Shorr kan Posté(e) le 25 septembre 2024 Share Posté(e) le 25 septembre 2024 (modifié) il y a 12 minutes, g4lly a dit : Encore un qui n'a rien compris ... le marché spot de l'électricité ne représente que 5% de achat ... l'essentiel des achats d'électricité se fait de gré à gré ou via des contrat futur. ... et oui parfois l'électrique à un prix négatif aussi. Si le vendeur à besoin de s'en débarrasser plutôt que de réduire la charge de son unité de production. Mais c'est ces 5% qui pilotent le prix de l'énergie... Il faut se rappeler qu'au premier ordre les prix se font à la marge, et c'est ce qu'on appel le "marginalisme" en économie. Et c'est d'autant plus vrais pour les marchés de matières premières, qui au surplus ne se stock pas dans le cas de l'électricité. En conséquence de quoi, de petites variations de quantités débouchent sur de grosses variations de prix. Modifié le 25 septembre 2024 par Shorr kan 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 25 septembre 2024 Share Posté(e) le 25 septembre 2024 il y a 5 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Cela donne une idée du coût de l'électricité de la dernière centrale mise en marche dans chacun des pays puisqu'on a continué à avoir une approche "marché" mais pays par pays. Ça donne juste une idée de la dernière transaction effectué ... si le marché est peu liquide ça ne donne pas d'idée sur grand chose. Le "prix" affiché n'est pas le prix de l'électricité. C'est juste la valeur du dernier échange qui a eu lieu. C'est un prix passé d'un seul échange. Ca ne conditionne pas le prix futur, qui est indépendant des transactions précédentes. La aussi si le marché est tres liquide les transactions suivantes devraient se négocier pas trop loin de la transaction précédente ... mais là encore chaque transaction est indépendante. --- Pire rien n'oblige les fournisseurs d'électricité de jouer les crevards, et d'aller chercher des masses d'électricité sur le marché très court terme - on est ici en spot pour des livraison le lendemain - ... il suffisait d'acheter bien en amont sur des marché long terme comme on a toujours fait avant. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 25 septembre 2024 Share Posté(e) le 25 septembre 2024 il y a 11 minutes, Shorr kan a dit : Mais c'est ces 5% qui pilotent le prix de l'énergie... Il faut se rappeler qu'au premier ordre les prix se font à la marge, et c'est ce qu'on appel le "marginalisme" en économie. Et c'est d'autant plus vrais pour les marchés de matières premières, qui au surplus ne se stock pas dans le cas de l'électricité. En conséquence de quoi, de petites variations de quantités débouchent sur de grosses variations de prix. C'est surtout l'électricité le problème, sur les énergies stockable ou les autres como c'est pas vraiment un souci les marché spot, ils sont tous adossés à des gros marché futur à plusieurs mois ou plusieurs année, voir dizaine d'année en gré à gré. Et non la valo spot ne fixe pas les futur ou les marché de gré à gré ... Mais je le rappelle rien n'oblige ton fournisseur à faire le crevards et à acheter de l'électricité spot ... parce qu'il n'en a pas acheté assez avant en gré à gré ... ... c'est avant tout un problème d'anticipation et d'économie de bout de chandelle. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nikesfeld13 Posté(e) le 25 septembre 2024 Share Posté(e) le 25 septembre 2024 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 26 octobre 2024 Share Posté(e) le 26 octobre 2024 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 17 décembre 2024 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 17 décembre 2024 La « Dunkelflaute » de l’Allemagne provoque une crise énergétique en Europe By Katja Hoyer décembre 16, 2024 - 10:00am Un nouveau nom composé allemand gagne actuellement en popularité dans les médias internationaux : Dunkelflaute. Il désigne un temps nuageux et sans vent — en d’autres termes, des conditions météorologiques qui mettent en évidence les vulnérabilités de la production d’énergie renouvelable. L’Allemagne traverse actuellement une période prolongée de Dunkelflaute, avec des conséquences importantes pour elle-même et pour ses voisins européens. Le terme a fait la une des journaux la semaine dernière, lorsque des pénuries dans la production d’électricité renouvelable ont provoqué une hausse des prix de gros. À certains moments, un mégawatt-heure coûtait jusqu’à 1000 € — le niveau le plus élevé enregistré depuis 18 ans. En théorie, le système énergétique allemand est conçu pour être flexible, afin de compenser les fluctuations de l’énergie solaire et éolienne. Entre mai et août de cette année, l’Allemagne a produit un quart de son électricité grâce à l’énergie solaire. Mais en novembre, ce n’était que 4,3 %. En principe, l’augmentation du vent pendant les mois d’automne et d’hiver est censée compenser ce manque. Mais lorsque le pire scénario se produit et qu’une Dunkelflaute survient en hiver, lorsque la consommation d’énergie atteint son maximum, les combustibles fossiles sont censés intervenir. Depuis que la guerre en Ukraine a réduit l’accès de l’Allemagne au gaz bon marché en provenance de Russie, la plus grande économie d’Europe dépend désormais du combustible fossile le plus polluant qui soit. En novembre, plus de 30 % de l’électricité de l’Allemagne provenait de la combustion du charbon — un combustible que l’Allemagne prévoit abandonner d’ici 2038 au plus tard. Pour comparaison, la Grande-Bretagne produit 1,7 % de son électricité à partir du charbon. Retourner au gaz est également délicat, car l’Allemagne ne l’obtient plus directement de Russie et a dû le remplacer par des alternatives plus coûteuses, principalement en provenance de Norvège et des États-Unis. Début novembre, les réserves de gaz de l’Allemagne étaient encore remplies à 98 %. En quelques semaines, elles ont chuté à 85 %. Maintenant, même le pétrole devait être brûlé à pleine capacité pour la production d’électricité. Pourtant, les centrales à combustibles fossiles de l’Allemagne n’ont pas fourni suffisamment, et les importations ont été augmentées en provenance de pays voisins comme la France et la Pologne. Les données de novembre ont montré que près d’un cinquième de l’électricité importée provenait de combustibles fossiles, et 18 % supplémentaires étaient produits à partir de l’énergie nucléaire. Ce dernier aspect semble particulièrement étrange, puisque l’Allemagne a fermé ses dernières centrales nucléaires l’année dernière. Pour mettre cela en contexte : à leur apogée, au début des années 2000, les centrales nucléaires allemandes produisaient un tiers de l’électricité dont le pays avait besoin. Pour faciliter son retrait idéologique de l’énergie nucléaire et atteindre ses objectifs climatiques nationaux sur le papier, l’Allemagne a de plus en plus compté sur l’importation d’énergie en provenance d’autres pays, même si ses voisins produisent cette énergie de manière que Berlin désapprouve. La France produit 70 % de son électricité à partir de l’énergie nucléaire et la Pologne génère trois quarts à partir de combustibles fossiles, la grande majorité provenant du charbon. D’autres pays s’inquiètent de ce que cela signifie si le pays le plus peuplé d’Europe, avec son industrie vorace, continue d’importer plus d’électricité qu’il n’exporte. Cela pose particulièrement problème lors des moments de Dunkelflaute, puisque l’Allemagne produit désormais fièrement la majorité de son électricité grâce à des énergies renouvelables très fluctuantes. La Norvège est particulièrement touchée. L’année dernière, l’Allemagne a reçu 43 % de son gaz en provenance de ce pays scandinave. C’est également l’une des plus grandes sources d’importation d’électricité pour l’Allemagne. En raison de l’augmentation de la demande allemande, les prix de l’énergie en Norvège ont également explosé. Jeudi, le ministre norvégien de l’énergie, Terje Aasland, n’a pas mâché ses mots lorsqu’il a déclaré au Financial Times que « c’est une situation absolument merdique ». La renégociation des relations énergétiques avec l’Europe est désormais appelée à devenir un enjeu électoral — « un moment crucial pour les relations UE-Norvège », comme l’a dit un ambassadeur de l’UE à Oslo. La Suède, qui est également affectée par la hausse des prix, a été encore plus explicite sur qui et quoi blâmer. La ministre suédoise de l’énergie, Ebba Busch, a déclaré au journal Aftonbladet que « le système énergétique de l’Allemagne n’est pas correct ». Sur X, elle a ajouté : « c’est le résultat de la fermeture des centrales nucléaires. Quand il n’y a pas de vent, nous avons des prix de l’électricité élevés ». Si l’Allemagne était capable de produire plus d’électricité pour le réseau européen, a-t-elle soutenu, les prix resteraient plus bas pour nous tous. Il est temps pour l’Allemagne de se réveiller à la réalité : l’énergie bon marché, propre et fiable ne deviendra pas une réalité simplement en occupant le terrain moral. Avec des élections anticipées prévues pour février 2025, c’est le moment idéal pour repenser les erreurs passées en matière d’énergie, notamment la sortie du nucléaire. Si le prochain gouvernement à Berlin continue sur la même lancée que ses prédécesseurs, l’Allemagne risque non seulement de compromettre la stabilité de son approvisionnement énergétique, mais aussi celle de ses relations avec ses voisins européens. 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 17 décembre 2024 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 17 décembre 2024 Une transition énergétique fondée uniquement sur des énergies renouvelables intermittentes est-elle viable sans une capacité pilotable suffisante ? L'expérience allemande montre que l'idéologie énergétique peut entrer en contradiction avec les réalités physiques et économiques du système électrique. L’Allemagne semble externaliser ses contradictions énergétiques sur ses voisins européens, ce qui génère des tensions économiques et diplomatiques, comme l'ont exprimé des pays comme la Norvège et la Suède. 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Phacochère Posté(e) le 17 décembre 2024 Share Posté(e) le 17 décembre 2024 il y a 28 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Une transition énergétique fondée uniquement sur des énergies renouvelables intermittentes est-elle viable sans une capacité pilotable suffisante ? L'expérience allemande montre que l'idéologie énergétique peut entrer en contradiction avec les réalités physiques et économiques du système électrique. L’Allemagne semble externaliser ses contradictions énergétiques sur ses voisins européens, ce qui génère des tensions économiques et diplomatiques, comme l'ont exprimé des pays comme la Norvège et la Suède. Avantage absolu, avantage comparatif. Smith et Ricardo. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CANDIDE Posté(e) le 18 décembre 2024 Share Posté(e) le 18 décembre 2024 (modifié) Le 17/12/2024 à 18:21, Picdelamirand-oil a dit : Une transition énergétique fondée uniquement sur des énergies renouvelables intermittentes est-elle viable sans une capacité pilotable suffisante ? L'expérience allemande montre que l'idéologie énergétique peut entrer en contradiction avec les réalités physiques et économiques du système électrique. L’Allemagne semble externaliser ses contradictions énergétiques sur ses voisins européens, ce qui génère des tensions économiques et diplomatiques, comme l'ont exprimé des pays comme la Norvège et la Suède. Il semble que les consommateurs et les politiques norvégiens ne veulent plus subir la volatilité des prix du marché Européen de l'énergie, et envisagent de limiter leurs exportations d’électricité : https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/la-norvège-envisage-de-limiter-ses-exportations-d-électricité-vers-l-europe/ar-AA1vX8b4?ocid=finance-verthp-feeds Le parti travailliste norvégien envisage de limiter les exportations d’électricité en raison de la hausse des prix en Europe. L’inquiétude du public et le débat politique ont été suscités par la déconnexion entre les réserves d’eau et les prix élevés de l’électricité. La hausse des prix de l’électricité en Europe a incité le parti travailliste norvégien au pouvoir à envisager de limiter ses exportations d’électricité. Le parti prévoit de donner la priorité à la fin de la liaison électrique avec le Danemark dans son prochain manifeste électoral, selon des sources citées par Bloomberg. Alors qu’Oslo a vu les prix de l’électricité atteindre leur plus haut niveau depuis décembre 2022, ce jeudi, avant de baisser de manière significative vendredi, la situation a suscité l’inquiétude du public et un débat politique. La législatrice Ingvild Kjerkol a souligné le décalage entre les réserves d’eau de la Norvège et les prix élevés de l’électricité, se demandant pourquoi un pays disposant d’un excédent devrait subir de telles augmentations de coûts. Modifié le 18 décembre 2024 par CANDIDE 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zozio32 Posté(e) le 18 décembre 2024 Share Posté(e) le 18 décembre 2024 On 12/17/2024 at 5:21 PM, Picdelamirand-oil said: Une transition énergétique fondée uniquement sur des énergies renouvelables intermittentes est-elle viable sans une capacité pilotable suffisante ? L'expérience allemande montre que l'idéologie énergétique peut entrer en contradiction avec les réalités physiques et économiques du système électrique. L’Allemagne semble externaliser ses contradictions énergétiques sur ses voisins européens, ce qui génère des tensions économiques et diplomatiques, comme l'ont exprimé des pays comme la Norvège et la Suède. oui, voir rapport RTE d'il y a quelques années, mais alors avec une capacité de stockage geante (est-ce que tu qualifies cela de capacité pilotable?), et un prix d'elec tres cher. Donc en pratique c'est une mauvaise idée. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) le 19 décembre 2024 Share Posté(e) le 19 décembre 2024 Le 17/12/2024 à 18:00, Picdelamirand-oil a dit : La « Dunkelflaute » de l’Allemagne provoque une crise énergétique en Europe By Katja Hoyer décembre 16, 2024 - 10:00am Un nouveau nom composé allemand gagne actuellement en popularité dans les médias internationaux : Dunkelflaute. Il désigne un temps nuageux et sans vent — en d’autres termes, des conditions météorologiques qui mettent en évidence les vulnérabilités de la production d’énergie renouvelable. L’Allemagne traverse actuellement une période prolongée de Dunkelflaute, avec des conséquences importantes pour elle-même et pour ses voisins européens. Le terme a fait la une des journaux la semaine dernière, lorsque des pénuries dans la production d’électricité renouvelable ont provoqué une hausse des prix de gros. À certains moments, un mégawatt-heure coûtait jusqu’à 1000 € — le niveau le plus élevé enregistré depuis 18 ans. En théorie, le système énergétique allemand est conçu pour être flexible, afin de compenser les fluctuations de l’énergie solaire et éolienne. Entre mai et août de cette année, l’Allemagne a produit un quart de son électricité grâce à l’énergie solaire. Mais en novembre, ce n’était que 4,3 %. En principe, l’augmentation du vent pendant les mois d’automne et d’hiver est censée compenser ce manque. Mais lorsque le pire scénario se produit et qu’une Dunkelflaute survient en hiver, lorsque la consommation d’énergie atteint son maximum, les combustibles fossiles sont censés intervenir. Depuis que la guerre en Ukraine a réduit l’accès de l’Allemagne au gaz bon marché en provenance de Russie, la plus grande économie d’Europe dépend désormais du combustible fossile le plus polluant qui soit. En novembre, plus de 30 % de l’électricité de l’Allemagne provenait de la combustion du charbon — un combustible que l’Allemagne prévoit abandonner d’ici 2038 au plus tard. Pour comparaison, la Grande-Bretagne produit 1,7 % de son électricité à partir du charbon. Retourner au gaz est également délicat, car l’Allemagne ne l’obtient plus directement de Russie et a dû le remplacer par des alternatives plus coûteuses, principalement en provenance de Norvège et des États-Unis. Début novembre, les réserves de gaz de l’Allemagne étaient encore remplies à 98 %. En quelques semaines, elles ont chuté à 85 %. Maintenant, même le pétrole devait être brûlé à pleine capacité pour la production d’électricité. Pourtant, les centrales à combustibles fossiles de l’Allemagne n’ont pas fourni suffisamment, et les importations ont été augmentées en provenance de pays voisins comme la France et la Pologne. Les données de novembre ont montré que près d’un cinquième de l’électricité importée provenait de combustibles fossiles, et 18 % supplémentaires étaient produits à partir de l’énergie nucléaire. Ce dernier aspect semble particulièrement étrange, puisque l’Allemagne a fermé ses dernières centrales nucléaires l’année dernière. Pour mettre cela en contexte : à leur apogée, au début des années 2000, les centrales nucléaires allemandes produisaient un tiers de l’électricité dont le pays avait besoin. Pour faciliter son retrait idéologique de l’énergie nucléaire et atteindre ses objectifs climatiques nationaux sur le papier, l’Allemagne a de plus en plus compté sur l’importation d’énergie en provenance d’autres pays, même si ses voisins produisent cette énergie de manière que Berlin désapprouve. La France produit 70 % de son électricité à partir de l’énergie nucléaire et la Pologne génère trois quarts à partir de combustibles fossiles, la grande majorité provenant du charbon. D’autres pays s’inquiètent de ce que cela signifie si le pays le plus peuplé d’Europe, avec son industrie vorace, continue d’importer plus d’électricité qu’il n’exporte. Cela pose particulièrement problème lors des moments de Dunkelflaute, puisque l’Allemagne produit désormais fièrement la majorité de son électricité grâce à des énergies renouvelables très fluctuantes. La Norvège est particulièrement touchée. L’année dernière, l’Allemagne a reçu 43 % de son gaz en provenance de ce pays scandinave. C’est également l’une des plus grandes sources d’importation d’électricité pour l’Allemagne. En raison de l’augmentation de la demande allemande, les prix de l’énergie en Norvège ont également explosé. Jeudi, le ministre norvégien de l’énergie, Terje Aasland, n’a pas mâché ses mots lorsqu’il a déclaré au Financial Times que « c’est une situation absolument merdique ». La renégociation des relations énergétiques avec l’Europe est désormais appelée à devenir un enjeu électoral — « un moment crucial pour les relations UE-Norvège », comme l’a dit un ambassadeur de l’UE à Oslo. La Suède, qui est également affectée par la hausse des prix, a été encore plus explicite sur qui et quoi blâmer. La ministre suédoise de l’énergie, Ebba Busch, a déclaré au journal Aftonbladet que « le système énergétique de l’Allemagne n’est pas correct ». Sur X, elle a ajouté : « c’est le résultat de la fermeture des centrales nucléaires. Quand il n’y a pas de vent, nous avons des prix de l’électricité élevés ». Si l’Allemagne était capable de produire plus d’électricité pour le réseau européen, a-t-elle soutenu, les prix resteraient plus bas pour nous tous. Il est temps pour l’Allemagne de se réveiller à la réalité : l’énergie bon marché, propre et fiable ne deviendra pas une réalité simplement en occupant le terrain moral. Avec des élections anticipées prévues pour février 2025, c’est le moment idéal pour repenser les erreurs passées en matière d’énergie, notamment la sortie du nucléaire. Si le prochain gouvernement à Berlin continue sur la même lancée que ses prédécesseurs, l’Allemagne risque non seulement de compromettre la stabilité de son approvisionnement énergétique, mais aussi celle de ses relations avec ses voisins européens. C'était prévisible pour l'Allemagne, ce qui l'est moins c'est ce qu'envisagent de faire ses anciens soutiens, se "déconnecter", belle solidarité au moment ou il faudrait se serrer les coudes; d'autant plus que ces Nordiques ont du gaz et du pétrole. Donc, la populace devrait demander des compte à leurs dirigeants qui se sont fait rouler dans la farine et beugler avec la meute contre la France sur le nucléaire ! La suite logique serait de "penser" ensemble pas de se replier sur soit dès les premières difficultés ! Le moteur de l'Europe n'est décidément pas dans ce coin souvent cité comme "modèle". 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 19 décembre 2024 Share Posté(e) le 19 décembre 2024 Il y a 19 heures, CANDIDE a dit : A priori, les consommateurs et les politiques norvégiens ne veulent plus subir la volatilité des prix du marché Européen de l'énergie, et envisagent de limiter leurs exportations d’électricité : https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/la-norvège-envisage-de-limiter-ses-exportations-d-électricité-vers-l-europe/ar-AA1vX8b4?ocid=finance-verthp-feeds Le parti travailliste norvégien envisage de limiter les exportations d’électricité en raison de la hausse des prix en Europe. L’inquiétude du public et le débat politique ont été suscités par la déconnexion entre les réserves d’eau et les prix élevés de l’électricité. Les récentes fluctuations des prix sont attribuées au froid, à la baisse de la production d’énergie éolienne et à la pression exercée sur les réserves de gaz en Europe. La hausse des prix de l’électricité en Europe La hausse des prix de l’électricité en Europe a incité le parti travailliste norvégien au pouvoir à envisager de limiter ses exportations d’électricité. Le parti prévoit de donner la priorité à la fin de la liaison électrique avec le Danemark dans son prochain manifeste électoral, selon des sources citées par Bloomberg. Inquiétude du public et débat politique Alors qu’Oslo a vu les prix de l’électricité atteindre leur plus haut niveau depuis décembre 2022, ce jeudi, avant de baisser de manière significative vendredi, la situation a suscité l’inquiétude du public et un débat politique. La législatrice Ingvild Kjerkol a souligné le décalage entre les réserves d’eau de la Norvège et les prix élevés de l’électricité, se demandant pourquoi un pays disposant d’un excédent devrait subir de telles augmentations de coûts. Franchement entendre parler de l'égoïsme ou du nationalisme ou de l'arrogance Français, quand on voit à quel point il en faut tellement peu à certains autres Européens pour faire un 0 à 100... Ça fait des décennies qu'EDF vit ce qu'ils vivent! Quel manque de tolérance chez nos lointains voisins... Ne savent-ils pas que céder aux caprices des grünen Allemands c'est ce qu'il y a de mieux pour l'Europe? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CANDIDE Posté(e) le 19 décembre 2024 Share Posté(e) le 19 décembre 2024 Il y a 2 heures, MIC_A a dit : C'était prévisible pour l'Allemagne, ce qui l'est moins c'est ce qu'envisagent de faire ses anciens soutiens, se "déconnecter", belle solidarité au moment ou il faudrait se serrer les coudes; d'autant plus que ces Nordiques ont du gaz et du pétrole. Donc, la populace devrait demander des compte à leurs dirigeants qui se sont fait rouler dans la farine et beugler avec la meute contre la France sur le nucléaire ! La suite logique serait de "penser" ensemble pas de se replier sur soit dès les premières difficultés ! Le moteur de l'Europe n'est décidément pas dans ce coin souvent cité comme "modèle". Je ne sais pas si la Suède "beuglait contre la France sur le nucléaire". En tout cas, ils sont maintenant dans l'alliance pour le nucléaire créé en Février 2023 à l'initiative de la France. Les 14 pays participants : France, Belgique, Bulgarie, Croatie, Estonie, Finlande, Hongrie, Pays-Bas, Pologne, République tchèque, Roumanie, Slovénie, Slovaquie, Suède. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 19 décembre 2024 Share Posté(e) le 19 décembre 2024 il y a 2 minutes, CANDIDE a dit : Je ne sais pas si la Suède "beuglait contre la France sur le nucléaire". En tout cas, ils sont maintenant dans l'alliance pour le nucléaire créé en Février 2023 à l'initiative de la France. Les 14 pays participants : France, Belgique, Bulgarie, Croatie, Estonie, Finlande, Hongrie, Pays-Bas, Pologne, République tchèque, Roumanie, Slovénie, Slovaquie, Suède. Dans les année 80s les suédois par référendum avait décidé d'un arrêt progressif du recours à l'énergie nucléaire. Mais il se trouve que depuis les année 2010s la population a changé d'avis et est à nouveau majoritairement pour la poursuite de la production d'électricité "nucléaire". D’où le nouveau programme de développement du secteur. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CANDIDE Posté(e) le 19 décembre 2024 Share Posté(e) le 19 décembre 2024 (modifié) il y a 39 minutes, Patrick a dit : Franchement entendre parler de l'égoïsme ou du nationalisme ou de l'arrogance Français, quand on voit à quel point il en faut tellement peu à certains autres Européens pour faire un 0 à 100... Ça fait des décennies qu'EDF vit ce qu'ils vivent! Quel manque de tolérance chez nos lointains voisins... Ne savent-ils pas que céder aux caprices des grünen Allemands c'est ce qu'il y a de mieux pour l'Europe? Oui, nous sommes dans un "Zeitenwende » comme dirait Olaf Sholz et les clous sur le cercueil de "l'Energiewende" s'accumulent, avec les retournements de veste d'un certain nombre de pays, qui deviennent maintenant les alliés de la France. (14 pays dans l'Alliance pour le nucléaire + la GB et l'Italie en observateurs) Dernière sortie en date, de la part de la ministre suédoise de l'Energie et de l'Industrie : "Aucune volonté au monde ne peut ignorer les règles fondamentales de la physique, pas même le Dr Robert Habeck", le ministre (écologiste) allemand de l'Économie, a renchéri Ebba Busch lundi en marge d'une réunion à Bruxelles. "L'Allemagne peut prendre les décisions qu'elle veut, mais elle doit comprendre que celles-ci affectent considérablement ses voisins. Il n'est pas juste que les Suédois paient des prix allemands pour des décisions allemandes" , a-t-elle ajouté. "En attendant, elle a dit non à la construction d'une nouvelle interconnexion de 700 MW, Hansa PowerBridge, entre les deux pays. "Pour le dire clairement, nous avons pris en otage un gigantesque câble vers l'Allemagne , parce que l'Allemagne n'a pas mis d'ordre dans son système énergétique", a affirmé Mme Busch." Modifié le 19 décembre 2024 par CANDIDE 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 19 décembre 2024 Share Posté(e) le 19 décembre 2024 il y a 44 minutes, CANDIDE a dit : "Aucune volonté au monde ne peut ignorer les règles fondamentales de la physique, pas même le Dr Robert Habeck", le ministre (écologiste) allemand de l'Économie, a renchéri Ebba Busch lundi en marge d'une réunion à Bruxelles. "L'Allemagne peut prendre les décisions qu'elle veut, mais elle doit comprendre que celles-ci affectent considérablement ses voisins. Il n'est pas juste que les Suédois paient des prix allemands pour des décisions allemandes" , a-t-elle ajouté. "En attendant, elle a dit non à la construction d'une nouvelle interconnexion de 700 MW, Hansa PowerBridge, entre les deux pays. "Pour le dire clairement, nous avons pris en otage un gigantesque câble vers l'Allemagne , parce que l'Allemagne n'a pas mis d'ordre dans son système énergétique", a affirmé Mme Busch." En fait j'ai une théorie: à force de traiter avec des carpettes en France, pays pourtant présenté comme rempli de gens orgueilleux et jaloux de leur indépendance, les anti-nucléaires Allemands du SPD/Grünen/CDU ligne Angela Merkel, etc, ont dû penser que les autres pays d'Europe seraient faciles à moucher. Ô surprise, ce n'est pas le cas. Et en plus ils mordent! Quelque part c'est salvateur pour la France, mais quelle image déplorable cela donne-t-il de notre soi-disant "leadership"... Bien partisan de relancer un EPR2 redevenu "European" plutôt que "Evolutionary" du coup... De toutes façons on va avoir besoin d'alliés pour être sûrs de faire les choses bien, SURTOUT en termes de gestion de grands programmes d'infrastructures, domaine dans lequel les nordiques sont plutôt bons. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 19 décembre 2024 Share Posté(e) le 19 décembre 2024 Le 20/06/2024 à 21:50, Titus K a dit : Je vous partage une concept néerlandais sur lequel travail CE Delft depuis maintenant quelques années que je trouve tres pertinent ! L'idée c'est de réussir a stocker une grande quantité d'energie sous forme d'eau, mais dans un pays qui na pas de relief ... Le lieu choisi pour l'étude étant au large de Rotterdam, soit une nouvelle extension du Maasvlakte sur la mer ... toujours plus ... Le Maasvlakte aujourd'hui Le concept s'appelle Delta21 : C'est un immense lac d'à peu 40km2 sur un site d'environ 50km2 ... La hauteur de chute d'eau varie en fonction du niveau du lac entre 3 et 28 mètres ... Une capacité de stockage de 34 GWh ... En fonction du nombre de pompes, la puissance est comprise entre 2 GW et 6 GW ... ... C'est une step en gros, mais sans relief naturel ! A titre de comparaison la plus grande step de France --> La step de Grand Maison --> Elle représente 35% de la puissance et 50% de la capacité de stockage des step Françaises : 1,8 GW de puissance Max 53,7 GWh de stockage Le projet pourrait être rentable des 2035 et être compétitif avec les batteries Lithium-ion et les centrales hydro classiques avec de bonnes conditions de financement. Évidement c'est un projet immense, mais en soit beaucoup moins complexe que l'extension du port de Rotterdam, vu qu'il ne s'agit que d'un lac sans installations complexe si ce n'est les station de pompage-turbinages. Il faut aussi prendre en compte l'impact positif sur l'environnement, avec la création de nouvelles dunes pour les oiseaux migrateurs, le port de Rotterdam est d'ailleurs devenu un site exceptionnel pour l'observation ! Voici des formes de bassins étudiés Le Doc PDF de 100 pages que je n'ai pas fini de lire --> https://cedelft.eu/wp-content/uploads/sites/2/2024/03/CE_Delft_230192_Delta-21_Energetisch-economische-analyse_Def.pdf Si tu as fini de lire le doc, je suis curieux de savoir s'ils identifient un bilan énergétique global incluant l'énergie dépensée lors de la construction, directement sur le chantier mais également pour la construction des machines utilisées, etc... et s'ils déterminent à quel moment (au bout de combien de fonctionnement) le dispositif finit de "rembourser" les gazs à effet de serre dégagés lors de sa construction. Le 17/12/2024 à 18:21, Picdelamirand-oil a dit : Une transition énergétique fondée uniquement sur des énergies renouvelables intermittentes est-elle viable sans une capacité pilotable suffisante ? L'expérience allemande montre que l'idéologie énergétique peut entrer en contradiction avec les réalités physiques et économiques du système électrique. L’Allemagne semble externaliser ses contradictions énergétiques sur ses voisins européens, ce qui génère des tensions économiques et diplomatiques, comme l'ont exprimé des pays comme la Norvège et la Suède. Je comprend bien le problème perçu par la Norvège et la Suède mais, dans tous ces cris, tiennent-ils compte du fait que, tout de même, l'Allemagne paie pour importer son électricité, et parfois fort cher ? Des entreprises doivent bien en profiter, tout de même... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 19 décembre 2024 Share Posté(e) le 19 décembre 2024 il y a 9 minutes, Boule75 a dit : Je comprend bien le problème perçu par la Norvège et la Suède mais, dans tous ces cris, tiennent-ils compte du fait que, tout de même, l'Allemagne paie pour importer son électricité, et parfois fort cher ? Des entreprises doivent bien en profiter, tout de même... Les entreprises qui produisent l'électricité oui (D'ailleurs EDF s'est pas mal renfloué) mais les consommateurs et les entreprises grosses consommatrices d'énergie non. Ce qui est reproché c'est que la pénurie qui fait monter les prix a en quelque sorte été organisée en sous estimant les besoins en énergie pilotable, au détriment des consommateurs des pays exportateurs. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 19 décembre 2024 Share Posté(e) le 19 décembre 2024 il y a 17 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Les entreprises qui produisent l'électricité oui (D'ailleurs EDF s'est pas mal renfloué) mais les consommateurs et les entreprises grosses consommatrices d'énergie non. Ce qui est reproché c'est que la pénurie qui fait monter les prix a en quelque sorte été organisée en sous estimant les besoins en énergie pilotable, au détriment des consommateurs des pays exportateurs. La renégociation du cadre de marché de l'électricité intra-européen sera plus dure... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 19 décembre 2024 Share Posté(e) le 19 décembre 2024 il y a une heure, Boule75 a dit : Je comprend bien le problème perçu par la Norvège et la Suède mais, dans tous ces cris, tiennent-ils compte du fait que, tout de même, l'Allemagne paie pour importer son électricité, et parfois fort cher ? Des entreprises doivent bien en profiter, tout de même... La montée des prix induit une augmentation des recettes ( aprés il y a la question de la distribution de celle ci ), mais aussi une perte sèche, une partie de la facture qui s'évapore pour tout le monde. Quand la production augmente à son pic, ce sont les moyens marginaux qui sont mis en oeuvre. Typiquement du thermique chez nous par exemple. Et celui là coute cher en consommable ( plus que le nuk et / ou les intermittents renouvelables ), et il coute trés cher aussi en amortissement ( les centrales coutent le même prix, même quand elles fonctionnent peu à l'année ). C'est pas rien qu'elle ne démarre qu'à des seuils de prix haut, car au tarif moyen habituel elles sont à perte. Que les grunens ( et leurs ramification telles qu'ont les as eu chez nous ) se fassent un peu marché sur la gueule, c'est a minima un retour de karma. Il a fallu attendre longtemps, mais la morale finit par arriver. Et oui, je rejoins Patrick, à force de traiter avec des carpettes françaises pendant longtemps ( car "nous" ne voulions pas gripper la bonne entente au nom de l'UE ), l'Allemagne a du finir par penser que c'était facile et évident d'exporter son point de vue à tout le monde, comme une décision "intelligente" et "normale". Mais les choses changent.....et le conflit russo ukrainien en est l'accélérateur / catalyseur absolument majeur, d'ailleurs. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CANDIDE Posté(e) le 19 décembre 2024 Share Posté(e) le 19 décembre 2024 (modifié) Il y a 3 heures, Patrick a dit : En fait j'ai une théorie: à force de traiter avec des carpettes en France, pays pourtant présenté comme rempli de gens orgueilleux et jaloux de leur indépendance, les anti-nucléaires Allemands du SPD/Grünen/CDU ligne Angela Merkel, etc, ont dû penser que les autres pays d'Europe seraient faciles à moucher. Ô surprise, ce n'est pas le cas. Et en plus ils mordent! Quelque part c'est salvateur pour la France, mais quelle image déplorable cela donne-t-il de notre soi-disant "leadership"... Bien partisan de relancer un EPR2 redevenu "European" plutôt que "Evolutionary" du coup... De toutes façons on va avoir besoin d'alliés pour être sûrs de faire les choses bien, SURTOUT en termes de gestion de grands programmes d'infrastructures, domaine dans lequel les nordiques sont plutôt bons. C'est vrai qu'ici le couple Franco-Allemand est un quasi totem. Les politiques Français sont donc prêt à s'agenouiller et à accepter "presque" toutes les humiliations. Les autres pays n'ont pas ces pudeurs et sont plus cash ! Je suis d'accord, si EDF tient ses promesses avec l'EPR2 et démontre qu'il peut diviser globalement par 2, les prix et délais, Il y a des coopérations à établir et un marché à prendre en Europe. La connexion de Flamanville au réseau demain Vendredi, même avec des retards et des surcoûts considérables, montre qu'il n'y a qu'un seul pays capable de concevoir, construire et mettre en service une centrale nucléaire de 3ème génération en Europe. D'après ChatGPT, les projets de constructions en Europe sont : Pologne : Plans pour construire 6 réacteurs nucléaires d'ici 2040. Hongrie : Projet d'expansion avec 2 nouveaux réacteurs à la centrale de Paks (Paks II). République tchèque : Prévoit un nouveau réacteur à la centrale de Dukovany, avec des discussions sur d'autres réacteurs. Bulgarie : Projet de la centrale de Belene relancé, avec 2 réacteurs envisagés. Roumanie : Prévoit de nouveaux réacteurs pour la centrale de Cernavodă. Lituanie : Discussions autour d'une nouvelle centrale nucléaire après la fermeture d'Ignalina. Pays-Bas : Annoncé la construction de deux nouvelles centrales nucléaires. Slovénie : Plans pour un second réacteur à la centrale de Krško. Modifié le 19 décembre 2024 par CANDIDE 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 19 décembre 2024 Share Posté(e) le 19 décembre 2024 Il y a 1 heure, ksimodo a dit : La montée des prix induit une augmentation des recettes ( aprés il y a la question de la distribution de celle ci ), mais aussi une perte sèche, une partie de la facture qui s'évapore pour tout le monde. Quand la production augmente à son pic, ce sont les moyens marginaux qui sont mis en oeuvre. Typiquement du thermique chez nous par exemple. Et celui là coute cher en consommable ( plus que le nuk et / ou les intermittents renouvelables ), et il coute trés cher aussi en amortissement ( les centrales coutent le même prix, même quand elles fonctionnent peu à l'année ). C'est pas rien qu'elle ne démarre qu'à des seuils de prix haut, car au tarif moyen habituel elles sont à perte. Que les grunens ( et leurs ramification telles qu'ont les as eu chez nous ) se fassent un peu marché sur la gueule, c'est a minima un retour de karma. Il a fallu attendre longtemps, mais la morale finit par arriver. Et oui, je rejoins Patrick, à force de traiter avec des carpettes françaises pendant longtemps ( car "nous" ne voulions pas gripper la bonne entente au nom de l'UE ), l'Allemagne a du finir par penser que c'était facile et évident d'exporter son point de vue à tout le monde, comme une décision "intelligente" et "normale". Mais les choses changent.....et le conflit russo ukrainien en est l'accélérateur / catalyseur absolument majeur, d'ailleurs. Pas de discussion sur le coût de l'intermitence de la plupart des sources renouvelables : tu as raison et nous sommes d'accord. Par contre, quand l'électricité est vendue à 800€/MWh, c'est bien sûr très cher pour le consommateur (qui n'a pas voulu souscrire de contrat à long terme...) mais ça n'est pas perdu pour tout le monde ! La "perte sèche" des uns remplit la bourse des autres. D'où les bonnes affaires actuelles d'EDF à l'export (et même import/export : souvent on achète à bas prix à l'Espagne en revendant nettement plus cher plus au Nord, notamment à l'Italie). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 19 décembre 2024 Share Posté(e) le 19 décembre 2024 Il y a 3 heures, Picdelamirand-oil a dit : Les entreprises qui produisent l'électricité oui (D'ailleurs EDF s'est pas mal renfloué) mais les consommateurs et les entreprises grosses consommatrices d'énergie non. Ce qui est reproché c'est que la pénurie qui fait monter les prix a en quelque sorte été organisée en sous estimant les besoins en énergie pilotable, au détriment des consommateurs des pays exportateurs. C'est un euphémisme ... ça n'était pas de la sous estimation "accidentelle" mais une posture politique ouvertement mensongère. Ça a été démonté par tout les énergéticien un peu sérieux. L'Ademe et RTE étant des opérateurs de l'état ils s'étaient mis à livrer des documents de propagande, plutôt que des analyses ou des projection un tant soit peu scientifique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 19 décembre 2024 Share Posté(e) le 19 décembre 2024 il y a 14 minutes, Boule75 a dit : Par contre, quand l'électricité est vendue à 800€/MWh, c'est bien sûr très cher pour le consommateur (qui n'a pas voulu souscrire de contrat à long terme...) mais ça n'est pas perdu pour tout le monde ! La "perte sèche" des uns remplit la bourse des autres. D'où les bonnes affaires actuelles d'EDF à l'export (et même import/export : souvent on achète à bas prix à l'Espagne en revendant nettement plus cher plus au Nord, notamment à l'Italie). Ça remplit surtout les poches des revendeurs "virtuel" privés d'énergie ... qui ne font que parasiter le systeme. Il ne produisent rien ou presque, ne transportent rien, et prennent leur rente sur un service qui n'existe pas. Les joies de la "concurrence" artificielle sur un marché qui n'est pas du tout adapter à cette pratique. EDF ne vole personne ... personne n'interdit aux allemands de produire de l'énergie chez eux. Tu te comportes comme un parasite tu es traité comme un parasite. Qu'est ce qui empêche les allemands d'acheter de l'électricité en Espagne d'ailleurs ? Rien ... de la même manière qu'on achetait du gaz au Russe, et qu'au passage toute l'Europe nous faisait payer le transport. Après si les interconnexion et le transports sont chers c'est parce que certains refuse d'investir et qu'il y a des étranglement. Mais la aussi quand tu prônes le foisonnement comme solution à l'intermittence ... et que par retour de Karma tu prends tes conneries dans la gueule, c'est de bonne guerre, une bonne grosse tartine de réel y a que ça de vrai. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 19 décembre 2024 Share Posté(e) le 19 décembre 2024 il y a 17 minutes, Boule75 a dit : La "perte sèche" des uns remplit la bourse des autres. oui mais pas uniquement "nos" bourses ou des bourses françaises ( en RH, remboursement / amortissements, etc....) . J'ai évoqué plus haut le point de la redistribution en national, il existe. MAIS il y a aussi le fait que cramer du fossile, c'est remplir la bourse des fournisseurs, donc les saouds en pétrole et les russes et US en gaz ( par exemple ). Et pas qu'un peu ! D'ailleurs je parlais plus de l'intermittent fossile, pas de l'intermittent renouvelable. Quand les prix flambent, c'est justement car c'est le fossile de derniers secours qui est mis en œuvre. Ceci dit, il est vrai que quand l'elec est vendue à 800 € à certains, elle ne coute pas 800 sur tout ce qui est produit........mais les derniers % y sont. Mais si c'est EDF qui récupère, d'une manière ou d'un autre ça rentre dans ses caisses et sur un terme long ça permet des invest', et / ou ça fait baisser le prix chez le client contrat long. Nucléaire, la part qui revient à la France: 100 % ( ou presque ). Qu'on me pardonne le cout du minerai......Les salaires en constructions ET en opération, le béton et le gros oeuvre, tout est français. Bon, il doit falloir chiffrer aussi de la cuverie venant de l'étranger, mais sur le kWh final ça doit peser bien lourd. EDF a des bonnes années et a eu des moins bonnes, mais quelque part ça reste "chez nous". Pétrole: Prenons un baril raffiné à 100 dollar. Un litre vaut 10 KWh en potentiel, mais le rendement n'est pas de 100 %. En simple consommable, il y en a pour 10 cts le KWh ! Sans payer la centrale ni son personnel ni le réseau ni aucune taxe TIPP ni rien. Et déjà 10 cts, ça fait mal ! Et en soi, 10 cts pour les saouds. Gaz: Avec la même approche calcul que pour le pétrole, c'est globalement un peu moins cher, mais ça a été trés volatile. A part pendant 6 mois fin 2022 ( sur les marché de gros, car au détail c'est toujours plus mou pour redescendre....) Au sujet du gaz, tout d'horizon appro UE à ce jour ( enfin le T3 de cette année ). La russie est encore le second fournisseur de l'union.... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant