Fusilier Posté(e) le 27 juin 2017 Share Posté(e) le 27 juin 2017 il y a 13 minutes, HK a dit : Non pas toutes, juste une sur 4 fait partie d'un Carrier Air Wing. Il n'est pas sûr que les autres soient embarquables (pilotes qualifiés et appareils avec potentiel restant), du moins sans un préavis très long. Pour moi il est plus exact de voir l'USMC comme une aviation basée à terre dont certains pilotes et escadrons font des tournées d'échange sur PA. Evidemment, ils aussi déployés à terre, ceux de la Navy aussi... Je ne sais pas d'où tu sors qu'il n'y a que 4 qui embarquent sur PA , quand tu regardes l'historique tous y passent à tour de rôle Que je sache, les pilotes Marines de F18 etc, ont exactement les mêmes qualifications que ceux de la Navy Ceux des Harriers qui sont sur la même branche de formation, ont bien entendu un stage spécifique. Les LHA LHD sont armés par l'aviation Marines, les 5 squadrons tournent dessus, avec un mode parallèle aux MEU, 6 mois de prépa ops (constitution de la MEU) 6 mois actifs, 6 mois reconditionnement / disponibilité Tu as 4 squadrons de guerre électronique, qui embarquent souvent sur les PA Tu as 10 squadrons de F18 (1 par PA ? ) environ 12 avions par squadron ET 4 squadrons tournés vers la réco Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FoxZz° Posté(e) le 27 juin 2017 Share Posté(e) le 27 juin 2017 Je me souviens que dans une vidéo sur la formation de l'aéronavale US, un pilote affecté aux Marines disait qu'il profitait au maximum de la qualif PA car il y avait de fortes chances qu'il n'apponte jamais plus Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 27 juin 2017 Share Posté(e) le 27 juin 2017 il y a 14 minutes, FoxZz° a dit : Je me souviens que dans une vidéo sur la formation de l'aéronavale US, un pilote affecté aux Marines disait qu'il profitait au maximum de la qualif PA car il y avait de fortes chances qu'il n'apponte jamais plus C'est sur que s'il finit pilote de C130 il aura peu de chances d'apponter , ceux des C130 Navy ou des P 8 Orions non plus Plus sérieusement, si l'on regarde l'historique des squadrons, tous passent à tour de rôle. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
HK Posté(e) le 27 juin 2017 Share Posté(e) le 27 juin 2017 1 hour ago, Fusilier said: Plus sérieusement, si l'on regarde l'historique des squadrons, tous passent à tour de rôle. Ça c'est vrai seulement dans le temps long. Mais à part les 3 squadrons assignes a des Carrier Air Wing, la plupart n'ont pas vu le pont d'un PA depuis plus de 10 ans. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 27 juin 2017 Share Posté(e) le 27 juin 2017 Il y a 13 heures, capmat a dit : S'il vous plais ARPA, pourriez vous m'indiquer un texte de référence constructeur sur les ailes repliables du Rafale ? Non. Il n'y a rien qui le dit et personnellement je n'y crois même pas. J'ai juste dit que si on a énormément de chance, c'est possible que ça se fasse. Les marines ont "besoin" d'ailes repliables. Pour la marine française (et ses 86 exemplaires initiaux pour 2 PAN), on avait considéré que ça n'en valait pas la peine. Maintenant avec le contrat indiens (qui n'est pas du tout signé pour la marine) on va réfléchir à répondre aux besoins d'une seconde aéronavale et j'ai l'impression que les données de départ qui justifiaient le non développement des ailes repliables ne sont plus tout à fait les même. On passe donc à un marché de plus d'une centaine de Rafale M (dont une petite moitié en rétrofit) avec potentiellement beaucoup d'autres commandes (principalement pour la marine indienne, mais d'autres aéronavales pourraient y réfléchir, surtout si on parle de Rafale M STOBAR de 6m de large). Ensuite on a une "volonté politique" (pour l'export, on a besoin de "transfert de technologie" et de développer une version "spécifique") Et je dirais même qu'on a des finances. La marine française a du budget vu qu'elle ne va plus acheter beaucoup de chasseurs pour les 20 prochaines années, le contrat export va apporter des "bénéfices", mais surtout il va y avoir plusieurs PA de construit. Pour chaque PA existant, les ailes repliables permettent