C’est un message populaire. Bocket Posté(e) le 10 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 10 octobre 2022 L'avenir du Nucléaire en Europe avec la mise en service commerciale en Décembre de l'EPR Finlandais. Dans la nuit du 29 au 30 septembre, l’EPR d’Olkiluoto en Finlande a plafonné à 1 590,7 MW, devenant ainsi le réacteur nucléaire le plus puissant d’Europe et l’un des plus puissants du monde aux côtés de ses homologues de Taishan (Chine). Il détrône les actuels réacteurs à eau pressurisée du palier N4 (1 450 MW) installés à Chooz (1 des 2 réacteurs à l'arrêt jusqu'en dec) et Civaux en France (maintenance jusqu'en Jan 2023 cf Herciv plus haut). Il poursuit la phase d’essais avant sa mise en service commerciale prévue pour décembre Après celui d’Olkiluoto, deux autres réacteurs nucléaires EPR entreront en service ces prochaines années. À Flamanville en France, la première divergence est prévue à fin de l’été 2023 pour une connexion au réseau d’ici la fin de l’année. Au Royaume-Uni, l’unité d’Hinkley Point C doit pour l’instant démarrer en juin 2027. https://www.revolution-energetique.com/voici-le-nouveau-reacteur-nucleaire-le-plus-puissant-deurope/?socid=S5Qe3hC9MN4W&agentid=9ac75bf6-99ac-40b4-9018-26f7ba5bfc90 2 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bocket Posté(e) le 10 octobre 2022 Share Posté(e) le 10 octobre 2022 L'engoncement dans la bureaucratie et la dilution des responsabilités parmi les raisons de la situation difficile d'EDF dans le nucléaire ( les Echos d'aujourd'hui). Très à charge mais il doit y avoir sans doute du vrai. Quelques morceaux choisis: * Un dirigeant: Pour une personne qui travaille, il y a en 4 autres qui surveillent. * Un ancien du chantier de Flamanville: Chez EDF il y a une tolérance générale à la non performance, l'important c'est que quelqu'un soit plus en retard que vous .. à Flamanville le guide de sécurité était imprimé en roumain et portugais, mais plus en Français car personne ne le demandait. * "Un sous traitant" : 500 signatures pour une soudure, 25 pour dérouler un câble. Et enfin un changement fondamental récent pour reprendre la main : c'est la fin des contrats à forfaits , on discute désormais de la rémunération par palier en fonction des de l'atteinte de jalons communs 1 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 11 octobre 2022 Share Posté(e) le 11 octobre 2022 (modifié) Bon et bien, le calendrier de remise en service ne sera pas tenu ... Retard au redémarrage des centrales nucléaires : à moins d'un miracle, l'hiver sera (très) tendu Par Pierre Lann Publié le 06/10/2022 à 12:00 Retard au redémarrage des centrales nucléaires : à moins d'un miracle, l'hiver sera (très) tendu 00:00 EDF vient d'annoncer que les travaux de réparation de trois réacteurs nucléaires sont achevés. Mais l'énergéticien est en retard par rapport à son calendrier de redémarrage des centrales à l'arrêt. La bonne nouvelle ne chasse pas le spectre d'un hiver très tendu sur le front énergétique. Les travaux de réparation de trois réacteurs nucléaires – Bugey 4, Chinon B3 et Cattenom 4 – sont terminés, a annoncé EDF ce jeudi 4 octobre. Ils étaient à l'arrêt depuis plusieurs mois en raison de la découverte de corrosions sur des tuyauteries d'injection de sécurité. Des pièces indispensables pour refroidir le réacteur en cas d'incident. La remise en marche de ces trois réacteurs est désormais conditionnée à l'aval de l'Autorité de sûreté nucléaire. Leur redémarrage pourrait relever un peu la production historiquement basse du parc nucléaire français, alors que la moitié des réacteurs était encore à l'arrêt ces derniers jours, pour maintenance ou pour réparer ces corrosions. La situation sur le parc électrique est si tendue que des coupures de courant ciblées sont redoutées cet hiver. OÙ EN EST-ON ? EDF est en retard par rapport à son calendrier de redémarrage. Par rapport aux objectifs annoncés, il manque l'équivalent des capacités de production de trois réacteurs nucléaires, soit entre cinq gigawatts (GW) et six GW. « Le niveau des capacités de production est environ de 30 GW en ce moment. Le calendrier d'EDF prévoyait plutôt 36 GW », explique Emeric de Vigan, vice-président de l’activité électricité pour le cabinet de conseil Kepler, interrogé par Marianne. Ce dernier précise toutefois que les objectifs affichés par EDF correspondent à l'obligation légale qu'ont les producteurs de fournir une vision de leur disponibilité optimale. Ces chiffres ont donc tendance à être surestimés compte tenu des nombreuses incertitudes industrielles qui grèvent la maintenance du parc nucléaire. Malgré tout, les capacités de production actuelles sont historiquement faibles, ce qui fait craindre un hiver très tendu. « En 2019, à la même période, on pouvait compter sur environ 40 GW de capacités disponibles », illustre Emeric de Vigan. Soit 10 GW de plus, environ l'équivalent de sept réacteurs nucléaires. Il est donc difficile de prévoir ce que le parc nucléaire – qui fournit 70 % de l'électricité en France – pourra produire au cœur de l'hiver. Les prévisions d'EDF impliquent que la quasi-totalité des réacteurs seront disponibles en janvier. Un objectif qui paraît irréaliste, selon de nombreux spécialistes. POURQUOI C'EST SI LONG ? Les difficultés rencontrées à la centrale de Flamanville sont évocatrices. Les deux réacteurs de cette centrale, qui couvrent la moitié des besoins électriques de Normandie, sont à l'arrêt. Le redémarrage du réacteur n° 2 vient, une nouvelle fois, d'être repoussé. Alors qu'EDF tablait sur une reprise le 9 octobre, il faudra attendre au moins jusqu'au 26 novembre. La réparation des corrosions s'éternise. Après leur découverte, il a fallu découper quatre tronçons du circuit d'injection de sécurité pour les faire analyser. Puis construire quatre nouveaux tronçons pour remplacer les anciens. Sauf qu'un incident technique s'est produit, en septembre, lors de l'installation d'un premier tronçon. Cela a nécessité une nouvelle opération d’usinage, a indiqué EDF à Ouest-France. Ces réparations sont donc très longues et leur livraison est incertaine. Pour la remise en route du réacteur n°1, il faudra attendre le 25 décembre, si tout va bien. À LIRE AUSSI : "Jamais aucune ambiguïté" sur la prolongement du parc nucléaire ? Élisabeth Borne victime d'amnésie Les redémarrages pourraient aussi être ralentis par un mouvement social au sein d'EDF. Une intersyndicale appelle à la grève ce jeudi 6 octobre, pour réclamer une hausse des salaires en cette période d'inflation. Pour l'heure, l'énergéticien n'a consenti qu'à une augmentation d'1,3 % des rémunérations pour 2022. Très en deçà de la hausse des prix, évaluée par l'Insee autour de 6 % d'ici la fin de l'année. « Moins nos employeurs répondent vite aux revendications, plus ça risque de décaler dans le temps les redémarrages », estime Fabrice Coudour, secrétaire fédéral de la FNME-CGT, interrogé par l'AFP. À QUOI FAUT-IL S'ATTENDRE CET HIVER ? En clair, si les retards persistent, la France manquera cruellement d'électricité cet hiver. « Pour schématiser, à chaque fois que la température baisse d'un degré en hiver, il faut 2,5 GW supplémentaires, soit environ 2 réacteurs nucléaires. On estimait auparavant que la situation devenait tendue quand les températures tombaient 5 ou 6 degrés sous les normales de saison. Cette année, compte tenu de l'état du parc, il risque d'y avoir des problèmes dès 2 degrés sous les normales », estime Emeric de Vigan, vice-président de l’activité électricité pour le cabinet de conseil Kepler. Modifié le 11 octobre 2022 par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) le 11 octobre 2022 Share Posté(e) le 11 octobre 2022 (modifié) Juste pour comparer, d'habitude en été, les années précédentes, combien de réacteurs sont à l'arret en moyenne ? Car les média sont très fort pour sortir des gros chiffres qui font peur, et ça se trouve c'est pas si dramatique que ça en à l'air. (même si les tensions demeurent) fin décembre l'année dernière on avait 17 réacteurs à l'arrêt https://www.revolution-energetique.com/17-reacteurs-a-larret-le-niveau-du-parc-nucleaire-francais-est-au-plus-bas-historique-rte-prevoit-des-coupures/ Modifié le 11 octobre 2022 par bubzy 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bocket Posté(e) le 11 octobre 2022 Share Posté(e) le 11 octobre 2022 Actuellement, 28 réacteurs à l'arrêt ..tout dépendra du respect des délais annoncés Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) le 11 octobre 2022 Share Posté(e) le 11 octobre 2022 il y a une heure, Bocket a dit : Actuellement, 28 réacteurs à l'arrêt ..tout dépendra du respect des délais annoncés Justement c'est compliqué de faire un comparatif avec les années précédentes vu qu'on est pas sur les mêmes dates ni les mêmes contraintes. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 15 octobre 2022 Share Posté(e) le 15 octobre 2022 (modifié) Là tout de suite on est exportateur net comme souvent le week-end mais c'est beaucoup plus franc aujourd'hui. Les éoliennes produisent plus fortement que le reste de la semaine et permettent ces exportations. Les réacteurs produisent légèrement moins que le reste de la semaine à 26 MW au lieu de 29 MW Les pointes du soir et du matin sont gérée grâce à l'hydraulique et des pompages sont organisés entre ces périodes, surtout la nuit pour remplir les réserves. La consommation de gaz est plutôt constante entre 5 et 6000 MW. Contrairement à ce que je pensait ce n'est pas le gaz qui gère les pointes mais donc bien l'hydraulique. Celles de fioul et de charbon sont anecdotiques respectivement 165 MW très constant et 23 MW très variable. De manière général quand il y a du vent on est exportateur net. Mais on a été bien plus souvent importateur net depuis plusieurs mois. Parce que le parc nucléaire produisait moins, au alentour de 22-23000 MW, soit 6 000 MW de différence avec maintenant. Hier le parc a quasiment touché les 30 000 MW et comme par hasard on redevient exportateur. Il y a un an quand on produisait 40 000 MW nucléaire on exportait 10 000 MW. Il n'y avait pas d'importation. En clair on est exportateur net quand on produit plus que 28-30000 MW + 5000 MW Gaz soit autour de 33- 35 000 MW qui est notre besoin base moyen en ce moment. Les pics sont gérés par l'hydraulique. Modifié le 15 octobre 2022 par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Delbareth Posté(e) le 15 octobre 2022 Share Posté(e) le 15 octobre 2022 il y a 21 minutes, herciv a dit : Là tout de suite on est exportateur net comme souvent le week-end mais c'est beaucoup plus franc aujourd'hui. Les éoliennes produisent plus fortement que le reste de la semaine et permettent ces expo rtations. Les réacteurs produisent légèrement moins que le reste de la semaine à 26 MW au lieu de 29 MW Les pointes du soir et du matin sont gérée grâce à l'hydraulique et des pompages sont organisés entre ces périodes, surtout la nuit pour remplir les réserves. La consommation de gaz est plutôt constante entre 5 et 6000 MW. Contrairement à ce que je pensait ce n'est pas le gaz qui gère les pointes mais donc bien l'hydraulique. Celle de fioul et de charbon sont anecdotique respectivement 165 MW très constant et 23 MW très variable. De manière général quand il y a du vent on est exportateur net. Mais on a été bien plus souvent importateur net depuis plusieurs mois. Parce que le parc nucléaire produisait moins, au alentour de 22-23 MW, soit 6 MW de différence avec maintenant. Hier le parc a quasiment touché les 30 MW et comme par hasard on redevient exportateur. Il y a un an quand on produisait 40 MW nucléaire on exportait 10 MW. Il n'y avait pas d'importation. En clair on est exportateur net quand on produit plus que 28-30000 MW + 5000 MW Gaz soit autour de 33- 350000 MW qui est notre besoin base moyen. Les pics sont gérés par l'hydraulique. Merci mais pourrais-je te conseiller te prêter plus d'attention dans tes posts aux unités et en particulier à la subtile différence entre MW et GW ? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 15 octobre 2022 Share Posté(e) le 15 octobre 2022 il y a 1 minute, Delbareth a dit : Merci mais pourrais-je te conseiller te prêter plus d'attention dans tes posts aux unités et en particulier à la subtile différence entre MW et GW ? Oups en plus c'est très clair sur le site de la RTE. Je corrige. Je continue. L'année dernière en plein décembre notre besoin de base a été de 90 000 MW. On ne pouvait produire suffisamment malgré 48 000 MW nucléaire. On devait importer 10000 MW. On va vraiment avoir besoin de GW cet hivers et l'import d'énergie sera quasiment impossible. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Bocket Posté(e) le 18 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 18 octobre 2022 Les redémarrages des réacteurs sont toujours à la traine, et s'y ajoute les grèves. A titre indicatif entre les maintenances programmées et les arrêts fortuits, il manque 32 GW, à comparer avec la prod actuelle de 28 GW, import 4GW (RTE) On peut espérer un vrai mieux en novembre. Le calendrier est plus que serré et le track record EDF incite à le considérer comme "indicatif" voire en tant que vue d'artiste . Heureusement que nous sommes en vague de chaleur en cette mi octobre.. Tableau récap des redémarrages via les données de Nuclear monitor) 6 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 18 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 18 octobre 2022 L’Allemagne prolonge le fonctionnement de ses trois dernières centrales nucléaires 1 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 21 octobre 2022 Share Posté(e) le 21 octobre 2022 (modifié) Zonebourse La France se retire du Traité sur la charte de l'énergie, annonce Macron 21/10/2022 | 15:24 BRUXELLES (Reuters) - Le président Emmanuel Macron a annoncé vendredi au terme du sommet européen de Bruxelles le retrait de la France du Traité sur la charte de l'énergie, ratifié en 1994. Cette convention très décriée par les militants pour le climat visait à sécuriser l'approvisionnement de l'Europe de l'Ouest en énergies fossiles. Il permet aux géants de l'énergie de se retourner contre les États signataires du traité qui mèneraient des politiques climatiques défavorables à leurs investissements. Modifié le 21 octobre 2022 par herciv 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 21 octobre 2022 Share Posté(e) le 21 octobre 2022 Les prix des compétiteurs à l'appel d'offre polonais a été rendu public. C'est pas brillant pour l'EPR, qui ressort dernier et quasi deux fois plus cher que les coréens: 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alzoc Posté(e) le 21 octobre 2022 Share Posté(e) le 21 octobre 2022 (modifié) Il y a 1 heure, hadriel a dit : Les prix des compétiteurs à l'appel d'offre polonais a été rendu public. C'est pas brillant pour l'EPR, qui ressort dernier et quasi deux fois plus cher que les coréens: Après sur les trois offres, il n'y en a pas eu une qui soit exempte de (gros) problèmes. Pour les Coréens, il y avait eu un sacré scandale concernant des documents qualités falsifiés (pas nécessairement sur des éléments importants pour la sûreté heureusement) qui provenaient de plusieurs entreprises différentes (donc potentiellement un problème endémique à l'industrie coréenne). Niveau culture de sûreté et fiabilité du fournisseur (Je doute que l'industrie polonaise soit dimensionnée pour ce genre de projets donc l'écrasante majorité des équipements seront probablement coréens), ça se pose là. Pour l'AP1000, entre les problèmes financiers de Westinghouse, la NRC (équivalent de l'ASN aux États-Unis) qui leur a demandé de refaire leur démonstration de sûreté plusieurs fois car insuffisante, et les problèmes qu'ils ont eu avec les AP1000 Chinois (cela étant dit même chose pour l'EPR), pas de quoi se vanter non plus. Et bon pour l'EPR, on connaît toutes les casseroles. Au final ça va se jouer majoritairement sur des considérations politiques. Pour l'EPR, vu le parti au pouvoir en Pologne ce n'est même pas la peine de rêver. Ça se jouera entre l'APR1400 qui est probablement la meilleure offre d'un point de vue technique, maturité et coûts (avec le bémol précédent sur la confiance) et l'AP1000 qui est un design foireux mais ça fera plaisir aux US. Personnellement je pense que ce seront les Coréens qui remporteront la mise. La Pologne leur achète pas mal de matériel en ce moment et leur offre est bien meilleure que celle de Westinghouse. Modifié le 21 octobre 2022 par Alzoc 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 21 octobre 