Benoitleg Posté(e) le 13 avril 2017 Share Posté(e) le 13 avril 2017 il y a 58 minutes, Ciders a dit : Mais... mais... là je n'y comprends plus rien. Entre ça, l'OTAN et le reste... Qui nous a foutu une girouette pareille ? Les grands électeurs américains ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Divos Posté(e) le 13 avril 2017 Share Posté(e) le 13 avril 2017 On verra bien ,mais s'il arrive à retourner la chine contre la Corée du nord, ce serait un coup de maître de sa part ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 13 avril 2017 Share Posté(e) le 13 avril 2017 (modifié) Retourner ? Comment ? Mais surtout pourquoi faire ? Modifié le 13 avril 2017 par Ciders Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Divos Posté(e) le 13 avril 2017 Share Posté(e) le 13 avril 2017 (modifié) il y a 42 minutes, Ciders a dit : Retourner ? Comment ? Mais surtout pourquoi faire ? Comment ? avec un gâteau au chocolat ? http://www.lexpress.fr/actualite/monde/en-plein-dessert-trump-a-annonce-au-president-chinois-qu-il-bombardait-la-syrie_1898364.html Mon avis est que la Chine aimerait une Corée du nord moins indépendante et qui ferait pas exploser des bombes nucléaires. La Chine est pas tellement motivé à se risquer dans un changement de régime ,mais avec Trump qui leur force un peu la main, il pourrait bien prendre le risquer et installer au pouvoir quelqu'un de plus "dévoué" à la chine. D'ailleurs la Corée du nord est déjà protégé par la Chine comme la Corée du sud est protéger par les USA, alors pourquoi développer l'arme atomique si ce n'est pas aussi un peu pour se protéger de la Chine ? Modifié le 13 avril 2017 par Divos Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 14 avril 2017 Share Posté(e) le 14 avril 2017 (modifié) La Chine ne protège pas la Corée du Nord comme les États-Unis protègent la Corée du Sud. Il n'y a pas de forces chinoises en Corée du Nord, pas d'accords de coopération militaire et pas d'exercices bilatéraux. En revanche, il y a quelque chose qui est tacitement reconnu par la communauté internationale et qui est le fait que la Corée du Nord appartient à la zone d'influence chinoise. Les deux pays en jouent : par exemple, les pêcheurs chinois qui "raident" dans les eaux sud-coréennes font toujours attention à rester à proximité des eaux revendiquées par Pyongyang car ils savent que les garde-côtes sud-coréens évitent de trop s'approcher de ces eaux. Pour le reste, comme dirait l'autre... c'est compliqué. La Corée du Nord s'est bâti sur une idéologie nationaliste qui refuse les ingérences étrangères. La Chine a une histoire commune particulière avec la Corée et personne ne veut d'un retour à une péninsule vassalisée par la Chine, ni au Nord, ni au Sud. Les Chinois le savent et s'en accommodent pour toutes les raisons déjà citées (volonté féroce de ne pas voir d'Américains ou de Sud-Coréens sur le Yalu, peur de se voir envahir par des millions de migrants affamés, juteux trafics transfrontaliers). Ils ne veulent pas d'un pays instable et sont prêts à faire beaucoup de compromis : on l'a vu par exemple quand il a fallu intégrer la future mort de Kim Jong-il. Pékin a fait savoir à Pyongyang que l'idée d'une succession dans la famille ne lui plaisait pas du tout mais qu'au fond, c'était une solution acceptable... mais pas plaisante. Donc oui. Pyongyang veut l'arme nucléaire pour obtenir un statut d'égalité avec les États-Unis et très certainement aussi avec la Chine. Mais ça reste un jeu dangereux et très délicat. Les deux parties le savent. Toute action vue comme une provocation pourrait dégénérer. Chaque pays tient l'autre par les couilles et a fortement envie de presser mais en sachant que ça fera mal. D'où le problème actuel qui dure. Et c'est là que POTUS vient avec ses gros sabots... Les choses sont claires : Pékin n'a à l'heure actuelle AUCUN INTERET à ce que Kim Jong-un ne meurt à la chasse ou soit remplacé. Parce que ça nécessiterait une action violente, que Pékin n'a plus vraiment d'hommes à lui en Corée du Nord et que l'élite soutient le régime parce qu'elle a bien intégré que sa survie en dépendait. Dans ces conditions, je repose ma question : qu'est-ce que Washington a de concret et de très valable à offrir en échange de ce qui pourrait être la pire déstabilisation régionale et potentiellement mondiale du XXIè siècle ? Pas sur qu'une photo topless d'Ivanka et deux tweets suffisent. Du reste, ça commence à crisper : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/04/14/97001-20170414FILWWW00066-coree-du-nord-risque-de-conflit-selon-la-chine.php Modifié le 14 avril 2017 par Ciders 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marcus Posté(e) le 14 avril 2017 Share Posté(e) le 14 avril 2017 La Corée du Nord semble irrationnelle à beaucoup d’occidentaux. Mais pour le gouvernement Chinois, c’est différent. La Corée du Nord n’hésite pas à tenter n’importe quoi si cela correspond à un de leurs objectifs : faire sauter un avion civil d’un pays tiers s’il y a des officiels de la Corée du Sud dedans, envoyer des commandos faire des missions suicides en Corée du Sud, faire des essais de fusée sur des trajectoires