vincenzo Posté(e) lundi à 17:00 Share Posté(e) lundi à 17:00 Trump ne s'arrete jamais : 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) lundi à 17:03 Share Posté(e) lundi à 17:03 il y a 1 minute, vincenzo a dit : Trump ne s'arrete jamais : Pas d'accord. Le week-end j'ai remarquer une baisse de productivité. Il va falloir supprimer les week-end. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) lundi à 17:06 Share Posté(e) lundi à 17:06 il y a 23 minutes, Glenans29 a dit : Donc je ne sais pas pourquoi le rapport du GAO t'émeut particulièrement et pourquoi tu penses qu'il suffit de hurler très fort comme Musk ou Trump pour résoudre ce problème. Surtout vu les casseroles au cul de Trump maintes fois impliqués dans des affaires et qui restera intouchable car il est sur le point de "refaçonner" à sa botte tout ce qui pourrait le gêner pour la suite. Ces deux là sont vraiment digne de confiance avec leurs mépris affichés, on attendra de voir "ruisseler" l'argent soit disant récupéré et le cout des dégâts causés quand c'est fait à l'emporte pièce, avec une vision de milliardaire aux comportements despotique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) lundi à 17:58 Share Posté(e) lundi à 17:58 57 minutes ago, Glenans29 said: The opposition that criticizes on a theme and its opposite is the game. For once, I also can't stand it, but there's not much we can do about it. If the federal government is losing between 200 and 500 billion a year due to fraud, I don't see how that would be surprising. It's certainly not a US specificity. I'm pretty sure this amount is nothing out of the ordinary as a % of GDP or federal budget compared to other rich countries. In France, there are reports that estimate the losses to the state budget due to tax and social security fraud at €80-100 billion. And the thing is, states and those who work in them are not masochists, if there was a simple and quick way to eradicate fraud it would already be done. So I don't know why the GAO report particularly moves you Je pense que c'est parce que ce rapport est le premier du genre ici et qu'il donne des chiffres réels. Beaucoup de gens se doutaient de quelque chose, mais je ne pense pas que beaucoup de gens aient réalisé à quel point c'était grave. Ce n'est pas une petite somme d'argent, et tous ceux qui ont un projet de prédilection, que ce soit l'Ukraine, la santé, la défense ou même le remboursement des dettes, devraient comprendre que c'est plus qu'assez pour acheter de sérieux jouets et que cela n'implique pas d'augmenter les impôts ou de réduire les projets de prédilection actuels des gens. C'est une perspective très attrayante pour tout le monde, y compris pour ceux qui veulent aller sur Mars... 57 minutes ago, Glenans29 said: and why you think that all it takes is shouting really loudly like Musk or Trump to solve this problem. Je ne pense pas que cela résoudra le problème, mais je crois que nous avons au moins une sorte de mouvement ou d'action. Qui sait quel sera l'impact réel de tout cela, mais en termes de ce que nous pouvons appeler la « sensibilisation du public », il y a en effet beaucoup de « remarque » qui se produit. L'objectif final pourrait être de discréditer les choses qui se trouvent sous le microscope de la DOGE. Le budget fiscal s'achève en septembre et le nouveau budget est adopté en octobre. En exposant l'USAID, cela donne le feu vert pour la vider de sa substance dans le budget et utiliser le Congrès au lieu de l'exclure du processus actuel. https://www.nbcnews.com/politics/congress/house-gop-panel-approves-budget-blueprint-steep-tax-spending-cuts-rcna192002 Nous sommes coincés dans un paradoxe constant. Nous ne coupons rien du tout parce que toutes ces coupes individuelles sont considérées comme des fractions de pourcentage. Nous ne faisons donc rien. Pourquoi couper ? Cela n'a pas d'importance. Pourquoi chercher la fraude ? on ne peut pas l'arrêter ! ou du moins pas facilement - sinon on l'aurait déjà fait ! En attendant, il s'agit d'argent réel pour les gens, et notamment pour les politiciens qui, depuis des décennies, disent aux Américains qu'ils ne peuvent pas tenir leurs promesses grandioses parce qu'il n'y a « pas d'argent » Les gouvernements commencent à échouer selon leurs propres critères. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) lundi à 20:15 Share Posté(e) lundi à 20:15 Il y a 3 heures, Stark_Contrast a dit : Le principal problème est le gaspillage, la fraude et les abus. Selon le premier rapport du GAO sur le sujet, les États-Unis perdent entre un quart et un demi-billion de dollars par an. Le département du Trésor a pris note du rapport et a déclaré qu'il y travaillerait, mais aucune mesure n'a été prise. Ainsi, pour ceux qui viennent de nous rejoindre, un rapport gouvernemental nous a appris qu'environ 600 millions à plus d'un milliard de dollars disparaissent chaque jour et le département du Trésor a déclaré qu'il était d'accord et qu'il examinerait la question, mais qu'il ne ferait rien à ce sujet. Pour mettre les choses en perspective, le dernier contrat du célèbre F-35, hyper cher, ne s'élevait même pas à 12 milliards de dollars pour 156 avions. Comme quelqu'un l'a dit, le gouvernement vient d'admettre qu'il perd entre 2 et 4 billions de dollars tous les 4 ans et cela n'a même pas justifié une action superficielle, encore moins une réaction de panique. Dans des circonstances normales, nous pourrions supposer que la disparition d'une telle somme d'argent justifierait une approche « à l'échelle du gouvernement » et que tout ce sur quoi nous travaillions à ce moment-là serait interrompu pour que nous puissions y consacrer toute notre attention. https://www.gao.gov/products/gao-24-105833 Au lieu de cela, nous avons eu droit à une plaisanterie bureaucratique qui consiste à dire qu'ils vont réunir une commission pour éventuellement créer un groupe d'action chargé d'examiner la question et de formuler des recommandations pour des actions futures. Il n'y a pas d'urgence à avoir, il ne s'agit que d'un milliard de dollars par jour, c'est pratiquement une erreur d'arrondi. Ce rapport aurait dû faire l'effet d'une bombe nucléaire, mais il a à peine émis un gémissement. J'ai vu un article dans le Washington Post, et il était derrière un paywall. Le rapport fait l'objet d'une plus grande attention maintenant qu'il a été porté à l'attention de la DOGE. https://www.realclearmarkets.com/articles/2025/02/14/the_government_accountability_office_fraud_report_and_doge_1091476.html C'est la question ultime. La politique américaine est tellement hyperbolique que lorsque tout sera dit et fait et que DOGE sera dissoute en 2026. Les mêmes personnes qui disent que Musk a tué le gouvernement se lèveront et feront marche arrière en disant « DOGE ? quel échec, ils ont à peine réduit de 5% le budget fédéral ! Losers ! » Mon meilleur exemple est le mur frontalier de Trump qui était à la fois la plus grande abomination de l'histoire américaine et une guerre massive de la taille de l'Everest, mais aussi un pathétique non-événement parce que Trump n'a en fait rien fait ou n'a pas construit de mur du tout ! il a pris une photo devant le mur construit par Obama. Perdant ! Il est extrêmement difficile de comprendre tout cela, d'autant plus que les deux parties ne sont guère incitées à cesser leur rhétorique. F-35, Ukraine, même combat? Pas si cher à soutenir que ça en définitive quand on compare avec le reste. Peut-être pas optimal et posant pas mal de soucis. Mais dans l'état actuel des choses, dangereux à mettre de côté, que ça plaise ou pas... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) lundi à 20:29 Share Posté(e) lundi à 20:29 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) lundi à 20:41 Share Posté(e) lundi à 20:41 L'OR proche de 3000 $ l'once. L'Or sur acheté par les banque centrale de tous les brics maintenant. https://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/comment-les-droits-de-douane-de-trump-poussent-l-or-vers-de-nouveaux-records-1018611.html Révélation Comment les droits de douane de Trump poussent l'or vers de nouveaux records Le métal précieux s'est envolé ces derniers mois face à l'instabilité géopolitique. Investisseurs et banques centrales se ruent vers cette valeur refuge. L'or a dépassé un nouveau record la semaine dernière à 2 942,68 dollars. Umit Bektas Le précieux métal doré va-t-il enfin franchir la barre des 3 000 dollars ? Ce lundi, l'or s'échange autour des 2 900 dollars (2 903,42 à 16 heures), après avoir dépassé un nouveau record la semaine dernière à 2 942,68 dollars l'once. « Nous sommes sur des performances assez inhabituelles, avec une augmentation de 32 % de l'once d'or entre le 1er janvier 2024 et la fin d'année. C'est rarement arrivé », commente Antoine Fraysse-Soulier, analyste des marchés chez eToro. Les raisons de l'ascension de la pépite dorée tiennent notamment à l'instabilité économique et géopolitique. Des droits de douane problématiques Un climat d'incertitude accentué ces derniers mois par les droits de douane de Donald Trump. Après avoir imposé des taxes de 10 % supplémentaires sur les produits chinois, le président américain a mis en place des tarifs douaniers sur l'acier et l'aluminium pour tous les pays, effectifs à partir du 12 mars. Il souhaite également instaurer des droits de douane réciproques sur toutes les marchandises importées aux États-Unis. La date reste encore incertaine, mais l'administration américaine évoque le mois d'avril. De quoi pousser les investisseurs à se ruer vers une valeur sûre. L'or est ainsi « soutenu par la demande de valeur refuge dans un contexte d'incertitude concernant les projets de tarifs douaniers du président Donald Trump et de crainte de guerres commerciales », commente dans une note John Plassard, spécialiste en investissement auprès de la banque privée Mirabaud. D'autant que les tarifs douaniers américains devraient alimenter l'inflation, notamment aux États-Unis. Raison de plus pour pousser les investisseurs vers le métal jaune. « L'or est une couverture à long terme éprouvée contre l'inflation », commente John Plassard. Et c'est aussi un actif de diversification, ce qui permet de réduire les risques de perte. « De nombreux investisseurs diversifient leur portefeuille avec de l'or via des ETF ou de l'or en CFD [produit dérivé permettant de spéculer sur le prix de l'or, sans être propriétaire de la marchandise, NDLR] », complète Antoine Fraysse-Soulier. La Chine fait des réserves Pour se prémunir face aux droits de douane et à l'instabilité plus globalement, il n'y a pas que les investisseurs qui trouvent refuge vers l'or, les banques centrales également. En 2024, leurs avoirs en or ont atteint plus de 1 000 tonnes, pointe les chiffres du World Gold Council. « Entre 2000 et 2024, elles ont accumulé 27 000 tonnes d'or. C'est le rythme d'accélération le plus rapide de l'histoire », note Antoine Fraysse-Soulier. Une tendance qui devrait se poursuivre en 2025 : « La demande d'or des banques centrales, actuellement supérieure à la moyenne, ne semble pas près de s'arrêter », indique John Plassard. Mais ce sont surtout les banques centrales émergentes qui se prémunissent contre l'instabilité géopolitique. « Le regain des tensions géopolitiques peut inciter certaines banques centrales émergentes à rechercher une diversification de leurs réserves de change en faveur de l'or et au détriment des actifs libellés en dollars », pointe dans une note la Banque de France. Parmi celles qui en achètent le plus : la Banque populaire de Chine. Pékin a ainsi augmenté ses réserves de 44,17 tonnes en 2024, toujours d'après le World Gold Council. « La banque centrale chinoise est celle qui achète le plus d'or parmi toutes les banques, elle veut être moins exposée au dollar dans ses réserves », explique l'expert d'eToro. Une envie de moins dépendre du dollar partagée par de plus en plus de pays émergents, comme l'Inde ou encore le Brésil. D'après les chiffres du FMI, la part du dollar dans les réserves des banques centrales a diminué de 58,2 % rien qu'au deuxième trimestre 2024. Pékin a par ailleurs autorisé les assureurs chinois à placer 1 % de leurs actifs dans l'or. Ce qui représente 27 milliards de dollars américains. « Aux prix actuels, cela représenterait environ 290 tonnes d'or et pourrait accroître les pressions à la hausse sur les prix de l'or d'environ 15 % », pointe une note d'Allianz Trade parue vendredi dernier. Vers les 3 000 dollars l'once ? À la question de savoir si le cours de l'or va bientôt dépasser les 3 000 dollars l'once, la réponse reste cependant tempérée. « La hausse initiée mi-décembre pourrait se poursuivre pour atteindre » ce seuil, avance John Plassard dans sa note, en précisant qu'il reste difficile de donner une prévision exacte. « Une escalade militaire et/ou dans la rhétorique du président Trump pourrait bien évidemment doper ces prévisions », ajoute-t-il. Pour Antoine Fraysse-Soulier, les 3 000 dollars représentent un « seul psychologique ». « Nous pouvons les atteindre, mais excéder ce niveau de manière franche à court terme sera plus difficile. La barre autour des 2 000 dollars avait déjà été difficile à dépasser », note-t-il. L'expert souligne d'autre part que des accords de paix au Moyen Orient ou en Ukraine pourraient également freiner cette dynamique : « Le statut valeur refuge du métal en prendrait alors un coup. » 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) lundi à 21:22 Share Posté(e) lundi à 21:22 (modifié) 1 hour ago, Patrick said: F-35, Ukraine, same fight? Not so expensive to support in the end when compared to the rest. Maybe not optimal and causing quite a few problems. But as things stand, dangerous to put aside, like it or not... Pour moi, le rapport du GAO aurait dû être un véritable appel à l'action. Il s'agit d'une estimation, dont la fourchette est large, mais qui représente une telle somme d'argent que le gouvernement décide qu'elle en vaut la peine. De plus, il émane d'une entité gouvernementale plutôt que d'un groupe de réflexion ou d'une fondation sponsorisée. C'est aussi une victoire politique facile. Qui ne veut pas lutter contre le gaspillage, la fraude et les abus ? Il y en a pour tous les goûts. Bernie Sanders a déclaré que pour 100 milliards de dollars, il pourrait mettre fin au sans-abrisme. Cela vaut certainement la peine d'interrompre la croisade contre les méchants milliardaires et de consacrer l'argent à la lutte contre le sans-abrisme. Encore une fois, cela aurait dû être une victoire facile, et cela en avril de l'année dernière - qui est une année électorale et avant que le président Biden ne se retire. Modifié lundi à 21:24 par Stark_Contrast 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) lundi à 22:47 Share Posté(e) lundi à 22:47 Il y a 1 heure, herciv a dit : L'OR proche de 3000 $ l'once. L'Or sur acheté par les banque centrale de tous les brics maintenant. A ce sujet, une théorie du complot persistante depuis quelques années / décennies va bientôt être testée. Le plus probable est que rien n'arrivera, car la plupart des théories du complot sont fausses Si cependant cette théorie était du même type que la théorie voulant que le covid ait fuité d'un laboratoire - c'est-à-dire une théorie qui finalement est vraie - il y aurait des conséquences... même si je ne sais pas exactement lesquelles Musk avance la théorie de l'or « volé à Fort Knox » alors que le DOGE tente de prendre le contrôle Elon Musk et son Département de l'efficacité gouvernementale (DOGE) ont été invités à « auditer » les réserves d'or des États-Unis après avoir poussé la théorie des Républicains MAGA selon laquelle Fort Knox est vide. Le sénateur Rand Paul a invité Musk à venir dans son État du Kentucky pour examiner les plus grandes réserves d'or du pays. Cette invitation est intervenue après qu'un compte X libertaire comptant 2 millions d'adeptes a demandé à Musk d'examiner Fort Knox pour s'assurer que les États-Unis disposent toujours de leurs réserves d'or. (...) Lundi, Musk a tweeté : « Qui confirme que l'or n'a pas été volé à Fort Knox ? Peut-être qu'il y est, peut-être qu'il n'y est pas. Cet or appartient au public américain ! Nous voulons savoir s'il est toujours là » La théorie du complot est que les Etats-Unis auraient utilisé au fil des ans une grande partie de cet or pour contrôler son prix et ainsi soutenir le dollar américain. Personnellement je n'y crois pas, mais ces temps-ci mieux vaut ne rien exclure En cas d'énorme surprise, si les réserves devaient être beaucoup moins que ce qu'elles sont sensées être, les conséquences monétaires seraient sans doute tangibles... mais je ne sais pas trop lesquelles 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) mardi à 01:11 Share Posté(e) mardi à 01:11 2 hours ago, Alexis said: On this subject, a conspiracy theory that has been going on for a few years/decades is going to be tested soon. Most likely, nothing will happen, because most conspiracy theories are false. If, however, this theory were of the same type as the theory that covid leaked from a laboratory - that is, a theory that is ultimately true - there would be consequences... although I don't know exactly what they are. Musk pushes gold 'stolen from Fort Knox' theory as DOGE attempts to take over Elon Musk and his Department of Government Efficiency (DOGE) have been asked to “audit” the United States’ gold reserves after pushing the MAGA Republican theory that Fort Knox is empty. Senator Rand Paul invited Musk to come to his home state of Kentucky to examine the country’s largest gold reserves. The invitation came after a libertarian X account with 2 million followers asked Musk to examine Fort Knox to ensure the United States still has its gold reserves. (...) On Monday, Musk tweeted: "Who confirms that the gold was not stolen from Fort Knox? Maybe it is, maybe it is not. This gold belongs to the American public! We want to know if it is still there." The conspiracy theory is that the United States has used much of this gold over the years to control its price and thus support the US dollar. Personally, I don't believe it, but these days it's better not to rule anything out. In the event of a huge surprise, if reserves were to be much less than they are supposed to be, the monetary consequences would undoubtedly be tangible... but I'm not sure what they would be. Il faudrait que je prenne contact avec certains de mes amis amateurs d'or et de complots, mais ils sont naturellement un peu difficiles à joindre... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) mardi à 01:21 Share Posté(e) mardi à 01:21 il y a 8 minutes, Stark_Contrast a dit : Il faudrait que je prenne contact avec certains de mes amis amateurs d'or et de complots, mais ils sont naturellement un peu difficiles à joindre... Vous voulez dire qu'ils sont au fond de la campagne, travaillant la terre en permaculture et perfectionnant leurs stocks d'à peu près tout... et qu'ils tirent à vue ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) mardi à 10:26 Share Posté(e) mardi à 10:26 Je suis toujours étonné que l'on n'ose ouvrir les yeux que trop tard. maintenant reste à savoir si il est tard ou trop tard. Citation « Face à Trump, nos dirigeants doivent comprendre que tous les coups sont permis » https://www.la-croix.com/a-vif/face-a-trump-nos-dirigeants-doivent-comprendre-que-tous-les-coups-sont-permis-20250214 Depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, le paysage géopolitique est bousculé par son ambition protectionniste. Décryptant ce qui se dessine peu à peu, Denis Ferré montre que le nouveau président des États-Unis soutient un impérialisme menaçant en premier lieu son allié historique qu’est l’Europe. On avait cru comprendre que le 47e président des États-Unis était un adepte de l’isolationnisme et de son bras armé, le protectionnisme. C’est bien plus que ça en réalité. Si, en 2016, Donald Trump était porteur d’un nationalisme américain nourri d’une tradition isolationniste, en 2024, il est davantage représentatif d’un impérialisme américain fondé sur l’unilatéralisme. L’arme tarifaire n’est en vérité qu’un avant-goût de l’offensive à venir. C’est