Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?


LBP

Messages recommandés

...

J'veux bien que l'on consomme moins de pétrole, seulement même avec la baise constaté sur ces graphiques, dans le même temps la facture énergétique des ménages à quand même explosé. Puis avec l'entrée de l'Inde et de la Chine dans l'air de l'automobile et la baisse de production du pétrole, de toute façon même à 2l au 100 on paiera aussi cher voir plus.

Donc ça ne règle pas le probléme de la consommation d’énergie, surtout si on compte passer à la voiture électrique, y vas falloir trouver une solution rapidement.

Comme mode de locomotion du futur tu as ça, très commode aux dires des usagers.

Image IPB

Ou ce model. Quelques ratés au démarrage certes mais compte un antivol intégré de série.

Image IPB

Et plus largement, et en ce qui concerne d’éventuelle nouvelles sources d’énergie les chercheurs caribéens semblent avoir fait une percé prometteuse, reste encore à industrialiser le procédé. Juge en toi-même.

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=Z8yW5cyXXRc

...

Les éolienne et photovoltaique produits en France ont un excellent bilan carbone ... pour la simple raison qu'il sont produit avec de l'énergie nucléaire ;)

C’est là un aspect très étonnant de la chose : que la France n’est pas pu profiter de l’aubaine du photovoltaïque à l'export avec l’énergie ci peu chère du nucléaire? :rolleyes:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 4 weeks later...

Un long exposé (en anglais) sur la technologie du thorium et la comparaison avec la filière nucléaire classique et les "énergies renouvelables":

Ça démarre un peu vite, comme un message de pub à la radio, mais ça se calme au bout de quelques minutes.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Personnellement, au niveau du nucléaire de 4 ème gen comme l'impliquerait le thorium si on s'y mettait

Je pense plutôt que ce combustible doit plutôt être utilisé par des pays qui ne disposent pas de "grands stocks" d'uranium appauvri cachés sous le tapis, comme les nombreux pays qui se sont ouvert au nucléaire mais de façon "limitée" jusqu'a aujourd'hui : qui alors auront un intérêt a passer au thorium

Mais pour les pays fortement nucléarisé comme "nous", USA ect :

Il me paraitrait quand même + approprié avant de se lancer dans le thorium qui pourrait rester bien sagement en minerai dans les gisements naturels la ou il est ... D'assumer d'abord nos stocks d'uranium appauvri tout simplement gigantesque et hors de propos de les laisser en l'état pour s'aventurer dans une autre filière de minerai, filière qui demanderait d'ailleurs une extraction énergétivore comme l'a été et est celle de l'U235, un peu + ou un peu "moins" n'étant pas la question centrale.

On a utilisé des quantités colossales de pétrole pour extraire de l'U235, qui au final nous laisse sur les bras une quantité colossale d'U238 parfaitement utilisable sur de la 4 ème gen en sous-génération/sur-génération (pour l'équilibre du plutonium nécessaire au fil des stocks existants)

Et au passage, on pourra alors "vraiment" se targuer du logo "recyclage" sans avoir fait "semblant" avec la filière 235 puis Mox qui n'est qu'une fumisterie qui ne recycle rien du tout ou presque ... Tant que l'U238 est mis de coté, caché sous le tapis comme on a fait jusqu'a maintenant

Et a moyen, long termes cela aurait un autre avantage "éventuel" : celui de l'éventuel besoin de relancer la production de plutonium, au cas d'un "boom" spatial d'ici par exemple 40 ans qui en nécessiterait de grande quantité, si l'industrie spatiale se trouverait en réelle capacité de mettre du combustible en orbite dans des conditions de sécurité optimale qui n'existent pas aujourd'hui avec les taux d'accidents éventuels des lanceurs actuels (1% étant un risque bien trop élevé pour se le permettre, d'envoyer des barres de combustible en orbite pour des "gros besoins" spatiaux)

L'uranium 235 serait trop couteux pour du spatial a termes dans plusieurs décennies, et le plutonium sera éventuellement lui assez pratique comme remplaçant a ce niveau, je pense principalement a des gros besoins électrique dans l'espace ou le solaire sera pas "forcément" si évident a partir de certaines dimensions de volumes habitables a gérer de stations spatiales en orbite (haute, voir géo-stationnaire) qui demanderaient des surfaces de captage solaire pas forcément la meilleure "solution" pour la sécurité globale de la station (plus les surfaces seront grandes + on augmente les risques d'impacts pouvant dégénerer en risques + élevés en cascade) ou pour des questions économiques simples a pas rajouter des tonnages exponentiels en besoin pour assumer les volumes a assurer en habitabilité

Et aussi pour des questions de gros besoins électrique, sur des véhicules spatiaux a plasma (un genre de soum spatial, telle une frégate spatiale, avec un réacteur en queue pour une forte production d'électricité) par exemple ... Ou encore des stations "éloignées" ou le solaire devient moins pertinent pour X raisons, et ou en + le froid spatial sera "mordant" même sur les surfaces orientées au soleil (besoin de chauffer intégralement les volumes en permanence par une source artificielle, a l'inverse de l'ISS ou il s'agit plutot d'un transfert thermique entre parties exposées et non exposées au soleil de l'orbite basse, la plupart des "panneaux visibles" de l'ISS étant des échangeurs de régulation & transfert thermique : parce que l'orbite terrestre : le soleil est "mordant" a 150°c ...)

Le nucléaire spatial a mon avis, sera très certainement une "réalité" a assumer en parallèle de son "boom" et il serait pertinent, de le prévoir via une filière de 4 ème gen, pouvant moduler les besoins de combustible sur la base de plutonium, pour des petits sur-générateur spatiaux

Si tant est qu'il est possible bien entendu, de faire fonctionner un réacteur nucléaire en toute sécurité en apesanteur ... (ce qui ne devrait pas poser de problème, si on parvient a faire du transfert thermique par un caloporteur sur l'ISS : ça doit fonctionner pour un réfrigérant réacteur)

Et puis, ben si y a pas de "boom" spatial qui le nécessite, que ce n'est que "fantasmes" (possible aussi)  : la sous génération consumera les stocks de plutonium si ils n'ont pas d'utilité ...

Mais, vraiment : avant de nous tourner sur le thorium ... Occupons nous avant ça, de ce qu'il y a sous le tapis qui peu servir ... (et QUI DOIT SERVIR a mons sens, au vu des énergies fossiles qu'on a dépensé pour ça dans le passé !)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour ce qui est des stocks d'uranium "appauvri" et de plutonium, un des points forts du système de réacteurs à sels fondus c'est qu'il est capable de "bouffer" n'importe quoi ou presque.

C'est bien pour ça que les RSF sont parfaits pour l'élimination des transuranides et autres isotopes exotiques de l'uranium de du plutonium: tu peux les charger avec n'importe quoi et pas seulement du thorium (en restant dans des limites raisonnables bien sur).

Le rendement au niveau de la consommation de combustible se rapproche de 100% au lieu de 0.5% à 2% pour les pays comme les USA qui ne pratiquent pas le retraitement, et donc doivent bêtement stocker plus de 98% de la valeur énergétique de leur uranium.

C'est peut être pas si bête après tout: ils sont en train de se constituer une montagne de réserves énergétiques pour les siècles à venir.

L'inconvénient, s'il en est un, c'est que les RSF court-circuitent une filière de retraitement très rentable pour la France.

Pour le volet spatial, il faut garder le sens des proportions:

le jour où l'industrie nucléaire fera plus de 1% de ses bénéfices dans le secteur spatial, c'est qu'on aura multiplié par 100 le volume du secteur spatial.

Le gros du gâteau, c'est la production énergétique, et ça le restera.

Ceci dit, la production de xénon ou d'américium par les RSF serait très intéressante pour la propulsion ionique des satellites et les générateurs radio-isotopiques des sondes scientifiques.

Et n'oublions pas le secteur médical qui bénéficierait grandement de la filière RSF.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Moi quand je parle de nucléaire spatial, je parle pas spécialement d'intérêts ou non de l'industrie nucléaire de le prévoir ou pas ...

Je pense qu'a ce niveau, c'est aux états/puissances spatiales de prendre leur responsabilité et d'étudier la question ! Après tout dépend "qui" dans l'affaire bien entendu ...

Si par exemple, on se met du coté US qui dispose d'un stock de plutonium militaire gigantesque (ainsi que la russie) via les arsenaux démentelés après les traités STARTs, mais aussi le potentiel qui reste encore disponible avec, la différence qu'il y aura entre le stock actuel d'armes nucléaires US et le projet d'Obama de "franciser" la dissuasion nucléaire US sur la base de 2000 têtes nucléaires qui seront en service : cela va faire encore un sacré stock de plutonium dans les poches a mettre de coté pour un éventuel avenir spatial ou il sera fortement "utile"

(Quand je dis "franciser" j'entends par la, que le projet d'Obama concernant la dissuasion nucléaire US est de passer a notre modèle français actuel :

quasiment tout recentrer sur les ICBM, mettre en place une composante aéroportée sur un trio fighter furtif-MDC furtif-stratotanker, mettre en place des nouveaux outils de laboratoire capable de développer et tester des armes nucléaires, via un projet d'installation de fusion par LASER pour tester en toute sécurité des échantillons représentatifs d'étage H d'arme, et supprimer tout le reste qui n'est aujourd'hui plus que couts et non crédibilité comme des bombasses a 5 Mt sous des ailes de B52 qui ont bien peu de chance de servir a quelque chose dans le monde d'aujourd'hui ... A moins de vouloir vitrifier un pays sahelien qui ne sait plus quoi faire de son sable ? Enfin j'exagère un peu, mais il y a quand même pas mal d'obsolescence dans le domaine, pourtant encore en service officiellement, dans tout les cas le projet US est de passer a 2000 têtes actives qui va donner pas mal de boulot en démantèlement et de plutonium a gérer dont ils ne sauront vraiment qu'en faire ?)

Eux, s'ils devaient réfléchir a une politique de long termes ou il faudrait commencer a prévoir une source de plutonium, pour des réacteurs spatiaux a diverses utilités de production d'électricité dans l'espace : ils peuvent éventuellement se reposer sur des stocks existants ou a venir avec des futurs démantèlements d'armes actuelles + encore le plutonium dont ils ne savent que faire de leur parc électro-nucléaire (qui n'est pas isotopiquement exactement le même en taux de Pu 241 mais je pense pas que ce soit un problème infranchissable)

Par contre, si c'est un pays comme la France, qui par exemple devrait réfléchir sur une capacité a construire et alimenter des réacteurs nucléaires spatiaux, il me parait évident a l'inverse que nous serions contraint a notre échelle de prévoir une nouvelle source de plutonium (et c'est vrai que c'est la ou ça coince, ce dont je parle : car normalement interdit par les traités de non-prolifération il me semble bien, comme par exemple disposer d'un réacteur a couverture fertile pour produire spécifiquement du plutonium 239 comme l'ont fait les puissances "nuke" dans le passé) pour répondre a un tel "besoin"

C'est, la que deviendrait éventuellement intéressant, d'être capable de prévoir ce genre de besoin, par la future infrastructure de 4 ème génération de notre parc électro-nucléaire : dans un cadre purement civil et controlé par l'AIEA (par exemple, pour faire ça sans avoir a refaire des traités, ben créer un cadre ou l'éventuel stock de Pu produit passerait sous gestion de l'AIEA pour le contrôler au gramme près)

Et puis bon, EDF/Areva qui évidemment seraient des acteurs incontournables si un tel scénario existerait dans un cadre français : sont des entreprises sous fort contrôle public, commercialement et pour des questions de CA et de plan de développement économique ect, il est évident que ça les intéressent pas ça ... Mais si c'est l'état qui l'exige dans une planification industrielle ? Ben ils ne peuvent que s'y plier

(et vu de toute façon, les perspectives actuelles de constructions futures de réacteurs : ils ne peuvent que s'en réjouir, quoi qu'on leur demande de réaliser ... Parce que pour l'instant mis a part les 2 EPR, voir 1 seul a finir : il y a peau d'balle de réellement "prévu" a se mettre sous la dent en demande de l'état a réaliser, d'ou d'ailleurs pourquoi depuis le début des années 2000 EDF comme AREVA on joué un peu a tout et n'importe quoi, pour avoir du marché international de construction de réacteur par de l'investissement, même si financièrement c'est un quasi désastre aujourd'hui car le pari est quasi perdu)

 

Edit :  Sinon, oui je suis d'accord sur une chose assez "claire", le nucléaire de 4 ème génération en France, qu'on parle de thorium ou d'U238 comme combustible de base, a pour ennemi public, cette "putain de filière" du retraitement qu'est AREVA et qui fera tout ce qui est possible en son pouvoir pour que ça n'arrive jamais ...

Le gateau nappé de $$€€££$$ qu'est la filière de retraitement, est l'ennemi direct d'une perspective de 4 ème génération qui la fera crever, ou du moins réduire a peau de chagrin (ils auront du boulot quand même : mais BEAUCOUP moins, au vu des volumes a gérer en déchets combustibles qui restera) ce gateau hélas et trop gros et trop beau, pour qu'ils lachent l'affaire de la filière de l'U235 et du Mox a toute bringue en France

Et ça c'est comment dire ...  >:(   Une véritable plaie pour le pays, d'autant + que ça n'est pas sans conséquences environnementales ! (merci la Hague pour ses rejets, qui pourraient pourtant être évité ! Mais pareil : le gateau est trop gros, trop beau et l'arrosage politique une catastrophe qui fait qu'ils se tiennent par la barbichette)

On sait par exemple, que l'arrêt de superphoenix qui dans les esprits des gens, est lié a l'idéologie a gauche et aux verts qui faisaient partis de la majorité a l'époque a l'assemblée (et dont un ministre au gouvernement) mais on parle peu, de l'autre réalité, celle de l'intense lobbying de la "Cogema" (le nom d'Areva a l'époque) qui avait une forte audience dans toutes les sphères du pouvoir, comme de l'opposition ...

(mon père est retraité de Creys Malville en +  ;)) bon après y a eu un peu tout : le cout de la centrale, le fait qu'elle n'a même pas pu produire un an d'électricité dans sa carrière, le problème récurant du sodium et de ses fuites par 2x, Tchernobyl fortement implanté dans l'esprit des gens ect ect ect

Ca n'a du coup pas été dur pour la Cogema de mettre un coup de grâce par lobbying a la filière RNR française qui aurait pu progresser

D'ailleurs, je déplore le fait que le CEA avec son nouveau de projet de RNR 4 ème gen en tant que prototype, lié au "grand emprunt" ait encore choisi le sodium comme solution caloportrice : comme si on faisait tout pour que ça soit encore un "beau fiasco" alors qu'on sait pourtant bien que le sodium n'est pas une "si bonne solution" pour celle filière, qu'il y en a d'autres vraiment possibles a explorer ... Et qu'on sait aussi qu'a grande échelle le sodium est infernal a gérer : et qu'il n'est vraiment crédible que pour des réacteurs de moins de 700 Mw comme les russes l'ont fait pour le leur de RNR (ou l'on sait que le sodium n'a pas posé de problème particulier, et que c'est lié a l'échelle + petite du réacteur qui diminue les risques & problèmes : la ou les japonais se sont plantés comme nous sur leur RNR aussi ou le sodium n'est pas une bonne solution)

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Désolé de répondre si tard, je n'avais pas vu ton message.

Pour ce qui est de la fillière thorium qui serait plus ou moins incompatible avec l'industrie du retraitement/fabrication du combustible, j'ai eu la surprise de voir qu'une des solutions au thorium (il y en a plus d'une dizaine de variantes) utilise un système très similaire aux réacteurs PWR actuels.

En gros, ça repose sur une architecture de tubes en nids d'abeille avec un fluide caloporteur fait de sels fondus qui circule dans un sens, et un fluide de sels fondus mélangés au combustible U233 qui circule dans l'autre sens.

Le tout est plongé dans une cuve classique avec une couverture fertile de thorium, aussi sous forme de fluide.

Ça garde le système des barres de contrôle ainsi que plein de systèmes qui ont fait leurs preuves dans les générations précédentes de réacteurs.

Le but de cette architecture est de rassurer les diverses commissions de sécurité qui voient d'un très mauvais œil le passage à un réacteur tout liquide au thorium pour lequel elles n'ont aucune expérience.

L'autre conséquence de cette architecture c'est qu'on conserve un système très complexe de fabrication des barres de combustible (sans la partie recyclage toutefois), ce qui permettrait aux entreprises type Areva de conserver une belle rente dans le cycle du combustible.

Mais bon, c'est sur que la filière sels fondus, réacteur à basse pression fonctionnant soit au thorium, soit directement à uranium va leur faire très mal. Si comme tu le dis, areva n'était pas très chaud pour les surgénérateurs une fois la manne des subvention à la recherche englouties, c'est pas vraiment une surprise quand on connait leur cycle économique.

Ce qui semble être l'argument majeur pour qu'un gouvernement pousse à l'ouverture de cette filière, c'est la maitrise des terres rares absolument indispensables à toute industrie moderne et que les chinois ont complètement monopolisé: On ne peux plus fabriquer d'aimants, de batteries et autres gadgets modernes sans passer sous les fourches caudines des chinois.

Hors les terres rares sont des éléments indissociables du thorium dans la nature... et la réglementation occidentale interdit l'extraction du thorium dont on ne sait que faire actuellement.

Pour la partie spatiale, je crois que tout le monde a abandonné l'idée d'un vrai réacteur nucléaire dans l'espace à part les russes. Le américains ont fait quelques expériences dans les années 60, mais sans suite. Le véritable besoin dans le spatial est pour les RTG (radio-isotopic-generator) à base d’oxyde de Pu238. Il existe d'autres alternatives plus exotiques mais largement plus dangereuses ou couteuses. Hors le Pu238 est un des résidus de la chaine thorium.

Actuellement, tous les projets sérieux de sondes lointaines sont arrêtés du fait de l'épuisement des stock de Pu238: fini les Pioneer, Voyager, Cassini-Huyggens, Galliléo :-(

Les européens vont essayer de lancer une sonde minimaliste vers Jupiter à base de panneaux solaires mais ça va couter la peau des fesses pour peu de résultats par rapport à la génération précédente.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 weeks later...

Le CEA et Bouygues s'allient pour un réacteur de 4e génération

............

La conception d'Astrid, qui participe au développement d'une filière de réacteur à neutrons rapides de quatrième génération, a été confiée à la Direction de l'énergie nucléaire du CEA, avec un objectif de mise en service à l'horizon 2020.

............

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi Areva n'investit pas mieux et plus dans la filiere thorium? la filiere uranium ne sera pas eternelle, et si Areva veut vivre encore longtemps... j'ai l'impression que ceux qui sont aux manettes de ce grand groupe (pour combien de temps encore?) ont loupe un virage, du moins une opportunite supplementaire de rester dans le groupe de tete au niveau mondial, a force de vouloir tout miser sur l"EPR.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi Areva n'investit pas mieux et plus dans la filiere thorium? la filiere uranium ne sera pas eternelle, et si Areva veut vivre encore longtemps... j'ai l'impression que ceux qui sont aux manettes de ce grand groupe (pour combien de temps encore?) ont loupe un virage, du moins une opportunite supplementaire de rester dans le groupe de tete au niveau mondial, a force de vouloir tout miser sur l"EPR.

AREVA leur priorité de long termes, c'est un lobbying ultra intensif pour une fillière a l'U235 préservée en parallèle du Mox, le gateau financier du retraitement lié est trop gros pour les voir y renoncer ! Ainsi que leur copains qui guident les décisions gouvernementales qui sortent des mêmes écoles qu'eux (ils se connaissent tous entre eux, et font tous partis de promos communes des mines)

Que ce soit une filière de surgénérateur a l'U238 (et accessoirement plutonium nécessaire en parallèle) de 4 ème gen

Ou une filière de réacteur piloté par accélérateur, via le thorium de 4 ème gen aussi

Ils s'y opposeront de toute leur force et en jouant leur va tout institutionnel (bref leur bras très très long)

Il existerait a la limite un moyen d'enfermer AREVA de sorte que cette société n'ait plus cette capacité de nuisance la : ce serait une fusion définitive dans le capital d'EDF et la disparition de l'entité sociale au sein du groupe énergétique français ...

EDF est + simple pour un pouvoir élu a faire "obéir" qu'AREVA qui elle est très "pieuvre" au niveau institutionnelle, EDF y a qu'une tête a trancher et un clampin affilié au pouvoir a mettre en place : et c'est fait ... AREVA c'est un autre problème, une fusion des 2 permettrait surement un meilleur avenir dans l'intérêt public sur un choix raisonnable d'une vraie future filière autre que l'EPR qui est pour l'instant une vraie catastrophe et qui se révèle apparemment même pas spécialement capable d'être + sure qu'un REP classique (a la limite a se poser la question si un REP des années 80/début 90 ne serait pas + sur que ce monstre de 1600MW

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/07/11/des-dechets-radioactifs-francais-ont-aussi-ete-immerges-dans-l-atlantique_1732418_3244.html

Plus de 14 000 tonnes de déchets radioactifs ont été immergées à la fin des années 1960 par la France dans des fosses de l'Atlantique, rappelle l'Andra à l'occasion de son inventaire national publié mercredi. Cette pratique a ensuite été abandonnée en 1983.

C'est dans le cadre de deux opérations coordonnées à l'époque par l'Agence pour l'énergie nucléaire (AEN) de l'OCDE que la France avait procédé à ces immersions, aux côtés de nombreux autres pays européens. En 1967, l'Allemagne, la Belgique, la France, le Royaume-Uni et les Pays-Bas ont ainsi immergé environ 11 000 tonnes de déchets (36 000 fûts) dans un site à 400 km au large de la Galice (Espagne) par plus de 4 600 mètres de fond.

>> Lire "43 sites pollués par la radioactivité recensés en France"

Ces déchets, liquides et directement évacués dans la mer ou solides et emballés dans des fûts métalliques, représentaient une radioactivité de l'ordre de 300 térabecquerels. A titre de comparaison, l'accident survenu à la centrale japonaise de Fukushima en mars 2011 a relâché plusieurs dizaines de millions de milliards de becquerels dans l'atmosphère et l'océan Pacifique.

CENTRE DE STOCKAGE DANS LA MANCHE

En 1969, une nouvelle opération, regroupant cette fois la Belgique, la France, le Royaume-Uni, l'Italie, les Pays-Bas, la Suède et la Suisse s'est traduite par l'immersion d'environ 9 000 tonnes (de l'ordre de 900 TBq) sur un site à 900 km à l'ouest de la Bretagne, à une profondeur comprise entre 4 000 et 4 600 mètres. La France a cessé ces immersions avec l'ouverture, la même année, de son Centre de stockage de la Manche, fermé depuis lors.

Mais l'AEN a poursuivi les campagnes d'immersion jusqu'à un moratoire signé en 1983, sur un seul site au large du golfe de Gascogne, utilisé par la Belgique, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et la Suisse. La France n'a jamais déversé ses déchets nucléaires dans la Manche.

En revanche, avant que l'AEN n'encadre les opérations (de 1949 à 1966), le Royaume-Uni, et la Belgique dans une moindre mesure, ont immergé leurs déchets dans la fosse des Casquets, à 15 km seulement au nord-ouest des côtes françaises du cap de La Hague.

La France a également utilisé deux sites du Pacifique, à proximité de l'atoll de Mururoa, où elle effectuait des essais nucléaires militaires, pour immerger des déchets par plus de 2 000 mètres de fond. Ces déchets, conditionnés ou non, ont été coulés entre 1972 et 1982 et représentaient au total quelque 2 500 tonnes, pour environ 70 milliards de becquerels.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Vous reprendrez bien un peu de poiscaille pélagique ?  :lol:

A la Hague on a un gentil toyo aussi, avec un gentil effluent ... (toute ressemblance avec un personnage médiatique d'une émission humoristique très "grasse" n'est que purement fortuite)

Nos arrières grands parents se crêmaient les fesses irritées avec une gentille pommades au radium, buvaient de l'eau "au sel de radium", prenaient des supo au radium les jours de mauvaise grippe, et même chiquaient/prisaient/fumaient du tabac au radium !

Nos grands et parents ont fait les vacances des congés payés et colonies des 30 glorieuses au grand air des XXX essais nucléaires/thermonucléaires atmosphérique ...

Nous/vos enfants dans le sud-est allaient au centre aéré "tchernobyl" en Mai 86

Pendant que nos élus des années 70-80-90 (surement au de la) de nombreuses communes du centre de la France, se refourguaient du remblais a l'uranium minéral dont on savait que faire sorti des mines (basse qualité) de la Loire ect et bien d'autres sites français pour nous faire des gentils parking, du remblais gratos a qui n'en veut (fallait juste payer l'apéro au livreur) pour son chantier privé ...

 Boaaaah on a pas l'air d'aller si mal, enfin je crois :lol:  bon je tousse un peu et me sens un peu tout mal foutu mais ça c'est un mal bien français alors je m'inquiète pas  :-[

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

tiens puisque l'on parle des risques de la radioactivité, j'ai eu il y a 2 jours la chance d'avoir l'original de la thèse de Marie Curie sous les yeux.

Il y a dans la conclusion un section "dommages collatéraux": avec Henri Becquerel et son mari*, ils ont fait des essais en se mettant sur la peau un peu de radium pendant une ou deux minutes, bilan des courses: des plaies qui ont mis 3-4 mois à guérir. Solution proposée: feuille de plomb.

*Rigolote la stagiaire polonaise d'ailleurs: dans l'intro, elle dit qu'elle a décidé "d'approfondir le sujet" avec Pierre Curie.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un peu de radium ? Ils ont du y aller franco quand même pour un tel résultat signe d'une irradiation assez "grave"

Bon on est quand même loin de la grande mode du radium qui a eu lieu après, ou les quantités étaient "très maitrisée" et assez infimes, mais la radium étant une saloperie hautement radioactif : même "un tout ti peu" ...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 month later...

Ooops il y a des micro-fissures dans les cuves des réacteurs nucléaires  :happy:

http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/08/17/des-micro-fissures-sur-les-cuves-de-dix-reacteurs-nucleaires-francais_1747094_3244.html

...

L'autorité de sûreté belge a également révélé que c'était suite à la découverte, en 2004, de fissures sur les cuves de réacteurs français, notamment au Tricastin (Drôme), que la Belgique avait décidé de planifier des contrôles plus poussés de ses centrales.

De fait, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) française fait état, dans une note de novembre 2010 - passée inaperçue - de la détection, depuis 1993, de 33 "défauts sous revêtement" (des fissures situées sous le revêtement interne en acier inoxydable) sur les cuves de 10 réacteurs.

Plus de la moitié d'entre elles (17) affectent le réacteur 1 de Tricastin, les autres se trouvant sur les réacteurs de Fessenheim 1 et 2, Chinon B-3, Gravelines 6, Blayais 2, Dampierre 3, Saint-Laurent B-1 et B-2.

"Les défauts découverts jusqu'à aujourd'hui ne dépassent pas une dizaine de millimètres de hauteur", indique l'ASN, qui estime qu'ils "ne sont pas comparables à ceux détectés à Doel 3". Un contrôle supplémentaire, entre les visites décennales réglementaires, a néanmoins été décidé pour Tricastin 1.

Greenpeace s'étonne de la "différence d'approche" entre les autorités de sûreté française et belge, la première considérant que "ces micro-fissures ne sont pas nocives", tandis que la seconde envisage, si ses craintes se confirment, de fermer définitivement deux des principaux réacteurs du pays.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bah, en même temps c'est inévitable ; les réseaux cristallins perturbés par un flux continu de neutrons rendent l’acier des cuves particulièrement vulnérables aux changements de températures. Et si je me souvient bien mes lectures antérieurs, le problème est critiques quelques années seulement après la mise en service d’un réacteur ; d’où l’intérêt aussi de ne pas démarrer/éteindre trop souvent ces installations.

Voilà un site -antinucléaire…- qui explique le problème. 

http://gen4.fr/2012/08/vieillissement-cuve-reacteur-nucleaire.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/developpement-durable-1/d/luranium-bientot-extrait-des-oceans-grace-a-des-crevettes_40828/

Décidément : ils ne lâcheront JAMAIS l'affaire avec leur foutu filière de l'U235 ... Ils préfèrent aller jusqu'au délire de vouloir absolument filtrer l'uranium des océans ... Alors que nos industries nucléaire ont accumulé des dizaines, voir même des centaines de milliers de tonnes d'U238 qui serait source inépuisable de combustible pour une véritable filière sur-génératrice ...

Il faudra un jour faire le ménage politico-financier et ses liens dans l'ingeneering du secteur pour que cette filière cesse de saper le seul avenir crédible qui reste au nucléaire : ils feront tout ce qui est en leur pouvoir, pour que JAMAIS n'apparaisse une véritable filière de 4 ème génération ...

Le gateau est trop gros ! Sapons le puisqu'ils ne veulent pas le lâcher ... L'industrie nucléaire, PEUT se passer de l'U235 ! Un jour il faudra bien l'acter par la politique ou par la violence : je n'en sais rien ... Mais une chose est sure, il faut dégager ces requins qui feront tout pour nous faire prendre du retard ! D'autant + que cet acharnement sur l'U235, le mox et cie : finira par nous mettre industriellement sur la touche si d'autres pays explorent avant nous la 4 ème gen ! Et la on aura tout perdu

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

C'est pas vraiment en France, mais ca touche Areva.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/09/03/scandale-de-contrefacon-nucleaire-en-coree-du-sud_1754896_3244.html#xtor=AL-32280515

L'affaire a commencé le 27 avril quand le parquet a ouvert une enquête visant notamment un responsable de l'approvisionnement de la centrale de Kori, dans le sud-est du pays. En échange de pots-de-vin, l'homme aurait organisé la copie de pièces utilisées pour l'étanchéité des conduites assurant la transmission de données entre le cœur du réacteur et la salle de commande de la centrale.

L'original avait été acheté à Areva. L'employé aurait dérobé, en 2009, la pièce et les plans en 2009 pour la faire fabriquer par un industriel local. Celui-ci l'a reproduite en la modifiant légèrement, ce qui lui a permis de la faire breveter. Puis en a livré plusieurs à la centrale de Kori. D'autres ont été découvertes à la centrale de Yonggwang, dans le sud-ouest du pays.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Personne pour relever les deux pauvres malheureux ayant eu des "irritations aux mains" hier à Fessenheim ?  :O

Pourtant à en croire la presse c'est limite un classe 6 AIEA !

J'me demande ce que ça titrera quand un Renault scénic écrasera malencontreusement un pauvre gusse sur le parking ! "Accident mortel à la centrale de xxx, le nucléaire tue !" :oops:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Personne pour relever les deux pauvres malheureux ayant eu des "irritations aux mains" hier à Fessenheim ?  :O

Pourtant à en croire la presse c'est limite un classe 6 AIEA !

J'me demande ce que ça titrera quand un Renault scénic écrasera malencontreusement un pauvre gusse sur le parking ! "Accident mortel à la centrale de xxx, le nucléaire tue !" :oops:

Peut être que tout simplement cela n'avait rien a faire ici, vu que de toute façon la centrale va fermer quoiqu'il arrive pour 2017 environ et que ce genre d'incident ne concerne pas "l'avenir du nucléaire civil en France" ... D'autant + que c'est le genre de petit incident chimique qui peut arriver dans n'importe quelle industrie

Ce qui serait + intéressant c'est de savoir si le gouvernement durant son quinquennat va décider oui ou non de la construction de réacteur neuf supplémentaires ? De quel types ? Pour voir si on va dans une direction de chute a 50% d'électricité d'origine électro-nucléaire tout en augmentant la sécurité global du parc via + de réacteurs récents permettant d'autres fermetures potentiellement nécessaire tout en flottant sur le cap des 50%

Comment va être financé le manque a investir dans ITER au vu de l'explosion des couts du projet ?

Va t'on rester sur la mauvaise blague du projet ASTRID qui s'entête a vouloir absolument imposer du sodium comme fluide caloporteur pour notre premier réacteur de 4 ème gen prototype ? Alors que d'autres voies étaient a explorer tout en sachant que le sodium est bien trop problématique en tant que sécurité industrielle ... Même les japonnais se sont plantés en beauté avec les même problèmes que superphoenix et un accident nucléaire + chaud du slip que nos fuites a l'époque, ceci dit les russes eux sont parvenus a faire de leurs surgénérateurs des réacteurs a sodium caloporteur sans "incidents" :

_ Est ce que ça vient du fait qu'ils ont volontairement limité l'architecture réacteur a 650 MW ?

_Ou en fait leurs réacteurs sont encore pire que tout et leur soit disant comportement correct ne serait en réalité que chape de plomb de type soviétique ?

 

Et une autre question qui a son importance, si la France se décide de relancer encore au de la de l'EPR de flamanville qui se révèle être un beau boulet, la construction d'autres réacteurs : le fera t'elle sur le modèle EPR spé cata ? Ou va t'on se contenter de demander a EDF de présenter un projet de REP "remaniés" et améliorés au niveau sécuritaire (sur le modèle de ce qu'EDF apparemment propose a l'étranger a certains pays, bien que c'est compliqué car EDF est aussi dans le coup de propositions d'EPR ...)

Toujours est il qu'il y a des signes : y a pas si longtemps, nous avons perdu face aux coréens en proposant l'EPR alors qu'eux nous ont battu avec un REP est il tout simplement industriellement + crédible ?

Et tiens, au passage : Quid de nos stocks astronomiques d'uranium appauvri (238) bien cachés au chaud sous le tapis en Russie, vont ils y rester ? La Russie compte elle, se le garder pour elle ? (C'est potentiellement un énorme gisement d'énergie ne l'oublions pas) ou va t'on enfin l'assumer, le rapatrier chez nous ... Et commencer a réflechir sur le fait qu'il est la et que la moins idiote des solutions d'avenir serait de s'en servir dans le cadre d'un nucléaire de 4 ème gen ! Problème : j'ai tendance a être pessimiste sur l'étrange pressentiment que la Russie ne nous le rendra pas, quand il va commencer a devenir interessant dans peut être 15-20 ans

Bon a la limite, qu'ils le gardent s'ils le veulent vraiment : de l'uranium appauvri on en a partout en France, même sous les routes et parking en remblais alors ...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 weeks later...

Et hop ...

En chine, EDF areva and co étaient prêt littéralement a trahir la France pour quelques copek de + :

http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20120925.OBS3472/info-obs-edf-chine-revelations-sur-des-negociations-atomiques.html

"Le Nouvel Observateur" s’est procuré un "accord cadre" qu’EDF était prêt à conclure en secret avec l’électricien chinois CGNPC (China Guangdong Nuclear Power Holding) au printemps dernier. Dans ce document en anglais très détaillé de 23 pages, le groupe français envisage de concevoir conjointement avec CGNPC un réacteur de 1000 mégawatts (moins puissant que l’EPR et ses 1600 MW), en concurrence directe avec l’Atmea mis au point par Areva et le japonais Mitsubishi. L’électricien français se dit aussi prêt à aider son partenaire CGNPC à devenir l’un de ses fournisseurs de "gros composants" (pour des éléments aussi stratégiques que les générateurs de vapeur ou les systèmes de commande), de "maintenance" et d’ "ingénierie", créneaux sur lesquels est aussi positionné Areva.

"Un français –EDF - est prêt à aider un groupe étatique chinois – CGNPC – à venir concurrencer un autre français – Areva – sur son marché domestique !", s’étrangle un expert du secteur. "C’est de la trahison pure et simple", ajoute-il. L’initiative est d’autant plus surprenante que, parallèlement, d’autre négociations, officielles celles-là, étaient menées entre EDF, CGNPC et Areva, sous l’égide du Commissariat à l’énergie atomique, pour la mise au point d’un réacteur de 1000 MW répondant aux derniers standards de sécurité. Qu’est-ce qui a pu pousser EDF à mener ainsi double jeu ?

"Ce projet d’accord a été présenté à nos administrateurs en avril 2012 mais il a été retoqué", réplique aujourd’hui EDF. La révélation de ces négociations secrètes devrait cependant intéresser le Conseil de politique nucléaire qui doit se tenir vendredi 28 septembre. Selon nos informations, il est en effet prévu qu’il examine le fameux accord tripartite conclu entre EDF, Areva et CGNPC

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je me demande si "atomic anne" qui avait soit disant si on continuait a l'emmerder de quoi envoyer des flots de (bouzin) pour salir l'équipe en place (avant les élections) qui voulait d'ailleurs sa peau a la tête d'Areva ... Viendrait pas du fait que cette affaire menaçait de se révéler ...

Des affaires de ce genre sont potentiellement grave pour l'activité industrielle française : car c'est du transfert et meme pas négocié ... Et donnerait alors les moyens a la chine en retour de nous pourrir la vie sur ces secteurs la en raflant dans le futur les marchés par du très bas prix !

Mais aussi révélateur que les dossiers nucléaires français en Chine serait potentiellement pas tenu :  impossible d'embaucher sur place des personnes de confiance ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • Statistiques des membres

    6 005
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    cilom
    Membre le plus récent
    cilom
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,6k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...