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il y a une heure, gustave a dit :

Vu son parcours, Flynn a peut-être un caractère particulier,  mais imaginer qu'il est incompétent dans le domaine du renseignement et de la sécurité est un jugement qui me paraît bien cavalier.  Il ne serait pas étonnant que ses détracteurs lui reprochent surtout ses idées iconoclastes pour beaucoup et son style de commandement.

Le même magazine New York Observer - qui appartient à Jared Kushner - avait publié un article élogieux sur Flynn il y a quelques temps, mais c'était basé sur son expérience en Afghanistan, et non sur son expérience à la tête de la DIA. Voir ici :

 

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Roger Corman remake son célèbre film "La course à la mort" en "La course à la mort 2050" (Death Race 2050). Pour ceux qui conniassent pas, c'est une course téléréalité qui doit traverser l'amérique en écrasant le max de piéton pour marquer des points.

C'est du D2V, ça semble kitch et nanardesque, mais si cet extrait est dans la section c'est pour son Président US : un look inimitable, une façon de parler "so Great",.... 

https://www.youtube.com/watch?list=PL5kPGgBxjJw6eKQhHrPa3pFLZuB2V1Ftk&v=pk1LjAaFiZU

y a pas mal d'autres extraits sur la playlist dont un ou le prez' dit "la seule chose qui a le droit de tuer un américain, est un autre américian". Mieux que du Trump booster aux amphèts de la NRA !

Modifié par rendbo
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Il y a 4 heures, Wallaby a dit :

http://observer.com/2017/01/donald-trump-bannon-flynn-national-security-coup/ (1er février 2017)

L'auteur, un ancien de la NSA, critique la réorganisation du Conseil de Sécurité Nationale (NSC) lancée par Trump.

La seule bonne nouvelle est l'annonce par Trump qu'il allait dégraisser le NSC.

Michael Flynn a été un mauvais directeur de la DIA et il a un problème de personnalité.

Traditionnellement le Comité Directeur du NSC inclut le président, le vice-président, le Conseiller à la Sécurité Nationale, les Secrétaires d'État, à la Défense, à l'Énergie, le chef d'État major interarmées, et le Directeur National du Renseignement.

Le décret de Trump a supprimé la présence dans le Comité Directeur du chef d'État major interarmées et du Directeur National du Renseignement, ce qui fait qu'ils ne participeront aux décisions que lorsque Michael Flynn les convoquera.

D'autre part le décret de Trump nomme Steve Bannon à ce Comité Directeur.

Steve Bannon est un polémiste et un idéologue, qui n'a pas d'expérience en politique et ne connaît pas le fonctionnement de Washington, tout comme Michael Flynn.

Tout comme Michael Flynn, Steve Bannon n'a pas fait l'objet d'une confirmation par le Sénat : ils ne sont pas sous la surveillance du Sénat qui veille à ce que les bonnes personnes avec les bons profils soient aux bons postes.

Bannon est un provocateur, donc ce n'est pas la bonne personne pour peser de graves décisions relatives à la guerre et la paix.

Avec Trump, cela fait trois personnes sans expérience, a priori incompétentes dans le NSC.

Il n'y a qu'une seule raison pour laquelle la Maison Blanche pourrait ne pas vouloir que les plus hauts responsables militaire et du renseignement soient à la table du NSC : c'est parce que ce sont eux qui amènent dans la discussion les vérités inconfortables.

Le comportement agressif de Trump est déjà en train d'inquiéter les alliés et de mettre en colère les adversaires inutilement. Les tweets inappropriés du président ont vraiment mis Pékin en colère et les hauts responsables militaires chinois parlent de la guerre avec cette nouvelle Amérique combative comme d'une "réalité pratique". Ce n'est pas un jeu et la nouvelle Maison Blanche doit devenir sérieuse immédiatement. Il serait préférable que les décisions les plus lourdes ne soient pas prises par des gens comme Flynn et Bannon, pendant que les plus hauts gradés militaires et du renseignement sont bloqués à l'extérieur de la pièce.

C'est du John Schindler j'imagine. Un cas bien particulier, un des hussards médiatiques censé sporter la parole de l'"USIC" (US intelligence community) contre l'équipe Trump. Il rappelle à qui le veut que c'est un conservateur qui ne peut etre soupconné de sympathie pour les Démocrates, mais que son patriotisme exige de lui d'alerter toutes les personnes de bonne volonté que la République est mise en danger par ces putschistes. 

L'étalage de son expertise tirée d'une expérience poussée comme cadre du deep state donne un vernis de crédibilité à ses propos, parsemant ses analyses sur les agissements de Trump d'"active measures", "kompromat", "provokatsia", et SIGINT a gogo. Les bons jours il les qualifie ouvertement de traîtres. Il a une haine particulière de Flynn qui ne s'est pas fait que des amis visiblement lors des mandats Obama et encore plus pour avoir ensuite balancé ses petits camarades sur Russia Today. Wikileaks et cie sont évidemment 100% FSB/SVR/GRU. Bannon et Trump des fous baignant dans l'idéologie et les affaires mafieuses. Bon depuis que Trump a été investi il a laché un peu l'angle "coup d'état" pour critiquer comme tout le monde l'incompétence et la dangerosité de l'équipe, mais rappelle qu'ils ne finiront pas le mandat (impeachment coup institutionnel).

Ce n'est pas le seul dans ce registre, mais les autres sont des journalistes notoirement connus pour leurs positions neocon et leur gout des histoires et théories de barbouzes (Rick Wilson, Kurt Eichenwald, Louise Mensch,...).  La norme dans les grands journaux américains est de faire passer les messages par des "anonymous senior officials at the CIA told us...", mais lui va bien plus loin et n'est jamais contredit par d'autres paroles d'autorité équivalente tout en étant publié dans le journal de Jared Kushner... Allez comprendre, c'est comme s'il y avait une opération d'enfumage généralisé :ph34r: 

 

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Tient il s'en prend à l'Australie ...

http://www.45enord.ca/2017/02/trump-laustralie-ne-reconnait-plus-lami-americain/

Mince et la frontière qui sépare l'allié de l'auxiliaire ...

Sinon :

http://www.45enord.ca/2017/02/un-juge-federal-bloque-le-decret-anti-immigration-de-trump/

 

Modifié par Gibbs le Cajun
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Vincent Viola, Nominee for Army Secretary, Drops Out

Citation

Vincent Viola, a billionaire Wall Street trader and President Trump’s nominee for secretary of the Army, abruptly withdrew his name for the post on Friday night after concluding it would be too difficult to untangle himself from his business ties, two government officials said.

 

https://www.nytimes.com/2017/02/03/us/politics/vincent-viola-withdraws-army-secretary-trump.html?smid=tw-share&_r=0

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il y a une heure, zx a dit :

c'est le moment de proposer des rafales à l'Australie si ils veulent vexer Trump. on leur a déjà vendu des soum.

L'idéal serait peut être de convaincre les norvégiens de prendre des Rafale à la place du F-35 qui les inquiète.

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https://www.theguardian.com/us-news/2017/feb/03/former-norway-pm-bondevik-held-washington-dulles-airport-2014-visit-iran?CMP=share_btn_tw

L'ancien PM norvégien, dûment muni d'un passeport diplomatique et de toutes les autorisations nécessaires, retenu et interrogé par les services douaniers de Dulles au motif que le dit passeport mentionnait une visite en Iran en 2014. On frise le ridicule.

http://www.lefigaro.fr/international/2017/02/04/01003-20170204ARTFIG00025-immigration-un-juge-federal-ordonne-la-suspension-generale-du-decret-de-donald-trump.php

Toujours par rapport au décret anti-immigration, un juge fédéral de l'Etat de Washington (mis en place par George W.Bush, ça devrait le garantir des accusations de gauchisme islamophile) a ordonné la suspension du décret au motif qu'il constituait une source de discrimination par rapport à la nationalité et à la religion, et de fait entraînait une violation de la Constitution américaine.

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C'était malheureusement prévisible. Ils ne peuvent pas se permettre de paraître faibles. Et n'oublions pas le contexte : Rafsandjani vient de mourir, Khamenei n'est pas au mieux, les cours du pétrole sont assez bas et l'intervention en Syrie coûte cher. Sans compter que la scène politique intérieure doit être plus agitée qu'il n'y paraît et que les Gardiens de la Révolution, s'ils tiennent encore le haut du pavé, vont finir par se créer des opposants. En conséquence, leur réflexe presque naturel est de montrer les dents. Et si en plus ça inquiète les Saoudiens, alors...

Sinon, ça se crispe de nouveau autour du décret anti-immigration. POTUS a très mal pris l'opposition d'une partie des procureurs et des juges fédéraux (ça sent la purge le renouvellement) et n'a pas manqué de le dire, qualifiant notamment de "ridicule" la décision du juge de Seattle, plaisamment baptisé "soit-disant juge"... ce qui laisse peu de doutes sur la capacité de Trump à envoyer paître toutes les institutions américaines. Personnellement, ça me rassure assez peu mais passons. Il parle aussi d'une invalidation de cette décision. Il y aura donc conflit entre l'institution judiciaire et la Maison Blanche.

Oh et j'ai entendu parler d'un voyage d'un fils Trump en Uruguay qui ferait scandale mais je n'ai pas vraiment suivi l'affaire. Quelqu'un en a entendu parler ?

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Une autre statistique anecdotique pour illustrer la profondeur de la division politique dans la population aux USA: dans les années 60, environs 5% des américains disaient qu'ils désapprouveraient si leurs enfants épousaient quelqu'un de l'autre bord.... Contre environs 40% aujourd'hui, se répartissant entre environs 30-33% chez les démocrates, et autour de 50% chez les républicains. Cela illustre entre autres choses la profondeur de l'identité sociale associée au tropisme politique, un fait qui a particulièrement sauvé le cul de Trump dans la dernière élection, en voyant un pourcentage bien plus élevé que prévu d'électeurs républicains se forcer à aller voter pour lui et ainsi rester "avec la tribu", par discipline de clan et/ou dégoût trop prononcé pour HRC. On notera aussi le tribalisme plus puissant côté conservateur que côté "liberal". 

L'étude (Stanford): http://gsood.com/research/papers/AffectNotIdeology.pdf

On notera cependant que si ces pourcentages avaient augmenté entre les années 60 et les années 2000, il y a eu une croissance vertigineuse (plus que doublement) à partir de 2008 (mais qu'a t-il bien pu se passer à cette date :rolleyes:?): Dans la géographie du logement, on peut ainsi remarquer une même tendance à la tribalisation que dans les communautés online: les voisinages, surtout dans les banlieues et villes petites et moyennes, sont politiquement homogènes. Difficile d'évaluer des causes trop précises et définitives, parce que le facteur temps joue: depuis l'exode rural et la "banlieue-isation" massive de la société américaine dans l'après-guerre, la tendance dominante a été de voir les mariages se produire dans une même aire géographique et sociale (en fait comme avant, juste selon de nouvelles lignes). Mais une fois que les cartes sont ainsi rebattues après des mouvements de population si importants en si peu de temps, ça devient une histoire de poule et d'oeuf: se marie t-on plus avec des gens du même coin parce qu'ils sont politiquement/socialement/culturellement proches, ou se marie t-on avec des gens politiquement/socialement/culturellement proches parce qu'ils vivent dans le même coin? Quoiqu'il en soit, le résultat est là, et la mobilité sociale et géographique (de toute façon en baisse constante depuis les années 70 et accélérée depuis 2 décennies) n'a pas suffi à compenser cette tendance lourde à la sédimentation politique. Dans les années 60, on relevait un "taux d'accord" politique au sein des couples de 65% environs: vers 2010, ce taux était de 90%. 

Outre la différence d'opinion politique, on pointera d'ailleurs la division croissante, au sein de la population, entre les "expériences" vécues au quotidien, et dans la vie en général: les sensibilités individuelles et de groupe sont de plus en plus différentes, ainsi que les modes et niveaux de vie ou les centres d'intérêt et intérêts en général, matériels ou abstraits/idéologiques. Et plus ces différences sont grandes plus les gens sont enclins à croire des stéréotypes toujours plus exagérés de "l'autre" (qui sont le plus souvent soit des inventions, soit la frange la plus extrême, l'exception statistique, les "données aberrantes"). Ainsi, 27% des démocrates et 36% des républicains croient que les politiques de l'autre parti sont si fausses qu'elles menacent le bien être de la nation (Recherche Pew:  http://www.people-press.org/2014/06/12/section-2-growing-partisan-antipathy/). Evolution récente de l'image négative que chaque camp a de l'autre (et uniquement les "très mauvaises" opinons, auxquelles il faut ajouter les "simplement" mauvaises):

 

PP_14.06.11_polarLeads_02.png

54% des républicains et 46% des démocrates qui ont fait des donations à des campagnes électorales dans les 2 ans précédant l'étude décrivent le parti opposé comme une menace pour la nation. Ce qui veut dire que ceux qui pèsent le plus dans les campagnes électorales ET le comportement des élus (ceux qui donnent sont aussi ceux qui tendent à être plus impliqués, pendant et après les élections) sont aussi ceux qui tendent à avoir la plus grande antipathie pour l'adversaire, et la l'image la plus négative, voire caricaturale, de lui... Et le niveau moyen de cette antipathie a eu tendance à augmenter, tout comme le nombre de personnes à l'éprouver dans chaque camp. 

Cette tendance est étroitement liée au niveau d'acceptation de compromis, dans les Parlements d'Etat comme à Washington... Et celui-ci a été en baisse constante depuis maintenant plusieurs décennies. Tout comme ce niveau d'antagonisme a un impact automatique (et sans doute proportionnel), dans la population comme sur le personnel politique, jusque sur les relations personnelles avec des gens "de l'autre bord": jusque dans les années 80, la "bonne société" de Washington (et pareil dans les capitales d'Etat, et à moindre degré, dans les comtés) se connaissait, se fréquentait, s'invitait... Sans regard pour la couleur politique. Depuis, la tendance s'est radicalement inversée: les cercles sociaux sont avant tout alignés sur les groupes politiques. 

Plus "profondément", si on peut parler ainsi, cette polarisation politique est aussi idéologique: non seulement les tropismes, tendances de vote, relations personnelles.... Suivent les choix, alliances et intérêts de la vie politicienne, mais on constate aussi dans la population et les élites une proportion croissante de gens qui campent durablement sur des positions systématiquement "conservatrices" ou "libérales", ce qui est le propre d'une sédimentation tribale de la société: on s'aligne sur son camp avant de voir si on trouve qu'il a raison ou non, avant de savoir dans le détail quelle est sa position sur tel ou tel sujet qui a été évoqué et suscité la répartition en factions. Le réflexe premier est donc d'ordre identitaire, passionnel, fondé avant tout sur l'idée du "clan" que sur l'individualité, l'opinion personnelle et l'examen "en raison", ce qui a notamment tendance à lourdement impacter l'opinion qu'on va se forger ensuite en examinant la question: on s'informe chez ceux de même tendance, on s'aligne plus, consciemment ou non, sur les faits -alternatifs ou non- et façons de voir de ces gens, on fait confiance à leurs données et pas à celles "d'en face". 

PP-2014-06-12-polarization-2-02.png

On notera que si la tendance est similaire, il n'y a pas de parallélisme: c'est nettement plus prononcé côté conservateur que côté "liberal", ce qui doit aussi nous faire faire attention au danger des fausses équivalences: il y a certes deux "bulles" informationnelles, deux univers culturels existant en parallèle, avec chacun leur "politiquement correct", leurs tabous, leur radicalité, leur tendance à l'anathème, leurs querelles et leurs blocages, leur décalage d'avec le réel, leur tendance à être moins ouvert à l'autre.... Dans le principe, c'est parfaitement vrai. On notera cependant que c'est moins fort à gauche (ce qui correspond aussi à des réalités sociologiques dans la composition de l'électorat démocrate: plus urbain, plus éduqué, plus confronté à la diversité, plus "ouvert au monde"....), là où la "bulle" conservatrice a une tendance (bien incarnée par FoxNews) plus prononcée à une déconnexion plus grande d'avec "le réel", qui marche main dans la main avec une tendance plus forte au tribalisme et à l'homogénéité (là aussi en bonne partie liée à des réalités sociologiques, culturelles et géographiques). 

PP-2014-06-12-polarization-2-03.png

Cela devient plus inquiétant encore quand (comme mentionné plus haut), une partie de la vision négative de l'autre devient un sentiment de danger posé par l'autre bord pour le pays (et donc pour soi). Et l'ère Obama semble avoir été un accélérateur de ces tendances profondes, la crise économique étant par ailleurs un élément indissociable (et pour l'essentiel indépendant de lui, "habitant" juste la même fenêtre temporelle) de sa présidence qui a eu un effet profond sur la société américaine, particulièrement sur les "working class" et "middle class" blanches, et surtout les hommes (il y a eu un fort déséquilibre hommes-femmes dans l'impact de la crise économique: les hommes, surtout "working class", ont été de loin les plus durement touchés, et pour les blancs, surtout ruraux et péri-urbains, la chute fut proportionnellement plus dure). 

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Il y a 12 heures, Gibbs le Cajun a dit :

Tient il s'en prend à l'Australie ...

http://www.45enord.ca/2017/02/trump-laustralie-ne-reconnait-plus-lami-americain/

Mince est la frontière qui sépare l'allié de l'auxiliaire ...

Hello,

Je reviens sur cet article posté par Gibs il y a douze heures déjà, mais que je viens tout juste de lire (*), une phrase extraite, et qui résume parfaitement le personnage:

Et, selon M. Hewson [un ancien député australien], Donald Trump a montré que son programme, « ce n’est pas juste "les États-Unis d’abord", c’est surtout "les États-Unis seulement ».

 

A+/Yankev

(*) whaou, avec vous, faut suivre en permanence, sous peine de se retrouver très vite hors de propos :-)

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Trump pique sa grosse colère contre le juge James Robart (nommé par G.W Bush)

Immigration : un juge fédéral ordonne la suspension du décret de Trump

http://www.lefigaro.fr/international/2017/02/04/01003-20170204ARTFIG00025-immigration-un-juge-federal-ordonne-la-suspension-generale-du-decret-de-donald-trump.php

Modifié par zx
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il y a 55 minutes, Tancrède a dit :

Cela devient plus inquiétant encore quand (comme mentionné plus haut), une partie de la vision négative de l'autre devient un sentiment de danger posé par l'autre bord pour le pays (et donc pour soi).

Vu l'évolution détestable des mentalités coté républicain,  c'est presque normal. C'est parce que les républicains deviennent irrationnels et manipulés qu'il voient les démocrates comme un danger, et qu'ils sont donc légitimement perçus comme dangereux par les démocrates.

La faute est totalement dans le camp républicain sur ce coup là. S'ils redevenaient un parti à peu près décent et responsable, sans obstruction, sans tea party, sans candidat orange, ce problème de défiance mutuelle n'existerait pas.

 

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il y a 1 minute, Carl a dit :

Vu l'évolution détestable des mentalités coté républicain,  c'est presque normal. C'est parce que les républicains deviennent irrationnels et manipulés qu'il voient les démocrates comme un danger, et qu'ils sont donc légitimement perçus comme dangereux par les démocrates.

La faute est totalement dans le camp républicain sur ce coup là. S'ils redevenaient un parti à peu près décent et responsable, sans obstruction, sans tea party, sans candidat orange, ce problème de défiance mutuelle n'existerait pas.

Je pense qu'on peut même affirmer qu'il y a des éléments concrets permettant de qualifier certaines politiques républicaines récentes comme véritablement menaçantes et dangereuses. Ce que propose Trump ces dernières heures va dans ce sens : abandon des mesures contraignantes de protection des ressources naturelles (eau, air, ...), tendance permanente de retour au suffrage censitaire, non-séparation des Eglises et de l'Etat, dérégulation financière à tout crin.

Je n'ai pas encore vu passer de décret trumpien sur deux autres thèmes du même ordre : lutte contre la possibilité de choix des consommateurs (interdictions d’étiquetage "bio" ou "sans OGM" : c'est tout de même formidable), interdiction des syndicats (et pas seulement contrôle de leur pouvoir).

il y a 18 minutes, zx a dit :

Trump pique sa grosse colère contre le juge James Robart (nommé par G.W Bush)

Immigration : un juge fédéral ordonne la suspension du décret de Trump

http://www.lefigaro.fr/international/2017/02/04/01003-20170204ARTFIG00025-immigration-un-juge-federal-ordonne-la-suspension-generale-du-decret-de-donald-trump.php

Et apparemment l'administration suit le juge : State Dept. reverses visa revocations, allows banned travelers to enter U.S.

L'humeur doit être massacrante dans le Bureau Ovale...

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Il y a 10 heures, collectionneur a dit :

@Gibbs le Cajun petit sourire sur l'article Australien avec une photo de Mirage III pour illustrer les F-18 :)

Oui tout à fait .

Quand j'ai vu cela je me suis dit s'est peut-être un signe :smile: .

Tient je vais allez mettre un commentaire sur 45 .

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19 hours ago, Boule75 said:

Je pense qu'on peut même affirmer qu'il y a des éléments concrets permettant de qualifier certaines politiques républicaines récentes comme véritablement menaçantes et dangereuses. Ce que propose Trump ces dernières heures va dans ce sens : abandon des mesures contraignantes de protection des ressources naturelles (eau, air, ...), tendance permanente de retour au suffrage censitaire, non-séparation des Eglises et de l'Etat, dérégulation financière à tout crin.

Je n'ai pas encore vu passer de décret trumpien sur deux autres thèmes du même ordre : lutte contre la possibilité de choix des consommateurs (interdictions d’étiquetage "bio" ou "sans OGM" : c'est tout de même formidable), interdiction des syndicats (et pas seulement contrôle de leur pouvoir).

On peut examiner aussi ce qui se passe dans les Etats. Par exemple, l'actuel candidat pour la direction de l'EPA (je l'avais mentionné plus haut) était encore récemment (et est encore, en fait) l'Attorney General de l'Oklahoma où, en tant que tel, il a lourdement favorisé l'industrie minière pour avancer à tout prix l'extraction gazière par fracking (entre autres intérêts particuliers); son bilan en général est plus que teinté, lui faisant incarner mieux que beaucoup le personnage de pur outil des plus puissants lobbys (pharma, mines, agro-alimentaire, religion....), mais le cas du fracking est chez lui exemplaire et parlant, étant donné que sous son mandat, l'Oklahoma est devenu un Etat hautement sismique, là où il n'avait quasiment pas connu de tremblements de terre dans son histoire.

On peut aussi examiner le cas du Dakota du Nord, où 2 choses "amusantes" viennent tout juste de se passer:

- il y est désormais légal d'écraser des gens sur la route, si on estime qu'ils la bloquent. La loi, en théorie, visait à exempter de punition les gens bousculant ou écrasant (par mégarde) des manifestants bloquant une route (ce qui serait déjà  équivoque même si la loi était parfaitement formulée), mais elle est rédigée de telle façon qu'en pratique, il n'y a pour ainsi dire pas moyen de condamner un automobiliste qui foncerait dans un groupe de manifestants sur une route. La chose fait suite aux manifestations contre le DAPL, autour de la tribu de Standing Rock, et la loi a été proposée par un élu qui était aussi, ô surprise, un garde de sécurité ayant travaillé pour le transporteur pétrolier construisant le pipe line (et dont en fait Trump serait d'ailleurs toujours actionnaire, contrairement à ce qu'indiquaient les rumeurs de désinvestissement)

- plus choquant encore: l'an dernier, le parlement de l'Etat avait fait avancé une proposition de loi qui, en essence, dépénalisait ou légalisait quasiment tout ce qui peut être perçu comme de la corruption (cadeaux, emplois, financements....), et enlevait toute limitation aux pratiques de "revolving door" entre la vie politique et le privé. En novembre, avec les élections, se trouvait un référendum pour faire de cette proposition une loi, référendum pour lequel le "big money" investi dans cet Etat et la majorité républicaine avaient fait lourdement campagne, monopolisant littéralement tout ce qui s'apparente de près ou de loin à un média. Malgré cela, la population a certes reconduit la majorité, mais voté un "non" très net à cette proposition.... Qu'à cela ne tienne, les élus ont simplement dit merde à la volonté populaire, et ressorti la proposition. Mais comment la voter alors que le peuple a dit merde? Simple: ils ont fait décréter l'Etat d'urgence dans le Dakota du Nord (qui va aussi, accessoirement, aider pour DAPL), ce qui leur permet une procédure de vote se passant de l'assentiment populaire. Et la corruption est légale maintenant: elle ne peut pour ainsi dire plus exister, puisque toutes ses formes sont autorisées. Petite note, le Dakota du Nord est un de ces Etats où les frères Koch sont lourdement investis: ils "possèdent" littéralement la majorité élue via leurs multiples organisations politiques par lesquels ils sont autant de lourds financiers eux-mêmes que des "bundlers" ("groupeurs" de donations). 

Modifié par Tancrède
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J'ai quand même des doutes pour qu'ils deviennent une dictature....Une dictature se passe souvent par un coup d'état. Nous voyons quand même les process démocratique en œuvre, il y a opposition de tous bords.

Mais vous oubliez que les USA ont une politique extérieur que ce soit démocrate, républicain ou colombe et faucon très dur et  violente, elle n'a jamais fait dans la dentelle.

De plus les mesures prisent ne vise pas le monde mais l'Amérique profonde, ce sont des gestes simples pour rassurer ceux qui ont voté pour lui. Il a fait plier deux groupes industrielles qui devaient investir au Mexique et son décret anti-immigration montre qu'ils prends des mesures envers les "terroristes". Et ne venez pas parlez géostratégie, le peuple veut du réconfort.

 

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26 minutes ago, nemo said:

Ouah les tazus passent les étapes vers la dictatures encore plus vite que je ne l'aurais cru. Ces deux derniers décrets sont tout de même pas piqué des vers et surtout peuvent pas être mis sur le dos de Trump.

C'est juste pour souligner que (et en France on s'en rend mal compte parce qu'on voit moins les Etats fédérés comme ayant un degré important de souveraineté législative, les comparant inconsciemment à nos régions) les Etats sont très vulnérables, surtout les petits et/ou peu peuplés: des gens comme les frères Koch peuvent les "acheter" très facilement dès lors qu'ils y mettent de la persistence; beaucoup plus facilement que les échelons fédéraux, plus aléatoires. Le pouvoir de l'argent est beaucoup plus important à ces échelons et ceux en-dessous (comtés, villes, boards d'éducation....), surtout en plus quand il n'y a pas ou peu d'attention médiatique (qui peut souvent servir de "pub gratuite" et de plate-forme à ceux qui peuvent moins se l'offrir) dessus. 

1 minute ago, kotai said:

J'ai quand même des doutes pour qu'ils deviennent une dictature....Une dictature se passe souvent par un coup d'état. Nous voyons quand même les process démocratique en œuvre, il y a opposition de tous bords.

Mais vous oubliez que les USA ont une politique extérieur que ce soit démocrate, républicain ou colombe et faucon très dur et  violente, elle n'a jamais fait dans la dentelle.

De plus les mesures prisent ne vise pas le monde mais l'Amérique profonde, ce sont des gestes simples pour rassurer ceux qui ont voté pour lui. Il a fait plier deux groupes industrielles qui devaient investir au Mexique et son décret anti-immigration montre qu'ils prends des mesures envers les "terroristes". Et ne venez pas parlez géostratégie, le peuple veut du réconfort.

 

Si tu crois vraiment qu'il a "fait plier" deux groupes industriels, j'ai des trucs à te vendre: ne demande juste pas à voir ce que c'est.... Comme dis l'autre président orangé, "believe me". 

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il y a 7 minutes, nemo a dit :

Ouah les tazus passent les étapes vers la dictatures encore plus vite que je ne l'aurais cru. Ces deux derniers décrets sont tout de même pas piqué des vers et surtout peuvent pas être mis sur le dos de Trump.

Tout à fait : il n'est pas seul.

C'est pour ça que ce qu'affirme @Tancrède en ce qui concerne les réserves qu'auraient les républicains à voter la fin du filibuster au Sénat ou la suppression des barrières à l'irruption des cultes en politique me laisse dubitatif :
le parti Républicain, vu de lui-même, vole de victoires en victoire, assure un train de vie confortable à ses cadres, même battus, assure des lois favorables à ses sponsors, a été capable d'échapper à toute sanction après avoir déclenché une invasion absolument désastreuse en Irak et une crise économique centenale en 2007 (ils sont en train de recommencer en mati-ère financière et possiblement militaire, avec l'Iran cette fois-ci).
Ils viennent de remporter des victoires électorales majeures avec, en tête d'affiche, un escroc caractériel et semi-inculte, victoires qui leur amènent de quoi tricher, de quoi verrouiller plus encore, grâce à la maîtrise de la Cour Suprême.
Il vont supprimer les derniers médias publics (privatisation de PBS et, j'imagine, dans la foulée, suppression de CSPAN), ils exercent déjà une domination écrasante sur la radio, la télé, l'affichage.

Je ne vois pas pourquoi ils se priveraient de nouveaux leviers, de nouveaux verrous, il est très possible que la folie du pouvoir les y mène.

Ils peuvent s'appuyer sur des milices et d'ailleurs ce juge, là, qui suspend le décret de Trump, n'est-il pas vaguement tyrannique et ne justifierait-il pas qu'une milice le remette à sa place ?
Et pensez que Trump et Banon n'ont pas encore eu le temps de mettre les agences de renseignement fédérales à leur service. Au premier attentat, voire avant, tous les verrous constitutionnels vont sauter.

 

Je suis résolument optimiste, comme vous voyez.

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