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Emeutes et évolutions dans le monde Arabe


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Ce qui est assez étonnant c'est que personne n'a vu venir cet effondrement, le régime était mafieux certes mais s'appuyait sur une classe moyenne  qui le soutenait, servait de rempart a l'opposition islamiste, et tenait la population avec un régime policier dur et dense.

C’est un peu comme certain système physique : on à beau changer de paramètres, chercher à le déstabiliser il ne ce passe rien, puis tout d’un coup il atteint le seuil ou on à un phénomène violemment non linéaire, et ou il change de régime (c’est le cas de le dire :lol:).

Remarque ça me rappelle une étude qui portait sur les pays de l’Est, qui conclue que ce genre de système monolithique est en fait bien plus vulnérable que ne le laisse penser les apparences. Il suffit que quelques éléments de ces systèmes très pyramidaux se désiste pour provoquer un effondrement. La volonté de tout contrôler devient la source de fragilité, et finit par se retourner contre ceux qui sont  aux manettes. Le fait que personnes ne fait confiance à personnes n’arrange rien…ils goûtent à leurs propres médecines en quelque sorte >:(.

Ça m'étonne toujours ce genre renversement ... ca va peut etre donner des idées aux autres "dictatures" du coin, laisser une opposition vivre sa vie d'opposition permet de lui faire partager la charge des échecs, par de pluralité s'est assumer parfois brutalement toute les frustrations de la population. La question c'est quel va etre la réaction de l'opposition islamiste dans la récupération de tout le rejet populaire du régime "occidentalisé".

L’élément humain est tellement incontrôlable qu’ils ont intérêts à donner du mou en effet, histoire de voir venir et diluer les responsabilités...perdant pour perdant autant partager avec tout le monde les problèmes, lâcher des miettes, ils en restera toujours de quoi vivre :-[.

Ce précédent va t il donner des idée aux égyptiens? ailleurs?

Les « élections » sont proches, Pharaon Moubarak est sur le départ au profit de son rejeton, ce qui exaspère les égyptiens, et cette fois il y a un vrai challengeur avec Baradai.

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Bon et bien , la France va avoir un immense rôle à jouer .

Je ne vais pas développer le sujet ici , tout le monde sait pourquoi .

J'espère que nos politiques le joueront bien , le refus à Ben Ali d'accès à notre sol est un bon début . Maintenant il va falloir fliquer tout ça (je sais, c'est mal l'ingérence) pour que ça ne finisse pas en guerre civile et s'assurer que les Tunisiens auront des élections libres ..

Et je ne vois pas quel autre état pourrait les soutenir ,vus que leurs voisins sont aussi en bordel .

Enfin , sauf si l'ONU avait la bonne idée d'intervenir .

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se qui dénote une certaine légèreté de nos politiques (et de tout les partis ),qui comme pas mal de touristes passaient de très bonne vacance en Tunisie dans le passé ...

un politicien Français (mode ironique ):

-bah pas besoin de suivre de prêt la situation en Tunisie ,mon cher ami revient de vacance ,et à même vu le ministre X Tunisien lors d'une réception  à l'hôtel X ,et la population si accueillante .il n'y a aucune animosité ,oh quel merveilleux pays .

on parle de la surprise de la CIA face au mur de berlin ,ben là je crois que s'est un peu le même style ,on apprend le changement le jour ou sa arrive ...

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Bon voilà une bonne surprise, allez la Tunisie.

Pour ce qui nous concerne faut faire gaffe. Ben Ali avait fait son temps mais dans quelques années on réalisera que c'était globallement un bon président. Si la Tunisie est un état qui fonctionne c'est grace aux Tunisiens mais aussi en partie grace a lui. L'état fonctionne, l'économie est pas mauvaise, les gens sont éduqués.

Je suis révolté par le fait qu'on lui ait refusé l'accès au sol français. J'espere que c'est que temporaire, c'est pas en lachant ses amis qu'on se grandi. Meme vis a vis des opposants à Ben Ali.

La page se tourne en Tunisie, c'est pas une raison pour jeter le bebe avec l'eau du bain et lacher quelqu'un qui avec du recul était un despote éclairé et a mis la Tunisie sur des bon rails meme si, je le repete, il avait fait son temps.

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L'accueillir maintenant aurait été une erreur propre à se mettre à dos beaucoup de monde et aurait été médiatiquement préjudiciable, il sent trop le cadavre (politique) ambulant le bonhomme. Faut attendre que tout cela se stabilise...

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Je suis révolté par le fait qu'on lui ait refusé l'accès au sol français. J'espere que c'est que temporaire, c'est pas en lachant ses amis qu'on se grandi. Meme vis a vis des opposants à Ben Ali.