l’ancien premier ministre Édouard Philippe qui l’exprime le mieux quand il dit qu’on passe d’« America First » à « America Only ». Trump, en homme d’affaires pragmatique, prend acte des rapports de force et des changements géostratégiques récents. Il peut lutter contre la Russie et la Chine mais ne pourra pas les subjuguer. Il considère donc qu’il faut que les Américains profitent au maximum de leurs positions de force. Celles-ci sont géographiquement localisées à ce qu’on a coutume d’appeler l’Occident. Là doit s’exercer l’exploitation intense des territoires et des populations au service de l’Homo americanus ! Trump a bien compris qu’il est plus facile de soumettre des pays qui se croient les alliés des États-Unis et qui sont en fait des vassaux, que des adversaires presque aussi puissants que lui. Il est ainsi prêt à participer à un partage du monde. Ce sera un peu : « À toi ce que tu peux prendre de l’Ukraine et pourquoi pas des pays Baltes, mais à moi le Groenland. Je te laisse Taïwan, mais je reprends le Panama. » Trump a déplié devant lui le plateau du célèbre jeu Risk. Les protectorats américains auront plus à perdre que les territoires au-delà de l’empire. Aucun allié historique des États-Unis n’aura plus jamais la garantie d’une proximité, d’une protection et de relations cordiales, pas même le gentil voisin canadien ! Régner en souverain absolu Cependant, un allié, un seul, reste indispensable au projet et sera ménagé et soutenu : c’est Israël, parce que c’est la tête de pont américaine au Proche-Orient. Par leur situation géopolitique, les Israéliens sont prêts à combattre pour leur survie contre des ennemis qui sont aussi ceux des États-Unis, dans une région centrale pour les intérêts américains. Mais Israël fait exception. Les autres pays traditionnellement amis des États-Unis n’ont pas la même plus-value, et la pax americana s’exercera à plein sur le domaine réservé, dans l’esprit de la doctrine Monroe qui voulait réserver « l’Amérique aux Américains ». En somme, ne pouvant plus régner sur le monde entier en suzerain qui surplombe et délègue, l’Oncle Sam entend désormais régner sur son seul empire mais en souverain absolu ! Il est à craindre que la solidarité européenne ne vole en éclats sous les coups de boutoir de l’administration Trump. Probablement que la discorde européenne va s’accentuer sur la question de l’attitude à suivre vis-à-vis du nouveau maître. Pendant ce temps, sur le sol américain, le « ministre » Musk appliquera ses idées, qui ne sont rien d’autre que ses intérêts financiers, en dérégulant à tout va par la liquidation de toutes les agences publiques de régulation. Au passage, les règles pour protéger l’environnement deviendront caduques puisque l’avenir de l’humanité ne sera pas sur Terre mais dans le cosmos, SpaceX oblige. Ne pas céder à l’obéissance servile En tant que citoyens d’une démocratie alliée des États-Unis d’Amérique depuis 1774 (un record), il faudra nous y faire et nous adapter. Il faudra espérer de nos dirigeants de la lucidité, de l’invention et de la détermination ; car la domination « douce » de notre tuteur va laisser la place aux injonctions, aux pressions ouvertes, aux menaces publiques. Il ne leur faudra pas céder à la tentation de l’obéissance servile et se préparer à la règle du « tous les coups sont permis ». La souveraineté résidant au centre dans un empire, les États-Unis n’en seront que plus antidémocratiques, que plus autoritaires. À l’intérieur, le pouvoir sera monopolisé par quelques décideurs : Trump et ses très proches, une sorte d’oligarchie déjà dénoncée par Biden à la veille de son départ. Cela n’est pas le moindre des paradoxes pour un président populaire et populiste qui n’a cessé de pourfendre « l’État profond », la bureaucratie d’État, l’accaparement du pouvoir par une élite restreinte. Le trumpisme ne sera démocratique ni à l’intérieur, ni à l’extérieur, car si le nationalisme peut avoir un caractère démocratique, l’impérialisme ne l’a jamais ! Les impérialismes (américain, chinois, russe) maintiendront la paix entre eux tant qu’il y aura des terres, des richesses et des parts de marché à se répartir, à se partager dans des zones d’exploitation respectives ; puis, arrivés au bout de cette exploitation des richesses du monde, comme toujours, ce sera la guerre ; car les empires ne survivent que tant qu’ils conquièrent. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) mardi à 10:37 Share Posté(e) mardi à 10:37 Musk et Trump scient méthodiquement la branche. Maintenant, c'est le DHS : 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stinger Posté(e) mardi à 10:40 Share Posté(e) mardi à 10:40 il y a 8 minutes, rendbo a dit : Je suis toujours étonné que l'on n'ose ouvrir les yeux que trop tard. maintenant reste à savoir si il est tard ou trop tard. Trump est un pragmatique. A mon humble opinion, je pense qu'il ne s'agit pas tellement de timing, mais surtout de quels arguments/moyens de pression nous, Européens, pouvons avancer. Force est de constater qu'en ce moment, c'est mince, on se fait marcher dessus. Espérons qu'il ressortira du conseil restreint d'hier (d'ailleurs erreur de ne pas avoir invité plusieurs pays d'Europe de l'Est comme la Slovaquie ou la République Tchèque), un message clair et fort nous permettant de se positionner clairement pour affronter ce rapport de force qui nous a été imposé. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) mardi à 10:59 Share Posté(e) mardi à 10:59 il y a 12 minutes, Stinger a dit : Trump est un pragmatique. A mon humble opinion, je pense qu'il ne s'agit pas tellement de timing, mais surtout de quels arguments/moyens de pression nous, Européens, pouvons avancer. Force est de constater qu'en ce moment, c'est mince, on se fait marcher dessus. Espérons qu'il ressortira du conseil restreint d'hier (d'ailleurs erreur de ne pas avoir invité plusieurs pays d'Europe de l'Est comme la Slovaquie ou la République Tchèque), un message clair et fort nous permettant de se positionner clairement pour affronter ce rapport de force qui nous a été imposé. Rajouter de la cacophonie à la cacophonie aurait probablement encore plus freiné car leurs désidératas ne peut se réaliser qu'à travers l'OTAN et les US d'une part et ceux qui naviguent entre deux eaux comme la Hongrie ou la Slovaquie qui voudraient retirer des avantages des deux camps, et ceux plus au Sud clairement pas intéressé par ce qui se passe actuellement. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) mercredi à 10:45 Share Posté(e) mercredi à 10:45 (modifié) Donald Trump a décrit le rôle que joue Elon Musk auprès de lui Dans une longue interview croisée accordée à la chaîne conservatrice Fox News, Donald Trump a expliqué en quoi le rôle à ses côtés du multimilliardaire, dont il a loué à maintes reprises l'«intelligence», était crucial. «Vous écrivez un décret présidentiel, vous le signez, et vous pensez que c'est réglé ; vous le transmettez ; et il n'est pas appliqué. Il n'est pas mis en œuvre. Ils ne le mettent pas en œuvre», a déclaré le président républicain. «Ce qu'il fait, avec sa centaine de génies - il a des jeunes gens très brillants qui travaillent pour lui - c'est qu'il le fait appliquer», a-t-il repris (...) «Ce qu'on fait, une des principales fonctions de l'équipe du DOGE, c'est de s'assurer que les décrets présidentiels sont effectivement mis en œuvre», a justifié le multimilliardaire, habillé d'un tee-shirt barré des mots «tech support», à l'image du soutien logistique qu'il apporte à Donald Trump. «C'est très important: le président est élu comme représentant du peuple, il représente la volonté du peuple. Et si la bureaucratie s'oppose à la volonté du peuple et empêche le président de mettre en œuvre ce que le peuple veut, alors on vit dans une bureaucratie, et non dans une démocratie», a estimé le patron de X, Tesla et SpaceX La cheville ouvrière et la courroie de transmission du président pour faire appliquer ses décisions ! Carrément ! C'est encore plus que je ne l'avais compris Comme c'est assez souvent la manière d'appliquer un décret qui compte autant voire parfois davantage que le décret lui-même... le pouvoir de Musk est véritablement énorme. Surtout avec un supérieur direct qui ne tarit pas d'éloges sur votre intelligence - et sera par-dessus le marché enclin à suivre vos conseils Naturellement, il ne s'agit pas tant du remplacement d'une bureaucratie par une démocratie... que de la concentration des pouvoirs de l'ensemble de la bureaucratie dans les mains d'un seul homme, avec sa centaine de "génies" subordonnés Une sorte de "Super Premier Ministre" ? Modifié mercredi à 10:45 par Alexis 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) mercredi à 16:43 Share Posté(e) mercredi à 16:43 Qui est Elbridge Colby, que Trump propose aux Sénateurs d'approuver comme sous-secrétaire d'État à la Défense ? https://www.lemonde.fr/international/article/2024/07/18/elbridge-colby-ex-secretaire-adjoint-a-la-defense-americain-nous-ne-voulons-pas-etre-le-gendarme-du-monde_6252098_3210.html (18 juillet 2024) Elbridge Colby, rencontré en marge de la convention républicaine à Milwaukee (Wisconsin), figure parmi les noms souvent cités pour mettre en musique la politique étrangère d’une éventuelle administration Trump. Ancien secrétaire adjoint à la défense, chargé du développement des forces et de la stratégie (2017-2018), c’est un auteur prolifique, souvent sollicité par les médias conservateurs, focalisé sur la rivalité systémique avec la Chine. A quoi devons-nous nous attendre, en cas d’administration Trump-Vance ? Je ne parle pas au nom de Donald Trump ou de son équipe. Pour moi, « transactionnel » implique un échange tactique à court terme. Les mots utilisés sur la plate-forme du parti sont « bon sens ». Les intérêts américains d’abord. Si, par exemple, l’équilibre des responsabilités dans les relations entre alliés, avec l’Europe ou le Japon, n’a plus de sens pour les Américains et est inéquitable – ce qui est clairement le cas –, il faut rectifier cela, plutôt que de l’ignorer. C’est la façon de préserver nos alliances. L’« ordre international fondé sur le droit » est une construction artificielle récente. Nous rejetons l’hubris et le manque de faisabilité de la stratégie post-guerre froide, et nous discutons d’un retour à la stratégie républicaine de la guerre froide, qui a toujours eu le souci d’aligner les objectifs et les moyens. https://thefederalist.com/2025/02/18/elbridge-colby-is-the-right-man-to-carry-out-trumps-america-first-mandate/ (18 février 2025) Qui est Colby ? Colby est issu de l'establishment. Mais ne vous y trompez pas : il s'oppose à la politique étrangère désastreuse de Bush-Cheney depuis qu'il est à l'université. Colby est partisan d'une politique étrangère fondée sur une véritable paix par la force, qui évite les guerres tout en protégeant nos intérêts authentiques, qui demande à nos alliés de faire leur part du travail et qui se concentre sur les principales menaces qui pèsent sur les Américains plutôt que sur des distractions sans rapport avec le sujet. Comme le soulignent de grands conservateurs de l'Amérique d'abord, tels que Tucker Carlson et Jim Banks, le livre acclamé de Colby, The Strategy of Denial, est un guide sur la manière de mettre en pratique une politique étrangère de l'Amérique d'abord. En effet, un profil de Politico le concernant en 2023 était littéralement intitulé « Elbridge Colby veut finir ce que Donald Trump a commencé » [1]. Même lorsque presque tous les autres experts en politique étrangère ont critiqué le président Trump, Colby ne l'a jamais fait, soutenant publiquement et avec enthousiasme Trump lors de sa campagne historique de 2024. [1] https://www.politico.com/news/magazine/2023/04/11/tucker-carlson-eldridge-colby-00090211 (11 avril 2023) Elbridge Colby veut finir ce que Donald Trump a commencé Il est diplômé de Harvard et de Yale, membre du Metropolitan Club de Washington, et possède le genre de cheveux coiffés et d'accent coupé que l'on attend d'un sang bleu américain. Son pedigree est si parfait - son grand-père était à la tête de la CIA - qu'une version légèrement romancée de lui apparaît dans les mémoires du chroniqueur du New York Times Ross Douthat sur ses années d'études à Harvard, intitulées « Privilège ». Mais Colby, loin d'être un chouchou de l'État profond, est le leader intellectuel et l'étoile montante d'une aile insurgée du parti républicain qui se rebelle contre des décennies de pensée dominante interventionniste et reaganienne. Pendant des années, M. Colby a soutenu que la Chine était la principale menace à l'étranger et que les États-Unis devaient se concentrer sur l'Asie en excluant presque tous les autres pays, y compris la Russie et l'Ukraine. Si M. Trump a amorcé le réalignement du parti en s'éloignant des néoconservateurs qui veulent que les États-Unis jouent le rôle de gendarme du monde, M. Colby, qui a travaillé pour M. Trump en tant que fonctionnaire du ministère de la défense, cherche maintenant à rendre ce changement permanent. Surtout depuis que l'invasion brutale de l'Ukraine par le président russe Vladimir Poutine a attiré de nouveaux regards et de nouvelles ressources pour affronter la Russie, de plus en plus de membres du GOP se rallient au point de vue de M. Colby. Lorsque Ron DeSantis a qualifié en mars la guerre de la Russie contre l'Ukraine de simple « conflit territorial » et qu'il a plaidé en faveur d'une plus grande