Conan le Barbare Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin il y a 1 minute, clem200 a dit : C'est le concept même de l'Europe, de ma concurrence et de la libération des marchés dans monopole d'état Si tu veux mettre tous les Bruxellois en prison vas y Quelle concurrence !? Ces sociétés n’ont produit aucune électricité ! Personne n’interdit à des concurrents de se créer pour venir injecter leur électricité sur le réseau FR , là il n’y a pas d’électricité juste une magouille comptable pour qu’une poignée s’en mette plein les poches et fassent crever pleins de commerçants ou laisser sans chauffage des milliers de familles ! Quel rapport avec les bruxellois !? C’est bien des français qui ont accepté ce délire… 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin à l’instant, Patrick a dit : Bla bla bla, la raison était due aux travaux sur les réacteurs, effectués en urgence alors qu'il n'y avait pas matière, mais les écolos ont tellement beuglé et mugi qu'on ne pouvait faire autrement. Ca ne s'est pas passé comme ça. Avant même Fukushima, l'ASN était devenue dure avec l'industrie nucléaire, critiquant par exemple les méthodes d'organisation et la perte de compétence liée au recours olé-olé à la sous-traitance dans les centrales. Et avec Fukushima, elle est devenue plus dure encore, avec le soutien du politique et en vertu d'une idée simple : si on veut que la population accepte le nucléaire, la sécurité doit être gérée de manière stricte, même si ça coûte cher, même si certains atomiciens trouvent que c'est trop. Et - vu de moi - la démarche est correcte et plébiscitée. Le problème de corrosion à grande échelle remettait clairement en cause la capacité à refroidir en cas d'accident : il fallait absolument le traiter avec sérieux et diligence, c'est ce qui a été fait. Et en fait, on n'a pas entendu les écolos... même pas beaucoup en Allemagne dans ma perception. L'opinion n'a pas bougé ou plutôt, elle a encore plus bougé dans le sens pro-nucléaire : c'est très bien. Et l'Allemagne, notamment, nous a fourni du courant pas-trop-décarbonné dans l'intervalle... Je dis : bonne manœuvre, bonne politique. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin il y a 3 minutes, Conan le Barbare a dit : Quelle concurrence !? Ces sociétés n’ont produit aucune électricité ! Personne n’interdit à des concurrents de se créer pour venir injecter leur électricité sur le réseau FR , là il n’y a pas d’électricité juste une magouille comptable pour qu’une poignée s’en mette plein les poches et fassent crever pleins de commerçants ou laisser sans chauffage des milliers de familles ! Quel rapport avec les bruxellois !? C’est bien des français qui ont accepté ce délire… Tu es donc anti concurrence et anti union européenne ? La rapport c'est que tout cela est imposé par Bruxelles Si tu veux faire partie d'une communauté, tu respectes ses règles Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin il y a 10 minutes, Boule75 a dit : Et l'Allemagne, notamment, nous a fourni du courant pas-trop-décarbonné dans l'intervalle... On a tous fourni aussi 10% de délestage gratos faudrait pas l'oublier. Sur le reste et les contrôles 100% d'accord avec toi. Ca rend notre électricité nucléaire vendable et en plus çà met la barre très haut en cas de venu de concurrence en interne. Intrinséquement je pense au SNR qui vont devoir démontrer leur qualité par rapport à des gros réacteurs vraiment pas chers et sûr. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin Il y a 2 heures, Boule75 a dit : Ca ne s'est pas passé comme ça. Avant même Fukushima, l'ASN était devenue dure avec l'industrie nucléaire, critiquant par exemple les méthodes d'organisation et la perte de compétence liée au recours olé-olé à la sous-traitance dans les centrales. Et avec Fukushima, elle est devenue plus dure encore, avec le soutien du politique et en vertu d'une idée simple : si on veut que la population accepte le nucléaire, la sécurité doit être gérée de manière stricte, même si ça coûte cher, même si certains atomiciens trouvent que c'est trop. Et - vu de moi - la démarche est correcte et plébiscitée. Prétendre que les choses n'étaient pas faites strictement auparavant est complètement hors de propos. À aucun moment les circuits de refroidissement n'ont été en danger. De plus, chez qui les Japonais sont-ils venus se re-former aux bonnes pratiques en matière de sécurité nucléaire APRÈS Fukushima? En France. Auprès de l'ASN certes, mais pas que. Donc si je comprends bien, l'ASN a critiqué EDF et consorts pour leur gestion laxiste des centrales, mais les gens que l'ASN a critiqué et elle-même ont aussi servi de modèle (aux côtés de l'ASN) à des Japonais qui avaient fait n'importe quoi, que ce soit chez TEPCO ou bien chez la NIXA? Ça ressemble au maître d'école qui explique au premier de la classe avec 19 de moyenne qu'il faut qu'il travaille mieux sinon il finira au niveau du cancre. Ça s'appelle une surréaction. Ce qui est imposé au nucléaire en termes de sécurité en France confine souvent au ridicule voire au kafkaïen. Et c'est justement dans ce genre de cas que les accidents recommencent à survenir. Le trop-sécuritaire nuit à la sécurité parce qu'il empêche de réfléchir, c'est paradoxal mais c'est comme ça. Pourquoi? Parce que tout simplement dans un contexte où tu n'as pas le droit à l'erreur, tu commences à cacher des trucs. C'est normal. C'est humain. Et la meilleure manière cacher quelque chose, c'est de ne pas le trouver. La meilleure manière de ne pas le trouver étant... de ne pas le chercher. CQFD. Aujourd'hui dans la filière c'est 1 personne qui travaille et 4 personnes qui surveillent. Et pourtant... Donc plutôt qu'être punitifs il serait pas mal de commencer à être proactifs chez l'ASN, et donc cesser de casser les noix pour des trucs sans gravité, simplement sur la foi d'un dogme sans aucun lien avec le réel. Parce qu'au même titre que l'ADEME, l'action de l'ASN apparaît de plus en plus comme idéologiquement anti-nucléaire Il y a 2 heures, Boule75 a dit : Le problème de corrosion à grande échelle remettait clairement en cause la capacité à refroidir en cas d'accident : il fallait absolument le traiter avec sérieux et diligence, c'est ce qui a été fait. De l'aveu même d'un ingé chef de tranche à qui j'ai posé la question: "on aurait très bien pu attendre les prochains arrêts de tranche pour traiter ces problèmes et continuer à produire entretemps". Fin de citation. Il y a 2 heures, Boule75 a dit : Et en fait, on n'a pas entendu les écolos... même pas beaucoup en Allemagne dans ma perception. PARDON? Ils ont pas arrêté pendant des mois avec ça. Ta perception me semble bien sélective! Il y a 2 heures, Boule75 a dit : L'opinion n'a pas bougé ou plutôt, elle a encore plus bougé dans le sens pro-nucléaire : c'est très bien. Uniquement à cause des prix qui ont augmenté et grâce aux pro-nucléaires qui ont fait de la contre-propagande et de la réinformation, y-compris grâce à des gens avec une sensibilité écologique et décroissante comme Jancovici qui a vraiment fait le café dans l'histoire. Et en plus il y a eu la guerre en Ukraine qui a calmé tout le monde en forçant à constater à quel point l'Allemagne avait fait n'importe quoi. Il y a 2 heures, Boule75 a dit : Et l'Allemagne, notamment, nous a fourni du courant pas-trop-décarbonné dans l'intervalle... "Pas trop décarboné"? Doux euphémisme... Ils n'étaient de plus pas les seuls et ils en ont bien profité pendant quelques mois. Chacun son tour donc. Il y a 2 heures, Boule75 a dit : Je dis : bonne manœuvre, bonne politique. La seule bonne manoeuvre dans cette affaire c'est qu'en ayant pas de courant à vendre, les "alternatifs" n'en ont pas eu non plus à acheter. Ça a causé plein problèmes, ça a fait revenir plein de gens chez EDF. Des boites ont fermé, des gens ont perdu un pognon de dingue, et étrangement quand on commence à toucher au portefeuille tout le monde se réveille. Un esprit complotiste pourrait même penser qu'EDF a sciemment décidé d'arrêter ses réacteurs pour ne plus se faire racketter. À leur place c'est exactement ce que j'aurais fait. Après-tout, les magasins aux étals vides ne peuvent pas se faire piller. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin Il y a 4 heures, Patrick a dit : Prétendre que les choses n'étaient pas faites strictement auparavant est complètement hors de propos. Il faut distinguer faire les choses strictement et monter le niveau d'exigence : le niveau d'exigence, le niveau de prudence en fait est monté après Fukushima. EDF a monté une "force de réaction rapide" nucléaire très conséquente, de gros travaux ont été entrepris pour durcir encore les dispositifs de sécurité, pour s'assurer de la résilience des circuits de refroidissement de secours, etc... Il y avait des points à durcir, ils l'ont été. Et même avant ça, des remontrances avaient été faites concernant certains dévoiement à base de sous-traitance pas assez maîtrisée dans certaines centrales, conduisant à des pertes de savoir dans les équipes internes d'EDF, et à une perte de maîtrise donc. Au final, il est capital de toujours prendre le recul pour juger de ce qui va ou pas et de ce qui est améliorable, souhaitable ou au contraire pas souhaitable (car certains dispositifs de sécurité mal pensés peuvent conduire eux-même à des problèmes, par leur coût, leur complexité, par des contraintes nuisibles qu'ils imposent, etc...). Bref : il faut toujours se dire qu'on est dans l'arbitrage. Le discours "tout va absolument bien" est dangereux et aux antipodes d'une saine gestion des risques : il vaut mieux, en permanence pour ce genre de sujet, se demander ce qui ne va pas. Il y a 4 heures, Patrick a dit : A aucun moment les circuits de refroidissement n'ont été en danger. La corrosion découverte par approfondissement des diagnostics concernait des circuits de secours. Décision a été prise de traiter massivement le problème : as-tu une source qui décrirait pourquoi il se serait agit d'un non-problème ? L'ASN, mais aussi l'IRSN et EDF seraient donc tombées d'accord pour faire des travaux hyper-impactants au nom d'un non-problème : j'ai comme un gros doute... Il y a 4 heures, Patrick a dit : De plus, chez qui les Japonais sont-ils venus se re-former aux bonnes pratiques en matière de sécurité nucléaire APRÈS Fukushima? En France. Auprès de l'ASN certes, mais pas que. Donc si je comprends bien, l'ASN a critiqué EDF et consorts pour leur gestion laxiste des centrales, mais les gens que l'ASN a critiqué et elle-même ont aussi servi de modèle (aux côtés de l'ASN) à des Japonais qui avaient fait n'importe quoi, que ce soit chez TEPCO ou bien chez la NIXA? Ça ressemble au maître d'école qui explique au premier de la classe avec 19 de moyenne qu'il faut qu'il travaille mieux sinon il finira au niveau du cancre. Ça s'appelle une surréaction. Je n'ai pas parlé de gestion "laxiste" des centrales. Tu dérive vers l'émotion : je cesse-là. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin (modifié) Moi je ne retient qu'une seule chose avec une production de 320 TWH Edf fait un bénef de 10 millard d'euros. https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/02/16/apres-une-annee-2022-au-plus-bas-edf-enregistre-des-profits-record-pour-2023_6216884_3234.html#:~:text=L’énergéticien français a réalisé un bénéfice net de,320 térawattheures l’an dernier%2C contre 279 en 2022. Vu que les exports sont beaucoup plus conséquent qu'en 2023 je pense que EDF va faire au minimum 15 milliards cette année. De quoi payer 1 EPR. Si c'est tous les ans comme çà on n'aura pas à sortir un rond pour payer ces EPR. Par contre le bémol c'est que les prix spot sont très inférieurs à ceux de 2023 : https://analysesetdonnees.rte-france.com/marche/evolution-prix Modifié le 27 juin par herciv 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin (modifié) Il y a 4 heures, herciv a dit : Moi je ne retient qu'une seule chose avec une production de 320 TWH Edf fait un bénef de 10 millard d'euros. Un bénef de 10G€ après avoir remboursé 15G€ de dettes ! Il y a 4 heures, herciv a dit : Par contre le bémol c'est que les prix spot sont très inférieurs à ceux de 2023 : https://analysesetdonnees.rte-france.com/marche/evolution-prix Oui mais : ces prix ne concernent qu'une portion (faible) des échanges, celle qui se négocie à très court terme (1 jour) ; le reste relève de contrats ou d'accords de plus long terme. et il est plus que logique qu'ils baissent : début 2023, une bonne partie du parc français était à l'arrêt ! Il y avait une grosse (sur)tension sur l'offre... Modifié le 27 juin par Boule75 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien Posté(e) le 28 juin Share Posté(e) le 28 juin Il y a 16 heures, herciv a dit : Si c'est tous les ans comme çà on n'aura pas à sortir un rond pour payer ces EPR. EDF doit rembourser ses dettes, payer ses impôts, verser des dividendes, etc... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 28 juin Share Posté(e) le 28 juin il y a 11 minutes, Julien a dit : EDF doit rembourser ses dettes, payer ses impôts, verser des dividendes, etc... Le bénéfice est calculé après prise en compte des dettes et des impôts. Et comme dit par @Boule75en plus des 10 milliard EdF a déjà remboursé 15 milliards de dettes ... Fait le calcul dans 3 ans la dette d'Edf sera de l'histoire ancienne ainsi que l'ARENH. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 28 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 28 juin (modifié) Un laboratoire français de recherche sur les sels fondus veut devenir leader dans ce domaine https://www.world-nuclear-news.org/Articles/French-molten-salts-research-lab-aims-to-become-le Naarea, développeur d'un microréacteur à neutrons rapides à sels fondus, s'associe au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et à l'Université Paris-Saclay pour créer un laboratoire dédié à la chimie des sels fondus qui vise à devenir le leader européen de la recherche et du développement pour les réacteurs nucléaires à sels fondus et les applications non-nucléaires. Le nouveau laboratoire d'innovation sur les sels fondus réunira les 20 ans d'expertise en chimie des sels fondus du Laboratoire de Physique des 2 Infinis Irène Joliot-Curie (ICJLab) et les connaissances technologiques de Naarea dans les domaines des matériaux, de la neutronique, de l'analyse de la sûreté et des données sur les matériaux et les combustibles. Un communiqué annonçant le projet précise que la feuille de route du nouveau laboratoire "visera à encourager le travail collaboratif et à capitaliser sur les concepts et les innovations développés à Naarea au profit du secteur européen des réacteurs à sels fondus ... l'objectif ... est de devenir le leader européen dans le domaine de la recherche et du développement sur les sels fondus, tant pour les réacteurs nucléaires à sels fondus que pour d'autres applications non nucléaires telles que la métallurgie et l'énergie solaire concentrée". Entre guillemets Jean-Luc Alexandre, PDG de Naarea, a déclaré que le nouveau laboratoire "nous permet de mettre en commun nos compétences et démontre notre capacité à intensifier nos efforts pour développer notre projet XAMR ... [et] marque une étape importante pour Naarea, qui est en mesure d'apporter une contribution essentielle à l'établissement et à la reconnaissance d'un véritable leadership et d'une expertise française dans le domaine de la recherche sur les sels fondus au niveau européen. Cette expertise précieuse aura non seulement un impact positif sur Naarea, mais aussi sur un grand nombre de secteurs industriels, qu'ils soient liés ou non à l'énergie nucléaire". Jean-Luc Moullet, directeur général délégué à l'innovation du CNRS, a parlé d'un "laboratoire commun ambitieux qui symbolise la contribution de la recherche française à la relance du secteur nucléaire". Le CNRS encourage le développement des laboratoires communs qui offrent un cadre souple et pérenne propice au développement de partenariats public-privé fructueux". Le président de l'Université Paris-Saclay, Camille Galap, a déclaré : "L'Université Paris-Saclay est une université à forte intensité de recherche qui s'engage à contribuer à la recherche de solutions aux défis scientifiques et technologiques. Nous sommes donc ravis de nous associer à Naarea et au CNRS pour créer le laboratoire commun IMS Lab, dont les travaux de recherche contribueront à répondre aux enjeux cruciaux de la décarbonisation de l'énergie, en particulier pour l'industrie". Contexte Naarea - dont le nom est tiré de Nuclear Abundant Affordable Resourceful Energy for All - a été créée en 2020 et a été l'une des lauréates du plan d'investissement France 2030 pour les réacteurs nucléaires innovants. Elle développe le XAMR, un réacteur modulaire avancé, un microréacteur à sels fondus et à neutrons rapides capable de produire 40 MWe d'électricité/80 MWt de chaleur, qui brûlera du plutonium et, en réutilisant les déchets nucléaires à longue durée de vie, contribuera à fermer le cycle du combustible. L'entreprise précise que le XAMR aura à peu près la taille d'un bus et qu'elle a l'intention de viser des applications dans des domaines tels que les transports, l'agriculture et les bâtiments intelligents. Naarea affirme que, grâce à la taille compacte de son réacteur et au fait qu'il n'a pas besoin d'être connecté au réseau, le XAMR peut "être déployé au plus près des régions, pour répondre au mieux à la demande d'énergie et permettre le contrôle de la sécurité d'approvisionnement, au service des industries et des communautés". L'objectif est d'être sur le marché en 2030. Les réacteurs MSR utilisent des sels fluorés fondus comme principal agent de refroidissement, à basse pression. Ils peuvent fonctionner avec des spectres de neutrons épithermiques ou rapides, et avec une variété de combustibles. Une grande partie de l'intérêt actuel pour la relance du concept de RSM concerne l'utilisation du thorium (pour produire de l'uranium 233 fissile), lorsqu'une source initiale de matière fissile telle que le plutonium 239 doit être fournie. Il existe un certain nombre de concepts différents de RSM, et un certain nombre de défis intéressants pour la commercialisation de beaucoup d'entre eux, en particulier avec le thorium. Modifié le 28 juin par Titus K 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 28 juin Share Posté(e) le 28 juin Il y a 4 heures, Titus K a dit : L'entreprise précise que le XAMR aura à peu près la taille d'un bus et qu'elle a l'intention de viser des applications dans des domaines tels que les transports, l'agriculture et les bâtiments intelligents. Naarea affirme que, grâce à la taille compacte de son réacteur et au fait qu'il n'a pas besoin d'être connecté au réseau, le XAMR peut "être déployé au plus près des régions, pour répondre au mieux à la demande d'énergie et permettre le contrôle de la sécurité d'approvisionnement, au service des industries et des communautés". L'objectif est d'être sur le marché en 2030. Heu... Ouais, mais non. On ne parle pas d'une machine médicale quand même, et même elles sont dûment surveillées et sécurisées. Là, disperser un peu partout ce genre d'engins, c'est vraiment tenter le diable. Même à bord de grands navires, en France la culture n'est pas encore prête à accepter que des civils aient la main sur une techno de ce genre hors d'un site sécurisé. Donc à moins de le vendre à l'armée (et encore) je ne sais pas ce qu'ils espèrent. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 28 juin Share Posté(e) le 28 juin Le truc qui fait la taille du bus c'est juste le réacteur avec le circuit primaire et l'échangeur principal vers le secondaire ... ce qui sort du cube c'est le secondaire en sel fondu ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
vincenzo Posté(e) le 1 juillet Share Posté(e) le 1 juillet SMR Nuward d'EDF pour limiter les risques techno et financiers, EDF va utiliser des briques Gen3 : https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/mini-reacteur-nucleaire-edf-change-ses-plans-pour-son-projet-nuward-2105042 https://x.com/ValerieFaudon/status/1807796476237709567 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 1 juillet Share Posté(e) le 1 juillet (modifié) Il vont peut être faire quelque chose de similaire au SMR de Rolls-Royce ? Un simple REP de 300-500 MW avec un maximum d'éléments construits en serie en usine ... mais avec un rendement par m2 de foncier très mediocre face à un EPR ... A part être européen c'est quoi la plus value face aux autres concepts tres similaires ? Je rappelle que c'est un produit destiné aux voisins européens , qui n'en n'ont pas grand chose a faire de la souveraineté européenne ... Mini-réacteur nucléaire : EDF change ses plans pour son projet Nuward https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/mini-reacteur-nucleaire-edf-change-ses-plans-pour-son-projet-nuward-2105042 Compte tenu des nombreux défis techniques, EDF annonce la remise à plat du design de son projet de réacteur SMR. Désormais il n'utilisera que des « briques technologiques » déjà « éprouvées ». EDF a bénéficié de 300 millions d'euros du programme France 2030 pour son projet Nuward. (NUWARD™, EDF) Dans la course aux mini-réacteurs, EDF ne fait décidément pas la course en tête.Son projet phare, mené en collaboration avec TechnicAtome, le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), Framatome et Naval Group rencontre des difficultés techniques telles qu'il doit être « profondément réorienté », indique une source chez EDF qui confirme des informations publiées par « l'Informé ». « Un certain nombre de briques technologiques ne sont pas assez éprouvées. Nous devons utiliser davantage de solutions sur étagères, voire nouer des partenariats, pour être en mesure de tenir les délais et les budgets », explique une autre source. Un design qui doit évoluer « Le groupe EDF a décidé de faire évoluer le design de son SMR », confirme le groupe public aux « Echos ». Conçu pour remplacer les centrales à charbon vieillissantes dans de nombreux pays, le petit réacteur d'EDF est en réalité un poids lourd dans la catégorie des nouveaux réacteurs modulaires (SMR ou AMR). D'une puissance de 170 mégawatts (soit 340 mégawatts pour une centrale type qui doit associer deux réacteurs), il mise pour cela sur des innovations majeures, notamment la conception de générateurs de vapeur à plaques qui doivent permettre de miniaturiser les équipements. Or, ces dernières n'existent pas à ce jour sur le marché et présentent de nombreux défis de conception. Initialement, EDF annonçait un coût prévisionnel de développement de l'ordre du milliard d'euros pour ce projet et une mise sur le marché à l'horizon 2035-2040. La construction d'un démonstrateur sur le site du CEA à Marcoule a aussi été envisagée par les pouvoirs publics, sans toutefois se concrétiser. Stopper la fuite en avant Lauréat du programme de subvention «France 2030», le projet Nuward a été doté de façon bien plus massive par l'Etat que ses concurrents qui visent également la mise sur le marché de mini-réacteurs. Dans le détail, Nuward doit bénéficier d'une aide de 300 millions d'euros contre 25 millions d'euros pour Naarea et Newcleo. Contrairement à ses concurrents , EDF a par ailleurs déjà engagé un processus de « pre-licencing » de son réacteur Nuward avec l'Autorité de sûreté. En décembre 2023, le groupe lui a remis son dossier d'options de sûreté. Mais toutes les cartes semblent rebattues désormais. Ce revirement intervient quelques mois après la prolongation en interne chez EDF des études sur le coût et les délais des six EPR2 que l'Etat a demandé à l'énergéticien. Alors que la facture de ce programme ne cesse d'enfler, le groupe a décidé de prendre plus de temps pour cette fois tomber juste. Autrement dit, EDF veut rompre avec la stratégie de fuite en avant qui, pour les précédents EPR, lui a été beaucoup reprochée. Modifié le 1 juillet par Titus K 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 2 juillet Share Posté(e) le 2 juillet Il y a 14 heures, Titus K a dit : Il vont peut être faire quelque chose de similaire au SMR de Rolls-Royce ? Un simple REP de 300-500 MW avec un maximum d'éléments construits en serie en usine ... mais avec un rendement par m2 de foncier très mediocre face à un EPR ... C'est exactement ça. Il y a 14 heures, Titus K a dit : A part être européen c'est quoi la plus value face aux autres concepts tres similaires ? Aucune sauf à imaginer remplacer des sites thermiques charbon gaz pétrole par du nucléaire. Mais ce n'est pas trivial et les contraintes d'éloignement des grands métropoles ne sont pas prises en compte. Le nucléaire reste le nucléaire. SMR ou pas. Sécurités passives ou pas. Il y a 14 heures, Titus K a dit : Je rappelle que c'est un produit destiné aux voisins européens , qui n'en n'ont pas grand chose a faire de la souveraineté européenne ... Exactement. On est ENCORE en train de proposer un truc taillé pour l'Europe alors qu'il faut qu'on fasse des trucs taillés pour la France, pas chers, qu'on prouve qu'ils fonctionnent bien, et ensuite qu'on les VENDE. Le business plan est là. Il faut de plus que ce soit compétitif au Mwh face à d'autres solution et dans un contexte d'interconnexion et de prix de marché. Autant dire qu'on est pas rendus. On ne devrait certainement pas aller cramer des budgets et du personnel qualifiés nécessaires au programme EPR2 pour aller placer des tranches ayant un rendement trois fois inférieur par mètre carré de foncier. C'est ridicule. Les SMR sont utiles pour des réacteurs innovants car ils sont petits et que leur adjoindre une sécurité passive est physiquement viable sans se retrouver avec des installations industrielles démesurées. Mais c'est tout. De plus, sans preuve de concept sous la forme d'une installation déjà fonctionnelle et commercialement viable, personne ne fera confiance à EDF après les fiascos EPR en France, Finlande, et Grande Bretagne. On se prend la tête pour rien. Autant proposer une centrale flottante via un programme étatique à visée civilo-militaire avec une paire de K-22 modifiés et "civils" à bord, technologie dont on pourrait aussi dériver une classe de brise-glaces nucléaires par exemple, si on veut absolument s'orienter vers des SMR. Il faut qu'on aille chercher notre plus-value là où elle existe vraiment et n'est pas contestée par un acteur occidental! Donc le passage de la gen 4 à la gen 3 est non seulement un aveu de faiblesse (moi qui espérais un mini-Astrid ramené de 600 à 300 MW) mais aussi un aveu d'échec. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 2 juillet Share Posté(e) le 2 juillet (modifié) Il y a 15 heures, Titus K a dit : Il vont peut être faire quelque chose de similaire au SMR de Rolls-Royce ? Un simple REP de 300-500 MW avec un maximum d'éléments construits en serie en usine ... mais avec un rendement par m2 de foncier très mediocre face à un EPR ... Ca reste intéressant pour les iles (Corse, Réunion) ou toutes les péninsules énergétiques comme la Bretagne ou PACA. Bretagne et PACA paye une électricité pas cher mais à un coût élevé pour EdF à cause des pertes de transport sur de longue distance. L'autre facteur qu'il faut surveiller c'est la capacité à être allumé / éteints rapidement. Si c'est le cas ça pourrait compléter de façon intéressante les business plan des producteurs intermittents. Modifié le 2 juillet par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 2 juillet Share Posté(e) le 2 juillet il y a 17 minutes, herciv a dit : Ca reste intéressant pour les iles (Corse, Réunion) ou toutes les péninsules énergétiques comme la Bretagne ou PACA. Bretagne et PACA paye une électricité pas cher mais à un coût élevé pour EdF à cause des pertes de transport sur de longue distance. L'autre facteur qu'il faut surveiller c'est la capacité à être allumé / éteints rapidement. Si c'est le cas ça pourrait compléter de façon intéressante les business plan des producteurs intermittents. L'éolien maritime serait presque plus intéressant dans ces cas-là grâce à un facteur de charge élevé. Beaucoup de question autour de l'aménagement du littoral en cas d'installation d'une centrale nucléaire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 2 juillet Share Posté(e) le 2 juillet il y a 33 minutes, Patrick a dit : L'éolien maritime serait presque plus intéressant dans ces cas-là grâce à un facteur de charge élevé. Beaucoup de question autour de l'aménagement du littoral en cas d'installation d'une centrale nucléaire. L'2olien maritime a une durée de vie de 20 ans et un facteur de charge (?) qui n'est pas quand même pas celui d'une centrale (6000 heures), même si c'est probablement plus que l'Eolien terrestre (2000 heures). On sait maintenant qu'une centrale tient 60 ans. Si ces SMRs ont la même durée de vie ils sont intéressants. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 2 juillet Share Posté(e) le 2 juillet (modifié) Il y a 4 heures, herciv a dit : L'2olien maritime a une durée de vie de 20 ans et un facteur de charge (?) qui n'est pas quand même pas celui d'une centrale (6000 heures), même si c'est probablement plus que l'Eolien terrestre (2000 heures). On sait maintenant qu'une centrale tient 60 ans. Si ces SMRs ont la même durée de vie ils sont intéressants. Une centrale peut tenir bien plus longtemps que 60 ans. Mais il faut du sérieux. Le gros avantage de l'éolien c'est aussi que les prix sont encore bas en ce moment. Pour la durée de vie je suis d'accord c'est un problème grave qui achèvera la viabilité économique des parcs éoliens d'ici quinze ans à mon avis. Et créera au passage un énorme scandale. Mais en attendant il reste possible d'implanter des parcs en les gérant bien et surtout en maîtrisant toute la chaîne de valeur de A à Z avec une mission de service public derrière (donc sous l'égide d'EDF). On y est pas, mais tout peut changer assez rapidement. Modifié le 2 juillet par Patrick 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 2 juillet Share Posté(e) le 2 juillet (modifié) il y a 33 minutes, Patrick a dit : Pour la durée de vie je suis d'accord c'est un problème grave qui achèvera la viabilité économique des parcs éoliens d'ici quinze ans à mon avis. Il y a déjà eu des chantiers de déconstruction en France mais pas en mer. En général tout disparait sauf le socle en béton. A l"époque où je mettais intéressé à çà je crois qu'il fallait compter 800 000 euros. Les producteurs doivent provisionner cette déconstruction mais je ne sais pas comment ils intègrent l'inflation par exemple. Il faudrait regarder du côté du Danemark qui a des parcs offshores qui tournent depuis au moins une dizaine d'années. Modifié le 2 juillet par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 3 juillet Share Posté(e) le 3 juillet La provision représente au mieux 10% du coût de la démolition. La plupart des matériaux sont pas recyclable... Les massif en béton sont destructibles mais c'est plus coûteux. Par contre c'est recyclable. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 3 juillet Share Posté(e) le 3 juillet (modifié) new cleo reaches a key milestone in the accelerated licensing process set up by the French nuclear safety authorities for its innovative reactor and fuel manufacturing plant. https://assets.ctfassets.net/26ep875sz1dl/5kT6PW9YrpPjr1ly2DENpX/ddb31ba767b4ee63b4cf2c4666866ed8/2024.07.02_Press_release_-_newcleo_-_licensing.pdf L'examen réglementaire français du SMR de Newcleo progresse https://www.world-nuclear-news.org/Articles/French-regulatory-review-of-Newcleo-SMR-progresses Le développeur de réacteurs innovants Newcleo a annoncé avoir achevé l'étape préparatoire mise en place par les autorités françaises pour les développeurs de projets de petits réacteurs modulaires afin de faciliter, sécuriser et accélérer l'examen des demandes d'autorisation. Représentation du réacteur LFR AS-30 (Image : Newcleo) La première étape de la feuille de route de Newcleo, dont le siège est à Londres, sera la conception et la construction du premier réacteur rapide refroidi au plomb (LFR) de 30 MWe, qui sera déployé en France d'ici 2030, suivi d'une unité commerciale de 200 MWe au Royaume-Uni d'ici 2033. Parallèlement, Newcleo investira directement dans une usine d'oxyde mixte d'uranium et de plutonium (MOX) pour alimenter ses réacteurs. En juin 2022, Newcleo a annoncé qu'elle avait passé un contrat avec la société française Orano pour la réalisation d'études de faisabilité sur l'établissement d'une usine de production de MOX. Newcleo a déclaré qu'au cours de la phase préparatoire, l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) ont évalué la maturité de son projet et ont discuté de toutes les options de sûreté pour ses projets LFR et l'usine de fabrication de combustible nucléaire associée. La conclusion de cette phase préparatoire fait suite à de nombreuses réunions techniques auxquelles ont participé une vingtaine d'experts spécialisés des autorités, ainsi qu'à l'élaboration d'une série de documents préparatoires couvrant divers sujets techniques. L'achèvement de la phase préparatoire le 26 juin sera suivi de la présentation des options techniques officielles pour le LFR et l'usine de fabrication de MOX. Les autorités françaises établiront alors un avis écrit qui, avec d'autres considérations issues des discussions de la phase préparatoire, permettra d'accélérer le processus d'octroi des décrets d'autorisation nécessaires à Newcleo. "Nous sommes tous ravis que notre projet ait franchi cette étape clé dans le processus rigoureux qui conduit Newcleo à obtenir les autorisations requises pour le lancement de ce nouveau secteur nucléaire durable", a déclaré Stéphane Calpena, directeur mondial des licences de Newcleo. "Les discussions constructives que nous avons eues avec les experts des autorités françaises ont été inestimables, nous permettant d'orienter nos choix de conception et les exigences de sécurité associées pour répondre aux normes exceptionnellement élevées pour lesquelles l'énergie nucléaire française est connue." En janvier, Newcleo a annoncé un partenariat stratégique et industriel avec le développeur français de microréacteurs Naarea, destiné à "soutenir tous les acteurs dans leur développement industriel, technologique, scientifique et réglementaire" des réacteurs à neutrons rapides de génération IV. Les entreprises ont précisé que ce partenariat serait ouvert à d'autres acteurs et qu'il se concentrerait sur des domaines clés présentant des intérêts communs, tels que l'accès au combustible nucléaire usé provenant de réacteurs nucléaires conventionnels que leurs réacteurs de quatrième génération sont conçus pour utiliser dans le cadre de leurs efforts visant à fermer le cycle du combustible. Newcleo a remporté l'appel à projets "Réacteurs nucléaires innovants" dans le cadre du plan d'investissement "France 2030" mis en œuvre par Bpifrance et financé par l'Union européenne - Next Generation EU dans le cadre du plan de relance économique de la France (Plan France Relance). Newcleo a déclaré que la conception de son réacteur LFR AS-30 a été optimisée au cours des 20 dernières années, aboutissant au concept d'un module ultra-compact et transportable de 200 MWe avec des améliorations de la densité énergétique par rapport à d'autres technologies. Les coûts sont maintenus bas grâce à la simplicité, la compacité, la modularité, le fonctionnement à pression atmosphérique et la température de sortie élevée. Afin de préparer au mieux les éventuelles demandes d'autorisation de construire des projets SMR, et en vue de mobiliser des ressources proportionnelles au niveau de maturité de chaque projet, un cadre progressif d'échanges techniques en quatre phases a été mis en place. --> Le LFR de Newcleo fait partie de la dizaine de projets de SMR en cours d'évaluation par l'ASN et l'IRSN : 4 fournisseurs sont dans la phase initiale, dite de veille prospective --> Blue Capsule, Hexana, Out et Stellaria 4 fournisseur sont dans la phase 2, dite d'examen preparatoire --> Newcleo, Naarea, Calogena et Thorizon Nuward est dans la 3ème étape de pré-construction où l'ASN rendra un avis sur les principales options de sûreté à retenir pour la conception de son SMR --> ...... ? Jimmy est dans l'étape 4 où il a demandé à l'ASN un "décret d'autorisation de création" pour construire un SMR destiné à fournir de la chaleur industrielle à une usine du groupe Cristal Union implantée sur le site de Bazancourt. --> Il y a aussi deux projets de Fusion qui reçoivent une aide au financement : Renaissance fusion et GenF Pour un bon récapitulatif des techno Gen4 il y a cette page qui simplifie bien --> https://www.uarga.org/nucleaire/reacteurs_generation_4.php Projets SMR/AMR : Modifié le 3 juillet par Titus K 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 4 juillet Share Posté(e) le 4 juillet Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 4 juillet Share Posté(e) le 4 juillet Electricité : plaidoyer musclé du Sénat pour une régulation du prix du nucléaire A trois jours du deuxième tour des législatives, la commission d'enquête du Sénat sur les prix de l'électricité tire à boulets rouges contre le mode de régulation du nucléaire négocié par l'actuel gouvernement. Au lieu de laisser les mains libres à EDF pour fixer ses prix, il plaide pour établir un prix régulé, avec un « contrat pour différence ». EDF et le gouvernement avaient fixé une clause de revoyure pour évaluer les résultats de ce nouveau mode de régulation des prix de vente du nucléaire, en mai. (Robin Letellier/SIPA) Par Sharon Wajsbrot Publié le 4 juil. 2024 à 07:06 Mis à jour le 4 juil. 2024 à 09:39 Alors que le gouvernement actuel est sur le point de tomber et que les négociations entre EDF et les entreprises sur les nouveaux contrats d'accès à l'électricité nucléaire historique patinent, la commission d'enquête du Sénat sur les prix de l'électricité jette un pavé dans la mare. « L'accord conclu entre l'Etat et EDF ne protège ni EDF ni les consommateurs. » « Simple feuille volante non signée », cet accord « n'a aucune valeur juridique » et le prix moyen de 70 euros le mégawattheure qu'il assure aux consommateurs « ne constitue qu'un simple indicateur sans portée réelle, un pari risqué sur l'évolution des prix de marché », juge cette dernière dans un rapport, publié ce jeudi, dans un calendrier peu favorable au camp Macron. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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