Alexis Posté(e) le 5 septembre 2017 Share Posté(e) le 5 septembre 2017 il y a 3 minutes, rogue0 a dit : <mode troll ON> Et si on voit une pluie de Tomahawk sur la Chine en fin d'année, on saura pourquoi Pffft, tu crois que les p'tits gris ou les reptiliens ont besoin de Tomahawks pour contrôler la Chine ? Je t'aurais cru moins naïf Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 6 septembre 2017 Share Posté(e) le 6 septembre 2017 Retour à l'Amérique d'aujourd'hui, <ce post est garanti 100% sans POTUS45 ajouté > Le 20/07/2017 à 13:48, Tancrède a dit : On en avait parlé beaucoup plus haut: ce business de la "civil forfeiture" (...) Dans beaucoup d'endroits, c'est un bon moyen de faire cracher les démunis et vulnérables pour payer le budget de la police, voire de la municipalité, sans qu'ils aient de recours, tout en maintenant des impôts trop bas pour les besoins de l'endroit: c'est en fait ce qu'on a vu à Ferguson où, à travers les émeutes et l'attention nationale, un voile s'est levé sur le fonctionnement de la ville, qui finance une bonne partie de ses prestations via les civil forfeitures et une mise en coupe réglée des populations modestes (en majorité noires) via une surabondace d'amendes pour tout et rien (même une prune banale peut faire entrer une personne sans moyens dans le système judiciaire -fédéralement sponsorisé- pour des années de procédures, et se transformer en une dette impayable). Justement, on reparle de Ferguson (banlieue défavorisée habitée surtout par des noirs (2/3 de la population), et tristement célèbre depuis 2014 pour être une zone de racket et de meurtre *par* des policiers). Après 3 ans, la ville jure qu'elle s'est réformée. Elle a viré le chef de la police, le procureur, et les juges locaux (ils étaient tous blancs, remplacés par des noirs) et classé 39 000 (!) dossiers judiciaires douteux ou falsifiés, amnistié 1.8M$ d'amendes douteuses, et commué la "saisie" de biens 1381 personnes en travail d'intérêt général. Mais un procès d'un ancien cas (2012) sème le doute sur la volonté de réforme. A en juger par les circonstances, l'accusé (à l'époque analyste de renseignement et cybersécurité, mais noir) , et le policier (avec un passé de racket, de violences, et de fausses accusations), ça semble être un cas de racket de plus... Révélation La défense se demande pourquoi l'affaire n'a pas été classée comme beaucoup d'autres.https://mobile.nytimes.com/2017/09/04/us/ferguson-watson-brown.html?_r=0&referer=https://t.co/zgVPCdX9yl Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 6 septembre 2017 Share Posté(e) le 6 septembre 2017 https://www.newyorker.com/news/news-desk/a-conversation-with-mark-lilla-on-his-critique-of-identity-politics (25 août 2017) L'universitaire Mark Lilla, auteur d'un article paru le 18 novembre 2016 dans le New York Times affirmant que "l'une des nombreuses leçons de l'élection présidentielle et de son résultat répugnant est qu'il faut mettre fin à l'époque du libéralisme identitaire", enfonce le clou en publiant un livre qui développe cette idée. Les démocrates, dit-il, furent autrefois le parti de la classe ouvrière. Maintenant les démocrates sont en grande partie une vague coalition des élites éduquées des villes côtières et des minorités. Comment se fait-il que l'on puisse parcourir en voiture des milliers de kilomètres à travers le pays sans jamais rencontrer un État ou un comté bleu (démocrate) ? Comment les démocrates ont-ils pu céder un nombre décisif d'électeurs d'Obama à quelqu'un comme Donald Trump ? Mark Lilla pense que la politique identitaire est un point central de la réponse. Lilla : Cela n'a pas de sens d'en appeler à divers groupes comme Hillary Clinton l'a fait, et cela laisse tomber inévitablement beaucoup de gens. Elle avait l'habitude de lister les groupes dont les démocrates libéraux prennent soin aujourd'hui : les afro-américains, les gays et lesbiennes, et les femmes. Un américain sur quatre est baptiste/pentecôtiste. Trente-sept pour cent des Américains vivent dans le Sud. Dix-sept pour cent, quel que soit le total, des afro-américains de ce pays vivent dans les zones rurales. Il y a des manières différentes selon lesquelles les gens se pensent eux-mêmes, n'est-ce pas ? Et ces gens ne se sentent pas appelés. Remnick : Pourquoi pensez-vous qu'ils se sentaient appelés par Barack Obama et pas par Hillary Clinton ? Quelle était la différence clé ? Lilla : Précisément parce qu'Obama ne listait pas les groupes. Parce qu'il parlait de "nous". Il ne finissait pas toujours ses phrases - il disait : "ce n'est pas ce que nous sommes", mais ne disait pas exactement qui nous sommes. Mais il en était conscient. Aussi bien Obama que [Bill] Clinton comprenaient que jouer la politique identitaire dans la politique électorale était un désastre du côté des libéraux. Lilla : lorsque un événement de folie de campus universitaire apparaît, cela révèle une chose qui est présente dans l'université pas toujours sous sa forme la plus folle. Et la manière dont nous avons fini pas éduquer - et selon moi mal éduquer - l'élite libérale de ce pays dans un but d'activisme politique. (...) Je suis frappé par leur manque d'intérêt [les étudiants] dans les affaires militaires, dans les structures de classes, dans une science économique qui n'est pas économique pour pouvoir entrer dans une business school. (...) Cela conduit à un sens tronqué de ce qu'est la politique. Cela donne une image déformée de ce qui se passe dans le reste du pays. Et nous nous retrouvons à produire des élites libérales qui n'ont pas la moindre idée du reste du pays, pas la moindre idée de toutes sortes de thèmes, notamment les classes sociales. Remnick : donc vous pensez que le narcissisme est au centre du problème ? Lilla : Un narcissisme qui se nourrit du fait que nous sommes une société percluse de classes sociales - percluse de classes sociales et maintenant également divisée géographiquement. Nous devons commencer par penser aux principes qui sont les nôtres et qui sont également les leurs. Nous ne pouvons pas faire cela en les diabolisant et en pensant qu'ils sont des racistes sans espoir et des réactionnaires. Parce que c'est un mythe confortable. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 6 septembre 2017 Share Posté(e) le 6 septembre 2017 Frapadingue ou complètement erratique, au choix : Trump à propos des dreamers et du plafond d'endetemment (WaPo, en anglais, avec des Vraies Citations), et du reste, adopte des propositions démocrates qu'il venait de flinguer, presse le congrès de rétablir une législation qu'il vient de flinguer, etc... On pourrait lui confier la partie anglaise des négociations sur le Brexit, ça ferait un terrific team avec Boris Johnson. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 7 septembre 2017 Share Posté(e) le 7 septembre 2017 @Boule75 La partie sur Trump qui décide de bombardé Hawaï est de trop... On dirait le Gorafi a ce niveau. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 7 septembre 2017 Share Posté(e) le 7 septembre 2017 Il y a 3 heures, collectionneur a dit : @Boule75 La partie sur Trump qui décide de bombardé Hawaï est de trop... On dirait le Gorafi a ce niveau. Oui : c'est outrancier et signalé comme "imaginé". Pour le reste... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 7 septembre 2017 Share Posté(e) le 7 septembre 2017 Il y a 10 heures, collectionneur a dit : @Boule75 La partie sur Trump qui décide de bombardé Hawaï est de trop... On dirait le Gorafi a ce niveau. Plaît-il ? En vacances en Floride, Trump promet « le feu et la fureur » à un serveur maladroit Citation Entre les tables, un serveur s’affaire : Steven Moody a 26 ans, et c’est son 5e jour au Mar-a-Lago. Stressé par cette illustre présence, le jeune homme se dépense sans compter, multiplie les trajets de la salle vers la cuisine, virevolte dans un ballet si étourdissant qu’il ne remarque pas le câble de fabrication russe qui relie la table présidentielle à une station d’écoute près de Moscou. Au troisième passage, l’inévitable se produit : Steven trébuche, et renverse l’équivalent de 3 milk-shake à la banane sur le Président. (...) « Sachez, Steven, que vos actions auront des conséquences. Des missiles nucléaires sont pointés en ce moment même sur le ranch de vos parents dans le Wyoming. Que cela ne se reproduise pas. ». Les convives sont encore pétrifiés tandis que le pauvre Steven évanoui est évacué vers les cuisines. Satisfait, Donald Trump se rassoit et commence à tapoter sur son smartphone. Un tweet, évidemment. « Vient de neutraliser un dangereux serveur. Ni dialogue ni négociation sur la sécurité de la nation. USA! ». 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 7 septembre 2017 Share Posté(e) le 7 septembre 2017 Il y a 13 heures, Boule75 a dit : Frapadingue ou complètement erratique, au choix : Trump à propos des dreamers et du plafond d'endetemment (WaPo, en anglais, avec des Vraies Citations), et du reste, adopte des propositions démocrates qu'il venait de flinguer, presse le congrès de rétablir une législation qu'il vient de flinguer, etc... On pourrait lui confier la partie anglaise des négociations sur le Brexit, ça ferait un terrific team avec Boris Johnson. Et ils pourraient discuter " choix capillaire ". 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 7 septembre 2017 Share Posté(e) le 7 septembre 2017 Il y a 1 heure, Benoitleg a dit : Et ils pourraient discuter " choix capillaire ". J'suis aussi invité ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 7 septembre 2017 Share Posté(e) le 7 septembre 2017 Il y a 1 heure, Alexis a dit : J'suis aussi invité ? Il a toute sa place dans un album de Bilal. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 7 septembre 2017 Share Posté(e) le 7 septembre 2017 Il y a 6 heures, Alexis a dit : J'suis aussi invité ? Tous les "fantaisistes" sont bienvenus . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 8 septembre 2017 Share Posté(e) le 8 septembre 2017 Les réseaux sociaux mettent-ils en communication des personnes ayant des points de vue différents ? Il s'agit d'un extrait de cette étude Emotion shapes the diffusion of moralized content in social networks (PDF complet est accessible, en anglais) Explication du schéma : - Un grand nombre de comptes Twitter ont été classifiés en "libéraux" ou "conservateurs" - au sens américain - respectivement bleu et rouge - Les messages concernant un contenu "émotionnel", c'est-à-dire en pratique portant sur des sujets fortement polémiques aux Etats-Unis tel contrôle des armes, mariage homosexuel et réchauffement climatique ont été systématiquement tracés - Le partage de ces messages ("retweet") a été étudié - il est représenté ci-dessus par des lignes - Le résultat est évident et sans appel : les partages entre groupes sont extrêmement marginaux, la quasi-totalité des partages se fait entre gens qui pensent dans la même direction, en tout cas qui se rassemblent sous la même "étiquette" =====> Les groupes "libéral" et "conservateur" ne communiquent pratiquement pas Certes, on s'en doutait. Mais un petit dessin vaut mieux qu'un long discours... et surtout, l'étanchéité est vraiment impressionnante Ah oui, y a cette idée que quand un grand nombre de gens pensent la même chose ensemble... en fait ils ne pensent pas. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arland Posté(e) le 8 septembre 2017 Share Posté(e) le 8 septembre 2017 Le 07/09/2017 à 14:35, Benoitleg a dit : Et ils pourraient discuter " choix capillaire ". Il est trop occupé à pleurer son "Château des Palmiers" à Saint Martin, Irma y a fait le ménage. J'attends toujours le tweet vengeur à l'encontre de ce vil cyclone qui a porté atteinte aux saints intérêts amé... pardon Trumpiens. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 8 septembre 2017 Share Posté(e) le 8 septembre 2017 Bah, il a assuré son bien, donc pas de problème.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 8 septembre 2017 Share Posté(e) le 8 septembre 2017 Assuré un bien pareil sachant qu'il n'a pas le sou et que la moitié de ses biens sont déjà hypothéqués ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Borisdedante Posté(e) le 8 septembre 2017 Share Posté(e) le 8 septembre 2017 (modifié) États-Unis. Trump et les démocrates : marché conclu Citation Le Congrès à peine rentré de vacances, le président américain s’est accordé avec les chefs de file démocrates du Sénat et de la Chambre des représentants sur un projet de loi, au grand dam des républicains. C’était le pire cauchemar des républicains, le 6 septembre Donald Trump l’a réalisé. “Le businessman novice en politique, dont l’idéologie et la loyauté ont toujours été fragiles, a conclu un accord avec les démocrates”, ironise le New York Times. Dans un de ces coups de théâtre dont il a le secret, Donald Trump s’est en effet entendu avec les chefs de file démocrates au Congrès, Charles Schumer et Nancy Pelosi, sur un projet de loi concernant l’augmentation du plafond de la dette et le financement du gouvernement fédéral jusqu’au mois de décembre. ........ http://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/etats-unis-trump-et-les-democrates-marche-conclu Modifié le 8 septembre 2017 par Borisdedante 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 8 septembre 2017 Share Posté(e) le 8 septembre 2017 il y a 11 minutes, Borisdedante a dit : États-Unis. Trump et les démocrates : marché conclu http://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/etats-unis-trump-et-les-democrates-marche-conclu Celle-là, j'ai beau commencer à ne plus m'étonner de rien venant de Trump... elle m'a surpris ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 8 septembre 2017 Share Posté(e) le 8 septembre 2017 1 hour ago, Alexis said: Les réseaux sociaux mettent-ils en communication des personnes ayant des points de vue différents ? Il s'agit d'un extrait de cette étude Emotion shapes the diffusion of moralized content in social networks (PDF complet est accessible, en anglais) Explication du schéma : - Un grand nombre de comptes Twitter ont été classifiés en "libéraux" ou "conservateurs" - au sens américain - respectivement bleu et rouge - Les messages concernant un contenu "émotionnel", c'est-à-dire en pratique portant sur des sujets fortement polémiques aux Etats-Unis tel contrôle des armes, mariage homosexuel et réchauffement climatique ont été systématiquement tracés - Le partage de ces messages ("retweet") a été étudié - il est représenté ci-dessus par des lignes - Le résultat est évident et sans appel : les partages entre groupes sont extrêmement marginaux, la quasi-totalité des partages se fait entre gens qui pensent dans la même direction, en tout cas qui se rassemblent sous la même "étiquette" =====> Les groupes "libéral" et "conservateur" ne communiquent pratiquement pas Certes, on s'en doutait. Mais un petit dessin vaut mieux qu'un long discours... et surtout, l'étanchéité est vraiment impressionnante Ah oui, y a cette idée que quand un grand nombre de gens pensent la même chose ensemble... en fait ils ne pensent pas. Yep, c'est ce dont on a déjà beaucoup parlé: la tribalisation, qui sous tend la polarisation générale de la société US (et d'autres), se voit largement sur internet et dans tout le paysage médiatique (et aux USA, aussi dans d'autres domaines, y compris l'habitat). Les diverses tribus composant les deux grandes "familles" se referment toujours un peu plus sur elles-mêmes dans autant d'aspects de la vie que possible, et évidemment dans leurs interactions physiques et online, et les "échanges" entre les deux familles sont minimes, et pour l'essentiel limités à des insultes, moqueries et agressions, ou des conversations qui tournent très vite court, le point Godwin/Trump/Erdogan.... Etant vite atteint, souvent même dans les toutes premières répliques. De fait, la cartographie des médias sociaux reprendra ce schéma: soit le média lui-même est du côté de l'un ou l'autre méta-groupe, soit ce sont ses subdivisions (plates-formes thématiques, chatrooms....) qui le sont. Et les rares lieux où il y aura rencontre seront juste des champs de bataille sans aucune volonté de trouver du terrain d'entente (ou s'il y en a, elle sera le plus souvent oubliée très vite), voire une pure envie (avec ou sans stratégie) de foutre la merde, d'insulter, de faire mal, de compromettre (pour faire bannir l'ennemi de la plate-forme).... Et dans le monde physique, on se parle moins, on se rencontre moins.... La prochaine guerre civile sera t-elle avant tout, ou d'abord, virtuelle? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 9 septembre 2017 Share Posté(e) le 9 septembre 2017 Concernant la dette quel autre choix ont-ils ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 9 septembre 2017 Share Posté(e) le 9 septembre 2017 7 hours ago, kalligator said: Concernant la dette quel autre choix ont-ils ? Aucun, mais ces dernières années, des pans de plus en plus conséquents de la vie politique, surtout côté républicain, se sont révélés être de plus en plus enclins et prêts à utiliser ce sujet comme outil de négociation, quitte à causer d'énormes problèmes, voire une panique financière (cf le "shutdown" d'il y a quelques exercices).... Le plus dramatique étant que nombre de ces élus ne comprennent même pas la gravité de la chose, ou même l'impact de la seule menace de ne pas lever ce plafond; certains l'utilisent cyniquement, mais une partie du "freedom caucus" (cad les excités anciennement labellisés "Tea Party", pour l'essentiel) ne comprend authentiquement pas la chose; vu le temps passé, c'est surtout que beaucoup d'entre eux n'ont pas l'outillage mental et/ou pas la volonté (la force des certitudes, quoi), nécessaires à cette compréhension. C'est aussi par certains aspects un des multiples exemples de la grave baisse de qualité des candidats proposés au Congrès par les partis, surtout côté GOP, où des pans d'électorats et des zones géographiques conséquentes se sont faites bouffer par des appareils politiques locaux plus idéologisés/radicalisés, grandement aidés par l'évolutions des "bulles" médiatiques consommées par divers publics (les médias sont une réalité plus locale que nationale aux USA) et l'intense travail idéologique réalisé par la foultitude d'organismes divers très bien financés par un tas d'intérêts particuliers (onet séculiers, économiques et "non profit" ....). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 9 septembre 2017 Share Posté(e) le 9 septembre 2017 Juste pour en rajouter une couche sur ce que la Floride risque de se prendre à partir de ce soir et surtout demain: à 40km au sud de Miami, à la pointe sud-est de la Floride et à deux doigts de la mer, se trouve la centrale nucléaire de Turkey Point, deux réacteurs (actuellement en phase de refroidissement dans le cadre des préparatifs à Irma) maintenant assez âgés (une phase d'expansion capacitaire a été récemment décidée, pour avoir deux réacteurs de plus) dont la sécurité dépend de systèmes de refroidissement analogues à ceux de la centrale de Fukushima, dont les générateurs de secours se trouvent assez près du niveau de la mer (les réacteurs eux-mêmes sont à 6-7m d'élévation) et moins protégés que la centrale.... What could possibly go wrong? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 9 septembre 2017 Share Posté(e) le 9 septembre 2017 Je me disais bien qu'il manquait un truc pour ce que soit vraiment dramatique. Bon sinon, avec Houston et bientôt Miami dévastées par des ouragans, la croissance économique américaine ne risque-t-elle pas d'en prendre un coup ? On parle quand même de deux métropoles majeures et de deux États économiquement importants. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 9 septembre 2017 Share Posté(e) le 9 septembre 2017 Mauvais pour les assurances, certainement, et pour les ''petites gens'' qui a contrario n'ont pas les assurances idoines, mais vu que l'on doit rebâtir, c'est bon pour le BTP. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Tancrède Posté(e) le 9 septembre 2017 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 9 septembre 2017 (modifié) 17 minutes ago, Ciders said: Je me disais bien qu'il manquait un truc pour ce que soit vraiment dramatique. Bon sinon, avec Houston et bientôt Miami dévastées par des ouragans, la croissance économique américaine ne risque-t-elle pas d'en prendre un coup ? On parle quand même de deux métropoles majeures et de deux États économiquement importants. On se focalise sur Miami (qui, aux dernières nouvelles de l'ouragan, ne semble plus être sur le chemin du coeur hautement dangereux du phénomène, mais va sérieusement manger quand même), mais c'est toute la Floride qui va s'en prendre plein la gueule, surtout sa moitié sud (avant qu'Irma ne commence à sérieusement perdre en force): la péninsule ne fait que 200 à 220 bornes de large en moyenne (Irma, dans sa partie dangereuse, est aussi large), et toutes ses bandes côtières (où la population se concentre plus) sont hautement innondables. J'imagine mal l'évaluation des dégâts en termes monétaires, et la durée de la paralysie économique avant (ça fait environs 1 semaine que l'activité s'est ralentie, puis éteinte, en préparation), pendant et après le bouzin. Le dégât sera astronomique. Le dernier ouragan d'ampleur comparable (catégorie 5) à avoir frappé le coin, Andrew en 1992, avait laissé le secteur des assurances sinistré bien avant qu'il ait pu financer une part significative de ce qui devait l'être; l'Etat, les autorités locales et l'Etat fédéral ont pris des mesures depuis, fait d'énormes progrès (l'un des plus lourds problèmes en 1992 fut la foirade totale de la gestion du problème), mais si on parle d'une catastrophe à l'échelle de la moitié de l'Etat.... Pour Houston, c'est le poids de la région dans le secteur pétrochimique américain qui aura un impact significatif à l'échelle du pays: la zone Houston/Galveston/Corpus Christi est non seulement un gigantesque centre de raffinage et de production chimique, mais aussi l'un des points d'entrée, et surtout de sortie, majeur des flux d'hydrocarbures et de produits chimiques. Evaluer l'impact direct et indirect de son arrêt dépasse à mon avis les possibilités pour le moment, alors même que le coin est encore en partie sous l'eau. Les assurances vont déguster, les manoeuvres à Washington pour exonérer et soutenir les copains-qui-paient-les-campagnes vont être joyeuses, homériques et longues, avec fort risque de vrais mouvements de protestations populaires contre des aides gratuites aux grandes boîtes, surtout si le vaste nombre de citoyens avec pas ou peu d'assurances, qui ont perdu essentiellement tout ce qu'ils avaient (ironie cruelle: Houston fut la zone principale de refuge des Néo-Orléanais de 2005.... Dont beaucoup sont encore sur place aujourd'hui, la reconstruction ayant été très incomplète et préemptée par des grandes opérations immobilières). Le risque de polarisation politique autour de l'effort de reconstruction pourrait être à lui seul plus paralysant encore que des choix trop en faveur d'un camp ou de l'autre. Modifié le 9 septembre 2017 par Tancrède 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 9 septembre 2017 Share Posté(e) le 9 septembre 2017 25 minutes ago, Tancrède said: Juste pour en rajouter une couche sur ce que la Floride risque de se prendre à partir de ce soir et surtout demain: à 40km au sud de Miami, à la pointe sud-est de la Floride et à deux doigts de la mer, se trouve la centrale nucléaire de Turkey Point, deux réacteurs (actuellement en phase de refroidissement dans le cadre des préparatifs à Irma) maintenant assez âgés (une phase d'expansion capacitaire a été récemment décidée, pour avoir deux réacteurs de plus) dont la sécurité dépend de systèmes de refroidissement analogues à ceux de la centrale de Fukushima, dont les générateurs de secours se trouvent assez près du niveau de la mer (les réacteurs eux-mêmes sont à 6-7m d'élévation) et moins protégés que la centrale.... What could possibly go wrong? Si ils parviennent à refroidir les réacteurs, ils ne risquent pas grand chose tant que les cuves tiennent. Mais si les réacteurs ne sont pas suffisamment froids et que les systèmes de contrôle sont endommagés d'une quelconque façon... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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