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Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?


LBP

Messages recommandés

il y a 13 minutes, Bechar06 a dit :

Je n'aurais pas osé !   mais j'adhère complètement .. Cerise sur le gâteau de l'époque "Le ministère du temps libre"   ...

Dettes : 48.000 € par français ( bébés compris )... Mais  95.000 € en moyenne dans les bas  laine ( y compris pour mes petits français encore en couche )... TVB 

De la même manière ça fait en gros 20 ans que la France s'appauvrit ... et pourtant c'est un non sujet. A aucun moment on ne t'explique qu'il va falloir produire plus ... ou baisser drastiquement notre niveau vie collectivement - moins de santé, moins de sécurité, moins de sûreté, moins d'éducation etc. -.

Surtout pas .... faisons comme si on continuait à produire ... avec productivité du travail qui n'évolue pas - elle décroche meme fortemet https://www.banque-france.fr/fr/publications-et-statistiques/publications/comment-expliquer-les-pertes-de-productivite-observees-en-france-depuis-la-periode-pre-covid - ... une productivité du capital littéralement à chier ... et une productivité globale des facteurs qu'on se refuse même d'examiner tellement c'est  nébuleux pour nous ?!

Et ce n'est pas un probleme de droite, de gauche, ou d'extreme droite ... on parle de non sujet complet, là ou c'est le centre de la politique ailleurs. Comment allons nous subvenir à nos besoin, chez nous c'est comment je vais pouvoir vomir mon ressentiment sur mon voisin...

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Il y a 8 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Bon pour te consoler je te propose cette vidéo:

Merci Pic'.

Bon... Knafo... Pas ma tasse de thé sur un certain nombre de sujets...

MAIS, sur ce coup, je suis 100% d'accord avec le propos. Qui semble être de plus en plus partagé ce qui est une bonne chose.

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EPR Flamanville arrêté pour maintenance non prévue..."après détection d’une baisse des performances du circuit EVU/SRU. Ce circuit fait partie des circuits de refroidissement par eau de mer, conçus pour être utilisés uniquement en cas de situations exceptionnelles d’accidents graves.  Les essais programmés réalisés sur ce système ont montré des résultats inférieurs à l’attendu. Les équipes ont démarré dès ce matin la mise en place de la logistique requise pour réaliser un nettoyage des échangeurs, et instruisent les éléments techniques nécessaires pour la visite du matériel. L’Autorité de Sûreté Nucléaire et de de Radioprotection a été informée."

https://www.edf.fr/la-centrale-nucleaire-de-flamanville-3-epr/les-actualites-de-la-centrale-nucleaire-de-flamanville-3-epr/arret-pour-maintenance

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https://www.transitionsenergies.com/retour-nucleaire-allemagne/

"...Après avoir investi près de 700 milliards d’euros, l’Allemagne n’a pas atteint ses objectifs de baisse des émissions de gaz à effet de serre et a vu les prix de l’énergie s’envoler au point de mettre en péril son modèle économique industriel. C’est la Cour des comptes allemande qui le dit...

En 2023, l’Allemagne a émis 417 grammes de CO2 par kWh d’électricité produit, le même niveau qu’en 2019, quand la France n’émettait en moyenne que 59 grammes de CO2 par kWh…

Friedrich Merz a même été jusqu’à évoquer l’idée d’une collaboration avec la France. « Nous réfléchissons à la possibilité de construire ces petits réacteurs modulaires, peut-être en collaboration avec la France »...

Modifié par Ronfly
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il y a 27 minutes, mudrets a dit :

Cayenne

Des bagnards ... Voilà une idée qu'elle est bonne pour gonfler les effectifs de la Légion Etrangère... Pour les prisons et les OQTF : l'option BataillonS disciplinaireS va t elle revenir ?   Ok HS 

Modifié par Bechar06
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Le coût des six futurs EPR2 d'EDF pourrait s'élever jusqu'à 100 milliards d’euros

https://www.usinenouvelle.com/article/la-facture-des-six-futurs-epr2-de-edf-pourrait-couter-jusqu-a-100-milliards-d-euros.N2227847?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=info_la-matinale&email=2067076180&idbdd=56566

Alors qu’EDF devait fournir, fin 2024, le nouveau devis pour la construction des trois paires d’EPR2, l’échéance est maintenant repoussée à la fin 2025, le temps de se mettre d’accord avec l’État. Une facture à «moins de 100 milliards d’euros» est maintenant évoquée par Bercy. EDF réclame du temps pour l’optimiser.

 

La tension monte entre EDF et l’État sur le financement des six premiers EPR2. EDF a en effet du mal à faire passer un devis qui friserait maintenant «les 100 milliards d’euros», comme l’a évoqué Marc Ferracci, le ministre de l’Industrie et de l’Énergie, sur Sud Radio le 18 février. C’est près de 20% de plus que le dernier chiffrage provisoire, de fin 2023, qui était de 67,4 milliards d'euros, soit 79,9 milliards d’euros de 2024, avait réévalué la Cour des comptes dans son dernier rapport sur l’état de la filière EPR, publié en janvier 2025. On ne sait pas si le ministre parlait d’un coût avec ou sans les frais financiers. Ces derniers dépendent directement de la durée des chantiers, qu’EDF cherche à réduire à 70 mois à partir du premier béton. Cela nécessiterait que des pans entiers du génie civil soient préfabriqués, ce qui enfle considérablement les devis.

Des devis qu’EDF a fait établir, mais n’a pas rendus publics fin 2024, comme promis à l’État et aux parlementaires. «Nous avons à date des devis de coûts sur l’EPR2 qui sont suffisants en précision pour réaliser le montage financier du projet», assure pourtant Luc Rémont. Mais ces devis doivent encore être «affinés dans les mois qui viennent, jusqu’à la décision finale d’investissement qui, elle, se situe au deuxième semestre 2026 environ», précise le PDG d’EDF. Il faudrait maintenant attendre fin 2025 pour avoir un chiffrage ferme du devis.


Construire plus vite pour limiter les frais financiers

Contrairement à la demande du gouvernement, qui voulait une idée précise du coût et des délais de construction pour établir le mode de financement, Luc Rémont explique qu’il veut avancer en parallèle le «travail d’optimisation» du devis et la «recherche de l’équilibre financier» du projet. «C’est un assemblage de trains dans lequel les wagons arrivent in fine ensembles. On ne met pas les wagons en série, sinon, là, on prendrait vraiment du retard. À la fin, le train part tout assemblé. Pour l’instant, on assemble les wagons un par un. On rassemblera l’ensemble des éléments au moment de la décision finale d’investissement.»

Hors inflation, il reste encore plusieurs inconnues dans les contenus des «wagons» dont parle Luc Rémont. Sur le wagon génie civil, EDF a eu un premier devis d’Eiffage pour la paire d’EPR2 de Penly (Seine-Maritime), dont le premier béton est maintenant prévu pour 2028. Sa durée de construction prévue est de 105 mois. L'entreprise publique ne pouvait pas inclure la préfabrication d’éléments, décidée fin 2024 pour tenir les 70 mois.
A-t-il été revu ? Un seul et même devis sera-t-il négocié pour les 6 EPR2, afin d’optimiser les coûts de fabrication des modules préfabriqués ? Ou uniquement pour les quatre suivants à Gravelines (Nord) et Bugey (Ain) ? Et avec qui ? Ce choix pèsera lourdement sur la facture finale.


Des devis qui explosent

Le wagon électrotechnique est, lui, loin d’être prêt à partir. Le design de détail des parties électronucléaires n’a débuté qu’à l’été 2024, les plans de conception ayant été fini en retard et donc il est trop tôt pour avoir un chiffrage de cette partie. D’autant que, cette fois, EDF ayant appris de ses erreurs sur les chantiers de Flamanville (Manche) et surtout d’Hinkley Point C, au Royaume-Uni, il n’est pas question de démarrer la construction sans avoir achevé les plans de détail, au moins à 75%.

Les wagons des grands équipements sont en revanche normalement sur les rails. EDF a déjà passé commande à sa filiale Framatome des cuves, couvercles et générateurs de vapeur des deux EPR de Penly. Et c’est Arabelle Solutions, son autre filiale, suite au rachat de l’activité GE Steam Power, qui va fournir les turboalternateurs géants et se prépare à les produire en série.

Grâce à la loi d’accélération du nouveau nucléaire, les wagons des autorisations administratives et environnementales devraient être faciles à raccrocher.

Reste celui des compétences. Pour construire les six EPR2, la filière doit embaucher 100000 personnes en 10 ans, dont 65000 emplois industriels souvent sous tension. Or, la filière manque de visibilité, observe la Cour des comptes, avec un planning de construction déjà décalé de deux ans à Penly. On parle maintenant d’une mise en service du premier EPR2 de Penly plutôt en 2038-2040, au lieu de 2035 annoncé initialement. A voir si EDF arrivera bien à raccrocher tous les wagons EPR2 d’ici à 2026.

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L'industrie nucléaire espagnole appelle à repenser la politique de sortie du nucléaire

https://www.world-nuclear-news.org/articles/spanish-nuclear-industry-calls-for-rethink-of-phase-out-policy


Des entreprises représentant l'industrie nucléaire espagnole ont signé un manifeste appelant à l'exploitation à long terme des centrales nucléaires du pays. Selon les plans actuels, les réacteurs nucléaires espagnols devraient tous fermer d'ici à 2035.

Les sept réacteurs nucléaires en activité en Espagne - Almaraz I et II, Ascó I et II, Cofrentes, Trillo et Vandellós II - produisent environ 20 % de l'électricité du pays. Selon les plans de sortie du nucléaire du pays, approuvés en 2019, quatre réacteurs devraient fermer d'ici à la fin de 2030, tandis que les trois réacteurs restants fermeront d'ici à 2035.

Le manifeste, signé par 32 entreprises, dont Empresarios Agrupados-GHESA (EAG), Framatome, GDES, GE Vernova, IDOM et Westinghouse, indique : « Nous demandons instamment l'ouverture d'un dialogue et la renégociation de l'accord de 2019 sur la fermeture progressive des centrales nucléaires. Cet accord a été conclu dans un contexte industriel, géopolitique, social et économique très différent de la réalité d'aujourd'hui.

« Notre réseau industriel ne doit pas voir sa compétitivité réduite par la décision de fermer les centrales nucléaires à partir de 2027, en commençant par celle d'Almaraz, sans avoir au préalable assuré une alternative viable impliquant toutes les sources d'énergie sans CO2. »

Les signataires demandent au gouvernement espagnol et aux autorités compétentes de réviser le plan national intégré pour l'énergie et le climat afin d'y intégrer des mesures garantissant la continuité de l'énergie nucléaire. « Cette source d'énergie doit être reconnue comme fiable, efficace et compétitive, avec de faibles émissions de carbone, et doit bénéficier d'un traitement équitable pour encourager les investissements », affirment-ils.

Les entreprises affirment que la prolongation de l'exploitation des centrales nucléaires espagnoles « garantirait la durabilité de notre système énergétique de plus en plus exigeant, sans compromettre la sécurité de l'approvisionnement ou l'expansion des infrastructures renouvelables. En outre, cela renforcerait l'indépendance géostratégique vis-à-vis des autres pays ».

Cependant, le manifeste note que pour y parvenir, « il est crucial de garantir la viabilité économique des centrales nucléaires, en mettant l'accent sur la charge fiscale excessive imposée au secteur ».

Les centrales nucléaires espagnoles ont été modernisées et sont capables de fonctionner pendant de nombreuses années encore, « jusqu'à 60, voire 80 ans, conformément aux tendances mondiales ».

Le document souligne que l'industrie auxiliaire qui soutient le secteur nucléaire espagnol génère près de 20 000 emplois stables et hautement qualifiés, notamment dans les sociétés d'ingénierie, les fabricants de composants et les services d'appui. « Le démantèlement prématuré de ces infrastructures porterait un coup économique et social irréparable aux régions où elles sont implantées.

« La fermeture prématurée des centrales nucléaires aura un coût environnemental et économique élevé, affectant les citoyens et détruisant des milliers d'emplois dans l'industrie et les secteurs associés. En outre, elle entraînera une perte irréparable de ressources technologiques et de capital humain, ce qui affaiblira la capacité du pays à maintenir une infrastructure énergétique compétitive et durable ».

Au début du mois, la session plénière du Congrès espagnol a approuvé une proposition demandant au gouvernement de mettre en œuvre une série de mesures qui annuleraient la décision du pays de sortir progressivement de l'énergie nucléaire. La proposition, présentée par le parti populaire de droite, a été adoptée le 12 février par 171 voix pour, 164 contre et 14 abstentions.

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Bon on copie vraiment sur les anglais avec ce nouveau Nuward 2.0 ... tant que ca fonctionne :rolleyes:
 

Le nouveau design de Nuward qui doit faire revenir EDF dans la course aux SMR

https://www.usinenouvelle.com/article/le-nouveau-design-de-nuward-qui-doit-faire-revenir-edf-dans-la-course-aux-smr.N2228037

EDF a dévoilé le 25 février le nouveau design de son petit réacteur nucléaire Nuward qui doit lui permettre de revenir dans la course aux SMR. Conçu en partant des besoins du marché, il s'appuie sur des technologies utilisées sur les réacteurs EPR. Trop compliquée, la première version avait été abandonnée en juin 2024.

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C’est à la société savante française du nucléaire, la Sfen, qu’EDF a réservé la primeur du nouveau design de son petit réacteur modulaire (SMR) Nuward. Le 25 février, Julien Garrel, le nouveau président exécutif de la filiale d’EDF, a dévoilé les nouvelles options technologiques et industrielles destinées à remplacer les centrales électriques fossiles polluantes. Nouvelles, car début juillet 2024, alors que le projet Nuward venait de décrocher l’autorisation de Bruxelles pour une nouvelle aide d’État de 300 millions d’euros et entrait en phase d’avant-projet détaillé, EDF avait brutalement annoncé une simplification du design.

Fini les générateurs de vapeur à plaques imaginés par TechnicAtome et la chaudière nucléaire intégrée semi-enterrée. Ces technologies de rupture non maîtrisées demandaient trop de temps pour faire valider le projet par les autorités de sûreté européennes, dont six d’entre elles avaient commencé à étudier ensemble le dossier. Retour à des technologies «exclusivement éprouvées», avait alors expliqué EDF. Et c’est effectivement une sorte de mini EPR2 de 400 MW qu’a présenté EDF pour revenir dans la course aux SMR, dominée en Europe par le britannique Rolls-Royce SMR et les américains GE Hitachi, Westinghouse et Nuscale.


Réutiliser les technologies validées des EPR

Fini aussi la sûreté passive, qui permet un fonctionnement sans un contrôle humain permanent. Nuward V2 aura désormais une sûreté active, comme n’importe quel réacteur de grande puissance aujourd’hui. L'unique réacteur, au lieu de deux dans le précédent design sera toujours à eau pressurisée, comme tout le parc français actuel, et sera protégé par une enceinte en béton précontraint, non enterrée cette fois. En revanche, le circuit nucléaire ne comprendra pas une mais deux boucles primaires. Chacune sera équipée d’un générateur de vapeur, d’une pompe primaire, d’une cuve de taille adaptée et d’un pressuriseur. Une idée directement inspirée des EPR qui en disposent de quatre générateurs de vapeurs dans la version 1600 MW et de trois dans la version 1200 imaginée pour les pays d'Europe de l'est comme la République Tchèque. Suivant l’emplacement de la centrale, la source froide de refroidissement sera soit ouverte, soit semi-fermée (aéroréfrigérants humides). Le combustible pourrait être enrichi à 5% pour permettre des cycles de 24 mois entre deux rechargements, mais il serait toujours fourni par Framatome.

