tipi Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure Un docu très intéressant sur Arte, l'Amérique en guerre : https://www.arte.tv/fr/videos/119270-000-A/l-amerique-en-guerre/ Une belle illustration du décalage entre récit national et réalité (ça ne s'applique pas qu'aux USA). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure il y a 57 minutes, Wallaby a dit : La santé, c'est peut-être la seule chose que les pays communistes savent bien faire, si l'on en juge par Cuba : https://www.rand.org/pubs/commentary/2017/10/doing-more-with-less-lessons-from-cubas-health-care.html (2 octobre 2017) Les coûts élevés des soins de santé aux États-Unis ne se traduisent pas par des résultats correspondants en matière de santé pour ses citoyens. À l'inverse, Cuba, avec moins d'un dixième des dépenses américaines, a obtenu des résultats comparables pour de nombreux indicateurs, en particulier l'espérance de vie et la mortalité infantile. - Avoir beaucoup de médecins n'est pas forcément la garantis d'un "bon" système de santé. il y a 22 minutes, Patrick a dit : Waouh! Vous voulez dire que le bolchévisme soviétique c'est la même merde que le capitalisme monopolistique, mais pour 10 fois moins cher? Impressionnant! Demain nous étudieront les bienfaits du système de santé chinois... La fameuse différence entre soigner tous le monde et être bien soigné. il y a 13 minutes, Ciders a dit : Au-delà du langage fleuri, c'est faux. Le système de santé soviétique était plutôt médiocre, sauf pour les soins de base. Mais la fourniture en médicaments, les soins spécialisés, l'état des hôpitaux n'étaient pas brillants. Et le système cubain a bénéficié de facteurs d'efficacité qui lui sont propres. En revanche, la santé américaine s'abîme lentement mais sûrement depuis les années 1970. En fait c'est plus révélateur sur le système d'éducation nationale dans les ex-pays communistes. Qui comprend la RPK si jamais hein, pour rappel... ^^ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure il y a 1 minute, Polybe a dit : En fait c'est plus révélateur sur le système d'éducation nationale dans les ex-pays communistes. Qui comprend la RPK si jamais hein, pour rappel... ^^ Je ne connais pas bien le système scolaire nord-coréen, désolé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) il y a 58 minutes Share Posté(e) il y a 58 minutes il y a 44 minutes, Ciders a dit : Je ne connais pas bien le système scolaire nord-coréen, désolé. ...non mais la santé de la population, on a des indices. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) il y a 55 minutes Share Posté(e) il y a 55 minutes il y a une heure, Patrick a dit : Demain nous étudieront les bienfaits du système de santé chinois... Le sujet "Rivalité Chine-États-Unis" est là pour ça. Florilège : Le 10/10/2025 à 15:36, Wallaby a dit : Citant Vance Ginn : En 2009, la Chine représentait 1 % des essais cliniques mondiaux. En 2024, elle en représentait 30 %. Et les États-Unis ? Nous sommes passés de 39 % à 35 %. À ce rythme, la Chine pourrait nous dépasser d'ici 2027. - Le 27/07/2025 à 20:16, Wallaby a dit : Citant David Brooks : Les progrès de la Chine dans le domaine de la biotechnologie sont surprenants. En 2015, les fabricants chinois de médicaments représentaient un peu moins de 6 % des médicaments innovants en cours de développement dans le monde. Dix ans plus tard, les fabricants chinois de médicaments sont presque à parité avec les fabricants américains. - Le 01/05/2024 à 19:14, Wallaby a dit : (New York Times) Le médicament qui pourrait avoir l'impact le plus significatif de WuXi est le Trikafta, fabriqué par une filiale à Shanghai et à Changzhou pour traiter la mucoviscidose, une maladie mortelle qui obstrue les poumons avec des mucosités épaisses et débilitantes. Ce traitement a permis de dégager les poumons et d'allonger de plusieurs décennies l'espérance de vie d'environ 40 000 résidents américains. - Le 02/11/2025 à 00:15, Wallaby a dit : legrandcontinent.eu L’espérance de vie en Chine a dépassé celle aux États-Unis en 2020. - Le 05/06/2019 à 18:02, Wallaby a dit : https://www.nytimes.com/2019/06/01/opinion/sunday/tiananmen-square-protest.html (1er juin 2019) Il est incontestablement vrai que la Chine a ébloui sur le plan économique, et les critiques comme moi devraient se réjouir que l'espérance de vie soit aujourd'hui plus longue à Pékin (82 ans) qu'à Washington D.C. (77 ans). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) il y a 53 minutes Share Posté(e) il y a 53 minutes il y a 1 minute, Wallaby a dit : Le sujet "Rivalité Chine-États-Unis" est là pour ça. Florilège : - - - - Oui parce que la RPC est un modèle de communisme... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) il y a 29 minutes Share Posté(e) il y a 29 minutes il y a 17 minutes, Wallaby a dit : Florilège : Florilège de BS oui... Je te parle de la santé du tout-venant. Pas de celle des apparatchiks du parti qui pour rappel mangent des produits de la terre venus de potagers sous serres et hors-sol à atmosphère contrôlée et filtrée pour éviter de s'empoisonner, vu que 99% des terres cultivables chinoises sont polluées. En chine quand tu vas à l'hosto, soit tu paies une grosse enveloppe pour être pris en charge décemment, soit on te met un pansement sur ton métastase et on te renvoie chez toi. Et cette corruption est parfaitement acceptée et considérée comme étant normale. Alors les histoires d'espérances de vie à Pékin... Rien que la qualité de l'air suffit à rendre cette histoire de "82 ans" totalement bidon. À moins que la science chinoise ait inventé le pot catalytique pour poumons... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) il y a 1 minute Share Posté(e) il y a 1 minute il y a 17 minutes, Patrick a dit : Alors les histoires d'espérances de vie à Pékin... Rien que la qualité de l'air suffit à rendre cette histoire de "82 ans" totalement bidon. À moins que la science chinoise ait inventé le pot catalytique pour poumons... La Chine a effectué dans les années 2000-2010 la transition vers la qualité de l'air que les États-Unis ont effectuée dans les années 1970 et 1980 avec le Clean Air Act de 1970. Aujourd'hui la pollution de l'air à Pékin, c'est de l'histoire ancienne. Le 03/02/2025 à 15:52, Wallaby a dit : niveaux de particules PM 2.5 à Pékin, 2013-2023 source : https://www.statista.com/statistics/690823/china-annual-pm25-particle-levels-beijing/ Ces dernières années, le gouvernement a mis en œuvre diverses méthodes pour améliorer la qualité de l'air dans le nord de la Chine. Les tempêtes de sable, qui étaient assez fréquentes il y a 15 ans, sont désormais rares au printemps à Pékin grâce aux projets de boisement aux frontières septentrionales de la Chine. Le système de loterie des plaques d'immatriculation a été introduit à Pékin pour limiter la croissance des véhicules privés. Les gros camions n'ont pas été autorisés à pénétrer dans certaines zones de Pékin. Surtout, la consommation de charbon à Pékin a été limitée par la fermeture de sites industriels et l'amélioration des systèmes de chauffage. Les efforts déployés par Pékin pour améliorer la qualité de l'air ont également été salués par les Nations unies, qui y voient un modèle de réussite pour d'autres villes. Toutefois, certaines critiques soulignent que l'amélioration de la qualité de l'air à Pékin repose sur le sacrifice des provinces environnantes (y compris Hebei), car de nombreuses usines ont été déplacées de Pékin vers d'autres régions. Outre la pollution de l'air, la Chine est confrontée à d'autres problèmes environnementaux, comme la pollution de l'eau. https://www.nature.org.vn/en/2024/12/hanoi-air-pollution/ En 1998, Pékin a lancé une campagne décisive contre la pollution de l'air, ciblant la combustion du charbon et les émissions des véhicules. Vers 2013, la capitale chinoise a intensifié ses efforts de lutte contre la pollution, en se concentrant sur les