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Energies renouvelables : projets et conséquences


alexandreVBCI

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22 minutes ago, Deres said:

Dans une vallée, à l'ombre des montagnes, cela ne m'a pas l'air d'être un endroit vraiment idéal ... En tout cas vu la crête rapprochée à l'ouest faudra pas trop compter sur l'électricité le matin.

Le barrage est plein sud ... et ça décore un truc tout dégueulasse en béton qui salope toute la vallée ...

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Airbus, Safran, Dassault, l'ONERA, le Ministère des Transports, et TotalEnergies s'associent pour le projet VOLCAN (VOL avec Carburants Alternatifs Nouveaux).

Il s'agit de tester toutes les implications (rendement gloabl, niveau des émissions, contraintes techniques liées à l'approvisionnement et à exploitation...) qu'aurait une généralisation de l'usage des biocarburants aviation (SAF : sustainable aviation fuels) sur les avions de ligne monocouloirs.

Le vecteur des essais qui auront lieu cet automne sera un A320 NEO propriété d'Airbus, dotés de réacteurs CFM-Leap1A.

https://www.airbus.com/newsroom/press-releases/en/2021/06/French-aeronautical-players-to-fly-100-percent-alternative-fuel-on-single-aisle-aircraft-end-of-2021.html  

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  • 2 weeks later...
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Le ministère des Armées durcit les règles pour installer des éoliennes autour de ses radars

Selon la dernière programmation pluriannuelle de l’énergie [PPE] publiée par le ministère de la Transition écologique, il est question de faire passer le nombre d’éolienne de 8’000 à environ 14’500 en 2028, l’objectif étant de faire passer la production d’électricité de 15 à 33,2 GW.

Seulement, les éoliennes n’ont pas forcément bonne presse, comme en témoigne l’opposition que peut susciter leur installation dans certaines régions, comme par exemple en baie de Saint-Brieuc où un parc éolien offshore doit être construit, au grand dam des pêcheurs locaux de coquilles Saint-Jacques.

Au nom de la défense du patrimoine [et au prix de quelques raccourcis], l’animateur Stéphane Bern a dit tout le mal qu’il pensait des éoliennes dans une tribune publiée récemment par le Figaro. Et il s’était notamment insurgé contre le fait que les procédures pour contester l’installation de ces dernières sont désormais de plus en plus difficiles, les voies de recours ordinaires étant supprimées afin d’accélérer la validation des projet et, donc, leur réalisation.

Cependant, il n’est pas possible d’installer des éoliennes n’importe où et n’importe comment : le ministère des Armées impose en effet des règles qu’il vient de durcir, via l’instruction n°1050/DSAÉ/DIRCAM relative aux traitements des dossiers « obstacles », publiée le 16 juin [.pdf].

Étant donné que les éoliennes sont susceptibles de perturber à la fois la circulation aérienne à basse altitude et la détection radar en créant un effet de masque, le ministère des Armées a déjà pris des mesures strictes.

Ainsi, en 2014, il était question d’interdire l’installation de parcs éoliens dans un rayon de 30 à 50 km autour des radars et de refuser tout chantier dans les secteurs réservés aux entraînements aux vols tactiques à très basse altitude. À, à l’époque, de telles mesures avaient été critiquées par certains promoteurs de l’éolien. « L’armée est en passe d’interdire unilatéralement l’installation d’éoliennes sur près de 60% du territoire. Un vrai putsch! », s’était laissé à dire l’un d’eux, dans les colonnes de Libération.

La dernière instruction publiée par la Direction de la sécurité aéronautique d’État [DSAÉ] précise que, désormais, tout projet d’installation d’éoliennes dans un rayon de 70 km autour d’un radar devra être soumis à autorisation du ministère des Armées. Et aucune autorisation ne pourra être délivrée dans un rayon de 5 km.

Le ministère de la Transition écologique s’était inquiété des conséquences que pouvait avoir cette directive sur le développement de l’éolien en France… Mais, finalement, le Premier ministre, Jean Castex, a donné raison à celui des Armées, les impératifs de sécurité ne pouvant que prendre le pas sur toute autre considération.

L’instruction en question, entrée en vigueur seulement deux jours après sa publication, définit trois situations liées à « l’intervisibilité électromagnétique ».

Ainsi, y est-il rappelé, « deux points sont en situation d’ intervisibilité électromagnétique si une onde électromagnétique peut se propager de l’un à l’autre de ces points. […] Une éolienne est dite en intervisibilité simple si elle est en intervisibilité d’un seul radar. Elle est dite en intervisibilité multiple si elle est en intervisibilité de plusieurs radars. La cardinalité est le principe qui établit que les perturbations d’éoliennes sur les systèmes de détection peuvent être minorées en cas d’intervisibilité multiple par rapport à une intervisibilité simple. »

En clair, « hors situation d’intervisibilité, tout éolienne est autorisée » mais en cas de d’intervisibilité simple, toute installation sera soumise à autorisation du ministère des Armées. « Suivant la nature du relief, le CDAOA [commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes], au vu de l’analyse effectuée par l’opérateur radar, étudiera la faisabilité du projet au regard de la gêne occasionnée sur le radar ainsi que des exigences de sécurité nationale en matière de posture permanente de sureté », explique le texte.

Enfin, « en situation d’intervisibilité multiple, toute éolienne est autorisée » mais elle pourra toutefois « faire l’objet d’une convention d’arrêt avec le CDAOA », précise-t-il.

Reste que, selon Les Échos, pour la filière française de l’éolien, cette instruction du ministère des Armées, qui concerne  aussi les « sites sensibles », n’est pas une bonne nouvelle dans la mesure où, venant s’ajouter à d’autres contraintes [distance de 500 mètres par rapport aux habitations, pas d’installation dans les zones Natura 2000, etc], elle va réduire à 20% du territoire la surface susceptible d’accueillir des éoliennes.

http://www.opex360.com/2021/06/21/le-ministere-des-armees-durcit-les-regles-pour-installer-des-eoliennes-autour-de-ses-radars/

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https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/04/pari-perdant-pour-le-climat-ou-source-pour-assurer-la-transition-energetique-a-la-reunion-des-projets-de-centrales-biomasse-contestes_6082818_3244.html

Selon la PPE, les centrales de Bois-Rouge, à Saint-André, et du Gol, à Saint-Louis, détenues par l’opérateur privé Albioma, ne brûleront plus de charbon venant d’Afrique d’ici à 2023-2024, mais de la biomasse importée et de la biomasse locale, constituée de bagasse (les résidus fibreux de la canne à sucre) et de déchets verts et de bois. Au Port-Est, les douze moteurs de la centrale d’EDF seront alimentés par du biocarburant fabriqué en Europe à partir de colza et de soja, et non plus par du fioul acheminé par pétroliers d’Arabie saoudite.

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https://www.euractiv.com/section/energy-environment/news/german-hydrogen-strategy-under-fire-for-sidestepping-gas/ (2 juillet 2021)

Dans un rapport remis au gouvernement allemand vendredi (2 juillet), le conseil allemand de l'hydrogène fait une déclaration forte en faveur de l'hydrogène bleu, et presse Berlin de s'assurer qu'il est dûment représenté dans le cadre juridique de l'UE.

Le rapport, vu par Euractiv, demande également que l'UE reconnaisse l'hydrogène dit " turquoise ", qui est fabriqué à l'aide de la pyrolyse du gaz naturel, un processus qui crée du carbone solide comme sous-produit au lieu du CO2.

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Les granulés de bois, ça paraissait séduisant sur le papier, mais finalement  on continuera quand même à brûler un peu de charbon pendant quelques années :

https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/la-centrale-a-charbon-de-cordemais-continuera-de-produire-meme-sans-reconversion-918c50eb4f174a3dc425cce84e5b7d1c

 

 

Modifié par WizardOfLinn
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https://www.scmp.com/news/china/science/article/3140378/why-has-chinas-poorest-province-just-built-worlds-largest-wind (9 juillet 2021)

Selon un responsable local, la centrale a "transformé le désert de Gobi sans vie en une chambre de trésor illimitée", mais tout dépend de la demande d'électricité.

En 2016, près de la moitié de l'électricité produite par les 9 GW d'éoliennes de la province a été perdue, faute d'utilisation.

Mais le Gansu est éloigné des principaux centres économiques de la Chine, et le transport d'électricité sur de longues distances pourrait augmenter le prix de ses exportations d'énergie. Selon un chercheur qui a demandé à ne pas être nommé en raison de la sensibilité de la question, les investisseurs dans l'énergie éolienne ont abandonné l'idée d'"une grande ferme sur un seul site" au profit de "petites fermes sur plusieurs sites".

https://asia.nikkei.com/Spotlight/Environment/China-debuts-biggest-hydroelectric-dam-since-Three-Gorges (29 juin 2021)

La centrale hydroélectrique de Baihetan, qui alimente la rivière Jinsha dans le sud-ouest de la Chine, a mis en marche deux de ses 16 unités de production, d'une capacité de 1 gigawatt chacune. Le barrage devrait fonctionner à pleine capacité en juillet 2022.

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Controverse sur la politique européenne du bois :

https://www.theguardian.com/environment/2021/jul/16/enough-with-the-burning-eu-executive-accused-of-sacrificing-forests

La combustion du bois pour produire de l'électricité libère plus de carbone dans l'atmosphère que le gaz ou le charbon, et de nombreux scientifiques doutent que la plantation d'arbres pour rembourser la "dette carbone" soit conforme aux engagements pris dans le cadre de l'accord de Paris sur le climat.

Au début de cette année, plus de 500 scientifiques ont écrit à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et à d'autres dirigeants mondiaux, pour leur demander de mettre fin à toutes les subventions au chauffage au bois. "La repousse des arbres et le déplacement des combustibles fossiles peuvent éventuellement rembourser cette dette de carbone, mais la repousse prend du temps que le monde n'a pas pour résoudre le changement climatique", indique la lettre, dont les signataires comprennent Jean-Pascal van Ypersele, ancien vice-président du GIEC. "Les arbres sont plus précieux vivants que morts, tant pour le climat que pour la biodiversité".

Sini Eräjää, de Greenpeace, a déclaré que la demande de biomasse avait stimulé l'extraction du bois. Les "ajustements" proposés par la Commission pour protéger une petite partie des forêts de l'UE, a-t-elle déclaré, "permettraient à l'industrie d'extraire davantage de bois de toutes les autres forêts, ce qui est bien sûr mauvais pour le climat".

La version finale de la loi devra être approuvée par les gouvernements de l'UE et les membres du Parlement européen.

Pour mémoire :  

Le 19/04/2021 à 10:12, Wallaby a dit :

https://www.theguardian.com/environment/gallery/2021/apr/16/forests-felling-swedens-ancient-trees-biodiversity-sami-environment

Les forêts couvrent 70 % du pays, mais beaucoup d'observateurs estiment que le modèle suédois, qui consiste à remplacer les forêts anciennes par des plantations de monoculture, est mauvais pour la biodiversité.

Depuis 2000, la Suède a perdu plus de 48 000 km² (19 000 miles²) de couverture arborée, sans tenir compte de la replantation, soit 17 % depuis 2000, selon Global Forest Watch. Il s'agit d'une superficie supérieure à celle du Danemark.

Le mois dernier, 33 signataires, dont des représentants de mouvements de jeunesse tels que "Fridays for Future Sweden" et des communautés autochtones telles que le Conseil des Sâmes, ont écrit à la Commission européenne pour la mettre en garde : "Le modèle forestier suédois fait des ravages. L'écosystème forestier a changé de façon si radicale que même les rennes qui ont appris à survivre sur ces terres depuis l'ère glaciaire ne peuvent plus vivre dans le paysage créé par ce type de sylviculture".

Il y a quelques années, c'était le meilleur habitat pour les rennes", dit Jan-Erik Länta, portant son fils Ingemar sur ses épaules à l'extérieur de la ville de Jokkmokk. Il y avait beaucoup de lichen pour qu'ils puissent manger en hiver, et des abris. Maintenant, il n'y a plus rien. Même si mon fils devient un vieil homme, il ne verra pas cet endroit redevenir ce qu'il était".

Dans la lettre envoyée en mars, les signataires ont écrit : "Les forêts naturelles ne sont pas renouvelables. On peut planter des arbres, mais pas des forêts". Ils ajoutent : "Si vous plantez des pins, vous obtenez un champ de bois, pas une forêt. Les vraies forêts sont des écosystèmes complexes, le socle d'une multitude de vies et l'habitat de nombreuses espèces".

Johan Stenevad, propriétaire de Lapland Guesthouse, déclare : "Bientôt, il ne restera plus que des plantations. Ce sera la fin du tourisme et de nos communautés".

 

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  • 2 weeks later...

C'est @g4lly qui parlait de l'absence de rentabilité de l'éolien offshore

https://www.thetimes.co.uk/article/offshore-power-will-fail-without-subsidies-bx8908gm5

 

 

personnellement, je ne penses pas qu'il faille forcément de la rentabilité dans le secteur de l'énergie, mais c'est une illustration supplémentaire que les enr sont des vaches à lait d'argent public pour les entreprises privées...

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X. Bertrand veut subventionner les associations anti-éoliennes et B. Pompili estime qu'on ne peut pas être candidat à la présidentielle en disant qu'on va arrêter de construire des éoliennes.

https://www.connaissancedesenergies.org/afp/pompili-fustige-la-position-de-bertrand-sur-les-eoliennes-et-reclame-du-serieux-210729

Des vrais gamins.

 

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  • 2 weeks later...

https://www.chemie.de/news/1172310/huerdenlauf-zum-wasserstoff.html (12 août 2021)

Nous avons tous été surpris de voir ce qui se passait dans le système", déclare Jacob Schneidewind. En fait, la voie photocatalytique vers l'hydrogène s'effectue avec deux photons au lieu des quatre habituels. L'absorption des photons et la réaction de clivage proprement dite ont lieu dans un centre unique, constitué d'une paire d'atomes de ruthénium. "Une fois que le premier photon a franchi l'obstacle, un nouveau composé se forme et absorbe le second photon. Et cela nécessite encore moins d'énergie pour le deuxième obstacle que pour le premier." Ainsi, une plus grande largeur de bande de lumière peut être utilisée, ce qui peut améliorer considérablement l'efficacité.

Sur le plan structurel, tout semble s'éclaircir. Qu'est-ce qui en découle techniquement ? "Vous pourriez, par exemple, remplir des tubes en plastique transparent avec une suspension ou une solution d'eau et de catalyseur et les exposer au soleil sur une grande surface", explique le Dr Schneidewind. Avec le bon catalyseur, cette approche serait trois à quatre fois moins chère que la combinaison de cellules solaires et d'un électrolyseur.

https://www.usinenouvelle.com/editorial/hydrogene-un-photocatalyseur-presque-parfait.N985089 (16 août 2020)

Des chercheurs japonais ont conçu un photocatalyseur ultra-optimisé, convertissant quasi parfaitement l’énergie des rayons ultraviolets en hydrogène.

Dans la revue "Nature", ils expliquent avoir utilisé un cristal de titanate de strontium, aux propriétés photocatalytiques bien connues, dopé à l’aluminium pour en éliminer les défauts et aux facettes ornées de co-catalyseurs différents, à base de rhodium et de cobalt, pour favoriser la réaction.

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Il y a 7 heures, Wallaby a dit :

https://www.chemie.de/news/1172310/huerdenlauf-zum-wasserstoff.html (12 août 2021)

Nous avons tous été surpris de voir ce qui se passait dans le système", déclare Jacob Schneidewind. En fait, la voie photocatalytique vers l'hydrogène s'effectue avec deux photons au lieu des quatre habituels. L'absorption des photons et la réaction de clivage proprement dite ont lieu dans un centre unique, constitué d'une paire d'atomes de ruthénium. "Une fois que le premier photon a franchi l'obstacle, un nouveau composé se forme et absorbe le second photon. Et cela nécessite encore moins d'énergie pour le deuxième obstacle que pour le premier." Ainsi, une plus grande largeur de bande de lumière peut être utilisée, ce qui peut améliorer considérablement l'efficacité.

Sur le plan structurel, tout semble s'éclaircir. Qu'est-ce qui en découle techniquement ? "Vous pourriez, par exemple, remplir des tubes en plastique transparent avec une suspension ou une solution d'eau et de catalyseur et les exposer au soleil sur une grande surface", explique le Dr Schneidewind. Avec le bon catalyseur, cette approche serait trois à quatre fois moins chère que la combinaison de cellules solaires et d'un électrolyseur.

https://www.usinenouvelle.com/editorial/hydrogene-un-photocatalyseur-presque-parfait.N985089 (16 août 2020)

Des chercheurs japonais ont conçu un photocatalyseur ultra-optimisé, convertissant quasi parfaitement l’énergie des rayons ultraviolets en hydrogène.

Dans la revue "Nature", ils expliquent avoir utilisé un cristal de titanate de strontium, aux propriétés photocatalytiques bien connues, dopé à l’aluminium pour en éliminer les défauts et aux facettes ornées de co-catalyseurs différents, à base de rhodium et de cobalt, pour favoriser la réaction.

Si ce procédé peut être industrialisé à relativement grande échelle, voilà qui affaiblira beaucoup les arguments des opposants à l'Hydrogène, car leur argumentaire repose justement beaucoup sur la conso d'énergie nécessaire à l'électrolyse pour produire chaque kg d'Hydrogène. Reste ensuite à trouver des solutions afin que l'énergie nécessaire pour le compresser à 350 bars soit également la plus faible possible. 

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  • 3 weeks later...

https://www.franceculture.fr/emissions/superfail/nikola-les-camions-qui-ne-roulaient-pas-mais-valaient-des-milliards-0 (27 septembre 2020)

Quelques jours après le partenariat décisif de la start-up Nikola avec General Motors en septembre, le cabinet de recherche Hindenburg publie un rapport accusant le fondateur de Nikola d’avoir menti sur plusieurs éléments, et notamment sur la capacité de son entreprise à produire la technologie pour faire fonctionner ses véhicules. 

Trevor Milton avait promis par exemple de construire un réseau global de station à hydrogène, or l’on ne retrouve pas trace de ce réseau aujourd’hui. Il nomme par ailleurs à la direction de la production de l’hydrogène son frère, qui ne présente aucune expérience dans le domaine de l’hydrogène. Le fondateur de Nikola avait également indiqué que le siège social de l’entreprise disposait de panneaux solaires placés sur le toit du bâtiment, permettant à Nikola d’être indépendant en termes de production d’énergie. Or dans le rapport du cabinet Hindenburg, des photographies prises par Google Earth démentent cette affirmation. 

Enfin et c’est peut-être le plus important, Trevor Milton est accusé d’avoir organisé la promotion de ces véhicules en mentant sur leur fonctionnement : outre la vidéo publicitaire évoquée plus haut, les camions présentés lors des conférences étaient en réalité reliés à un câble électrique : 

Ce qu’ils appellent le Nikola World donc c’était une grosse conférence où ils mettaient en avant le camion Nikola One. Et en fait Trevor Milton disait qu’il était complètement fonctionnel et que ça allait révolutionner le transport de demain. Et donc il y a des journalistes qui rentrent dans la cabine du camion, ils peuvent jouer, tester les écrans. Finalement dans le rapport du cabinet de recherche spécialisé, on a une photo qui montre un câble qui passe par le sol et qui vient relier le camion. Et en fait cette photo-là montre que le camion est alimenté par un câble pour pouvoir alimenter les écrans. 

Modifié par Wallaby
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Petite question.

Pour le solaire on arrête pas de dire qu'il faudrait des millions d'hectares etc.

Mais pourquoi diable n'a t on pas continuer l'implantation des panneaux sur le toit des habitations existantes. ?

Au delà du fait que les subventions étaient pas forcément "saines" pour le marché.

Tous les gens que je connais qui ont fait des contrats de rachats par EDF ont des productions plus élevées que ce qui avait été estimé, et surtout quelques 5/6 ans après, alors qu'on craignait une baisse importante des rendements des panneaux, il n'en est rien.

Rien que si on avait entre 1 et 3 kW de production de jour par pavillon ça serait pas mal quand même. Je parle même pas de réinjecter dans le réseau si tant est que ça a pu poser problème. Rien que les frigo / congels etc.En plus en habitats on a facilement le ballon d'eau chaude qui peut faire une "gros tampon" energétique.

Et pour les grands immeubles idem on peut le mettre en "série" de la production d'eau chaude "locale".

 

Sur que quand il fait gris partout en France c'est un peu un problème, quoique certains panneau ont des rendements pas si mauvais même quand il fait bien gris.

On a eu une production très lisse de l'energie, donc on a incité les gens à consommer la nuit. Mais en fait la nuit, en soit on pourrait consommer très peu.

Bref j'avoue ne pas comprendre pourquoi il n'y a pas un engouement plus grand, sachant que tout existe...

 

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Ben les rachats d'électricité d'installation individuelles à des prix bien supérieurs au marché, ça finissait par coûter cher, donc ça a été bien réduit il y a quelques années.
Après, chacun reste libre de ne pas prendre d'abonnement EDF et de marcher sur ses panneaux solaires et batteries. Mais, curieusement, sans subventions, il y a beaucoup moins de candidats.
Mais j'en connais quand même : un coin en Corse où je suis passé cet été, avec des cabanons et villas, un petit lotissement anarchique non viabilisé et non raccordé au réseau. Le choix était donc entre les panneaux solaires et le groupe électrogène à essence.

 

Modifié par WizardOfLinn
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il y a 4 minutes, WizardOfLinn a dit :

Mais j'en connais quand même : un coin en Corse où je suis passé cet été, avec des cabanons et villas, un petit lotissement anarchique non viabilisé et non raccordé au réseau. Le choix était donc entre les panneaux solaires et le groupe électrogène à essence.

Tu es monté au "village" de Bavella ?

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Non mais tu peux faire sans rachat aussi chez toi.

Je connais qqun qui fait ça. En achetant tout le matos directement à l'étranger (chine plutot), il s'est fait 1.5 kw de panneaux dans un premier temps. Et l'an passé il est passé à 3 kW.

Il a toujours un tout petit abonnement EDF, mais il chauffe sa maison, son eau etc. rien qu'avec ça. EDF sert qu'à "lisser" les crêtes.

En gros il faut 4/5 ans pour amortir le matos si tu n'as pas de main d'oeuvre d'installation (pas très compliqué, un peu d'elec, mais rien que de monter sur le toit ça peut freiner certains...)

Mais là n'était pas ma réflexion de fond.

Pourquoi on s'arc boute sur la surface disponible quand on parle du solaire ? on pourrait "louer" le toit des gens, ou les inciter, enfin bref ya plein de moyen d'utiliser cette surface disponible pour installer des panneaux...

Modifié par Eau tarie
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14 minutes ago, Eau tarie said:

Pourquoi on s'arc boute sur la surface disponible quand on parle du solaire ? on pourrait "louer" le toit des gens, ou les inciter, enfin bref ya plein de moyen d'utiliser cette surface disponible pour installer des panneaux...

Parce que quand ce n'est pas concentré et pilotable c'est cher ...

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il y a 18 minutes, Ciders a dit :

Tu es monté au "village" de Bavella ?

Le coin dont je parle est à l'écart d'Ajaccio. Capo di Feno pour ceux qui connaissent. C'est un peu de bric et de broc mais il y a aussi quelques chouettes villas (sans permis de construire évidemment, officiellement, ce sont des cabanons démontables).

 

il y a 15 minutes, Eau tarie a dit :

...

Pourquoi on s'arc boute sur la surface disponible quand on parle du solaire ? on pourrait "louer" le toit des gens, ou les inciter, enfin bref ya plein de moyen d'utiliser cette surface disponible pour installer des panneaux...

Comme pour beaucoup de productions, les installations tendent vers le gigantisme pour réaliser économies d'échelle. Et puis tout le monde n'a pas les compétences, ni même le temps de loisir disponible pour se bricoler sa petite installation individuelle pour économiser la main d'oeuvre.

 

Modifié par WizardOfLinn
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Certes, mais si on met une "carotte" pour que chacun mette un peu d’énergie là dedans.

J'imagine que "éclatant" la production on complexifie la chose. Mais quand il s'agit de mettre Linky partout on voit qu'EDF sait faire.

Imaginons EDF installe 3 kW  de panneau solaire en échange d'un équivalent d'un remboursement des frais fixe du forfait EDF par exemple (histoire de pas inciter en faisant une ristourne sur l'energie).

Pour revenir sur les aides, là ce que demande EDF en matos pour se raccorder au réseau c'est très dissuasif...

Bref tout ça pour dire que quand on dit qu'on a des problèmes de surface pour le solaire ça me rend un peu dingo.

Et c'était intéressant de rapprocher la production de la consommation. ça permet aussi de sensibiliser sur ce que ça fait 2 ou 3 kW. Quand tu laisses alumer ton four pendant 4h pour faire de bonne pomme de terre fondante :biggrin:. Vraiment dommage qu'on soit passé d'un extrême à l'autre. Pendant 3 ans on fout des panneaux à gogo avec des tonnes de vautours qui se greffent, et après pchiout ! plus rien nada.

il y a 23 minutes, g4lly a dit :

Parce que quand ce n'est pas concentré et pilotable c'est cher ...

Je vois l'idée, mais quand tu payes pas le foncier déjà c'est pas mal.

En plus si tu te démerdes bien tu peux faire porter une partie de l'investissement par des particuliers.

Donc même si c'est plus cher, mais que l'investissement est "doux" ça se pose en question.

 

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il y a 56 minutes, Eau tarie a dit :

Non mais tu peux faire sans rachat aussi chez toi.

Je connais qqun qui fait ça. En achetant tout le matos directement à l'étranger (chine plutot), il s'est fait 1.5 kw de panneaux dans un premier temps. Et l'an passé il est passé à 3 kW.

Il a toujours un tout petit abonnement EDF, mais il chauffe sa maison, son eau etc. rien qu'avec ça. EDF sert qu'à "lisser" les crêtes.

En gros il faut 4/5 ans pour amortir le matos si tu n'as pas de main d'oeuvre d'installation (pas très compliqué, un peu d'elec, mais rien que de monter sur le toit ça peut freiner certains...)

Mais là n'était pas ma réflexion de fond.

Pourquoi on s'arc boute sur la surface disponible quand on parle du solaire ? on pourrait "louer" le toit des gens, ou les inciter, enfin bref ya plein de moyen d'utiliser cette surface disponible pour installer des panneaux...

 

Essentiellement parce le potentiel de consommation électrique est un multiple de la capacité de production. C'est à dire que si tu faisais fonctionner tout les appareillages électriques de France et de Navarre ça ferait 3 ou 4 fois la production, tout moyens de générations électriques confondus. 

Bien entendu, la consommation correspond à la production (à la capacité pilotable près) du fait que toutes les activités consommatrices d'électricité ne se déroulent pas en même temps.

Si tu décentralise la production, tu devras avoir soit :

- une capacité équivalente à la consommation locale, au risque d'une grosse sous-utilisation.

- développer plutôt le réseau pour que les régions excédentaires puisse desservir les régions déficitaires, et ce, de façon dynamique.

- un mix des deux précédents.

Dans tout les cas, il va falloir investir bien plus qu'une solution où le gros de la génération d'électricité est centralisée.

 

Conclusion: la décentralisation énergétique n'a aucun intérêt, quelque soit le mode envisagé (renouvelable, fossile ou nucléaire). 

 

 

Modifié par Shorr kan
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