nemo Posté(e) le 3 janvier 2019 Share Posté(e) le 3 janvier 2019 Il y a 2 heures, prof.566 a dit : Malheureusement Boubou sait déjà fabriquer des outils (et donc des armes). Ouais finalement l'amibe y a que ça de vrai. Quoique y a Bob l'éponge qui parait être un bon compromis. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 3 janvier 2019 Auteur Share Posté(e) le 3 janvier 2019 Nancy Pelosi, bientôt la démocrate la plus puissante de Washington http://madame.lefigaro.fr/societe/nancy-pelosi-bientot-la-democrate-la-plus-puissante-de-washington-030119-162862 «Elle est du genre à vous arracher la tête sans même que vous vous rendiez compte que vous saignez», a-t-elle ironisé. Son expérience parle pour elle. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 4 janvier 2019 Share Posté(e) le 4 janvier 2019 Le 02/01/2019 à 22:37, zx a dit : En un sens, elle a raison quelque part, c'est un tueur d'eco système économique, j'ai pas l'article complet, dommage Lina Khan, la juriste qui fait trembler Amazon http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2019/01/02/32001-20190102ARTFIG00185-lina-khan-la-juriste-qui-fait-trembler-amazon.php Pour les gens pressés, voilà son portrait par le NY Times. https://www.nytimes.com/2018/09/07/technology/monopoly-antitrust-lina-khan-amazon.html Dire que son effort a seulement une chance (moyenne) de réussite, parce que ... Trump a pris la Silicon Valley en grippe, et Jeff Bezos en particulier (perçus comme trop liberal et propriétaire de sa bête noire, le NY Times). Alors que justement la Silicon Valley a injecté des millions dans des firmes de lobbying pro-conservateur, pour se refaire une virginité réputation (avec des fails spectaculaires d'ailleurs) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 4 janvier 2019 Share Posté(e) le 4 janvier 2019 9 hours ago, rogue0 said: Pour les gens pressés, voilà son portrait par le NY Times. https://www.nytimes.com/2018/09/07/technology/monopoly-antitrust-lina-khan-amazon.html Dire que son effort a seulement une chance (moyenne) de réussite, parce que ... Trump a pris la Silicon Valley en grippe, et Jeff Bezos en particulier (perçus comme trop liberal et propriétaire de sa bête noire, le NY Times). Alors que justement la Silicon Valley a injecté des millions dans des firmes de lobbying pro-conservateur, pour se refaire une virginité réputation (avec des fails spectaculaires d'ailleurs) La Silicon Valley n'a pas beaucoup investi à droite ces derniers temps, et oeuvre activement contre la droite et le centre côté médias sociaux. Juste une note: c'est pas le NY Times que Bezos possède, c'est le Washington Post. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 4 janvier 2019 Share Posté(e) le 4 janvier 2019 il y a 8 minutes, Tancrède a dit : Juste une note: c'est pas le NY Times que Bezos possède, c'est le Washington Post. Fais pas ton pinailleur. Tout ça c'est des fec niouze de toute façon, Donald nous l'a bien dit. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 7 janvier 2019 Share Posté(e) le 7 janvier 2019 (modifié) Quand Donald Trump cherche à transformer la politique d'immigration américaine de manière intelligente (ça commence à 24' 30'', et non, il n'y a pas d'ironie ) Citation At the same time, [people] can apply to come into our country legally, like so many people have done. And we need people, Major. We have to have people. Because we have all these companies coming in. We need great people. But we want them to come in on a merit basis, and they have to come in on a merit basis. They can’t come in the way they’ve been coming in for years. I get calls from the great tech companies, and they’re saying we don’t allow people at the top of their class, at the best schools in the country, we don’t allow them to stay in our country. So they end up going back to China and Japan and so many other countries all over the world, and we don’t keep them. They get educated at our finest schools, and then we don’t allow them, through a various set of circumstances, to have any guarantees of staying. So we lose out on great minds. We can’t do that. We have companies that, if we don’t change that — and we’re working on that, and we discussed that with the Democrats, and I think they agree. We’re working on that. But we don’t want to lose our great companies because we have a ridiculous policy that we won’t accept smart people. So, call it politically correct or not, but we have to let these great, brilliant companies have the smartest people in the world. Modifié le 7 janvier 