Rien de bien innovant. Et c’est bien le but recherché pour revenir vite dans la course que d’avoir un design basé sur des options techniques déjà validées par les autorités de sûreté. Nuward s’est en effet fixé 18 mois pour présenter un dossier d’option de sûreté, toujours dans l’optique de le faire dans six pays européens en parallèle. C’est le sésame pour répondre à des appels d’offres et obtenir les autorisations de construction.

Ce qui change, c’est l’approche industrielle. «Ils sont repartis de zéro en faisant les choses différemment, en partant des besoins du marché.  Et ils ont tiré parti de l’expérience de la concurrence, comme l’américain Nuscale, dont le premier projet a été abandonné car trop cher, ou de l’approche industrielle de Rolls-Royce SMR, avec ses usines 4.0, qui a été retenue par la République tchèque», observe Valérie Faudon, la déléguée générale de la Sfen.


S'appuyer sur l'outil industriel de sa filiale Framatome

Pour être compétitif, Nuward s’est aussi fixé une durée de construction après le premier béton de 60 mois pour la tête de série, puis de 48 mois au bout de 4 à 5 unités. Pour y parvenir, la start-up s’inspire de la méthode que sa maison mère EDF est en train de mettre en œuvre pour les EPR2 : la préfabrication des éléments de génie civil et la production en série, par sa filiale Framatome, de tous les composants standardisés du circuit primaire. La maîtrise de l’outil industriel est l’atout majeur d’EDF pour rester compétitif.

Julien Garrel dit viser un coût de l’électricité compris entre 80 et 100 €/MWh et entre 30 et 50 €/MWh pour la chaleur. Nuward pourra en effet aussi fournir 100 TWh de chaleur décarbonée pour l’industrie ou les réseaux de chauffage urbain. Sur ce créneau, des start-up plus agiles, comme Calogena ou Jimmy, avancent à pas de géant. Elles bénéficient surtout du soutien financier de France 2030, alors que l’enveloppe de 500 millions d’euros destinée à Nuward a été supprimée. Mais rien n’est joué. Et Xavier Ursat, le directeur de la stratégie d’EDF, entend bien négocier une nouvelle aide de France 2030 auprès du commissariat à l’investissement.

Modifié par Titus K
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Il y a 12 heures, Titus K a dit :

Le combustible pourrait être enrichi à 5% pour permettre des cycles de 24 mois entre deux rechargements, mais il serait toujours fourni par Framatome.

C'est peu...

Il y a 12 heures, Titus K a dit :

Pour être compétitif, Nuward s’est aussi fixé une durée de construction après le premier béton de 60 mois pour la tête de série, puis de 48 mois au bout de 4 à 5 unités. Pour y parvenir, la start-up s’inspire de la méthode que sa maison mère EDF est en train de mettre en œuvre pour les EPR2 : la préfabrication des éléments de génie civil et la production en série, par sa filiale Framatome, de tous les composants standardisés du circuit primaire. La maîtrise de l’outil industriel est l’atout majeur d’EDF pour rester compétitif.

Ça reste à prouver.

Il y a 12 heures, Titus K a dit :

Julien Garrel dit viser un coût de l’électricité compris entre 80 et 100 €/MWh et entre 30 et 50 €/MWh pour la chaleur. Nuward pourra en effet aussi fournir 100 TWh de chaleur décarbonée pour l’industrie ou les réseaux de chauffage urbain. Sur ce créneau, des start-up plus agiles, comme Calogena ou Jimmy, avancent à pas de géant. Elles bénéficient surtout du soutien financier de France 2030, alors que l’enveloppe de 500 millions d’euros destinée à Nuward a été supprimée. Mais rien n’est joué. Et Xavier Ursat, le directeur de la stratégie d’EDF, entend bien négocier une nouvelle aide de France 2030 auprès du commissariat à l’investissement.

C'est très cher pour l'électricité et ça ne sera pas compétitif face au gaz pour la chaleur...

On ne peut pas simplement mettre plus de monde sur l'EPR2 afin de parvenir plus vite à un design de gros réacteur qui marche bien, puis jouer sur l'effet d'échelle?

Que de temps perdu depuis l'abandon du palier N4 remisé après 4 unités installées seulement à Civaux et Chooz...

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Il y a 6 heures, Patrick a dit :

C'est très cher pour l'électricité et ça ne sera pas compétitif face au gaz pour la chaleur...

Ca confine cette architecture a des solutions de niche, comme les iles ou les péninsules énergétiques.

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Si vraiment le seul intérêt c'est faire de la production en série et un réacteur plus compact qu'un gros EPR, pourquoi pas simplement faire un demi EPR2 de 800 MW avec 2 boucles primaires / générateurs de vapeur ? 

Modifié par Titus K
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Le 25/02/2025 à 23:31, Titus K a dit :

Le coût des six futurs EPR2 d'EDF pourrait s'élever jusqu'à 100 milliards d’euros

https://www.usinenouvelle.com/article/la-facture-des-six-futurs-epr2-de-edf-pourrait-couter-jusqu-a-100-milliards-d-euros.N2227847?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=info_la-matinale&email=2067076180&idbdd=56566

Alors qu’EDF devait fournir, fin 2024, le nouveau devis pour la construction des trois paires d’EPR2, l’échéance est maintenant repoussée à la fin 2025, le temps de se mettre d’accord avec l’État. Une facture à «moins de 100 milliards d’euros» est maintenant évoquée par Bercy. EDF réclame du temps pour l’optimiser.

 

La tension monte entre EDF et l’État sur le financement des six premiers EPR2. EDF a en effet du mal à faire passer un devis qui friserait maintenant «les 100 milliards d’euros», comme l’a évoqué Marc Ferracci, le ministre de l’Industrie et de l’Énergie, sur Sud Radio le 18 février. C’est près de 20% de plus que le dernier chiffrage provisoire, de fin 2023, qui était de 67,4 milliards d'euros, soit 79,9 milliards d’euros de 2024, avait réévalué la Cour des comptes dans son dernier rapport sur l’état de la filière EPR, publié en janvier 2025. On ne sait pas si le ministre parlait d’un coût avec ou sans les frais financiers. Ces derniers dépendent directement de la durée des chantiers, qu’EDF cherche à réduire à 70 mois à partir du premier béton. Cela nécessiterait que des pans entiers du génie civil soient préfabriqués, ce qui enfle considérablement les devis.

Des devis qu’EDF a fait établir, mais n’a pas rendus publics fin 2024, comme promis à l’État et aux parlementaires. «Nous avons à date des devis de coûts sur l’EPR2 qui sont suffisants en précision pour réaliser le montage financier du projet», assure pourtant Luc Rémont. Mais ces devis doivent encore être «affinés dans les mois qui viennent, jusqu’à la décision finale d’investissement qui, elle, se situe au deuxième semestre 2026 environ», précise le PDG d’EDF. Il faudrait maintenant attendre fin 2025 pour avoir un chiffrage ferme du devis.


Construire plus vite pour limiter les frais financiers

Contrairement à la demande du gouvernement, qui voulait une idée précise du coût et des délais de construction pour établir le mode de financement, Luc Rémont explique qu’il veut avancer en parallèle le «travail d’optimisation» du devis et la «recherche de l’équilibre financier» du projet. «C’est un assemblage de trains dans lequel les wagons arrivent in fine ensembles. On ne met pas les wagons en série, sinon, là, on prendrait vraiment du retard. À la fin, le train part tout assemblé. Pour l’instant, on assemble les wagons un par un. On rassemblera l’ensemble des éléments au moment de la décision finale d’investissement.»

Hors inflation, il reste encore plusieurs inconnues dans les contenus des «wagons» dont parle Luc Rémont. Sur le wagon génie civil, EDF a eu un premier devis d’Eiffage pour la paire d’EPR2 de Penly (Seine-Maritime), dont le premier béton est maintenant prévu pour 2028. Sa durée de construction prévue est de 105 mois. L'entreprise publique ne pouvait pas inclure la préfabrication d’éléments, décidée fin 2024 pour tenir les 70 mois.
A-t-il été revu ? Un seul et même devis sera-t-il négocié pour les 6 EPR2, afin d’optimiser les coûts de fabrication des modules préfabriqués ? Ou uniquement pour les quatre suivants à Gravelines (Nord) et Bugey (Ain) ? Et avec qui ? Ce choix pèsera lourdement sur la facture finale.


Des devis qui explosent

Le wagon électrotechnique est, lui, loin d’être prêt à partir. Le design de détail des parties électronucléaires n’a débuté qu’à l’été 2024, les plans de conception ayant été fini en retard et donc il est trop tôt pour avoir un chiffrage de cette partie. D’autant que, cette fois, EDF ayant appris de ses erreurs sur les chantiers de Flamanville (Manche) et surtout d’Hinkley Point C, au Royaume-Uni, il n’est pas question de démarrer la construction sans avoir achevé les plans de détail, au moins à 75%.

Les wagons des grands équipements sont en revanche normalement sur les rails. EDF a déjà passé commande à sa filiale Framatome des cuves, couvercles et générateurs de vapeur des deux EPR de Penly. Et c’est Arabelle Solutions, son autre filiale, suite au rachat de l’activité GE Steam Power, qui va fournir les turboalternateurs géants et se prépare à les produire en série.

Grâce à la loi d’accélération du nouveau nucléaire, les wagons des autorisations administratives et environnementales devraient être faciles à raccrocher.

Reste celui des compétences. Pour construire les six EPR2, la filière doit embaucher 100000 personnes en 10 ans, dont 65000 emplois industriels souvent sous tension. Or, la filière manque de visibilité, observe la Cour des comptes, avec un planning de construction déjà décalé de deux ans à Penly. On parle maintenant d’une mise en service du premier EPR2 de Penly plutôt en 2038-2040, au lieu de 2035 annoncé initialement. A voir si EDF arrivera bien à raccrocher tous les wagons EPR2 d’ici à 2026.

Quelques infos --> https://www.lefigaro.fr/societes/epr-de-flamanville-une-facture-colossale-de-23-7-milliards-d-euros-selon-la-cour-des-comptes-20250114

Le coût de construction hors coût du capital de trois paires d’EPR2 est passé de 51,7 milliards à 67,4 milliards d’euros 2020 (soit 79,9 milliards d’euros 2023, avec l’inflation), soit une augmentation de 30% à conditions économiques inchangées et hors effet de l’inflation», rappelle Pierre Moscovici, le président de la Cour des comptes. ajoutant, avec les frais financiers c’est 100 milliards. 

Dans le détail les 67 milliards d'euros 2020 :

- 8,7 milliards seraient dévolus au développement de ce nouveau programme, dit «palier EPR 2»,
- 23,6 milliards à la construction de deux réacteurs à Penly - les premiers de la série -
- 18,1 milliards pour ceux de Gravelines
- 16,9 milliards au Bugey.

Modifié par Titus K
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Du coté politique, la tendance actuelle aux Pays-Bas c'est un une ambition d'au minimum 5 GWe et jusqu'à 10 GWe installés en nouveau nucléaire sur 2 à 3 sites... Par contre on commence a réaliser que ce sera probablement pas avant 2040. 