chaudières à charbon, les combustibles plus propres et la restructuration industrielle. Entre 2013 et 2017, les concentrations de PM2,5 à Pékin ont chuté de 35 %, tandis que la région Pékin - Tianjin - Hebei a connu une réduction de 25 %. Les polluants nocifs qui ont un impact significatif sur la qualité de l'air et la santé humaine, tels que le dioxyde de soufre, les oxydes d'azote et les PM10, ont connu des baisses allant de 43 % à 83 %. Les PM2,5 et les PM10 sont de minuscules particules ou gouttelettes en suspension dans l'air dont les diamètres respectifs sont de 2,5 micromètres et de 10 micromètres ou moins. Ces résultats ont été obtenus grâce à des politiques telles que la limitation stricte de l'utilisation du charbon, la réduction du nombre de véhicules privés, la promotion des véhicules électriques, la transformation industrielle, le reboisement, l'expansion des transports publics et la coopération régionale. La réussite de Pékin en matière de pollution atmosphérique a permis de tirer quatre leçons essentielles. L'une d'entre elles est que la ville chinoise a réalisé des investissements substantiels dans la réduction de la pollution. Elle a renforcé les réglementations sur les émissions provenant du trafic et de l'industrie, tout en développant les espaces verts et en améliorant la transparence et l'éducation du public afin de le sensibiliser à la protection de l'environnement. Ces efforts ont permis de réduire les niveaux de PM2,5 à Pékin de plus de 60 % en dix ans. L'histoire de la pollution de l'air à Los Angeles constitue la première partie de cet article en trois parties sur l'air, l'eau et le feu : Le 07/07/2025 à 14:31, Wallaby a dit : https://www.bostonreview.net/articles/california-triptych/ (24 juin 2025) I L'air Pendant des décennies, les médecins américains ont envoyé des tuberculeux à Los Angeles ; les brochures évoquaient les airs curatifs de la « Californie, le sanatorium du monde ». Mais à la fin des années 1940, (...) un sociologue de Harvard a déclaré que Los Angeles était « complètement perdue », incapable de survivre à son propre air. En 1945, le comté de Los Angeles cultivait encore près de 700 000 hectares ; la vallée [de San Fernando] était la plus grande orangeraie du monde. J'ai vu des photos des années 1950 montrant des agriculteurs maussades tenant des récoltes en ruine, pelant la peau pour révéler des oranges à moitié pourries de l'intérieur. L'étalement résidentiel de la vallée s'est développé là où les orangeraies ont disparu et, dans les années 1990, il ne restait plus que quelques dizaines d'hectares. Trente ans après l'apparition du premier smog à l'extérieur de l'hôtel Alexandria, les autorités de Los Angeles ont finalement conclu que la crise n'était pas due aux usines, aux usines de caoutchouc ou aux boues déplacées, mais à l'oxygène, aux gaz d'échappement des voitures et à la lumière du soleil. Au milieu du siècle, ces véhicules rejetaient près de 13 000 tonnes de gaz d'échappement par jour. Lorsqu'ils sont exposés à la lumière du soleil, les gaz d'échappement et les autres polluants subissent une violente réaction en chaîne, produisant encore plus d'ozone. Malgré cette résistance, la Californie a mis en œuvre des normes d'émission et des contrôles de qualité de l'essence très stricts dans les années 1970 et 1980. Ces mesures ont conduit presque immédiatement à une réduction marquée des niveaux de smog. En 2010, le problème était en grande partie résolu. Je n'ai su qu'à l'âge adulte que le bougainvillier est un opportuniste. Il a poussé là où les poivriers, les cerisiers de Caroline, les glaïeuls et les chrysanthèmes sont morts. Je n'ai jamais vu ces fleurs à Los Angeles. Les visiteurs dont l'expérience de Los Angeles se limite à l'aéroport et à Hollywood ne réalisent souvent pas à quel point la ville empiète sur la nature sauvage et en est marquée, ni les chocs soudains de la forêt ou de la montagne, ni la façon dont la ville peut paraître