attention à la menace chinoise, vous pardonnerez à Colby s'il a fait une danse de la victoire. Certes, le gouverneur de Floride et probable candidat à l'élection présidentielle de 2024 est revenu légèrement sur sa déclaration quelques jours plus tard, mais c'était le dernier signe en date que, dans la bataille en cours pour l'avenir du parti républicain, les opinions de M. Colby progressent à la vitesse de l'éclair. Le sénateur du Missouri Josh Hawley, l'un des nouveaux populistes et sceptiques à l'égard de l'Ukraine au sein du GOP, a ajouté : « Le leadership de Bridge n'est nulle part plus clair que dans le débat actuel sur les compromis entre l'aide à l'Ukraine et la dissuasion à l'égard de la Chine ». L'influence de Colby en matière de politique étrangère n'est pas seulement un nouvel épisode de la lutte de longue haleine entre les isolationnistes et les faucons au sein du GOP. Elle s'inscrit dans le cadre du renouveau croissant de la doctrine « Asia First » que le parti a défendue au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, lorsque les forces nationalistes de Chiang Kai-shek, héros des conservateurs américains, se sont réfugiées à Taïwan en décembre 1949, alors que les forces communistes de Mao remportaient la guerre civile. Le résultat a été la montée d'un « lobby chinois » très influent au sein de la droite politique, qui a exigé que Harry S. Truman ne reconnaisse pas la Chine rouge et soutienne Taïwan. En 1951, le sénateur Robert A. Taft, surnommé « Monsieur le Républicain », a publié un livre intitulé « A Foreign Policy For Americans » (Une politique étrangère pour les Américains) dans lequel il reprochait aux Européens de l'Ouest de ne pas payer pour leur propre défense et les avertissait que la Chine était l'ennemi numéro un. Aujourd'hui, un nouveau lobby chinois se forme au sein du GOP, et Colby en est l'un des leaders. Lorsque je lui ai parlé, Colby m'a expliqué que « l'Ukraine ne devrait pas être au centre des préoccupations. Le meilleur moyen d'éviter une guerre avec la Chine est d'être manifestement prêt à ce que Pékin reconnaisse qu'une attaque contre Taïwan a toutes les chances d'échouer. Nous devons être un faucon pour pouvoir être une colombe. C'est une question d'équilibre des forces ». En mars dernier, M. Colby a participé à l'émission « Ingraham Angle » sur Fox pour avertir que les liens entre la Chine et la Russie représentaient « un danger énorme ». L'idée selon laquelle l'Amérique devait d'abord aider l'Ukraine était « une illusion “ et avait conduit à ” l'enlisement en Europe ». Il s'est particulièrement allié à la nouvelle génération de réalistes du GOP en matière de politique étrangère (dont beaucoup sont aussi des produits de l'Ivy League), tels que Hawley et J.D. Vance, de l'Ohio. Et sur la question du soutien des États-Unis à l'Ukraine, il ne fait aucun doute que la faction sceptique du GOP a le vent en poupe. Comme me l'a dit un conseiller sénatorial du GOP, à qui l'on a accordé l'anonymat parce qu'il n'était pas autorisé à s'exprimer publiquement, « Bridge est de loin le chef de file » et il entraîne même dans son sillage des sénateurs plus traditionnellement faucons comme le sénateur Marco Rubio (R-Fla.). Dans un récent essai de l'American Conservative intitulé « American Renewal », M. Rubio s'est plaint que l'Europe ne fasse pas le poids en matière de défense et que les « gardiens polis du déclin américain se plient en quatre pour apaiser le régime communiste de la Chine ». M. Colby est également proche du président de la Heritage Foundation, Kevin Roberts, qui a contribué à diriger l'opposition à la législation de l'année dernière qui prévoyait une aide militaire et humanitaire de 40 milliards de dollars à l'Ukraine. Roberts et Colby ont récemment cosigné un article dans Time affirmant que « notre concentration sur l'Ukraine a sapé notre capacité à faire face à l'aggravation de la situation militaire en Asie, en particulier autour de Taïwan ». Malgré sa volonté affichée de combler le fossé entre les faucons et les isolationnistes du parti, la carrière de M. Colby a représenté une longue marche contre les néocons qui, selon lui, continuent à dominer le débat à Washington. À l'instar de son grand-père, William Colby, qui a révélé les secrets de la CIA sur les assassinats et d'autres stratagèmes à la commission sénatoriale Church en 1975 et qui s'est ensuite prononcé en faveur d'un gel nucléaire, M. Colby a toujours eu un côté franc-tireur. Après avoir obtenu son diplôme à Harvard en 2002, il a travaillé au département d'État de George W. Bush. Dans un article paru en 2021 sur l'après-11 septembre, son ami Ross Douthat a rappelé que Colby était le seul membre de son cercle à avoir vu juste en ce qui concerne la deuxième guerre d'Irak : « Tous les soirs, dans nos appartements en désordre, il discutait avec les faucons - c'est-à-dire avec nous tous -, se faisant l'interprète des penseurs réalistes de la politique étrangère qu'il admirait, prédisant le bourbier, la déstabilisation et la défaite ». Colby explique sa propre odyssée intellectuelle en notant qu'il s'est rebellé contre la croyance de Bush-Cheney selon laquelle le réalisme en matière de politique étrangère était mort et que l'Amérique pouvait créer sa propre réalité, en intervenant unilatéralement où et quand elle le souhaitait sans subir de contrecoup. Le Wall Street Journal a rapporté en 2015 que Colby, alors membre du Center for a New American Security, était sérieusement envisagé pour un poste de premier plan dans la campagne présidentielle de Jeb Bush, mais que « d'éminents néoconservateurs interventionnistes » s'étaient opposés à lui et avaient veillé à ce qu'il soit écarté. Ce n'est que lorsque Trump est devenu président que Colby a reçu une bouée de sauvetage politique, en rejoignant le ministère de la Défense en mai 2017 en tant que secrétaire adjoint à la défense pour la stratégie et le développement des forces. Le rejet par Trump de la guerre d'Irak et de ses partisans, ainsi que son antagonisme à l'égard de la Chine, s'accordaient bien avec les opinions de Colby. Rapidement, Colby a pris la tête de l'élaboration de la stratégie de défense nationale 2018 de l'administration Trump, qui s'est concentrée sur la Chine en tant que principale grande puissance menaçant l'Amérique. Colby maintient que l'Europe peut relever le défi de répondre à la menace russe sans trop d'aide américaine et balaie l'idée que la Chine considère l'Ukraine comme un test de la volonté occidentale de résister à la tyrannie. Il suggère que ce sont les intellectuels et les écrivains interventionnistes tels que Max Boot, du Washington Post, qui se montrent laxistes à l'égard de la tyrannie en Asie en raison de leur avidité à défendre l'Ukraine. Pour ceux qui affirment qu'il ne faut pas apaiser Vladimir Poutine par un accord de paix, comme certaines puissances l'ont fait avec Hitler, M. Colby renverse la métaphore. « S'il y a un Munich, c'est parce que nous apaisons la Chine. Un véritable geste à la Neville Chamberlain consisterait à renoncer à Taïwan ». Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) mercredi à 18:46 Share Posté(e) mercredi à 18:46 https://yalebooks.yale.edu/book/9780300268027/the-strategy-of-denial/ The Strategy of Denial (La stratégie du déni) - La défense américaine à l'ère des conflits entre grandes puissances par Elbridge A. Colby Yale University Press, 14 septembre 2021 Elbridge A. Colby a été le principal architecte de la stratégie de défense nationale de 2018, la révision la plus importante de la stratégie de défense des États-Unis depuis une génération. Il explique ici comment la défense américaine doit changer pour faire face à la puissance et à l'ambition croissantes de la Chine. S'appuyant fermement sur la tradition réaliste mais profondément engagé dans la politique actuelle, ce livre offre un cadre clair sur ce que doivent être les objectifs de l'Amérique face à la Chine, comment sa stratégie militaire doit changer et comment elle doit donner la priorité à ces objectifs par rapport à ses intérêts moindres. Ce livre, qui constitue la réévaluation la plus informée et la plus approfondie de la stratégie de défense américaine depuis des décennies, propose une approche rigoureuse mais pratique, montrant comment les États-Unis peuvent se préparer à gagner une guerre avec la Chine qu'ils ne peuvent pas se permettre de perdre, précisément pour éviter que cette guerre ne se produise. « Pourquoi et comment la stratégie de défense des États-Unis doit changer à la lumière de la puissance et de l'ambition de la Chine » - Meilleur livre 2021 du Wall Street Journal « Il s'agit d'un livre réaliste, axé sur la tentative de maîtrise de la Chine en Asie en tant que menace la plus importante du XXIe siècle » - Ross Douthat, New York Times « Strategy of Denial » de Colby, bien conçu et perspicace, constitue un point de départ superbe et, on s'en doute, essentiel pour un débat urgent et nécessaire sur la stratégie de défense des États-Unis » - Andrew F. Krepinevich, Jr, Foreign Affairs « Un livre exceptionnel. Elbridge Colby a écrit un livre sur la stratégie de défense qui atteint un niveau de maîtrise théorique comparable à celui de Politics Among Nations de Hans Morgenthau. Il n'existe pas de meilleur guide sur la façon dont nous devrions penser la guerre et la paix dans cette nouvelle ère de concurrence entre grandes puissances » - Robert D. Kaplan, auteur de Asia's Cauldron (Le Chaudron de l'Asie) « Toute personne intéressée par la stratégie américaine devrait lire ce tour de force de l'auteur principal de la célèbre Stratégie de défense nationale des États-Unis de 2018. Ce livre bien écrit, magistralement construit et logiquement convaincant transmet l'essence de la stratégie par l'un des meilleurs praticiens actuels du métier. Hautement recommandé ! » - Robert O. Work, ancien secrétaire adjoint à la défense « Elbridge Colby a écrit un livre remarquable. Pour quiconque souhaite comprendre à quoi pourrait ressembler une éventuelle guerre entre la Chine et les États-Unis, il faut commencer par « The Strategy of Denial » (La stratégie du déni). Il s'agit d'un ouvrage analytiquement rigoureux, bien informé et rempli d'idées intéressantes et intelligentes » -John Mearsheimer, auteur de The Great Delusion : Liberal Dreams and International Realities « Il y a de nombreuses façons de perdre ou de gagner des guerres, mais il n'y a qu'une seule façon de les éviter : envisager d'assez près les dangers à écarter par la dissuasion ou la défense. Ce livre réunit un intellect pur, une connaissance approfondie et une expérience pratique pour montrer comment la stratégie de défense des États-Unis doit changer - et rapidement. » - Edward Luttwak, auteur de The Rise of China vs. the Logic of Strategy (La montée de la Chine contre la logique de la stratégie) « Alors que les experts continuent de mettre en garde contre une invasion potentielle de Taïwan par la Chine au cours de la décennie, le refus d'une telle invasion doit être notre priorité absolue en matière de planification de la défense. M. Colby explique ce que nous devons faire pour dissuader - et si nécessaire, gagner - une guerre contre Taïwan. . . . Une lecture essentielle » - Mike Gallagher, Chambre des représentants des États-Unis, Wisconsin [Républicain] « Ce livre est une merveille de clarté analytique et de logique impitoyable... un vrai plaisir à lire.... [et] une merveille d'argumentation claire et de raisonnement déductif. . . . [Il traverse une grande partie de la politique et de l'incertitude d'une manière vraiment utile » -Jennifer Lind, [professeur associé de gouvernement] Dartmouth College « Je suppose que d'autres auraient pu écrire un tel livre, mais ils ne l'ont pas fait, du moins pas avec une telle maîtrise de l'analyse. Je pense avoir lu la plupart des ouvrages intéressants sur la stratégie de défense des États-Unis parus au cours des deux dernières décennies, mais j'en ai rarement rencontré un qui ait la rigueur intellectuelle, la systématicité de l'analyse et le caractère impitoyable du raisonnement logique - sans parler de l'érudition - que l'on trouve dans La stratégie du déni » - Ashley J. Tellis, chercheur principal à la Fondation Carnegie pour la paix internationale. « Un plaidoyer engageant, vigoureusement argumenté et d'une lecture rafraîchissante en faveur d'une stratégie américaine axée sur la dissuasion de la Chine afin de réduire le risque de guerre » -Doyle McManus, chroniqueur à Washington, Los Angeles Times « The Strategy of Denial s'appuie sérieusement sur une analyse militaire technique ainsi que sur une réflexion géostratégique solide. . . . Il y a encore trop de personnes dans ce domaine qui se concentrent sur l'un ou l'autre - Bridge parvient à équilibrer les deux » - Michael O'Hanlon, Senior Fellow et directeur de la recherche, Brookings Institution. « Un regard lucide et percutant. . . . Il suit une argumentation minutieuse et logique, commençant par l'affirmation tout à fait raisonnable que la Chine vise à devenir une puissance dominante ou « hégémonique », d'abord dans son propre jardin en Asie de l'Est, puis peut-être ailleurs aussi » - James Crabtree, Financial Times 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) mercredi à 18:50 Share Posté(e) mercredi à 18:50 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) mercredi à 19:30 Share Posté(e) mercredi à 19:30 (modifié) Il semble que la liberté d'expression garanti