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https://www.francetvinfo.fr/monde/chine/reportage-menage-dans-le-milieu-de-la-nuit-a-pekin-il-n-y-aura-plus-de-pole-dance-avec-les-filles-dans-les-bars-du-quartier-de-sanlitun_5641592.html (5 février 2023)

Dans le cadre d’un vaste processus de gentrification engagé depuis plusieurs années dans la capitale chinoise, la décision a été prise de fermer un endroit légendaire de Pékin : les bars de nuit du quartier branché de Sanlitun.

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On appelle ça cacher la misère. Au passage, cela va permettre à la prostitution de se diluer dans l'espace urbain et de passer un peu plus sous le radar des autorités, avec tous les problèmes que cela va engendrer pour les filles qui y travaillent.

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North Korea Is Becoming A Big Problem For China’s Geopolitical Ambitions

 

La Corée du Nord devient un gros problème pour les ambitions géopolitiques de la Chine

Par The Jamestown Foundation - fév 04, 2023, 2:00 PM CST

  • Les récents développements concernant la Corée du Nord posent à la Chine des défis de sécurité à la fois traditionnels et non traditionnels.
  • Pékin a à la fois la motivation et la capacité de jouer un rôle de premier plan pour inciter la Corée du Nord à changer de cap. 
  • La Chine devrait jouer un rôle plus positif dans le processus de dénucléarisation de la Corée du Nord en agissant en tant que médiateur.

Les menaces existentielles que représentent les missiles et les armes nucléaires nord-coréens ont un impact négatif sur l'environnement sécuritaire de la région Asie-Pacifique pour les États-Unis, la Corée du Sud, le Japon et l'Australie. En réponse, ces pays ont pris des contre-mesures pour se défendre contre le danger croissant que représente la Corée du Nord. Par conséquent, les capacités nucléaires et de missiles de la Corée du Nord aggravent indirectement le "dilemme de la sécurité" de la Chine en incitant les États-Unis et leurs alliés à consacrer davantage de ressources au maintien d'une forte présence sécuritaire en Asie du Nord-Est. Cette situation est illustrée par les critiques constantes de Pékin à l'encontre de Séoul pour avoir autorisé le déploiement du système américain de défense antimissile balistique THAAD (Terminal High Altitude Area Defense) en Corée du Sud depuis 2017. Bien que la Corée du Sud ait cherché à rassurer la Chine en affirmant que le système vise à contrecarrer la menace de la Corée du Nord, Pékin a maintenu que la présence du THAAD américain en Corée "porte clairement atteinte aux intérêts stratégiques de sécurité de la Chine" (ministère des Affaires étrangères de la RPC [FMPRC], 10 août 2022).

Bien que la Chine ait été accusée de ne pas déployer suffisamment d'efforts dans le processus de dénucléarisation, réussir à éliminer les armes nucléaires de la péninsule coréenne servirait les intérêts de sécurité de la Chine de plusieurs façons, notamment en supprimant une justification puissante pour les États-Unis et les voisins de la Chine de consacrer des ressources à la sécurité régionale. En partie à cause des capacités croissantes de la Corée du Nord en matière de missiles, la Corée du Sud, le Japon et l'Australie ont tous récemment renforcé leurs programmes respectifs de développement de missiles. En 2021, les États-Unis ont également levé les restrictions qu'ils avaient imposées à la Corée du Sud pour limiter la portée et la charge utile de ses missiles balistiques. Selon l'ancien président sud-coréen Moon Jae, cela a supprimé les " entraves à la sécurité " - permettant à la Corée du Sud de retrouver son autonomie en matière de missiles (Korea Herald, 22 mai 2021).

Nouvelles approches au Japon et en Corée du Sud

En 2022, avec la nouvelle direction du président Yoon Suk Yeol, Séoul a soutenu les mesures visant à étendre et à " normaliser " les opérations du THAAD en Corée du Sud, en apportant des améliorations techniques et en autorisant l'utilisation d'un terrain supplémentaire de huit acres pour abriter le système (South China Morning Post, 12 août 2022). La RPC a critiqué cette décision parce qu'elle contrevenait aux "trois non", qui étaient devenus un principe de fonctionnement des relations Chine-Corée du Sud mis en avant par le précédent président Moon Jae-in : pas de nouveaux déploiements du THAAD, pas d'adhésion aux réseaux de défense antimissile dirigés par les États-Unis et pas de participation à une alliance militaire trilatérale avec les États-Unis et le Japon (Korea Herald, 28 juillet 2022). L'administration Moon avait précédemment utilisé les Trois Non pour rassurer la Chine, ce qui a contribué à stabiliser les relations fin 2017, après une frasque diplomatique déclenchée par les représailles économiques de la Chine contre la Corée du Sud suite au déploiement initial du THAAD américain plus tôt cette année-là pour contrer la menace de la Corée du Nord (China Brief, 31 mars 2017).

Non seulement la Corée du Sud a changé son approche de la sécurité ces derniers temps, mais le Japon a également décidé d'augmenter sa puissance militaire. En novembre 2022, le Parti libéral-démocrate au pouvoir, ainsi que son partenaire de coalition junior, Komeito, sont parvenus à un consensus selon lequel le Japon devrait chercher à acquérir des capacités de contre-attaque afin de faire face à la dégradation rapide de l'environnement sécuritaire régional (Kyodo News, 2 décembre 2022). Si la modernisation militaire de la Chine a joué un rôle clé dans cette détérioration de l'environnement sécuritaire régional, il en va de même pour le développement et les activités nucléaires de la Corée du Nord. En fait, il existe une réelle possibilité que Tokyo achète même des missiles de croisière Tomahawk fabriqués par Raytheon (The Defense Post, 30 novembre 2022). L'Australie, elle aussi, a cherché à se concentrer sur le développement de ses capacités en matière de missiles de croisière (Australian Defense Magazine, 29 septembre 2022).

La Chine changerait-elle de cap ?

Les récents développements concernant la Corée du Nord posent à la Chine des défis de sécurité à la fois traditionnels et non traditionnels. Si la récalcitrance de la Corée du Nord laisse à la Chine des voisins qui renforcent leurs armées, la crise nucléaire nord-coréenne persistante présente également d'autres défis. Le problème le plus pressant est qu'à mesure que l'économie de la Corée du Nord se débat sous le poids des sanctions internationales, imposées pour ses activités de développement de missiles nucléaires et balistiques, un nombre croissant de personnes chercheront à fuir vers le nord, en Chine, à la recherche d'une vie meilleure. 

Encore une fois, faire face à une Corée du Nord nucléaire qui a des tendances agressives et imprévisibles est une préoccupation pour la Chine en tant que son plus grand partenaire commercial et son principal soutien économique.

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SUITE

 

Au milieu de ces préoccupations, la Chine pourrait chercher à jouer un rôle plus actif et central dans la promotion de la dénucléarisation de la péninsule coréenne (Mission permanente de la RPC auprès de l'ONU, 8 juin 2022). En effet, à l'heure actuelle, seules la Chine et la Russie sont suffisamment proches de la Corée du Nord pour avoir une influence sur Pyongyang concernant l'énigme nucléaire. Les nouveaux dirigeants de la Corée du Sud sont à couteaux tirés avec Pyongyang, contrairement au précédent gouvernement Moon, qui entretenait des relations plus cordiales avec Kim Jong Un.

La Chine a donc à la fois la motivation et la capacité de jouer un rôle de premier plan pour inciter la Corée du Nord à changer de cap. En outre, la Chine a tout intérêt à veiller à ce que les sanctions imposées à la Corée du Nord par le Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) soient lentement levées afin que l'économie nord-coréenne n'implose pas davantage, ce qui aurait des répercussions sur la Chine (Xinhua, 12 mai 2022).

Le rôle de la Chine dans la crise nucléaire nord-coréenne est devenu plus important depuis que Pyongyang a mis fin au moratoire auto-imposé sur les essais d'armes nucléaires et de missiles à longue portée qu'il avait observé depuis fin 2017 et a repris les essais de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) (Yonhap News Agency, 18 novembre 2022). Le rôle de la Chine dans la question nucléaire a également pris de l'importance, car des doutes sont émis sur les intentions de Pékin de garantir une Corée du Nord exempte d'armes nucléaires, ce qui entraînerait la création d'une zone exempte d'armes nucléaires (ZEAN) dans la péninsule coréenne. Certains observateurs pensent que la Corée du Nord procédera à un septième essai d'armes nucléaires cette année, ce qui serait son premier depuis 2017 (CTBO, 3 septembre 2017).

Pour la Chine, le premier essai nucléaire nord-coréen depuis plus d'une demi-décennie pourrait signifier que les États-Unis s'efforcent de renforcer la dissuasion nucléaire étendue pour protéger leurs alliés, le Japon et la Corée du Sud (Huanqiu, 22 novembre 2022). En décembre 2022, Anthony Carullo, directeur des plans et de la politique du commandement stratégique américain, a réaffirmé l'engagement des États-Unis envers la Corée du Sud en ce qui concerne sa dissuasion étendue qui comprend des capacités conventionnelles et nucléaires (VOV World, 6 décembre 2022).

