Carl Posté(e) le 10 octobre 2019 Share Posté(e) le 10 octobre 2019 (modifié) il y a 22 minutes, g4lly a dit : On comprends mieux pourquoi les turcs envahissent la Syrie ... ... Trump leur a promis des F-35 s'ils ne le faisaient pas! http://www.businessinsider.fr/us/trump-sell-turkey-f-35-jets-for-no-syria-invasion-2019-10 Le deal maker in chief a encore frappé ! Modifié le 10 octobre 2019 par Carl 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arland Posté(e) le 12 octobre 2019 Share Posté(e) le 12 octobre 2019 Encore un "départ", Kevin McAleenan le secrétaire de la sécurité intérieure (le fameux Homeland Security) par intérim. https://www.lefigaro.fr/international/trump-annonce-la-demission-de-son-ministre-de-la-securite-interieure-20191012 Je vais finir par lui donner le petit nom de "You Fired". Donald J. "You Fired" Trump 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 14 octobre 2019 Share Posté(e) le 14 octobre 2019 Par essence les président sont là en intérim mais là c'est un peu tout le monde qui à un CDC (contrat à durée courte) indéfini et qui saute à la première occase Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Wallaby Posté(e) le 14 octobre 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 14 octobre 2019 https://www.latimes.com/opinion/story/2019-10-10/climate-change-bird-species-threatened (10 octobre 2019) Pour les ornithologues sérieux qui observent régulièrement des oiseaux dans la nature, ignorer le changement climatique n'est pas possible. Nous constatons et documentons les effets du réchauffement climatique depuis au moins les années 1950. Au cours des dernières décennies, cela s'est traduit par un déplacement constant vers le nord de l'aire de répartition des espèces. Les quiscales noirs brillants à grande queue, que l'on trouvait auparavant principalement sous les tropiques, ont atteint le sud-est de la Californie pour la première fois en 1964 ; ils sont à l'affut et crient maintenant autour des étangs des basses terres dans la plupart des régions de l'État. Les grands oiseaux de mer tropicaux appelés fous (parce que les premiers marins ont pris leur docilité pour de la stupidité) sont rarement apparus dans les eaux côtières de la Californie avant les années 1990. Aujourd'hui, nous en voyons des dizaines au large de San Diego jusqu'aux îles du canal de Santa Barbara, voire jusqu'à San Francisco au nord ; quelques-uns ont atteint l'Alaska. Des tendances similaires se manifestent sur tout le continent alors que des dizaines d'espèces redessinent leurs cartes de répartition, apparaissent dans de nouvelles zones plus au nord et disparaissent des sites plus au sud. Et le rythme s'accélère. Une nouvelle étude de la National Audubon Society publiée jeudi souligne les dangers de cette tendance. Pour son nouveau rapport, "Survival by Degrees", les scientifiques d'Audubon ont analysé les aires géographiques actuelles de 604 espèces d'oiseaux d'Amérique du Nord et ont modélisé comment ces aires évolueraient à différents niveaux de réchauffement. Avec une augmentation de la température mondiale de trois degrés Celsius, ils ont constaté que 389 de ces espèces - soit près des deux tiers des espèces étudiées - seraient menacées d'extinction et perdraient une bonne partie de leur habitat actuel. Même si certaines d'entre elles pourraient déplacer leur aire de répartition vers le nord, elles commenceraient bientôt à manquer de place sur la carte. Ironiquement, les changements rendront l'observation des oiseaux plus excitante pendant un certain temps, les ornithologues trouvant de nouvelles espèces dans des endroits inattendus, mais le revers de la médaille sera brutal. Si le réchauffement se poursuit sans contrôle, les modèles d'Audubon montrent que de nombreux oiseaux perdront des quantités massives de territoire. Les majestueuses chouettes lapones disparaîtront de Yosemite et de la Sierra Nevada, ainsi que de la majeure partie du Canada. Les pies à bec jaune, qui ne vivent nulle part ailleurs dans le monde que dans les vallées centrales de la Californie, risquent presque certainement de disparaître. Même dans la grande région de Los Angeles, les changements climatiques mettront à l'épreuve bon nombre des oiseaux les plus familiers, y compris les cailles de Californie, les colibris et les geais bruns si communs dans les cours arrière des banlieues. La perte nette en nombre et en variété pourrait être stupéfiante. Qu'est-ce que ça peut faire pour quelqu'un qui n'est pas observateur d'oiseaux ? D'une part, les oiseaux occupent une niche cruciale dans l'écosystème, en réduisant les populations d'insectes et en servant eux-mêmes de nourriture à de plus grands prédateurs. Mais ils servent aussi de symbole visible de changements environnementaux plus vastes. Cela peut sembler un cliché de mentionner le canari dans la mine de charbon, avertissant les mineurs des conditions dangereuses. Mais les populations d'oiseaux sont à bien des égards les canaris pour nous tous, et leurs aires de répartition changeantes nous mettent en garde contre l'augmentation des sécheresses, des inondations, des incendies, de la chaleur desséchante, de la montée des eaux, des fermes incultivables et des villes inhabitables. Nous avons cependant encore le temps de faire quelque chose à ce sujet. La perte potentielle de 389 espèces nord-américaines projetée dans l'étude d'Audubon est ce qui se produirait si les relevés mondiaux augmentaient de 3 degrés. Mais les scientifiques ont également modélisé ce qui se produirait à des niveaux de réchauffement moins élevés, et les résultats sont frappants. Limiter le réchauffement à 1,5 degré réduirait le danger pour les trois quarts de ces oiseaux menacés, selon la modélisation d'Audubon. Le message évident du canari dans la mine est que cela serait également très bénéfique pour les humains, réduisant ainsi les souffrances potentielles des populations du monde entier. "Survival by Degrees" d'Audubon n'est pas une sombre prévision mais plutôt un appel à l'action. Audubon travaille à trouver des moyens d'aider les espèces d'oiseaux à survivre au changement climatique déjà en cours. Mais le rapport souligne également la nécessité d'agir à tous les niveaux, tant au niveau des individus que des gouvernements, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Audubon se soucie de préserver la diversité des espèces d'oiseaux, et c'est l'objet de son nouveau rapport. Mais toute action visant à aider les oiseaux à s'en sortir rendra également des écosystèmes entiers plus résilients. En tant qu'ornithologue depuis toujours, je suis fier du rôle que ma tribu a joué dans la documentation des effets du changement climatique. Lorsque les conditions locales changent, certains types de grenouilles ou de fleurs sauvages peuvent diminuer et disparaître sans qu'on en tienne compte. Un nouveau papillon peut coloniser une région, et à moins qu'il ne s'agisse d'un ravageur agricole, peu de gens le remarqueront. Mais lorsqu'une espèce d'oiseau disparaît de la faune locale, ou lorsqu'une nouvelle espèce arrive, des légions d'ornithologues spécialisés documentent le changement. L'observation des oiseaux est une activité non partisane, ce qui signifie que j'ai des amis de tous les horizons politiques. À une époque de polarisation et de partisanerie, l'amour des oiseaux nous rassemble. J'espère que nous pourrons tenir compte du message urgent contenu dans ce nouveau rapport et travailler ensemble pour trouver des solutions. Les oiseaux nous disent qu'on n'a pas le temps d'attendre. 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 18 octobre 2019 Share Posté(e) le 18 octobre 2019 (modifié) Je me pose sincèrement la question, dans tous les candidats actuellement déclarés, s’il y en a vraiment 1 seul ayant la carrure pour ce poste. Qu’ils soient tous capables pendant la Campagne de sortir des énormités toutes plus grosses les unes que les autres et qu’ils démontrent qu’ils sont des ambitieux aux dents très longues voire des tueurs* cyniques, je ne m’en fais vraiment pas pour ça. Dans le cirque politico-médiatique des élections américaines, ce sont quand même les qualités premières qu’on leur demande d’avoir, s’ils veulent ne serait-ce qu’exister dans les sacro-saints sondages et auprès de l’opinion publique. Mais au-delà de ça, est-ce qu’il y en a un seul qui a la carrure, la stature, la compréhension des équilibres du monde, une vision claire de la trajectoire diplomatique et militaire à donner au pays ? Ça débattra évidemment politique intérieure, et à fond sur l’économie et la finance, l’immigration, le climat (et encore, juste pour obtenir des voix, si je veux être désabusé), la protection santé et autre, mais répondre à des questions, ce n’est pas forcément une preuve qu’on y comprend quelque chose ni que l’on a une vision claire. Alors, même avec un programme proprement écrit par d’autres, est-ce qu’il y en a un seul capable de le porter vraiment et de représenter les USA ? *au sens péjoratif du terme, hein : prêts à écraser politiquement tout le monde pour avoir le poste. Modifié le 19 octobre 2019 par TarpTent 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 18 octobre 2019 Share Posté(e) le 18 octobre 2019 (modifié) Avoir juste l'air un peu plus articulé que Donald est suffisant pour avoir ses chances contre lui. Trump à quand même démontré que tout le monde à ses chances en Amérique...................mais ABSOLUTLY TOUT LE MONDE ! C'est un vrai pays d'opportunités Modifié le 18 octobre 2019 par Shorr kan Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 18 octobre 2019 Share Posté(e) le 18 octobre 2019 il y a 18 minutes, Shorr kan a dit : Trump à quand même démontré que tout le monde à ses chances en Amérique...................mais ABSOLUTLY TOUT LE MONDE ! C'est un vrai pays d'opportunités oui, enfin, tout le monde / n'importe qui, mais avec quelques millions en poche dès le début... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 18 octobre 2019 Share Posté(e) le 18 octobre 2019 il y a 2 minutes, rendbo a dit : oui, enfin, tout le monde / n'importe qui, mais avec quelques millions en poche dès le début... Quoi ! Tu ne serais pas en train d'insinuer par hasard que Donald ne se serait pas fait tout seul ? Que ce n'est pas un vrai self made man ? Hein ?!..................voir même que ce n'est pas un vrai milliardaire et qu'il est surtout riche en dettes ?................................huuum, fait attention que ça n'arrive pas à ses oreilles, tu risquerais le procès 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 18 octobre 2019 Share Posté(e) le 18 octobre 2019 il y a 4 minutes, Shorr kan a dit : Quoi ! Tu ne serais pas en train d'insinuer par hasard que Donald ne se serait pas fait tout seul ? Que ce n'est pas un vrai self made man ? Hein ?!..................voir même que ce n'est pas un vrai milliardaire et qu'il est surtout riche en dettes ?................................huuum, fait attention que ça n'arrive pas à ses oreilles, tu risquerais le procès 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 18 octobre 2019 Share Posté(e) le 18 octobre 2019 (modifié) 26 minutes ago, Shorr kan said: Quoi ! Tu ne serais pas en train d'insinuer par hasard que Donald ne se serait pas fait tout seul ? Que ce n'est pas un vrai self made man ? Hein ?!..................voir même que ce n'est pas un vrai milliardaire et qu'il est surtout riche en dettes ?................................huuum, fait attention que ça n'arrive pas à ses oreilles, tu risquerais le procès Bof. Ce point là a vraiment bien marché pour François Pinault pendant très longtemps .... 52 minutes ago, Shorr kan said: Avoir juste l'air un peu plus articulé que Donald est suffisant pour avoir ses chances contre lui. Ca n'a rien à voir, au final: les facteurs qui semblent peser le plus lourd semblent maintenant être ceux du tribalisme (pour les deux partis) et de la répulsion envers le tribalisme (pour ceux qui sont plus entre les deux partis; cela inclue ceux qui tendent vers l'un, mais peuvent voter pour l'autre si "leur" parti d'inclination semble virer trop dur). Comme le dit l'un des analystes-commentateurs que je suis (un conservateur pur jus, celui-là): "democrats just had one job to beat Donald Trump; not go crazy".... Oups! En addition, et comme le mentionne TarpTent, les candidats démocrates manquent de carrure: Trump n'est certainement pas "digne" du poste selon les critères fondamentaux, mais qu'on le veuille ou non, il a beaucoup des atouts/attributs et propriétés du leader (les à côtés de ce qu'on appelle parfois une "personalité alpha"... Dont beaucoup sont des aspects très déplaisants); en face, y'a pas vraiment grand-chose dans ce registre. Et il faut en plus qu'ils se lancent dans une fuite en avant à qui sera le plus taré pour séduire la "base twitter" (qui est vraiment loin de représenter beaucoup de monde, mais est la plus vocale, active et tyrannique dans les primaires), sans se soucier de voir si le revirement ultérieur au centre sera ensuite crédiblement possible, même aidé en masse par des médias corporate quasi unanimement complaisant et complices. Des candidats qui osent aller contre le grain, au moins un peu, aucun n'a d'accès significatif à des plates-formes médias permettant de franchir un seuil critique de visibilité et de masse, et ils partent tous de très bas (Klobuchar, Gabbard et Yang). Et pour les autres, des taches commencent à apparaître que même les médias, pourtant absolument pas adversariaux, ont commencé à relever: incohérence extrême et absurdité des promesses de campagnes et programmes, saletés qui commencent à surgir (même Warren commence à accumuler et à prendre).... Tandis que Sanders, outre sa propre fuite en avant vers le socialo-wokisme (qui n'était pas sa plate-forme de 2016) et sa récente vulnérabilité côté santé/âge, a dès le départ été minimisé et ciblé par les médias (on voit même des trucs comme CNN modifiant les couleurs à l'écran pour le faire paraître plus vieux et malade, comme ils avaient niqué l'audio de Yang et Gabbard, ou affublé visuellement Gabbard d'un bouton sur le menton pendant un débat), qui le sapent continuellement. Biden s'est posé dès le départ comme "allant avec le grain, mais pas vraiment, mais un peu quand même, mais attention, faut raison garder" avec son passif et son identité politique pour envoyer l'essentiel du message (connection avec les classes populaires blanches et noires, ex-vice président d'Obama, dans le business depuis 50 ans... Tout pour rassurer); mais il est un peu "damaged goods" maintenant, du moins auprès d'une bonne portion de la base, il a un scandale au cul, et surtout, on s'aperçoit qu'il n'est pas un bon meneur de campagne, qu'il gaffe beaucoup, qu'il manque de charisme et qu'il serait peut-être un peu en train de commencer à sucrer les fraises (absences, phrases qui se perdent dans l'incohérence, "vulnérabilité", faible réactivité.... Et l'image de son dentier qui se barre n'a pas aidé). Résultat, son début de campagne, comme certains l'anticipaient, fut le point haut de ses niveaux d'intention de vote. Bref, c'est faiblard, et Trump a l'avantage de la position, de la situation économique, d'avoir oeuvré pour ce qu'il a promis (aller contre la Chine, favoriser l'activité, faire un mur), et maintenant de sembler presque raisonnable et cohérent, non dans l'absolu mais en comparaison de ce qu'il a en face, cad non seulement les candidats "visibles" et mis en avant, mais en plus une bonne partie des seconds couteaux médiatiques (Beto, Castro, Buttigieg, Harris et Booker), et en prime les médias, dont la cote de confiance est au plus bas, avec divers scandales et fuites qui sortent presque de façon hebdomadaire. "They just had to NOT go crazy"... Modifié le 18 octobre 2019 par Tancrède 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 18 octobre 2019 Share Posté(e) le 18 octobre 2019 (modifié) il y a 34 minutes, Tancrède a dit : ... Ca n'a rien à voir, au final: les facteurs qui semblent peser le plus lourd semblent maintenant être ceux du tribalisme (pour les deux partis) et de la répulsion envers le tribalisme (pour ceux qui sont plus entre les deux partis; cela inclue ceux qui tendent vers l'un, mais peuvent voter pour l'autre si "leur" parti d'inclination semble virer trop dur). Comme le dit l'un des analystes-commentateurs que je suis (un conservateur pur jus, celui-là): "democrats just had one job to beat Donald Trump; not go crazy".... Oups! En addition, et comme le mentionne TarpTent, les candidats démocrates manquent de carrure: Trump n'est certainement pas "digne" du poste selon les critères fondamentaux, mais qu'on le veuille ou non, il a beaucoup des atouts/attributs et propriétés du leader (les à côtés de ce qu'on appelle parfois une "personalité alpha"... Dont beaucoup sont des aspects très déplaisants); en face, y'a pas vraiment grand-chose dans ce registre. Et il faut en plus qu'ils se lancent dans une fuite en avant à qui sera le plus taré pour séduire la "base twitter" (qui est vraiment loin de représenter beaucoup de monde, mais est la plus vocale, active et tyrannique dans les primaires), sans se soucier de voir si le revirement ultérieur au centre sera ensuite crédiblement possible, même aidé en masse par des médias corporate quasi unanimement complaisant et complices. Des candidats qui osent aller contre le grain, au moins un peu, aucun n'a d'accès significatif à des plates-formes médias permettant de franchir un seuil critique de visibilité et de masse, et ils partent tous de très bas (Klobuchar, Gabbard et Yang). Et pour les autres, des taches commencent à apparaître que même les médias, pourtant absolument pas adversariaux, ont commencé à relever: incohérence extrême et absurdité des promesses de campagnes et programmes, saletés qui commencent à surgir (même Warren commence à accumuler et à prendre).... Tandis que Sanders, outre sa propre fuite en avant vers le socialo-wokisme (qui n'était pas sa plate-forme de 2016) et sa récente vulnérabilité côté santé/âge, a dès le départ été minimisé et ciblé par les médias (on voit même des trucs comme CNN modifiant les couleurs à l'écran pour le faire paraître plus vieux et malade, comme ils avaient niqué l'audio de Yang et Gabbard, ou affublé visuellement Gabbard d'un bouton sur le menton pendant un débat), qui le sapent continuellement. Biden s'est posé dès le départ comme "allant avec le grain, mais pas vraiment, mais un peu quand même, mais attention, faut raison garder" avec son passif et son identité politique pour envoyer l'essentiel du message (connection avec les classes populaires blanches et noires, ex-vice président d'Obama, dans le business depuis 50 ans... Tout pour rassurer); mais il est un peu "damaged goods" maintenant, du moins auprès d'une bonne portion de la base, il a un scandale au cul, et surtout, on s'aperçoit qu'il n'est pas un bon meneur de campagne, qu'il gaffe beaucoup, qu'il manque de charisme et qu'il serait peut-être un peu en train de commencer à sucrer les fraises (absences, phrases qui se perdent dans l'incohérence, "vulnérabilité", faible réactivité.... Et l'image de son dentier qui se barre n'a pas aidé). Résultat, son début de campagne, comme certains l'anticipaient, fut le point haut de ses niveaux d'intention de vote. Bref, c'est faiblard, et Trump a l'avantage de la position, de la situation économique, d'avoir oeuvré pour ce qu'il a promis (aller contre la Chine, favoriser l'activité, faire un mur), et maintenant de sembler presque raisonnable et cohérent, non dans l'absolu mais en comparaison de ce qu'il a en face, cad non seulement les candidats "visibles" et mis en avant, mais en plus une bonne partie des seconds couteaux médiatiques (Beto, Castro, Buttigieg, Harris et Booker), et en prime les médias, dont la cote de confiance est au plus bas, avec divers scandales et fuites qui sortent presque de façon hebdomadaire. "They just had to NOT go crazy"... Mouais, je reste convaincu que Donald est dans une position précaire et qu'il n'en faudra pas beaucoup de la part des démocrates pour le lourder de la maison blanche. Il a pour lui la situation économique pas trop mauvaise, mais ça reste insuffisant : le paradoxe est que quand ça va bien de ce coté, les gens s'en désintéresse et c'est rétrogradé dans la liste des préoccupations des électeurs. Le problème de Trump est qu'en terme électoral c'est un candidat faible et qu'il l'a toujours été : il n'a pas gagné les élections de 2016, c'est les démocrates qui l'ont perdu - que ces derniers se l’avouent ou pas. Si Trump arrive à mobiliser autant que la dernière fois ce sera un exploit, mais en face il sont sacrément remonté et on peut raisonnablement penser qu'ils iront en masse voter...........mais bon, le champion ou la championne (ou n'importe quoi entre les deux ...) des démocrates fera peut être encore tout capoter qui sait. Mais ça ne me semble pas le plus probable. En fait je suis persuadé que le candidat, ou plutôt la candidate, idéale serait une chèvre attaché à un poteau avec autour du cou "je ne suis pas Donald Trump" Modifié le 18 octobre 2019 par Shorr kan 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 18 octobre 2019 Share Posté(e) le 18 octobre 2019 à l’instant, Shorr kan a dit : Le problème de Trump est qu'en terme électoral c'est un candidat faible et qu'il l'a toujours été : il n'a pas gagné les élections de 2016, c'est les démocrates qui l'ont perdu - que ces derniers se l’avouent ou pas. Absolument et les démocrates sont en droite ligne pour refaire la même! Le caractère déformant du microcosme médiatico-politique est entrain de les rendre tous cinglés. Et on suit pas si loin derrière en Europe. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 18 octobre 2019 Share Posté(e) le 18 octobre 2019 14 minutes ago, Shorr kan said: Mouais, je reste convaincu que Donald est dans une position précaire et qu'il n'en faudra pas beaucoup de la part des démocrates pour le lourder de la maison blanche. Il a pour lui la situation économique pas trop mauvaise, mais ça reste insuffisant : le paradoxe est que quand ça va bien de ce coté, les gens s'en désintéresse et c'est rétrogradé dans la liste des préoccupations des électeurs. Le problème de Trump est qu'en terme électoral c'est un candidat faible et qu'il l'a toujours été : il n'a pas gagné les élections de 2016, c'est les démocrates qui l'ont perdu - que ces derniers se l’avouent ou pas. Si Trump arrive à mobiliser autant que la dernière fois ce sera un exploit, mais en face il sont sacrément remonté et on peut raisonnablement penser qu'ils iront en masse voter...........mais bon, le champion ou la championne (ou n'importe quoi entre les deux ...) des démocrates fera peut être encore tout capoter qui sait. Mais ça ne me semble pas le plus probable. En fait je suis persuadé que le candidat, ou plutôt la candidate, idéale serait une chèvre attaché à un poteau avec autour du cou "je ne suis pas Donald Trump" La chèvre, ce serait effectivement leur meilleur tactique, en l'état des candidatures et débat: ils sont devenus suffisamment tarés pour faire que l'élection soit à propos d'eux. Dans le contexte actuel, quiconque est le point focal de la campagne perdra l'élection: en 2016, c'était HRC, et avec elle l'establishment au sens large, le "business as usual". Mais là, les démocrates (et le complexe médiatico-industriel) semblent en passe de réussir à transformer l'élection de 2020 en référendum sur eux, alors que tout, presque naturellement, tendait à en faire un référendum sur Trump. Quote Si Trump arrive à mobiliser autant que la dernière fois ce sera un exploit, mais en face il sont sacrément remonté et on peut raisonnablement penser qu'ils iront en masse voter...........mais bon, le champion ou la championne (ou n'importe quoi entre les deux ...) des démocrates fera peut être encore tout capoter qui sait. Mais ça ne me semble pas le plus probable. Les anticipations de participation semblent pointer vers une très faible abstention côté républicain et indépendants, notamment (référence au point précédent) parce que l'aile gauche démocrate (qui domine le parti actuellement) a réussi l'exploit de FAIRE PEUR: le wokisme a bonne presse, mais pas bonne audience, et la cancel culture ne vend pas au-delà des 8% de progressistes de la population.... La fin des assurances santé privées (medicare for all) n'enthousiasme pas tant de monde que ça (notamment les 150 millions d'Américains qui ont un plan santé pour leur foyer via leur employeur). Et le business, grand et petit, n'aime pas beaucoup ce que les Warren-Sanders proposent, maintenant qu'ils se sont lancés dans la surenchère permanente.... On est à un niveau de plans si absurdes de ce côté qu'ils me font penser à ces deux aspirants au titre impérial à Rome qui se sont simplement pointés à la caserne prétorienne pour des enchères concurrentes et publiques sur le montant de ce qu'ils paieraient ces unités corrompues. Le perdant fut tué immédiatement, le gagnant fait empereur.... Et fut tué très peu de temps après (Didius Julianus, dans la 2ème "année des 4 empereurs", en 193). Aujourd'hui, de la même façon, l'un des deux candidats démocrates finira écharpé (médiatiquement) par la gauche du parti. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 18 octobre 2019 Share Posté(e) le 18 octobre 2019 (modifié) il y a 10 minutes, Tancrède a dit : La chèvre, ce serait effectivement leur meilleur tactique, en l'état des candidatures et débat: ils sont devenus suffisamment tarés pour faire que l'élection soit à propos d'eux. Dans le contexte actuel, quiconque est le point focal de la campagne perdra l'élection: en 2016, c'était HRC, et avec elle l'establishment au sens large, le "business as usual". Mais là, les démocrates (et le complexe médiatico-industriel) semblent en passe de réussir à transformer l'élection de 2020 en référendum sur eux, alors que tout, presque naturellement, tendait à en faire un référendum sur Trump. Les anticipations de participation semblent pointer vers une très faible abstention côté républicain et indépendants, notamment (référence au point précédent) parce que l'aile gauche démocrate (qui domine le parti actuellement) a réussi l'exploit de FAIRE PEUR: le wokisme a bonne presse, mais pas bonne audience, et la cancel culture ne vend pas au-delà des 8% de progressistes de la population.... La fin des assurances santé privées (medicare for all) n'enthousiasme pas tant de monde que ça (notamment les 150 millions d'Américains qui ont un plan santé pour leur