surchargée, non planifiée, en décomposition et se développant sur elle-même sur une superficie de plus de mille kilomètres carrés. II Le feu Comme tous les Californiens, j'ai grandi avec le spectre des incendies de forêt. Même dans les années 1990, une semaine ou deux par an, le smog était remplacé par de la vraie fumée, et des cendres pleuvaient des collines vers la vallée. Les incendies atteignaient rarement les zones densément peuplées ou l'immense bassin de la grande ville au-delà des collines. Les incendies urbains ordinaires étaient bien plus meurtriers ; l'incendie le plus violent de l'histoire de Los Angeles s'est déclaré en 1933 et n'a fait que vingt-neuf victimes. Ce qui a changé, c'est que le feu n'est plus présent une ou deux semaines par an. Autrefois, la période d'août à octobre marquait ce que Mike Davis appelait la « saison infernale à Los Angeles », lorsque la terre était complètement desséchée et que les vents soufflaient sec. Aujourd'hui, la ville peut brûler à tout moment. Au matin du 5 décembre [2017], plus d'un millier de pompiers se trouvaient à Ventura pour lutter contre ce que l'on appelait désormais l'incendie Thomas. Mais l'incendie n'a pas pu être maîtrisé, il a traversé les petites vallées de l'intérieur près d'Ojai et a englouti la crête ouest de la ville. Des pluies de cendres se sont abattues pendant des semaines. Lorsque l'incendie a finalement été maîtrisé, le 12 janvier 2018, près de 200 000 personnes avaient été évacuées. Le nombre d'hectares brûlés s'élevait à 281 893 exactement. Plus de 1 000 bâtiments ont été détruits et le coût, y compris les dépenses extraordinaires engagées par les pompiers, a dépassé les 2 milliards de dollars. Fait incroyable, seules deux personnes - un pompier et un civil - ont trouvé la mort. L'optimisme s'est évanoui. La croyance que la seule issue possible était le salut (...) n'a plus eu cours comme avant. Si, par le passé, il était tout simplement évident que la voie naturelle de la civilisation consistait à relever tous les défis, nous pensons désormais que cette voie mène à la calamité. Il nous faudrait en choisir une autre. La pluie a d'abord été accueillie comme un soulagement - si seulement elle était arrivée une semaine plus tôt ! - mais en quelques heures, elle a transformé les flancs des collines en boue, et la boue a transporté des débris vers l'océan. Fin janvier, plus de cent maisons avaient été détruites par des coulées de boue et vingt-trois personnes avaient trouvé la mort. Six mois après l'incendie Thomas, l'incendie Mendocino Complex Fire a brûlé 459 000 acres en Californie. Trois ans plus tard, l'August Complex Fire est devenu le plus grand incendie de l'histoire de l'État, brûlant plus d'un million d'hectares autour du comté de Shasta. 90 % des plus grands incendies de l'histoire de l'État ont éclaté au cours du XXIe siècle. La moitié d'entre eux ont brûlé depuis 2020. III L'eau L'histoire de l'eau à Los Angeles se raconte à travers la vie de William Mulholland. Né en 1855 à Belfast, en Irlande, il arrive en Californie en 1877 à cheval. La ville est encore petite et toute l'eau provient de la rivière. Une société privée, la Los Angeles City Water Company (LACWC), détenait un bail de trente ans et assurait toute l'irrigation et les canalisations de la région. Elle engage Mulholland comme creuseur de fossés. Mulholland lit des livres sur la géologie, l'architecture et le génie civil. Il obtient des promotions : contremaître, capitaine d'une équipe de canalisation, superviseur de la construction d'une nouvelle conduite d'eau de cinq miles sous Griffith Park. En 1886, lorsque le directeur du réseau de distribution d'eau de Los Angeles est victime d'une crise cardiaque fatale, l'homme initialement désigné pour le remplacer suggère un autre candidat pour le poste. Il demanda au conseil d'administration de l'entreprise : « Que diriez-vous de William Mulholland ? Cet homme connaît l'eau ». Mulholland a assuré aux habitants d'Owens que son aquifère n'utiliserait que le débit inutilisé des rivières et des fontes locales et qu'il y aurait assez d'eau pour tout le monde. L'aqueduc a été achevé en 1913. Le jour de l'inauguration, Mulholland s'adressa à la foule rassemblée. Il a dit : « Le voilà ! » et, dans tous les récits de cette histoire, il a répété : « Prenez-la ! ». En 1920, les réserves annuelles d'eau de la vallée d'Owens avaient tellement baissé que les géomètres fédéraux ont reclassé la région dans la catégorie des déserts. Un jour de la mi-mars 1928, le contremaître du nouveau barrage St. Francis du comté de Los Angeles appelle Mulholland et lui dit que l'eau ne se stabilise pas correctement, dépassant le déversoir du barrage. Deux minutes avant minuit, le barrage Saint Francis s'est effondré. En l'espace de trois minutes, l'eau atteignait une hauteur de 140 pieds et se déplaçait à une vitesse de 18 miles par heure en direction de Los Angeles. Lorsque l'eau s'est finalement tarie vers 1h30 du matin, près de 500 personnes, dont de nombreux enfants, avaient trouvé la mort. La ville a été privée d'électricité pendant plusieurs jours. Lors de l'enquête du coroner, Mulholland a demandé que la ville ne rejette pas la responsabilité de la catastrophe sur quiconque d'autre. Un an plus tard, il prenait sa retraite. Il a dit qu'il enviait les morts et, quelques années plus tard, il les a rejoints. Le 1er avril 2015, le gouverneur Jerry Brown s'est rendu à Phillips Station, un poste avancé des gardes forestiers dans la Sierra Nevada utilisé pour mesurer l'accumulation annuelle de neige en Californie. Entouré de photographes, M. Brown a pris un bâton et l'a enfoncé dans la terre nue. Lorsque la pluie est enfin arrivée en mars 2016, elle a submergé le système. Le lac Shasta, le plus grand réservoir de Californie, a menacé de déborder et d'inonder les maisons voisines, ce qui a incité les autorités de l'État à déverser 20 000 pieds cubes d'eau par seconde dans le sel de l'océan Pacifique pendant une semaine. La pluie a disparu en mai et la sécheresse a été déclarée terminée en 2017, mais les années 2020, 2021 et 2022 ont également été des années de sécheresse. Rien qu'en 2015, quelque 12 millions d'arbres californiens sont morts de soif, même les palmiers, qui n'ont pas besoin de beaucoup d'eau à boire. On voit des taches chauves partout, des flaques d'eau à la place de lacs, marques au fer rouge à mi-chemin du rivage qui indiquent l'endroit où se trouvait l'eau. Même les plus fervents partisans de notre délicate écologie ne croient pas que nous changerons à temps, que nous pourrions changer, même si nous le voulions. Aujourd'hui, nous parlons de survivre, et même cela semble difficile. Un livre, un film, une conversation, un débat sur le changement climatique signifiaient autrefois une question sur ce qu'il fallait faire et comment le faire ; aujourd'hui, le plus souvent, il s'agit de ce que nous ressentons à propos de ce qui ne sera pas fait, de ce que nous ne pouvons pas faire, même si nous le voulons. Ma réponse personnelle est la suivante : J'aimerais croire que le monde peut encore être sauvé, mais je sais que si c'est le cas, Los Angeles n'en fera pas partie et le reste me laisse froid. Les mécanismes d'un monde durable peuvent sauver ce qui reste des calottes glaciaires, atténuer les effets de la noyade des îles et des villes côtières dans le Pacifique Sud et à l'ouest de l'Atlantique, épargner aux Européens les vagues de chaleur et à la grande majorité du monde vivant la faim et la maladie, mais ils ne peuvent pas inclure une ville de dix millions d'habitants vivant dans un désert traversé par tant de voitures qu'elles ont un jour effacé le ciel, une ville qui veut brûler, une ville qui n'a jamais eu assez d'eau et qui n'en aura jamais assez. Mais c'est l'endroit que j'aime. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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