par le premier amendement US ne soit pas du goût de Trump : https://www.lefigaro.fr/medias/les-ambassades-americaines-sommees-d-arreter-leurs-abonnements-a-la-presse-20250219 Les ambassades peuvent demander à maintenir certains abonnements, mais doivent justifier leur demande « en une phrase » selon le mémo. Ce dernier liste parmi les raisons valables le fait que la sécurité des agents américains en serait affectée, ou que l’on puisse répondre oui aux questions « est-ce que cela rend l’Amérique plus sûre, plus puissante, plus prospère ? » L’ordre s’applique à tous les médias, dont ceux des pays où sont installées les ambassades. Un autre mémo datant du 14 février précise toutefois que les résiliations doivent concerner prioritairement les médias américains The Economist, le New York Times, Bloomberg, le média spécialisé Politico, et les agences Reuters et AP. Cette dernière n’a plus accès aux conférences de presse de la Maison-Blanche ni à l’avion présidentiel, car elle refuse de qualifier dans ses dépêches le golfe du Mexique en Golfe d’Amérique. « Nous allons les laisser en dehors jusqu’à ce qu’ils acceptent » de le faire, a indiqué mercredi le président Trump. Modifié mercredi à 19:32 par herciv 1 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
vincenzo Posté(e) mercredi à 20:55 Share Posté(e) mercredi à 20:55 l administration Trump veut baisse de 8% par an pendant 5 ans le budget de la Defense , ca va etre chaud au Congres ! https://www.washingtonpost.com/national-security/2025/02/19/trump-pentagon-budget-cuts/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) mercredi à 20:57 Share Posté(e) mercredi à 20:57 à l’instant, vincenzo a dit : l administration Trump veut baisse de 8% par an pendant 5 ans le budget de la Defense , ca va etre chaud au Congres ! https://www.washingtonpost.com/national-security/2025/02/19/trump-pentagon-budget-cuts/ Ce sont les États républicains qui vont être contents. Tous ces emplois qui y sont concentrés en bonne partie, ça va faire plaisir. Evidemment, il est aussi possible que Trump fasse ça pour sabrer ailleurs "d'accord, on ne touche pas aux armes mais par contre, on détruit le reste". Ce qui est une autre excellente idée. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) mercredi à 21:03 Share Posté(e) mercredi à 21:03 (modifié) Alors il y a des choses importantes quand même. SI je résume les US se retire d'Afrique, D'Europe, du Moyen-Orient ... L'administration Trump ordonne au Pentagone de prévoir des coupes budgétaires radicales La directive, détaillée dans une note datée de mardi, exempte une poignée de programmes, y compris la mission militaire élargie du président le long de la frontière américano-mexicaine. 19 février 2025 à 14 h 45 ESTAujourd'hui à 14h45 EST 2 min Le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, a ordonné aux hauts dirigeants du Pentagone et dans l'ensemble de l'armée américaine d'élaborer des plans pour réduire de 8 % du budget de la défense au cours de chacune des cinq prochaines années, selon une note obtenue par le Washington Post et des responsables familiers de la question - une proposition frappante sûre de faire face à la résistance interne et à l'opposition bipartisane forte au Congrès. Inscrivez-vous à Fact Checker, notre revue hebdomadaire de ce qui est vrai, faux ou entre les deux en politique. Hegseth a ordonné l'élaboration des réductions proposées d'ici le 24 février, selon la note, qui comprend une liste de 17 catégories que l'administration Trump souhaite exempter. Parmi eux : des opérations à la frontière sud des États-Unis, la modernisation des armes nucléaires et la défense antimissile, et l'acquisition de drones d'attaque unidirectionnels et d'autres munitions. Le budget duPentagone pour 2025 est d'environ 850 milliards de dollars, avec un large consensus sur Capitol Hill sur le fait que des dépenses importantes sont nécessaires pour dissuader les menaces posées par la Chine et la Russie, en particulier. Si elles étaient adoptées dans leur intégralité, les réductions proposées comprendraient des dizaines de milliards de dollars pour chacune des cinq prochaines années. La note appelle à la poursuite du financement de l'« organisme d'appui » pour plusieurs grands postes de commandement régional, y compris le commandement indo-pacifique, le commandement du Nord et le commandement spatial. Notamment absente de cette liste est le Commandement européen, qui a joué un rôle de premier plan dans l'exécution de la stratégie américaine pendant la guerre en Ukraine; le Commandement central, qui supervise les opérations au Moyen-Orient; et le Commandement de l'Afrique, qui gère les milliers de soldats que le Pentagone a répandus sur ce continent. Suivez les mises à jour en direct sur l'administration Trump. Nous suivons les progrès de Trump sur les promesses de campagne, ses choix pour les rôles clés et les défis juridiques à ses décrets et à ses actions. Fin du carrousel « L’accusation du président Trump au DoD est claire : parvenir à la paix par la force », écrit Hegseth dans le mémo, daté de mardi. Le temps de préparation est écoulé - nous devons agir d'urgence pour relancer l'éthique guerrière, reconstruire notre armée et rétablir la dissuasion. Notre budget permettra de financer la force de combat dont nous avons besoin, de cesser les dépenses de défense inutiles, de rejeter une bureaucratie excessive et de conduire à une réforme pragmatique, y compris des progrès en matière d'audit. » John Ullyot, un porte-parole de Hegseth, a déclaré que le Pentagone aurait bientôt une réponse aux questions sur la directive du secrétaire. Les réductions proposées, si elles étaient adoptées, marqueraient le plus grand effort pour limiter les dépenses du Pentagone depuis 2013, lorsque les réductions budgétaires prescrites par le Congrès connues sous le nom de séquestration ont pris effet. Ces réductions ont été perçues comme une crise au Pentagone à l'époque, et sont devenues de plus en plus impopulaires avec les Républicains et les Démocrates car leurs effets sur la capacité de l'armée à s'entraîner et à être prêts pour la guerre sont devenus évidents. Bloomberg a rapporté vendredi les coupes prévues de Hegseth avant que la note ne soit distribuée aux fonctionnaires du Pentagone. Modifié mercredi à 21:05 par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
vincenzo Posté(e) mercredi à 21:25 Share Posté(e) mercredi à 21:25 oui oui compte officiel de la maison blanche Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) mercredi à 21:36 Share Posté(e) mercredi à 21:36 ALors si les US retire le commandement du Moyen-Orient les Israéliens ils ont pas un petit souci ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant