herciv Posté(e) il y a 3 heures Share Posté(e) il y a 3 heures (modifié) il y a 37 minutes, Claudio Lopez a dit : Ce sera 25 % minimum... Si il a fait 25 % à ses deux principaux partenaires, et voisins économiques régionales, je ne vois pas pourquoi il ferait moins pour l'Europe. Quels sont les produits européens exportés en masse aux États-Unis ? Je vois plusieurs industries qui vont être touchés de plein fouet par cette hausse. Tout d'abord d'industrie automobile allemande haut de gamme dont les États-Unis sont l'un de leur plus grand marché. L'agro-alimentaire et là, ce sera surtout la France et l'Italie avec leurs fromages et leurs vins, leurs spiritueux, leurs jambons, leurs olives... Le royaume uni aussi avec ses alcools écossais, irlandais très populaire aux États-Unis. Paradoxalement, Les produits de luxe française et italiennes ne seront pas trop touchés car leurs clientèles friqués sera insensible à cette future hausse de prix. Idem pour les montres Suisses Donc LVMH, Hermes et Gucci Ne vont pas perdre grand chose. Quand aux cosmétiques L'Oréal a déjà acheté une partie de ses concurrents américains donc pas trop de souci pour eux et ils ont pleins d'unités de production aux Usa. Quand à Airbus, Safran ils ont déjà delocalise une ligne d'assemblage à Mobile et une bonne partie des pièces des Airbus "américains" viennent des États-Unis car ce sont les mêmes que ceux de Boeing. Biensur, il y a d'autres pôles industriels mais je n'ai cité que ceux qui me viennent à l'esprit. Tu réfléchie avec un logiciel qui ne prend pas en compte les données géopolitique. 1 - On est parti pour se fâcher sévèrement avec les US. 2 - Les US ne sont riche que parce qu'ils vivent à crédit grâce au rois dollar mais si ils se fâchent avec tout le monde, le rois dollar va perdre de son importance et çà a déjà commencé 3 - Délocaliser des savoir-faire n'est pas si simple quand il n'y a pas de filières préexistantes. Bref toute ces sociétés vont devoir faire un choix, elle ne pourront pas rester mondialisées. Elle vont devoir choisir un marché : européen, US ou chinois et s'y cramponner. Je ne suis pas certain que la délocalisation aux US soient le bon choix parce que l'argent ne va plus y couler à flot. A l'inverse l'Inde en gardant et défendant un statu non aligné pourrait y gagner énormément. Modifié il y a 3 heures par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CANDIDE Posté(e) il y a 2 heures Share Posté(e) il y a 2 heures (modifié) A priori s'il s'agit vraiment de diminuer le déficit commercial vis à vis de l'Europe, les pays qui devraient morfler sont ceux là (source Deepseek d'après Eurostat pour l'année 2022) : Allemagne : Exportations vers les États-Unis : ~150 milliards d'euros / Importations depuis les États-Unis : ~70 milliards d'euros / Excédent commercial : ~80 milliards d'euros. Italie : Exportations : ~50 milliards d'euros / Importations : ~25 milliards d'euros / Excédent commercial : ~25 milliards d'euros. Pays-Bas : Exportations : ~60 milliards d'euros / Importations : ~30 milliards d'euros / Excédent commercial : ~30 milliards d'euros. Irlande : Exportations : ~100 milliards d'euros (forte présence de multinationales) / Importations : ~50 milliards d'euros / Excédent commercial : ~50 milliards d'euros. La France n'a qu'un excédent de : ~10 milliards d'euros. (Exportations : ~55 milliards d'euros / Importations : ~45 milliards d'euros) Modifié il y a 1 heure par CANDIDE 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) il y a 21 minutes Share Posté(e) il y a 21 minutes En parlant de droits de douane ... apparement 7.8% pour Musk Tesla poursuit l'UE sur les droits de douane sur les véhicules électriques en provenance de Chine https://www.ft.com/content/178adfba-f197-4f66-a9cd-f0c04ae400b4 Tesla poursuit l'UE en raison des droits de douane imposés par l'Union sur les importations de véhicules électriques en provenance de Chine, dans le cadre de la dernière confrontation entre le patron milliardaire du constructeur automobile, Elon Musk, et Bruxelles. La Cour de justice de l'Union européenne a publié lundi sur son site internet la confirmation de l'affaire, déposée par la filiale de Tesla à Shanghai, sans donner plus de détails. L'action en justice de Tesla fait suite à des plaintes similaires déposées par l'Allemand BMW et plusieurs constructeurs automobiles chinois. En octobre, l'UE a imposé des droits de douane anti-subventions allant jusqu'à 7,8 % pour Tesla et jusqu'à 35,3 % pour d'autres importations de véhicules électriques chinois produits par d'autres constructeurs automobiles. Ces droits s'ajoutent à un droit d'importation standard de 10 % pour l'industrie. Ces droits de douane anti-subventions font suite à une enquête de l'UE lancée en 2023 sur le soutien déloyal apporté par la Chine à son industrie des véhicules électriques. Bruxelles a constaté que les constructeurs automobiles avaient bénéficié de prêts à taux préférentiels, de terrains bon marché et de subventions pour des fournisseurs tels que les aciéries. Environ un cinquième des voitures électriques vendues dans l'UE l'année dernière, soit 300 000 unités, ont été construites en Chine. Tesla représentait 28 % des VE fabriqués en Chine et importés dans l'UE en 2023, soit plus que toute autre marque, selon Transport and Environment, une ONG de défense de l'environnement. Tesla a été frappée par le tarif le plus bas après qu'un examen individuel de l'UE a révélé qu'elle avait reçu le plus petit soutien du gouvernement chinois. Les dirigeants de Tesla ont déclaré qu'ils ajustaient leur politique d'importation depuis la Chine pour répondre aux tarifs douaniers de l'UE. L'entreprise exporte actuellement des véhicules Model 3 de Shanghai vers l'UE, tandis qu'elle produit le Model Y à Berlin. Le document juridique ne donne aucun détail sur les arguments de Tesla. L'affaire contre la Commission européenne sera entendue par le Tribunal de première instance, la deuxième plus haute juridiction de l'UE, et le verdict pourra faire l'objet d'un appel devant la CJUE. La procédure pourrait durer environ 18 mois. Le porte-parole de la Commission européenne chargé du commerce, Olof Gill, a déclaré lundi en réponse à la plainte de Tesla : « Nous sommes prêts à défendre notre dossier devant les tribunaux si nécessaire ». Musk, conseiller du président américain Donald Trump et critique virulent de la réglementation technologique de l'UE, a soutenu le parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne lors de la campagne électorale du pays. Les nouvelles immatriculations de Tesla ont chuté de 13 % en glissement annuel pour atteindre 242 945 véhicules en 2024, selon l'Acea, l'organisme européen de l'industrie automobile. L'activisme politique de Musk a été accusé de dissuader certains conducteurs d'acheter une Tesla, bien qu'il en ait rendu d'autres plus enclins à le faire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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