d'augmenter sa capacité d'emport donc ses performances. Mais pour un PA à construire, à performance égale, un PA pour Rafale sans aile repliable sera bien plus gros qu'un PA pour Rafale à aile repliable. Entre le potentiel PA2 français et les 2 ou 3 futurs PA, si on se contente de performances égales, on risque d'économiser plus que le coût de développement des ailes repliables. Avec l'appel d'offre pour la marine indienne, on a une petite occasion de voir une évolution structurelle du Rafale. C'est assez peu probable, mais j'espère que c'est étudié (que Dassault a fait ou va faire un "devis") Il y a 5 heures, Bon Plan a dit : OUI ! tu as été plus clair que moi. Imaginons un accrochage sérieux entre les avions du pan et qu'on en perde d'un coup 8 ou 10... au moins on aurait une réserve pour se "refaire", sinon faut attendre 3 ans un début de nouvelle fabrication. 20 Rafale M en lieu et place de 20 Rafale C sur un parc d'une centaine de Rafale air monoplace, pas de quoi crier au scandale. La communauté entre les 2 étant très grande. Les Rafale M coûtent un peu plus cher que les C. L'AdA n'a donc pas trop d'intérêt à s'équiper de Rafale M. Mais surtout les pilotes de l'armée de l'air sont incapables de se poser sur un PA (CdG ou celui d'un allié) donc ils seront inutilisables. En fait seuls les pilotes de la marine pourront s'en servir... mais ils ont déjà leurs avions donc ce sera inutile. En cas de perte, la marine a déjà ses réserves, avec 44 Rafale M et seulement une trentaine sur le pont du CdG, la marine peut se permettre d'en perdre un paquet. C'est juste qu'il faudra des Rafale B/C pour remplacer les M servant à l'ETR ou à la flottille qui ne se trouve pas sur le CdG. Maintenant, si demain, la marine peut embarquer beaucoup plus d'avions (grâce à un PA2 et/ou à des ailes repliables) et que les développement sur les drones embarqués permettent d'avoir un pilote automatique qui permet l'appontage (donc qui permet aux pilotes de l'AdA d'opérer depuis le CdG) il faudra vraiment se poser la question d'équiper l'armée de l'air d'avions navalisé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FoxZz° Posté(e) le 27 juin 2017 Share Posté(e) le 27 juin 2017 Oui sauf que les ailes repliables diminuent la capacité en carburant non ? Je ne pense pas que la MN préfère des ailes repliables à plus de carbu, surtout qu'on a déjà du mal à remplir 1 PA ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 27 juin 2017 Share Posté(e) le 27 juin 2017 (modifié) il y a 39 minutes, HK a dit : Ça c'est vrai seulement dans le temps long. Mais à part les 3 squadrons assignes a des Carrier Air Wing, la plupart n'ont pas vu le pont d'un PA depuis plus de 10 ans. Je dois te donner raison, tu m'as obligé à fouiller En cherchant plus en détail, j'ai appris que ce sont les squadron équipés de F18 C qui embarquent (c'est plutôt 4) et les D jamais. Ceci ne concerne que les F18, les Growler c'est à part. En fait, il y a eu une discussion dans le corps des marines, dans les années 80 /90, portant sur l'effectivité du principe "tous les squadrons doivent pouvoir embarquer" (un peu sur le mode tout marine est un fusil...) Ils ce sont rendus compte que, si les pilotes étaient capables de passer les qualifs appontage de début de campagne, leur compétence en situation opérationnelle dégradée n'état pas évidente, loin de la compétence des pilotes Navy. Une des pistes était de spécialiser des pilotes / squadrons (c'est assez logique finalement) même s'ils craignaient la constitution d'une "élite" concentrant les meilleurs pilotes Modifié le 27 juin 2017 par Fusilier Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 27 juin 2017 Share Posté(e) le 27 juin 2017 1 hour ago, FoxZz° said: Oui sauf que les ailes repliables diminuent la capacité en carburant non ? Je ne pense pas que la MN préfère des ailes repliables à plus de carbu, surtout qu'on a déjà du mal à remplir 1 PA ... Ça dépend de la forme des ailes ... avec les delta on peut mettre pas mal de carbu dedans même dans la parti externe de l'aile. Mais avec des ailes classique et fine c'est nettement moins le cas. Si le FCAS