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Frappes sur la Libye, le sujet officiel!


Messages recommandés

1200 corps retrouvés dans un charnier à proximité de la prison d'Abou Salim(?) d'après RMC qui cite Al Jazeera.

D'après le reportage de France 24, il s'agit en fait d'un massacre de prisonniers qui date de 1996. Ces derniers avaient voulu protester contre leurs conditions de détention et ils ont été massacrés. Vu les méthodes de ce régime en temps de paix, je n'ose pas imaginer ce qu'il se serait passé si Benghazi la rebelle était tombé entre les mains de Kadhafi, bref si nous n'étions pas intervenus.  ;)

Pour le fun... :

Image IPB

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Certes, certes,…….mais quel est le rapport entre ce mammifère et son cavalier (soi dît en passant drôle de montures !) et le désert torride de Libye…et la forure ça tient très chaud mine de rien.

je ne vois toujours pas, inculte que je suis.

Je sais ! Je sais ! Je pinaille..........

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La "bear cavalry" cossack! la seule choses qui  peut faire trembler un américain :lol:

Certes, certes,…….mais quel est le rapport entre ce mammifère et son cavalier (soi dît en passant drôle de montures !) et le désert torride de Libye…et la forure ça tient très chaud mine de rien.

je ne vois toujours pas, inculte que je suis. Je sais ! Je sais ! Je pinaille..........

L'image devait etre dans le meme dossier que les autres images, et HK l'a téléchargé tout sans faire gaffe je pense ;)

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les volontaires désertent le front de Bani Walid

WADI DINAR, Libye (AP) — La lassitude gagne les combattants de la révolution libyenne restés combattre à Bani Walid, l'un des derniers bastions des fidèles de Moammar Kadhafi. Confrontés à une résistance farouche, de plus en plus de volontaires quittent le front, découragés par la désorganisation et le manque de munitions dans leurs propres rangs.

Plusieurs semaines après la chute de Tripoli, Bani Walid, à environ 140km au sud-est de la capitale, reste imprenable. Les forces du Conseil national de transition (CNT) se sont heurtées aux défenses naturelles de cette ville de 100.000 habitants, située en travers d'une vallée montagneuse. Mais depuis près d'un mois, le siège a surtout confirmé le désarroi des troupes révolutionnaires, qui mêlent des militaires relativement organisés et des légions de volontaires sous-entraînés.

Les forces du CNT ont déjà abandonné Bani Walid pour se concentrer sur Syrte, la ville natale du Guide, sur la côte méditerranéenne, et d'autres fiefs des pro-Kadhafi plus au sud, comme Sabha dans le désert.

Ces derniers jours, même des volontaires qui étaient restés à Bani Walid ont commencé à céder au découragement. Mohammed Andar, un ancien policier de 35 ans, a décidé de rentrer chez lui à Zaouia après avoir reçu un éclat d'obus dans la jambe lors d'une embuscade. Il a été transporté à l'hôpital mercredi, le jour même du premier anniversaire de la naissance de ses jumeaux. Ses blessures ne sont pas assez graves pour l'éloigner du front, mais il estime que ça ne sert à rien de reprendre le combat.

"Ce serait un honneur pour mes enfants que leur père finisse en martyr, mais pas de cette façon chaotique et mal organisée", dénonce ce combattant qui se repose pour l'heure à un poste de contrôle des forces révolutionnaires installé à 45km au nord de Bani Walid.

Pour entrer à Bani Walid depuis le nord-ouest, depuis Tripoli, les combattants révolutionnaires doivent traverser une vallée très encaissée, de quelque 400 mètres de profondeur, qui divise la ville. Les fidèles de Kadhafi postés en hauteur font pleuvoir des roquettes, obus de mortier et bombes à fragmentation sur les combattants qui tentent d'approcher.

"On a été choqués par la puissance de la résistance qu'on a rencontrée", avoue à l'Associated Press Oussama el-Fassi, un commandant à Bani Walid. Ses troupes n'y étaient pas préparées, dit-il, accusant le commandement militaire du CNT de ne pas leur avoir fourni les munitions, les armes et les commandants nécessaires pour lancer une vraie offensive sur la ville. "Bani Walid est remplie de toutes les ordures de Libye et nous n'avons même pas d'armes lourdes pour les affronter".

Vendredi, les chefs de sa brigade, les Martyrs du 28-Mai, ont décidé d'abandonner officiellement le front nord et de déplacer leur base vers le front sud, où le terrain est plus facile.

Cinq chars russes datant des années 70, saisis lors de la chute de Tripoli, ont rejoint la semaine dernière les positions des forces révolutionnaires à Wadi Dinar, au nord de Bani Walid. Mais ces blindés ont besoin de maintenance et pour l'heure ils n'ont pas bougé. Les combattants passent leur journée à s'y prélasser, à se prendre en photo dessus avec leur téléphone portable ou s'en servent pour étendre leur linge...

"Est-ce que vous arrivez à croire que je suis entré sur la ligne de front avec seulement un chargeur pour ma Kalachnikov", demande Hassan Abdelkader, un autre combattant venu de Zaouia, à l'est de Tripoli. "On se sent très démoralisés et frustrés. Où sont le conseil militaire avec ses chefs et les munitions et les renforts? On nous a laissés nous battre tous seuls ici".

"Il y a tant de combattants et nous ne pouvons pas communiquer avec chacun d'entre eux", reconnaît un chef militaire du CNT, Daw Salihine. "C'est une révolution... Forcément, ça peut être chaotique".

Mais le manque de munitions est fatal pour les combattants de Bani Walid, explique Mohammed Andar. Privés de commandement, plusieurs d'entre eux ont tenté mercredi d'avancer dans la ville et d'entrer dans le centre par des chemins détournés. Mais les dix véhicules de la petite expédition se sont faits surprendre par une embuscade des fidèles de Kadhafi, équipés d'armes lourdes, qui ont tué huit combattants d'après le Dr Alaa Chafori, médecin dans un hôpital de campagne.

"On s'est retrouvés à court de munitions parce qu'on pensait juste partir en éclaireurs", explique Abdel-Salam Genouna qui avait préparé l'attaque. "On a de la chance que beaucoup d'entre nous aient survécu". "Je veux mourir pour la Libye et pour la liberté, pas pour ce genre de désastre", résume Bassam Tourki, un combattant de 33 ans, rentré à Tripoli.

En comparaison, à Syrte, les forces révolutionnaires, confrontées aussi à une forte résistance, semblent mieux organisées. Mais les combattants de Bani Walid ont aussi pâti du manque de soutien des populations locales fidèles à l'ancien régime, note Mohammed Andar, l'ancien policier. "Dans toutes les villes que nous avons libérées, la population s'est soulevée pour nous aider, sauf à Bani Walid".

D'après Fathi Kirchadz, un commandant sur le terrain, les rangs des forces révolutionnaires à Bani Walid ont été désertés car les combattants locaux avaient peur pour leurs familles. Oussama el-Fassi assure en effet que les forces fidèles à Kadhafi ont écrit son nom et ceux d'autres combattants sur une liste d'hommes à abattre et qu'ils s'en prennent à leurs familles.

Les combattants n'ont pas les moyens de tenir des positions à l'intérieur de la ville et ne peuvent pas protéger les familles qui hissent le drapeau révolutionnaire. Selon Oussama el-Fassi, des sources dans Bani Walid lui ont rapporté que 15 civils avaient été tués lors de raids depuis vendredi. Il se sent responsable. "Ces familles ont fêté notre arrivée et on les a laissé mourir". AP

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110925.FAP5149/libye-les-volontaires-desertent-le-front-de-bani-walid.html

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Les pro-K ont ils de quoi faire une sortie (y'aura bien qq gars à vouloir quitter ca/ beau pedigrée)

Ils se seraient déjà tirés si ils avaient de l'essence.

Ils n'ont nul part ou aller de toute façon. Ils sont déjà morts donc ils se battent avec l'énergie du désespoir.

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SYRTE (Libye) (AFP) - Les combattants du nouveau régime libyen ont annoncé mardi avoir pris le port de Syrte et se préparaient à entrer dans Bani Walid, deux villes tenues par les forces pro-Kadhafi, l'ex-leader assurant dans un nouveau message provocateur être comme elles "sur le terrain".

Sur le plan politique, le Conseil national de transition libyen (CNT), qui tentait depuis plusieurs jours de surmonter ses dissensions internes, a finalement annoncé que la formation d'un gouvernement de transition n'interviendrait qu'après la libération totale du pays.

Toujours en fuite, Mouammar Kadhafi s'est manifesté dans un message diffusé sur une radio de Bani Walid et retranscrit mardi par le site internet d'une télévision qui lui reste fidèle assurant qu'il souhaitait mourir en martyr dans son pays.

A Syrte, dans la région natale de Mouammar Kadhafi, des combats ont eu lieu lundi soir près du port de cette ville de 70.000 habitants située à 360 km à l'est de Tripoli, prise en tenailles par des combattants du CNT qui avancent par l'est et par l'ouest.

"A présent nous contrôlons le port", a annoncé mardi Moustafa ben Dardef, un commandant pro-CNT.

Dans la journée, d'intenses combats se déroulaient dans l'est de la ville, les forces loyalistes ciblant les combattants du CNT à l'arme lourde, selon l'un d'entre eux, Fateh Marimri. D'autres combattants ont affirmé avoir découvert un "énorme" stock de munitions caché dans un village abandonné situé à quelques km au sud de Syrte.

La motivation est d'autant plus forte que les commandants pro-CNT engagés à Syrte assurent que l'un des fils de Mouammar Kadhafi, Mouatassim, un médecin et militaire de 36 ans, dirige les opérations à Syrte.

A l'ouest de Syrte, les pro-CNT ont subi mardi un bombardement intense des forces de Kadhafi, mais les positions n'ont pas évolué, selon un combattant, Mounir Raïssa.

Sur le front de Bani Walid, vaste oasis au relief accidenté à 170 km au sud-est de Tripoli, Abdallah Kenchil, un responsable local du CNT a déclaré mardi que l'intensité des tirs des pro-Kadhafi avait obligé les combattants à se retirer de certaines zones.

"Nous faisons face à une forte résistance, c'est pourquoi nous utilisons l'artillerie lourde sans envoyer l'infanterie pour l'instant", avait expliqué lundi le commandant Mohamed al-Seddiq. "La bataille finale aura lieu dans les deux prochains jours".

Ailleurs dans le pays, la vie semblait revenir progressivement à la normale. Les vols commerciaux ont repris entre l'Egypte et Benghazi (est). Le premier vol opéré par la compagnie nationale libyenne en provenance de Benghazi est arrivé au Caire lundi soir, avant de repartir pour la Libye une heure plus tard.

La compagnie libyenne a aussi demandé à l'Egypte d'autoriser la reprise de huit liaisons hebdomadaires entre Tripoli et la capitale égyptienne et d'un vol hebdomadaire avec Sebha (sud).

http://www.liberation.fr/depeches/01012362276-libye-les-combattants-pro-cnt-controlent-le-port-de-syrte

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ne serait-il pas possible de créer une attaque surprise depuis la Mer ? cette ville est très étiré et il me semble qu'en donnant un coup de main on peut faire un truc du genre "Overlord" pour casser les reins des soutiens à kadhafi.

en plus , çà aurait de la gueule un opération amphibie avec les révolutionnaires dans des barges de débarquement.

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ne serait-il pas possible de créer une attaque surprise depuis la Mer ? cette ville est très étiré et il me semble qu'en donnant un coup de main on peut faire un truc du genre "Overlord" pour casser les reins des soutiens à kadhafi.

en plus , çà aurait de la gueule un opération amphibie avec les révolutionnaires dans des barges de débarquement.

A Sirtre Ils ont déjà prit le port. Donc ça n'a plus trop d’intérêt.
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Le port est à 2 km de l'entrée de la ville.

Mais je vois mal l'intérêt. C'est pas rentrer dans la ville le problème. C'est de la nettoyer face à des types qui n'ont nul part où aller et aucun espoir d'être laissé en vie si ils se rendent. (et qui sont en plus armés jusqu'au dent avec un tas de munition à vider)

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D'ailleurs qui est ce stratege qui a bloqué toutes les issues de sortie pour Khadafi et les siens ??

Finalement ,c'est pas un piege pour les mecs du CNT ?Ils vont devoir debusquer ces gens maison par maison ,avec toutes les pertes surtout en hommes ,et à la fin une perte de temps assez apreciable pour remettre les choses en marche!Khadafi est episodiquement signalé pres des frontieres algeriennes,il entend ainsi,peut etre , demonterer sa disponibilité à une issue benifique pour tout le monde ?

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Plus de 11 millions d'euros auraient été versés par le CNT pour s'assurer le ralliement de la ville pro-Kadhafi de Sabha.

Ce sont en effet 20 valises contenant un montant total de 20 millions de dinars (11,7 millions d'euros) qui ont été livrées mardi par le gouvernement de transition libyen à la ville de Sabha, l'un des derniers bastions fidèles à Muammar Kadhafi. D'après l'Associated Press, qui dévoile l'affaire, le but de la manoeuvre est clair : rallier le soutien des derniers combattants fidèles à l'ex-dictateur déchu. Pour ce faire, c'est le ministre du Pétrole et des Finances en personne, Ali al-Tarhouni, qui a accompagné la livraison des 20 mallettes de 78 kilos chacune, remplies de billets de 20 dinars. Puis les valises ont pris l'avion et c'était là le premier vol à atterrir dans cette ville du sud du pays, depuis mars et la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne par l'Otan.

Interrogé par Le Point.fr, le nouvel ambassadeur de Libye en France ne confirme pas la nouvelle. "S'il y a eu un transfert d'argent, celui-ci a dû servir au paiement des fonctionnaires qui n'ont touché aucun salaire depuis des mois", explique Mansour Saif al-Nasr. Il affirme en outre que, contrairement aux dernières informations, la ville de Sabha a été entièrement libérée. L'ambassadeur ajoute que "des versements d'argent ont déjà eu lieu dans toutes les villes du Djebel Nefoussa (ouest de la Libye), où chaque famille a reçu une certaine somme pour pouvoir effectuer ses achats".

Ben voyons !  :lol:

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au burkina , il n'y a pas longtemps les militaires ont retourner leurs armes contre leurs chefs (politiques) qui avaient oubliés les salaires ou les primes...

comme quoi , ne soyons pas trop dur avec nos révolutionnaires libyens !

il faut qu'ils gèrent leur affaires eux même partout où les zones ont été libéré des kadhafi..

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