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Bâton rouge Louisiane , 3 policiers tués et des blessés .

Sa ressemble à une attaque ciblée même si pour l'instant on peut aussi pensé qu'ils ont pu ce retrouver au milieu d'une fusillade déjà débuté .

1 des tireurs à était abattu .

Pour rappel s'est à Bâton rouge qu'avait eu lieu une bavure qui a fait monter le mécontentement .

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On parle bien d'embuscade :

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/2016/07/17/004-policiers-fusillade-tirs-baton-rouge-louisiane-etats-unis.shtml

Ce matin, on indique que le tireur a été de 2005 a 2010 dans les Marines ou il a finit sergent :

http://uk.mobile.reuters.com/article/idUKKCN0ZX0MX

Notons qu'a Vaux en Velin du coté de Lyon, ce sont quatre policiers qui se sont fait caillassé ainsi que leur commissariat :

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/07/17/97001-20160717FILWWW00146-des-policiers-pris-a-partie-pres-de-lyon.php

 

Modifié par collectionneur
Le coupable a passé 5 ans dans l'Usmc
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Il y a 4 heures, Pseudonyme a dit :

La situation semble assez inconfortable et illustre bien le grand écart entre Trump et l'idéologie du parti républicain (parfaitement incarnée par Pence).

Je ne sais pas ce que pense Trump, et à quelles contraintes il doit s'adapter. Peut-être a-t-il choisi de passer sous les fourches caudines des grands donateurs privés, et alors peut-être ne pouvait-il faire autrement que de les rassurer en choisissant un homme du système comme colistier.

Mais le risque qu'il prend me semble considérable. Que le vice-président soit un homme à eux, cela signifie que les pontes du Parti Républicain auront toujours l'option de faire destituer un président Trump, ou de le laisser destituer, par une procédure d'impeachment sous un prétexte quelconque. Et sachant cela, Trump ne sera-t-il pas pieds et poings liés face aux grands intérêts, comme un vulgaire Bush ou Obama, comme une vulgaire Clinton ?

S'agit-il du point d'inflexion d'un processus de normalisation de Trump, débouchant au final sur un candidat-système avec juste quelques particularités en plus, au hasard ce qui dans le populisme peut s'attaquer à des boucs émissaires plus faibles, plutôt que le meilleur du populisme soit la chance d'un rééquilibrage du pouvoir d'élites ploutocratiques ?

 

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Hello,

Question bête: nommer son colistier au poste de vice président, est-il une obligation, ou bien une tradition? Et pour aller plus loin, le président a-t-il le droit de limoger sont VP?

Mon petit doigt me dit que Trump s'est déjà renseigné à ce sujet...

A+/Yankev

 

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il y a une heure, Yankev a dit :

Hello,

Question bête: nommer son colistier au poste de vice président, est-il une obligation, ou bien une tradition? Et pour aller plus loin, le président a-t-il le droit de limoger sont VP?

Mon petit doigt me dit que Trump s'est déjà renseigné à ce sujet...

A+/Yankev

Le vice-président n'est pas "nommé" par le président, mais élu par le peuple. Autrefois, c'était le candidat à la présidence étant arrivé second à l'élection présidentielle qui était élu automatiquement vice-président. Et puis cela a été changé en 1804 en amendant la constitution, où président et vice-président sont élus séparément.

Exception 1 : si le vice-président meurt ou est destituté en cours de mandat, le président en nomme un autre, qui doit être ratifié par un vote de chacune des chambres du Congrès.

Exception 2 : si le président meurt ou est destitué, le vice-président devient président et ce dernier nomme un nouveau vice-président, qui doit être ratifié par un vote de chacune des chambres du Congrès.

 

Modifié par Wallaby
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8 minutes ago, Wallaby said:

Le vice-président n'est pas "nommé" par le président, mais élu par le peuple. Autrefois, c'était le candidat à la présidence étant arrivé second à l'élection présidentielle qui était élu automatiquement vice-président. Et puis cela a été changé à une certaine époque en amendant la constitution, avec la forme du "ticket" où des couples de candidats président et vice-président sont marqués ensemble sur les bulletins de vote.

Exception 1 : si le vice-président meurt en cours de mandat, le président en nomme un autre, sans élection.

Exception 2 : si le président meurt, le vice-président devient président et ce dernier nomme un nouveau vice-président, sans élection.

 

N'exagérons rien avec la formule "élu par le peuple": le "candidat vice-président" est choisi (dans une shortlist qui résulte d'une bonne petite touillade politicienne au sein des instances du parti) par le candidat présidentiel de chaque parti, confirmé ou non par la convention du parti, et assiste le dit candidat présidentiel dans la campagne. Mais c'est un fait constamment prouvé depuis qu'il y a des sondages et enquêtes sur les élections présidentielles.... Le choix du co-listier a zéro influence sur le vote (même Sarah Palin, ou Dan Quayle, qui étaient considérés comme des handicaps plus que des avantages, n'ont pas eu d'impact sur le vote, ne dégoûtant que pas ou très peu de monde de Bush Sr ou McCain): c'est un choix de parti, pour obtenir un compromis politique préalable permettant au dit parti de se mettre en ordre de bataille pour l'élection générale, et c'est un personnage élu indirectement, parce qu'il est le "+1" de la personne qui est élue. On peut même dire qu'il est doublement indirectement élu, étant donné que l'élection présidentielle US est indirecte, passant par de grands électeurs. 

Mais quoiqu'il en soit, personne ne vote pour ou contre un vice président aux USA. 

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il y a 32 minutes, Wallaby a dit :

le président en nomme un autre, qui doit être ratifié par un vote de chacune des chambres du Congrès.

Le texte est-il aussi précis sur les modalités du vote et d'organisation du scrutin que pour ce qui concerne le remplacement des juges de la Cour Suprème ? :dry:

Hypothèse : Biden meurt. Refus de vote des élus républicains sur le nouveau VP choisi par Obama...
Ne me dites pas que ça ne pourrait pas arriver : ça ne pouvait pas arriver non plus avec la Cour Suprème. :endifficultec:

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https://www.washingtonpost.com/national/energy-environment/curing-floridas-algae-crisis-will-take-time-money-science/2016/07/17/5b093c96-4c26-11e6-bf27-405106836f96_story.html (17 juillet 2016)

La pollution aux algues en Floride : l'agriculture est pointée du doigt. Seuls 42 milles carrés de terres ont été rachetés par l'État à l'industrie sucrière au lieu des 300 prévus, faute de budget.

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Surprise aux USA durant la proclamation de la candidature de Trump  :

http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2016/07/19/quand-melania-trump-copie-mot-pour-mot-un-discours-de-michelle-obama_4971564_4832693.html

Le discours de la femme de Trump en soutient de la candidature de son mari est identique en partie au discours que la femme d’Obama avait fait en 2008 en soutient d’Obama  lors de la cérémonie d’investiture Démocrate.

Inutile de dire que les militants Démocrates se moquent de cette copie non autorisée alors que pour les Républicains, tout ce que fait Obama est toxique ! En plus les morceaux pris parlent de l’importance de travailler soi-même! La presse attendait particulièrement ce discours car elle pensait que Trump allait profiter de cette occasion pour humaniser sa campagne. C’est pour cela qu’il a été analysé à la loupe.

Les militants Républicains sont plutôt dans le déni en ce moment…

Seul les rares militants Républicains qui sont ouvertement anti-Trump reconnaissent que cette copie est une énorme C…

Cet incident vient montrer que l’organisation de la campagne présidentielle de Trump est très mal faite. Une beaucoup trop petite équipe qui doit tout faire. Trump n’arrête pas de dire qu’il est célèbre et qu’il n’en a pas besoin. Cette copie montre qu’il a tort.

Visiblement, le créateur de ce discours est parti d’une partie d’un discours de la femme d’Obama. Il a utilisé la fonction « Synonymes » de son traitement de texte. Mais il a oublié de traiter toutes les lignes du discours. Certains morceaux restent identiques à l’original. Et il n’y avait personne dans l’équipe de campagne pour vérifier cette erreur.

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La "responsable" de ce copié-collé des formules (bien plus que des mots) a déjà été désignée hier soir et son nom lâché à la presse: c'est une proche de la famille Trump, et elle servira de bouc émissaire alors même que par ailleurs, la campagne et les fans continuent sur le thème du déni. Faudrait savoir: s'il n'y a pas eu plagiarisme (alors que tous les ricains ont des oreilles), pourquoi doit-il y avoir un coupable? 

Mais le vrai fond de l'affaire est que dans l'ensemble, à part l'habituelle tempête dans le verre d'eau des grands médias, toujours moins représentatifs, regardés/lus/écoutés et crus, et des élites politiques et médiatiques, la grande majorité des électeurs (et encore plus des électeurs républicains) s'en tapent complètement et n'y ont brièvement prêté attention que pour l'occasion des vannes sur le sujet par les comédiens de grande audience. Pour le reste, les journaleux et politiques qui continuent à essayer d'en faire un plat perdent le temps de tout le monde et décrédibilisent toujours un peu plus leur profession, à l'image déjà fortement ternie. 

Certes l'incident révèle des choses aussi bien sur l'amateurisme et la superficialité de la campagne Trump, de même que sur la mentalité de culte de la sphère républicaine actuelle, particulièrement dans sa représentation à la convention, ce qu'on a vu avec les interventions d'hier soir, notamment le show de Chris Christie et son procès bidon de Hillary Clinton avec grands appels aux hurlements de la foule ("coupable") à chaque paragraphe; mais dans l'ensemble, c'est un détail qui ne nuira sans doute même pas à l'image encore très faible de Melania Trump qui n'a pas beaucoup fait parler d'elle et a essentiellement joué un rôle de potiche. La convention peut continuer à incarner la "fact free zone" qu'est devenue la bulle médiatique républicaine, et la caisse de résonance médiatique censée conquérir les électeurs indécis, un job qui s'avère ardu tant l'événement manque d'intervenants de poids (célébrités de quatrième rang ou oubliés, tarés en tous genres, et politiciens inconnus et/ou has been -les poids lourds et moyens du parti ont boycotté) et tant il se spécialise dans la rhétorique "red meat" qui cible trop spécifiquement ceux qui sont déjà pour Trump et flatte leurs bas instincts. Plus dur de chasser l'indépendant, le modéré et l'indécis avec ce genre d'appât trop spécialisé. 

Mais bon, sur le plan plus précis de Melania Trump, on va adopter la devise du métier que Trump a fait sienne: "il n'y a pas de mauvaise publicité". Elle a eu son introduction nationale pour se créer une image (et les mauvaises langues ont déjà avancé que, voulant se faire un profil de First Lady, elle a choisi de se bâtir celui.... De Michelle Obama:tongue:), et là, elle a désormais un visage, une présence, et une voix (même si ce n'est pas la sienne).... En plus d'un accent (sérieux, elle est aux US depuis plus de 20 ans et elle est pas foutue de parler un anglais courant, et surtout un sans lourd accent?). Note bien, ça aide à lui donner un contenu (pas de mauvais jeu de mot avec ça, messieurs). 

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http://www.politico.com/magazine/story/2016/07/minnesota-race-inequality-philando-castile-214053 (16 juillet 2016)

La conurbation de Minneapolis-Saint Paul est l'un des endroits les plus agréables à vivre pour la majorité blanche, mais les communautés minoritaires sont victimes d'indicateurs d'inégalités parmi les plus importants aux États-Unis. En cause : les politiques de logement social et la libéralisation de la carte scolaire qui accroissent la ségrégation.

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Les références à la France dont on se passerait bien: qu'est-ce que Chris Christie, Paul Ryan (Speaker de la Chambre), Marco Rubio, Rick Santorum, John Boehner (ex Speaker de la Chambre), Dick Cheney, John McCain, Rand Paul et Reince Priebus (patron du GOP) ont en commun, outre le fait d'avoir une carte de membre du GOP, et surtout, qu'ont-ils en commun avec la France? 

Ils partagent le nouveau hashtag qui fait fureur sur la twittosphère républicaine et la bulle républicaine sur les médias sociaux: ils sont désormais qualifiés (dénoncés en fait) par le terme "Vichy Republicans". En bref, ils sont qualifiés de collabos avec l'occupant, nommément le nouveau "führer" à la rousse moumoute, une posture qui, selon les auteurs de la formule, nuit à la "marque" républicaine tout comme le gouvernement de Vichy nuisait à la France. 

La formule marche assez largement, mais il faut noter que la proportion de républicains se rangeant sous cet avis est indéterminée; la référence renvoie plutôt à un niveau d'éducation certain, ce qui, en pratique, doit sérieusement limiter -surtout dans l'électorat républicain hardcore actuel- sa portée. Mais le fait n'en demeure pas moins que ce terme fonctionne, et que cette tendance renvoie à ce qui est encore apparu hier avec l'intervention controversée de Ted Cruz à la convention, à savoir une profonde division dans le parti, dont beaucoup prédisent la fin, au moins sous sa forme actuelle. 

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Surfant sur l'actualité turque, un membre d'un think tank néoconservateur - quelque part censé être un "expert" en politique étrangère - s'est fendu d'un article dans le Los Angeles Times prédisant un coup d'État militaire en cas de victoire de Trump (If Trump wins, a coup isn't impossible here in the U.S., par James Kirchirck, 19 juillet 2016).

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Tancrede évoquait l'intervention controversée de T. Cruz :

Citation

Convention républicaine à Cleveland: l'affront fait à Donald Trump
Mauvaise surprise pour Donald Trump. Ted Cruz, son ex-rival durant les primaires républicaines ne l'a pas clairement soutenu lors de son discours à Cleveland. Résultat: son allocution s'est terminée sous les huées et les cris du public. (...)
"Nous méritons des dirigeants qui se battent pour des principes", a encore dit Ted Cruz, dans une allocution laissant penser qu'il avait déjà les yeux rivés sur le rendez-vous présidentiel de 2020.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/convention-republicaine-a-cleveland-l-affront-fait-a-donald-trump_1814419.html 

Il faut reconnaître une certaine "cohérence" à T. Cruz. Déjà au congés, il préférait bloquer les finances de l'état fédéral plutôt que d'accepter un compromis. Qui n'est pas avec lui est contre lui.Ça pourrait presque passer, si ses dents ne rayaient pas le plancher, en vue de 2020. :rolleyes:
C'est drôle, les élus qui veulent "faire de la politique autrement" ne datent pas d'hier (les Gracques sous la république romaine?) mais au final la plupart veulent juste le pouvoir…

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1 hour ago, Desty-N said:

Tancrede évoquait l'intervention controversée de T. Cruz :

Il faut reconnaître une certaine "cohérence" à T. Cruz. Déjà au congés, il préférait bloquer les finances de l'état fédéral plutôt que d'accepter un compromis. Qui n'est pas avec lui est contre lui.Ça pourrait presque passer, si ses dents ne rayaient pas le plancher, en vue de 2020. :rolleyes:
C'est drôle, les élus qui veulent "faire de la politique autrement" ne datent pas d'hier (les Gracques sous la république romaine?) mais au final la plupart veulent juste le pouvoir…

Les Gracques voulaient activement recréer la classe moyenne romaine, essentiellement autour de politiques agraires visant les vétérans, qui à leur époque étaient très nombreux dans une république à armée de conscription qui sortait de nombreuses guerres et restait impliquée sur d'autres théâtres domestiques et outre mer, qui devenaient permanents et réclamaient une armée de fait tout aussi permanente. Je ne sais pas s'ils ont réellement voulu "faire de la politique autrement" dans le contexte de la Rome de l'époque, mais c'est certainement ainsi qu'ils ont été dépeints par leurs adversaires conservateurs, et comme ces derniers ont gagné, ce sont de tels épithètes ("démagogues", "disrupteurs", "destructeurs"....) qui ont eu tendance à rester pendant un moment dans la bulle de plus en plus spécifique que devenait la politique romaine, essentiellement limitée à la première classe du Cens (sénateurs, équestres et autres de cette première catégorie faite des romains riches ou aisés tenant une part toujours plus disproportionnée du capital et des circuits de décision politiques et économiques), et "l'opinion publique" et ses faiseurs, faites des mêmes et de leurs affiliés et clients. Mais en-dessous de la 1ère classe, leur popularité était grande et le resta. Il fallut attendre quelques personnages de grande portée (avant tout Marius, environs 13 ans après la fin de Gaius Gracchus, le "2ème Gracque": pas particulièrement populiste mais très opportuniste et ayant une vision plus vaste de l'Etat, et un peu impériale; mais aussi le pourtant très conservateur Marcus Livius Drusus et sa tentative d'éviter la guerre sociale et de réformer l'Etat romain, le démagogue Saturninus et sa tentative de coup d'Etat, puis après, la faction "marienne" et sa continuation dans ce qu'on appelle rétrospectivement et abusivement les "populares") pour que cette branche de la politique romaine s'implante en permanence dans le fonctionnement de la république de façon significative. Il est difficile cependant de voir dans ces personnages des gens voulant "faire de la politique autrement": tous étaient conservateurs de mentalité (sauf Saturninus qui a fait cavalier seul et s'est enfoncé dans un délire complet) et de pensée politique, pas vraiment des pré-marxistes ou des gauchistes, si on veut le voir ainsi, ni des étatistes si on veut penser en terme libéral vs keynésien. La plupart mêlaient leur ambition personnelle, leurs intérêts (personnels, familiaux, de clan....) et des préférences politiques (comme tout politicien) qui reposaient sur des calculs un peu différents que ceux "d'en face" pour atteindre des objectifs en grande partie partagés. Le radicalisme des archéo-conservateurs (et d'autres facteurs structurels moins dépendants des individus et factions, qui créaient des circonstances favorables au déroulement des événements) a beaucoup plus joué pour cristalliser la division dans la politique romaine, au point d'en faire un fossé qui, ultimement, aboutit à ce moment où un César acculé se tâte (rien de sale) devant un petit cours d'eau du nord de l'Italie. 

Quelqu'un voit des parallèles? 

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Il y a 18 heures, Tancrède a dit :

Mais bon, sur le plan plus précis de Melania Trump, on va adopter la devise du métier que Trump a fait sienne: "il n'y a pas de mauvaise publicité". Elle a eu son introduction nationale pour se créer une image (et les mauvaises langues ont déjà avancé que, voulant se faire un profil de First Lady, elle a choisi de se bâtir celui.... De Michelle Obama:tongue:), et là, elle a désormais un visage, une présence, et une voix (même si ce n'est pas la sienne).... En plus d'un accent (sérieux, elle est aux US depuis plus de 20 ans et elle est pas foutue de parler un anglais courant, et surtout un sans lourd accent?). Note bien, ça aide à lui donner un contenu (pas de mauvais jeu de mot avec ça, messieurs). 

 

C'est entièrement ça, elle était quasi inconnu pour beaucoup il y a quelque jours, maintenant la terre entière la connait.

Le prix ridicule qu'a couté la campagne de Trump, comparé à celle d'Hillary, est déjà un énorme coup et une très grande réussite de sa part.

Modifié par Drakene
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Il y a 8 heures, Tancrède a dit :

Les Gracques voulaient activement recréer la classe moyenne romaine, essentiellement autour de politiques agraires visant les vétérans, qui à leur époque étaient très nombreux dans une république à armée de conscription qui sortait de nombreuses guerres et restait impliquée sur d'autres théâtres domestiques et outre mer, qui devenaient permanents et réclamaient une armée de fait tout aussi permanente. Je ne sais pas s'ils ont réellement voulu "faire de la politique autrement" dans le contexte de la Rome de l'époque, mais c'est certainement ainsi qu'ils ont été dépeints par leurs adversaires conservateurs, et comme ces derniers ont gagné, ce sont de tels épithètes ("démagogues", "disrupteurs", "destructeurs"....) qui ont eu tendance à rester pendant un moment dans la bulle de plus en plus spécifique que devenait la politique romaine, essentiellement limitée à la première classe du Cens (sénateurs, équestres et autres de cette première catégorie faite des romains riches ou aisés tenant une part toujours plus disproportionnée du capital et des circuits de décision politiques et économiques), et "l'opinion publique" et ses faiseurs, faites des mêmes et de leurs affiliés et clients. Mais en-dessous de la 1ère classe, leur popularité était grande et le resta. Il fallut attendre quelques personnages de grande portée (avant tout Marius, environs 13 ans après la fin de Gaius Gracchus, le "2ème Gracque": pas particulièrement populiste mais très opportuniste et ayant une vision plus vaste de l'Etat, et un peu impériale; mais aussi le pourtant très conservateur Marcus Livius Drusus et sa tentative d'éviter la guerre sociale et de réformer l'Etat romain, le démagogue Saturninus et sa tentative de coup d'Etat, puis après, la faction "marienne" et sa continuation dans ce qu'on appelle rétrospectivement et abusivement les "populares") pour que cette branche de la politique romaine s'implante en permanence dans le fonctionnement de la république de façon significative. Il est difficile cependant de voir dans ces personnages des gens voulant "faire de la politique autrement": tous étaient conservateurs de mentalité (sauf Saturninus qui a fait cavalier seul et s'est enfoncé dans un délire complet) et de pensée politique, pas vraiment des pré-marxistes ou des gauchistes, si on veut le voir ainsi, ni des étatistes si on veut penser en terme libéral vs keynésien. La plupart mêlaient leur ambition personnelle, leurs intérêts (personnels, familiaux, de clan....) et des préférences politiques (comme tout politicien) qui reposaient sur des calculs un peu différents que ceux "d'en face" pour atteindre des objectifs en grande partie partagés. Le radicalisme des archéo-conservateurs (et d'autres facteurs structurels moins dépendants des individus et factions, qui créaient des circonstances favorables au déroulement des événements) a beaucoup plus joué pour cristalliser la division dans la politique romaine, au point d'en faire un fossé qui, ultimement, aboutit à ce moment où un César acculé se tâte (rien de sale) devant un petit cours d'eau du nord de l'Italie. 

Quelqu'un voit des parallèles? 

Je vais rester encore un peu en HS (désolé les modos :pleurec: ) mais dans le contexte que tu décris, comment places-tu Sylla? Il me semble qu'il s'agit d'un acteur non négligeable. D'une part parce qu'en tant que chef militaire, je ne crois pas qu'il aie jamais perdu une bataille, ce qui peut toujours nous intéresser vu le thème général du forum. Mais surtout parce qu'il me semble que sa démarche fera au moins un émule : convaincre ses troupes de marcher sur Rome, puis après une guerre civile, se faire nommer dictateur à vie… On peut se dire que Cesar disposait d'une bonne source d'inspiration!

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Sylla est un peu un OVNI dans la politique romaine. Il vient d'une famille patricienne ruinée, s'impose uniquement par la force et surtout... on ne sait pas trop ce qu'il veut. Et il ne laisse pas vraiment de traces dans l'historiographie : ses Mémoires n'ont pas traversé les siècles et a priori, elles n'ont pas soulevé l'enthousiasme, et il n'a pas la chance d'avoir un panégyriste attitré non plus. Finalement, est-ce que son œuvre a laissé des traces (si on excepte le sang versé lors des proscriptions, oui celle-là elle est cadeau) durables dans la politique romaine ? A part éventuellement inspirer César, qui s'est peut-être davantage inspiré de Marius ?

Et surtout... où placez-vous Trump dans cette affaire ? Plutôt comme un Marc Antoine ? Un Lépide ? Un Crassus ?

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Sylla c'est la version bêta de César et a prouvé qu'une dictature à vie était envisageable. 

Comparer Trump et Crasus ? On en a parlé, et Donald ne semble pas si riche que ça.

Trump, un nouveau Marc-Antoine ? Il faudrait qu'on ait les mensurations du service trois pièces du candidat républicain pour décider, celles de Marc-Antoine étant assez exceptionnelles.