2019 par Alexis 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 9 janvier 2019 Share Posté(e) le 9 janvier 2019 https://nationalinterest.org/feature/does-bulwark-mean-neocons-are-staging-comeback-41007 (8 janvier 2019) Pour se consoler de la disparition du Weekly Standard, des intellectuels de la mouvance néoconservatrice, anti-Trump, voire never-Trump fondent un journal en ligne, le Bulwark. Seul petit problème, le miliardaire qui le finance, Pierre Omidyar, fondateur de e-bay, finance aussi The Intercept de Glenn Greenwald, ce qui n'est pas tout à fait la même tasse de thé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 12 janvier 2019 Auteur Share Posté(e) le 12 janvier 2019 (modifié) États-Unis : la démocrate Tulsi Gabbard se positionne pour la présidentielle de 2020 http://madame.lefigaro.fr/societe/etats-unis-la-democrate-tulsi-gabbard-se-positionne-pour-la-presidentielle-de-2020-120119-163034 Modifié le 12 janvier 2019 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 12 janvier 2019 Share Posté(e) le 12 janvier 2019 Elle va déchaîner contre elle tous les caciques des deux partis...c'est signe qu'elle est peut être valable Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 12 janvier 2019 Share Posté(e) le 12 janvier 2019 il y a 21 minutes, kalligator a dit : Elle va déchaîner contre elle tous les caciques des deux partis...c'est signe qu'elle est peut être valable Côte Est, jolis papiers, assez aimables, dans le WaPo et le NyTimes. Pas sur lkes premières pages cependant, mais en haut des pages "politics". Et ce n'est que le buzz pré-annonce formelle, qui interviendra la semaine prochaine. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 12 janvier 2019 Share Posté(e) le 12 janvier 2019 Je sais pas vraiment si elle a des chances de percer, surtout dans l'environnement médiatique en général, et celui du parti démocrate actuel en particulier: à moins de virer totalement ultra gauche (universités gratuites pour tous, santé gratuite, taxer les riches à 70% ou plus....), elle risque de détonner dans ce qui fait du buzz dans la base, et si elle essaie de la jouer "raisonnable"/modérée, elle sera éclipsée par les "poids lourds" qui risquent de se présenter dans ce registre (Biden en tête), du fait d'une faible "name recognition" et d'un manque de grand charisme particulier. Si elle s'y dédie totalement et passe les 10 prochains mois à arpenter les routes du New Hampshire et du Kansas (les deux Etats où tout commence et où les noms se font dans une présidentielle), à faire du porte à porte partout et qu'elle est convaincante dans ce registre, elle peut avoir une chance pour se constituer une base locale qui la mettrait en vue dans ces 2 primaires, et de là aiderait à la lancer. Mais c'est vraiment pas évident de réussir ce genre de trucs dans ces Etats hautement concurrentiels, peu densément peuplés, sans aires urbaines majeures ou vrai centre. Au jour d'aujourd'hui, je vois la fièvre démocrate se placer ailleurs: c'est pas dit qu'elle soit majoritaire à gauche, mais elle est certainement portée par les médias (qui se raccrochent à n'importe quoi) et par des groupes d'ultra-militants qui trustent les arènes de débat du parti à la façon de l'UNEF (cad la méthode bolshevik: on remplit les salles, on isole ceux dont l'avis divergent, on leur hurle dessus, on les poursuit sur internet, on développe une rhétorique non sequitur/absolutiste/manichéenne qu'on impose à tous....), au point d'avoir forcé l'alignement des opportunistes, caciques comme candidats (voir Kamala Harris et Kirsten Gillibrand, qui prêchent tout et son contraire pourvu que cela les propulse, ou Cory Booker, qui n'est plus à ça près). Un coup à la "Bernie 2015-2016" est évidemment toujours possible, dans l'absolu, mais outre les conditions particulières qui ont permis son succès (population vraiment mûre pour un message disrupteur face à un champ électoral pire qu'habituel, dégoût du discours médiatique....) et ses qualités individuelles (n'avait pas changé de message en plus de 40 ans, charisme du "blaireau persévérant", notoriété dans le nord est -Bernie était très connu dans le New Hampshire, voisin de son Vermont), il faut garder à l'esprit que ça n'a pas tenu à grand-chose qu'il foire totalement, parce que beaucoup de ces choses tiennent à presque rien, voire au pur hasard, et que les grandes forces souvent invoquées (argent, nom établi, accès aux médias, soutiens d'organisations très actives....), si elles ne sont pas absolues, restent les plus puissants déterminants offrant les plus grandes probabilités de réussite. Et Tulsi Gabbard n'est pas populaire auprès de l'establishment de gauche, dans et hors du parti, tout en n'ayant pas d'organisations la soutenant en particulier. Et sa posture sur la politique extérieure ne lui a vraiment pas fait d'amis, ni à gauiche, ni à droite. Tout comme sa démission du DNC en 2015. Là, elle a choisi d'annoncer tôt, histoire d'avoir un peu de buzz facile (femme, de couleur, pas trop proche des cercles habituels), mais elle n'a pas vraiment à ce jour d'aura ou de capacité à garder l'attention focalisée sur elle, alors même que cette "attention professionnelle" veut se focaliser sur d'autres qui n'ont rien annoncé, mais dont tout le monde sait qu'ils sont candidats, Harris ("par hasard" invitée en grande pompe sur le show de Colbert il y a 2 jours) et Gillibrand en tête. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 13 janvier 2019 Share Posté(e) le 13 janvier 2019 Le 01/09/2018 à 09:11, zx a dit : Je poste ici vu que c'est une vision d'un anthropologue américain, pour changer un peu Dans un livre qui paraît en cette rentrée, l'anthropologue américain David Graeber étaie la notion de «bullshit job» qui l'a fait connaître en 2013. Un regard critique - et un peu cynique - sur la vie de bureau contemporaine. Les cinq grandes familles de «jobs à la con» http://www.lefigaro.fr/decideurs/vie-bureau/2018/09/01/33008-20180901ARTFIG00020-les-cinq-grandes-familles-de-jobs-a-la-con.php Vidéo https://www.college-de-france.fr/site/evenements-culturels/Grande-conference-David-Graeber-version-originale.htm Modifié September 1, 2018 par zx -- Le 22/10/2018 à 20:41, Tancrède a dit : Bref, cet "article", c'est un post instagram, ou une page facebook, destiné à l'auto-glorification (comme 90% d'instagram et autres), réalisée ici avec la complicité d'un "ancien" média essayant encore de s'accrocher mais ne faisant essentiellement rien que des millions de gens ne font pas chaque jour de façon démocratisée sur les médias sociaux: embellir, inventer, déformer, ne montrer que le positif (scénarisé en plus, pour fausser encore plus l'impression), bref, mentir. -- Le 22/10/2018 à 21:11, SinopeMT a dit : "international Manager" chez HSBC, ce qui est typiquement un bullshit title dans les banques -- Je reviens sur la notion de "bullshit job" avec cette vidéo d'une française qui explique son ressenti face à la collision entre l'architecture des tours de la Défense et les conférences TED : (25 avril 2018) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) le 13 janvier 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 13 janvier 2019 Vous en avez marre d'entendre parler, et de vous même parler en permanence, du bipède à crête orange de la Maison Blanche ? Vous êtes désespérément à la recherche d'un film où, enfin, on ne parlerait pas de lui ? Voici votre bonheur, un film absolument Trump-Free ! Révélation (même que le président des Etats-Unis s'en est quelque peu vexé ... voyez ça vous-même !) 2 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 13 janvier 2019 Auteur Share Posté(e) le 13 janvier 2019 Comme ils ne peuvent descendre plus bas dans le ridicule, la seule chose qu'il reste encore aux USA, c'est bien l'humour, une arme particulièrement efficace Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 16 janvier 2019 Auteur Share Posté(e) le 16 janvier 2019 (modifié) Pour changez un peu du blondinet, si vous aimez les américaines qui ont du ressort, en voilà une :P Note 10 sur 10. n'essayez pas Modifié le 16 janvier 2019 par zx 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 16 janvier 2019 Share Posté(e) le 16 janvier 2019 Le 13/01/2019 à 21:13, Alexis a dit : Vous en avez marre d'entendre parler, et de vous même parler en permanence, du bipède à crête orange de la Maison Blanche ? Vous êtes désespérément à la recherche d'un film où, enfin, on ne parlerait pas de lui ? Voici votre bonheur, un film absolument Trump-Free ! Masquer le contenu (même que le président des Etats-Unis s'en est quelque peu vexé ... voyez ça vous-même !) "I love the moustache", si c'est pas significatif . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 16 janvier 2019 Share Posté(e) le 16 janvier 2019 il y a une heure, Benoitleg a dit : "I love the moustache", si c'est pas significatif . Ça dépend. Je te renvoie aux études scientifiques sur le sujet, mais si avoir une moustache - même implicite - est corrélée à la super-méchanceté, il n'est pas tout à fait clair que le simple goût des moustaches le soit. Peut-on affirmer qu'Eva Braun était super-méchante ? Sans aller jusqu'à imaginer qu'elle était tout à fait blanc-bleu, je dirais que le "super" serait une exagération dans son cas. Autre exemple, si ces trois garçons sont un peu trop propres sur eux pour être tout à fait honnêtes, leur envie de moustache ne vaut pas nécessairement qualification dans la catégorie des "super". 