Titus K Posté(e) le 10 juin Share Posté(e) le 10 juin Directeur d'Orano 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 11 juin Share Posté(e) le 11 juin (modifié) Le 08/06/2024 à 13:12, Titus K a dit : Energoatom et le leader européen de l'énergie nucléaire EDF ont signé un accord de coopération https://energoatom.com.ua/ua/post/1902 Le 6 juin 2024, Petro Kotin, PDG d'Energoatom, et Vakis Ramani, Senior Vice President for International Nuclear Projects de l'entreprise française EDF, ont convenu de coopérer en signant un accord à cet effet. Le document définit un certain nombre de domaines de coopération, notamment l'étude de la technologie EPR - un réacteur de troisième génération l'étude de la technologie NUWARD - un petit réacteur modulaire développé par EDF l'échange d'expérience dans l'exploitation des centrales nucléaires, le maintien de la sûreté, de la fiabilité et de l'efficacité des réacteurs. Les parties échangeront également leur expérience en matière de fourniture de combustible nucléaire pour les réacteurs VVER en Europe de l'Est, ce qui permettra aux pays exploitant ce type de réacteur d'assurer leur indépendance vis-à-vis de la Russie. Lors de la signature de l'accord, Petro Kotin a souligné qu'Energoatom continue de développer la production nucléaire nationale et que la coopération avec le leader de l'énergie nucléaire en Europe renforcera Energoatom et contribuera à la mise en œuvre de plans ambitieux. "L'Ukraine, comme la France, possède une expérience unique dans l'industrie nucléaire. Par conséquent, notre coopération active et nos efforts conjoints pour accroître le rôle de l'énergie nucléaire sur le continent européen contribueront à atteindre les objectifs climatiques et à garantir une production stable d'électricité propre et sûre", a déclaré le chef du NNEGC. ... Le même jour, les gouvernements des deux pays ont échangé des lettres mettant en place un renouvellement pour 20 ans de leur accord de 1998 sur l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire. Le renouvellement, signé par le ministre ukrainien de l'économie, Yulia Svyridenko, et le ministre français des affaires étrangères, Stéphane Séjournay, crée le cadre juridique de la coopération dans le domaine de la maintenance des installations nucléaires et renouvelle l'accord qui a expiré il y a quatre ans. Les ministres ont également signé des accords relatifs au financement et au soutien de la France aux infrastructures critiques de l'Ukraine et à un soutien plus large aux entreprises ukrainiennes. Ces accords ont été conclus à l'occasion d'une visite en France du président ukrainien Volodymyr Zelensky. L'Ukraine possède 15 unités nucléaires qui pourraient produire environ la moitié de son électricité, y compris les six unités de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia qui est sous contrôle militaire russe depuis le début du mois de mars 2022. Le pays prévoit de construire neuf nouvelles unités Westinghouse AP1000 à l'avenir et d'étudier le déploiement potentiel de petits réacteurs modulaires. La France a également des projets pour une nouvelle ère de construction d'énergie nucléaire. Elle tire déjà environ 70 % de son électricité de l'énergie nucléaire et prévoit jusqu'à 14 nouveaux réacteurs. Potentiel pour 2/3 paires d'EPR ... Modifié le 11 juin par Titus K 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 13 juin Share Posté(e) le 13 juin (modifié) Apparement EDF et la France ont le vent en poupe pour le projet de Borssele ... je me demande comment ils vont faire au niveau foncier et génie civil pour 2 EPR dans un si petit espace. Modifié le 13 juin par Titus K 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 14 juin Share Posté(e) le 14 juin Il y a 20 heures, Titus K a dit : Apparement EDF et la France ont le vent en poupe pour le projet de Borssele ... je me demande comment ils vont faire au niveau foncier et génie civil pour 2 EPR dans un si petit espace. L'empreinte foncière d'une tranche EPR n'est pas plus grosse qu'une tranche 900MW justement, contrairement aux idées reçues. Ça fait environs 220 mètres de long (Flamanville, Hinkley point C, Taishan, Olkiluoto 3) si on ne compte que le bâtiment réacteur et la salle des machines (turboalternateurs). EN REVANCHE ce sont les annexes qui vont poser problème. Bâtiments etc. Quand on regarde les photos satellites (qui en France elles sont floutées sur googlemaps et autres services occidentaux, mais pas sur ces mêmes services web dans la plupart des autres pays, ni en France sur certains autres services web, allez comprendre...) on constate que pas mal de bâtiments tiennent de la place en largeur car nécessairement accolés a chacune des tranches. En gros pour mettre DEUX EPR sur le site de Borssele, il faudra tout renter au chausse-pied. Ou alors la proposition sera différente. Ce qui demandera quand même une sacrée maîtrise d'ouvrage pour ne pas tout foirer. Ce n'est sans doute pas très confortable comme situation. Mais bon, on verra. De toutes façons il y aura beaucoup de travail pour l'industrie locale puisque la France ne peut simplement rien faire seule sur un chantier EPR (à Flamanville le guide de sécurité n'était même plus édité en Français vu que les travailleurs du site étaient à la fin tous étrangers... un comble). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 14 juin Share Posté(e) le 14 juin il y a une heure, Patrick a dit : Ce n'est sans doute pas très confortable comme situation. Mais bon, on verra. De toutes façons il y aura beaucoup de travail pour l'industrie locale puisque la France ne peut simplement rien faire seule sur un chantier EPR (à Flamanville le guide de sécurité n'était même plus édité en Français vu que les travailleurs du site étaient à la fin tous étrangers... un comble). J'avais entendu que la relance du nucléaire dépend de la fin des travaux du grand paris express notamment pour récupérer les entreprises du BTP et les ouvriers mobilisés sur ces sites ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 14 juin Share Posté(e) le 14 juin Le nucléaire est-il le grand gagnant des élections ? https://www.lalibre.be/economie/conjoncture/2024/06/13/la-belgique-va-t-elle-construire-une-nouvelle-centrale-nucleaire-FD52NWR6MFGRPIMCWPGY67IQJQ/ La majorité des partis vainqueurs des élections sont en faveur de l’énergie nucléaire. La Belgique va-t-elle construire une nouvelle centrale nucléaire ? La N-VA, les Engagés et le MR, grands vainqueurs du scrutin, proposaient tous, dans leur programme, la construction d’une nouvelle centrale nucléaire en Belgique. Et le CD&V, qui n’a perdu qu’un seul siège au fédéral, proposait également une expansion nucléaire. Vooruit, de son côté, ne fermait pas la porte au nouveau nucléaire, moyennant le respect de certaines conditions, comme le fait qu’il soit durable (ce qui n’est pas encore le cas aujourd’hui). Vooruit excepté, une coalition Arizona (N-VA, Vooruit, CD&V, MR et Engagés) ouvrirait donc des perspectives en ce qui concerne le déploiement de l’énergie nucléaire en Belgique. Néanmoins, construire une nouvelle centrale nucléaire ne serait pas une mince affaire. Contrairement à la France, notre pays ne compte pas d’entreprise publique, comme EDF, qui pourrait réaliser un tel investissement. En outre, Engie, l’acteur dominant en Belgique, a marqué son désintérêt pour l’énergie nucléaire. Du côté du Forum nucléaire, le lobby du secteur, on répond que des groupes étrangers sont intéressés par un tel investissement en Belgique. “Une entreprise canadienne souhaiterait construire une nouvelle centrale en Belgique, nous explique Serge Dauby, directeur du Forum nucléaire. Mais, pour cela, il faudrait supprimer la loi de 2003 sur la sortie du nucléaire”. Il reste à voir le type de technologie dans laquelle la Belgique pourrait investir. Sur le marché, il y a actuellement de gros réacteurs classiques comme l’EPR français (1 650 MW), l’AP1000 américain (1 100 MW) ou l’APR-1400 coréen (1 400 MW). L’inconvénient de ces réacteurs est leur temps de construction extrêmement long. Le chantier de l’EPR de Flamanville, par exemple, aura duré 17 ans, au lieu des 5 ans initialement prévus. Selon Serge Dauby, il serait donc “irréaliste” de compter sur la mise en service d’un tel réacteur d’ici 2035. Mais, à plus long terme, le patron du Forum nucléaire estime qu’il s’agit d’une solution à envisager. Un SMR d'ici 2035 ? Dans l’intervalle, Serge Dauby estime qu’il faut ouvrir la voie à la construction de “small modular reactor” (SMR) sur le territoire belge. Selon lui, il serait possible d’en construire d’ici 2035. Pour rappel, les premiers SMR seront de simples versions miniatures des réacteurs actuels de Doel et Tihange. Ils produiront donc aussi des déchets nucléaires. Leur principal avantage, par rapport aux réacteurs classiques, est leur capacité réduite, de maximum 300 MW. Cette capacité plus modeste permettrait à un industriel d’installer un SMR à proximité de son usine. En effet, il s’agirait d’un investissement important mais nettement inférieur aux 19,1 milliards d’euros qu’aura coûté l’EPR de Flamanville. L’autre avantage des SMR est qu’ils doivent être construits en usine, ce qui raccourcirait la durée des chantiers. Évidemment, ce dernier avantage doit encore être confirmé sur le terrain, alors qu’aucun SMR n’est encore actif en Europe et aux États-Unis. Quid du prix ? Selon Serge Dauby, les futurs SMR pourraient produire de l’électricité à un prix inférieur à 100 euros par MWh. À titre de comparaison, les prix de gros de l’électricité se sont élevés à environ 60 euros par MWh, en moyenne, depuis le début de cette année. L’État devrait donc combler la différence pour qu’un tel investissement se réalise. Mais c’est aussi le cas des futures éoliennes en mer et de la prolongation de Doel 4 et Tihange 3. L’État doit en effet mettre la main au portefeuille s’il veut que les investissements dans la production d’électricité se réalisent. En ce qui concerne le coût de l’électricité, le consultant Woodmac évoque plutôt un prix initial de 180 euros par MWh, qui pourrait tomber à 120 euros par MWh en 2040. Dans ce cas, l’État belge devra sortir nettement plus de subsides de sa poche pour que l’investissement se réalise. Où mettre une centrale ? Tous les partis ont pointé les sites de Doel et Tihange comme lieux privilégiés pour construire une nouvelle centrale nucléaire. Néanmoins, Engie, le propriétaire des sites, n’est plus intéressé par l’énergie nucléaire. “Je ne vois donc pas comment on pourrait installer une nouvelle centrale à Doel ou à Tihange, déclare un observateur du secteur. En outre, Engie aura besoin de tout l’espace disponible pour mener à bien le démantèlement de ses réacteurs”. L’avantage d’un SMR est qu’il aurait besoin de moins d’espace et qu’il pourrait être installé à proximité de zones industrielles. Néanmoins, par rapport aux sites de Doel et Tihange, l’obtention des permis serait plus compliquée… Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 21 juin Share Posté(e) le 21 juin Bonne nouvelle ! Un fournisseur non russe ou américain pour les VVER Framatome obtient un financement de l’Union européenne pour développer un combustible VVER souverain 100% européen https://www.framatome.com/medias/framatome-receives-european-funding-for-the-development-of-a-100-sovereign-european-fuel-for-vver-reactors/ Framatome a obtenu un soutien financier de l’Union européenne pour développer un combustible VVER souverain 100% européen pour les réacteurs nucléaires de type VVER exploités en Europe. Financé dans le cadre du programme Euratom de recherche et de formation, le projet de Framatome pour le développement d’un combustible VVER 440 européen, appelé SAVE (Framatome Safe and Alternative VVER European project), bénéfice d’une contribution de l’UE de 10 millions d’euros. Ce projet européen qui rassemble 17 parties prenantes vise à atténuer les risques liés à la chaîne d’approvisionnement en combustible par le développement et la mise en œuvre d’une solution européenne alternative. Ces partenaires européens comprennent les quatre exploitants suivants : ČEZ, Fortum, MVM Paks et Slovenské Electrárne. "Framatome salue ce financement de l’Union européenne qui témoigne de nos efforts et va nous permettre d’accélérer notre développement pour contribuer à la diversification et à la sécurité d’approvisionnement en combustible des réacteurs VVER, " a déclaré Lionel Gaiffe, senior executive vice president de la Business Unit Combustible de Framatome. « Framatome est le seul fournisseur de combustible en mesure de garantir une solution 100% européenne et souveraine, comprenant une conception, une fabrication et une chaîne d’approvisionnement de composants 100% européens. » Le contexte international a accéléré la nécessité d’une solution énergétique européenne et souveraine pour éviter toute interruption des services essentiels et réduire les risques liés aux importations hors UE. Framatome progresse dans le développement d’un combustible nucléaire souverain européen avec le soutien et la coopération des exploitants européens de réacteurs VVER. « Framatome soutient pleinement le développement de l’industrie nucléaire et la politique énergétique des pays européens exploitant des réacteurs VVER, et contribue à assurer une exploitation fiable et ininterrompue du parc nucléaire existant et à la préparation de la prochaine génération de combustible nucléaire, » a ajouté Lionel Gaiffe. Dans le contexte de coopérations prometteuses avec les exploitants des réacteurs VVER européens, Framatome a intensifié la préparation et l’adaptation de ses installations de fabrication de combustible et de sa chaîne d’approvisionnement en Europe afin de fournir à ses clients un combustible sûr et robuste. Il existe 19 réacteurs VVER en exploitation en Europe, dont quatre de 1000 MW en Bulgarie et en République tchèque, et 15 de 440 MW en Finlande, en Hongrie, en République tchèque, et en Slovaquie. 3D view of a Framatome conceptual design of a VVER 440 fuel assembly 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 22 juin Share Posté(e) le 22 juin Micro réacteur Rolls Royce ... application militaires, civiles, industrielles et spatiales ... https://www.rolls-royce.com/innovation/novel-nuclear/micro-reactor.aspx?utm_source=Twitter&utm_medium=organic&utm_campaign=nuclear&utm_content=microreactors-vid Deployable, safe, reliable and clean power solutions Through our versatile next-generation Micro-Reactor technology, we’re developing a solution that can be deployed safely, affordably and at pace. Drawing upon our vast nuclear knowledge and experience, our Micro-Reactor uses novel technologies based on proven, reliable power solutions. What is a Micro-Reactor? The Rolls-Royce Micro-Reactor has a high-power density, which means that it can reliably, flexibly and sustainably support a range of operational demands, providing power and heat output, as required. Crucially, the Micro-Reactor is scalable to be easily transportable by rail, sea and even into space, making it a versatile and credible power source for a multitude of applications. The Micro-Reactor uses an inherently safe and robust fuel form. Within its core, each particle of uranium is surrounded by multiple protective layers, allowing it to withstand even the most extreme conditions. What’s the difference between a Micro-Reactor and a Small Modular Reactor (SMR)? Whilst Micro-Reactors and Small Modular Reactors both use nuclear technology and are part of the Rolls-Royce nuclear portfolio, they use different technologies and would be used to power different things. For example, a Micro-Reactor can provide 1-10 megawatts of power and its more compact size makes it a transportable source of power. Whereas a SMR would be powering to around 0.5 giga-watts and operate from a static site approximately the size of two football pitches. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 22 juin Share Posté(e) le 22 juin Le 21/06/2024 à 13:47, Titus K a dit : Bonne nouvelle ! Un fournisseur non russe ou américain pour les VVER Framatome obtient un financement de l’Union européenne pour développer un combustible VVER souverain 100% européen https://www.framatome.com/medias/framatome-receives-european-funding-for-the-development-of-a-100-sovereign-european-fuel-for-vver-reactors/ Framatome a obtenu un soutien financier de l’Union européenne pour développer un combustible VVER souverain 100% européen pour les réacteurs nucléaires de type VVER exploités en Europe. Financé dans le cadre du programme Euratom de recherche et de formation, le projet de Framatome pour le développement d’un combustible VVER 440 européen, appelé SAVE (Framatome Safe and Alternative VVER European project), bénéfice d’une contribution de l’UE de 10 millions d’euros. Ce projet européen qui rassemble 17 parties prenantes vise à atténuer les risques liés à la chaîne d’approvisionnement en combustible par le développement et la mise en œuvre d’une solution européenne alternative. Ces partenaires européens comprennent les quatre exploitants suivants : ČEZ, Fortum, MVM Paks et Slovenské Electrárne. "Framatome salue ce financement de l’Union européenne qui témoigne de nos efforts et va nous permettre d’accélérer notre développement pour contribuer à la diversification et à la sécurité d’approvisionnement en combustible des réacteurs VVER, " a déclaré Lionel Gaiffe, senior executive vice president de la Business Unit Combustible de Framatome. « Framatome est le seul fournisseur de combustible en mesure de garantir une solution 100% européenne et souveraine, comprenant une conception, une fabrication et une chaîne d’approvisionnement de composants 100% européens. » Le contexte international a accéléré la nécessité d’une solution énergétique européenne et souveraine pour éviter toute interruption des services essentiels et réduire les risques liés aux importations hors UE. Framatome progresse dans le développement d’un combustible nucléaire souverain européen avec le soutien et la coopération des exploitants européens de réacteurs VVER. « Framatome soutient pleinement le développement de l’industrie nucléaire et la politique énergétique des pays européens exploitant des réacteurs VVER, et contribue à assurer une exploitation fiable et ininterrompue du parc nucléaire existant et à la préparation de la prochaine génération de combustible nucléaire, » a ajouté Lionel Gaiffe. Dans le contexte de coopérations prometteuses avec les exploitants des réacteurs VVER européens, Framatome a intensifié la préparation et l’adaptation de ses installations de fabrication de combustible et de sa chaîne d’approvisionnement en Europe afin de fournir à ses clients un combustible sûr et robuste. Il existe 19 réacteurs VVER en exploitation en Europe, dont quatre de 1000 MW en Bulgarie et en République tchèque, et 15 de 440 MW en Finlande, en Hongrie, en République tchèque, et en Slovaquie. 3D view of a Framatome conceptual design of a VVER 440 fuel assembly Alors ça, c'est surprenant. Moi qui croyait que les Arabelle avaient été sauvées en abandonnant ce marché à GE. Il y a 4 heures, Titus K a dit : Micro réacteur Rolls Royce ... application militaires, civiles, industrielles et spatiales ... https://www.rolls-royce.com/innovation/novel-nuclear/micro-reactor.aspx?utm_source=Twitter&utm_medium=organic&utm_campaign=nuclear&utm_content=microreactors-vid Deployable, safe, reliable and clean power solutions Through our versatile next-generation Micro-Reactor technology, we’re developing a solution that can be deployed safely, affordably and at pace. Drawing upon our vast nuclear knowledge and experience, our Micro-Reactor uses novel technologies based on proven, reliable power solutions. What is a Micro-Reactor? The Rolls-Royce Micro-Reactor has a high-power density, which means that it can reliably, flexibly and sustainably support a range of operational demands, providing power and heat output, as required. Crucially, the Micro-Reactor is scalable to be easily transportable by rail, sea and even into space, making it a versatile and credible power source for a multitude of applications. The Micro-Reactor uses an inherently safe and robust fuel form. Within its core, each particle of uranium is surrounded by multiple protective layers, allowing it to withstand even the most extreme conditions. What’s the difference between a Micro-Reactor and a Small Modular Reactor (SMR)? Whilst Micro-Reactors and Small Modular Reactors both use nuclear technology and are part of the Rolls-Royce nuclear portfolio, they use different technologies and would be used to power different things. For example, a Micro-Reactor can provide 1-10 megawatts of power and its more compact size makes it a transportable source of power. Whereas a SMR would be powering to around 0.5 giga-watts and operate from a static site approximately the size of two football pitches. Une variation de la technologie "pebble bed"? https://www.energy.gov/ne/articles/triso-particles-most-robust-nuclear-fuel-earth 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 22 juin Share Posté(e) le 22 juin il y a 44 minutes, Patrick a dit : Alors ça, c'est surprenant. Moi qui croyait que les Arabelle avaient été sauvées en abandonnant ce marché à GE. C'est Westinghouse qui produit le combustible VVER pas GE. https://www.westinghousenuclear.com/nuclear-fuel/vver il y a 44 minutes, Patrick a dit : Une variation de la technologie "pebble bed"? Je sais pas exactement ... ils parlent de spacial, mais c'est beaucoup trop puissant et donc lourd pour être un RTG ... je me demande comment ils comptent envoyer ca dans l'espace 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 22 juin Share Posté(e) le 22 juin Enable persistent and resilient power and propulsion to explore space Provide surface power for a lunar base Operate safely and reliably in even the harshest of environments Ils comptent sur quoi comme source froide d'immenses panneaux rayonnants ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin (modifié) Un petit évènement intéressant hier (visible sur eco2mix) qui fait déjà jaser. Jai vérifié il y a bien eu des importations d"électricité cet hivers mais très très peu. Ce qui est vrai en revanche c'est que EDF se fait des c...e en or avec ces exportations qui font qui techniquement çà paye une grosse partie du déficit d'EDF qui se comble vitesse grand V. Techniquement ce que çà montre c'est qu'on a des surcapacités qu'on peut vendre à nos voisins. Mais les prix n'étant pas vraiment régionalisés nous français on ne profite pas de prix bas. Mais dans le fond les export vont nous payer les nouvelles centrales. https://www.latribune.fr/climat/energie-environnement/electricite-comment-un-bug-de-decouplage-avec-l-allemagne-a-fait-plonger-les-prix-francais-1000830.html Électricité : comment un bug de découplage avec l'Allemagne a fait plonger les prix français Hier, les prix allemands de l’électricité ont atteint 490 euros le mégawattheure sur le marché européen au comptant, tandis qu’ils ont plongé à moins de 3 euros/MWh dans l’Hexagone. En effet, un bug informatique a entraîné un découplage total entre les deux pays. Cela signifie-t-il qu'en temps normal, les échanges tirent à la hausse les cours en France ? Attention aux conclusions hâtives, préviennent des spécialistes.Réservé aux abonnés « Pendant quelques heures, tout s'est déroulé comme s'il n'y avait plus aucune interconnexion. C'est-à-dire, en l'occurrence, plus aucune exportation de la France vers l'Allemagne », explique Emeric de Vigan, responsable des marchés de l'électricité chez Kpler. (Crédits : STEPHANE MAHE) Que se passerait-il si la France et l'Allemagne, dont les choix en matière énergétique s'avèrent bien différents, n'échangeaient plus du tout d'électricité ? Un bug informatique, survenu hier, en livre un bref aperçu : Epex, la principale bourse d'échange d'électricité sur le Vieux continent, où les opérateurs indiquent les prix et volumes qu'ils souhaitent acheter ou vendre, a dû mener ses propres enchères locales en raison d'importantes difficultés techniques. Si bien que les capacités frontalières n'ont pas été allouées entre les deux pays. « Pendant quelques heures, tout s'est déroulé comme s'il n'y avait plus aucune interconnexion. C'est-à-dire, en l'occurrence, plus aucune exportation de la France vers l'Allemagne », précise Emeric de Vigan, responsable des marchés de l'électricité chez Kpler. Et le résultat est saisissant : tandis que l'Hexagone affichait alors un prix de 2,96 euros le mégawattheure (MWh) pour une livraison le lendemain, ce chiffre grimpait à 492 euros par MWh outre-Rhin ! Soit près de 160 fois plus. « Cela confirme qu'en ce moment, si l'on n'exportait pas, les prix chuteraient chez nous », commente l'économiste spécialiste des marchés de l'électricité Jacques Percebois. La France importe pour passer l'hiver De quoi donner corps à la proposition du Rassemblement national de revoir en profondeur les règles du marché européen de l'électricité afin de refléter un « prix national » ? Au contraire, estiment les deux spécialistes. « Cela montre justement l'importance d'optimiser les échanges. Quand nous vendons de l'électricité à l'étranger, cela nous rapporte aussi de l'argent ; c'est bon pour la balance commerciale. Et d'un point de vue climatique, cela permet de faire tourner des réacteurs nucléaires en France afin d'éteindre des centrales à gaz allemandes ! », justifie Emeric de Vigan. Lire aussiAugmentation des prix de l'électricité, difficultés financières... EDF n'a jamais reçu autant de réclamations de ses clients Surtout, l'Hexagone ne dispose pas toujours d'un avantage sur l'Allemagne : pendant la crise de 2022 et 2023, l'économie tricolore a dû s'appuyer massivement sur son voisin germanique, sans quoi ses prix de marché auraient encore davantage explosé. Modifié le 26 juin par herciv 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin Il y a 4 heures, herciv a dit : De quoi donner corps à la proposition du Rassemblement national de revoir en profondeur les règles du marché européen de l'électricité afin de refléter un « prix national » ? Au contraire, estiment les deux spécialistes. « Cela montre justement l'importance d'optimiser les échanges. Quand nous vendons de l'électricité à l'étranger, cela nous rapporte aussi de l'argent ; c'est bon pour la balance commerciale. Et d'un point de vue climatique, cela permet de faire tourner des réacteurs nucléaires en France afin d'éteindre des centrales à gaz allemandes ! », justifie Emeric de Vigan. Et ben voyons. Les messieurs sont très gentils mais oublient de dire que l'électricité solaire et éolienne a toujours la priorité sur le réseau. Donc qu'on est tout le temps obligés de l'acheter même si on en a pas besoin. Et ils oublient aussi de citer l'AREHN qui a empêché justement EDF de faire des bénéfices pendant des années, et qui continue à ce jour. La solution c'est un mélange des façons de faire Espagnole et Polonaise: sortir du marché Européen de l'électricité (Espagne) et refuser d'injecter sur le réseau de l'électricité éolienne et solaire allemande quand on en a pas besoin (Pologne). Il y a 4 heures, herciv a dit : Surtout, l'Hexagone ne dispose pas toujours d'un avantage sur l'Allemagne : pendant la crise de 2022 et 2023, l'économie tricolore a dû s'appuyer massivement sur son voisin germanique, sans quoi ses prix de marché auraient encore davantage explosé. Bla bla bla, la raison était due aux travaux sur les réacteurs, effectués en urgence alors qu'il n'y avait pas matière, mais les écolos ont tellement beuglé et mugi qu'on ne pouvait faire autrement. Donc rien à voir avec la choucroute. Oui en effet cette affaire montre bien le racket dont a été victime la France avec la complicité de bon nombre de ses "élites". 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin (modifié) Il y a 7 heures, Patrick a dit : La solution c'est un mélange des façons de faire Espagnole et Polonaise: sortir du marché Européen de l'électricité (Espagne) et refuser d'injecter sur le réseau de l'électricité éolienne et solaire allemande quand on en a pas besoin (Pologne). Cet incident sonne comme un avertissement aux allemands mais pas qu'eux. Les prix de l'electricité modérés qui permettent de retenir des industriels en Europe sont dûs aux capacités electriques Francaises. Si on deconnecte on obtient un avantage concurrentiel certain sur toute l'Europe. Je note aussi que les surcapacités qui ont ėté effacées sont solaires. Ca se voit bien sur eco2mix. Mais Ca n'est pas énorme comme quantité finalement. Enfin ca montre que les prix obtenus par Edf sont élevés grâce au marché européen. Quelque part ce marché va payer les futurs réacteurs. Modifié le 27 juin par herciv 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin Il y a 1 heure, herciv a dit : Cet incident sonne comme un avertissement aux allemands mais pas qu'eux. Les prix de l'electricité modérés qui permettent de retenir des industriels en Europe sont dûs aux capacités electriques Francaises. Si on deconnecte on obtient un avantage concurrentiel certain sur toute l'Europe. Exactement. Il y a 1 heure, herciv a dit : Je note aussi que les surcapacités qui ont ėté effacées sont solaires. Ca se voit bien sur eco2mix. Mais Ca n'est pas énorme comme quantité finalement. Il faut voir que les Allemands ont à la fois plus de puissance électrique solaire installée (81.8 GW) et de puissance électrique éolienne installée (69.5 GW) que les Français ont de puissance électro-nucléaire installée (61.4 GW). Et pourtant... À l'instant, instantané pris à 5h du matin. Intensité carbone de 19 grammes de CO2 par kw/h par kw/h en France pour une consommation totale de 51.9 GW en France (et une production de 52.1 GW). En production pure notre intensité est à 18 grammes par kw/h. Intensité carbone de 476 grammes de CO2 par kw/h en Allemagne pour une consommation totale de 46.3 GW (et une production de 33.9 GW). En production pure leur intensité est à 624 grammes de CO2 par kw/h! Alors certes en journée avec le soleil et le vent l'intensité va baisser en Allemagne. Mais le mal est fait. Le bilan, il s'établit par tranches de 24h. Quand chez nous 77.62% de l'électricité est produite par du nucléaire avec une intensité de 5 grammes de CO2 par kw/h, et 15.79% par de l'hydroélectricité avec 11 grammes de CO2 par kw/h, en Allemagne on trouve du charbon pour 40.48% de la production, avec une intensité de 1167 grammes de CO2 par kw/h, du gaz pour 17.34% de la production avec une intensité de 572 grammes de CO2 par kw/h. Mais aussi de la biomasse pour 14.24% à 230 grammes de CO2 par kw/h. Ce ne sont pas les 15.9% d'éolien (pas de vent) à 13 grammes de CO2 par kw/h (débattable), ce qui ne représente au passage que 7.76% de la puissance éolienne installée (10 fois moins que la puissance nucléaire Française installée!!!) qui changent la donne. La France est exportatrice nette sur toutes ses frontières. Il y a 1 heure, herciv a dit : Enfin ca montre que les prix obtenus par Edf sont élevés grâce au marché européen. Quelque part ce marché va payer les futurs réacteurs. Si et seulement si on laisse EDF faire des bénéfices. Ce qui n'est pas encore le cas. D'autre part, le vol caractérisé de pognon et d'électricité qui s'est produit au calme pendant des années doit être puni. On parle de plusieurs dizaines, voire centaines de milliards évaporés. Idem pour la fameuse "amende" de 500 millions que la France a dû payer pour "inaction climatique" alors que nous sommes les meilleurs élèves de la classe. L'Europe va devoir faire son mea culpa et apprendre à avoir les yeux en face des trous. Nous vivons dans un monde où n'importe quel farfadet armé d'un cure-dent métaphorique peut s'en servir comme d'un levier pour déplacer des montagnes. Peut-être est-il temps que la France se serve du séquoia géant métaphorique dont elle dispose de son côté pour faire de même. L'alternative c'est qu'on leur coupe le courant, et franchement, autant il fut un temps où je trouvais la mesure inadaptée, autant aujourd'hui, ça ne me choquerait même plus. À un moment quand tu retiens quelqu'un à bout de bras au-dessus d'un précipice en essayant de le sauver, et que la personne en question te poignarde le bras... On ne peut pas sauver des gens qui refusent d'être sauvés. C'est une leçon difficile à avaler, mais c'est la vie. 3 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin il y a 59 minutes, Patrick a dit : le vol caractérisé de pognon et d'électricité qui s'est produit au calme pendant des années doit être puni. On parle de plusieurs dizaines, voire centaines de milliards évaporés. Pas familier de ce fil là, expliques STP Qui vole ? Qui est volé ? Pognon qui était où et est passé où ? Electricité qui était où ? Et est passé où ? Electricité de quelle origine ( Nuc, éolienne, solaire ? autre ? ) ? Qui a failli dans les contrôles ? avec la bénédiction de qui ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin (modifié) il y a une heure, Patrick a dit : Si et seulement si on laisse EDF faire des bénéfices. Ce qui n'est pas encore le cas. Il en fait depuis le milieux de l'année dernière et fini avec 10 milliard d'excédent. Effectivement Edf est renationalisé et on pourrait se dire que l'argent ne sera pas affecté à EdF mais dans le fond ça n'a pas beaucoup d'importance tant que la position stratégique de premier producteur d'énergie verte d'Europe reste la France. L'Electricité est un peu notre pétrole à nous. Et que les bénéfices de son exploitation soient utilisés par exemple à réindustrialisé le pays ne me chagrine pas beaucoup. La balance commerciale de la France ne peut que s'en réjouir. Pour rappel l'année dernière comme par miracle le solde du commerce extérieur s'est brusquement amélioré grâce ... au solde de la balance des produits énergétiques. Et Edf n'a recommencé à exporter dans des quantité importante qu'à partir d'avril 23. https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2024/02/07/rapport-2024-sur-le-commerce-exterieur-de-la-france Modifié le 27 juin par herciv 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin il y a 2 minutes, herciv a dit : Il en fait depuis le milieux de l'année dernière et fini avec 10 milliard d'excédent. Effectivement Edf est renationalisé et on pourrait se dire que l'argent ne sera pas affecté à EdF mais dans le fond ça n'a pas beaucoup d'importance tant que la position stratégique de premier producteur d'énergie verte d'Europe reste la France. L'Electricité est un peu notre pétrole à nous. Et que les bénéfices de son exploitation soient utilisés par exemple à réindustrialisé le pays ne me chagrine pas beaucoup. La balance commerciale de la France ne peut que s'en réjouir. Et de toute façon l'AREHN s'arrête en 2025 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin il y a 5 minutes, clem200 a dit : Et de toute façon l'AREHN s'arrête en 2025 Alléluia 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin il y a 16 minutes, Bechar06 a dit : Pas familier de ce fil là, expliques STP Qui vole ? Qui est volé ? Pognon qui était où et est passé où ? Electricité qui était où ? Et est passé où ? Electricité de quelle origine ( Nuc, éolienne, solaire ? autre ? ) ? Qui a failli dans les contrôles ? avec la bénédiction de qui ? J'imagine qu'il parle de l'AREHN, l'accès régulé a l'électricité nucléaire historique En gros on a obligé EDF à vendre 100 TWh/an d'énergie nucléaire à 42€/MWh C'était une obligation européenne dans le cadre de la libération du marché de l'électricité Pour notre Patrick nationaliste au possible c'est du vol imposé par de méchants européens C'est un point de vue ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin (modifié) Perso je pense que la coupure d'avant-hier sur les exports vers l'Allemagne est très bien tombée voir opportune par rapport à la procédure sur les déficits. Elle rappel à ceux qui ne veulent pas le voir que le déficit budgétaire Français peut s'améliorer d'un coup si on rend notre électricité presque gratuite. l'avantage concurrentiel pour l'industrie française sera tellement énorme que les relocalisation risque de venir de l'intérieur de l'Europe. Je crois que BASF se sent un peu à l'étroit en ce moment dans les frontières allemandes ... Modifié le 27 juin par herciv 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin il y a 25 minutes, Bechar06 a dit : Pas familier de ce fil là, expliques STP Qui vole ? Qui est volé ? Pognon qui était où et est passé où ? Electricité qui était où ? Et est passé où ? Electricité de quelle origine ( Nuc, éolienne, solaire ? autre ? ) ? Qui a failli dans les contrôles ? avec la bénédiction de qui ? Je parle des achats d'électricité à EDF moins cher que le prix coûtant pour être revendue 8 fois plus chère par des "fournisseurs alternatifs" qui n'ont par ailleurs pas injecté un seul électron sur le réseau. Et quant à savoir où est partie la différence, dans les poches de qui, ça c'est la question à plusieurs dizaines de milliards, en effet. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Conan le Barbare Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin il y a 3 minutes, clem200 a dit : J'imagine qu'il parle de l'AREHN, l'accès régulé a l'électricité nucléaire historique En gros on a obligé EDF à vendre 100 TWh/an d'énergie nucléaire à 42€/MWh C'était une obligation européenne dans le cadre de la libération du marché de l'électricité Pour notre Patrick nationaliste au possible c'est du vol imposé par de méchants européens C'est un point de vue ... Non c’est pas un point de vue… quand tu obliges le principal fournisseur publique à céder à perte pour que des sociétés fantoches qui n’ont aucunes installation électrique en propre revendent à deux fois le prix voir plus au détriment des consommateurs ce n’est pas de la concurrence c’est un racket organisé… ceux et celles qui ont signé cet accord doivent aller en tôle. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin (modifié) Le 27/06/2024 à 10:38, Conan le Barbare a dit : Non c’est pas un point de vue… quand tu obliges le principal fournisseur publique à céder à perte pour que des sociétés fantoches qui n’ont aucunes installation électrique en propre revendent à deux fois le prix voir plus au détriment des consommateurs ce n’est pas de la concurrence c’est un racket organisé… ceux et celles qui ont signé cet accord doivent aller en tôle. Juste une correction quand même. Non EdF ne cédait pas à perte mais à prix coûtant. Les centrales sont très largement amortis depuis le temps qu'elle tourne malgré les entretiens lourds dont elle font l'objet. Forcément les coûts de production du nucléaire sont très bas. Mais dans le fond je n'ai jamais accepté l'ARENH non plus. Pourquoi des opérateurs privés pourraient capter des bénéfices sur des centrales que l'état (nous) a payé ? Une règle qu'il faudrait imposer aux producteurs d'éolien et de solaire serait l'obligation d'acheter des capacités d'effacement et de stockage à hauteur de 30% de leur capacité installé. Parce que la vrai problématique du renouvelable c'est finalement le stockage qui ne se voit pas dans les coûts. Modifié le 2 juillet par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin (modifié) il y a 23 minutes, Conan le Barbare a dit : Non c’est pas un point de vue… quand tu obliges le principal fournisseur publique à céder à perte pour que des sociétés fantoches qui n’ont aucunes installation électrique en propre revendent à deux fois le prix voir plus au détriment des consommateurs ce n’est pas de la concurrence c’est un racket organisé… ceux et celles qui ont signé cet accord doivent aller en tôle. C'est le concept même de l'Europe, de la concurrence et de la libération des marchés sans monopole d'état Si tu veux mettre tous les Bruxellois en prison vas y Modifié le 27 juin par clem200 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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