Wallaby Posté(e) le 7 février Share Posté(e) le 7 février (modifié) Il y a 2 heures, Ciders a dit : et ils ont latitude de tout faire Que nenni. Le 05/02/2025 à 14:05, Wallaby a dit : https://www.thefp.com/p/the-boys-of-doge (5 février 2025) Quoi qu'il advienne du DOGE, il est important de se rappeler que les jeunes gens qui travaillent pour Musk ne sont pas vraiment ceux qui décident. C'est le milliardaire d'âge moyen qui conseille le président d'âge mûr qui décide des programmes gouvernementaux à mettre en œuvre ou à supprimer. Et en dernière analyse, c'est le Congrès qui décide du budget, et des éventuelles coupes budgétaires : Il y a 22 heures, Wallaby a dit : Je n'ai pas lu l'article du monde, mais le pouvoir législatif a des armes pour obliger le pouvoir exécutif à dépenser les dépenses prévues dans le budget. Si les dépenses ne sont pas exécutées, en dernière analyse ce sera avec le consentement du Congrès, donc des représentants du peuple américain. https://en.wikipedia.org/wiki/Train_v._City_of_New_York Train v. City of New York, 420 U.S. 35 (1975), est une affaire d'interprétation de loi devant la Cour suprême des États-Unis[1] Bien qu'un commentateur caractérise les implications de l'affaire comme signifiant « [l]e président ne peut pas contrecarrer la volonté du Congrès en mettant fin à un programme par impoundment »[2], la majorité de la Cour elle-même n'a pas fait de déclaration constitutionnelle catégorique sur le pouvoir d'impoundment, mais s'est concentrée sur la formulation de la loi et sur le contexte législatif. Dans cette affaire, le président Richard Nixon estimait que l'administration n'était pas obligée de débourser tous les fonds alloués par le Congrès aux États qui demandaient une aide financière fédérale au titre des amendements de 1972 à la loi fédérale sur le contrôle de la pollution de l'eau (Federal Water Pollution Control Act Amendments of 1972) et a ordonné la saisie de montants substantiels de fonds destinés à la protection de l'environnement pour un programme auquel il avait opposé son veto et qui avait été annulé par le Congrès[citation nécessaire] Russell E. Train, l'administrateur de l'EPA à l'époque, s'est conformé à l'ordre. Plusieurs bénéficiaires potentiels des fonds (destinés à subventionner la construction d'égouts municipaux et de stations d'épuration), dont la ville de New York et plusieurs autres municipalités, ont rapidement intenté une action en justice, demandant que l'administrateur soit jugé tenu de débourser la totalité des montants autorisés et qu'une ordonnance lui enjoigne de procéder à ces attributions. https://www.senat.fr/rap/r00-326/r00-32642.html De la démocratie budgétaire en Amérique Le Président Nixon (républicain), en conflit avec le Congrès (à majorité démocrate), avait pratiqué en 1972 et 1973 des annulations de dépenses ( Impoundments ) à grande échelle, afin de faire échec à des programmes sociaux adoptés par le Congrès, et alors que les annulations de dépenses avaient jusqu'alors constitué un instrument de gestion administrative, et non pas une forme de veto. Le Congressional Budget and Impoundment Control Act de 1974 poursuivait donc deux objectifs : améliorer la coordination de la procédure budgétaire, d'une part, réaffirmer le contrôle du Congrès sur l'exécution du budget, d'autre part. S'agissant du second point, c'est à dire du contrôle de l'exécution du budget, le Congressional Budget and Impoundment Control Act de 1974 dispose notamment que les crédits votés ne peuvent être rapportés par l'administration présidentielle que dans le cadre d'une procédure formalisée qui requiert l'accord, au moins tacite, du Congrès. https://en.wikipedia.org/wiki/Impoundment_of_appropriated_funds L'impoundment est un acte du président des États-Unis qui consiste à ne pas dépenser l'argent qui a été affecté par le Congrès des États-Unis. Thomas Jefferson a été le premier président à exercer ce pouvoir en 1801. Tous les présidents, jusqu'à Richard Nixon inclus, ont pu exercer ce pouvoir, qui était considéré comme un pouvoir inhérent à la fonction, même s'il avait des limites. Le Congressional Budget and Impoundment Control Act de 1974 a été adopté en réponse à l'abus de pouvoir du président Nixon[1], qui a supprimé ce pouvoir, et l'affaire Train v. City of New York (dont les faits sont antérieurs à la loi de 1974, mais qui a été débattue devant la Cour suprême des États-Unis après son adoption) a comblé les lacunes potentielles de la loi de 1974. La capacité du président à rejeter indéfiniment les dépenses approuvées par le Congrès a donc été supprimée[2]. Modifié le 7 février par Wallaby 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 7 février Share Posté(e) le 7 février (modifié) Forcément quand on taille dans le vif des fois çà peut toucher des zones sensibles : https://www.lefigaro.fr/international/les-coupes-de-donald-trump-dans-l-aide-americaine-revelent-d-importantes-subventions-a-des-medias-etrangers-20250207 Modifié le 7 février par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) le 7 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 7 février Il y a 3 heures, Ciders a dit : Pour résumer, Musk a engagé six ingénieurs débutants (19 à 25 ans) et littéralement sortis de son cartable, avec les pleins pouvoirs. Ils ont accès à toutes les données classifiées, ils ne sont surveillés par personne et ils ont latitude de tout faire, y compris détruire les administrations de l'intérieur. Et ils sont couverts, notamment par le procureur général du district de Columbia qui a déjà menacé de faire appel au FBI (le nouveau, pas le wokiste d'avant là) pour faire taire les opposants. J'imagine que cela va apporter "du sang neuf" et des "solutions nouvelles" qui permettront de faire "moins de dépenses" et de "MAAGGGGGGGGGGGA" un maximum, ce qui fera frétiller dans le Midwest. Évidemment, une fois brisées, ces administrations peu importantes pour le citoyen américain de base seront extrêmement faciles à reconstituer par la s... ah non, pardon, pas du tout. Point positif, il est possible qu'à force de faire hurler de rire au Kremlin, l'espérance de vie de Poutine en prenne un coup. Lorsqu'il a racheté Twitter pour en faire X, Elon Musk a réduit les coûts de structure à la hache, pour ne pas dire au lance-flammes La légende veut qu'il a reçu l'ensemble des responsables d'un certain niveau pour leur demander "A quoi sert votre poste, au juste ?". Lorsqu'il n'était pas satisfait de la réponse, il tranchait sans état d'âme. Il a ainsi tranché... énormément, tant que ça continuait à fonctionner. Et quand ça s'arrêtait de fonctionner, alors il rétablissait ou recréait, à sa sauce, en allant au plus simple et au seul strictement nécessaire Cette méthode "expérimentale" a fonctionné, avec des résultats spectaculaires. Le personnel a été réduit d'environ 80% - une division par 5 ! - tout en maintenant le service aux utilisateurs de X, voire en l'améliorant puisqu'il y a des fonctions supplémentaires comme les Notes de la Communauté La question est : peut-on utiliser cette méthode pour réformer un Etat pesant plusieurs trillions comme pour une entreprise pesant plusieurs milliards ? Donald Trump a dit à plusieurs reprises qu'il mettrait Elon Musk en charge de tenter l'expérience. Les Américains ont dit banco, on y va ! ==>Donc l'expérience est en cours Les objectifs cités il y a quelques mois par Elon Musk étaient de passer "de 428 à 99" agences fédérales, économisant "2 trillions $ par an" (soit 8% du PIB) Mon opinion personnelle est qu'il s'agit d'une expérience intéressante. Dans les deux sens de ce terme - Je suis curieux du résultat, parce que c'est intéressant. Et si vraiment ça marche, pourquoi pas en France ? - Mais, admettant une part d'égoïsme, je préfère qu'un autre pays que la France essaie d'abord. Parce que c'est une expérience "intéressante" Comme j'ai eu l'occasion de le dire à Stark un peu plus haut, je ne me fais pas de souci pour les Etats-Unis, dont les marges de sécurité sont immenses : pays situé entre deux océans qu'il domine tous deux, pourvu de deux voisins amicaux, avec toutes les matières premières utiles chez soi... Même dans le pire des cas imaginables d'une immense désorganisation résultant d'un ratage total de la "réforme au lance-flammes", les Etats-Unis se relèveront sans difficulté de ce mauvais pas S'agissant des pays qui font reposer leur défense prioritairement sur la protection militaire américaine ? Si l'Amérique doit temporairement se recentrer sur son relèvement d'une expérience ratée, ça pourrait être plus chaud... Lorsque les Etats-Unis cherchent à se réformer avec toute l'audace, et l'optimisme, et la brutalité dont ils sont capables... il est très intéressant de voir à quoi ils arriveront, mais il est prudent de ne pas trop dépendre d'eux 2 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 7 février Share Posté(e) le 7 février Ah petite baisse de régime. Aujourd'hui uniquement un décret pour interdire de territoires et saisir les bien des membres et agents de la CPI : https://www.lepoint.fr/monde/et-maintenant-trump-s-attaque-a-la-cour-penale-internationale-cpi-ce-qui-rejouit-israel-07-02-2025-2581777_24.php 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 7 février Share Posté(e) le 7 février (modifié) il y a 30 minutes, Alexis a dit : Les objectifs cités il y a quelques mois par Elon Musk étaient de passer "de 428 à 99" agences fédérales, économisant "2 trillions $ par an" (soit 8% du PIB) Tu en arrives à comparer une entreprise qui a encore du lait qui sort de la bouche à un état bi-centenaire dont beaucoup d'agences interviennes sur le terrain au plus prêt des gens. En supprimant ces agences, ils ne suppriment pas simplement des postes mais des missions, des expertises, des canaux de discussions qu'ils prétendent recréer en partant de quoi au juste ? Qui jugera de l'expertise des uns ou des autres ? Prenons les inspecteurs qui inspectent par exemple aux hasard BOEING. C'est la quintessence du mal pour Trump. Oui mais si ils n(avaient pas eu leur mission confiée à BOEING, cette société ne serait pas au bord du dépôt de bilan. Le problème c'est l'algo de @Picdelamirand-oil il est valable pour toute organisation humaine. A un moment le backoffice prend de la place. Modifié le 7 février par herciv 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 7 février Share Posté(e) le 7 février (modifié) il y a 56 minutes, herciv a dit : En supprimant ces agences, ils ne suppriment pas simplement des postes mais des missions, des expertises, des canaux de discussions qu'ils prétendent recréer en partant de quoi au juste ? Qui jugera de l'expertise des uns ou des autres ? Je ne pense pas que l'age de l'institution soit le critère le plus important. Si je suis d'accord avec @Alexis sur certains points de son raisonnement, je suis (peut-être) en désaccord sur ce point : Est ce qu'une que le but d'un service public ou d'une entreprise publique est de dégager un bénéfice comme une société privée, ou est ce que son but est d'être au service de la communauté (et la communauté assume alors le déficit par l'impôt) ? C'est une décision politique, quoiqu'en dise notre PR, et il est bon que la décision finale reste dans les mains de leur PR ou du congrès, et ne doivent pas être vu comme uniquement comme une décision financière, comme on pourrait le faire avec une entreprise privée. Modifié le 7 février par rendbo 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 7 février Share Posté(e) le 7 février (modifié) il y a 5 minutes, rendbo a dit : Je ne pense pas que l'age de l'institution soit le critère le plus important. Si je suis d'accord avec @Alexis sur certains points de son raisonnement, je suis (peut-être) en désaccord sur ce point : Est ce qu'une que le but d'un service public ou d'une entreprise publique est de dégager un bénéfice comme une société privée, ou est ce que son but est d'être au service de la communauté (et la communauté assume alors le déficit par l'impôt) ? C'est une décision politique, quoiqu'en dise notre PR, et s'il est bon que la décision finale reste dans les mains de leur PR ou du congrès, et ne doivent pas être vu comme uniquement comme une décision financière, comme on pourrait le faire avec une entreprise privée. La question de l'âge est lié à celle de l'expertise. En France par exemple la DGA a une telle expertise qu'elle est au coeur de la maitrise des coûts et planning des programmes complexes. Tu la démentielle, c'est la fin de la BITD à la française. Modifié le 7 février par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
vincenzo Posté(e) le 7 février Share Posté(e) le 7 février https://twitter.com/JeanEricBranaa/status/1887834975988318355 Les contre-pouvoirs fonctionnent Coup d’arrêt pour Musk : Un juge fédéral interdit au Trésor de partager les données de son système de paiements avec des tiers. Un premier revers juridique pour Musk, qui prétendait s’en servir pour réduire les dépenses publiques. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 7 février Share Posté(e) le 7 février il y a 31 minutes, herciv a dit : La question de l'âge est lié à celle de l'expertise. Ce qui fait l'expertise d'une agence, ce sont les gens qui la composent, pas l'age de l'institution... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 7 février Share Posté(e) le 7 février Il y a 2 heures, herciv a dit : Forcément quand on taille dans le vif des fois çà peut toucher des zones sensibles : https://www.lefigaro.fr/international/les-coupes-de-donald-trump-dans-l-aide-americaine-revelent-d-importantes-subventions-a-des-medias-etrangers-20250207 https://www.cjr.org/the_media_today/usaid-and-the-media-in-a-time-of-monsters.php (4 février 2025) Selon Reporters sans frontières (RSF), le gel de l'aide semble avoir mis en veilleuse 268 millions de dollars qui étaient destinés à financer « les médias indépendants et la libre circulation de l'information » cette année. Dans un passé récent, l'USAID se targuait de soutenir plus de six mille journalistes, environ sept cents salles de rédaction indépendantes et près de trois cents groupes de la société civile axés sur les médias dans une trentaine de pays. Pourtant, note RSF, l'impact total du gel est difficile à mesurer, car de nombreux bénéficiaires « hésitent à attirer l'attention de peur de risquer un financement à long terme ou de faire l'objet d'attaques politiques ». Des organes de presse exilés d'Iran et de Biélorussie ont déclaré à RSF, sous le couvert de l'anonymat, que le gel les avait obligés à prendre des mesures drastiques pour survivre, tandis que DataCameroon, un site d'investigation, a déclaré avoir dû suspendre des projets liés à la sécurité des journalistes et aux élections à venir dans le pays. La semaine dernière, Olga Rudenko, rédactrice en chef du Kyiv Independent (qui a reçu des subventions de l'USAID par le passé mais n'en reçoit plus actuellement), a déclaré que le gel « a causé au journalisme ukrainien indépendant des dommages comparables à ceux causés par la pandémie de COVID-19 et le début de la guerre à grande échelle en Russie », et qu'il pourrait bientôt les dépasser en gravité s'il n'est pas inversé. Des rapports ont également fait état d'effets concrets sur le journalisme en Moldavie, au Cambodge et au Myanmar. Dans la publication indienne Scroll, Nandita Haksar, coauteur d'un nouveau livre sur l'importante salle de presse birmane Mizzima, rapporte que le gel a plongé ce média dans l'incertitude, quatre ans exactement après un coup d'État brutal qui a contraint les médias indépendants du Myanmar à l'exil ou à la clandestinité. (J'ai étudié l'impact de ce coup d'État dans le cadre d'un livre à paraître sur le journalisme, et j'ai constaté qu'il avait rendu les médias indépendants survivants du pays très dépendants du financement des donateurs internationaux). [oxymore intéressant : des "médias indépendants ... dépendants"] Le site web de l'USAID est hors ligne depuis samedi, mais un article paru il y a environ un an sous le profil de l'agence sur Medium est révélateur de son approche en matière de financement du journalisme à l'étranger. L'article indique que « le soutien aux médias indépendants fait partie des efforts de l'USAID en matière d'aide à la démocratie et à la gouvernance depuis les années 1980 » et que le gouvernement américain « est désormais le plus grand bailleur de fonds public pour le développement des médias indépendants dans le monde », au-dessus d'un graphique présentant une citation du président Biden décrivant la liberté de la presse comme « le fondement de la démocratie » et un aperçu des initiatives récentes visant non seulement à octroyer des subventions aux journalistes du monde entier, mais aussi à les aider à se maintenir commercialement et à les défendre contre les poursuites judiciaires abusives. L'ancien journaliste d'Intercept Glenn Greenwald a publié dimanche que l'USAID et la National Endowment for Democracy sont des « façades bien documentées de la CIA qui sont conçues pour manipuler la politique intérieure d'autres pays au profit des élites du Congrès américain et de personne d'autre aux États-Unis ». Ryan Grim, un ancien collègue de Greenwald au sein de l'Intercept, a adopté un point de vue plus nuancé, notant que certaines actions de l'USAID « sont louables et importantes » - et qualifiant certains des récents messages de Musk de « vraiment stupides » - mais soutenant, en fin de compte, que le bon travail n'a pas besoin d'être réalisé au sein d'une agence « dont la mission réelle est d'exercer un pouvoir sur la politique intérieure de nos alliés et de nos adversaires ». L'USAID, a ajouté M. Grim, « est un outil omniprésent du soft power américain ». Cette dernière affirmation, au moins, est sans ambiguïté. Et le financement par l'USAID du journalisme dans le monde devrait bien sûr faire l'objet d'un examen minutieux, à la fois en termes d'alignement sur les objectifs de la politique étrangère américaine dans un sens général et sur une base projet par projet. Un expert iranien des droits de l'homme a fait remarquer au New York Times que la suppression du soutien aux médias qui cherchent à demander des comptes aux dirigeants du pays ne semble pas compatible avec l'approche de « pression maximale » de Trump à l'égard du régime ; comme je l'ai signalé, le financement du gouvernement américain a également été orienté vers des médias indépendants dans des régions du monde où la Chine cherche à faire des incursions, ce qui est une préoccupation déclarée de la nouvelle administration. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 7 février Share Posté(e) le 7 février https://www.aljazeera.com/news/2025/2/3/what-is-usaid-and-how-central-is-it-to-us-foreign-policy (3 février 2025) En 2014, l'USAID a été accusée d'avoir secrètement créé un « Twitter cubain » appelé ZunZuneo pour susciter des troubles et saper le gouvernement cubain. Ce projet a également été critiqué pour sa nature clandestine. L'USAID a nié que le projet ait été conçu pour créer de la dissidence. En 2023, le président mexicain a demandé à son homologue américain, Joe Biden, d'empêcher l'USAID de financer des groupes hostiles à son gouvernement, selon une lettre présentée aux journalistes, faisant écho à des critiques mexicaines antérieures de l'interventionnisme américain. Alors que les États-Unis ont longtemps vanté leurs programmes d'aide à l'étranger comme visant, en partie, à renforcer les jeunes démocraties, ils ont utilisé l'USAID pour soutenir des régimes autoritaires amis pendant la guerre froide, notamment Taïwan et la Corée du Sud lorsqu'ils étaient sous régime militaire, et la République démocratique du Congo sous Mobutu Sese Seko. Plus récemment, un audit de performance commandé par le bureau de l'inspecteur général de l'USAID et réalisé par le cabinet d'experts-comptables indépendant Williams, Adley & Company a mis en évidence l'inefficacité et les problèmes bureaucratiques auxquels l'agence était confrontée en ce qui concerne les taux de coûts indirects. Ces taux se réfèrent aux frais généraux ou administratifs qu'une organisation peut imputer à une subvention ou à un contrat fédéral. Pour l'instant, M. Trump n'a pas annoncé officiellement la fermeture de l'USAID. Toutefois, nombreux sont ceux qui craignent que l'arrêt des fonds américains ne nuise aux alliés de Washington - et ne crée un vide que ses ennemis pourraient volontiers chercher à combler. L'Europe de l'Est, par exemple, est depuis longtemps un champ de bataille géopolitique où les intérêts de la politique étrangère occidentale se heurtent souvent à ceux de Moscou ou de Pékin. L'influence de la Chine en Amérique latine et en Afrique subsaharienne n'a cessé de croître, et elle est devenue un partenaire commercial et un investisseur de plus en plus important ces dernières années, alors que les États-Unis réduisent leur aide. En octobre, la Banque chinoise de développement (CDB) a annoncé qu'elle avait fourni environ 160 milliards de dollars pour aider à financer des centaines de projets dans toute l'Amérique latine. L'Afrique subsaharienne a reçu l'aide la plus importante des États-Unis en 2023, mais la Chine renforce sa présence dans cette région en fournissant une assistance compétitive. Le sénateur Coons [démocrate, Delaware] a déclaré que la fermeture éventuelle de l'USAID offrirait à la Chine une marge de manœuvre encore plus grande pour étendre son pouvoir. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) le 7 février Share Posté(e) le 7 février On 2/6/2025 at 6:35 AM, CANDIDE said: We agree that trimming an obese, inefficient state, incapable of protecting its borders, bureaucratic, and imposing standards of behavior in all areas of economic and social life, is necessary in the USA as in Europe. It is increasingly clear that this state cannot reform itself from within. It is therefore necessary to use surgery, with a team of surgeons outside the system but competent, with significant but incorruptible powers, concerned with the common good and respect for the laws, and acting transparently and under control. I see two possible types of surgery. Axe surgery: this is the technique used by Elon Musk. It is fast, but can destroy important organs, leave after-effects, disabilities that take a long time to heal. Furthermore, I do not have the impression that the prerequisites concerning surgeons are met: use of interns, copying of personal and confidential data without control, etc. Scalpel surgery: It is slower, of course, but more precise and therefore has a lower risk of fatal errors. It requires experienced surgeons, requires analysis and documentation, and therefore allows for auditing and control. Les États-Unis pratiquent la chirurgie au scalpel depuis des décennies déjà. Je ne comprends pas pourquoi tant de gens pensent que les États-Unis n'ont jamais essayé de réduire la masse graisseuse auparavant ? ne le faisons-nous pas tout le temps ? N'avons-nous pas des bureaucraties entières chargées de le faire chaque année fiscale ? La réussite ou l'échec de Musk reste à voir, mais faire confiance au système pour qu'il s'autodiscipline ne fonctionne pas. La mauvaise comédie qui émane de l'USAID devrait être un véritable indicateur à cet égard. Le Pentagone a lui aussi ses propres folies. La DOGE est un pari. Cependant, il semble que de nombreuses personnes souhaitent que DOGE se contente de faire comme l'ancienne méthode, qui n'a pas fonctionné. Il est très difficile de dire ce qui se passe et quel est l'objectif final, il y a beaucoup de postulats qui vont de pair avec beaucoup d'hyperboles politiques dans les deux camps. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) On 2/6/2025 at 6:35 AM, CANDIDE said: As for the international, with the Urbi et Orbi threats of the USA, added to Russian imperialism, the Ottoman temptation of Turkey and the wars in the Middle East, the only major world power appearing today as a pole of stability is China. It will be interesting to see how China intends to take advantage of this to rally countries frightened by American brutality and unpredictability. J'ai appris dans le fil sur l'Ukraine que les États-Unis s'achètent une bonne grâce pendant environ 24 heures. Une fois que l'argent s'arrête, ou qu'il est même perçu comme tel, les États-Unis deviennent persona non-grata pour les personnes qu'ils soutenaient hier encore pleinement... Je suppose que c'est un peu comme les soldes : le seul jour qui compte, c'est aujourd'hui. Qu'avez-vous fait pour moi dernièrement ? Je dirais que les apparences peuvent être trompeuses. Les États-Unis et la Chine ne sont pas la même chose, il ne s'agit pas simplement d'échanger les États-Unis contre « l'autre démocratie » qu'est la Chine. La Chine a bien sûr ses propres problèmes. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) le 7 février Share Posté(e) le 7 février (modifié) 1 hour ago, Wallaby said: https://www.cjr.org/the_media_today/usaid-and-the-media-in-a-time-of-monsters.php (February 4, 2025) According to Reporters Without Borders (RSF), the aid freeze appears to have put on hold $268 million that was intended to fund “independent media and the free flow of information” this year. In the recent past, USAID boasted of supporting more than six thousand journalists, about seven hundred independent newsrooms, and nearly three hundred media-focused civil society groups in some thirty countries. However, RSF notes, the full impact of the freeze is difficult to measure, as many recipients “are reluctant to draw attention for fear of risking long-term funding or being subject to political attacks.” Exiled media outlets in Iran and Belarus told RSF, speaking on condition of anonymity, that the freeze had forced them to take drastic measures to survive, while DataCameroon, an investigative website, said it had had to suspend projects related to journalists’ safety and the country’s upcoming elections. Last week, Olga Rudenko, editor-in-chief of the Kyiv Independent (which has received USAID funding in the past but is no longer receiving it), said the freeze “has caused damage to independent Ukrainian journalism comparable to that caused by the COVID-19 pandemic and the start of the full-scale war in Russia,” and could soon surpass them in severity if it is not reversed. There have also been reports of tangible effects on journalism in Moldova, Cambodia, and Myanmar. In the Indian publication Scroll, Nandita Haksar, co-author of a new book on Myanmar’s prominent news outlet Mizzima, reports that the freeze has plunged the outlet into limbo, exactly four years after a brutal coup that forced Myanmar’s independent media into exile or underground. (I studied the coup’s impact for a forthcoming book on journalism, and found that it left the country’s surviving independent media heavily reliant on funding from international donors.) [interesting oxymoron: "independent media... dependent"] USAID’s website has been offline since Saturday, but a post about a year ago under the agency’s Medium profile is revealing of its approach to funding journalism abroad. The post notes that “supporting independent media has been part of USAID’s democracy and governance assistance efforts since the 1980s” and that the U.S. government “is now the largest public funder of independent media development worldwide,” above a graphic featuring a quote from President Biden describing press freedom as “the bedrock of democracy” and a look at recent initiatives aimed not only at providing grants to journalists around the world, but also at helping them sustain themselves commercially and defending them against abusive lawsuits. Je trouve vraiment génial qu'à une époque où personne n'est d'accord sur rien, nous puissions tous nous rassembler, Américains et Russes, et dire d'une seule voix que les médias ukrainiens sont financés par l'Occident. 1 hour ago, Wallaby said: Former Intercept reporter Glenn Greenwald wrote Sunday that USAID and the National Endowment for Democracy are "well-documented CIA fronts designed to manipulate the domestic politics of other countries for the benefit of elites in the U.S. Congress and no one else in the United States." Ryan Grim, a former colleague of Greenwald’s at the Intercept, took a more nuanced view, noting that some of USAID’s actions “are commendable and important”—and calling some of Musk’s recent posts “really stupid”—but ultimately arguing that good work doesn’t need to be done within an agency “whose real mission is to exert power over the domestic politics of our allies and adversaries.” USAID, Grim added, “is a ubiquitous tool of American soft power.” This last statement, at least, is unambiguous. And USAID funding of journalism around the world should of course be subject to scrutiny, both in terms of alignment with U.S. foreign policy objectives in a general sense and on a project-by-project basis. An Iranian human rights expert noted to the New York Times that cutting support for media outlets that seek to hold the country’s leaders accountable does not seem consistent with Trump’s “maximum pressure” approach to the regime; as I have reported, U.S. government funding has also been directed to independent media outlets in parts of the world where China seeks to make inroads, a stated concern of the new administration. En ce qui concerne Ryan Grim, il a écrit un excellent article qu'il faut absolument lire et qui parle davantage de la stratégie globale et de la vue d'ensemble. Je ne suis pas d'accord avec tout ce qu'il dit, mais c'est intéressant. Il inclut des questions d'un analyste français au cas où mon soutien n'aurait pas été convaincant: Dans un contexte de repli stratégique, la belligérance de Trump à l'égard du Groenland et du Canada, par exemple, ressemble davantage à un empire qui se retire de la scène mondiale et qui construit des tranchées plus près de chez lui. L'annonce, ce matin, de la nomination par Trump de Darren Beattie pour superviser la diplomatie publique au département d'État a mis un point d'exclamation à l'affirmation de M. Bertrand. On ne saurait trop insister sur l'importance de cette nomination. Beattie - un ancien rédacteur de discours que Semafor a décrit comme un « intellectuel MAGA » - est un critique franc de l'aile belliciste du GOP et son ascension a provoqué une onde de choc dans l'univers des groupes de réflexion néoconservateurs de Washington. Nos lecteurs pakistanais connaissent peut-être déjà Beattie pour le travail qu'il a effectué à Revolver News en dénonçant les manœuvres de l'administration Biden à l'encontre d'Imran Khan. Sa nomination est aussi radicale qu'un président démocrate envoyant Noam Chomsky à la tête de la CIA, même si, soyons clairs, nous n'assistons pas à la renaissance d'une nouvelle internationale socialiste. Les réalistes de Trump sont fermement ancrés dans une tradition de droite. Beattie, qui a été renvoyé de la première administration pour avoir pris la parole lors d'une conférence aux côtés de nationalistes blancs, a déclaré, pas plus tard qu'en octobre 2024 : « Des hommes blancs compétents doivent être aux commandes si l'on veut que les choses fonctionnent. Malheureusement, toute notre idéologie nationale est fondée sur le fait de dorloter les sentiments des femmes et des minorités, et de démoraliser les hommes blancs compétents. » Le fait qu'une telle remarque puisse être faite par un homme qui pourrait être le meilleur espoir du Pakistan pour une restauration de la dignité et de la démocratie souligne à quel point tout cela est désorientant. Beattie a également critiqué ouvertement - et souvent avec justesse - l'USAID, en dénonçant son rôle dans la déstabilisation des pays étrangers. https://www.dropsitenews.com/p/donald-trump-elon-musk-usaid-american-empire Modifié le 7 février par Stark_Contrast forgot link! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 7 février Share Posté(e) le 7 février Il y a 5 heures, Wallaby a dit : Que nenni. Et en dernière analyse, c'est le Congrès qui décide du budget, et des éventuelles coupes budgétaires : Bien évidemment et j'imagine que le Congrès a validé la confiscation par Musk des données qui sont actuellement siphonnées ? Il y a 3 heures, Alexis a dit : Cette méthode "expérimentale" a fonctionné, avec des résultats spectaculaires. Le personnel a été réduit d'environ 80% - une division par 5 ! - tout en maintenant le service aux utilisateurs de X, voire en l'améliorant puisqu'il y a des fonctions supplémentaires comme les Notes de la Communauté C'est faux et tu le sais parfaitement, puisqu'il n'y a plus de modération, que les bots sont partout et qu'une bonne partie des annonceurs et des comptes sont partis ailleurs. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) le 7 février Share Posté(e) le 7 février 1 hour ago, Wallaby said: https://www.aljazeera.com/news/2025/2/3/what-is-usaid-and-how-central-is-it-to-us-foreign-policy (February 3, 2025) In 2014, USAID was accused of secretly creating a “Cuban Twitter” called ZunZuneo to stir up unrest and undermine the Cuban government. The project was also criticized for its clandestine nature. USAID denied that the project was designed to create dissent. In 2023, Mexico's president asked his U.S. counterpart, Joe Biden, to stop USAID from funding groups hostile to his government, according to a letter presented to reporters, echoing previous Mexican criticism of U.S. interventionism. While the United States has long touted its foreign aid programs as aimed, in part, at strengthening young democracies, it used USAID to prop up friendly authoritarian regimes during the Cold War, including Taiwan and South Korea when they were under military rule, and the Democratic Republic of Congo under Mobutu Sese Seko. More recently, a performance audit commissioned by USAID’s Office of Inspector General and conducted by the independent accounting firm Williams, Adley & Company highlighted inefficiencies and bureaucratic problems the agency faced with indirect cost rates. These rates refer to overhead or administrative costs that an organization can charge to a federal grant or contract. So far, Mr. Trump has not officially announced the closure of USAID. But many fear that cutting off U.S. funds would hurt Washington's allies - and create a vacuum that its enemies might be eager to fill. Eastern Europe, for example, has long been a geopolitical battleground where Western foreign policy interests often collide with those of Moscow or Beijing. China's influence in Latin America and sub-Saharan Africa has grown steadily, and it has become an increasingly important trading partner and investor in recent years as the United States cuts aid. In October, the China Development Bank ( CDB ) announced that it had provided about $160 billion to help finance hundreds of projects across Latin America. Sub-Saharan Africa received the largest amount of aid from the United States in 2023, but China is expanding its presence in the region by providing competitive assistance. Senator Coons [Democrat, Delaware] said that the possible closure of USAID would give China even greater room to expand its power. Mon principal reproche à propos de tout ce fiasco de l'USAID est que si l'USAID est aussi importante pour l'influence internationale et la sécurité nationale que nous le disons, il faut mettre fin au gaspillage stupide qui a infecté l'organisation et qui la discrédite à présent auprès du public américain. Nous nous trouvons dans une situation délicate où nous affirmons que l'USAID est d'une importance capitale pour notre influence dans le monde, alors que nous recevons des informations sur de nombreux gâchis et projets inutiles qui nous empêchent de penser qu'il s'agit d'une organisation sérieuse. Il m'est vraiment difficile de regarder certains de ces éléments et de penser qu'ils sont d'une importance capitale pour l'influence des États-Unis et la sécurité nationale. Il suffit de dire qu'il y a un grand fossé entre ce que l'USAID est censée faire et ce qu'elle fait réellement. Sans parler de la mesure effective de ce qui est accompli, même sur des projets qui ne sont pas comiquement stupides. Je suis tout à fait favorable à l'USAID si elle fait réellement ce qu'elle dit sur l'emballage. Peu de gens pensent que c'est le cas actuellement. Il y a aussi le rapport de l'inspecteur général qui souligne que l'USAID a peu de contrôle ou de surveillance sur ce qu'il advient de l'argent après qu'il a été distribué. L'une des choses les plus exaspérantes dans toute organisation est d'entendre « C'est important, c'est sérieux » et de voir ensuite que ces choses sont traitées comme n'importe quoi d'autre. L'USAID fait du bon travail, mais je ne pense pas que beaucoup d'Américains croient que ce bon travail inclut des choses comme : « 39 millions de dollars pour l'égalité des sexes dans les secteurs de l'eau, de l'électricité et des transports, la reconnaissance du troisième sexe au Bangladesh, la résilience ukrainienne par la mode, un salon de la transformation, un plan pré-taliban pour aider les femmes afghanes à entrer dans le secteur financier, c'est un puits sans fond de « je ne veux pas payer pour ça »... Si nous fermons la porte à ce type de travail, a déclaré l'ancien fonctionnaire de l'USAID, M. Schiffer, « les ennemis de l'Amérique se réjouiront ». Joe Scarborough a qualifié l'USAID d'« ultime puissance douce ». Ecoutez, j'aime autant que tout le monde une bonne manucure-pédicure au troisième étage du Mumbai, mais je ne suis pas sûr qu'il s'agisse d'un poste de sécurité nationale ». https://substack.com/home/post/p-156453876 Quant aux démocrates, ils se sont bêtement précipités dans le piège de l'USAID, criant et hurlant à la foule, mais jour après jour, nous continuons à recevoir des rapports sur ce à quoi cet argent a réellement servi, ce qui est plutôt embarrassant, de sorte que le long terme n'est pas bon en termes de relations publiques. L'USAID a été essentiellement discréditée, et de nombreuses personnes peuvent tenter de la défendre, et certaines d'entre elles seront correctes et raisonnables, mais personne n'est d'humeur à l'entendre. Je suis désolé, mais « la Chine gagne si nous ne payons pas pour promouvoir l'homosexualité au Bangladesh » n'est pas un argument gagnant. Les personnes qui pensent que l'USAID est essentielle à la sécurité nationale devraient être celles qui sont les plus contrariées non seulement par l'absence de contrôle sur les bons projets, mais aussi par le gaspillage total sur des projets qui n'ont aucun rapport avec les objectifs déclarés de l'USAID. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 7 février Share Posté(e) le 7 février il y a 21 minutes, Ciders a dit : C'est faux et tu le sais parfaitement, puisqu'il n'y a plus de modération, que les bots sont partout et qu'une bonne partie des annonceurs et des comptes sont partis ailleurs. - Je n'ai pas de statistique sur le nombre de comptes non-bots sur X, et pas de raison de croire qu'il ait baissé. En as-tu ? - "Les bots sont partout" ? Il y en a, il y en avait aussi avant Révélation De toute façon, voir chacun de mes posts immédiatement apprécié par une jolie jeune femme peu vêtue a quelque chose d'agréable ... Plus sérieusement, ces bots sont facilement négligés - "Plus de modération" ? Euh je vois beaucoup d'opinions différentes sur X, dans tous les sens d'ailleurs ça n'est pas uniforme du tout, mais je n'ai pas encore vu de compte faisant la promotion du nazisme ou du stalinisme. Certes, je ne les cherche pas, mais enfin je n'ai pas de raison de penser qu'ils aient une grande place - Et bien sûr, il y a des fonctions supplémentaires. Les Notes de la Communauté notamment qui remplacent la modération. A mon avis avantageusement, d'autres personnes ne seraient pas d'accord, mais quoi qu'il en soit il y a bien des choses en plus Au total, on a le droit de penser que X est meilleur ou moins bon que ne l'était Twitter. Mais l'augmentation massive de l'efficacité est indéniable... Division par 5 de la force de travail ! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) le 7 février Share Posté(e) le 7 février 21 minutes ago, Ciders said: Of course, and I imagine that Congress has validated Musk's confiscation of the data that is currently being siphoned off? vous soulignez que la réalité est que Musk est à l'offensive et que le système est en mode réaction. Musk sera débordé. Tout ne passera pas. Les tribunaux auront leur mot à dire. mais ce sera souvent trop peu et trop tard. Après Covid, de nombreux employés du gouvernement fédéral ont été envoyés travailler à la maison, et c'est ce qu'ils ont fait au cours des 5 dernières années. D'après les rumeurs que j'entends, beaucoup de gens sont effrayés parce que ces données vont être recoupées avec les dossiers fiscaux. Le ministère de l'économie et des finances découvrira que des personnes ont un deuxième emploi alors qu'elles « travaillent » depuis leur domicile pour le gouvernement. Ou encore des personnes qui ne paient pas leurs impôts pour cacher leur deuxième emploi. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 7 février Share Posté(e) le 7 février Une représentation graphique du plan de Musk pour le gouvernement américain. Envoyée par lui-même - on est à la source Révélation Bien sûr, c'est de la publicité de la part du directeur du DOGE. Il est permis de remarquer qu'en réalité le gros type est beaucoup plus grand que la désormais svelte jeune femme. Le faire maigrir pourrait s'avérer une toute autre paire de manches ! Mais ça permet au moins de comprendre l'objectif de Musk, et son argument pour donner confiance qu'il en serait vraiment capable De la folie ? Du génie ? Je n'en sais rien. Je m'attends à tout, et je ne compte sur rien en particulier L'avenir le dira 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) le 7 février Share Posté(e) le 7 février 8 minutes ago, Alexis said: The future will tell C'est un peu la situation dans laquelle je me trouve. Trump n'est même pas président depuis un mois, mais les États-Unis sont déjà un paysage d'enfer fasciste et toute l'influence internationale que nous avions durement gagnée a disparu. Tout l'argent que nous avons dépensé pour l'Ukraine a apparemment été gaspillé parce que la Russie a maintenant gagné aussi, et la Chine, qui va rencontrer des problèmes qu'il faudra un magicien pour résoudre, est maintenant la lumière brillante à laquelle le monde va s'accrocher depuis que l'USAID n'investit plus dans la création de mode féminine en Éthiopie. et par femme, j'entends bien sûr les hommes en robe. C'est fini, et c'est dommage parce que nous aurons 250 ans l'année prochaine. Il faut que certaines personnes se calment, si nous devenons trop hyperboliques trop tôt, nous manquerons de mots pour décrire les catastrophes à venir. Trump est déjà Hitler, je ne sais pas comment on peut faire mieux. Je ne crois pas beaucoup en Trump, mais je pense que la « ruée » de tant de personnes ici pour dire que tout est fini est pour le moins prématurée, et il n'est pas vraiment difficile de faire le « shopping » d'articles d'opinion qui soutiennent l'hypothèse initiale de la catastrophe. L'avenir est toujours difficile à prédire, mais il semblerait que ce soit plus impossible aujourd'hui qu'à n'importe quel autre moment. Entre la fin de nombreuses époques et héritages, et l'avancée des nouvelles technologies, je ne vais pas faire beaucoup de prédictions, surtout si l'on considère la façon dont le premier mandat de Trump s'est terminé. Aucun fan ou ennemi de Trump n'a prédit 2020. Et ceci pour dire bien sûr « les événements, mon cher garçon, les événements » L'une des nombreuses choses qui a coulé Joe Biden était que les événements du monde lui échappaient en grande partie, ce qui est toujours vrai mais politiquement douloureux lorsque vous avez promis aux gens une main ferme de contrôle, contrairement aux cirques de Trump. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 7 février Share Posté(e) le 7 février il y a 45 minutes, Alexis a dit : - Je n'ai pas de statistique sur le nombre de comptes non-bots sur X, et pas de raison de croire qu'il ait baissé. En as-tu ? - "Les bots sont partout" ? Il y en a, il y en avait aussi avant Révéler le contenu masqué De toute façon, voir chacun de mes posts immédiatement apprécié par une jolie jeune femme peu vêtue a quelque chose d'agréable ... Plus sérieusement, ces bots sont facilement négligés - "Plus de modération" ? Euh je vois beaucoup d'opinions différentes sur X, dans tous les sens d'ailleurs ça n'est pas uniforme du tout, mais je n'ai pas encore vu de compte faisant la promotion du nazisme ou du stalinisme. Certes, je ne les cherche pas, mais enfin je n'ai pas de raison de penser qu'ils aient une grande place - Et bien sûr, il y a des fonctions supplémentaires. Les Notes de la Communauté notamment qui remplacent la modération. A mon avis avantageusement, d'autres personnes ne seraient pas d'accord, mais quoi qu'il en soit il y a bien des choses en plus Les comparaisons par les utilisateurs de X et de Bluesky sont édifiantes. Les mêmes messages postés sur X sont plus vus mais suscitent nettement moins de réactions que sur BS. La modération a complètement disparu et je ne sais pas sur quel X tu vas, mais clairement, on va de plus en plus dans le sens d'un 4chan géant que dans un site polyopinions. Et oui, il y a une chose en plus... mais beaucoup en moins aussi. Pour ça que beaucoup de comptes institutionnels mais pas que foutent le camp. il y a 48 minutes, Alexis a dit : Au total, on a le droit de penser que X est meilleur ou moins bon que ne l'était Twitter. Mais l'augmentation massive de l'efficacité est indéniable... Division par 5 de la force de travail ! Supaire. On fait ça quand avec tout ? Faudra aussi rappeler Morin, son idée de faire mieux avec moins va percer finalement ! Enfin j'ai bien compris ton enthousiasme. Et il me navre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 7 février Share Posté(e) le 7 février il y a 22 minutes, Stark_Contrast a dit : Il faut que certaines personnes se calment, si nous devenons trop hyperboliques trop tôt, nous manquerons de mots pour décrire les catastrophes à venir. Trump est déjà Hitler, je ne sais pas comment on peut faire mieux. Qu'il enfile un trunk et une cape, et tu auras Super-H... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 7 février Share Posté(e) le 7 février il y a 11 minutes, Ciders a dit : La modération a complètement disparu et je ne sais pas sur quel X tu vas, mais clairement, on va de plus en plus dans le sens d'un 4chan géant que dans un site polyopinions. Sur ce point précisément, j'ai des opinions et des biais comme tout le monde, mais je m'attache à faire l'effort de "suivre" aussi des comptes qui défendent des opinions différentes des miennes, y compris quand ils m'insupportent, à condition qu'ils me donnent l'impression de penser un peu et/ou de partager des sources intéresssantes Je ne dis pas que je parviens tout à fait à éviter l'effet "silo" et l'effet "je ne vois que des gens d'accord avec moi, super ça veut dire que tout le monde pense comme moi" - que les Romains auraient pu appeler l'effet "Asinus asinum fricat" - mais il me semble que cette discipline fait une différence tout de même Je ne pense pas avoir d' "enthousiasme" pour X, mais j'apprécie effectivement les Notes de la communauté, parce qu'elles sont un mécanisme "anti-propagande" de vérification des faits... neutre, et qui cogne dans toutes les directions. Il arrive aussi à des médias traditionnels de se prendre des notes de la communauté "salées", et ça me semble une chose saine, que je n'ai pas trop vu avec les mécanismes centralisés de "vérification des faits" 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 7 février Share Posté(e) le 7 février il y a 19 minutes, rendbo a dit : Qu'il enfile un trunk et une cape, et tu auras Super-H... Le point le plus important, c'est la coiffure Révélation Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 7 février Share Posté(e) le 7 février Dans la série "Il est enthousiaste, lui" - à moins que ça ne soit dans la série "La flagornerie, mode d'emploi", je vous présente le sieur Elon Musk 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lecteur de passage Posté(e) le 7 février Share Posté(e) le 7 février https://fr.linkedin.com/pulse/rené-girard-sommes-nous-condamnés-à-désirer-ce-que-les-bruno-walther-uf0te Je ne connaissais pas ce Monsieur, il se trouve qu'il a une page sur Wiki, son parcours est assez intéressant : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno_Walther Quoi qu'il en soit, ce qu'il écrit résonne assez fort dans mes oreilles, je partage quelques extraits, en me disant que ça peut - peut-être - déciller des yeux : ---- "Google, Facebook, Amazon... Des titans obsédés par leurs rivaux, qui se copient et s’espionnent en permanence." "Et c'est là que Peter Thiel rentre dans la danse. (...) Il a compris une chose essentielle : la rivalité est un piège. La seule issue, c’est d’innover sans laisser de place aux imitateurs. Créer quelque chose de tellement unique que personne ne puisse suivre. C'est de là qu'il prône une pensée antilibérale (...) : le but de l'entrepreneur ce n'est pas d'imiter, c'est de créer un monopole." "Pour eux, le mimétisme est une faiblesse des masses. Cette notion est clef pour comprendre Elon Musk et ce qui devient la colonne vertébrale idéologique de Trump." "Les démocraties sont piégées dans un cycle d’imitation, de compromis, de stagnation. Seuls quelques individus sont capables de rompre avec cette mécanique et d’imposer de nouvelles règles. C'est ce qu'impose Trump." "Pendant que le reste de la société continue de tourner en boucle, piégée dans ses rivalités." " (...) On ne suit pas des idées, on suit des modèles. Trump, c’est ça. Il ne vend pas un programme, il vend une image. Un style. Une façon d’être. Et ça marche. Les gens veulent lui ressembler, vivre comme lui, parler comme lui. C’est là sa vraie force. Pas dans ses discours, mais dans ce qu’il incarne. Un modèle clair, simple, efficace." "Les progressistes, eux, passent à côté. Ils expliquent, ils argumentent, ils dénoncent. Mais ils n’offrent rien à copier. Pas de rêve, pas de figure à imiter. Juste des principes, des valeurs, des bonnes intentions. Et ça, dans un monde gouverné par le désir mimétique, c’est un problème. Parce que les gens ne veulent pas qu’on leur dise quoi penser. Ils veulent voir quoi devenir." --- Peut-être que "Fort Contraste" aurait un avis là-dessus ? (mais pas trop long et sans périphrases, merci ) 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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