ressemble a ce modele, sur lequel DA a communiqué en 2015 ... alors la second partie de l'aile ne doit pas pouvoir embarqué beaucoup de kero ... et donc pourrai être pliable sans que ce soit trop handicapant coté kero. Par contre la découpe des aileron et autre volet ne semble pas aller dans le sens d'une complication aile pliante. D'ailleurs la forme tres géométrique doit permettre de ranger les FCAS de maniere efficace dans un hangar rectangulaire. Comme la définition du FCAS pourrait bien etre tres proche du X47B ... un dessin schematique du pliage qui pourrait convenir au FCAS si le besoin existait. D'ailleurs si c'est similitude avec le X47B se confirme le FCAS pourrait emporter un peu au forceps certes une bombe guidé d'une tonne dans chaque baie. Ce qui serait assez logique... quand au besoin de frappe décisive - hors missile de croisière naval - dans un environnement extrêmement contesté. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FoxZz° Posté(e) le 27 juin 2017 Share Posté(e) le 27 juin 2017 il y a 14 minutes, g4lly a dit : Ça dépend de la forme des ailes ... avec les delta on peut mettre pas mal de carbu dedans même dans la parti externe de l'aile. Mais avec des ailes classique et fine c'est nettement moins le cas. Pourquoi le pliage des ailes ne gênent pas sur les ailes delta ? A partir du moment ou l'on plie l'aile, comment peu on garantir l'étanchéité des réservoirs s'il y en a des deux cotés de la pliure ? Aussi ça complique les manœuvre, parce qu'il faudrait attendre que l'avion déplie ses ailes pour mettre le carbu. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 27 juin 2017 Share Posté(e) le 27 juin 2017 5 minutes ago, FoxZz° said: Pourquoi le pliage des ailes ne gênent pas sur les ailes delta ? A partir du moment ou l'on plie l'aile, comment peu on garantir l'étanchéité des réservoirs s'il y en a des deux cotés de la pliure ? Aussi ça complique les manœuvre, parce qu'il faudrait attendre que l'avion déplie ses ailes pour mettre le carbu. Au contraire sur les delta ca gene ... parce que la corde est longue tres loin sur l'aile et que l'aile est assez épaisse en général donc fait tres bien réservoir presque jusqu'au bout. Sur des ailes avec la corde beaucoup plus fine ... le capacité a faire réservoir est beaucoup plus limité surtout au bout. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FoxZz° Posté(e) le 27 juin 2017 Share Posté(e) le 27 juin 2017 (modifié) Donc en fait les ailes repliables sur rafale, ça serait replier le tout petit bout qui dépasse du réservoir. Modifié le 28 juin 2017 par FoxZz° Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 27 juin 2017 Share Posté(e) le 27 juin 2017 8 minutes ago, FoxZz° said: Donc en fait les ailes repliables sur rafale, ça serait replier le tout petit bout qui dépasse du repliable. Rien compris... Pour éviter d'avoir un point d'emport au bout du pliage en général on plie juste après le dernier point ... c'est plus simple mais ca ne plie pas grand chose, meme sur des voilure classique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 28 juin 2017 Share Posté(e) le 28 juin 2017 Pour le Rafale, le problème du carburant risque d'être un détail surtout si on envisage une grosse exportation à la marine indienne. Un Rafale avec des M88 un peu gonflé va permettre un décollage un peu plus lourd donc on pourra envisager l'emport "automatique" de CFT donc on a +50% de carburant "interne". Si le même contrat qui permet l'installation des CFT implique aussi des aile repliable et une réduction de 10% de la capacité en carburant... bah on y gagne encore. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bon Plan Posté(e) le 28 juin 2017 Share Posté(e) le 28 juin 2017 Il y a 13 heures, HK a dit : Sans aller jusqu'à là, une raison simple de commander des Rafale M pour l'AdlA serait de lisser le cycle de vie des cellules en basculant les avions Marine à l'AdlA et vice versa au fur et à mesure des grandes visites. C'est un peu ce que font la USN et l'USMC avec leurs Hornet. Les Hornet A/B de l'USN qui étaient rinces ont basculé vers l'USMC, tandis que les Hornet C/D de l'USMC bouchent les trous sur les PA. Ce qui n'est possible que parce que les appareils USMC sont tous navalises. Tout comme pour les Américains, ça permettrait d'augmenter la durée de vie des Rafale M, et donnerait une réserve stratégique à la Marine en cas de sur-attrition sur 20-30 ans, quand la chaîne Rafale M aura fermé. (Il est toujours plus facile de commander des avions terrestres supplémentaires, SCAF etc, que de redémarrer la production d'avions navalises) Mon cher HK, on est trop précurseur ! Je rigole. quoique.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
capmat Posté(e) le 28 juin 2017 Share Posté(e) le 28 juin 2017 Il y a 9 heures, ARPA a dit : Non. Il n'y a rien qui le dit et personnellement je n'y crois même pas. J'ai juste dit que si on a énormément de chance, c'est possible que ça se fasse. Les marines ont "besoin" d'ailes repliables. Pour la marine française (et ses 86 exemplaires initiaux pour 2 PAN), on avait considéré que ça n'en valait pas la peine. Maintenant avec le contrat indiens (qui n'est pas du tout signé pour la marine) on va réfléchir à répondre aux besoins d'une seconde aéronavale et j'ai l'impression que les données de départ qui justifiaient le non développement des ailes repliables ne sont plus tout à fait les même. On passe donc à un marché de plus d'une centaine de Rafale M (dont une petite moitié en rétrofit) avec potentiellement beaucoup d'autres commandes (principalement pour la marine indienne, mais d'autres aéronavales pourraient y réfléchir, surtout si on parle de Rafale M STOBAR de 6m de large). Ensuite on a une "volonté politique" (pour l'export, on a besoin de "transfert de technologie" et de développer une version "spécifique") Et je dirais même qu'on a des finances. La marine française a du budget vu qu'elle ne va plus acheter beaucoup de chasseurs pour les 20 prochaines années, le contrat export va apporter des "bénéfices", mais surtout il va y avoir plusieurs PA de construit. Pour chaque PA existant, les ailes repliables permettent d'augmenter sa capacité d'emport donc ses performances. Mais pour un PA à construire, à performance égale, un PA pour Rafale sans aile repliable sera bien plus gros qu'un PA pour Rafale à aile repliable. Entre le potentiel PA2 français et les 2 ou 3 futurs PA, si on se contente de performances égales, on risque d'économiser plus que le coût de développement des ailes repliables. Concernant, les performances d'un porte avion CATOBAR, il ne sert de rien d'augmenter le nombre d'avions embarqués si on n'augmente pas en même temps le nombre de catapultes. ( bien entendu, ça implique d'autres dimensions ) Concernant le porte avion STOBAR, "plier" les ailes du Rafale consisterait encore à l'alourdir donc a dégrader sa capacité d'emport déjà amoindrie par l'absence de catapulte. Je crois qu'il reviendrait moins cher aux Indiens de passer directement au porte avion CATOBAR, plutôt que de bricoler le Rafale pour l'adapter à des STOBAR aux performances douteuses...( sous réserve que le Rafale soit sélectionné ) 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 28 juin 2017 Share Posté(e) le 28 juin 2017 Il y a 7 heures, capmat a dit : Concernant, les performances d'un porte avion CATOBAR, il ne sert de rien d'augmenter le nombre d'avions embarqués si on n'augmente pas en même temps le nombre de catapultes. ( bien entendu, ça implique d'autres dimensions ) C'est un point de vue. Mais le CdG peut actuellement catapulter tous ses avions en 15 minutes, je ne suis pas sur que ce soit vraiment problématique de devoir le faire en 20 à 25 minutes. Surtout que ces 20 à 25 minutes ne seront nécessaires que pour des missions nécessitant plus d'une trentaine de Rafale. Sinon le CdG a moins d'avions que le Foch alors qu'il a le même nombre de catapulte (on compare aussi SuE et Etendards avec le Rafale). Maintenant, qu'il faille aussi (surtout) augmenter la quantité de kérosène embarqué ou le nombre de "passagers", je veux bien le croire. Sauf que le CdG a encore de la marge (vu qu'il sert aussi à ravitailler son escorte) et même pour le nombre de membre d'équipage, il en aurait 200 de plus qu'un PA2 plus moderne (et plus gros) Et puis il faut être cohérent, on ne peut pas se plaindre que le CdG est trop petit et dire que ça ne sert à rien d'avoir des avions plus petits (qui vont donc libérer de la place de hangar ou de parking) Avec des ailes repliables, on pourra transporter les Rafale 2 par 2 dans l'ascenseur. Pour un prochain PA, on pourra se contenter d'une surface de parking plus réduite. Il y a 7 heures, capmat a dit : Concernant le porte avion STOBAR, "plier" les ailes du Rafale consisterait encore à l'alourdir donc a dégrader sa capacité d'emport déjà amoindrie par l'absence de catapulte. Les ailes pliantes n'existent pas sur le Rafale. Dire que ça va alourdir (significativement) me parait un peu prématuré. Il est tout à fait possible que le surpoids puisse être compensé par des ailes plus moderne (de 30) donc plus légère ou que ce surpoid soit "négligeable" d'un point de vu opérationnel. Ensuite concernant la capacité d'emport pour un Rafale M, je ne suis pas sur qu'elle soit plus réduite pour un Rafale M opérant depuis la piste longue (de presque 200m) d'un PA STOBAR allant à 32 noeuds que pour un Rafale M opérant du CdG (donc 75m de catapulte et 27 noeuds) Le CATOBAR permet de décoller depuis une piste plus courte (75 m sur le CdG) mais ce n'est pas une solution miracle qui résout tous les problèmes. Il y a 7 heures, capmat a dit : Je crois qu'il reviendrait moins cher aux Indiens de passer directement au porte avion CATOBAR, plutôt que de bricoler le Rafale pour l'adapter à des STOBAR aux performances douteuses...( sous réserve que le Rafale soit sélectionné ) Le CATOBAR a des avantages et des inconvénients. Pour l'Inde, je ne suis pas convaincu qu'il soit moins cher de commander des catapultes électromagnétiques américaines plutôt que de modifier le Rafale. Enfin de toute façon, une optimisation STOBAR du Rafale n'a rien à voir avec des ailes repliables, ça concernerait juste éventuellement une motorisation plus puissante qui est aussi souhaité par d'autres utilisateurs. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 28 juin 2017 Share Posté(e) le 28 juin 2017 il y a 49 minutes, ARPA a dit : on pourra transporter les Rafale 2 par 2 dans l'ascenseur. Les PFE ont une capacité de 36 t ce qui signifie que les pleins et le montage de l'armement devraient se faire impérativement sur le pont Un p-a ne lance pas tout son groupe aérien en une seule pontée on est sur le CdG sur des pontées maximales d'environ 20/22 avions c'est à dire un strike massif plus un E2 C Sur le PA 2 on était à 25 avions en revanche le p-a doit pouvoir lancer 4 strike/24h de 6/8 à 12/14 avions selon qu'il opère ou pas des CAP dans le même temps Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 28 juin 2017 Share Posté(e) le 28 juin 2017 Il y a 1 heure, pascal a dit : Les PFE ont une capacité de 36 t ce qui signifie que les pleins et le montage de l'armement devraient se faire impérativement sur le pont Sur les CVN américains, le montage de l'armement ne se fait que sur le pont et il est interdit d'avoir des armements dans le hangar. Bon, c'est la doctrine américaine, ce n'est pas tout à fait ce qu'on fait, mais c'est pour dire que même si les PFE sont limités à 36 tonnes, on pourra de temps en temps vouloir les utiliser pour transporter des Rafale 2 par 2. Déjà c'est plus que 2 Rafale à la masse maximale autorisée à l'appontage. Maintenant je crois qu'on ne s'amuse pas tant que ça à faire passer tous nos avions du pont au hangar, donc c'est probablement une capacité très accessoire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 29 juin 2017 Share Posté(e) le 29 juin 2017 Il y a 15 heures, ARPA a dit : Maintenant, qu'il faille aussi (surtout) augmenter la quantité de kérosène embarqué [...], je veux bien le croire. Sauf que le CdG a encore de la marge (vu qu'il sert aussi à ravitailler son escorte) [...] Tu es sûr de ça ? Pour moi, c'est le PR qui ravitaillait l'escorte en même temps que le CdG (parfois en faisant route à 3 bâtiment de conserve durant le RAM). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 29 juin 2017 Share Posté(e) le 29 juin 2017 Le CdG a une (petite) capacité de transport de carburant pour son escorte. On a toujours besoin du pétrolier mais l'autonomie entre 2 ravitaillement du PA et de son escorte est presque doublée. Opérationnellement, ça permet de ne pas avoir besoin d'attendre le pétrolier et de faire un sprint pour rejoindre la zone d'opérations quelques jours avant le pétrolier. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bon Plan Posté(e) le 29 juin 2017 Share Posté(e) le 29 juin 2017 Le 28/06/2017 à 00:09, ARPA a dit : Les marines ont "besoin" d'ailes repliables. Pour la marine française (et ses 86 exemplaires initiaux pour 2 PAN), on avait considéré que ça n'en valait pas la peine. Maintenant avec le contrat indiens (qui n'est pas du tout signé pour la marine) on va réfléchir à répondre aux besoins d'une seconde aéronavale et j'ai l'impression que les données de départ qui justifiaient le non développement des ailes repliables ne sont plus tout à fait les même. Tu sous entends que les avions francais seraient ré équipés d'ailes pliables? Moi je n'y crois pas. Le pognon on préférera le mettre dans plus d'avions sans ailes pliables ou dans des radars AESA supplémentaires. Le 28/06/2017 à 00:09, ARPA a dit : Les Rafale M coûtent un peu plus cher que les C. L'AdA n'a donc pas trop d'intérêt à s'équiper de Rafale M. Mais surtout les pilotes de l'armée de l'air sont incapables de se poser sur un PA (CdG ou celui d'un allié) donc ils seront inutilisables. En fait seuls les pilotes de la marine pourront s'en servir... mais ils ont déjà leurs avions donc ce sera inutile. Mon idée était de confier ces avions "normalement" sous autorité de l'AdlA mais pouvant être détachés sur ordre du chef d'état major à la marine à des anciens de l'aéronavale. Ca permet de faire une fin de carrière sympa. Ca simplifie l'entrainement ou ré entrainement à l’appontage car ce seraient tous des moustachus. Il y a 18 heures, ARPA a dit : Sur les CVN américains, le montage de l'armement ne se fait que sur le pont et il est interdit d'avoir des armements dans le hangar. Bon, c'est la doctrine américaine, Une leçon retenue depuis la bataille de Midway. Leçon apprise par les Japonais à leur dépend. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
capmat Posté(e) le 29 juin 2017 Share Posté(e) le 29 juin 2017 Il y a 22 heures, pascal a dit : Les PFE ont une capacité de 36 t ce qui signifie que les pleins et le montage de l'armement devraient se faire impérativement sur le pont Un p-a ne lance pas tout son groupe aérien en une seule pontée on est sur le CdG sur des pontées maximales d'environ 20/22 avions c'est à dire un strike massif plus un E2 C Sur le PA 2 on était à 25 avions en revanche le p-a doit pouvoir lancer 4 strike/24h de 6/8 à 12/14 avions selon qu'il opère ou pas des CAP dans le même temps Il y a des aspects que ARPA ne semble pas prendre en compte, c'est l'environnement global du porte avion durant le temps de catapultage d'une pontée. Le ciel n'est pas vide de traffic, la surface de la mer non plus et il ne faut pas négliger ce qui se passe sous la mer. Le nombre d'avions a catapulter défini le temps que le porte avion devra maintenir un même cap face au vent. La zone choisie de catapultage doit prendre en compte les trajectoires des avions catapultés en fonction de l'encombrement du ciel, de même que la trajectoire du porte avion doit prendre en compte les trajectoires du traffic maritime sur zone. Les mêmes contraintes demeurent lors des séquences d'appontage. Les portes avions US peuvent catapulter simultanément avec des appontages, ce qui multiplie le nombre de missions différentes opérées simultanément. C'est a dire que l'espace occupé sur la mer durant les lancements et récupérations de missions restera concentré en regard du nombre de missions traités. L'espace occupé par le porte avion dans ses missions est bien entendu l'espace a protéger des menaces du ciel, de la surface de la mer et de l'espace sous marin. Le seuil des moyens nécessaires à la protection simultanée de ces espaces est le même pour un porte avions en capacité de traiter 40 avions dans le même temps qu'un autre en capacité de n'en traiter que 20. Il y a donc un rapport évident entre le nombre d'avions embarqués et les moyens de protection. C'est la raison pour laquelle j'exprime la nécessité du rapport entre le nombre de catapultes et le nombre d'avions embarqués. Dans ces équations, la question des ailes pliables n'est que tout a fait accessoire. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 29 juin 2017 Share Posté(e) le 29 juin 2017 Il y a 3 heures, Bon Plan a dit : Tu sous entends que les avions français seraient ré équipés d'ailes pliables? Moi je n'y crois pas. Le pognon on préférera le mettre dans plus d'avions sans ailes pliables ou dans des radars AESA supplémentaires. Les ailes pliables n'existent pas et je ne sais pas du tout à quoi elles pourraient correspondre. On pourrait avoir des petites extrémités repliables (ou juste démontable ?) permettant de gagner un petit mètre (ce qui permet d'utiliser sans difficulté les 2 ascenseurs du PA indien) ou on pourrait avoir des ailes repliables qui permettent de gagner presque 3m de chaque côté. Donc l'intérêt pour la marine française peut passer de presque négligeable (augmenter de 10% le nombre d'avions embarqués pour un risque de panne supérieur et un coût dissuasif) à très intéressant (presque doubler le nombre de Rafale embarqué) Ensuite concernant du retrofit, ça peut être très variable. Avec un peu (beaucoup ?) de chance, il suffit de faire un échange "standard" avec une aile navalisé lors d'une opération chez l'industriel qui ne coûterait pas très cher (en dehors du prix de l'aile). Pour la France, on pourrait produire des Rafale B/C pour l'armée de l'air qu'on équiperait avec les ailes récupérés des Rafale M, on pourrait donc rétrofiter un Rafale M et acheter un Rafale B/C pour à peine plus cher qu'un unique Rafale et en quelques années, il devrait être possible de rétrofiter une grande partie de notre flotte (au moins les plus récents). Le Rafale a un potentiel d'évolution assez énorme, pour la plupart des évolutions je compte surtout sur les aviations terrestres pour les payer et je trouve plus utile d'en parler ailleurs. Mais pour les ailes repliables, c'est une occasion qu'il serait dommage de rater. Un Rafale M d'à peine 6m de large pourrait permettre de développer un PA (STOBAR ou CATOBAR) assez petit, probablement à peine plus gros que le Cavour. Il y a 1 heure, capmat a dit : Il y a donc un rapport évident entre le nombre d'avions embarqués et les moyens de protection. C'est la raison pour laquelle j'exprime la nécessité du rapport entre le nombre de catapultes et le nombre d'avions embarqués. Alors pourquoi on dit que le PA2 (toujours prévu avec 2 catapultes et sans capacité simultanée de catapultage et d'appontage) doit embarquer plus d'avions que le CdG ? Bon, je ne dis pas que ce ne serait pas du bonus de rajouter des catapultes, mais rien qu'augmenter le nombre d'avions embarqués serait un bonus. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 29 juin 2017 Share Posté(e) le 29 juin 2017 Sans ajouter de catapultes, c'est vrai qu'une catapulte latérale n'empiétant pas sur la piste d'atterrissage serait vraiment un plus pour le PA2, ne serait ce que pour avoir un avion en alerte rapide disponible.... Au sujet des ailes repliables, il faut aussi songer au fait que cela alourdirait les avions. En plus, tu ne peux pas couper ton aile n'importe où, il faut le faire sur un des éléments de la structure (les nervures). Et pire, cela obligerait à revoir le découpage des ailerons qui est très intérieur et ne correspond pas à ces nervures. Et finalement, comme le montage des ailes est je crois robotisé, cela obligerait à revoir toute son industrialisation. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
capmat Posté(e) le 30 juin 2017 Share Posté(e) le 30 juin 2017 Il y a 10 heures, Deres a dit : Et pire, cela obligerait à revoir le découpage des ailerons qui est très intérieur et ne correspond pas à ces nervures. Pas uniquement "le découpage des ailerons" mais aussi celui des becs mobiles de bord d'attaque ( Slats ) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant