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"Un mensonge répété dix fois reste un mensonge; répété dix mille fois il devient une vérité. "

Adolf Hitler (chancelier allemand, dans Mein Kampf)

"Plus le mensonge est gros, mieux il passe. "

Joseph Goebbels (ministre de la Propagande du précédent)

rendons à César ce qui est à Cesar

La démocratie américaine a pris avec la génération Buch pére et fils un bien mauvais virage.

Bof, les médiats français font ça tout le temps. Répéter à l'infini des rumeurs pour en faire des vérités. Ca a rien d'extraordinaire.

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La démocratie américaine a pris avec la génération Buch pére et fils un bien mauvais virage. On peut se consoler en pensant que l'Europe de Bruxelle fait guère mieux, qu'en  Chine la démocratie c'est pas pour demain, dans les pays arabes "c'est parceque dieu le veut", et en Russie, c'est le parain qui décide....  

Pour reprendre mon propos de plus haut dans le fil (sur la "féodalisation" des USA), je ne peux que constater l'effet de long terme de quelques lois et décisions: la fin de la lutte antitrust, la fin de la séparation banques de dépôt-banques d'affaires, la défiscalisation des institutions religieuses, l'autorisation (et l'expansion constante de ce domaine) du "soft money" (terme qui recouvre grosso modo tous les financements non directs aux campagnes électorales et qui est aujourd'hui plus important que l'argent des campagnes, via des instituts et organisations, légitimes ou non, tout étant résumé par la terrible combinaison d'expressions "money is speech", "corporations are people").... S'y ajoutent des évolutions dans l'économie (dérégulation permanente en tête) et la politique (évolution des médias, accroissement permanent de la bipolarisation de plus en plus hostile de la vie politique), et la judiciarisation des rapports sociaux (avec une prime à ceux qui peuvent payer, le simple coût des procédures prolongées étant un facteur de victoire ou de défaite, et plus encore un facteur dissuasif de même engager une procédure pour qui ne peut suivre).

Les USA ont connu ces 30 dernières années un transfert massif de richesses de la classe moyenne (en diminution rapide) et des couches les moins favorisées (dont le nombre croît sans cesse) vers le haut de la pyramide sociale, les concentrations capitalistiques et les organisations non gouvernementales (religions en tête). Ce transfert est parallèle à la concentration du "pouvoir économique", reflet de la concentration des grands acteurs de marché, bien supérieure au renouvellement de la concurrence. Les scènes économiques, sociales et politiques tournent de fait de plus en plus autour d'un nombre réduit d'acteurs (individus, groupes informels, organisations de types divers -églises, associations, instituts, fondations, entreprises, lobbies) dont le poids individuel est toujours plus déterminant et leur aptitude à peser sur les processus de décision politique et le "ton" du débat public sans cesse croissante.

C'est à peu près ça que j'appelle "féodalité": la population peut de moins en moins peser, les institutions politiques légitimes ont de moins en moins de capacité à éviter l'influence de ces grands "féodaux". Un président ou un groupe parlementaire (ou à moindre échelle un gouverneur) ont moins de marge de manoeuvre par rapport à ces groupes, moins de capacité à dicter l'agenda de ce qui est débattu et fait. Bref, le centre s'affaiblit au profit de ces "baronnies" (qui ne sont plus purement territoriales comme dans la féodalité du Moyen Age, mais moins directement "matérielles") dont le poids et la capacité à sans cesse favoriser leurs intérêts s'affirment toujours un peu plus.

Et dans le fonctionnement de la démocratie, tel qu'observé dans le processus électoral actuel, on voit le poids de cette féodalité pour détourner le débat, le manipuler, influencer le vote ou les conditions du vote (et l'accès concret au vote)....

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(lui qui a récemment été surpris déclarant qu'il se foutait de 47% du pays :lol:)

Juste une explication:

Il ne dit pas qu'il se fout de 47% des américains. Il dénonce Obama qui ne porte son attention que sur 47% des américains en favorisant le clientélisme. Ce n'est pas du tout la même chose.

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Que les mensonges des politiques en campagne décrètent 2% de croissance là ou 1% est plus probable, qu'ils proclament un équilibre budgétaire là ou 1-2% de déficits sont inévitables, qu'ils décrètent que X+1 millions d'emplois seront créés par leurs excellentes politiques économiques là où y'aura plutôt X millions (avec ou sans eux pour l'essentiel en fait), ou encore qu'ils obtiendront tels aménagements avec d'autres pays sur tels aspects du commerce extérieur, on va dire que ça fait partie du jeu et que le mensonge correspond moins à leur nature de menteurs professionnels qu'aux attentes d'un public qui veut des trucs "concrets" qui "sonnent vrai". Lamentable mais inévitable.

Mais là on a simplement changé d'échelle pour se déconnecter de toute réalité, abandonné le simple gonflage des espérances au profit de l'invention pure et simple, et pas à petite échelle (notez qu'on respecte le principe de Hitler sur le bobard: plus c'est gros, plus ça passe): Romney invente des lois économiques et décrète des chiffres et objectifs qui ne peuvent en aucune façon découler de ses propositions elles-mêmes incohérentes. Il décrète une réalité alternative.

Toute ressemblance avec un président en exercice n'est que fortuite....
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Toute ressemblance avec un président en exercice n'est que fortuite....

Serge tu commences à me courir

Tu ne respectes pas les avertissements et continue les HS dans les threads ME

Tu lances des saillies anti presidentielles alors que tu etais le premier à pleurer lorsque d'autres membres en lancaient au gouvernement précedent

Tu frises le trollage sur plusieurs sujets

Soit tu mets de l'eau dans ton vin soit je vais finir par t'ejecter en bonne et due forme

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Quelle est la différence entre mettre Romney ou Hollande sur ce texte? L'un d'eux a une imunité en terme de critique? Je ne pense pas. D'ailleurs, on pourrait mettre aussi Sarkozy que cela ne me dérangerait pas

Pourquoi peut-on vitupérer librement une fonction quand elle est tenu par un incompétent ou un candidat incompétent? Parcequ'il n'est pas français?

Les procédés ici décrit par Tancrede sont identiques à ce que l'on observe ailleurs et dont chez nous (navré pour les belges vous n'êtes pas à l'abrit.).

D'ailleurs, l'actualité fait bien les choses:

De nombreux commentateurs conservateurs estiment que la Maison-Blanche a manipulé les chiffres pour soutenir la campagne du président sortant.

De notre correspondante à New York

La baisse surprise du chômage aux États-Unis enflamme les partisans de la théorie du complot tout comme leurs pourfendeurs après que l'ancien patron de General Electric, Jack Welch, a accusé l'équipe Obama de manipuler les chiffres. «Incroyables chiffres de l'emploi…ces types de Chicago feraient n'importe quoi… incapable de débattre alors ils changent les chiffres» a écrit sur Twitter l'ancien homme d'affaires - un républicain - cinq minutes après leur publication.

À la surprise générale, le taux de chômage est en effet tombé de 8,2% à 7,8% alors que seulement 114.000 emplois ont été créés. Ces chiffres sont souvent réévalués. Mitt Romney affirme que le taux chômage réel est plus près de 11% car des millions de personnes ont arrêté de chercher du travail, un facteur qui n'est pas intégré dans le taux de chômage.

Échange houleux sur CNNL'enjeu politique de ce chiffre est énorme dans la mesure où les experts mettent en exergue le fait qu'aucun président sortant n'a jamais été réélu depuis Franklin D. Roosevelt avec un taux de chômage au-dessus de 8%. En 24 heures, la remarque de Jack Welch a été relayée des milliers de fois et a suscité de nombreuses réactions positives et négatives. «Welch a raison» a tweeté Steve Forbes, directeur de la rédaction du magazine Forbes.

«BLS (le bureau des statistiques de l'emploi) ne manipule pas les chiffres. La preuve d'une telle action provoquerait un scandale énorme et une perte de crédibilité» a rétorqué l'ancien porte-parole de George W. Bush, Tony Fratto. «Je t'aime Jack, mais tu as perdu la tête» renchérit l'ancien conseiller économique de Barack Obama, Jonathan Goolsbee. La secrétaire d'État au travail, Hilda Soldis, a qualifié les propos de Welch «d'insultants». «Les chiffres de l'emploi sont préparés par des employés de carrière qui utilisent la même méthode chaque mois. C'est la même pour les administrations républicaines et les administrations démocrates» a assuré le plus haut responsable économique de la Maison-Blanche, Alan Krueger.

Les critiques de Jack Welch et ses partisans rappellent que ces derniers ne trouvaient rien à redire quand le chômage était au-dessus des 8%. Dans la soirée, le stratège du président, David Axelrod, a ironisé à son tour. «Les chaleurs brutales de l'été infléchissent les normales saisonnières, à la veille de l'élection. Les données sont-elles réelles ou bien manipulées par le service météo pro-Obama?»

Les employés du bureau des statistiques de l'emploi travaillent en réalité dans le secret le plus total. Ils signent des accords de confidentialité tous les matins, travaillent sur des ordinateurs encodés et doivent déposer leurs données dans un coffre-fort, même pour aller aux toilettes, selon le Washington Post. Interrogé sur CNN vendredi soir, Jack Welch a justifié sa remarque. «Ces chiffres ne sont pas plausibles, ils représenteraient une hausse de la croissance de 5%». «Accuser la Maison-Blanche de corruption (…) quand la confiance dans le gouvernement est au plus bas n'est pas bon pour la société» lui a lancé le reporter économique de la chaîne dans un échange houleux, en notant toutefois que l'on pouvait s'interroger sur la méthodologie employée par les analystes.

Source: le Figaro.
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Un article intéressant du magazine Lemonde sur Obama :

http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2012/10/05/l-autre-obama_1769991_829254.html

Sacré personnage

Ca me fera toujours rires ces articles ... La ou les journalistes croient savoir cerner la personalité d'un politique ...

Alors que la politique : c 'est s'inventer une personnalité médiatique (qui n'a pas grand chose a voir avec votre "vous" de chaque jour) et c'est une politique de l'image a modeler : mais quand on "modèle" une image ... Rien de tel pour s'éloigner de ce qu'est le personnage réellement au fond ...

D'autant qu'il y a tant de choses qu'on répère très bien dans les discours et postures idéologiques : qui n'ont pas grand chose a voir la plupart du temps avec ce qu'aurait bien pensé le "personnage originel" avant qu'il soit connu ... Pourquoi ? Ben modelage d'une image, et cohérences avec le camp politique

Résultat : ça donne des personnages quasi fictifs qu'on croit connaitre ...

C'est comme rencontrer un gentil patron fournisseur qui vous cire les pompes parce que vous avez un portefeuille d'acheteur, tout miel tout machin ...

Pis croiser le lendemain, le patron en entreprise chez lui qui terrorise toute l'administration de direction, jusqu'au secrétaire pétrifiée ect ... Une histoire d'image qu'on te vend quoi ...

Qui pourrait encore changer le sur-lendemain si tu croises cette même personne chez lui avec sa femme et ses enfants, ou il devient un 3 ème personnage qui n'a encore rien a voir : sauf que la c'est le vrai cette fois

Alors un politique et avec les enjeux de fou qu'il y a derrière, parler de cerner un personnage ? Mais bien sur ...

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(AFP) Le prétendant républicain à la Maison Blanche, Mitt Romney, devait attaquer lundi la politique de Barack Obama au Moyen-Orient dans un discours dénonçant la "passivité" du président face à la montée de l'extrémisme au Moyen-Orient.

Le candidat s'exprimera à 11H20 locales (15H20 GMT) à l'Institut militaire de Virginie, une université militaire dans l'est du pays.

"Elles illustrent la lutte plus large qui traverse tout le Moyen-Orient, une région qui vit son bouleversement le plus profond depuis un siècle. Et les lignes de fracture de cette lutte passent clairement par Benghazi", poursuit le texte.

Dénonçant la stratégie d'"espoir" de Barack Obama, Mitt Romney assure vouloir "changer de cap au Moyen-Orient".

"Nous ne pouvons pas aider nos amis et battre nos ennemis si nos paroles ne sont pas appuyées par des actes (...) et si la perception de notre stratégie n'est pas celle d'un partenariat mais celle d'une passivité".

Elu président, il renforcerait les sanctions contre l'Iran pour l'empêcher de développer des capacités nucléaires militaires. Il subordonnerait l'aide financière à l'Egypte au respect du traité de paix avec Israël. Il augmenterait le budget américain de la défense. Et il fournirait des armes aux rebelles syriens, contrairement à la politique américaine actuelle.

Ami personnel du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, avec qui il a travaillé dans les années 1970 dans le cabinet de conseil Boston Consulting Group (BCG), Mitt Romney devrait aussi aborder le dossier du nucléaire iranien et accuser Barack Obama, comme il l'a fait à plusieurs reprises, de "laisser tomber" Israël.

Il devra toutefois rassurer sur son intérêt personnel pour la résolution du conflit israélo-palestinien, après la diffusion en septembre d'une vidéo, filmée à son insu, et dans laquelle il affirme qu'"un cheminement vers la paix est presque absolument impensable".

Punaise, ça promet !  :O

(7SUR7.be) A un mois des élections présidentielles aux Etats-Unis, le principal adversaire d'Obama a condamné l'économie espagnole. Il a cité l'Espagne comme l'exemple économique à ne pas suivre.

Le candidat républicain Mitt Romney n'y a pas été de main morte. "Je ne veux pas suivre le chemin de l'Espagne", a-t-il dit lors d'un débat suivi par 70 millions d'Américains. Pour lui, les dépenses du gouvernement espagnol a conduit le pays à la crise.

L'info, relayée par les médias, a vivement été critiquée. En effet, si l'Espagne connait des problèmes économiques, ce n'est pas à cause de la politique mais bien de l'explosion de la bulle immobilière. Un "détail" que le candidat aurait simplement rayé de son discours. Ces propos ont peut-être séduit un électorat américain, mais ont surtout réussi à attirer la foudre du gouvernement Rajoy.

La vice-première-ministre Soraya Saenz de Santamaria a rapidement répliqué. "C'est de l'ignorance face à la réalité, mais surtout face au potentiel de l'économie espagnole." Et le ministre des Affaires étrangères Jose Manuel Garcia Margallo de rajouter: "Il est extrêmement regrettable que d'autres pays soient érigés en exemple alors que les faits sont biaisés."

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Si Mitt Romney est finalement élu, le déclin relatif des USA va-t-il s'accélérer comme sous la présidence de Bush Junior ?

 Il y a fort a parier ... Mais cela pourrait ne pas forcément être une mauvaise chose : les USA pourraient rentrer dans une phase de "déclin" mais dont je pense que temporaire ! De la même façon qu'auront été les déclins des puissances européennes (sauf une qui géostratégiquement n'a toujours pas retrouvé son statu passé : l'allemagne) la France sortie de la guerre était dans un état épouvantable et au niveau influence mondiale n'avait guère son mot a dire : 20 ans + tard, elle devenait plus puissante que jamais ... Malgré la perte de ses colonies et seul pays au monde pendant la guerre froide GB mis a part a pouvoir jouer dans la cour des 2 superpuissances de la guerre froide

Il n'y a jamais de fatalité, des pentes peuvent être remontée ...

Et les USA peuvent très bien chuter un temps, puis se reprendre avec une vigueur certaine après

Le problème des USA actuel : c'est que sa dérive interne populiste des "conservatismes" est en train de virer a un niveau que même les extrêmes droites européennes n'auraient jamais osé aller jusque la ...

Si Obama est réelu :  le libertarisme, conservatisme classique et le parti du "god" pourraient hélas se déchainer  pendant 8 ans au pouvoir et mettre a genou définitivement les USA en ayant encore accentuer les inégalités dans ce pays qui menancent pourtant de le mettre vraiment a genou, voir d'entrer dans une phase de séparatisme qui n'aurait rien de bon : car je doute que nombre d'états US aient envie après 8 ans de libertarisme évangélique aigu a la maison de continuer a partager un destin commun avec des états sudistes et des mid east/west qui sont les sources principales de ces populismes dangereux ... D'autant + qu'il y a des états US qui pourraient très bien devenir des pays a part entière, tout en devenant dès leur naissance aussi puissant qu'un état européen comme l'allemagne, france ou GB ... (je pense a la californie par exemple, mais il y en a d'autres ... Voir les petits du nord est se regrouper en un état uni nouveau ect ... Pour les mêmes raisons)

Pourquoi continuer a vivre avec des gens qui ne produisent nationalement que peu de richesses par rapports aux états urbainement très progressistes (même s'ils ont des gouvernances républicaines comme la californie) et qui sont eux source d'argent, alors que ces gens, ses électorats sont prêts a les mener vers des fanges idéologiques toujours + insupportables ? (y a qu'a voir dernièrement, les intérêts idéologique nazi qui ont été admis en tant que lobby a washington qui en sont un signe particulièrement délétère du climat et des oppositions US)

Tandis que si c'est Romney qui est élu : je vois pas ce type faire + de 4 ans ... Bon de toute façon, c'est pas un débat réussi qui va faire un élu a mon humble avis : il bénéficie comme toute présidentielle d'un resserrement de la marge de victoire des démocrates par une bonne performance télévisuelle : mais ça vaut quoi après des mois de gaffes et de conneries sortis de sa bouche d'affairiste visiblement peu apte a plaire au maximum pour la politique

Toujours est il que les conservatismes US nagent en plein délire, et sont dans un niveau de culture de haine édifiant (voir combien ils s'accrochent avec leur image stupide d'obama "musulman" en dit long sur leur honnêteté intellecutelle)

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D'autant + qu'il y a des états US qui pourraient très bien devenir des pays a part entière, tout en devenant dès leur naissance aussi puissant qu'un état européen comme l'allemagne, france ou GB ... (je pense a la californie par exemple, mais il y en a d'autres ... Voir les petits du nord est se regrouper en un état uni nouveau ect ... Pour les mêmes raisons)

La Californie est l'Etat le plus peuplé (de loin) et ne représente pourtant que dans les 37 millions d'habitants, loin de la France ou de l'Angleterre, et malgré ses atouts, elle est endettée jusqu'au cou (sans compter qu'elle récupèrerait en plus, en cas d'indépendance, sa "part" de dette nationale), a des problèmes sociaux et criminels d'une ampleur qu'on ne connaît pas en Europe, et plus encore, est trop intégrée à l'économie américaine pour qu'une longue crise d'adaptation, dans un tel scénario, n'arrive pas. L'éclatement de chaque empire ou même de chaque ordre établi suppose une revue totale des circuits économiques, qui dure généralement longtemps: regarde l'histoire économique des morceaux de l'empire austro-hongrois dans l'entre deux guerres, ils ont morflé parce qu'ils étaient organisés pour fonctionner en tant que parties de l'économie intégrée de l'empire. Ce fut pareil, en mille fois pire, quand l'empire romain d'occident a commencé à se désagréger. Quand à l'après URSS....
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Bon de toute façon, c'est pas un débat réussi qui va faire un élu a mon humble avis : il bénéficie comme toute présidentielle d'un resserrement de la marge de victoire des démocrates par une bonne performance télévisuelle : mais ça vaut quoi après des mois de gaffes et de conneries sortis de sa bouche d'affairiste visiblement peu apte a plaire au maximum pour la politique

Toujours est il que les conservatismes US nagent en plein délire, et sont dans un niveau de culture de haine édifiant (voir combien ils s'accrochent avec leur image stupide d'obama "musulman" en dit long sur leur honnêteté intellecutelle)

Ce qui fait le plus peur, dans ce qui est toujours censée être la démocratie de référence à l'échelle mondiale, c'est justement que raconter à peu près n'importe quoi dans un show TV peut justement permettre d'être élu président :

M. Romney, revenu dans la course, promet une diplomatie plus agressive

LE MONDE | 09.10.2012 à 14h32

Par Corine Lesnes (Washington, correspondante)

Alors que plusieurs sondages le montrent à égalité avec Barack Obama, voire gagnant (49 % contre 45 %), selon un sondage de l'institut Pew, à moins d'un mois de l'élection du 6 novembre, Mitt Romney a entrepris de grignoter l'avantage que conserve le président sortant dans le domaine de la politique étrangère.

Devant les cadets de l'institut militaire de Lexington, en Virginie, le candidat républicain a tenu, lundi 8 octobre, un discours destiné à dissiper l'impression de flou qui a, jusqu'à présent, accompagné ses propositions. A l'image du Parti républicain, son équipe est divisée entre réalistes et néoconservateurs, les clans poursuivant les affrontements du deuxième mandat de la présidence Bush.

Pour cette septième allocution de politique étrangère depuis le lancement de sa candidature, Mitt Romney a fait ce que le Washington Post a appelé un discours "long sur la critique, mais court sur la stratégie" et le New York Times un exercice de "propagande" destinée à noyer le "respectable bilan" diplomatique de M. Obama.

L'idée centrale de M. Romney est que le monde n'est pas plus sûr qu'il y a quatre ans et qu'il en va de la responsabilité de M. Obama, lequel a raté l'occasion "historique" de soutenir massivement les démocrates arabes. Le 11 septembre, l'ex-gouverneur a bondi sur l'occasion fournie par l'attaque de Benghazi pour affirmer que les Américains sont moins en sécurité. Depuis, il presse l'administration de questions sur cette attaque. Les républicains tiennent des auditions mercredi au Congrès pour savoir si le département d'Etat a refusé une protection particulière prolongée pour l'ambassadeur Chris Stevens.

"FAÇONNER LES ÉVÉNEMENTS"

"Le risque de conflit dans la région est plus grand que quand le président a pris ses fonctions", a déclaré M. Romney, en reprochant au démocrate de s'être borné à "mener de l'arrière" au lieu de claironner le leadership américain et de "façonner les événements". Pour lui, restaurer la suprématie américaine resterait le meilleur moyen d'éviter "le chemin vers le déclin". Les Américains doivent avoir la "volonté" de sortir le pays de la crise économique pour "mener le cours de l'humanité".

Mitt Romney a promis une Maison Blanche plus agressive. Il a indiqué qu'il renforcerait les sanctions contre l'Iran (déjà très renforcées) sans dire lesquelles. Sur ce dossier, il se distingue de Barack Obama en déclarant inacceptable un Iran ayant la "capacité" d'assembler une arme nucléaire (position de l'Israélien Benjamin Nétanyahou), plutôt qu'un Iran "doté" de l'arme nucléaire.

Sur la Syrie, il a semé la perplexité parmi les experts en indiquant qu'il "fera en sorte" que l'opposition obtienne des armes, y compris "pour vaincre les chars et les hélicoptères d'Assad". Mais il n'a pas assuré, comme il l'avait fait précédemment, que les Etats-Unis devraient livrer eux-mêmes ces équipements.

Sur le conflit israélo-palestinien, il s'est prononcé sans ambiguïté pour la solution des deux Etats, contrairement à l'opinion qu'il avait livrée devant des donateurs. Le New York Times a conseillé au président de répondre, sans attendre le troisième débat, le 22 octobre, qui sera consacré à la politique étrangère.

Corine Lesnes (Washington, correspondante)

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Mitt Romney veut des milliards pour la Navy !

Republican presidential candidate Mitt Romney wants to buy three more submarines over the next three years as part of his plan to boost shipbuilding to 15 ships per year, he said Monday in a speech at the Virginia Military Institute.

Romney also plans to add an 11th aircraft carrier wing, build more Marine Corps amphibious ships, F/A-18 Super Hornets, a missile defense ship and a frigate.

Romney has promised to build up the Navy fleet to 350 ships by increasing annual shipbuilding from nine to 15 vessels.

http://www.dodbuzz.com/2012/10/09/romney-plans-navy-buildup/

On comprends mieux pourquoi il veut supprimer les budgets et programmes de santé, d'éducation et les aides sociales : il lui faut du fric pour acheter des armes, encore des armes et toujours des armes !  il va finir par nous dire que 100 % du budget des USA ne doivent servir qu'à ça !

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La Californie est l'Etat le plus peuplé (de loin) et ne représente pourtant que dans les 37 millions d'habitants, loin de la France ou de l'Angleterre, et malgré ses atouts, elle est endettée jusqu'au cou (sans compter qu'elle récupèrerait en plus, en cas d'indépendance, sa "part" de dette nationale), a des problèmes sociaux et criminels d'une ampleur qu'on ne connaît pas en Europe, et plus encore, est trop intégrée à l'économie américaine pour qu'une longue crise d'adaptation, dans un tel scénario, n'arrive pas. L'éclatement de chaque empire ou même de chaque ordre établi suppose une revue totale des circuits économiques, qui dure généralement longtemps: regarde l'histoire économique des morceaux de l'empire austro-hongrois dans l'entre deux guerres, ils ont morflé parce qu'ils étaient organisés pour fonctionner en tant que parties de l'économie intégrée de l'empire. Ce fut pareil, en mille fois pire, quand l'empire romain d'occident a commencé à se désagréger. Quand à l'après URSS....

Elle est endettée jusqu'au cou par rapport a un état US qui ne peut pas tout se permettre comme l'ensemble fédérale, mais ou un état comme la France

Aussi insupportable que peu apparaitre comme ça la dette californienne en tant qu'état US : une fois devenu un état national et indépendant qui concentre énormément de richesses et de capacité a produire des richesses (hollywood, silicon valley rien que ça) que son rapport a sa dette changerait instantanément en devenant une entité nationale ... Et puis la dette fédérale si les USA se séparaient : j'ai quelques doutes quand a sa survie en tant que dettes reconnues, partagées et continué d'être honorée

Si les USA font cessession : la dette fédérale peut tout simplement et purement être niée par les états enfants ... D'autant qu'il n'y aurait aucune certitude quand a l'existence du dollar tel qu'on le connait si ça devait arriver (apparitions de pleins de "dollars a valeur différentes ? Nouvelles monnaies ?)

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Concernant la ''Navy'' que souhaite le candidat, je me demande s'il n'y a pas des erreurs sur l'article car si on parle bien d'un 11e porte-avions (alors qu'il y en avait 15 en 1991), je lit ''une'' frégate et un ''missile defense ship'' - croiseur aegis ? -. Il s'agit plutot d'une classe de frégate et une classe de navire de défense, pas d'un seul bateau.

Actuellement la Navy déclare 287 grand navires. Les 350 bateaux et les 11 portes avions feraient remonter la statut de la flotte à... 1999... ou elle avait 352 navires et 12 portes-avions  >:(

On note que l'administration Bush n'a pas empêché une forte baisse du nombre de navires.

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Oui, c'est bien dans ce sens qu'il faut comprendre la phrase. Il parle bien de nouvelles classes de navires.

C'est confirmé d'ailleurs par la précision qu'il veut augmenter la production de navires de 9 à 15 chaque année... soit  + 60 % rien que ça !  Ce qui est contradictoire avec la baisse des dépenses publiques qu'il propose par ailleurs...

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Si les USA font cessession : la dette fédérale peut tout simplement et purement être niée par les états enfants ... D'autant qu'il n'y aurait aucune certitude quand a l'existence du dollar tel qu'on le connait si ça devait arriver (apparitions de pleins de "dollars a valeur différentes ? Nouvelles monnaies ?)

Pourquoi veux-tu que des états indépendants cessent d'avoir une monnaie unique ? Il peut en être du Dollar comme il en est actuellement de l'Euro : partagé entre les états, sans être pour autant une monnaie fédérale. (je ne commente pas le bien-fondé de la démarche, je dis juste que c'est possible).

Par contre, renier la dette de l'état parent, c'est partir tricard dans sa vie d'état enfant. Les prêteurs à l'état parent, qui se seront quand même fait purement et simplement dépouiller de leur mise, ne seront pas prêts de remettre au pot pour l'un des états-enfants - ou alors avec des garanties ou des taux qui leur assurent la sécurité du placement ET la récupération de leurs pertes ... pas sûr que le jeu en vaille la chandelle pour l'emprunteur - et la richesse du nouvel état ne l'empêchera pas d'être emprunteur.

Nier ses dettes est toujours une mauvaise idée - d'ailleurs, un peu HS, mais savez vous que lorsque vous quittez une banque en lui laissant une ardoise, que les poursuites sont épuisées et que la banque a finalement passé votre dossier en "pertes", elle peut néanmoins vous retrouver, 20, 25 ou 30 ans plus tard et vous réclamer vos dettes s'il apparaît que vous avez un "retour en meilleur fortune" ?

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