2022 Share Posté(e) le 21 octobre 2022 Il y a 2 heures, hadriel a dit : Les prix des compétiteurs à l'appel d'offre polonais a été rendu public. C'est pas brillant pour l'EPR, qui ressort dernier et quasi deux fois plus cher que les coréens: La conversion Won / Dollars ça aide vachement non ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hypsen Posté(e) le 21 octobre 2022 Share Posté(e) le 21 octobre 2022 Il y a 3 heures, hadriel a dit : Les prix des compétiteurs à l'appel d'offre polonais a été rendu public. C'est pas brillant pour l'EPR, qui ressort dernier et quasi deux fois plus cher que les coréens: Je croyais que la chaîne de sous-traitants aurait des difficultés à fournir le matos nécessaire pour 14 EPR en France Est-ce qu'on a la capacité d'exporter ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 21 octobre 2022 Share Posté(e) le 21 octobre 2022 Zonebourse EDF-Direction et syndicats s'entendent sur un projet d'accord salarial, soumis aux personnels 21/10/2022 | 18:30 PARIS, 21 octobre (Reuters) - Direction et syndicats d'EDF sont parvenus vendredi à un accord salarial au niveau national qui sera soumis à la consultation du personnel, à la suite d'un mouvement social de plusieurs semaines qui affecte notamment le parc nucléaire de l'électricien français. Un porte-parole du groupe a précisé que les négociations avaient abouti à un projet d'accord salarial, qui doit désormais être ratifié par les organisations syndicales et soumis aux personnels sur chaque site. Un vote interviendra sur les sites concernés pour décider ou non de la poursuite de la grève, qui a débuté le 13 septembre. "Pour faire bref, en cumul des mesures, on obtiendrait 200 euros a minima pour tous", a déclaré un représentant de la CGT à Reuters. Le projet d'accord sera ouvert à signature lundi jusqu'au jeudi 27 octobre, dernier délai, a-t-on indiqué de source syndicale. Au nombre des propositions de la direction, une hausse automatique globale des salaires au 1er janvier 2023 de 2,3% en moyenne. S'y ajouteraient les avancements individuels de 2,45%. En outre, pour l'encadrement, une prime de 2.600 euros (200 euros sur 13 mois) est décidée. Pour les salaires les plus bas, la direction propose soit cette prime de 2.600 euros, soit de monter d'un échelon supplémentaire (NR, niveau de rémunération), précise une autre source syndicale. (Rédigé par Laetitia Volga et Sophie Louet, édité par Tangi Salaün) il y a 1 minute, Hypsen a dit : Je croyais que la chaîne de sous-traitants aurait des difficultés à fournir le matos nécessaire pour 14 EPR en France Est-ce qu'on a la capacité d'exporter ? Je ne suis même pas sûr que çà soit un enjeux autre qu'industriel. On pourrait prendre de vitesse les polonais et fournir de l'électricité largement au-delà de nos propres besoins compte tenu de l'interconnexion de toute l'Europe. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hypsen Posté(e) le 21 octobre 2022 Share Posté(e) le 21 octobre 2022 il y a 6 minutes, herciv a dit : Je ne suis même pas sûr que çà soit un enjeux autre qu'industriel. Je voulais dire capacité à exporter des EPR (pas de l'électricité). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) le 22 octobre 2022 Share Posté(e) le 22 octobre 2022 (modifié) A quel niveau se fait la différence de prix pour des puissances assez différentes ? Il me semblait avoir lu que l'élaboration des EPR portait sur la fiabilité et sécurités (enceinte double béton, redondance des systèmes de secours....) et type de combustible tel que le MOX. Les déboires depuis sont lancement sont multiples mais si je me souvient du précédent marché "perdu" en Arabie Saoudite pour des questions de prix essentiellement ou il apparaissait que des différences notables portait sur le design "double enceintes de confinement" et certainement d'autres fonctionnalités. Ou trop d'assurances de l'emporter face à la concurrence ! Pour le modèle US, il doit aussi y avoir une explication sur cet écart de prix ! Modifié le 22 octobre 2022 par MIC_A Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 23 octobre 2022 Share Posté(e) le 23 octobre 2022 une infographie sur les possibilités ou pas de coupures tournantes cet hiver. Bien qu'elle concerne toute production et import d'énergie, je me dis que c'est là qu'elle sera le mieux. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 24 octobre 2022 Share Posté(e) le 24 octobre 2022 Ce matin sur le site de la RTE la situation est revenu à la normale par rapport à il y a une semaine. Les centrales nuke ont produit plus de 30GW et le potentiel éolien est quasiment intégralement revendu à l'export. On commence à observer un début de croissance de la demande on est passé brièvement au-delà des 50GW demandé. La production a largement tenu et même fourni de 8 à 11 GW à l'export. Le vrai bémol c'est que c'est l'éolien qui fourni les marges de manoeuvre pour l'instant. Heureusement les besoins en chauffage ne sont pas encore trop important. Mais aussi bien côté production que côté consommation on est vraiment très dépendant de la météo ... Le 22/10/2022 à 09:12, MIC_A a dit : A quel niveau se fait la différence de prix pour des puissances assez différentes ? Il me semblait avoir lu que l'élaboration des EPR portait sur la fiabilité et sécurités (enceinte double béton, redondance des systèmes de secours....) et type de combustible tel que le MOX. Les déboires depuis sont lancement sont multiples mais si je me souvient du précédent marché "perdu" en Arabie Saoudite pour des questions de prix essentiellement ou il apparaissait que des différences notables portait sur le design "double enceintes de confinement" et certainement d'autres fonctionnalités. Ou trop d'assurances de l'emporter face à la concurrence ! Pour le modèle US, il doit aussi y avoir une explication sur cet écart de prix ! J'ai lu la même chose que toi. Le design de l'EPR est très orienté sécurité. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Delbareth Posté(e) le 24 octobre 2022 Share Posté(e) le 24 octobre 2022 Le Rapport du Comité de Prospective en,Énergie de l’Académie des sciences sur les SMR ( RÉACTEURS NUCLÉAIRES MODULAIRES DE FAIBLE PUISSANCE ) est paru :https://www.academie-sciences.fr/pdf/rapport/221020_SMR.pdf Passages intéressants : p.4 : L’avantage premier des SMR, par rapport aux réacteurs de puissance, provient du fait que, quelle que soit leur puissance, ils peuvent être construits sur site à partir de composants standards préfabriqués en usine. Leur taille réduite rend leur construction plus rapide et leur emprise au sol plus faible. De plus, étant modulaires, ils peuvent fournir, par couplage, une gamme variée d’énergies en fonction des besoins, au plus près des usages et permettent d’envisager d’alimenter des sites isolés. Aussi, leur sûreté intrinsèque, car entièrement passive, présente un avantage certain. Ceci laisse entrevoir des gains considérables sur le plan économique et un retour sur investissement comparable à celui d’une installation non nucléaire de production d’énergie équivalente. Ainsi, les SMR pourraient ouvrir le marché aux investissements privés, à la concurrence et aux pays en développement. Enfin, leur faible puissance pourrait les rendre « socialement acceptables » car, en cas d’accident, l’impact environnemental se limiterait à l’environnement immédiat, un SMR de 200 MWe contenant évidemment moins de matières radioactives qu’un réacteur à eau pressurisée (REP) de 1 gigawatt électrique (GWe). Notons aussi que certains SMR sont conçus pour être semi- enterrés ou même souterrains. p.5 : En France, les industriels du nucléaire et le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies (CEA) viennent de se lancer dans la course à la commercialisation avec un SMR, Nuward (pour Nuclear Forward), qui conserve le concept des réacteurs de puissance actuels (combustible à oxyde d’uranium peu enrichi, modération des neutrons et refroidissement par de l’eau). La recherche de la compacité de Nuward appelle encore des ajustements technologiques conséquents mais ce projet semble bien à même d’aboutir dans les prochaines années, en raison du grand retour d’expérience des réacteurs déjà utilisés pour la propulsion navale. Un prototype est prévu vers 2035. L’industrie nucléaire examine également la possibilité d’utiliser des SMR calogènes ou électro-calogènes, par exemple pour la cogénération4, la production d’hydrogène, la désalinisation ou comme outil de décarbonation de procédés industriels aujourd’hui émetteurs de gaz à effet de serre (par la capture et la valorisation du CO2). Enfin, le CEA étudie des concepts de SMR à neutrons rapides refroidis au sodium liquide (RNR-Na) dont l’un, très innovant, intègre les avancées des recherches conduites dans le cadre du projet Astrid, arrêté en 2019. Ces différents projets apparaissent aujourd’hui comme la seule voie permettant de maintenir jusqu’à la fin du siècle les connaissances sur les RNR et donc de préparer l’avenir. En effet, la nouvelle stratégie électronucléaire de la France repousse au siècle prochain le déploiement potentiel des RNR refroidis au sodium liquide de puissance. Côté start-ups, plusieurs projets ambitieux de SMR ont vu le jour. Par exemple, la start-up Naaera vise aujourd’hui un SMR électrogène à neutrons rapides de l’ordre de la dizaine de MWe alimenté avec de la matière fissile non conventionnelle (uranium très enrichi, plutonium civil voire transplutoniens) diluée dans des chlorures fondus. Orano5 et le CNRS veulent décliner ce type de SMR en convertisseur d’actinides sous forme de chlorures fondus en visant la fission du plutonium et des transplutoniens que l’on trouve dans les déchets nucléaires à vie longue. De son côté, la start-up Jimmy Energie développe un projet de SMR calogène à haute température à neutrons thermiques qui serait alimenté avec un combustible spécifique à uranium peu enrichi, modéré au graphite et refroidi avec de l’hélium sous pression. Le transport de chaleur se ferait par du CO2. p.6 : Que ce soit en France ou à l’étranger, les start-ups et autres acteurs du nucléaire qui développent des projets de SMR se sont peu intéressés au cycle de vie du combustible et aux modalités de fonctionnement des réacteurs bien qu’il soit envisagé qu’ils puissent fonctionner dans des pays où l’énergie nucléaire n’est pas encore présente. Au mieux, certains projets prévoient une forme de leasing dans lequel le réacteur scellé serait mis en fonctionnement par les industriels qui l’auront livré, puis repris, toujours scellé, par ces industriels quelques années plus tard lorsque le combustible serait épuisé. p.7 : • Le CPE affirme que la R&D sur les SMR à neutrons rapides doit être soutenue et que les moyens financiers alloués à ce domaine doivent être revus à la hausse afin de pouvoir espérer lever les difficultés scientifiques et technologiques associées aux projets actuels.Il recommande que les domaines spécifiques de R&D, notamment ceux de la physique des réacteurs à combustibles variés, de la science des matériaux nucléaires à isotopie variable et de la physico chimie des actinides en conditions non usuelles, soient réactivés. Force est de constater que l’expertise dans ces domaines s’est considérablement réduite en absence de construction de nouveaux réacteurs en France.• Le CPE souligne l’intérêt de tout projet de SMR à sels fondus, à même de conduire à une meilleure utilisation de l’uranium naturel en fissionnant quasiment complètement ses deux isotopes. Ces projets nécessitent une R&D et des innovations technologiques conséquentes. p.10 : La France vient de se lancer dans la compétition des SMR tout en visant la construction immédiate de plusieurs EPR pour rénover son parc. Le présent rapport du CPE examine ici (i) les verrous scientifiques et technologiques déjà identifiés pour construire des SMR et qu’il faudrait lever en France et (ii) l’insertion des SMR dans la stratégie électronucléaire définie par la Programmation pluriannuelle de l’énergie 2019-2028 (PPE) avant de livrer des recommandations concernant la R&D à conduire dans notre pays. p.13 : Le cas des MSR est particulier car tout est à inventer dans les domaines cités ci-dessus. C’est notamment le cas du traitement du combustible de sels fondus, par fractions ou en continu, pour assurer le fonctionnement des réacteurs. Cela nécessite d’intégrer aux réacteurs des installations de génie chimique, ce qui n’a jamais été fait. Une attention toute particulière devra donc porter sur les problèmes de sûreté de coexistence d‘une installation chimique et d’une installation nucléaire. Cela n'est vrai que pour des MSR thermiques. Pour des MSR rapide, le besoin en retraitement est beaucoup plus faible, voire absent, cf https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00010791 p.15 : Le CNRS a conduit pendant plus de dix ans des recherches sur un réacteur de puissance (1,4 GWe) à neutrons rapides et à combustible liquide qui a d’ailleurs été retenu comme un des 6 concepts de réacteur Gen IV, le MSFR (Molten Salt Fast Reactor). Le CPE en a examiné les caractéristiques dans son rapport de 2021. La déclinaison de ces études se fera en convertisseur d’actinides. En effet, la stratégie française concernant les RNR de puissance est de déploiement de RNR-Na, comme indiqué ci-dessus. Le projet de petit réacteur s’articule autour de la conception d’Aramis (Advanced Reactor for actinides Management in Salt) soutenu par un programme de recherche, ISAC (Innovative System for Actinides Conversion). Le projet est porté par Orano avec l’appui du CEA, EDF, Framatome et des équipes du CNRS. p.16 : Les études initiales de Naarea portaient sur un combustible fluorure d'uranium enrichi à près de 20% avec l'ajout de fluorure de plutonium et d'actinides mineurs issu des REP actuels. Le tout devait être solubilisé dans du fluorure de lithium enrichi en 7F, pour éviter la formation de tritium. Des couvertures fertiles en thorium devaient assurer le passage progressif au cycle thorium. Les réacteurs devaient être fabriqués en usine, livrés sur place pour un fonctionnement de quelques années (~1 TWh d’électricité) puis rapportés en usine pour retraitement en étant remplacés sur place par d’autres réacteurs. Naarea pensait la pyrochimie pour l'étape principale de retraitement qui consiste à extraire 99 à 99,9% des actinides afin de les remettre dans un sel neuf selon un procédé pyrochimique industriel qui reste à inventer d’autant plus qu’il fallait récupérer le lithium enrichi. Les produits de fission devaient être vitrifiés selon les procédés (Enrichi en 7F, mouais... J'espère que c'est qu'une coquille parce que ça fait se poser des questions sur les compétences de ceux qui ont écrit ça.) Bon, malgré tout un très bon document pour tout ceux qui voudraient avoir des idées plus claires sur ce sujet des SMR. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) le 24 octobre 2022 Share Posté(e) le 24 octobre 2022 J'ai parcouru des documents concernant les SMR présentés comme un équipement complet pouvant trouver sa place tel une vulgaire chaudière dans toute centrale électrique d'une puissance comparable fonctionnant à base de chaudière gaz, charbon, pour faire tourner l'ensemble turbine/générateur ! Ma question serait : Est-ce aussi aisé tant dans leurs futures installations que gestions de leurs fonctionnement avec forcément du personnel ultra qualifié et des équipements adaptés sans compter le "gardiennage" H24 pour palier à toutes interventions illicites ou sabotages et quid de la sécurité de l'ensemble si jamais quelque chose de pas prévu arrivait et risques encourus ? Ai-je raté un truc ? Ça m'interpelle ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Bocket Posté(e) le 25 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 25 octobre 2022 Les Allemands commencent à voir l'intérêt du nucléaire Français. A noter que ce matin nous avons atteint les 31 GW en prod nucléaire, niveau jamais atteint depuis avril dernier. 1 12 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 25 octobre 2022 Share Posté(e) le 25 octobre 2022 EDF vise 40 GW en décembre soit autour de 10 réacteurs rebranché en plus par rapport à aujourd'hui et 10 de plus en janveir ; Zonebourse : EDF-LUC RÉMONT, LE NOUVEAU PDG DÉSIGNÉ, VISE UNE PRODUCTION NUCL… 25/10/2022 | 16:55 EDF-LUC RÉMONT, LE NOUVEAU PDG DÉSIGNÉ, VISE UNE PRODUCTION NUCLÉAIRE COMPRISE DE 38-40 GW AU 1ER DÉCEMBRE 2022 ET DE 45-50 GW AU 1ER JANVIER 2023-DOCUMENT 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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