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 16 janvier 2019 Share Posté(e) le 16 janvier 2019 il y a 1 minute, Alexis a dit : Ça dépend. Je te renvoie aux études scientifiques sur le sujet, mais si avoir une moustache - même implicite - est corrélée à la super-méchanceté, il n'est pas tout à fait clair que le simple goût des moustaches le soit. Peut-on affirmer qu'Eva Braun était super-méchante ? Sans aller jusqu'à imaginer qu'elle était tout à fait blanc-bleu, je dirais que le "super" serait une exagération dans son cas. Autre exemple, si ces trois garçons sont un peu trop propres sur eux pour être tout à fait honnêtes, leur envie de moustache ne vaut pas nécessairement qualification dans la catégorie des "super". Frida Kahlo suit cette discussion avec beaucoup d’intérêt (... ou pas) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 17 janvier 2019 Share Posté(e) le 17 janvier 2019 La mèche jaune n'est pas une moustache pourtant il est très méchant Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 17 janvier 2019 Share Posté(e) le 17 janvier 2019 https://newrepublic.com/article/152668/francis-fukuyama-identity-review-collapse-theory-liberal-democracy (16 janvier 2019) Le dernier livre de Francis Fukuyama, Identity, est pessimiste. La croissance économique rapide rend les démocraties libérales contemporaines attrayantes pour les personnes en quête d'une vie meilleure. Mais la diversité qui en résulte, favorisée par les nouveaux groupes en quête de reconnaissance, est attaquée par des groupes déjà présents dans le pays d'origine comme un abaissement de leur statut. "Le repli de part et d'autre dans des identités de plus en plus étroites menace la possibilité de délibération et d'action collective de la société dans son ensemble ", écrit-il. "En fin de compte, c'est l'effondrement et l'échec de l'État." Avec la montée de la politique ethnique, il pourrait bientôt rester peu de démocraties libérales, voire aucune. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 17 janvier 2019 Share Posté(e) le 17 janvier 2019 https://grist.org/article/the-green-movement-has-a-diversity-problem-and-it-is-getting-worse/ (11 janvier 2019) La disparité soulignée dans le rapport est plus prononcée lorsqu'il s'agit des postes de cadres supérieurs dans les fondations [environnementales ou "vertes"] : de 2017 à 2018, le nombre de personnes de couleur dans ce groupe est passé de 33 % à seulement 4 %. Le rapport ne dit pas ce qui explique cette baisse. Entre-temps, la proportion de cadres supérieurs blancs dans les fondations est passée de 67 pour cent à 96 pour cent. https://grist.org/article/why-detroit-residents-pushed-back-against-tree-planting/ (14 janvier 2019) Un rapport historique réalisé par Dorceta Taylor, sociologue de l'environnement de l'Université du Michigan, en 2014, met en garde contre l'"arrogance" des écologistes blancs lorsqu'ils présentent des initiatives écologiques aux communautés noires et brunes. Elliot Payne, un professionnel noir de l'environnement interviewé par Taylor pour le rapport, a décrit des expériences où des groupes verts " préjugeaient de pouvoir savoir ce qu'il y a de mieux " pour les communautés de couleur sans les inclure dans les processus de décision et de planification. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 17 janvier 2019 Share Posté(e) le 17 janvier 2019 (modifié) 5 hours ago, Wallaby said: https://grist.org/article/the-green-movement-has-a-diversity-problem-and-it-is-getting-worse/ (11 janvier 2019) La disparité soulignée dans le rapport est plus prononcée lorsqu'il s'agit des postes de cadres supérieurs dans les fondations [environnementales ou "vertes"] : de 2017 à 2018, le nombre de personnes de couleur dans ce groupe est passé de 33 % à seulement 4 %. Le rapport ne dit pas ce qui explique cette baisse. Entre-temps, la proportion de cadres supérieurs blancs dans les fondations est passée de 67 pour cent à 96 pour cent. https://grist.org/article/why-detroit-residents-pushed-back-against-tree-planting/ (14 janvier 2019) Un rapport historique réalisé par Dorceta Taylor, sociologue de l'environnement de l'Université du Michigan, en 2014, met en garde contre l'"arrogance" des écologistes blancs lorsqu'ils présentent des initiatives écologiques aux communautés noires et brunes. Elliot Payne, un professionnel noir de l'environnement interviewé par Taylor pour le rapport, a décrit des expériences où des groupes verts " préjugeaient de pouvoir savoir ce qu'il y a de mieux " pour les communautés de couleur sans les inclure dans les processus de décision et de planification. Ca va assez bien avec plusieurs trucs que j'ai vu passer récemment (ou pas si récemment): - une étude récente a montré que les progressistes et "liberals" (entendez: la gauche) tendent lourdement à parler avec beaucoup de condescendance aux minorités et à tout membre d'un groupe perçu comme "opprimé", simplifiant leur vocabulaire et leurs phrases (comme s'ils parlaient à des demeurés), prenant mille et une précautions justifiées seulement dans leur imaginaire (marcher sur des oeufs en permanence), prenant leur parti en décidant ce qu'est leur parti, assumant ce qui est leur lot en fonction de ce nombre très limité de critères englobants qui leur sert de bréviaire (couleur de peau, religion, sexualité essentiellement). A l'inverse, les libertariens et conservateurs ne changent pas leur façon de parler et de s'adresser aux gens suivant le groupe perçu d'appartenance, ce qui, dans la culture ambiante, du moins dans certains lieux (universités, médias, secteurs culturels et caritatifs non religieux, centre-villes dans les métropoles en forte croissance), leur donne la réputation d'être "brutaux". En bref, comme je l'ai entendu dire, cette nouvelle religion qui domine les mentalités tendant à être au pouvoir dans la scène publique, est une sorte de "suprémacisme blanc interiorisé avec une mauvaise conscience", boosté par le niveau d'éducation (au sens de la longueurs des études et du renom du diplôme, pas de l'ouverture d'esprit ou de la capacité à l'auto-critique créée). Beaucoup de condescendance et de tendance à se voir comme le "chevalier blanc" sauveur des innocents.... Si et seulement si les "opprimés" restent dans leur rôle d'opprimés tel que le gentil chevalier le perçoit (cad: gare à ceux qui ne chantent pas les louanges du dogme, essaient d'avoir une opinion propre, refusent la main tendue, ne se vivent pas comme opprimés...). - dans les mouvements les plus activistes, surtout sur les sujets de l'écologie, de la race, de la sexualité ou du genre (cad les féministes, dans ce dernier cas), on constate une chose à toutes les manifs: c'est une mer de visages blancs. Les Antifa/Black Blocks et assimilés sont à 99% des gamins blancs, de classe moyenne ou moyenne sup (avec un contingent très minoritaire mais certain de plus ou moins marginaux -genre anars), qui se mettent à hurler les injures racistes et/ou sexistes les plus abominables à quiconque est en désaccord avec eux, si bien qu'on a des vidéos innombrables de manifs où ces vagues de visages blancs, cagoulées ou non, hurlent des trucs qu'aucun individu n'aurait le droit de dire sans perdre tout espoir d'une vie professionnelle, à des flics de couleur et/ou de sexe féminin, et, chose amusante, à des groupes de manifestants de droite toujours qualifiés de "fachos/nazis/suprémacistes blancs" où 20 à 30% des effectifs sont des minorités ethniques. - le sondage "hidden tribes" récemment paru (je crois que je l'avais posté) soulignait d'ailleurs ce phénomène en décrivant les grandes familles idéologiques composant la population américaine, et soulignant que les "progressives/activists" ne représentaient que 8% de la population (mais ils sont TRES représentés dans les médias et certains secteurs clés: marketing/com, GRH, arts/divertissement....). Mais si on regardait ces groupes sous l'angle de leur composition ethnique/sexuelle/religieuse/géographique.... On s'apercevait que ces "progressistes" (que je vois aujourd'hui comme l'équivalent de gauche de la "moral majority" de droite religieuse qui a sévi des années 80 aux années 2000 et semble aujourd'hui être une force de second ordre en politique) étaient à quelque chose comme 95% blancs, des grands centres urbains, surtout côtiers, et très au-dessus du revenu national médian. Bref, c'est une chose qu'on a déjà observé dans l'esprit très néocolonialiste/néopaternaliste des "humanitaires", surtout quand ils ont commencé à pouvoir influer sur la politique étrangère, et tels qu'on les voit encore dans les institutions internationales (telles les agences de l'ONU), gaspillant des sommes faramineuses pour un impact discutable (en tout cas avec un très mauvais retour sur investissement en terme de service rendu), principalement par arrogance et mauvaises préconceptions idéologiques (voir le rapport sur le gaspillage de plus de 400 millions de dollars d'aide en RDC, entre autres). Modifié le 18 janvier 2019 par Tancrède 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 17 janvier 2019 Share Posté(e) le 17 janvier 2019 (modifié) 1 hour ago, Wallaby said: https://newrepublic.com/article/152668/francis-fukuyama-identity-review-collapse-theory-liberal-democracy (16 janvier 2019) Le dernier livre de Francis Fukuyama, Identity, est pessimiste. La croissance économique rapide rend les démocraties libérales contemporaines attrayantes pour les personnes en quête d'une vie meilleure. Mais la diversité qui en résulte, favorisée par les nouveaux groupes en quête de reconnaissance, est attaquée par des groupes déjà présents dans le pays d'origine comme un abaissement de leur statut. "Le repli de part et d'autre dans des identités de plus en plus étroites menace la possibilité de délibération et d'action collective de la société dans son ensemble ", écrit-il. "En fin de compte, c'est l'effondrement et l'échec de l'État." Avec la montée de la politique ethnique, il pourrait bientôt rester peu de démocraties libérales, voire aucune. Peut-être qu'un jour ces cons fanatiques se rendront compte que la nation (supposant ce méchant patriotisme), avec l'individu comme unité de base (et non certains groupes mis en hiérarchie), a été le meilleur programme de solidarité et de protection sociale jamais inventé à ce jour (malgré tous ses défauts).... Sera t-il trop tard quand cette réalisation arrivera? C'est à craindre. Main dans la main avec les pires forces présentes dans le capitalisme moderne, ils nous pointent vers un nouveau Moyen Age de petites communautés repliées sur elles-mêmes, dans la dépendance de nouveaux seigneurs féodaux (individus ou groupes, territorialisés ou non), avec zéro capacité à la solidarité à grande échelle, sauf sur des abstractions sans grand effet sur le réel. Modifié le 17 janvier 2019 par Tancrède 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 17 janvier 2019 Share Posté(e) le 17 janvier 2019 Il y a 5 heures, Wallaby a dit : https://newrepublic.com/article/152668/francis-fukuyama-identity-review-collapse-theory-liberal-democracy (16 janvier 2019) Le dernier livre de Francis Fukuyama, Identity, est pessimiste. La croissance économique rapide rend les démocraties libérales contemporaines attrayantes pour les personnes en quête d'une vie meilleure. Mais la diversité qui en résulte, favorisée par les nouveaux groupes en quête de reconnaissance, est attaquée par des groupes déjà présents dans le pays d'origine comme un abaissement de leur statut. "Le repli de part et d'autre dans des identités de plus en plus étroites menace la possibilité de délibération et d'action collective de la société dans son ensemble ", écrit-il. "En fin de compte, c'est l'effondrement et l'échec de l'État." Avec la montée de la politique ethnique, il pourrait bientôt rester peu de démocraties libérales, voire aucune. Fukuyama, qui avait prédit "la fin de l'histoire" avec l'effrondrement de l'union soviétique, est décidément toujours aussi affûté. Alors c'est la croissance économique rapide qui explique l'immigration (ça doit être pour ça que presque plus personne ne veux venir en Europe, avec sa croissance en berne, et qu'au contraire il y a une ruée vers la Chine, l'Inde, et autres économies émergentes) ; et c'est cette immigration qui provoque le sentiment de déclassement, c'est pour ça que ce sont dans les pays d'Europe de l'Est, où il y a le plus d'immigrés en Europe c'est bien connu, que la démocratie libérale est la plus remise en question. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 22 janvier 2019 Share Posté(e) le 22 janvier 2019 Dans la seconde partie de l'émission ... guerre "à la drogue" ... guerre contre les noirs. https://www.franceculture.fr/emissions/entendez-vous-leco/entendez-vous-leco-du-mardi-22-janvier-2019 Quote Les marchés de la drogue (2/4) Economie du trafic Le marché de la drogue, bien que florissant, n’est pas si profitable pour la plupart des trafiquants. Et pourtant, ils dealent, malgré les faibles rémunérations et malgré les risques que fait peser sur eux une répression que certains sociologues associent avant tout à un outil de contrôle social... Le sujet aborde largement le sujet français ... version peu consensuelle ^_^ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant