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Affaire des sous-marins. Et si la torpille était anglaise ? #Australie #Royaume-Uni #Naval Group @OuestFrance

 

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La crise diplomatique causée par l’annulation du contrat des douze sous-marins australiens promis à la France prend de l’ampleur. Vendredi, Emmanuel Macron a rappelé ses ambassadeurs à Canberra et Washington. La France ne l’avait jamais fait à l’égard des États-Unis, qui ont acquis leur indépendance grâce à elle et ont volé à son secours durant deux guerres mondiales.

Quant à l’Australie, dont la France est voisine via la Nouvelle-Calédonie, elle devait passer du rang d’allié à celui de partenaire stratégique grâce à un programme militaire courant sur cinquante ans.

La colère de Jean-Yves Le Drian est d’autant plus forte que l’actuel ministre des Affaires étrangères, seul vieux poids lourd du gouvernement d’Emmanuel Macron, est aussi l’ancien ministre de la Défense qui a signé le fameux contrat, à Canberra, en décembre 2016.

Mais comment expliquer le traitement de faveur réservé à Londres, où l’ambassadrice française a été dispensée d’un retour express à Paris ? Selon des fuites venant du Quai d’Orsay dans la presse française, Emmanuel Macron aurait ainsi manifesté son suprême dédain à l’égard du Royaume-Uni. Lequel, en se joignant par servilité à l’alliance Aukus (Australia – United Kingdom – United States), n’aurait joué qu’un rôle « d’opportuniste » et de « cinquième roue du carrosse», » selon Jean-Yves Le Drian, interviewé hier sur France 2.

= Lire la suite sur le site ...

Sur le plan diplomatique Macron a  complètement snobé le RU, en les ignorant totalement concernant le rappel des ambassadeurs, les faisant passer pour des sous fifres de second rang ... Une gifle. (Des seconds couteaux, ce qu'ils sont pour les US dorénavant, donc autant montrer notre fureur aux US et aux Australiens et c'est tout)

Côté commercial, c'est autre chose ...

 
https://www.ouest-france.fr/monde/australie/australie-sous-marins-et-si-la-torpille-etait-anglaise-a5ac7b14-188b-11ec-a0d3-7bd64ac845f0

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Il y a 6 heures, Deconfine82 a dit :

plus du tout évident qu'on vienne pour "tenir la chandelle" , je ne mettrais pas lourd sur notre participation à ses exercices .

C'est l'exemple type, d'annulations faciles à faire, qui se remarquent, qi ne coutent pas cher et qui ne changent pas la face du monde.

Si on vient, c'est que vous aurez mis le paquet sur les compensations financières. 

Si on en a la capacité, on peut aussi faire le contraire : y aller et les piler durant les exercices et démontrer ce que vaut ce fameux F-35, ces fameux sous-marins. On peut aussi en profiter pour leur montrer par l'exemple ce que savent faire tigre et NH90 quand ils sont correctement montés, entretenus et utilisés...

Et bien sûr, on fait tout fuiter les résultats. 

:chirolp_iei:

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il y a 3 minutes, rendbo a dit :

Si on en a la capacité, on peut aussi faire le contraire : y aller et les piler durant les exercices et démontrer ce que vaut ce fameux F-35, ces fameux sous-marins. On peut aussi en profiter pour leur montrer par l'exemple ce que savent faire tigre et NH90 quand ils sont correctement montés, entretenus et utilisés...

Et bien sûr, on fait tout fuiter les résultats. 

:chirolp_iei:

mais ca fait des années que nos armées leur ont montrées. mais le vrai probleme, c'est que ces materiels, on en a que des echantillons. on sait faire a petite dose, avec du delai, pour acheminer. mais dans la grande intensité, on n'existe pas. pas avec si peu.

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13 minutes ago, Alexis said:

Il y a du vrai j'imagine, mais de mon point de vue il faudrait commencer par jouer l'opinion australienne.

Car enfin Morrison a bien une opposition ! Et le choix de remplacer la construction d'une sous-marinade autonome dédiée à la défense du pays par une sous-marinade dépendante de la superpuissance et dédiée à la projection de puissance du côté de Taiwan et de la Mer de Chine du Sud au service des intérêts de cette superpuissance, avec dix ans de retard et une augmentation de la facture en prime, ne fait certainement pas l'unanimité en Australie.

C'est d'ailleurs à mon avis une bonne part de la raison pour laquelle Morrison et Biden ont été si fourbes, si l'option de passer au nucléaire et à la dépendance envers l'Amérique avait été discuté ouvertement, ou s'il avait seulement fuité, il y aurait certainement eu des discussions et des oppositions en Australie.

Ce n'est pas seulement vis-à-vis des Français que Morrison a été fourbe. Mais vis-à-vis aussi d'une bonne partie des Australiens ! Dont certains se rappellent peut-être ce que leur a rapporté leur participation à la guerre du Vietnam pour faire plaisir à l'Oncle Sam, c'est-à-dire des nèfles (plus des morts, certes). Dont certains n'ont peut-être pas envie de se voir désigner comme cible de missiles nucléaires chinois, étant des trois membres de AU UK US à la fois le seul dénué de dissuasion nucléaire, et le plus proche 

On ne rattrapera pas le partenariat avec l'Australie, c'est évident, et c'est dommage. Puisqu'il est donc question de vengeance, attention à ne pas se tromper de cible, c'est bien Morrison qu'il s'agit de (contribuer à) mettre en difficulté.

 

Quand Australie et France se disputaient dans les années 1980 / 1990 parce que les Australiens n'aimaient pas que la France perfectionne sa dissuasion nucléaire à 6 ou 7 000 km de chez eux, on échangeait des amabilités entre Canberra et Paris à base de soutien aux indépendantistes canaques et de rappel de l'attentat français contre le Rainbow Warrior, ainsi que de rappel de l'extermination très poussée des Australiens par les envahisseurs anglo-saxons, dons de couverture infestées de maladies auxquelles ils étaient particulièrement sensibles et autres coups fourrés.

A mon avis on peut s'abstenir de recommencer.

Pourtant, c'est dans le même souffle que vous mentionnez le Vietnam ? Oui, dites-moi pourquoi nous n'avons pas fait voler nos Mirage là-bas. Vous parlez d'être sous la coupe d'un contrôle étranger ?

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il y a 7 minutes, Alexis a dit :

Dont certains n'ont peut-être pas envie de se voir désigner comme cible de missiles nucléaires chinois, étant des trois membres de AU UK US à la fois le seul dénué de dissuasion nucléaire, et le plus proche 

On notera que les Australiens sont déjà simplement promis à une réponse de la Chine de type conventionnel, de toute façon :

Ce qui est effectivement déjà assez motivant pour aller chercher un peu plus le grand frère Youesse.

D'où aussi les 2 bases youesses en construction citées par @herciv

il y a 11 minutes, Alexis a dit :

si l'option de passer au nucléaire et à la dépendance envers l'Amérique avait été discuté ouvertement, ou s'il avait seulement fuité, il y aurait certainement eu des discussions et des oppositions en Australie.

C'est l'un des 2 aspects qui me sidère dans cette histoire :  que le gouvernement australien ait pu s'asseoir sur une opinion publique opposée traditionnellement au nucléaire comme cela.

L'autre aspect est l'éviction d'un partenaire commercial qui, comme les espagnols avec leurs frégates passait pourtant sous les fourches caudines d'un système de combat US qui comptait dans une bonne part du contrat.

Et a priori pour substituer une coque de SNA GiBi à une coque de SNA Froggy toujours avec système de combat US :

Quel est le gain pour les Ricains ?

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Récension du New-York Times à propos des "négociations" américano-australiennes sur le contrat des sous-marins.

Révélation

Secret Talks and a Hidden Agenda: Behind the U.S. Defense Deal That France Called a ‘Betrayal’

In meeting after meeting with their French counterparts, U.S. officials gave no heads-up about their plans to upend France’s largest defense contract.

Published Sept. 17, 2021Updated Sept. 18, 2021, 10:59 a.m. ET

The United States and Australia went to extraordinary lengths to keep Paris in the dark as they secretly negotiated a plan to build nuclear submarines, scuttling France’s largest defense contract and so enraging President Emmanuel Macron that on Friday he ordered the withdrawal of France’s ambassadors to both nations.

Mr. Macron’s decision was a stunning and unexpected escalation of the breach between Washington and Paris, on a day that the two countries had planned to celebrate an alliance that goes back to the defeat of Britain in the Revolutionary War.

Yet it was driven by France’s realization that two of its closest allies have been negotiating secretly for months. According to interviews with American and British officials, the Australians approached the new administration soon after President Biden’s inauguration and said they had concluded that they had to get out of a $60 billion agreement with France to supply them with a dozen attack submarines.

The conventionally powered French subs, the Australians feared, would be obsolete by the time they were delivered. They expressed interest in seeking a fleet of quieter nuclear-powered submarines based on American and British designs that could patrol areas of the South China Sea with less risk of detection.

But it was unclear how they would terminate the agreement with France, which was already over budget and running behind schedule.

“They told us they would take care of dealing with the French,” one senior U.S. official said.

The Australians knew they had a receptive audience. Mr. Biden, who has made pushing back hard on China’s territorial ambitions a central tenet of his national security policy, told aides those French-made submarines would not do. They did not have the ability to range the Pacific and show up unexpectedly off Chinese shores — adding an element of military advantage for the West.

The Australians, by all accounts, never made clear to the French that they were preparing to cancel the deal, which had taken years to negotiate. And in meeting after meeting with their French counterparts — some including Mr. Biden and Secretary of State Antony J. Blinken — the Americans did not give France a heads-up about their plans to step in with their own designs, the officials said, asking for anonymity to discuss sensitive diplomacy. It was a classic case of diplomatic avoidance.

Mr. Biden’s top aides finally discussed the issue with the French hours before it was publicly announced at the White House in a virtual meeting with Mr. Biden, Prime Minister Boris Johnson of Britain and Prime Minister Scott Morrison of Australia.

The result was a blowup that has now led to a vivid breach of trust with one of America’s oldest allies.

In the end, Mr. Biden’s decision was the result of a brutal calculus that nations sometimes make in which one ally is determined to be more strategically vital than another — something national leaders and diplomats never like to admit to in public. And it was a sign that as Mr. Biden begins to execute what the Obama administration, 12 years ago, called the “pivot to Asia,” there is the risk of stepping on political land mines as old, traditional allies in Europe feel left behind.

“As much as the pivot has been described as pivoting to Asia without pivoting away from someplace else, that is just not possible,” Richard Fontaine, the chief executive of the Center for a New American Security, who has long ties to both the Australian and American players in the deal, announced on Wednesday. “Military resources are finite. Doing more in one area means doing less in others.”

It also apparently means hiding negotiations from some of your closest allies.

By the time the Biden administration began engaging Australia and Britain seriously about its emerging strategy to counter China, a three-year-old contract worth $60 billion or more for a dozen submarines, to be constructed largely by the French, was already teetering, American officials said. The submarines were based on a propulsion technology that was so limited in range, and so easy for the Chinese to detect, that it would be obsolete by the time the first submarines were put in the water, perhaps as long as 15 years from now.

There was an obvious alternative: the kind of nuclear-powered submarines deployed by the Americans and the British. But American and Australian officials agreed that if the French caught wind of the fact that the plug was going to be pulled on one of the biggest defense contracts in their history, they almost certainly would try to sabotage the alternative plan, according to officials who were familiar with the discussions between Washington and Canberra.

So they decided to keep the work to a very small group of officials, and made no mention of it to the French, even when Mr. Biden and Mr. Blinken met their French counterparts in June.

Mr. Biden made no mention of the plans during a chummy chat with Mr. Macron at a summit meeting in June in Cornwall, where they sat in lawn chairs by the sea and talked about the future of the Atlantic alliance. (Mr. Biden, Mr. Johnson and Mr. Morrison met together the same day, discussed the emerging deal, and in a vague statement which seems more revealing today than it did then, referred to “deepening strategic cooperation between the three governments” to meet a changing defense environment in the Indo-Pacific.) Three days later, Mr. Morrison met separately with Mr. Macron, but left no impression he was rethinking the deal, the French insist.

According to French officials, Mr. Blinken also stayed silent on June 25 when his French counterpart, Jean-Yves Le Drian, welcomed him back to Paris — where Mr. Blinken spent his high school years — and extolled the importance of the French submarine deal.

And as recently as Aug. 30, when the French and Australian defense and foreign ministers held their annual “consultation,” they issued a joint communiqué that said the two countries were committed to deepening cooperation in the defense industry and “underlined the importance of the Future Submarine program.”

By that time, the Australians not only knew the program was dead, they had nearly sealed the agreement in principle with Washington and London.

The French ambassador to the United States, Philippe Étienne, said in several interviews that he first heard of the deal in leaked news reports appearing in the Australian media and in Politico. Other French officials said they had been suspicious that something was up a week ago, but did not get an immediate response from Mr. Blinken or Secretary of Defense Lloyd J. Austin III. The first American official to discuss the details with Ambassador Étienne was Jake Sullivan, the national security adviser, a few hours before the public announcement on Wednesday.

American officials insist it was not their place to talk to the French about their business deal with Australia. But now, in light of the blowup, some officials say they regret they did not insist that the Australians level with the French about their intentions earlier.

The Chinese government also did not get a heads-up, no surprise since the official American position is that the submarine deal is not aimed at any particular nation. But China’s first response to the new alliance, awkwardly named AUKUS (for Australia, the United Kingdom and the United States), was that it was “extremely irresponsible” and would start an arms race. In fact, the Pentagon’s most recent China report says the Chinese Navy has built a dozen nuclear subs, some of which can carry nuclear weapons. Australia has vowed never to deploy nuclear weapons.

Even before Mr. Macron recalled the ambassadors, Mr. Biden’s aides seemed taken aback by the ferocity of the French response, especially Mr. Le Drian’s characterization that it was a “knife in the back.” They have suggested the French were being overly dramatic and believe the two countries will gradually return to normal relations. History suggests they may be right: A huge breach prompted by the British and French invasion of the Suez Canal in 1956 was eventually papered over, as was the “Nixon Shock” with the Japanese in 1971, when the United States gave no notice about its decision to come off the gold standard.

In this case, American officials said the decision to toss over the existing French-Australian contract, and replace it with one that would bind Australia technologically and strategically to the nuclear submarine program, generated virtually no internal debate, participants said. The reason was straightforward: In the Biden White House, the imperative to challenge China’s growing footprint, and its efforts to push the U.S. Navy east, to the next island chain in the Pacific, reigns supreme.

“It says a lot about how Washington discerns its interests in the Pacific,” said Mr. Fontaine, “that there was no hand-wringing about angering the French.”

Yet for years, American officials have known that the turn toward Asia could strain relations with European allies. While former President Barack Obama initially embraced the phrase “the pivot” to describe the American move to the region of the world where its economic and strategic interests are greatest — as a basketball player, he latched on to the sports metaphor — his White House eventually banned the public use of the phrase because of European objections.

That did not stop Kurt M. Campbell, a major architect of the strategy, from publishing a 2016 book about it called “The Pivot: The Future of American Statecraft in Asia,” which was advertised as an account of “a necessary course correction for American diplomacy, commercial engagement and military innovations.”

Mr. Campbell is now the Asia coordinator at the National Security Council, and when the Australians decided they were ready to dump the French deal, he was among the first they contacted.

 

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Ce qui me frappe c'est à quel point tout cela était évitable : il n'y avait pas de clause d'exclusivité périphérique dans le traité australo-français, rien n'interdisait aux australiens de conclure un accord  pour la construction de bases pour les Virginia en Australie ou pour un énième renforcement des accords de renseignement, de coopération ou autre avec les anglo-américains.

Il y a donc volonté de faire coup-double :

  • non seulement basculer d'une sous-marinade défensive à une posture nettement plus agressive vis à vis de la Chine
  • mais également évincer la France du jeu, d'une part en portant un énième coup à son industrie, mais probablement aussi, à plus long terme, en absorbant tout simplement ses terres Pacifiques, Nouvelle-Calédonie en tête. Je ne serais pas surpris que les USA et les anglais déploient actuellement de grands efforts pour influencer les résultat du référendum de décembre. Il faut également s'attendre à ce que l'escale des prochains exercices de l'AdlAE en direction de Tahiti soit perturbée, ou annulée.

 

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il y a une heure, jackjack a dit :

Pourtant, c'est dans le même souffle que vous mentionnez le Vietnam ? Oui, dites-moi pourquoi nous n'avons pas fait voler nos Mirage là-bas. Vous parlez d'être sous la coupe d'un contrôle étranger ?

Vos prises de position ne sont plus tenables, ni crédibles, avec la fourberie de vos gouvernants. Je vous vous barre

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Proposition choc: expulser sans délai tous les kangourous, wallabies et autres koalas de nos zoos !

[Allusion à peine voilée au "zoopark" de Moscou!]

il y a 1 minute, Kiriyama a dit :

C'est quand même assez surprenant que la France ait remporté le contrat en 2016 vu l'animosité des Australiens pour les Français. Pourquoi les concurrents suédois ou allemands ont-ils été écartés ?

Parce qu'ils n'avaient pas l'allonge nécessaire pour les missions demandées

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https://submarinesforaustralia.com.au/sea/wp-content/uploads/2019/11/CDS-Paper-on-SSNs.pdf (25 novembre 2019)

Pourquoi la RAN a besoin de sous-marins à propulsion nucléaire ?

Bien que le premier sous-marin à propulsion nucléaire, l'USS Nautilus, ait effectué son voyage inaugural il y a 65 ans, seuls six pays exploitent aujourd'hui des sous-marins nucléaires. Il s'agit des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies (États-Unis, Chine, Grande-Bretagne, France et Russie) et de l'Inde. Ces pays ont tous une économie plus importante que celle de l'Australie et ils ont tous une industrie nucléaire. L'Australie ne soutient pas une industrie nucléaire, bien qu'un réacteur expérimental, situé dans le sud de Sydney, produise des isotopes pour la médecine nucléaire. Ces questions, ainsi que les préoccupations politiques liées à une supposée opposition généralisée à la science nucléaire en Australie, ont fait que si certains gouvernements ont flirté avec l'idée d'acquérir des sous-marins d'attaque à propulsion nucléaire (SSN) dans le passé, cela n'a jamais abouti. L'opposition permanente de la marine américaine et de la marine royale britannique à l'acquisition de SSN par la marine royale australienne est une autre raison de cette situation.

Le présent article a été rédigé par un amiral retraité de la Royal Navy qui a examiné la question en profondeur et a changé d'avis. Chris Stanford considère désormais qu'il existe de solides arguments opérationnels en faveur de l'acquisition de SSN par la RAN. Il suggère que, bien qu'il y ait quelques défis formidables à relever, ils ne sont en aucun cas insurmontables.

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33 minutes ago, Kiriyama said:

C'est quand même assez surprenant que la France ait remporté le contrat en 2016 vu l'animosité des Australiens pour les Français. Pourquoi les concurrents suédois ou allemands ont-ils été écartés ?

Vous faites une erreur d'interprétation. C'est une querelle d'amoureux pour sauver la face. Il n'y a pas de réelle animosité. Vous verrez le Rafale dans les exercices australiens en août prochain.

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