Oûh là ...

Bon, je suis pas certain que si Ben Ali était venu en France ce soit une bonne chose.

Y'a une grosse communauté tunisienne ici, dont certains membres auraient très certainement deux mots à lui dire.

La page se tourne en Tunisie, c'est pas une raison pour jeter le bebe avec l'eau du bain et lacher quelqu'un qui avec du recul était un despote éclairé ......

Eclairé ? Ben dis, si les argousins du Monsieur t'avaient alpagué, foutu au trou et torturé juste pour avoir pondu un ou deux articles un poil virulents contre son régime, je pense que que tu verrais le terme "éclairé" un peu différemment.

Bon voilà une bonne surprise, allez la Tunisie.

Faudrait savoir ......
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Paris lâche Ben Ali parce qu'il ne représente plus rien et que ses successeurs, même trempés jusqu'au cou avec lui, obéiront à une loi essentielle de la politique: tout foutre sur le dos du prédécesseur et le noircir le plus possible pour s'en démarquer, que le public soit dupe ou non, rendant de ce fait le dit personnage infréquentable. La France est pragmatique et lâche donc qui ne pèse plus rien et pourrait poser problème par sa seule présence. Rien de nouveau: quand celui qui est au pouvoir pète, c'est toujours quelqu'un d'autre qui pue, mais quand il doit en partir, toute les odeurs lui revient dessus, même -et surtout- celles dont il n'est pas l'auteur.

Mais le trip serait de savoir quelles forces organisées animent tout ou partie de ces mouvements de contestation: où en sont les Islamistes dans ce tintouin? Financés comme ils le sont, travaillant la base, ils ne sont pas des forces neutres dans l'histoire, et il est à craindre qu'ils exploitent la situation présente. Ben Ali ou pas, la politique économique ne changera guère en Tunisie car les grandes données sont là et les horizons sont bouchés pour une bonne partie de la jeunesse qui peut de ce fait verser en partie dans les discours extrêmistes. Pareil pour le Maroc qui a cependant l'avantage de la figure monarchique qui offre un cran de stabilité en plus, en dernière instance.

Dictateur ou juste enfoiré autoritaire, Ben Ali était peut-être la solution la moins pire, et c'est pas une émotion populaire, aussi justifiée soit-elle, qui changera les grandes données qui posent problème: Ben Ali avait besoin d'un développement économique pour rester en place, et il a été insuffisant. Pourquoi cela changerait-il avec des successeurs qui auront sans doute moins d'autorité et donc de latitude d'action que lui?

A l'inverse, le bordel et la stagnation économique et sociale, même pour une partie seulement de la population (pas besoin de majorité), suffit aux forces comme les mouvements islamistes.

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La presse algérienne s'est félicitée samedi de la chute du président Ben Ali sous la pression de la rue, estimant que la révolte des Tunisiens devrait constituer un exemple pour les autres pays arabes.

«Ben Ali chassé du pouvoir», titre en Une le quotidien francophone El Watan qui estime que «la révolte populaire des Tunisiens est à présent le nouveau phare du monde arabe».

«Que va-ton faire à présent en Algérie, alors que Ben Ali est chassé du pouvoir par la rue ? Accentuer la répression en interdisant l'expression politique (...) ou alors changer de cap définitivement en écoutant la voie de la raison en engagent le pays sur la voie de la démocratisation et de la réforme politique», s'interroge ce journal.

«Les Tunisiens ont donné une leçon à tous les pays arabes encore sous la coupe de dictatures archaïques» en prouvant qu'il était possible de se libérer d'une «répression qui a duré plus de 50 ans sous les régimes de Bourguiba et de Ben Ali» estime de son côte le quotidien arabophone El Khabar. La chute de Ben Ali donne «des sueurs froides à nos officiels, terrorisés qu'ils sont par la peur de l'effet contagion que ces événements peuvent avoiur en Algérie». «Peur fondée car l'Algérie est sur un volcan que le moindre prétexte peut faire entrer en éruption».

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Oûh là ...

Bon, je suis pas certain que si Ben Ali était venu en France ce soit une bonne chose.

Y'a une grosse communauté tunisienne ici, dont certains membres auraient très certainement deux mots à lui dire.

il ya a assez de résidences discretes, confortables et suffisament bien gardées en France. Les passions retomberons. C'est vrai que si il est à l'étranger en attendant pourquoi pas. J'espere que si il s'est posé en Arabie Saoudite c'est suite à des conseils mais qu'on lui a pas interdit de se poser.

On gagne a rien à jouer les faux cul, lacheurs et hypocrites.

En plus nos relations passées avec Ben Ali on a pas à en avoir honte. Mr Ben Ali fait partie de l'histoire de la Tunisie, pas une histoire spéciallement désastreuse, on le verra mieux avec un peut de recul. C'est sur que ces dernieres années, l'influence néfaste de sa femme sa famille est devenu pesante et ruineuse mais bon faut pas tout peindre en noir non plus.

Il était temps que Ben Ali parte, il laisse derriere lui un pays en état de marche et une population éduquée. C'est pas rien.

Faudrait savoir ......

quoi ? j'ai dit deux fois que Ben Ali a fait son temps et j'ajouterais un peux plus. Mais c'est bien joli les théories et les utopies, mais développer un pays ça se fait pas du jours au lendemain et les pays aussi "libres" que la Tunisie mais surtout aussi murs pour la démocratie dans le monde Arabe t'en a pas tant que ça.

Donc on est très content pour les Tunisiens, on va voir ce qu'on peut faire pour eux tout en faisant du business, mais on va pas cracher sur le passé, ça risquerait ne nous retourner dans la gueule quand les Tunisiens réaliserons dans quelques années que Ben Ali c'étais pas un si mauvais bougre dans l'ensemble ok ?

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Est-ce que le Maroc pourrait aussi connaître un soulèvement ?

Tout est possible mais entre l'Algérie et la Maroc. C'est plutôt l'Algérie qui est menacée. C'est une dictature militaire qui se cache derrière des oripeaux de démocratie. La légitimation de la démocratie est une revendication logique de la part du peuple Algérien.

Le Maroc par contre n'est pas une démocratie, c'est un royaume. Difficile donc de demander la légitimation de ce qui n'existe pas.

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Un petit résumé sur le soutien sans faille de la France au président Ben Ali ...

http://www.lemonde.fr/international/article/2011/01/15/la-diplomatie-francaise-a-defendu-jusqu-au-bout-le-regime-tunisien_1466021_3210.html

La diplomatie française aura donné l'impression d'appuyer jusqu'au bout le régime du président tunisien, Ben Ali, apparaissant dépassée par les événements et ne montrant à aucun moment le moindre signe de soutien aux revendications de démocratisation exprimées par les manifestations, qui ont conduit, vendredi 14 janvier, à la fuite vers Djedda, en Arabie saoudite, du dirigeant tunisien, au pouvoir depuis vingt-trois ans.

C'est par un communiqué laconique que l'Elysée a commenté, vendredi, vers 20 heures, le spectaculaire changement politique en Tunisie. "La France prend acte de la transition constitutionnelle annoncée par le premier ministre Ghannouchi. Seul le dialogue peut apporter une solution démocratique et durable à la crise actuelle. La France se tient aux côtés du peuple tunisien dans cette période décisive." Le texte est diffusé au moment où Nicolas Sarkozy et François Fillon sont réunis à l'Elysée pour se pencher sur la crise.

Vers 20 h 30, tandis que la destination de l'avion du président tunisien demeure l'objet de spéculations, Paris fait connaître son refus de l'accueillir sur le sol français. "La France n'a reçu aucune demande d'accueil de M. Ben Ali", indique un communiqué du Quai d'Orsay, qui précise : "Au cas où cette demande se présenterait, la France apporterait sa réponse en accord avec les autorités constitutionnelles tunisiennes."

Tout au long des quatre semaines de protestations de rue en Tunisie, qui ont commencé le 17 décembre 2010, la France aura adopté un profil bas, se limitant à appeler à l'"apaisement" sans jamais dénoncer la répression policière, en particulier l'emploi de tirs à balles réelles des forces de l'ordre, qui ont provoqué au moins 66 morts en un mois, selon les organisations de défense des droits de l'homme.

MME ALLIOT-MARIE PROPOSE... UNE COOPÉRATION POLICIÈRE

Mardi 11 janvier, tandis que la contestation gagne Tunis, des propos tenus par la ministre des affaires étrangères française, Michèle Alliot-Marie, devant l'Assemblée nationale, à Paris, suscitent une certaine consternation, y compris à l'intérieur du Quai d'Orsay. Le gouvernement tunisien vient d'établir un bilan de 21 civils tués par balles depuis le début des troubles, et Mme Alliot-Marie propose... une coopération policière.

La France veut faire bénéficier la Tunisie du "savoir-faire de (ses) forces de sécurité", afin de "régler des situations sécuritaires de ce type", explique la ministre, afin que "le droit de manifester soit assuré, de même que la sécurité". L'"apaisement peut reposer sur des techniques de maintien de l'ordre", estime Mme Alliot-Marie.

La crise semble ainsi ramenée à un problème de professionnalisme des forces de l'ordre tunisiennes, auquel viennent s'ajouter les difficultés économiques. Mme Alliot-Marie évoque des "troubles sociaux de grande ampleur", sans mentionner le volet politique des revendications des manifestants, qui dénoncent un pouvoir confisqué par la famille Ben Ali et s'en prennent aux affiches du chef de l'Etat. "Plutôt que de lancer des anathèmes, notre devoir est de faire une analyse sereine et objective de la situation", commente-t-elle.

Outre la coopération policière, Paris semble penser, ce jour-là, que l'annonce d'un accroissement de l'aide à la Tunisie, notamment au niveau européen, pourrait contribuer à dénouer la crise. "Notre premier message doit être celui de l'amitié entre le peuple de France et le peuple" tunisien, "sans nous ériger en donneurs de leçons".

"LE MESSAGE DE LA DIPLOMATIE FRANÇAISE A ÉTÉ PRAGMATIQUE"

Jeudi 13 janvier, la veille du jour où tout bascule, Paris insiste de nouveau sur son offre de coopération policière. Le Quai d'Orsay souligne que "la France dispose d'un savoir-faire reconnu en matière de maintien de l'ordre dans le respect de l'usage proportionné de la force afin d'éviter des victimes". Le soir, à la télévision, M. Ben Ali annonce un train de mesures : son renoncement à un nouveau mandat présidentiel en 2014, la fin des tirs à balles réelles de la police, et un rétablissement de la liberté de la presse.

Vendredi matin, sur instructions de l'Elysée, le Quai d'Orsay "note positivement" ces décisions "en faveur de l'ouverture politique et démocratique de la Tunisie". La France "encourage les autorités tunisiennes à poursuivre sur cette voie". Mais tout s'accélère. Les autorités françaises se réfugient derrière des communiqués succincts, sans le moindre commentaire sur le fait qu'un dirigeant arabe vient pour la première fois d'être chassé par la foule.

Dans l'entourage de Mme Alliot-Marie, vendredi soir tard, on se défendait d'avoir fait preuve de myopie sur la crise tunisienne. "Le message de la diplomatie française a été pragmatique, commente une source. Ce n'est pas à la France de dire : Ben Ali doit partir. Nous avons voulu aider la Tunisie à résoudre ses problèmes. Si les médias ont été rouverts, ainsi qu'Internet, c'est peut-être grâce à nous. Nous avons voulu aider le pouvoir à avancer dans la démocratisation. On a tenté de faire cela."

Interrogée sur le contraste avec les positions françaises adoptées sur l'Iran, où, en 2009, les grandes manifestations de l'opposition avaient reçu le soutien appuyé de Nicolas Sarkozy, et où chaque action répressive du pouvoir avait été dénoncée avec force par la diplomatie française, cette source commente que les deux dossiers ne sont pas comparables, car l'Iran représente une menace régionale, et qu'"avec la Tunisie, il y a des liens d'amitié et de coopération".

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Visblement la violence empire en Tunisie, pillage, vengeance, chasse aux "sorcieres", milice policiere cherchant a faire regner la terreur. Y a meme eu des affrontement en les militaires et certains policiers... A priori seul le couvre feu semble apporter un peu de calme.

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Visiblement, le voleur de Yachts a été puni par "la justice divine" (disons cela comme ça...) :

"L’homme d’affaires Imed Trabelsi est décédé à la suite de graves blessures à l’hôpital militaire de Tunis.

L’information a été révélée par Myriam Kada en direct sur Nessma TV en citant une source au sein de l’hôpital.

Pour rappel, Imed Trabelsi est beau-frère de l'ancien président Ben Ali et maire de la Goulette.

Il a défrayé la chronique dans l'affaire du vol du yacht à un homme d'affaires français.

En dépit de cette affaire, il a réussi à s'associer avec Bricorama de qui il détient la licence exclusive en Tunisie."

Source : Businessnews Tunisie - http://www.businessnews.com.tn/details_article.php?a=23039&temp=1&lang=fr&t=520

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Tout est possible mais entre l'Algérie et la Maroc. C'est plutôt l'Algérie qui est menacée. C'est une dictature militaire qui se cache derrière des oripeaux de démocratie. La légitimation de la démocratie est une revendication logique de la part du peuple Algérien.