Le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a également réaffirmé cet engagement en déclarant que " nous travaillons au sein de nos alliances, avec la République de Corée et le Japon, pour développer un mélange efficace de mesures tangibles à cette fin et des mesures pratiques spécifiques à prendre pour renforcer l'engagement de dissuasion étendue " (The Korea Times, 1er décembre 2022). Cela implique un environnement nucléaire renforcé dans le voisinage immédiat de la Chine, avec lequel Pékin devra composer.

Ces développements ne sont pas des signes positifs pour la sécurité de Taïwan, d'autant plus que l'île est confrontée à des litiges territoriaux en mer de Chine orientale et en mer de Chine méridionale. Alors que le conflit des îles Senkaku/Diaoyu reste un problème en mer de Chine orientale, Taïwan revendique la souveraineté sur toutes les îles de la mer de Chine méridionale. Ces dernières années, Taïwan a renforcé ses capacités militaires, y compris ses missiles de croisière, et a organisé des exercices d'artillerie réels. Par conséquent, tout développement militaire dans la région aura un effet domino sur Taïwan (India Today, 9 août 2022).

Conclusion

Tous ces développements augmentent les pressions non seulement militaires mais aussi diplomatiques sur la Chine. Par conséquent, la Chine devrait jouer un rôle plus positif dans le processus de dénucléarisation de la Corée du Nord en agissant en tant que médiateur.

Voici quelques-unes des mesures qui pourraient être adoptées :

  1. Sensibiliser le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un aux avantages de la levée des sanctions.
  2. Faire valoir à la Corée du Nord les avantages technologiques d'être membre du Traité de non-prolifération (TNP).
  3. Persuader Pyongyang de revenir au moratoire qu'il s'est imposé sur les essais nucléaires et de missiles ; convaincre également la Corée du Sud de ne pas s'engager dans des exercices militaires susceptibles de provoquer des tensions. Ce processus à double sens peut inspirer confiance aux deux homologues coréens.

Ces mesures pourraient être discutées et analysées par la Chine, qui pourrait esquisser l'impact qu'elles auraient sur la Corée du Nord et la péninsule coréenne à long terme. L'intersection de la concurrence stratégique entre la Chine, les États-Unis et leurs alliés et les capacités nucléaires croissantes de la Corée du Nord souligne que la poursuite par Pyongyang de ses ambitions nucléaires a des implications en matière de sécurité qui se répercutent non seulement sur la péninsule coréenne, mais aussi au niveau mondial.

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https://foreignpolicy.com/2023/02/13/china-belt-and-road-initiative-infrastructure-development-geopolitics/

Après avoir distribué des centaines de milliards de dollars, les experts affirment que les prêts de la Chine pour les projets de la nouvelle route de la soie ont chuté, en grande partie à cause de la pandémie de COVID-19 et du ralentissement économique du pays. Le soutien s'est également émoussé à mesure que les pays partenaires croulent sous les dettes et que des fractures apparaissent - littéralement - dans les projets, alimentant l'incertitude quant à l'avenir de cette initiative tentaculaire. En 2022, 60 % des prêts de la Chine à l'étranger ont été accordés à des emprunteurs en difficulté financière, contre seulement 5 % en 2010.

En 2020, la Chine a retardé le remboursement de la dette de 77 nations. Mais cela a également laissé les prêteurs chinois nager dans le risque, selon M. Parks, laissant Pékin dans une position économique précaire.

"Ils sont en quelque sorte en mode pompier", a déclaré Parks. "Ils sont franchement mal équipés pour relever le défi auquel ils sont confrontés en ce moment, car ils n'ont pas une longue histoire de prêteur à l'étranger en temps de crise."

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  • 2 weeks later...

https://lepetitjournal.com/shanghai/actualites/la-disparition-du-parrain-de-la-tech-chinoise-356403 (20 février 2023)

« China Renaissance n’est pas en mesure de contacter Bao Fan ». C’est par ce communiqué laconique que la banque d’investissement a annoncé le 16 février au soir que son PDG était « incommunicado », tout en précisant que cette « indisponibilité n’était pas liée à l’activité ou aux opérations de la société, qui se poursuivent normalement ».

C’est le quotidien économique Caixin qui aurait poussé le groupe à rendre cette information publique, ses sources lui rapportant que Bao Fan n’avait pas été vu depuis plusieurs jours…

Le milliardaire rejoint ainsi la longue liste des hommes d’affaires ayant momentanément disparus ces dernières années, invités par les autorités à « prendre le thé ».

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Il y a 5 heures, Wallaby a dit :

https://lepetitjournal.com/shanghai/actualites/la-disparition-du-parrain-de-la-tech-chinoise-356403 (20 février 2023)

« China Renaissance n’est pas en mesure de contacter Bao Fan ». C’est par ce communiqué laconique que la banque d’investissement a annoncé le 16 février au soir que son PDG était « incommunicado », tout en précisant que cette « indisponibilité n’était pas liée à l’activité ou aux opérations de la société, qui se poursuivent normalement ».

C’est le quotidien économique Caixin qui aurait poussé le groupe à rendre cette information publique, ses sources lui rapportant que Bao Fan n’avait pas été vu depuis plusieurs jours…

Le milliardaire rejoint ainsi la longue liste des hommes d’affaires ayant momentanément disparus ces dernières années, invités par les autorités à « prendre le thé ».

Prendre le thé en Chine serait il aussi dangereux que prendre l’air au balcon en Russie ?

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https://www.lepoint.fr/culture/ce-beau-film-a-succes-que-la-chine-a-interdit-16-02-2023-2508842_3.php

« Caché dans le pays des cendres et de la fumée ». « Cela signifie que les époques, les vies passées n'ont pas disparu. Elles sont simplement enfouies dans les cendres. Ce que nous ne voyons plus ne cesse pas pour autant d'exister », décode le cinéaste Li Ruijun. Le titre a pris une connotation étrangement ironique le 30 septembre lorsque le film - un succès au box-office avec plus de 100 millions de yuans (13 millions d'euros) en deux mois - s'est évaporé de l'Internet autorisé dans la République populaire.

https://en.wikipedia.org/wiki/Return_to_Dust_(film)

Il a été présenté en première mondiale à la Berlinale 2022.

Le film a été retiré des services de streaming en Chine le 26 septembre 2022. Des médias occidentaux tels que Radio Free Asia ont rapporté que la mention du film sur Weibo avait été interdite. Le South China Morning Post a ensuite rapporté que les discussions sur le film n'avaient pas été interdites sur les médias sociaux chinois, mais que la raison du retrait du film des services de streaming n'avait pas été précisée.

D'autres sources ont ensuite rapporté que les messages concernant le film avaient été bloqués sur Weibo, ce qui laisse penser qu'il y avait bien une interdiction de mentionner le film.

  • Confus 1
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À la lueur de l'échec russe, Pékin affine sa stratégie militaire potentielle sur Taïwan

Le président chinois a convoqué la Commission militaire centrale (CMC) avant Noël pour discuter des nouveaux scénarios pour Taïwan, notamment sur le flanc est de l'île, qui s'inspirent de l'évolution du conflit en Ukraine. 

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La médiation réussie de la Chine entre l'Arabie saoudite et l'Iran c'est quand-même un tournant extrémement important, bien plus que symbolique ! 

C'est avant tout une potentielle excellente nouvelle pour les yéménites, victimes complètement oubliées d'un conflit ravageur mais plus globalement un camouflet pour le camp occidental, Israël inclus. Les deux pays sont candidats aux BRICS + et pourraient adhérer simultanément. S'il y a un deal nucléaire en gestation (une bonne nouvelle en soi) on pourra dire que l'Empire du milieu commence à bien porter son nom et assumer ssa position ... centrale.

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https://www.aspi.org.au/report/critical-technology-tracker (2 mars 2023)

Les démocraties occidentales sont en train de perdre la compétition technologique mondiale, y compris la course aux percées scientifiques et à la recherche, et la capacité à retenir les talents mondiaux - des ingrédients cruciaux qui sous-tendent le développement et le contrôle des technologies les plus importantes du monde, y compris celles qui n'existent pas encore.

Nos recherches révèlent que la Chine a jeté les bases qui lui permettront de se positionner comme la première superpuissance scientifique et technologique du monde, en prenant une avance parfois stupéfiante dans la recherche à fort impact dans la majorité des domaines technologiques critiques et émergents.

L'avance mondiale de la Chine s'étend à 37 des 44 technologies actuellement suivies par l'ASPI, couvrant une série de domaines technologiques cruciaux tels que la défense, l'espace, la robotique, l'énergie, l'environnement, la biotechnologie, l'intelligence artificielle (IA), les matériaux avancés et les domaines clés de la technologie quantique.1 Le Critical Technology Tracker montre que, pour certaines technologies, les 10 principales institutions de recherche du monde sont toutes basées en Chine et produisent collectivement neuf fois plus d'articles de recherche à fort impact que le pays classé en deuxième position (le plus souvent les États-Unis). Il est à noter que l'Académie chinoise des sciences occupe un rang élevé (et souvent la première ou la deuxième place) dans plusieurs des 44 technologies incluses dans le Critical Technology Tracker. Nous constatons également que les efforts de la Chine sont soutenus par l'importation de talents et de connaissances : un cinquième de ses articles à fort impact sont rédigés par des chercheurs ayant suivi une formation de troisième cycle dans un pays des Cinq Yeux. L'avance de la Chine est le fruit d'une conception délibérée et d'une planification politique à long terme, comme l'ont souligné à maintes reprises Xi Jinping et ses prédécesseurs.

Un domaine clé dans lequel la Chine excelle est celui des technologies liées à la défense et à l'espace. Les avancées de la Chine en matière de missiles hypersoniques à capacité nucléaire auraient pris les services de renseignement américains par surprise en août 2021.

La course pour devenir la troisième grande puissance technologique est serrée entre le Royaume-Uni et l'Inde, qui se classent tous deux parmi les cinq premiers pays dans 29 des 44 technologies. La Corée du Sud et l'Allemagne suivent de près, apparaissant dans les cinq premiers pays pour respectivement 20 et 17 technologies. L'Australie figure parmi les cinq premiers pays pour neuf technologies, suivie de près par l'Italie (sept technologies), l'Iran (six), le Japon (quatre) et le Canada (quatre). La Russie, Singapour, l'Arabie saoudite, la France, la Malaisie et les Pays-Bas figurent parmi les cinq premiers pays pour une ou deux technologies [seulement !]. Un certain nombre d'autres pays, dont l'Espagne et la Turquie, figurent régulièrement parmi les dix premiers pays, mais pas dans les cinq premiers.

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35 minutes ago, collectionneur said:

@Wallaby Est ce sérieux de mettre le Royaume-Uni en 3e place et la Russie et la France entre autres en queue de peloton devancé par... l'Australie ?

Le fait que ce think thank soit australien et financé (d'après ce qui est déclaré) par le gouvernement australien n'a évidement aucun lien avec ce classement étrange...

Post scriptum : @Wallaby, par curiosité, comment fais-tu pour trouver ce genre de lien ? Tu as une capacité à ratisser le web tous les jours pour ensuite les publier dans la section relation internationale ta sélection qui me laisse pantois. Es-tu une vraie personne ou un pseudo collectif comme "Tyler Durden" sur le blog Zero Hedge ?

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il y a 11 minutes, Rivelo a dit :

Post scriptum : @Wallaby, par curiosité, comment fais-tu pour trouver ce genre de lien ?

J'ai écouté cette émission de France Culture, soporifique au possible, que je ne conseille absolument pas d'écouter si vous ne voulez pas perdre votre temps : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/affaires-etrangeres/chine-les-hommes-du-president-1548555

Par contre l'un des intervenants a cité cette étude australienne qui a éveillé ma curiosité.

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Il y a 1 heure, collectionneur a dit :

@Wallaby Est ce sérieux de mettre le Royaume-Uni en 3e place et la Russie et la France entre autres en queue de peloton devancé par... l'Australie ?

Ils semblent se baser sur les publications donc forcement en anglais dans le milieu scientifique et à ce jeu là la France est depuis un moment "relativement" mal classée. Déjà par le biais "anglo-saxon" de la culture scientifique moderne mais, il faut le reconnaitre, un soutient encore insuffisant à la recherche nationale ces dernières décennies (en dessous de l'objectif des 3% du PIB) qui peut provoquer le départ de cerveaux dans les grands groupes et institutions à l'étranger qui peuvent leur offrir largement plus de moyens et moins de restrictions dans des domaines non prioritaires en France. Il faut aussi prendre en compte une part importante de co-publication (en particulier dans le cadre de l'européanisation de la recherche) pour notre pays qui fait que nous sommes peut-être moins dans une course au classement.

https://publication.enseignementsup-recherche.gouv.fr/eesr/FR/T033/la_position_scientifique_de_la_france_dans_le_monde_a_travers_ses_publications/

https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/grands-chiffres-de-rd-45890

https://fr.wikipedia.org/wiki/Recherche_scientifique_en_France

https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_countries_by_number_of_scientific_and_technical_journal_articles

 

 

 

 

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Il y a 4 heures, Wallaby a dit :

J'ai écouté cette émission de France Culture, soporifique au possible, que je ne conseille absolument pas d'écouter si vous ne voulez pas perdre votre temps : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/affaires-etrangeres/chine-les-hommes-du-president-1548555

Par contre l'un des intervenants a cité cette étude australienne qui a éveillé ma curiosité.

je peux me permettre ?

quel est le bilan démographique de la Chine ? j'ai bien compris que la taille de la population n'empeche pas d'etre "en tete", mais, la politique de l'enfant unique fait descendre le nombre d'habitants et (surtout ?) vieillir sa population. Elle a perdu 850 000 habitants en 2022

Je pense que dans les 10-15 ans, les Chinois auront plus le souci de trouver à manger, faire pousser des cultures et soigner,dans les hopitaux, leurs vieux qui seront majoritaires

et que dire en 2100 ? qu'il restera moins de 600 millions d'habitants ????

 

gerer les priorités ? avoir du monde pour remplir les usines, les centres de recherches, nourrir et soigner ces élites ?... avec qui ?

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Il y a 7 heures, christophe 38 a dit :

avoir du monde pour remplir les usines, les centres de recherches, nourrir et soigner ces élites ?... avec qui ?

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Le 01/02/2023 à 12:19, Wallaby a dit :

La Chine ne manquera pas de main d'oeuvre :

https://thechinaproject.com/2023/01/25/is-chinas-demography-chinas-destiny/

Bert Hofman, néerlandais, professeur à la Lee Kuan Yew School de l'université nationale de Singapour et ancien directeur de la banque mondiale pour l'Asie orientale et le pacifique

La grande question, est de mieux utiliser la main-d'œuvre. Et l'une des principales distorsions en Chine reste le système d'enregistrement des ménages, le système hukou.

Il maintient les gens, si vous voulez, au mauvais endroit, en partie dans les zones rurales, mais même la migration de ville à ville n'est pas aussi simple qu'elle pourrait l'être.

Il s'agit également de personnes qui travaillent actuellement dans les villes sans hukou urbain. Ils sont essentiellement contraints de travailler à un endroit précis. Ils sont très peu mobiles d'un emploi à l'autre. Ils sont en fait empêchés de trouver l'utilisation la plus productive de leur travail.

Deuxièmement, si l'on considère les zones urbaines et rurales, on constate qu'environ 30 % de la main-d'œuvre travaille encore dans l'agriculture - les statistiques ne sont pas très précises. En moyenne, dans les pays à revenu élevé, et la Chine est sur le point de devenir un pays à revenu élevé, c'est trois - moins de trois.

Le taux de retraite en Chine est maintenant une comparaison internationale, très précoce, mais aussi par rapport au passé de la Chine. En fait, il a été fixé dans les années 50, à 55 ans pour les femmes, 60 ans pour les hommes et 50 ans pour les travaux pénibles. Les gens prennent donc leur retraite très tôt. J'ai fait un calcul : "Bon, et si les Chinois prenaient leur retraite comme les Japonais ?"  Et donc, vous trouveriez une autre Allemagne en termes de main-d'œuvre si vous faisiez cela.

Le taux d'investissement élevé de la Chine au cours des 15 dernières années a vraiment été l'infrastructure et le logement. Donc, et beaucoup moins d'investissements commerciaux.

Il y a beaucoup de trains à grande vitesse qui ne sont peut-être plus viables économiquement, qui ne contribuent pas aux retours économiques dans le futur.

Mais les réformes fiscales des gouvernements sont également cruciales. La raison en est que les gouvernements dépendent beaucoup du logement, car les ventes de terrains sont importantes pour leurs revenus. C'est donc un jeu qui a été joué pendant longtemps : les gouvernements locaux obtiennent des revenus des ventes de terrains et qu'ils utilisent ensuite pour investir dans les infrastructures dans le but de maintenir la croissance.

Cela n'a pas été facile parce qu'il faut aussi distribuer les fonds des provinces riches aux provinces plus pauvres. Et la Chine n'a pas été très douée pour cela.

Si vous regardez Singapour, ce pays dépense moins de 5 % de son PIB [pour la santé] et c'est une société déjà âgée. Bien sûr, c'est un pays très urbain, mais il dispose d'un système de soins de santé très efficace. C'est une chose à laquelle la Chine devrait aspirer, car sinon, le coût de la santé sera tout simplement trop élevé.

La Chine consacre aujourd'hui beaucoup d'argent à l'éducation, environ 4 % de son PIB. Mais étant donné le retard qu'elle a, Scott Rozelle en a parlé, le retard qu'elle a dans les zones rurales, elle doit encore dépenser davantage. Il faut donc beaucoup d'argent dans un système fiscal qui est actuellement en difficulté.

La Chine est le plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde, et elle émet environ 12 gigatonnes de carbone chaque année. Si vous deviez y mettre un prix économique, alors, a dit Kristalina Georgieva, à 75 dollars la tonne, ok, bien, si vous prenez les heures supplémentaires, vous allez à 75 dollars la tonne, la Chine pourrait récolter cinq 6% du PIB facilement [en recettes fiscales].

L'un des problèmes identifiés par Scott Rozelle concerne les enfants laissés à l'arrière, c'est-à-dire que les grands-parents sont toujours quelque part dans les zones rurales où les systèmes éducatifs ne sont pas très bons et où l'environnement d'apprentissage n'est pas idéal pour les enfants.

Singapour a ce truc très sophistiqué, qui est, je ne sais pas, un peu une mode. Il est intéressant de noter qu'à partir de 60 ans, et je viens d'atteindre cet âge, on obtient une carte, une carte senior, et dans certains endroits, on peut la tenir contre ce bouton que l'on utilise pour traverser la rue, et alors ça ralentit, et on a une phase verte plus longue que les gens ordinaires. Je trouve que c'est une adaptation intéressante à beaucoup plus de personnes âgées dans votre société.

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Pour mémoire, Sylvestre Huet avait déjà titré "Sciences : le déclin Français" en février 2021, s'appuyant sur une étude française qui plaçait la Chine en N°1 dès 2018 :

Le 26/02/2021 à 16:47, Wallaby a dit :

Parts-mondiales.png

La géopolitique de la science annonce souvent la géopolitique de demain. Il est donc utile de se plonger dans le dernier rapport de l’Observatoire des sciences et des techniques. Il nous dit vers quoi le monde tend.

Source : https://www.lemonde.fr/blog/huet/2021/02/25/sciences-le-declin-francais/

À nuancer :

 

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Le 18/02/2021 à 22:01, Wallaby a dit :

https://www.institutmontaigne.org/blog/china-trends-7-briser-les-chaines-de-linnovation (octobre 2020)

La Chine dépend fortement de l’étranger pour un large éventail de technologies clés. Selon Pan Fusheng, membre du Congrès national du peuple et président de l'Académie des sciences et des technologies de l'Université de Chongqing, la nécessité d'importer ces technologies rend l'économie chinoise et ses entreprises très dépendantes de l'influence extérieure (受制于人).

Bien que le nombre d'établissements d'enseignement supérieur ait considérablement augmenté ces dernières années, le système éducatif peine à répondre à ce besoin d’un capital humain hautement qualifié. Pour ne rien arranger, les diplômés des universités chinoises ont la réputation de manquer de créativité. Formés pendant des années à la mémorisation et à la répétition de "solutions standardisées" (标准答案) et de "solutions de référence faisant autorité" (权威参考答案), trop de diplômés seraient incapables de remettre en question les doctrines établies et les opinions populaires et de faire émerger des idées originales et véritablement innovantes.

Selon Wang Maoxiang, chercheur à l'Université du Sud-Est, outre la pénurie de chercheurs qualifiés, le manque de créativité intellectuelle et faute d’un système d'évaluation permettant d'identifier les travaux de recherche véritablement exceptionnels, l’insuffisance en matière d'autonomie et de liberté de recherche, ce par manque d'incitations financières et du fait des risques pesant sur les carrières universitaires, sont autant de freins à une véritable innovation.

Autre enjeu majeur, le taux extrêmement faible de conversion de la production scientifique et technologique (brevets) en produits commercialisables9. Avec un taux inférieur à 10 %, la Chine se situe bien en dessous de la moyenne des pays développés (environ 40 %).

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On 3/11/2023 at 9:44 PM, Wallaby said:

Nous constatons également que les efforts de la Chine sont soutenus par l'importation de talents et de connaissances : un cinquième de ses articles à fort impact sont rédigés par des chercheurs ayant suivi une formation de troisième cycle dans un pays des Cinq Yeux

Il me semble qu'un article à fort impact n'est pas un article dont les données/conclusions servent à produire quelque chose d'innovant, mais qui est repris souvent dans les citations d'autres publications. En gros, ce genre de classement s'auto-alimente en ayant des publications qui se font référence les unes aux autres (c'est plus facile à compter, et ça représentait à une époque l'impact fort d'une publication intéressante et pertinente). C'est à vérifier, mais je prendrais les conclusions de ce genre d'article avec des pincettes honnêtement. Et, comme mentionné par @Arland, les publications en anglais sont très fortement favorisées dans ce milieu. La France est souvent mal classée, mais selon des critères qui ne sont pas forcément les plus honnêtes ni les plus pertinents pour juger de l'avancée technologique réelle. (Cela étant dit, ça reste un indicateur intéressant à suivre parfois)

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Il y a 21 heures, christophe 38 a dit :

je suis quand meme étonné : dans l'article que je cite plus haut, ça parle de 587 millions d'habitants là où maintenant, il y en a 3 fois plus...

Si la Chine se met en croissance zéro à PIB par habitant constant, ce déclin de la population occasionnera un déclin similaire du PIB qui ne peut être que salutaire pour la planète.

Le 13/09/2022 à 14:33, Wallaby a dit :

Tu sais ce que dit Dennis Meadows :

https://www.smithsonianmag.com/science-nature/is-it-too-late-for-sustainable-development-125411410/ (15 mars 2012)

Pour autant que je puisse en juger, les personnes qui utilisent ce terme [de “développement durable”] veulent dire, essentiellement, qu'il s'agit d'une phase de développement où ils peuvent conserver ce qu'ils ont mais où tous les pauvres peuvent rattraper leur retard. Ou bien, ils peuvent continuer à faire ce qu'ils font, mais grâce à la magie de la technologie, ils vont causer moins de dommages à l'environnement et utiliser moins de ressources. Quelle que soit la façon dont vous utilisez le terme, ce n'est qu'un fantasme. Ni l'un ni l'autre n'est possible de nos jours. C'était probablement possible dans les années 70, mais plus maintenant. Nous sommes à 150 % de la capacité de charge mondiale.

Modifié par Wallaby
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Il y a 2 heures, SLT a dit :

Il me semble qu'un article à fort impact n'est pas un article dont les données/conclusions servent à produire quelque chose d'innovant, mais qui est repris souvent dans les citations d'autres publications. En gros, ce genre de classement s'auto-alimente en ayant des publications qui se font référence les unes aux autres (c'est plus facile à compter, et ça représentait à une époque l'impact fort d'une publication intéressante et pertinente). C'est à vérifier, mais je prendrais les conclusions de ce genre d'article avec des pincettes honnêtement. Et, comme mentionné par @Arland, les publications en anglais sont très fortement favorisées dans ce milieu. La France est souvent mal classée, mais selon des critères qui ne sont pas forcément les plus honnêtes ni les plus pertinents pour juger de l'avancée technologique réelle. (Cela étant dit, ça reste un indicateur intéressant à suivre parfois)

Effectivement le facteur d'impact est dépendant des citations (et d'autres trucs je crois) et n'est pas très représentatifs de grand chose. Disons que c'est les découvertes qui claquent. Mais malheureusement c'est pas forcément de la bonne science... En biologie il y a eu un certain nombre d'articles frauduleux qui ont été publiés, quand bien même la notoriété de l'auteur était  entachée. Ou alors il y en a pour qui il suffit de contacter les bonnes personnes pour que l'article passe dans un grand journal. 

En France, tout les articles scientifiques sont publiés à l'international en anglais, c'est une norme. Mais il existe des revus publiées en français et qui font la synthèse de l'état de l'art actuel.

De la façon dont je vois les choses à mon avis il y a plusieurs choses qui pourrait expliquer se regard sur la recherche française. Déjà le budget en valeur absolue est pas fou mais quand on le rapporte au nombre d'habitants ça devient un peu ridicule. Les fac ont déserté les labo. Délivre une formation de plus en plus pourrie. Cependant, je ne pense pas que la France mérite une telle place dans se genre de classement. La courses au publication n'est pas élevé officiellement comme dogme donc beaucoup de chercheur font encore de la bonne science.

Mais à mon avis la recherche en biologie est au bord de la crise. Dans une équipe de 35 personnes il doit y avoir une 15aine de thésard. Presque aucun ne songe être chercheur, ils se voient tous à plus ou moins court terme dans le privé. A mon avis il y en a que deux qui ont le profile pour devenir chercheur. Ils font le premier post-doc aux US mais c'est pas dit qu'ils reviennent. 6000 boules par mois chacun... 3 fois plus que ce qu'ils peuvent espérer en france. 

Tout ça se résume à une chose. Le frics. Y a pas de poste avec des salaires de misère et des dotation ridicule.

Il y a beaucoup à en dire et je suis pas forcément le mieux placé pour en parler mais j'ai pu voir pas mal de chose et discuter avec des chercheurs et thésard.

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