qui visent des cibles au Japon… La liste est impressionnante. Mais un pays est épargné par ses nombreuses menaces : c’est la Chine. Au vus de la position géographique de la Chine vis-à-vis de Corée du Nord Ce n’est pas possible d’éviter des menace que si la Corée du Nord fait très attention continument à ne pas faire se mettre dans une position ou même la simple perception d’une menace est possible. Pour la Chine, la Corée du Nord montre qu’elle est parfaitement rationnelle avec elle. Elle montre à chaque instant qu’elle reconnait la position de la Chine comme puissance locale. Il est probable que le gouvernement Chinois ne veuille pas que la Corée du Nord ait l’arme nucléaire. Est-ce que la Chine va faire un conflit avec la Corée du Nord sur le sujet ? C’est vraiment très peu probable… Sur le sujet, la Corée du Nord ressemble à la France quand elle s’est équipée de l’arme nucléaire. Certains au gouvernement Américain étaient contre. Cela s’est juste limité à des sanctions. Personne n’a demandé à ce que les B-52 Américains ne renvoient la France à l’âge de pierre. Personne ne pensait que la France allait bombarder Washington. Le gouvernement Américain pensait que le gouvernement Français était suffisamment rationnel pour le gérer. C’est la même chose entre la Corée du Nord et la Chine. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pseudonyme Posté(e) le 14 avril 2017 Share Posté(e) le 14 avril 2017 11 minutes ago, Marcus said: Elle montre à chaque instant qu’elle reconnait la position de la Chine comme puissance locale. L’assassinat du demi-frère de Kim Jong-Un n'était-il pas une action dirigée contre la Chine ? J'avais lu qu'il avait de bonnes relations avec la Chine, qu'il appréciait leur modèle et que sa situation dans la "dynastie" des Kim en faisait le seul qui pouvait remplacer Kim Jong-Un sans trop chambouler le pays, d'après ce que j'avais lu il était une carte importante pour les chinois qui à mon avis ne sont pas du tout satisfaits du gouvernement nord coréen actuel. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 14 avril 2017 Share Posté(e) le 14 avril 2017 On ne sait pas exactement si la Chine protégeait ou non Kim Jong-nam. Mais une chose est sûre : si tel avait été le cas, les Chinois ne se seraient pas gênés d'envoyer la note à Pyongyang, d'une manière ou d'une autre. On ne sait pas non plus ce que faisait Kim Jong-nam ou si il appréciait vraiment le régime chinois. La vie du personnage est assez nébuleuse. Il était fils d'un premier lit (même pas en fait, puisque sa mère était la première maîtresse de Kim Jong-il qui avait une épouse officielle) et avait été mis sur la touche au profit des enfants de la seconde maîtresse. Mais était-il toujours plus ou moins en relation avec la Corée du Nord ? C'est fort possible. Il n'avait pas fait défection et ne vivait pas en Occident, ce qui va à l'encontre de l'idée selon laquelle il aurait pu être protégé. D'un autre côté, il ne savait sans doute pas grand chose d'intéressant pour un service étranger. Après tout, il n'était plus dans les petits papiers de son père depuis les années 2000 et il n'avait sans doute pas vraiment d'appui en interne. Pour le reste, non. Kim Jong-un a encore un frère aîné, Kim Jong-chul. Lui aussi demeure un mystère. Le cuisinier japonais de son père a indiqué que Kim Jong-il avait préféré son cadet car il ne le jugeait pas assez fort psychologiquement. Mais on ne connaît pas non plus son rôle exact au sein du régime. Il y a aussi une soeur, encore moins connue : Kim Yo-jong. Mais elle aurait un rôle croissant auprès de son frère. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Divos Posté(e) le 14 avril 2017 Share Posté(e) le 14 avril 2017 La chine mobilise ou mobilise pas ? http://www.pieuvre.ca/2017/04/11/la-chine-envoie-150-000-soldats-a-la-frontiere-avec-pyongyang/ http://french.china.org.cn/china/txt/2017-04/13/content_40613511.htm Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Henri K. Posté(e) le 14 avril 2017 Share Posté(e) le 14 avril 2017 il y a 8 minutes, Divos a dit : La chine mobilise ou mobilise pas ? http://www.pieuvre.ca/2017/04/11/la-chine-envoie-150-000-soldats-a-la-frontiere-avec-pyongyang/ http://french.china.org.cn/china/txt/2017-04/13/content_40613511.htm Déjà démenti par le ministère chinois de la Défense il y a un ou deux jours... Henri K. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 14 avril 2017 Share Posté(e) le 14 avril 2017 (modifié) Ça sent la grosse intox (le Daily Mail en plus...). D'autant qu'il n'y a pas tellement de forces chinoises positionnées en temps normal sur la frontière. Un tel déploiement de forces se ferait en ponctionnant d'autres unités, et serait éminemment visible. En gros, les unités chinoises les plus proches de la frontière sont : la 191è Brigade d'infanterie motorisée (40è Groupe d'Armées) qui se trouve à Dandong, ville qui se situe en face de la ville nord-coréenne de Sinujiu, sur le Yalu la 10è Brigade d'artillerie (16è Groupe d'Armées) à Yanbian, donc de l'autre côté près de la frontière russe et de la province nord-coréenne du Hamgyong du Nord Il y a aussi une brigade aérienne à