifs et de comparer avec celui utiliser dans les missiles français, non ? Encore une enquête pourrie par les théories du complot. Lorsque le fuselage a été remonté en 87, il y a eu deux groupes d'enquêteurs ayant les mêmes éléments. Les Italiens se sont accrochés à la thèse du missile (les théories courraient déjà depuis quelques années), les autres (dont des Britanniques), à celle de la bombe... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 1 juillet 2010 Share Posté(e) le 1 juillet 2010 La justice italienne vient d'adresser des commissions rogatoires à propos du crash d'un DC9 civil en 1980. Tout ça fait suite à la réouverture de l'enquête par le Parquet de Rome, il y a 2 ans. Nous en avions déjà parlé, ici : http://www.air-defense.net/forum/index.php?topic=10825.0 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 1 juillet 2010 Share Posté(e) le 1 juillet 2010 y'a un truc qui n'est pas clair pour moiils ont trouvé des traces d'explosifOKbon mais les explo militaires (notamment ceux des missiles) ont une signature bien spécifique par rapport à de l'explosif artisanal voir même du Semtexde plus une explosion aurait provoquée un effet de souffle vers l'exterieur et un missile un effet de criblage ou d'eclats vers l'intérieur dans la zone de l'explosion (ca m'arracherai bien la gueule qu'ils aient trouvé des traces d'explo à distance de l'explosion surtout s'il s'agit d'une petite bombe artisanale mais egalement pour un missile dont la mise à feu a en principe lieu par detection de proximité et pas impact)donc avec tout cela on doit se faire une idée claire de ce qui c'est passé et remuer cette histoire c'est soit qu'il y'a quelque chose qui est caché soit c'est à but politique Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NonoD44 Posté(e) le 9 février 2012 Share Posté(e) le 9 février 2012 Théorie du complot ? http://www.independent.com.mt/news.asp?newsitemid=132253 According to Italian media reports, confidential documents found in the archives of the Libyan secret service after the fall of Tripoli, which are now in the hands of Human Rights Watch, prove what led to the downing of an Itavia Dc-9 over the Mediterranean island of Ustica on 27 June 1980. Eighty-one people on board the flight, which had been en route from Bologna to Palermo, died. As has long been suspected, the cache of papers confirms that a missile had hit the plane after it was mistaken for a plane carrying then Libyan leader Muammar Gaddafi. According to the papers, two French jets first attacked the airplane and then engaged in a duel with a solitary Mig fighter aircraft, carrying the Jamahiriya insignia and thought to be accompanying Col Gaddafi, until they forced it to crash into the mountainous region of La Sila in southern Italy. Colonel Gaddafi, informed in time of the attack, escaped to Malta where he landed in his Tupolev, according to the documents. It would seem, from the secret service papers found, that Gaddafi was informed by the Italian secret service (SISMI) that he was about to be attacked, and had sought refuge in Malta. The Italian authorities sealed off the area where the Mig crashed and a journalist and a photographer, who tried to get the story at the time, were arrested and kept for hours by the police until they surrendered what they had documented. Later on, the Libyan authorities claimed the Mig pilot had been on a training flight and must have lost his way. His corpse, which had already been buried, was exhumed; an autopsy was carried out and the corpse was later repatriated to Libya. A few days later, on 7 July 1980, a bomb destroyed the offices of the Libyan Arab Airlines in Freedom Square in Valletta and there was also an arson attempt on the Libyan Cultural Institute in Palace Square at that time. According to a book by French journalist and historian Henri Weill, the bomb and arson attacks were carried out by the French secret service, the SDECE, as was an attack on a Libyan naval vessel in Genoa. Then, less than a month later, on 2 August 1980, an enormous bomb destroyed most of the Bologna train station and 80 people were killed. Responsibility for that terrorist attack has never been ascertained with any certainty. Just this week an Italian court ordered the government to pay €100 million in civil damages to the relatives of the 81 people killed in the 1980 aircraft disaster, which still remains one of Italy’s most enduring mysteries, at least until the documents discovered this week have been thoroughly studied. The Italian government said on Tuesday that it would appeal the decision of the Palermo civil tribunal, which on Monday held Italy’s transport and defence ministries liable for having failed to guarantee the security of the flight. Among other previous theories behind the crash are that there was a bomb on board or that the airliner might have been accidentally caught in the crossfire of a military aerial dogfight. Attorney Daniele Osnato, who along with a handful of lawyers represented about 80 relatives of the victims, said justice had finally been done. In addition to determining that the ministries responsible had failed to protect the flight, he said, the tribunal also concluded they were responsible for concealing the truth and destroying evidence. Another aerial dogfight theory had once been given credence by Judge Rosario Priore, who had originally indicted the generals responsible. Judge Priore had theorised that a missile from a US jet fighter or from another Nato plane accidentally hit the Italian domestic jetliner while trying to shoot down a Libyan plane. French, US and Nato officials have long denied any military activity in the skies that night. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 9 février 2012 Share Posté(e) le 9 février 2012 Oui. C'est comme le TWA 800 : un mystère, zéro preuve, mais comme les médias ressassent la même théorie continuellement, elle finit par prendre force de vérité. Kaddhafi a nié être en vol dans le coin à l'époque. Le pilote du MiG-23 est simplement tombé inconscient par défaillance du masque oxy et son avion a fini par se planter en Italie, cela deux jours avant que le DC-9 d'Ustica ne disparaisse. Personne n'a jamais été fichu d'expliquer comment un MiG-23 d'escorte aurait pu faire un trajet l'amenant au large de l'Italie sans tomber en panne sèche... Et la rumeur d'implication d'avions français semble avoir été commencée par un Italien prétendant avoir vu des "Mirage" décoller d'un porte-avions français ce jour-là et revenir avec des missiles en moins. Le gusse en question était un déserteur de la Légion et évidemment n'a jamais servi sur un PA. Quelques gogos ont dû se dire "bon sang, ca semble logique donc c'est bien sûr" et ca a été repris et repris et repris... au point qu'on oublie très commodément de signaler les quelques raisons de douter du témoignage qui a lancé la théorie des Français responsables. Les preuves sont fausses, mais la conclusion convient, alors on continue sur cette conclusion. Ce n'est pas une enquête qu'on a là, c'est un pot-pourri de complot-CIA-OTAN-Gladio-LogeP2 passé au mixer au point qu'on ne peut plus en déterminer les ingrédients. (Ce qu'Assayas appelle du yaourt.) Then, less than a month later, on 2 August 1980, an enormous bomb destroyed most of the Bologna train station and 80 people were killed. Responsibility for that terrorist attack has never been ascertained with any certainty. Le gros sous-entendu qu'un SDECE faisant péter des frégates à Tripoli aurait aussi pu avoir un intérêt à poser une bombe dans une salle d'attente de gare remplie de monde. Mais c'est quoi ce délire ??? Oublions de signaler le point de vue de la justice italienne qui a condamné deux personnes pour l'attentat... La justice italienne est intéressante à écouter quand elle conclut au missile français, mais pas aux néo-fascistes italiens. O0 Merci à l'Independant pour ce coup de mixer supplémentaire. Just this week an Italian court ordered the government to pay €100 million in civil damages to the relatives of the 81 people killed in the 1980 aircraft disaster, which still remains one of Italy’s most enduring mysteries, at least until the documents discovered this week have been thoroughly studied. The Italian government said on Tuesday that it would appeal the decision of the Palermo civil tribunal, which on Monday held Italy’s transport and defence ministries liable for having failed to guarantee the security of the flight. ... Attorney Daniele Osnato, who along with a handful of lawyers represented about 80 relatives of the victims, said justice had finally been done. Un avion pète sans qu'on sache pourquoi, on tient le gouvernement responsable de ne pas avoir assuré sa sécurité (entre autres), on le condamne à casquer 100 millions et l'avocat dit que justice est faite ? Je me demande si les passagers décédés penseraient la même chose. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NonoD44 Posté(e) le 9 février 2012 Share Posté(e) le 9 février 2012 Oui, je sais tout ça ! Comme je n'en avait pas attendu parler dans les médias français, je pensais que j'avais peut-être zappé un truc ... Le pilote du MiG-23 est simplement tombé inconscient par défaillance du masque oxy et son avion a fini par se planter en Italie C'est ce qu'avaient dit des pilotes libyens ... Personne n'a jamais été fichu d'expliquer comment un MiG-23 d'escorte aurait pu faire un trajet l'amenant au large de l'Italie sans tomber en panne sèche... Souviens toi du Mig-23 russe qui a traversé de la Pologne à la Belgique sans pilote à bord avant de se planter ... P.S : je viens de voir ta réponse sur ACIG ;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 9 février 2012 Share Posté(e) le 9 février 2012 Néanmoins l'idée selon laquelle un pilote libyen se serait perdu est tout à fait plausible...Quand les libyens sont venus chercher pour la première fois 4 des Mirages du contrat "décembre" à Mérignac pour les convoyer en Libye ce fut du granguignolo. Au dessus de la couche les 4 cavaliers de l'apocalypse qui devaient rallier Istres se perdirent et se mirent à faire des ronds au dessus du Massif Central. Paf on fait décoller un avion d'Orange qui les ramène à Istres. Le lendemains les 4 zèbres redécollent et zou direction la Libye cap au 140 çà se finit en BA TBA au dessus de la mer et l'un des quatre a raté la marche et s'est payé la falaise en arrivant chez lui ...C'est çà aussi la Libye Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NonoD44 Posté(e) le 9 février 2012 Share Posté(e) le 9 février 2012 Néanmoins l'idée selon laquelle un pilote libyen se serait perdu est tout à fait plausible... Réponse de Tom Cooper sur ACIG : Lt Ezedin Koal, one of Syrians assigned to the LAAF at the time and flying MiG-23MS' from Benina AB, suffered from hypoxia. He has got a brand new breathing mask, which was not quite fitting. His wingman (I interviewed him a few years ago) saw his head 'slump forward' in the flight, while underway north of Benghazi. The plane was in 'semi-auto-pilot' mode and just continued its voyage in northern direction - until running out of fuel and crashing at Mt. Sila. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
aigle Posté(e) le 10 février 2012 Share Posté(e) le 10 février 2012 je ne connais rien à cette affaire mais elle me semble révélatrice de l'existence chez nos voisins transalpins d'une grande capacité imaginative ... tournée pour certains d'entre eux vers la francophobie ! c'est un fait que j'ai d'ailleurs constaté souvent : en Italie ou en Allemagne on accepte assez bien la supériorité technologique et militaire des Etats unis ou de la Grande Bretagne mais on n'admet pas que la France ne soit pas restée dans la situation de 1940 ...Bon mon propos est un peu polémique mais j'ai souvent noté que des Italiens (même des hauts fonctionnaires ou des politiques responsables) n'admettaient pas que notre pays ait un siège au conseil de sécurité ou dispose de l'arme nucléaire (ce fut très net lors de la crise des essais en 1995).Le débat autour d'Ustica est peut-être un aspect de cette "jalousie". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 22 mars 2012 Share Posté(e) le 22 mars 2012 Pour Nono, peut il me donné la référence de Cooper concernant l'accident du MiG ? Je écrit sa réponse sur l'article du wiki concernant l'affaire :http://fr.wikipedia.org/wiki/Trag%C3%A9die_d%27UsticaEdit, un article d'Acig raconte une version différente et écrit que le MiG 23 à était abattu :O :http://www.acig.info/CMS/index.php?option=com_content&task=view&id=222&Itemid=1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NonoD44 Posté(e) le 22 mars 2012 Share Posté(e) le 22 mars 2012 Pour Nono, peut il me donné la référence de Cooper concernant l'accident du MiG ? Je écrit sa réponse sur l'article du wiki concernant l'affaire : http://fr.wikipedia.org/wiki/Trag%C3%A9die_d%27Ustica C'est un échange sur son forum, il faut créer un compte pour y avoir accès ! Donc pas de référence directe ... Mais tu peux lui envoyer un msg perso depuis le forum, il te répondra sans pb ! Edit, un article d'Acig raconte une version différente et écrit que le MiG 23 à était abattu :O : http://www.acig.info/CMS/index.php?option=com_content&task=view&id=222&Itemid=1 Oui je sais, mais tout n'a pas été mis à jour sur le site, il fait ça au fil de l'eau ... dès qu'il est plus dispo ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 22 mars 2012 Share Posté(e) le 22 mars 2012 Indique moi juste la date et le site ;) Cela ira comme références.Pour le message, my english is very low... et la traduction automatique n'est pas encore fiable. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 22 mars 2012 Share Posté(e) le 22 mars 2012 C'est un message de Tom Cooper sur le forum d'ACIG qui date du 9 février 2012. L'adresse exacte du message est http://www.acig.info/forum/viewtopic.php?f=17&t=6798&p=163236#p163236 Sinon, je crois me souvenir que j'avais parlé avec Tom de cette histoire quelques années plus tôt mais je n'arrive pas à remettre la main sur les messages de l'époque (supprimés ? ou non-indexés pour la fonction recherche ?) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 22 mars 2012 Share Posté(e) le 22 mars 2012 Merci, Nono m'avait envoyé également des infos par MP.Faudra tout de même dire aux gens d'ACIG de mettre leurs articles à jours ;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NonoD44 Posté(e) le 22 mars 2012 Share Posté(e) le 22 mars 2012 Sinon, je crois me souvenir que j'avais parlé avec Tom de cette histoire quelques années plus tôt mais je n'arrive pas à remettre la main sur les messages de l'époque (supprimés ? ou non-indexés pour la fonction recherche ?) Je l'avais lu également, mais je ne le retrouve pas tout comme toi !! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NonoD44 Posté(e) le 7 septembre 2012 Share Posté(e) le 7 septembre 2012 On reparle de l'affaire d'Ustica http://www.bakchich.info/international/2012/09/02/tragedie-dustica-la-revanche-posthume-de-kadhafi-61639 J'aimerai bien voir ces fameux documents "secrets" des archives libyennes .... encore du réchauffer Tragédie d’Ustica : la revanche posthume de Kadhafi La sombre histoire du vol Itavia 870, 82 passagers, abattus en plein vol en 1980 par des chasseurs français qui l'ont confondu avec l'avion de Kadhafi... Dans la nuit du 27 juin 1980, le vol Itavia 870 (un DC 9 immatriculé I-TIGI) a décollé de Bologne en Italie à destination de Palerme en Sicile. Il transportait 77 passagers, 2 pilotes et 2 membres de personnel de cabine. Les passagers comprenaient 64 adultes, 11 enfants âgés de 2 à 11 ans, et deux enfants de moins de deux ans. Comme à son habitude, le vol Itavia 870 a mis le cap sur la côte sud de l’Italie. A 20h59, il a brutalement disparu des écrans-radar des contrôleurs aériens italiens. L'équipage n'avait signalé aucun problème technique ou une quelconque situation d'urgence. A un moment donné l'avion était là, la seconde d'après il avait disparu. les 81 passagers sont morts et les débris de l'appareil ont sombré en mer. De prime abord, les circonstances de sa disparition semblaient inexplicables. Le vol s’est parfaitement déroulé jusqu’à ce que l’avion explose sans faire aucun survivant. Interrogées par les médias, les autorités italiennes ont d’abord laissé entendre que le vol 870 aurait pu être victime d’un attentat terroriste. Plausible dans un premier temps, cette thèse a vite été abandonnée en l’absence de toute revendication d’un possible attentat. Les médias sont donc retournés aux nouvelles. Comme s’ils avaient reçu des consignes du sommet de l’Etat, les autorités se sont tues et aucune information complémentaire officielle n’a pu être obtenue sur l’affaire. Bien entendu, cela a aiguisé la curiosité de la presse et alimenté ses soupçons selon lesquels, la réalité devait être tenue secrète. Des soupçons qui n’ont pas tardé à se confirmer lorsque toutes les portes se sont refermées les unes après les autres, plus personne ne souhaitant évoquer la question. Plus troublant encore, les enregistrements des données radar ont disparu ou ont été détruits. D’autres informations techniques manquaient également ou étaient devenues soudainement inaccessibles. Plus effrayant encore, des témoins-clé ont commencé à décéder dans d’étranges circonstances : d’accidents de circulation, de suicides ou encore de crises cardiaques. Il s’en est suivi une décennie de dissimulation de la part des instances supérieures d’au moins 3 gouvernements. Une dissimulation qui perdure aujourd’hui…Bref, tous les ingrédients d’un scénario hollywoodien à ceci près qu’il ne s’agit pas d’une fiction mais de la réalité. De l’obscurité à la lumière L’histoire du vol Itavia 870 est une longue succession de maladresses, d’erreurs, de dissimulations ayant impliqué, d’une part, 3 gouvernements, et d’autre part, un gouvernement qui leur était hostile, celui du dictateur libyen Muammar Kadhafi. Dans une large mesure, les détails de ce qui s’est passé cette nuit là demeurent mystérieux. Toutefois, des éléments de preuve sont apparus récemment qui apportent des éclaircissements sur ce secret longuement gardé. La chute du gouvernement Kadhafi en 2011 a permis d’entre-ouvrir les archives secrètes de l’Etat libyen. Là, parmi les innombrables projets terroristes, les accords internationaux et les terribles malentendus diplomatiques, on a retrouvé des informations détaillées sur la nuit du 27 juin 1980. Les raisons de l’attaque En 1980, la communauté internationale était mobilisée contre un gouvernement qui devenait de plus en plus agressif, sous la direction du colonel Muammar Kadhafi. Aux USA, l’administration Carter était engagée dans la course présidentielle contre Ronald Reagan, ex-acteur et ancien gouverneur de Californie. En Europe, l’OTAN était largement absorbée par la guerre froide. L’Union Soviétique venait d’envahir l’Afghanistan. Le monde semblait sur le point d’entrer en conflit. Pour toutes ces nations, la Libye devenait un problème de plus en plus inquiétant en Méditerranée. Les forces de Kadhafi s’employaient de plus en plus activement à déstabiliser les gouvernements de la région, y compris certaines anciennes colonies françaises en Afrique du Nord. Aux yeux du gouvernement français, il était temps d’éliminer le problème Kadhafi. Un assassinat de portée internationale Si l’on en croit les documents découverts en Libye, l’opportunité d’assassiner Kadhafi s’est présentée dans la nuit du 27 juin 1980 alors qu’il traversait la Méditerranée en provenance d’Europe pour regagner son pays à bord de son Tupolev. Une paire de Mirages français avait été mobilisée pour une mission spéciale : intercepter et détruire en vol l’avion de Kadhafi, offrant à toutes les parties concernées, la possibilité de nier ensuite toute responsabilité dans l’affaire. Si tout allait bien, l’épave s’abîmerait en mer et le problème libyen, serait résolu une fois pour toutes. Dès le départ, les choses ne se sont pas déroulées selon les plans. Ce qui devait être une simple interception, s’est transformé en un engagement aérien confus, impliquant des chasseurs de 4 pays. Les avions français, libyen, italiens et américains ont convergé vers un point précis au sud des côtes italiennes. C’est dans cette mêlée que s’est retrouvé le vol Itavia 870, ignorant tout du drame qui allait se jouer. Ce que les Français ignoraient depuis le départ c’est que leur tentative d’assassinat était vouée à l’échec. D’après les documents libyens récemment découverts, Kadhafi avait été informé du complot à la dernière minute par une source des services secrets italiens, le SISMI. C’est pour cette raison qu’il a demandé à son équipage de détourner son vol vers Malte. Il était notoire qu’à l’époque, le SISMI était très influent grâce à ses contacts de haut niveau en Libye. L’Italie a conservé des relations étroites avec Kadhafi pendant de nombreuses années. C’est par exemple Bettino Craxi qui a téléphoné à Kadhafi en 1986 pour l’informer du raid imminent de F111 américains. Ce fut une nouvelle fois grâce à l’aide italienne qu’il pu quitter sa résidence quelques minutes avant l’attaque. Au cours de cette nuit de 1980, au moment précis ou Kadhafi décida de dérouter son avion vers Malte, un MiG23 de l’armée de l’air libyenne faisait route au Nord à sa rencontre afin de l’escorter jusqu’en Libye. Dans la confusion, Ezedine Koal le pilote du MIG n’a pas reçu l’ordre de faire demi-tour et de rentrer à sa base. Au lieu de cela, il a poursuivi son vol vers le Nord au dessus de la Méditerranée, à la recherche du Tupolev de Kadhafi et a été rapidement repéré par les radars de l’OTAN. Selon les plans prévus dans cette éventualité, l’armée de l’air italienne et la Navy américaine ont immédiatement dépêché des intercepteurs alors qu’il s’approchait de l’espace aérien italien. Soudain, un combat aérien dans la confusion Quelques minutes plus tard, le MIG-23 libyen était en vue des côtes de Sicile. Ensemble, 3 chasseurs F-104 italiens et au moins un Corsair A-7 II (probablement un vol de deux avions) sont apparus séparément venant de l’Est. Les deux chasseurs français Mirage fonçaient en provenance du Nord avec l’intention de remplir leur mission meurtrière de telle sorte que 7 voire 9 chasseurs de l’OTAN convergeaient vers un même point dans le ciel sombre au dessus de la Méditerranée.. Ignorant tout de cette concentration, le vol Itavia 870 poursuivait sa route. C’est apparemment le MIG-23 libyen qui a aperçu le premier le DC-9 civil sur son radar. Il volait cap au Sud comme prévu. Pour le pilote libyen, il était exactement au lieu prévu du rendez-vous. Il a donc manœuvré son MIG-23 pour se placer à proximité de l’avion de ligne qu’il a vraisemblablement confondu avec le Tupolev de Kadhafi dans l’obscurité. Pour les pilotes des chasseurs français, la paire d’avions qui venait de se former correspondait à ce que prévoyait leur ordre de mission : une cible de la taille d’un avion de ligne, clairement, le Tupolev de Kadhafi, escorté par un seul chasseur libyen qui l’avait rejoint en provenance du Sud. Les deux appareils volant maintenant cap au Sud en direction de la Libye. Aucun tir de semonce n’a été tiré. C’était supposé être un assassinat pur et simple. L’un des 2 pilotes français à lancer un missile air-air en direction de la plus grosse des cibles. Il a fait mouche et touché l’avant du vol Itavia 870 d’un tir parfait. L’avion de ligne n’avait aucune chance de s’en tirer. Il a littéralement explosé en vol. Alors qu’ils surveillaient la boule de feu qui apparaissait par intermittente dans le lointain, les deux pilotes des Mirage français ont réalisé sur leur radar embarqué que le MIG-23 libyen manœuvrait pour se placer en position de contre-attaque. Il n’y avait donc qu’une seule chose à faire, le descendre également. Finir le travail en descendant le MIG-23 A la vue de l’impact du missile sur l’avion de ligne tout proche, Ezedine Koal, le pilote du MIG-23 libyen s’est écarté, à la recherche d’un avion ennemi. Où qu’il pointe le nez de son appareil, son radar révélait la présence de toujours plus de chasseurs ennemis. 3 F-104S Starfighters étaient visibles d’un côté pendant qu’un ou deux Corsair A-7 de l’US Navy arrivaient d’une autre direction. 