 

 

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il y a 16 minutes, Ciders a dit :

Et surtout... où placez-vous Trump dans cette affaire ? Plutôt comme un Marc Antoine ? Un Lépide ? Un Crassus ?

Et Cléopâtre hein ? Qui c'est Cléopâtre VII dans votre schéma ?

1.jpg?1373228856

 

Voyons, si on se rappelle qu'elle vient de l'Est... de l'Est par rapport aux Etats-Unis bien sûr... Faut-il penser à la Kaiserine d'Europe, Angela Ière :happy: ? Ou encore à Theresa du Royaume-Uni ?

Hypothèse alternative, dans le cas certes plutôt improbable où le prochain président français serait une présidente, pourrait-il s'agir de Marine Ière ? :laugh:

 

Bon, plus sérieusement, Cléopâtre doit être à la tête d'un pays qui serve de grenier à blé à Rome et soit sous sa protection. Remplaçant l'or vert par l'or noir, le candidat idéal serait la reine d'Arabie saoudite. Le problème bien sûr étant que... hmmm.... comment dire au sujet des princesses saoudiennes (les pauvrettes)... :sad:

 

il y a 9 minutes, Shorr kan a dit :

Trump, un nouveau Marc-Antoine ? Il faudrait qu'on ait les mensurations du service trois pièces du candidat républicain pour décider, celles de Marc-Antoine étant assez exceptionnelles.

 

On pourrait envisager de le lui demander... il a l'air assez disposé à en parler le Donald...

Modifié par Alexis
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il y a 13 minutes, Shorr kan a dit :

César n'a par contre pas imité la seule chose de Sylla qui eut été utile à sa survie: massacrer ses adversaires :combatc:.

Sauf erreur de ma part, Sylla pratiquait plutôt la proscription. Ce dont Cesar n'a pas à se plaindre vu qu'il en a bénéficié. Et pourtant il était proche de Marius (neveu par alliance?)

Pour en revenir aux USA, oui je rapprocherais plutôt Trump de Crassus. Mais ce qui manque, c'est un nouvel Octave-Auguste! Celui qui s'en rapprocherait le plus dans l'histoire récente, ce doit être F-D Roosevelt, pour sa capacité à jouer avec les règles  démocratiques, afin de concentrer un maximum de pouvoir de façon durable (J-E Hoover s'avère également remarquable à ce jeu là, mais il n'a jamais occupé de fonction élective)

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Je me demanderai toujours pourquoi, après des dizaines de mariages incestueux, la dynastie des Ptolémée a fini par s'éteindre aussi tard... et finalement en beauté avec une dirigeante d'un gros calibre (ne cherchez pas de sous-entendus ou de contrepèteries là-dedans, y'en a pas... enfin je crois). Certainement l’œuvre d'Anubis.

il y a 8 minutes, Shorr kan a dit :

Sylla c'est la version bêta de César et a prouvé qu'une dictature à vie était envisageable. 

Comparer Trump et Crasus ? On en a parlé, et Donald ne semble pas si riche que ça.

Trump, un nouveau Marc-Antoine ? Il faudrait qu'on ait les mensurations du service trois pièces du candidat républicain pour décider, celles de Marc-Antoine étant assez exceptionnelles.

Sylla a exercé sa dictature pendant une période très courte. Et une fois la période de proscriptions passée... plus rien. Il s'est exilé en Campanie, laissant tout le monde aussi désemparé qu'un groupe de conservateurs sans plan post-Brexit. Il n'avait même pas de successeur. Et surtout, il a commis l'erreur d'épargner César.

Crassus ferait un meilleur candidat. Il est riche (et il s'enrichit salement lui aussi), il est populiste (bon comme beaucoup de riches Romains désireux de faire de la politique) et c'est une grande g**ule. Il est courageux mais ce n'est pas vraiment un stratège. Et finalement, il n'a pas grand monde autour de lui, sauf ceux (nombreux) qu'il peut tenir par les dettes.

Quant à Marc Antoine... j'ai vu sa biographie aujourd'hui mais je ne l'ai pas acheté. Donc joker.

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