Le hasard faisant bien les choses, 3 paires d'EPR c'est pile 10 GW...

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https://www.lemonde.fr/sciences-au-carre/article/2025/03/07/en-france-le-nucleaire-est-passe-sous-les-40-de-la-puissance-electrique-installee_6577074_6565027.html

..."En France, le nucléaire est passé sous les 40 % de la puissance électrique installée

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Au niveau de l’électricité produite, les centrales nucléaires jouent toujours un rôle prépondérant, avec une part de 68 % de la production en février...."

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Orano et Energoatom signent un accord de services d'enrichissement

https://www.world-nuclear-news.org/articles/orano-and-energoatom-sign-enrichment-services-agreement

L'entreprise française Orano a signé un accord pour la fourniture de services d'enrichissement à l'entreprise ukrainienne Energoatom jusqu'en 2040.

orano-energoatom_730_72150.jpg

 

L'accord, qui garantit une fourniture diversifiée de services d'enrichissement pour le combustible des centrales nucléaires ukrainiennes, a été signé par Nicolas Maes, PDG d'Orano (photo ci-dessus à gauche), et Petro Kotin, PDG par intérim d'Energoatom (photo ci-dessus à droite).

M. Maes a déclaré : « Nous sommes fiers d'accompagner Energoatom : « Nous sommes fiers d'accompagner Energoatom dans son développement pour renforcer l'indépendance énergétique de l'Ukraine. Cet accord reflète notre engagement à apporter notre soutien à notre client et à contribuer ainsi à la sécurité énergétique de l'Europe. »

M. Kotin a quant à lui déclaré : « Energoatom continue de renforcer l'indépendance énergétique de l'Ukraine : « Energoatom continue de renforcer la sécurité énergétique de l'Ukraine. L'enrichissement de l'uranium est l'une des étapes importantes du processus de production de combustible nucléaire, et l'accord signé permet à notre État de planifier un avenir stable et brillant, en s'appuyant sur l'exploitation de centrales nucléaires. »

Orano est en train d'augmenter de 30 % la capacité de production de son usine d'enrichissement d'uranium Georges Besse 2, en France, pour répondre à la demande internationale croissante.

L'Ukraine possède 15 réacteurs - dont les six de Zaporizhzhia qui sont sous contrôle militaire russe depuis début mars 2022 - dont la capacité combinée génère environ la moitié de son électricité. Le pays prévoit d'étendre son parc nucléaire et n'utilise plus de combustible russe.

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il y a 59 minutes, Ronfly a dit :

https://www.lemonde.fr/sciences-au-carre/article/2025/03/07/en-france-le-nucleaire-est-passe-sous-les-40-de-la-puissance-electrique-installee_6577074_6565027.html

..."En France, le nucléaire est passé sous les 40 % de la puissance électrique installée

f5e058e_sirius-fs-upload-1-yzp3k5cr50yf-

Au niveau de l’électricité produite, les centrales nucléaires jouent toujours un rôle prépondérant, avec une part de 68 % de la production en février...."

360fd2c_sirius-fs-upload-1-ho5e08tflg5q-

J'ose même pas imaginer le ratio production / puissance installée du photovoltaïque aux Pays-Bas quand je vois ces chiffres pour la France :wacko:

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il y a 17 minutes, Patrick a dit :

Bah pas besoin d'imaginer, va voir.

https://app.electricitymaps.com/zone/NL/72h/hourly

Et c'est pas si mal franchement.

Etonné de voir que visiblement l'Allemagne consomme autant voir moins d'électricité que la France globalement en ce moment. D'ailleurs les gueules des courbes des conso c'est le jour et la nuit entre nos deux pays...

On voit aussi très bien que la production d'électricité en solaire se fait généralement au détriment du nucléaire, quand celle s'origine éoliennes s'additionne.

Cette carte me fait quand même bien marrer. Une île verte dans un océan orange/rouge...

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