2 chasseurs français Mirage fonçaient du Nord, leurs radars déclenchant le système de réception d’alerte précoce à l’intérieur du MIG indiquant qu’ils s’apprêtaient à ouvrir le feu. Ezedine Koal était seul et en grand danger. Peu d’options s’offraient à lui en dehors d’engager le combat et de tenter de fuir plein Sud. Ses chances de survie étaient minces. Les intentions hostiles des avions ennemis ne faisaient aucun doute ; après tout ils venaient juste de descendre et dans son esprit d’assassiner le Colonel Kadhafi lui-même, l’homme qu’il était supposé escorter et protéger. La suite fut une série confuse de manœuvres et de contre manœuvres à grande vitesse dans le ciel nocturne italien. Les chasseurs français et le libyen se sont affrontés au dessus de l’eau pendant que les appareils italiens et de l’US Navy tournaient autour. Le combat s’est déplacé vers l’Est au dessus de la terre ferme jusqu’à ce que le MIG-23 finisse par être touché où qu’il percute les montagnes invisibles plus bas. Il s’est écrasé en percutant les montagnes de Calabre à Castelsilano et Ezedine Koal n’a pas survécu. Leur mission accomplie, les chasseurs français Mirage ont remis cap au Nord pour rentrer en France. La destruction du MIG leur garantissait qu’il n’existait aucun témoin de leur assassinat de Muammar Kadhafi. Ce qui s’est passé ensuite et la dissimulation de l’interception Kadhafi a survécu à la tentative aérienne d’assassinat. Il vivra jusqu’au « printemps Arabe » libyen de 2011. La France n’évoquera jamais publiquement les évènements de cette nuit là. Tout comme l’Italie qui optera pour une politique de silence et de dissimulation. Observateurs extérieurs non-européens, les USA garderont également le silence. Face au silence assourdissant des autorités, les médias désigneront la disparition du Vol 870 par le Massacre d’Ustica (« Strage di Ustica » du nom d’un île proche de la mer Tyrrhénienne). Le 18 juillet 1980 soit 21 jours après l’opération, l’épave du MIG-23 libyen a été localisée dans les montages de Sila. Le corps du pilote Ezedine Koal encore attaché au siège éjectable, fut identifié grâce à son nom inscrit sur son casque. Les autorités italiennes se sont opposées à ce que deux reporters puissent prendre des photos de la scène. Ils furent appréhendés et relâchés en échange de la confiscation de leurs pellicules. En dépit de ces ultimes efforts de dissimulation, la presse ne tarda pas à découvrir que le corps du pilote libyen était décomposé, confirmant que son décès remontait à 3 semaines, date de la disparition du vol 870. La concomitance des 2 évènements ne tarda pas à attiser la curiosité de la presse. Le corps du pilote fut rapatrié en Libye après avoir été enterré un moment en Italie. D’étranges coïncidences et quelques décès inexpliqués La dissimulation a duré jusqu’à ce que les enregistrements radars des évènements de cette nuit là disparaissent. Il aurait pu s’agir d’une coïncidence. De même les obstacles de toutes sortes et les dissimulations ont retardé l’examen des débris du DC-9 et la rédaction d’un rapport d’enquête pendant 9 ans. Un délai exceptionnellement long en matière d’accident aérien. Le rapport a conclu que « toutes les preuves examinées confirment que l’accident du DC-9 a été causé par l’explosion d’un missile près du nez de l’appareil. En l’état actuel des connaissances, il n’a pas été possible de déterminer le type, l’origine et l’identité du missile ». La revue Aviation Week and Space Technology compléta le rapport en indiquant que les dommages causés au fuselage de l’appareil étaient compatibles avec ceux provoqués par un missile air-air. Les doutes quant à une implication militaire dans les évènements s’évanouissaient peu à peu. Mais de quelle armée pouvait-il s’agir ? Les libyens pouvaient-ils s’être rendus coupables d’un acte de terrorisme aérien air-air ? S’agissait-il de quelqu’un d’autre ? Très vite les partis politiques de gauche se mirent à affirmer que la US Navy avait abattu l’appareil accidentellement. Des témoins-clé décèdent de manière inopinée Plus inquiétant encore quoi qu’il pu s’agir là encore d’une coïncidence, bon nombre de ceux qui étaient de service cette nuit là et qui auraient été des témoins clé des évènements, sont décédés dans d’étranges circonstances. Pierangelo Teoldi le commandant de la base dont ont décollé les intercepteurs italiens F-104S est mort soudainement dans un accident de circulation. Mario Alberto Dettori et Franco Parisi, deux contrôleurs aériens ayant assisté à la scène sur leur écran-radar se sont suicidés par pendaison (choix personnel discutable compte tenu de la douleur qu’elle provoque). L’un de leurs collègues, Maurizio Gari est décédé d’une attaque cardiaque. Il avait 37 ans. Un 4ème contrôleur aérien, Antonio Muzio, ayant eu connaissance des faits intervenus cette nuit là a été retrouvé assassiné. Finalement, Mario Naldini et Ivo Nutarelli, 2 des 3 pilotes italiens ayant participé à l’interception du MIG-23, sont décédés au cours d’une collision lors d’une fête aérienne sur la base de Ramstein en Allemagne. Pour de nombreux conspirationnistes, ces morts en série ne peuvent être le fait du hasard. Le mot de la fin sur le vol 870 ? Une enquête formelle a finalement été lancée par un juge italien Rosario Priore qui s’est rapidement heurté aux obstacles mis en travers de son chemin par des personnalités politiques italiennes et des membres de l’OTAN. Ses conclusions ont fait état de la dissimulation mise en œuvre, et 4 généraux italiens se sont retrouvés accusés de haute trahison pour s’être opposés à l’enquête. L’accusation a finalement été abandonnée. En juillet 2006, les fragments de l’appareil du vol 870 ont été rassemblés et livrés à Bologne depuis la base aérienne Pratica di Mare située près de Rome. Un an plus tard, en juin 2007, le fuselage reconstitué à été exposé dans le tout nouveau Musée de la Mémoire d’Ustica à Bologne. Il constitue le témoignage silencieux de ce qui a probablement été une tentative d’assassinat qui a échoué – terriblement – et provoqué la mort de 81 innocents civils et d’un pilote libyen de MIG. C’est en 2008 que l’ancien président italien Francisco Cossiga a pris l’initiative de confirmer que le vol Itavia 870 a été descendu par des chasseurs français. Un aveu qui a fait l’effet d’une bombe bien que les détails de l’opération n’aient pas encore été rendus publics. Peu de temps après, des réparations ont été demandées à la France. Moins de deux ans plus tard, le président Cossiga décédait d’insuffisances respiratoires. En 2011, les tribunaux italiens ont exigé du gouvernement italien qu’il paye 127 millions de dollars de réparation aux familles des victimes. La lumière se fait peu à peu sur la véritable histoire de ce qui s’est déroulé dans le ciel au dessus de la mer Tyrrhénienne. A la suite de la publication des derniers éléments des archives gouvernementales libyennes, la seule question qui subsiste est de savoir à quel moment les autorités publiques accepteront de reconnaître leur responsabilité dans ce qui s’est passé et de confirmer ou d’infirmer la séquence des évènements décrites dans les documents libyens. 32 ans constituent peut être un délai suffisant pour que la vérité soit enfin révélée. Traduction de l’article : « An assassination of international proportions – 27 juin 1980 and a cover-up by NATO : Civilian jet with 81 civilians shot by french Mirage instead of Qaddafi plane over Sicily » par Thomas Van Hare dans FlyHistoricWings de juin 2012. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 7 septembre 2012 Share Posté(e) le 7 septembre 2012 beaucoup de suicides en Italie, mais rien en France ... étrangeDeux victoires pour la chasse française pas mal ...Scenario très plausible qui colle parfaitement avec notre spécialité des opés noires Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 7 septembre 2012 Share Posté(e) le 7 septembre 2012 La, c'est tout de même fort de café : Mario Naldini et Ivo Nutarelli, 2 des 3 pilotes italiens ayant participé à l’interception du MIG-23, sont décédés au cours d’une collision lors d’une fête aérienne sur la base de Ramstein en Allemagne. Pour de nombreux conspirationnistes, ces morts en série ne peuvent être le fait du hasard. :P Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NonoD44 Posté(e) le 7 septembre 2012 Share Posté(e) le 7 septembre 2012 La, c'est tout de même fort de café : Mario Naldini et Ivo Nutarelli, 2 des 3 pilotes italiens ayant participé à l’interception du MIG-23, sont décédés au cours d’une collision lors d’une fête aérienne sur la base de Ramstein en Allemagne. Pour de nombreux conspirationnistes, ces morts en série ne peuvent être le fait du hasard. :P J'aime bien aussi :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
vorpal777 Posté(e) le 10 septembre 2012 Share Posté(e) le 10 septembre 2012 La, c'est tout de même fort de café : Mario Naldini et Ivo Nutarelli, 2 des 3 pilotes italiens ayant participé à l’interception du MIG-23, sont décédés au cours d’une collision lors d’une fête aérienne sur la base de Ramstein en Allemagne. Pour de nombreux conspirationnistes, ces morts en série ne peuvent être le fait du hasard. :P Euh, laissez-moi deviner... Ils sont morts dans l'accident des Frecce Tricolori? Effectivement alors, la responsabilité française ne fait aucun doute... :O a+ Vorpal777 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NonoD44 Posté(e) le 28 janvier 2013 Share Posté(e) le 28 janvier 2013 http://www.ansa.it/web/notizie/rubriche/associata/2013/01/28/USTICA-CASSAZIONE-CONDANNA-STATO-RISARCIRE-VITTIME_8151827.html Ustica: La court suprême condamne l'État à indemniser les victimes La Cour suprême: «Le massacre a été causée par un missile. C'est la première vérité à propos de la fin du DC9 dell'Itavia La catastrophe d'Ustica est dû à un missile et non une explosion à l'intérieur du DC9 Itavia avec 81 personnes à bord, et l'Etat doit indemniser les familles des victimes pour ne pas avoir assurer, avec suffisamment de contrôles radars civils et militaires, la sécurité du ciel. Cela a été souligné par la Cour suprême en matière civile dans le premier jugement final de dommages et intérêts. C'est la première vérité à propos d'Ustica après la procédure pénale. Pour les familles des victimes, c'est clair que ce doit être dur. Mais bon, de là à valider l'hypothèse du missile ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NonoD44 Posté(e) le 4 mars 2013 Share Posté(e) le 4 mars 2013 Un article récent assez intéressant qui résume bien l'histoire et toutes les théories du complot qui ont été imaginées ... http://www.nytimes.com/2013/02/11/world/europe/itavia-flight-870-ruling-adds-support-to-a-theory.html?_r=0 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bat Posté(e) le 5 juillet 2014 Share Posté(e) le 5 juillet 2014 (modifié) Déterrage de post pour signaler que le Monde diplomatique de juillet consacre un assez long article à la catastrophe d'Ustica: http://www.monde-diplomatique.fr/2014/07/PURGATORI/50612 L'article, que j'ai trouvé relativement embrouillé dans sa structure, défend la thèse du DC-9 abattu par un chasseur français décollé de Solenzara ou du Clémenceau. J'ai relevé, dans l'ensemble, peu d'informations nouvelles (on a surtout une sorte de résumé de la thèse du missile), même si on peut pointer celles-ci: -Matteo Renzi a récemment ordonné la déclassification des archives pour permettre à l'enquête d'avancer -La France a répondu qu'elle était désormais prête à coopérer à l'enquête (à noter que la France a toujours dit collaborer, mais l'article le présente comme une nouveauté, ou du moins comme une collaboration moins réticente), et aurait notamment reconnu que l'activité aérienne s'est poursuivie à Solenzara jusque bien après minuit le soir de la catastrophe alors que cela faisait 30 ans qu'il était dit que les vols s'étaient clôturés à 17h Au niveau de la thèse, je l'ai dit, l'auteur défend celle d'un tir par erreur d'un chasseur français. Ce qui est intéressant, en plus de ce qui a été discuté ci-dessus, est la proposition de deux théories: -Celle de la tentative d'assassinat de Khadafi, évoquée plus haut, et qui pour tout dire n'est pas étayée dans l'article (c'est mentionné, mais mêlé avec la thèse 2 et on ne sait plus bien ce que vient faire Khadafi dans l'histoire, donc je les distingue pour plus de clarté) -Celle, que je ne connaissais pas et qui me semble un peu moins rocambolesque, d'une sorte de règlement de compte américano-français contre la Libye (avec laquelle les relations étaient, disons, tendues) ayant pour cible les appareils libyens entretenus ou modernisés en Yougoslavie (à Banja-Luka). Pour faire bref, pour éviter à ses pilotes de se perdre et réduire les escales et transferts, Khadafi aurait exigé de l'Italie que ses avions en route vers et depuis la Yougoslavie passent par la route directe, survolant la péninsule, au lieu de la contourner par l'est. L'Italie, mal prise, le pouvait accepter mais ne voulait pas refuser pour cause de contrats économiques et relations compliquées avec Tripoli. En gros, la réponse aurait été "oui mais discrètement". Quand les Français et Américains ont découvert l'affaire, ça les aurait mis en pétard et la France aurait menacé d'abattre ces avions si les transferts continuaient. L'occasion se serait présentée par hasard le soir de la catastrophe: les F-104 italiens (ceux pilotés par les pilotes morts "mystérieusement" à Ramstein) auraient détecté un MiG qui n'était pas où il devait être et, pas au courant de l'accord implicite de survol, auraient déclenché l'alerte aérienne au niveau OTAN. Des appareils auraient pris l'air pour le coincer. C'est dans cette course-poursuite que le DC-9 aurait été abattu. L'article ne dit pas, toutefois, si l'appareil poursuivi était celui dont on a retrouvé la carcasse dans les Pouilles ou un autre. Il dit, par contre, que le pilote français qui a tiré, se serait suicidé rongé par la culpabilité, mais ne donne aucun élément pour l'étayer. Il dit aussi des choses qui semblent fausse sou discutables, comme le fait qu'on n'aurait pas retrouvé la trace d'explosifs (militaires ou non) sur l'épave, ce qui prouverait (je ne sais trop comment) que c'est bien un missile et non une bombe dans les toilettes qui serait à l'origine du drame. Au-delà de cet article, en acceptant la thèse de l'avion abattu par un chasseur français, une question me turlupine: avec quel missile? Si c'était un Mirage F1, on peut penser à un 530. Mais si c'était un F-8? Les F-8 français pouvaient-ils emporter autre chose que des missiles de type Magic et, si non, un Magic peut-il détruire instantanément un appareil de la taille d'un DC9 avec rupture catastrophique de structure quasi-instantanée et absence de SOS? Ça me paraît douteux, mais sait-on jamais? EDIT: apparemment les F-8E (FN) pouvaient emporter le Matra 530. Dans tous les cas, avec cette réouverture des archives et la relance de l'enquête, on n'a sans doute pas fini d'entendre parler de cette affaire et de la thèse de la bataille aérienne otano-libyenne... Modifié le 5 juillet 2014 par Bat 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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