foyer via leur employeur). Et le business, grand et petit, n'aime pas beaucoup ce que les Warren-Sanders proposent, maintenant qu'ils se sont lancés dans la surenchère permanente.... On est à un niveau de plans si absurdes de ce côté qu'ils me font penser à ces deux aspirants au titre impérial à Rome qui se sont simplement pointés à la caserne prétorienne pour des enchères concurrentes et publiques sur le montant de ce qu'ils paieraient ces unités corrompues. Le perdant fut tué immédiatement, le gagnant fait empereur.... Et fut tué très peu de temps après (Didius Julianus, dans la 2ème "année des 4 empereurs", en 193). Aujourd'hui, de la même façon, l'un des deux candidats démocrates finira écharpé (médiatiquement) par la gauche du parti. J'avoue avoir une certaine nostalgie des système politiques où les gouvernants et aspirant gouvernants donnaient à ce point de leur personne ... Sinon, t'es sur que ça va pas se calmer après les primaires démocrates ? C'est généralement le moment où les candidats mettent beaucoup d'eau dans leur vinasse. ça ne me semble pas invraisemblable de voir les démocrates et alliés en tout genre, par calcul politique, faire taire leur wokisme le temps de gagner les élections. Si on ajoute à ça qu'on peut compter sur le système médiatique pour présenter la candidat démocrate sous le meilleur jour. ça me semble dans la poche. Modifié le 18 octobre 2019 par Shorr kan Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 18 octobre 2019 Share Posté(e) le 18 octobre 2019 il y a 21 minutes, Shorr kan a dit : J'avoue avoir une certaine nostalgie des système politiques où les gouvernants et aspirant gouvernants donnaient à ce point de leur personne ... Sinon, t'es sur que ça va pas se calmer après les primaires démocrates ? C'est généralement le moment où les candidats mettent beaucoup d'eau dans leur vinasse. ça ne me semble pas invraisemblable de voir les démocrates et alliés en tout genre, par calcul politique, faire taire leur wokisme le temps de gagner les élections. Si on ajoute à ça qu'on peut compter sur le système médiatique pour présenter la candidat démocrate sous le meilleur jour. ça me semble dans la poche. Je pense que tu mesures pas l'autisme de ce monde. "Mettre de l'eau dans son vin" revient à admettre que leur façon de voir les choses est en décalage par rapport au reste de la population et qu'un tel décalage serait une erreur (même si ce n'est qu'une erreur de type tactique). C'est déjà beaucoup trop pour nombres des zozos en question. A ce stade la seule chose que je vois qui permettraient une victoire Démocrate ce serait un républicain acceptant d'aller au casse pipe en se présentant pour diviser l'électorats Trump. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 18 octobre 2019 Share Posté(e) le 18 octobre 2019 il y a 18 minutes, nemo a dit : Je pense que tu mesures pas l'autisme de ce monde. "Mettre de l'eau dans son vin" revient à admettre que leur façon de voir les choses est en décalage par rapport au reste de la population et qu'un tel décalage serait une erreur (même si ce n'est qu'une erreur de type tactique). C'est déjà beaucoup trop pour nombres des zozos en question. A ce stade la seule chose que je vois qui permettraient une victoire Démocrate ce serait un républicain acceptant d'aller au casse pipe en se présentant pour diviser l'électorats Trump. Peut être, je ne sais pas. Je ne connais pas assez la société américaine et sa scène politique pour donner une opinion définitive. C'est juste que vue de ma planète, il me semble qu'on surestime l'impact des "wokistes" sur l'opinion américaine. Quant à savoir si leurs leaders seront capables de se discipliner pour "la cause", je rappellerais que ces néo-bolcheviques ont le cynisme politique comme mode de fonctionnement de base. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 18 octobre 2019 Share Posté(e) le 18 octobre 2019 il y a 1 minute, Shorr kan a dit : Peut être, je ne sais pas. Je ne connais pas assez la société américaine et sa scène politique pour donner une opinion définitive. C'est juste que vue de ma planète, il me semble qu'on surestime l'impact des "wokistes" sur l'opinion américaine. Quant à savoir si leurs leaders seront capables de se discipliner pour "la cause", je rappellerais que ces néo-bolcheviques ont le cynisme politique comme mode de fonctionnement de base. Je n'en sais pas plus que toi. Je parle en me basant sur une perception intuitive de la chose mais ce n'est pas leur cynisme qui est en cause mais leur sens de la réalité. L'impact des "wokistes" me parait disproportionné dans le vase clos en question, énorme dedans, peanuts en dehors. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 18 octobre 2019 Share Posté(e) le 18 octobre 2019 (modifié) il y a 3 minutes, nemo a dit : Je n'en sais pas plus que toi. Je parle en me basant sur une perception intuitive de la chose mais ce n'est pas leur cynisme qui est en cause mais leur sens de la réalité. L'impact des "wokistes" me parait disproportionné dans le vase clos en question, énorme dedans, peanuts en dehors. Le truc est de savoir si ce qui se passe en vase clos entre cette gauche et leurs homologues du bord d'en face, déborde sur la société américaine au point d'impacter l'opinion de beaucoup. Modifié le 18 octobre 2019 par Shorr kan Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 18 octobre 2019 Share Posté(e) le 18 octobre 2019 48 minutes ago, Shorr kan said: J'avoue avoir une certaine nostalgie des système politiques où les gouvernants et aspirant gouvernants donnaient à ce point de leur personne ... Sinon, t'es sur que ça va pas se calmer après les primaires démocrates ? C'est généralement le moment où les candidats mettent beaucoup d'eau dans leur vinasse. ça ne me semble pas invraisemblable de voir les démocrates et alliés en tout genre, par calcul politique, faire taire leur wokisme le temps de gagner les élections. Si on ajoute à ça qu'on peut compter sur le système médiatique pour présenter la candidat démocrate sous le meilleur jour. ça me semble dans la poche. C'est pour ça que je faisais référence au "revirement au centre" après la primaire: là, le problème de cette fuite vers toujours plus de gauchisme tendance socialo-autoritaro-wokiste, c'est qu'outre le fait qu'elle est en public (les primaires n'étaient pas si suivies que ça avant les années 2000), avec un niveau de médiatisation et d'attention absolument sans précédent (et le cirque qui va avec), elle va infiniment plus loin que ce qui a pu être vu dans le parti démocrate auparavant. Les positions qui sont prises, les mots qui sont dits face caméra, les menaces proférées.... Ne disparaîtront pas et font partie du CV des candidats désormais, seront réutilisées ensuite sur internet et par la campagne républicaine (pour rester frais dans les mémoires), seront mis dans la face du futur candidat démocrate par des journalistes.... Et c'est là qu'est le problème de l'actuelle division de la base démocrate et de la déconnexion d'avec l'électorat de la générale: les gauchistes hurleront (et beaucoup se désengageront) s'il y a dédit, les modérés se défileront s'il y a confirmation, les indépendants fuiront s'il y a confirmation ou même juste pas assez de dédit par rapport au niveau de radicalité exprimé. Le recentrage semble un exercice beaucoup plus hasardeux ce coup-ci. "All they had to do".... 4 minutes ago, Shorr kan said: Peut être, je ne sais pas. Je ne connais pas assez la société américaine et sa scène politique pour donner une opinion définitive. C'est juste que vue de ma planète, il me semble qu'on surestime l'impact des "wokistes" sur l'opinion américaine. Quant à savoir si leurs leaders seront capables de se discipliner pour "la cause", je rappellerais que ces néo-bolcheviques ont le cynisme politique comme mode de fonctionnement de base. C'est pas sur l'opinion américaine qu'ils ont une grande influence: c'est sur l'opinion exprimée (cad la sphère médiatique, devenue une bulle plus fermée et déconnectée que jamais) d'une part, et surtout, sur l'appareil du parti démocrate d'autre part, parce que si ils sont une petite minorité dans la population, et une forte minorité de l'électorat des primaires (autour de 30 millions de gens en année de forte participation.... Sur 130 à 140 millions de votants et 230 millions d'électeurs), ils sont très organisés et mobiisés (les autres factions le sont beaucoup moins, et la plupart des gens sont en petits comités ou juste des individus isolés), et ce sont des loins les plus actifs, vocaux et virulents ("lynch mobs", bourreurs d'assemblées, permanences de comités....). De là, ils peuvent disproportionnellement forcer la direction du parti et, avec leurs relais médiatiques (où le même phénomène d'influence disproportionnée donne le ton général de médias à 90% démocrates ou apparentés), donner le ton. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 18 octobre 2019 Share Posté(e) le 18 octobre 2019 (modifié) il y a 39 minutes, Tancrède a dit : C'est pour ça que je faisais référence au "revirement au centre" après la primaire: là, le problème de cette fuite vers toujours plus de gauchisme tendance socialo-autoritaro-wokiste, c'est qu'outre le fait qu'elle est en public (les primaires n'étaient pas si suivies que ça avant les années 2000), avec un niveau de médiatisation et d'attention absolument sans précédent (et le cirque qui va avec), elle va infiniment plus loin que ce qui a pu être vu dans le parti démocrate auparavant. Les positions qui sont prises, les mots qui sont dits face caméra, les menaces proférées.... Ne disparaîtront pas et font partie du CV des candidats désormais, seront réutilisées ensuite sur internet et par la campagne républicaine (pour rester frais dans les mémoires), seront mis dans la face du futur candidat démocrate par des journalistes.... Et c'est là qu'est le problème de l'actuelle division de la base démocrate et de la déconnexion d'avec l'électorat de la générale: les gauchistes hurleront (et beaucoup se désengageront) s'il y a dédit, les modérés se défileront s'il y a confirmation, les indépendants fuiront s'il y a confirmation ou même juste pas assez de dédit par rapport au niveau de radicalité exprimé. ... Mais est-ce que ce serait si dramatique que ça ? La partisanerie fait que les gens ont tendance à être sourds et aveugles quand un truc dérangeant a été dit ou fait par leur champion. Il suffit de voir Trump et tout ce que ses partisans lui passe... La mauvaise foi est l’attribut humain le mieux partagé en ce monde. Quant aux plus gauchistes de toute façon ne seront pas content quoi que le candidat dise......déjà qu'ils n'arrivent pas à se piffer entre eux ! Et dans l'absolu ils n'iront pas voter pour le gars d'en face. Mieux que ça, tu peux leur donner un os à ronger et les remobiliser avec le mot d'ordre "tout sauf Trump" après leur avoir programmé une séance privé de Handmaid's Tale et leur dire juste après "voilà ce qui arrivera si Donald passe" L'enjeu c'est non seulement de ne pas faire peur aux modérés de son camps, mais aussi ceux d'en face qui sont pas trop motivé pour aller voter. Modifié le 18 octobre 2019 par Shorr kan 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 18 octobre 2019 Share Posté(e) le 18 octobre 2019 20 minutes ago, Shorr kan said: Mais est-ce que ce serait si dramatique que ça ? La partisanerie fait que les gens ont tendance à être sourd et aveugle quand un truc déreangant a été dit ou fait par leur champion. Il suffit de voir Trump et tout ce que ses partisans lui passe... La mauvaise foi est l’attribut humain le mieux partagé en ce monde. Quant aux plus gauchistes de toute façon ne seront pas content quoi que le candidat dise......déjà qu'ils n'arrivent pas à se piffer entre eux ! Et dans l'absolu ils n'iront pas voter pour le gars d'en face. Mieux que ça, tu peux leur donner un os à ronger et les remobiliser avec le mot d'ordre "tout sauf Trump" après leur avoir programmé une séance privé de Handmaid's Tale et leur dire juste après "voilà ce qui arrivera si Donald passe" L'enjeu c'est non seulement de ne pas faire peur aux modérés de son camps, mais aussi ceux d'en face qui sont pas trop motivé pour aller voter. La gauche du parti pèse environs 45% de l'électorat des primaires, plus si la participation n'est pas maximale (parce qu'ils se bougent beaucoup plus): faire sans eux, c'est perdre, étant donné que le reste est tout sauf unifié. Et le décalage entre les différentes composantes de l'électorat démocrate est devenu beaucoup plus conséquent que dans les élections précédentes: la radicalisation/polarisation, beaucoup plus forte à gauche qu'à droite sur la dernière décennie, est passée par là, à un degré jamais vu, rendant les composantes du parti plus dures à rassembler derrière une seule figure.... A part Trump. A ce stade, la seule chose qu'espère Pelosi, c'est que la haine anti-Trump soit suffisante et assez prioritaire (dans les raisons de voter de chacun dans le parti) pour permettre une candidature qui ne fasse pas fuir une partie de la base; de là le fait de continuer avec cette arlésienne de l'impeachment sans que des actions concrètes soient prises (qui ont beaucoup trop peu de bases), juste des postures, des invectives, des menaces et du théâtre politicien pour entretenir le bouzin aussi longtemps que possible. Problème: tenir le parti ensemble est une étape qui, dans les conditions actuelles, risque d'aliéner l'électeur modéré non encarté, l'électeur modéré tout court, et l'électeur indépendant. Mais pour l'instant, ils doivent se démerder avec la première composante, les primaires. Qui a dit que la politique était bonne pour la santé intestinale? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 19 octobre 2019 Share Posté(e) le 19 octobre 2019 Règlement de compte à OK cor... Parti démocrate : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 19 octobre 2019 Share Posté(e) le 19 octobre 2019 (modifié) Il y a 12 heures, Gibbs le Cajun a dit : Règlement de compte à OK cor... Parti démocrate Mouais, enfin... Pour sûr dame Gabard, connue ici parce q'ex-pilote membre des de la national guard de Hawai, n'a pas l'air beaucoup aidée dans sa campagne. Elle peut tout à fait être effectivement aidée par quelque russe et ne pas le chercher. Ils sont juste en train de la rendre folle : "afraid of the threat I pose", même du haut de 2% d'intentions de vote aux primaires, ça n'est pas une formulation bien maline... Modifié le 20 octobre 2019 par Boule75 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Conan le Barbare Posté(e) le 19 octobre 2019 Share Posté(e) le 19 octobre 2019 C'est surtout un énorme coup de poker… on verra si les gens accrochent. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 19 octobre 2019 Share Posté(e) le 19 octobre 2019 il y a 48 minutes, Boule75 a dit : Mouais, enfin... Pour sûr dame Gabard, connue ici parce q'ex-pilote, n'a pas l'air beaucoup aidée dans sa campagne. Elle peut tout à fait être effectivement aidée par quelque russe et ne pas le chercher. Ils sont juste en train de la rendre folle : "afraid of the threat I pose", même du haut de 2% d'intentions de vote aux primaires, ça n'est pas une formulation bien maline... Je ne savais même pas quelle était pilote... Faut dire que la partie avion du forum est intéressante mais j'y vais quasiment jamais. Pour le reste, faut aussi montré du côté démocrate vu que côté républicain c'est la même chose , pour au final comprendre que la politique américaine reste un vaste show ou tout est bon pour se foutre dessus, entre partis ou en interne. Certes la politique en règle générale c'est des coups de putain, trahison etc... Mais aux USA ça prend une toute autre forme via le côté show. Et là personne n'est épargné ! Donc faut parler des divers camps de la scène politique US. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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