Dandong, la 88è, avec des J-7E. Mais à part ça, il faut aller chercher le gros des forces chinoises du secteur plus au nord, à Dalian, Jilin et Shenyang. Modifié le 14 avril 2017 par Ciders 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marcus Posté(e) le 14 avril 2017 Share Posté(e) le 14 avril 2017 il y a 34 minutes, Pseudonyme a dit : L’assassinat du demi-frère de Kim Jong-Un n'était-il pas une action dirigée contre la Chine ? J'avais lu qu'il avait de bonnes relations avec la Chine, qu'il appréciait leur modèle et que sa situation dans la "dynastie" des Kim en faisait le seul qui pouvait remplacer Kim Jong-Un sans trop chambouler le pays, d'après ce que j'avais lu il était une carte importante pour les chinois qui à mon avis ne sont pas du tout satisfaits du gouvernement nord coréen actuel. L’assassinat du demi-frère de Kim Jong-Un a eu lieu en Thaïlande. Il est possible qu’il ait demandé à quitter ma Chine car il savait que les servisses secrets de son demi-frère entrent très facilement en Chine. Il est possible que les Coréens aient interprété ce départ de Chine comme un refus de la Chine de le soutenir. La cible devenait légale dans l’esprit de son demi-frère. Il est difficile pour le gouvernement Chinois de se plaindre à ce sujet. Il est possible que la Chine le préparait comme successeur alors que le seul mécanisme de succession en Corée du Nord, c’est la mort. Impossible à de reconnaitre officiellement pour le gouvernement Chinois. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 14 avril 2017 Share Posté(e) le 14 avril 2017 il y a 2 minutes, Marcus a dit : L’assassinat du demi-frère de Kim Jong-Un a eu lieu en Thaïlande. Il est possible qu’il ait demandé à quitter ma Chine car il savait que les servisses secrets de son demi-frère entrent très facilement en Chine. Il est possible que les Coréens aient interprété ce départ de Chine comme un refus de la Chine de le soutenir. La cible devenait légale dans l’esprit de son demi-frère. Il est difficile pour le gouvernement Chinois de se plaindre à ce sujet. Il est possible que la Chine le préparait comme successeur alors que le seul mécanisme de succession en Corée du Nord, c’est la mort. Impossible à de reconnaitre officiellement pour le gouvernement Chinois En Malaisie plutôt, l'un des rares pays qui avait des relations diplomatiques à peu près normales avec la Corée du Nord d'ailleurs. Ce qui a radicalement changé depuis. Attention également. Les Chinois ne se plaignent pas mais ils sont en mesure de faire passer des messages par différents moyens. Et pas forcément tout de suite. Si Kim Jong-nam était véritablement un de leurs poulains, ils se feront un plaisir de se venger plus tard. Mais en l'état actuel des choses, et pour ce que l'on en sait, il n'y a pas de courant pro-chinois en Corée du Nord. Ceux qui l'ont été ont été purgés dans les années 1950. Il se dit aussi que le défunt mari de la tante de Kim Jong-un, Jang Song-Taek, aurait pu être éliminé en partie (il y a d'autres raisons) pour ses supposés accointances avec Pékin. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 14 avril 2017 Share Posté(e) le 14 avril 2017 Il y a 5 heures, Marcus a dit : Sur le sujet, la Corée du Nord ressemble à la France quand elle s’est équipée de l’arme nucléaire. Certains au gouvernement Américain étaient contre. Cela s’est juste limité à des sanctions. Pourrais-tu développer ce point ? Quelles sanctions ? Et de quel droit ? À l'époque, en l'absence de traité de non prolifération, tout le monde n'avait-il pas le droit de fabriquer des bombes atomiques comme il lui plait ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arland Posté(e) le 14 avril 2017 Share Posté(e) le 14 avril 2017 2 hours ago, Wallaby said: Pourrais-tu développer ce point ? Quelles sanctions ? Et de quel droit ? À l'époque, en l'absence de traité de non prolifération, tout le monde n'avait-il pas le droit de fabriquer des bombes atomiques comme il lui plait ? C'est HS mais bon, à partir de la minute 47 il y a quelques détails : https://www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles/affaires-sensibles-17-novembre-2016 https://histoire-cnrs.revues.org/408 http://nuclearweaponarchive.org/France/FranceOrigin.html Visiblement c'était pas un refus pur et dur mais plus un problème de fierté/indépendance pour nous et un problème d'ascendance/contrôle sur les français pour les américains. Le poids non négligeable des communistes dans la politique française a sans doute refroidit plus un responsable américain aussi. Par contre rien vu pour les histoires de sanction. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gravity Posté(e) le 14 avril 2017 Share Posté(e) le 14 avril 2017 Le 13/04/2017 à 22:18, Benoitleg a dit : Les grands électeurs américains ? Et 780 000 petits électeurs avec en coulisse le FSB. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 15 avril 2017 Share Posté(e) le 15 avril 2017 (modifié) Comme par hasard... j'aime beaucoup ce genre de déclaration, qui tombe précisément en pleine crise diplomatique quand les parties-prenantes commencent à avoir absolument besoin l'une de l'autre : https://chine.in/actualite/cn/manipule-pas-devise-selon_97425.html Donc le Trésor américain vient de déclarer qu'au cours des 6 derniers mois, la Chine (entre autres) n'avait pas manipulé le cours de sa devise. C'est certainement tout à fait exact, ça ne dit surtout rien 10 dernières années, et ça fera forcément très plaisir à entendre pour la Chine, surtout que Trump lui-même l'avait annoncé dès mercredi, lui qui n'a eu de cesse d'affirmer le contraire ces derniers mois... ah, la "realpolitik"... Modifié le 15 avril 2017 par TarpTent 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ciders Posté(e) le 15 avril 2017 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 15 avril 2017 Il faudra dire ça à un de nos membres qui a bâti toute sa campagne de soutien à Trump sur ce seul point. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 15 avril 2017 Share Posté(e) le 15 avril 2017 http://www.oecd.org/eco/surveys/economic-survey-china.htm Extraits du dernier rapport de l'OCDE sur la Chine (mars 2017) : Taux de pauvreté rurale Poids de la redistribution Coefficient de Gini Poids respectifs de l'industrie et des services. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Wallaby Posté(e) le 27 avril 2017 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 27 avril 2017 (modifié) Je poste ceci dans "Chine" mais cela pourrait aussi aller dans "Union Européenne, nos projets, son futur" : https://www.merics.org/fileadmin/user_upload/downloads/MPOC/MPOC_Made_in_China_2025/MPOC_No.2_MadeinChina_2025.pdf (décembre 2016) Rapport de 76 pages en anglais sur le plan "Made in China 2025", par l'institut Mercator, un institut de sinologie fondé en 2013 à Berlin. Je traduis le résumé : La modernisation industrielle de la Chine : un défi aux économies avancées. Ce rapport analyse l'ambitieux projet chinois de construire l'une des économies les plus avancées et compétitives grâce aux technologies manufacturières innovantes dites "smart manufacturing". Le schéma directeur industriel chinois "Made in China 2025" vise à transformer le pays en une "superpuissance manufacturière" dans les prochaines décennies. Cette politique industrielle remettra en question la primauté économique des économies et des entreprises internationales dominantes actuelles. Cette stratégie vise virtuellement toutes les industries de haute technologie qui contribuent fortement à la croissance économique des économies avancées : automobile, aviation, machines-outils, robotique, équipements maritimes et ferroviaires avancés, véhicules sobres énergétiquement, matériel médical, ou encore technologies de l'information pour n'en citer que quelques-unes. Les Pays où ces industries de haute technologie contribuent pour une grande part de la croissance économique sont les plus vulnérables au plan chinois (voir le graphique ci-dessous). Ce rapport examine les répercussions de "Made In China 2025" en se concentrant spécifiquement sur le "smart manufacturing". La promotion et la dissémination des technologies de smart manufacturing est la clé de voute de la stratégie, qui s'inspire du concept allemand d'Industrie 4.0 et de l'Industrial Internet formulé aux États-Unis. En modernisant énergiquement les méthodes industrielles du secteur manufacturier chinois jusqu'à présent généralement arriérées, le gouvernement chinois espère améliorer la compétitivité de ses entreprises sur les marchés domestiques et favoriser leur expansion mondiale. "Made in China 2025" change les termes de la partie qui se joue La poussée politique pour la modernisation industrielle en Chine crée une énorme demande en produits de "smart manufacturing" tels que les robots industriels, les capteurs intelligents, les réseaux de capteurs sans fil, et les puces de radio-identification. Pour de nombreuses entreprises étrangères, cela crée initialement des opportunités très attirantes de faire des affaires : la transformation de la base manufacturière chinoise requiert des technologies avancées, qu'à leur niveau technologique actuel, les fournisseurs chinois sont incapables de leur fournir. La mise à niveau industrielle de la Chine, à court terme, peut signifier d'extraordinaires profits pour les entreprises internationales. Pour les partenaires économiques de la Chine en Europe et aux États-Unis, cela pourrait même ouvrir des opportunités pour un approfondissement mutuellement bénéfique de la coopération économique, technologique ainsi que politique. En principe, l'économie mondialisée a de bonnes raisons d'accueillir favorablement la quête chinoise de capacité accrue d'innovation, pourvu que la Chine obéisse aux principes et aux règles du marché libre et de la concurrence loyale. Cependant, "Made in China 2025" dans sa forme actuelle représente l'exact contraire : la direction chinoise intervient systématiquement sur les marchés domestiques pour bénéficier à et faciliter la domination économique des entreprises chinoises et pour désavantager leurs concurrents étrangers. C'est particulièrement visible dans le "smart manufacturing" et dans de nombreuses autres industries de haute technologie visées par cette stratégie. Fondamentalement, "Made in China 2025" a pour but la substitution : la Chine cherche à remplacer graduellement les technologies étrangères par de la technologie chinoise sur place - et à préparer le terrain pour que les entreprises de technologie chinoises entrent sur les marchés internationaux. Des indications de cette intention sont omniprésentes dans "Made in China 2025". Cette stratégie souligne des termes tels qu'« innovation indigène » et « autosuffisance ». Elle vise à accroître de 70% d'ici 2025 la part de marché domestique des fournisseurs chinois en "composants clés de base et matériaux de base importants". Des documents semi-officiels en lien avec cette stratégie fixent des objectifs chiffrés très concrets pour certains segments : 40% des puces de téléphones portables sont censés être produits en Chine d'ici 2025, ainsi que 70% des robots industriels et 80% des équipements d'énergies renouvelables. Pour atteindre ces objectifs, les entités gouvernementales à tous niveaux déversent d'importantes sommes d'argent dans l'avenir industriel de la Chine. Le tout nouveau Fonds de Production Avancée à lui seul s'élève à 20 milliards de yuans (2,7 milliards d'euros). Le Fonds National pour les Circuits Intégrés a même reçu 139 milliards de yuans (19 milliards d'euros). Ces fonds de niveau national sont complétés par une pléthore d'instruments de financement de niveau provincial. Ces ressources financières sont énormes comparées, par exemple, aux 200 millions d'euros de fonds fédéraux fournis jusqu'à présent par le gouvernement allemand pour la recherche sur les technologies "Industrie 4.0". Tandis que les entreprises chinoises de haute technologie bénéficient d'un soutien massif de l'État, leurs concurrents étrangers rencontrent en Chine un ensemble de barrières entravant l'accès au marché, et des obstacles à leurs activités commerciales : la fermeture du marché des technologies de l'information, l'exclusion des schémas de subventions locales, le bas niveau de sécurité des données, et la collecte intensive de données numériques par l'État chinois. Alors que les capacités chinoises de "smart manufacturing" arrivent à maturité, il est probable que l'État chinois accentue ses pratiques discriminatoires et ses restrictions à l'accès au marché dans le domaine du "smart manufacturing". Pour l'instant, cependant, ces barrières ne sont pas aussi établies dans le domaine du "smart manufacturing" que dans d'autres secteurs tels que les services ou l'industrie aéronautique. "Made in China 2025" en est à ses balbutiements et il y a toujours des opportunités pour ajuster sa trajectoire et ses cibles au moins dans certains secteurs. Si l'administration américaine à venir met en oeuvre l'agenda protectionniste annoncé durant la campagne électorale, la position de négociation de l'Europe est potentiellement en voie de renforcement. Garder ouverts les flux de commerce et d'investissements mondiaux deviendra la priorité suprême des intérêts partagés par l'Europe et la Chine. L'importance économique de l'Europe pour la Chine augmentera et vice-versa. Malgré les frictions actuelles, ce bouleversement à moyen terme dans l'économie globale ouvrira potentiellement de nouvelles voies de négociation des conditions des relations économiques sino-européennes, y compris dans le domaine du "smart manufacturing". Le rachat d'entreprises internationales de haute technologie "Made in China 2025" a aussi une dimension internationale : l'accélération de l'acquisition d'entreprises de haute technologie par les investisseurs chinois. Pour accélérer le rattrapage technologique chinois et brûler plusieurs étapes de développement technologiques, les entreprises chinoises acquièrent des technologies clés par des investissements à l'étranger. En soi, ce n'est ni étonnant ni répréhensible. Cependant, les acquisitions chinoises de technologie sont en partie soutenus et guidés par l'État. La Chine poursuit une politique industrielle tournée vers l'extérieur avec du capital gouvernemental et des réseaux d'investisseurs fortement opaques pour faciliter les acquisitions de haute technologie à l'étranger. Ceci sape les principes de la concurrence loyale : le système chinois d'économie pilotée par l'État exploite l'ouverture des économies de marché européenne et américaine. Les investissements de haute technologie chinois doivent être interprétés comme les briques d'un programme politique qui les surplombe. Il vise à acquérir systématiquement la technologie de pointe et à générer des transferts technologiques à grande échelle. À long terme, la Chine veut obtenir le contrôle des segments les plus profitables des chaînes d'approvisionnement et des réseaux de production globaux. S'il réussit, "Made in China 0225" pourrait accélérer l'érosion du leadership technologique actuel des pays industrialisés à travers les secteurs industriels. Comme l'illustrent les débats houleux entourant les récentes acquisitions de haute technologie à forte visibilité, les gouvernements européens et américain perçoivent de plus en plus cette dimension de la quête chinoise de mise à niveau technologique comme un défi crucial et pressant. "Made in China 2025" réussira-t-il ? Une image en demi-teinte. "Made in China 2025" aura un impact majeur sur les marchés chinois domestiques ainsi qu'internationaux. Cependant, ce rapport a trouvé que cette stratégie est simultanément limitée par un nombre significatif de faiblesses qui en diminuent la portée et l'impact. Cette stratégie réussira probablement à élever une petite avant-garde de fabricants chinois à un haut niveau d'efficacité et de productivité. Ces précurseurs domineront probablement leur secteur du marché chinois et deviendront des concurrents énergiques sur les marchés internationaux. Cependant, "Made in China 2025" probablement ne parviendra pas à catalyser une mise à niveau systématique et à grande échelle à travers l'ensemble de l'économie chinoise. L'efficacité de cette stratégie est obérée par l'inadéquation entre les priorités politiques et les besoins industriels, par la fixation d'objectifs quantitatifs, par l'allocation inefficace des financements, et par des dépenses exagérées de la part des administrations territoriales, dans un style de campagne politique. L'absence d'initiatives et d'investissements de terrain (bottom-up) est une faiblesse caractérisée de "Made in China 2025"). En outre, des facteurs structurels diminueront davantage l'efficacité de cette stratégie : l'économie chinoise vit actuellement une pression à la baisse. Une mise à niveau des procédés de production pourrait avoir pour effet des pertes d'emplois parmi la main d'oeuvre la moins qualifiée. D'un autre côté, le système éducatif chinois n'est pas prêt à former le personnel qualifié capable de piloter les outils sophistiqués de "smart manufacturing". Finalement, l'objectif suprême de "Made in China 2025", à savoir la transformation profonde de toute la base manufacturière chinoise, ne sera probablement pas atteint dans le calendrier ambitieux fixé par les dirigeants chinois. Ce n'est pas une raison pour se reposer sur ses lauriers. Malgré ses faiblesses, "Made in China 2025" reflète la sophistication des stratégies de politique industrielle chinoises. Cette stratégie augmentera rapidement la compétitivité globale d'entreprises chinoises clés, visant sélectivement les plus importantes industries du futur. "Made in China 2025" est un défi puissant et intelligent aux économies dominantes d'aujourd'hui. Les décideurs européens et américains des affaires et de la politique devront fournir des réponses tout aussi intelligentes à ce défi. Recommandations clés Les décideurs de la politique et des affaires devront définir des réponses adéquates à la puissante stratégie "Made in China 2025". Ce rapport formule plusieurs séries d'actions en soutien de réponses efficaces (voir le chapitre 7 pour des recommandations plus poussées). - Aux décideurs politiques : A) Repensez les options de filtrage des investissements. Les décideurs politiques doivent envisager d'étendre leur palette d'options politiques pour réagir aux acquisitions d'entreprises high tech pilotées par l'État chinois. Les options politiques plausibles sont les suivantes : - accroître la transparence en renforçant les exigences déclaratives pour les acquisitions pilotées par un État. - étendre la portée des filtrages de sécurité nationale. - déployer la politique de libre concurrence plus largement en enquêtant sur les investisseurs qui agissent pour le compte d'un État. - établir des mesures de "réciprocité" confrontant et négociant les barrières chinoises aux investissements. - filtrer les investissements pilotés par les États ayant pour objet les acquisitions systématiques de hautes technologies essentielles. B) Mettez en oeuvre une politique industrielle ciblée pour les cyber-technologies cruciales. Pour répondre avec anticipation à la stratégie de politique industrielle chinoise, les décideurs politiques européens devraient prévoir de concevoir et de mettre en oeuvre eux-mêmes une politique industrielle étroitement ciblée, en se concentrant sur les industries stratégiques naissantes. L'industrie européenne de cyber-défense devrait être la plus haute priorité pour ces politiques de promotion et de protection. Les investissements publics dans les entreprises et start-ups de cyber-défense européennes fourniraient une mise à niveau hautement souhaitable de la protection contre les cyber-attaques d'origine étatique ou non-étatique qui font peser des risques sécuritaires, politiques et économiques accrus (c'est à dire au-delà du risque de sabotage militaire : manipulation de l'opinion publique démocratique et des élections, espionnage économique, vol de technologie). L'UE et les gouvernements nationaux doivent filtrer minutieusement et si nécessaire interdire les reprises par l'étranger d'entreprises de matériels et de logiciels liés à la cyber-défense, pour raison de sécurité nationale. C) Surveillez et enquêtez sur les violations potentielles de l'OMC. L'Union Européenne et les États-Unis devraient enquêter quant à savoir si la stratégie chinoise de substitution technologique et spécifiquement ses objectifs chiffrés de localisation (par exemple une part minimum de technologie chinoise sur le marché chinois) violent les dispositions sur les exigences de contenu local des traités de l'OMC. D) Saisissez vous de nouvelles possibilités de négociation Si un basculement protectionniste dans les politiques commerciale et d'investissements américaines se concrétise, la Chine aura besoin de l'Europe comme partenaire fiable pour maintenir ouverts les flux mondiaux commerciaux et d'investissements, et vice-versa. Ceci fournit aux gouvernements européens de nouveaux leviers pour négocier les conditions des relations économiques sino-européennes. Les décideurs politiques européens devraient se préparer à faire un usage efficace de ces leviers. Aux associations industrielles : A) Renforcez la collecte et le partage d'informations de terrain. Les décideurs doivent urgemment collecter plus d'information sur les politiques industrielles chinoises appliquées au contexte de "Made in China 2025". Les associations industrielles, par leur présence sur le terrain, sont en forte position pour améliorer la collecte d'information sur les politiques chinoises de "smart manufacturing". B) Accroîssez l'information par l'intensification du dialogue. Approfondir les échanges avec les associations chinoises de "smart manufacturing", avec les partenaires et alliances industriels ainsi qu'avec les instituts politiques, aidera à fournir une information suffisamment tôt à propos de la planification politique et sa mise en oeuvre. De plus, le dialogue régulier peut servir de plateforme pour discuter et résoudre les questions techniques qui ne nécessitent pas de décision au niveau politique. C) Utilisez les opportunités qui se présentent pour influencer les procédures de création de normes. La fenêtre d'opportunités pour influencer la normalisation technologique en Chine est encore ouverte. Les associations industrielles étrangères et les grandes entreprises devraient étendre leurs activités et capacités dans ce domaine. Aux Fournisseurs de de technologie de "smart manufacturing". A) Évitez les transferts de technologie unidirectionnels. L'accroissement de la numérisation combiné à une faible sécurité des données en Chine rend les technologies clés hautement vulnérables. Une méthode efficace de protection serait de limiter la coopération technique et l'intégration numérique aux domaines dans lesquels les entreprises chinoises sont déjà à un niveau technologique avancé. Ces domaines incluent les réseaux de téléphone portable 5G, les réseaux de capteurs sans fil, l'impression 3D, le commerce électronique industriel, le cloud computing, et le big data. B) Faites attention avec les activités de recherche et développement en Chine. Si une perte de technologie clé vers les concurrents chinois semble possible, les entreprises internationales devraient exclure les connaissances et technologies critiques de leur activité recherche et développement en Chine. Cela peut minimiser le risque de transfert de technologie involontaire. Aux fabricants qui utilisent le "smart manufacturing" A) Évitez les illusions sur le retard technologique Se reposer sur ses lauriers est un risque majeur pour les industries avancées. À l'heure actuelle, les entreprises européennes et américaines sont toujours bien en avance sur l'utilisation du "smart manufacturing" en comparaison avec la plupart de leurs concurrents chinois. Mais certaines entreprises chinoises vont rattraper rapidement leur retard. Pour éviter d'être pris du mauvais pied, les entreprises d'Europe et des États-Unis doivent maintenir leur concentration sur leur propre innovation technologique. B) Coordonnez-vous pour des actions collectives. Les entreprises étrangères en Chine doivent explorer des moyens pour construire des leviers d'influence vis à vis des décisions du leadership chinois en matière de politique industrielle et de réglementation de la cyber-sécurité. Coordonner les approches des entreprises étrangères, et ainsi créer une puissance de négociation par la pression collective, est une manière de construire des leviers d'influence. Modifié le 27 avril 2017 par Wallaby 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 27 avril 2017 Share Posté(e) le 27 avril 2017 @Wallaby C'est le genre de planification intelligente à long terme qu'il faudrait voir plus souvent * dans les parages (même au niveau européen). Et qui ne ferait pas de mal de publiciser plus largement (en substitut complément d'une vision politique globale.) (* il doit déjà en avoir, mais ils sont invisibles du grand public maintenant, comme le commissariat au plan) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 28 avril 2017 Share Posté(e) le 28 avril 2017 http://www.straitstimes.com/opinion/chinas-one-belt-one-road-to-challenge-us-led-order (25 avril 2017) Le forum "Une Ceinture Une Route" qui se tiendra à Pékin les 14 et 15 mai prochain est potentiellement la plus importante conférence du XXIe siècle. Selon certaines estimation, 1000 milliards de dollars sont en jeu, c'est à dire plus que le plan Marshall des Américains au XXe siècle. 110 pays seront présents dont 28 représentés par leur chef d'État, notamment Russie, Turquie, Pakistan, Vietnam, Indonésie... Les Occidentaux boudent à moitié en n'envoyant que des seconds couteaux. Si l'Amérique et ses alliés sont vraiment déterminés à résister au défi posé par la Chine au vieil ordre mondial libéral sous direction américaine, ils devront contrer la puissante vision chinoise d'une future économie globale centrée sur la Chine. Et pour cela ils ont besoin d'avoir leur propre vision tout aussi puissante et ambitieuse. http://fr.cctv.com/2017/04/19/ARTIhUgvHrfYwFPkDF6sjngW170419.shtml (19 avril 2017) La table ronde présidée par M. Xi se tiendra le 15 mai, à laquelle participeront tous les chefs d'Etat et de gouvernement, ainsi que le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, et la directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde. Au cours du forum, la Chine devrait signer des documents de coopération avec 20 pays environ et plus de 20 organisations internationales, a indiqué M. Wang. Plus de 1.200 délégués participeront à ce forum, dont des responsables, des universitaires, des entrepreneurs, des représentants d'institutions financières, des organisations médiatiques de 110 pays, ainsi que des représentants de plus de 60 organisations internationales. http://french.china.org.cn/business/txt/2017-04/28/content_40711560.htm (28 avril 2017) Durant cette période [1er trimestre 2017], les investissements directs étrangers (IDE) non financiers de la Chine dans 43 économies de la Ceinture et la Route ont atteint 2,95 milliards de dollars, soit 14,4 % du total de la Chine, d’après des chiffres du ministère du Commerce. http://french.china.org.cn/foreign/txt/2017-04/27/content_40706674.htm (27 avril 2017) Il est "irréaliste" d'attendre que la Chine ouvre complètement son marché du jour au lendemain, a indiqué mercredi le ministre allemand des Affaires étrangères Sigmar Gabriel. Il a tenu ces propos lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue chinois Wang Yi, après avoir assisté au troisième tour du Dialogue stratégique sino-allemand sur la diplomatie et la sécurité. https://www.nytimes.com/2017/04/27/opinion/xi-jinpings-dilemma.html (27 avril 2017) Xi Jinping, qui s'est pourtant réservé les compétences suprêmes en matière économique, ne fait toujours rien pour réformer les "compagnies zombies", qui sont maintenues artificiellement en vie par des prêts contre toute rationalité économique. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 29 avril 2017 Share Posté(e) le 29 avril 2017 http://nationalinterest.org/feature/chinas-next-threat-us-national-security-20382 (27 avril 2017) Des gens s'émeuvent du fait que par l'intermédiaire d'un projet scientifique conjoint avec des Japonais, des Sud-Coréens et des Taïwanais, les Chinois sont sur le point d'obtenir l'accès au téléscope infrarouge "United Kingdom", qui comme son nom ne l'indique pas, se trouve à Hawaii et est dirigé par la NASA. Cela permettrait aux Chinois d'accéder aux technologies de capteurs infrarouge et de spectromètres dont le transfert vers la Chine est interdit par la loi. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 29 avril 2017 Share Posté(e) le 29 avril 2017 il y a 6 minutes, Wallaby a dit : http://nationalinterest.org/feature/chinas-next-threat-us-national-security-20382 (27 avril 2017) Des gens s'émeuvent du fait que par l'intermédiaire d'un projet scientifique conjoint avec des Japonais, des Sud-Coréens et des Taïwanais, les Chinois sont sur le point d'obtenir l'accès au téléscope infrarouge "United Kingdom", qui comme son nom ne l'indique pas, se trouve à Hawaii et est dirigé par la NASA. Cela permettrait aux Chinois d'accéder aux technologies de capteurs infrarouge et de spectromètres dont le transfert vers la Chine est interdit par la loi. Le 中国共产党 remercie la NASA ( et les citoyens américains pourvoyeurs d’impôts) pour leur contribution au programme ASAT de la 中华人民共和国, notamment pour sa technologie de tracking. La poursuite et la destruction des satellites américains n'en sera que plus aisé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 29 avril 2017 Share Posté(e) le 29 avril 2017 Il y a 9 heures, Wallaby a dit : http://nationalinterest.org/feature/chinas-next-threat-us-national-security-20382 (27 avril 2017) Des gens s'émeuvent du fait que par l'intermédiaire d'un projet scientifique conjoint avec des Japonais, des Sud-Coréens et des Taïwanais, les Chinois sont sur le point d'obtenir l'accès au téléscope infrarouge "United Kingdom", qui comme son nom ne l'indique pas, se trouve à Hawaii et est dirigé par la NASA. Cela permettrait aux Chinois d'accéder aux technologies de capteurs infrarouge et de spectromètres dont le transfert vers la Chine est interdit par la loi. C'est juste moi ou cet article ne fait aucun sens ? Remis dans le contexte on parle donc d'un télescope IR qui a était mis en service en 1979. La dernière mise a jours date de 2001 (soit il y a 16 ans) et il doit être mis hors service d'ici 3 ans. Et opérer un télescope ne veut pas dire qu'ils auront acces a ses capteurs. Surtout qu'il opère a distance. La techno me parait pas particulièrement pointue... bref. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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