Ciders Posté(e) le 14 septembre Share Posté(e) le 14 septembre Quelles sources ? Je suis sûr que ça peut intéresser du monde ici. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 14 septembre Share Posté(e) le 14 septembre il y a 11 minutes, Patrick a dit : D'autres sources parlent de millions d'employés qui ne sont plus payés depuis des mois, d'usines entièrement à l'arrêt, d'usines incendiées par des employés mécontents un peu partout... La chine peut s'en sortir probablement assez aisément avec des mesures choc mais la crise semble plus profonde que ce qu'en disent les analyses rassurantes. Les humeurs populaires en Chine sont fréquentes, mais très verrouillées en terme d'information. Mais bref, ça n'est pas nouveau en soi quoi. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 17 septembre Share Posté(e) le 17 septembre https://lareviewofbooks.org/article/party-lines-and-bottom-lines/ Eva Dou, House of Huawei: The Secret History of China’s Most Powerful Company, 2025 L'un des moyens utilisés par le PCC pour exercer son contrôle est son réseau de sections locales. Huawei a créé la sienne en 1996, conformément à la loi. Cette structure dispose d'un pouvoir réel : elle peut demander aux cadres supérieurs de faire leur autocritique et, depuis 2007, elle peut opposer son veto aux nominations de cadres. En 2011, 30 000 des 140 000 employés de Huawei étaient membres du Parti, un chiffre qui n'a cessé d'augmenter au cours des années suivantes. Huawei semble également avoir des liens avec les services de sécurité chinois, bien que ceux-ci soient obscurs. Dou souligne que Sun Yafang, présidente de Huawei de 1999 à 2018, aurait, selon l'opinion générale, travaillé pour le ministère de la Sécurité d'État (MSS) au début de sa carrière. Après avoir rejoint l'entreprise de Ren, elle a été promue à un rythme étrangement rapide, passant de directrice des ventes à l'automne 1993 à vice-présidente à la fin de l'année suivante. Huawei cherchait-il à s'attirer les faveurs du MSS, l'une des agences les plus puissantes de Chine ? Difficile à dire, mais son ascension correspondait à la philosophie de gestion de Ren : les entreprises fonctionnent mieux lorsqu'elles coordonnent leurs activités avec l'État. Pourtant, les relations entre Huawei et le Parti n'ont pas toujours été au beau fixe. Au début des années 2000, l'entreprise s'est retrouvée dans une situation très délicate, accusée de « pratiques commerciales illégales ». Les accusations étaient suffisamment graves pour que 20 auditeurs se rendent au siège de l'entreprise à Shenzhen. Ren a été profondément affecté, écrit Dou, à tel point qu'il a brièvement envisagé de se suicider. Mis à part cet incident, le Parti a toujours apporté un soutien considérable à Huawei. En 2005, la Banque chinoise de développement a déboursé 10 milliards de dollars pour financer son expansion à l'étranger. Il s'agissait d'une somme colossale qui, à l'époque, représentait le double du chiffre d'affaires annuel de l'entreprise. Lorsque Safaricom, un opérateur de télécommunications kenyan, s'est retiré d'un accord en 2007, après avoir attendu plus de trois ans que Huawei, en situation de surendettement, honore son engagement, Pékin est intervenu et a menacé de supprimer toute aide étrangère à Nairobi. Sous la pression de son propre gouvernement, Safaricom a cédé et l'accord a été maintenu. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 2 octobre Share Posté(e) le 2 octobre https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20250929-chine-un-ancien-ministre-de-l-agriculture-condamné-à-mort-pour-corruption Un ancien ministre de l'Agriculture condamné à mort pour corruption Tang Renjian a été condamné à mort, avec sursis à exécution, dans un gigantesque scandale de corruption. Cet ancien ministre de l'Agriculture et gouverneur de province aurait utilisé son pouvoir pour obtenir plus de 268 millions de yuans (32 millions d'euros) de pots-de-vin durant ses dix-sept années d'activité politique. Cette nouvelle condamnation s'inscrit dans la logique de la vaste campagne anticorruption lancée par le président Xi Jinping. Avant d'être ministre de l'Agriculture (2020-2024), Tang Renjian avait notamment été gouverneur de la province du Gansu (nord-ouest), ainsi que vice-président de la région autonome du Guangxi (sud). Il a été condamné à mort pour corruption dimanche 28 septembre. Une rapidité qui rappelle les investigations ayant fait tomber deux ministres de la Défense, Li Shangfu et Wei Fenghe. Cette campagne anticorruption est aussi perçue par les observateurs comme le moyen pour Xi Jinping de serrer les rangs et purger ses opposants. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 6 octobre Share Posté(e) le 6 octobre Je recopie : Le 05/10/2025 à 11:49, Wallaby a dit : Apparemment les installations d'énergie solaire ont encore accéléré en Chine au premier semestre 2025 : voici les chiffres comparant les premiers semestres de chaque année, la Chine en vert : source : https://electrek.co/2025/09/02/h1-2025-china-installs-more-solar-than-rest-of-the-world-combined/ (2 septembre 2025) Les installations solaires mondiales battent à nouveau des records en 2025. Au premier semestre 2025, le monde a ajouté 380 gigawatts (GW) de nouvelle capacité solaire, soit une augmentation stupéfiante de 64 % par rapport à la même période en 2024, où 232 GW avaient été mis en service. La Chine a installé à elle seule 256 GW de cette capacité solaire. Pour mettre les choses en perspective, il a fallu attendre septembre dernier pour dépasser la barre des 350 GW. Cette année, ce cap a été franchi en juin. Ce rythme confirme le solaire comme la source d'électricité nouvelle qui connaît la croissance la plus rapide au monde. En 2024, la production solaire mondiale a augmenté de 28 % (+469 térawattheures) par rapport à 2023, soit une croissance supérieure à celle de toute autre source d'énergie. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Phacochère Posté(e) le 11 octobre Share Posté(e) le 11 octobre Podcast Le Collimateur - L'armée chinoise à l'épreuve de ses purges [1:02:50] Invités : Antoine Izambard et Claudia Astarita (Intelligence Online) La construction politico-militaire en Chine (3:00 ) L’arrivée au pouvoir de Xi (13:00 ) Le tournant de 2022 (22:00 ) Le scandale de la « Rocket Force » (34:00 ) Les conséquences sur le niveau de préparation de l’armée chinoise (41:30 ) Point important apparemment la corruption généralisée des années passées a permis aux services occidentaux d'infiltrer les programmes chinois les plus sensibles. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 11 octobre Share Posté(e) le 11 octobre (modifié) Il y a 4 heures, Phacochère a dit : Podcast Le Collimateur - L'armée chinoise à l'épreuve de ses purges [1:02:50] Invités : Antoine Izambard et Claudia Astarita (Intelligence Online) La construction politico-militaire en Chine (3:00 ) L’arrivée au pouvoir de Xi (13:00 ) Le tournant de 2022 (22:00 ) Le scandale de la « Rocket Force » (34:00 ) Les conséquences sur le niveau de préparation de l’armée chinoise (41:30 ) Point important apparemment la corruption généralisée des années passées a permis aux services occidentaux d'infiltrer les programmes chinois les plus sensibles. Autre point amusant, la rumeur voulant que la corruption aurait conduit à remplacer le carburant par de l'eau dans certains missiles (pourtant difficilement crédible) viendrait d'un proverbe chinois (sur la mauvaise qualité d'un produit) mal interprété! Modifié le 11 octobre par gustave 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Phacochère Posté(e) le 11 octobre Share Posté(e) le 11 octobre (modifié) il y a 39 minutes, gustave a dit : Autre point amusant, la rumeur voulant que la corruption aurait conduit à remplacer le carburant par de l'eau (pourtant difficilement crédible) viendrait d'un proverbe chinois (sur la mauvaise qualité d'un produit) mal interprété! D'après ce que j'en ai compris, ce n'est pas exactement cela. Réécoute. Les missiles ne sont pas "plein d'eau". Dans un système cadenassé et totalitaire, il est très compliqué de dire les vérités, d'autant plus si ta direction est corrompue, alors comme en société on mesure son propos pour ne pas dire que la viande de la maîtresse de maison où l'on est invité est mauvaise, on dit que "la viande est pleine d'eau" on le fait savoir indirectement. Il ne faut pas le crier sur les toits, ni être le premier à le dire. En fait, le podcast est passionnant, dans la mesure où la corruption permet les fuites. Le pouvoir actuel chinois sait que des secrets ont été révélés, la corruption, c'est le pire pour un état. Pas vu pas pris, pris pendu. MICE. Modifié le 11 octobre par Phacochère 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 12 octobre Share Posté(e) le 12 octobre Il y a 8 heures, Phacochère a dit : D'après ce que j'en ai compris, ce n'est pas exactement cela. Réécoute. Les missiles ne sont pas "plein d'eau". Dans un système cadenassé et totalitaire, il est très compliqué de dire les vérités, d'autant plus si ta direction est corrompue, alors comme en société on mesure son propos pour ne pas dire que la viande de la maîtresse de maison où l'on est invité est mauvaise, on dit que "la viande est pleine d'eau" on le fait savoir indirectement. Il ne faut pas le crier sur les toits, ni être le premier à le dire. En fait, le podcast est passionnant, dans la mesure où la corruption permet les fuites. Le pouvoir actuel chinois sait que des secrets ont été révélés, la corruption, c'est le pire pour un état. Pas vu pas pris, pris pendu. MICE. Il y a aussi que l'on a tendance à exagerer le "verrouillage" de la communication des chinois. En fait c'est festival, par pleins de médias. C'est juste que peux d'entre nous lisent le chinois... ^^ 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 12 octobre Share Posté(e) le 12 octobre Il y a 19 heures, Phacochère a dit : D'après ce que j'en ai compris, ce n'est pas exactement cela. Réécoute. Les missiles ne sont pas "plein d'eau". Dans un système cadenassé et totalitaire, il est très compliqué de dire les vérités, d'autant plus si ta direction est corrompue, alors comme en société on mesure son propos pour ne pas dire que la viande de la maîtresse de maison où l'on est invité est mauvaise, on dit que "la viande est pleine d'eau" on le fait savoir indirectement. Il ne faut pas le crier sur les toits, ni être le premier à le dire. En fait, le podcast est passionnant, dans la mesure où la corruption permet les fuites. Le pouvoir actuel chinois sait que des secrets ont été révélés, la corruption, c'est le pire pour un état. Pas vu pas pris, pris pendu. MICE. C'est la reprise par certains médias occidentaux, basée sur la traduction littérale de ce proverbe, qui a conduit à la supposition que les réservoirs des missiles auraient contenu de l'eau en lieu et place du carburant... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Phacochère Posté(e) le 13 octobre Share Posté(e) le 13 octobre (modifié) @Polybe, je réagi un peu tard, le verrouillage est unilatérale, on sait qui est arrêté, on le lit, on devine pourquoi mais tout n'est dit non plus, à moins d'être fin connaisseur. Xi passe pour un radical, son père et d'autres cadres ont subient la déportation ou l'anathème en leur temps, il est bien placé pour savoir le châtiment qu'il impose. Je ne crois pas mentir en disant que chaque intervenant a décrit la corruption comme pratique institutionnalisée, les sommes en jeu... Gargantuesques, sans répartition socialiste... Modifié le 13 octobre par Phacochère syntaxe "les sommes en jeu" 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 13 octobre Share Posté(e) le 13 octobre Il y a 3 heures, Phacochère a dit : @Polybe, je réagi un peu tard, le verrouillage est unilatérale, on sait qui est arrêté, on le lit, on devine pourquoi mais tout n'est dit non plus, à moins d'être fin connaisseur. Xi passe pour un radical, son père et d'autres cadres ont subient la déportation ou l'anathème en leur temps, il est bien placé pour savoir le châtiment qu'il impose. Je ne crois pas mentir en disant que chaque intervenant a décrit la corruption comme pratique institutionnalisée, les sommes en jeux... Gargantuesques, sans répartition socialiste... Sur les réseaux chinois pour le coup ça parle. Mais oui, je souscris à ce que tu dis. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 18 octobre Share Posté(e) le 18 octobre Les purges continuent : https://lignesdedefense.ouest-france.fr/purge-suites-le-numero-trois-de-lapl-expulse-des-armees-chinoises/ Le ministère chinois de la Défense a indiqué ce vendredi que des enquêtes pour corruption avaient été lancées contre le numéro trois des armées, le général He Weidong, jusqu’à présent vice-président de la Commission militaire centrale (CMC) et membre de la « clique du Fujian » : un groupe politique loyal à Xi Jinping. 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) vendredi à 10:34 Share Posté(e) vendredi à 10:34 (modifié) Le 18/10/2025 à 09:29, Polybe a dit : Les purges continuent : https://lignesdedefense.ouest-france.fr/purge-suites-le-numero-trois-de-lapl-expulse-des-armees-chinoises/ Le ministère chinois de la Défense a indiqué ce vendredi que des enquêtes pour corruption avaient été lancées contre le numéro trois des armées, le général He Weidong, jusqu’à présent vice-président de la Commission militaire centrale (CMC) et membre de la « clique du Fujian » : un groupe politique loyal à Xi Jinping. S'agissant de He Weidong, c'est la confirmation d'une purge qui était déjà enclenchée, même si non officialisée : Le 04/07/2025 à 20:19, Wallaby a dit : https://asialyst.com/fr/2025/06/13/interrogation-stabilite-regime-chinois/ Autre événement encore : le sort de He Weidong (何卫东), l’un des deux vice-présidents actuels de la CMC demeure lui aussi inconnu. Proche de Miao Hua, il a disparu de la scène publique il y a plus de deux mois et demi et sa purge ne fait plus guère de doute. Il est le deuxième officier le plus haut gradé après Zhang Youxia (张又侠) – l’autre vice-président de la CMC – et l’un des 24 membres du Bureau Politique du Parti. Il est également tenu pour être l’un des proches collaborateurs de Xi Jinping. Ou du moins, il l’était. https://thediplomat.com/2025/10/glimpses-of-a-power-struggle-within-the-chinese-military-high-command/ (21 octobre 2025) Le 17 octobre, la Chine a annoncé l'expulsion du Parti communiste du général He Weidong, deuxième officier le plus haut gradé de l'Armée populaire de libération (APL) et membre du Politburo composé de 24 personnes, pour corruption. Son renvoi, ainsi que celui de l'amiral Miao Hua, sont choquants. Il y a trois ans à peine, le président Xi Jinping avait fait entrer He dans la Commission militaire centrale (CMC) et promu Miao Hua en 2017 afin de rajeunir la direction du haut commandement militaire. Aujourd'hui, He est devenu le premier vice-président de la CMC à être démis de ses fonctions en plus de quarante ans. De plus, cette destitution fait suite à un nombre sans précédent de licenciements et de disparitions d'officiers supérieurs depuis le milieu de l'année 2023. En fait, au milieu de ces destitutions successives, la CMC ne compte plus que quatre membres. Mon évaluation est qu'il s'agit d'une purge déclenchée par une lutte de pouvoir entre le vice-président numéro un de la CMC, Zhang Youxia, et les ambitieux soldats ordinaires issus des troupes, He Weidong et Miao Hua. Zhang représente l'ancienne élite princière de l'APL. Son père était un héros de l'Armée rouge des années 1920 et 1930, dont le statut était équivalent à celui du père de Xi Jinping. Zhang Youxia a bâti sa carrière militaire en s'illustrant comme héros lors de la guerre frontalière de 1979 contre le Vietnam. Mes amis qui l'ont rencontré me disent que c'est un vieux soldat coriace dans la tradition maoïste : grossier, arrogant et intolérant. He, en revanche, est plus jeune et a connu un parcours difficile. Il n'a même pas fait d'études secondaires et s'est engagé dans l'APL comme simple soldat à l'âge de 16 ans. Il a été affecté à la 31e armée de groupe (aujourd'hui désignée sous le nom de 73e armée de groupe) et a gravi les échelons pendant trois décennies au sein de cette unité pour en devenir le commandant. La 31e armée a toujours été l'unité de première ligne face à Taïwan qui s'entraîne rigoureusement en vue de l'invasion de l'île. Il aurait conçu la réponse opérationnelle de l'armée à la visite de Nancy Pelosi, alors présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, à Taïwan en 2022. Il s'agissait d'une réponse agressive que le gouvernement américain a qualifiée de surréaction. La lutte entre He et Zhang semble avoir commencé en juillet 2023 avec la purge des officiers supérieurs de la Force de missiles de l'APL. La Force de missiles contrôle l'arsenal nucléaire chinois et, de ce fait, a toujours été dirigée par des « petits princes », fils de l'élite communiste. Bloomberg News Service a rapporté en janvier 2024 que des responsables américains disposaient d'informations selon lesquelles de nombreux nouveaux missiles nucléaires chinois étaient inutilisables en raison de la corruption dans leur fabrication. He Weidong aurait utilisé ce scandale pour purger le commandant de la Force de missiles et son état-major. Zhang Youxia aurait été outré que He s'en prenne aux petits princes, un groupe au sein de l'armée qu'il aurait protégé s'il l'avait pu (cependant, Zhang aurait eu du mal à les défendre si les accusations étaient fondées). Le nouveau commandant de la Force de missiles était Wang Houbing. La carrière de Wang reflétait également celle de He, puisqu'il avait rejoint la 31e armée en tant que simple soldat à l'âge de 18 ans et avait gravi les échelons au sein de cette unité au cours des années 1980 et 1990. Mais Wang n'a pas fait long feu et a été arrêté dans son bureau en mai 2025. He Weidong semble être allé plus loin en octobre 2023, lorsque le ministre de la Défense et membre de la CMC, Li Shangfu, a été démis de ses fonctions pour corruption. Cela n'est pas passé loin de Zhang, car Li était à la fois son protégé et un prince héritier, et lui avait succédé au poste de tsar des achats pour l'APL. Comme pour de nombreux postes dans la hiérarchie de l'APL, les possibilités de corruption sont nombreuses dans le domaine des achats, où de nombreuses entreprises publiques se disputent les contrats. En avril 2024, le secrétaire et plume de Xi au sein de la CMC a été discrètement muté à l'Université nationale de défense, une mutation latérale. Il a été remplacé par le général deux étoiles Fang Yongxiang. Fang, comme He, est originaire du Fujian et a rejoint la 31e armée en tant que simple soldat sans diplôme universitaire en 1989. Il a gravi les échelons au sein de la 31e armée pendant les 24 années suivantes et aurait eu de nombreux contacts avec He Weidong. Il est intéressant de noter que Fang n'apparaissait pas aux côtés de Xi Jinping lors de sa visite à Lhassa, au Tibet, pour une réunion avec les troupes en août 2025. Le secrétaire militaire accompagne toujours le président de la CMC lors de ses visites d'inspection. Cela suggère que Fang a été démis de ses fonctions. J'estime que Zhang Youxia a riposté en novembre 2024, lorsque Miao Hua a été démis de ses fonctions au sein de la CMC. Miao et He auraient tout aussi bien pu être jumeaux, car Miao a également rejoint la 31e armée à l'âge de 16 ans en tant que simple soldat. Il a également gravi les échelons de la hiérarchie de la 31e armée et d'autres unités sur le front taïwanais. Depuis 2022, nous avons vu au moins 26 autres officiers supérieurs être démis de leurs fonctions, mais il est impossible de savoir qui étaient leurs protecteurs au sein de la CMC. Tous ces événements soulèvent plusieurs questions troublantes. Tout d'abord, le rôle de Xi est totalement opaque. S'il a fait entrer He au sein de la CMC – peut-être pour faire avancer un plan militaire plus agressif à l'égard de Taïwan – pourquoi l'abandonner au moment de la lutte pour le pouvoir ? Ou bien Xi s'est-il retiré, réalisant qu'il s'agissait d'une lutte pour le pouvoir dans laquelle il n'osait pas intervenir compte tenu du pouvoir et de l'autorité de Zhang au sein de l'armée ? S'agit-il simplement d'une lutte de pouvoir ou Zhang aurait-il pu penser que les jeunes généraux devenaient trop audacieux et imprudents dans leur gestion de la situation à Taïwan ? Encore une fois, pourquoi Xi n'est-il pas intervenu en tant que président de la CMC pour résoudre un différend politique ? Enfin, s'il s'agissait d'une simple campagne anti-corruption, pourquoi a-t-elle ciblé les cadres du 31e groupe d'armées et laissé les autres membres de la CMC tranquilles ? Le désordre au sein de l'APL n'est pas terminé, et cela doit nuire au moral des officiers de l'APL dans toute l'armée. Trois des sept sièges du CMC sont vacants. Le nouveau ministre de la Défense n'a pas été nommé au CMC ni au Conseil d'État, comme le veut la tradition. Ces deux points semblent indiquer que, jusqu'à ce que la situation se stabilise, le processus de promotion est gelé. Prochainement, la direction devra pourvoir les trois postes vacants au sein de la Commission militaire centrale, ce qui pourrait nous donner un nouvel aperçu des événements étranges qui se déroulent au sein du haut commandement chinois. [Vous avez noté qu'il dit "la direction". Ce n'est pas forcément la même chose que "Xi".] https://en.wikipedia.org/wiki/Dennis_Wilder Wilder est titulaire d'une licence du Kalamazoo College et d'une maîtrise en relations internationales de la Georgetown University School of Foreign Service. Il a étudié le mandarin à l'université chinoise de Hong Kong pendant l'année universitaire 1975-1976 avec le soutien de Yale-in-China.[3] Sous l'administration George W. Bush, Wilder a occupé le poste de directeur pour la Chine au Conseil national de sécurité (NSC) de la Maison Blanche de 2004 à 2005[4]. Il est ensuite devenu assistant spécial du président et directeur principal pour les affaires est-asiatiques de 2005 à 2009[5], accompagnant le président lors d'une série de voyages en Asie, notamment aux Jeux olympiques de Pékin en 2008[6][7]. Par la suite, Wilder a rejoint le John L. Thornton China Center de la Brookings Institution en tant que chercheur principal[8]. Sous l'administration Obama, Wilder a été rédacteur en chef du President's Daily Brief de 2009 à 2015 et a occupé le poste de directeur adjoint adjoint de la CIA pour l'Asie de l'Est et le Pacifique de 2015 à 2016[9][10][11]. Modifié vendredi à 10:46 par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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