Le Maroc par contre n'est pas une démocratie, c'est un royaume. Difficile donc de demander la légitimation de ce qui n'existe pas.

mouais, m'enfin les peuples maghrebins aspirent au même mode et confort de vie, les aspirations sont communes

et je vois pas , dans cette logique ce qui rend l'algerie plus vulnerable que le maroc...

pour repondre à KIRIAMA,

oui, certainement, le maroc et l'algerie sont assis sur des "volcans" populaires...

Si ces pays/gouvernants n'influent pas l'immoralité de leur gouvernance....

AIE AIE bobo

Maintenant savoir qui va exploser en premier....???

tout dependra des embellies économiques qui sont loin d'être aussi "spéctaculaire " qu'ils veulent bien faire croire...

On évalue à 8 % de croissance, le minima pour absorber les jeunes entrant sur le marché de l'emploie chaque année !!!

Avec une moyenne à 3,5/4 , on voit bien que c'est pas gagner...

L'équation sociale dans ces pays est simple :

assurer les besoins primaires et offrir aux gens l'espoir de carresser la satisfaction des besoins " secondaires"...

cordialement

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assurer les besoins primaires et offrir aux gens l'espoir de carresser la satisfaction des besoins " secondaires"...

Je sais pas d'ou vient cette idée que le développement économique c'est l'état qui le fait. Non, l'état fournis juste le cadre, le reste c'est les gens qui se le font. Le cadre de la Tunisie est plutot bon, il sera encore meilleur lorsque la belle famille de Ben Ali sera obliger de cesser ses methodes mafieuses. Le reste c'est aux Tunisiens de le faire.

Autrement quand t'entend Delanoe sur toutes les ondes sous pretexte qu'il est né en Tunisie et qu'il est pote avec un responsable de la ligue des droits de l'homme sur place, c'est a peine si la révolution c'est pas grace à lui.

Quand à notre Ségolène nationale elle a encore débarquée avec ses gros sabots: "il faut exiger le respect des droits de l'homme, il faut exiger la liberte de la presse" qu'elle dit. Mais ma petite dame t'as rien a exiger du tout : la Tunisie c'est un pays indepandant.

La Révolution doit se faire par le bas. La France n'avait pas à se meler de cette Révolution, on l'a pas fait et c'est très bien comme ça.

ça nous empeche pas d'etre très content pour les Tunisiens et ça nous oblige pas à tout renier de Ben Ali non plus.

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Visiblement, le voleur de Yachts a été puni par "la justice divine" (disons cela comme ça...) :

"L’homme d’affaires Imed Trabelsi est décédé à la suite de graves blessures à l’hôpital militaire de Tunis.

L’information a été révélée par Myriam Kada en direct sur Nessma TV en citant une source au sein de l’hôpital.

Pour rappel, Imed Trabelsi est beau-frère de l'ancien président Ben Ali et maire de la Goulette.

Il a défrayé la chronique dans l'affaire du vol du yacht à un homme d'affaires français.

En dépit de cette affaire, il a réussi à s'associer avec Bricorama de qui il détient la licence exclusive en Tunisie."

Source : Businessnews Tunisie - http://www.businessnews.com.tn/details_article.php?a=23039&temp=1&lang=fr&t=520

C'est le beau frere de Ben Ali et il s'est fait poignarder. Et ben mon buraliste me l'a dit dès vendredi soir. J'aurait du le poster ici ça aurait été un scoop  =)

Le téléphone Arabe ça marche toujours  ;)

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Deux photos insolites. La première, deux policiers Tunisiens profitent du désordre pour faire un peu de gras (de toutes manières ils avaient plus le rôle de milice corrompue que de police donc ça change pas grand chose) :

Image IPB

Ensuite lors de la manifestation de soutien au peuple Tunisien à Paris, une petite pancarte amusante reprenant le slogan de la publicité du fournisseur d'accès à Internet "Free" ("Il a Free, il a tout compris") :

Image IPB

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Quand à notre Ségolène nationale elle a encore débarquée avec ses gros sabots: "il faut exiger le respect des droits de l'homme, il faut exiger la liberte de la presse" qu'elle dit.

J'adore !

Magnifique exemple de double-langage politicien.

Que n'a t-elle pas "exigé" tout ça avant ?

Le plus drôle, c'est que je ne l'ai pas entendue hurler contre MAM qui proposait d'aider les flics tunisiens à "maintenir l'ordre".

Ne rien dire à ce propos, de la part d'un haut responsable politique français, c'est accepter l'idée implicitement que les droits de l'homme en question fassent l'objet de répression.

Parce que tout de même, tirer sur les manifestants, c'est pas light.

Perso, j'exigerais bien, à mon tour, qu'ils la ferment une bonne fois.

Tous !

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