prof.566 Posté(e) le 9 juillet 2023 Share Posté(e) le 9 juillet 2023 1 hour ago, clem200 said: @Desty-N et à qui doivent ils leur mauvais karma ? A M. Godwin? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 9 juillet 2023 Share Posté(e) le 9 juillet 2023 Il y a 5 heures, clem200 a dit : @Desty-N et à qui doivent ils leur mauvais karma ? A la Chine qui détraque le climat, et qui va le détraquer de plus en plus, alors qu'elle sait quels sont les conséquences de son action, contrairement à ceux qui se sont développé le siècle dernier. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Desty-N Posté(e) le 9 juillet 2023 Share Posté(e) le 9 juillet 2023 Il y a 4 heures, Picdelamirand-oil a dit : A la Chine qui détraque le climat, et qui va le détraquer de plus en plus, alors qu'elle sait quels sont les conséquences de son action, contrairement à ceux qui se sont développé le siècle dernier. Si elle sait quelles sont les conséquences, alors je me demande comment elle va réagir à la situation actuelle: Citation EN CHINE, LA CANICULE BRÛLE LES RÉCOLTES ET ÉTOUFFE L'ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE https://www.bfmtv.com/economie/international/en-chine-la-canicule-brule-les-recoltes-et-etouffe-l-activite-economique_AV-202306070065.html Révélation La Chine connaît son mois de mai le plus chaud depuis un siècle. La canicule détruit les récoltes et met certaines industries à l'arrêt, avec des conséquences sur la croissance économique. La Chine fait face actuellement à une canicule sans précédent. Avec plus de 36 degrés enregistrés la semaine dernière à Shanghai, et même 38 degrés à Shenzhen, c’est le mois de mai le plus chaud depuis un siècle dans le pays. Cette deuxième semaine consécutive de sécheresse a des conséquences catastrophiques sur l’économie. Les conséquences sont déjà bien visibles. Au-delà de la chaleur qui étouffe les grandes villes, les campagnes sont dévastées. Les semis de printemps dans les rizières sont déjà brûlés par le soleil, les prix des légumes ont encore flambé de plus de 20% sur un an. Dans le nord-est de la Chine, le grenier à blé de l’Asie, la production devrait chuter et remettre en question l’objectif d’indépendance alimentaire de la Chine. La canicule pourrait coûter 1 point de croissance à la Chine En parallèle, plusieurs provinces ont déjà limité l’approvisionnement en électricité de plusieurs centaines d’entreprises à forte consommation d'énergie, principalement pour la production d'aluminium. Cette vague de chaleur historique pourrait coûter à la Chine entre 1 et 1,5 point de croissance du PIB cette année. Tous les pays de la région sont également frappés par cette canicule exceptionnelle, de Singapour au Japon en passant par le Vietnam. Mais la Chine est 30 fois plus exposée que les autres au changement climatique, selon une étude réalisée par 22 climatologues internationaux de l'initiative World Weather Attribution (WWA) publiée mi-mai. La faute à son urbanisation galopante et à sa boulimie d’énergie, notamment le charbon très polluant et émetteur de CO2. Je me demande quelles options Pékin va envisager pour remédier à la situation à part envahir Taiwan pour créer une diversion nationaliste? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 10 juillet 2023 Share Posté(e) le 10 juillet 2023 Il y a 7 heures, Desty-N a dit : à part envahir Taiwan pour créer une diversion nationaliste? A leur place j'envahirais la Sibérie plutôt, du point de vue climatique ça a plus d'avenir. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 10 juillet 2023 Share Posté(e) le 10 juillet 2023 Il y a 3 heures, Picdelamirand-oil a dit : A leur place j'envahirais la Sibérie plutôt, du point de vue climatique ça a plus d'avenir. Ou pas. Méga-canicule en Sibérie ce printemps.... Le climat est probablement hors de contrôle. Sibérie : avec 40 °C, la région connaît la «pire vague de chaleur de son histoire» Cette immense région de Russie est en proie à des chaleurs caniculaires. Le mercure a dépassé les 40 °C début juin, accentuant un peu plus les risques d’incendies et accélérant la fonte du pergélisol, bombe à retardement du réchauffement climatique. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
R force Posté(e) le 10 juillet 2023 Share Posté(e) le 10 juillet 2023 il y a 3 minutes, Boule75 a dit : Ou pas. Méga-canicule en Sibérie ce printemps.... Le climat est probablement hors de contrôle. Sibérie : avec 40 °C, la région connaît la «pire vague de chaleur de son histoire» Cette immense région de Russie est en proie à des chaleurs caniculaires. Le mercure a dépassé les 40 °C début juin, accentuant un peu plus les risques d’incendies et accélérant la fonte du pergélisol, bombe à retardement du réchauffement climatique. Le dégel du permafrost... avec libération du CO2 piégé, et peut être libération de virus nouveaux.... Bref pas réjouissant du tout. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 10 juillet 2023 Share Posté(e) le 10 juillet 2023 il y a 16 minutes, R force a dit : Le dégel du permafrost... avec libération du CO2 piégé, et peut être libération de virus nouveaux.... Bref pas réjouissant du tout. Et le méthane aussi : 20 fois plus générateur d'effet de serre que le CO2 à volume égal... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
penaratahiti Posté(e) le 10 juillet 2023 Share Posté(e) le 10 juillet 2023 il y a 6 minutes, Boule75 a dit : Et le méthane aussi : 20 fois plus générateur d'effet de serre que le CO2 à volume égal... mais avec une durée de vie de "seulement" 12 ans contre plusieurs centaines d'années pour le CO2. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 10 juillet 2023 Share Posté(e) le 10 juillet 2023 (modifié) il y a 9 minutes, Boule75 a dit : Et le méthane aussi : 20 fois plus générateur d'effet de serre que le CO2 à volume égal... Raison pour laquelle il vaut d'ailleurs mieux le brûler que le laisser s'échapper. Paradoxal. à l’instant, penaratahiti a dit : mais avec une durée de vie de "seulement" 12 ans contre plusieurs centaines d'années pour le CO2. Oui mais ça c'est sur le temps long. Or ça va devenir un problème de temps court si on a de très fortes émissions. Puisqu'il ne faudra pas seulement 12 ans pour que tout le méthane qui pose problème s'échappe. Modifié le 10 juillet 2023 par Patrick 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
R force Posté(e) le 10 juillet 2023 Share Posté(e) le 10 juillet 2023 il y a 5 minutes, penaratahiti a dit : mais avec une durée de vie de "seulement" 12 ans contre plusieurs centaines d'années pour le CO2. nous voilà sauvés. (c'est de l'humour. Tout ça est bien triste). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 10 juillet 2023 Share Posté(e) le 10 juillet 2023 Il y a 4 heures, penaratahiti a dit : mais avec une durée de vie de "seulement" 12 ans contre plusieurs centaines d'années pour le CO2. 12 ans c'était avant... Avant la réduction des émissions de NOx ... NOx qui après photolyse produisaient les radicaux qui réduisait le méthane. Pour faire simple moins il y a de NOx dans l'atmosphère moins vite le méthane ou l'hydrogène sont consommés. Les joies de la chimie de la troposphère http://sites.unice.fr/site/bmichel/PDF-Students/chimie-pollution-atmosphere/Cours/Partie 4 Chimie Troposphère.pdf 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Desty-N Posté(e) le 14 juillet 2023 Share Posté(e) le 14 juillet 2023 Il était question d'interdire les chaudières au gaz, mais finalement le gouvernement va se donner un peu de temps pour réfléchir. Nos dirigeants semblent échaudés pas les mésaventures de nos voisins d'Outre-Rhin: Citation Fin des chaudières à gaz : les déboires de l’Allemagne poussent les décideurs français à la prudence Alors que la Première ministre, Elisabeth Borne, a déjà esquissé un calendrier pour la fin des chaudières à gaz en France, les décideurs français se veulent prudents face au débat qui s’annonce, après les déboires provoqués par le dossier en Allemagne. https://www.euractiv.fr/section/chaleur-et-froid/news/fin-des-chaudieres-a-gaz-les-deboires-de-lallemagne-poussent-les-decideurs-francais-a-la-prudence/?utm_source=website&utm_campaign=popular Révélation Afin de décarboner leurs économies, les États membres de l’UE vont massivement électrifier leur système énergétique. Dans le secteur du bâtiment, très émissif et très énergivore, cette démarche induit un passage du chauffage fossile, notamment au gaz, vers des systèmes de pompes à chaleur électriques. En Allemagne, les récents débats sur la rénovation énergétique ont mené à une crise gouvernementale après que le ministre écologiste de l’Économie et du Climat, Robert Habeck, a proposé d’avancer le calendrier de fin de ventes de chaudières au gaz pour le bâti neuf à 2024. Le programme de la coalition au pouvoir (écologistes, sociaux-démocrates et libéraux) prévoyait une sortie en 2025, mais la guerre en Ukraine a accentué l’urgence de sortir rapidement du gaz Russe. Les libéraux (FDP), soutenus par une partie des sociaux-démocrates (SDP) et les chrétiens-démocrates (CDU-CSU), premier parti d’opposition, ont finalement obtenu un recul de la fin de vente des chaudières à gaz en 2028. « Le projet partait d’une bonne intention en termes de politique climatique, mais sur le plan économique et social, l’écho est dévastateur », justifiait début mars Christian Lindner, ministre des Finances et chef de file du FDP. Mais selon Andreas Rudinger, chercheur en transition énergétique pour l’IDDRI et observateur de la vie politique allemande, « la situation en Allemagne est plus due à un coup politique des libéraux contre les écologistes qu’à une réaction de la population aux mesures annoncées par la coalition », dit-il à EURACTIV France. Contamination du débat français ? En France, le débat s’amorce depuis que la Première ministre Elisabeth Borne a évoqué, en mai dernier, la date de 2026 pour mettre fin à la vente des chaudières à gaz dans le nouveau bâti. Interrogé sur les conséquences en France du débat en Allemagne, le député Renaissance et membre du groupe d’amitié parlementaire franco-allemand, Antoine Armand, déclare à EURACTIV France que le débat « est encore prématuré en France ». Il n’en demeure pas moins que depuis l’annonce de la Première ministre, les défenseurs d’un mix gaz-électricité se sont rangés en ordre de bataille, tandis que le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a marqué sa désapprobation à l’égard de l’interdiction des chaudières à gaz. Il s’agirait d’ « une mauvaise idée, qui va susciter beaucoup d’inquiétude chez nos compatriotes les plus modestes », a-t-il avancé dimanche (9 juillet) sur LCI. Dès lors, pour éviter un revers, M. Armand concède que « quelques leçons peuvent déjà être tirées du débat houleux en Allemagne », notamment en matière de justice sociale. Spectre des gilets jaunes ? Qu’il s’agisse d’interdire ou non les chaudières à gaz, « nous ne devons pas nous caricaturer nous-mêmes, prévient le député. Nous devons être vigilants sur les conséquences que pourraient avoir des décisions hâtives, comme la fin trop rapide des chaudières à gaz, sur le quotidien des ménages et sur les prix de l’énergie ». Celui qui pilote le groupe de travail en charge de la synthèse et du bouclage énergétique dans l’élaboration de la future loi de programmation énergie-climat de la France se rappelle les conséquences de la « taxe carbone » sur les carburants. En 2018, elle avait déclenché le mouvement des Gilets jaunes. Un imaginaire également invoqué à droite et chez les écologistes, puisque brandi par les sénateurs Dominique Estrosi-Sassonne (Les républicains — droite) et Guillaume Gontard (écologiste), lors de la présentation de leur rapport sur l’efficacité des politiques publiques en matière de rénovation énergétique, rendu le 5 juillet. Les sénateurs demandent plus d’accompagnement et de moyens pour assurer la rénovation énergétique des bâtiments et assurent qu’un « consensus politique » se dégage sur cette question. En réponse, la Première ministre a annoncé samedi (8 juillet), dans une interview accordée au Parisien, que l’État allait investir 7 milliards d’euros en plus par an pour assurer, notamment, l’accompagnement des ménages vers la rénovation énergétique complète de leurs logements. 200 000 rénovations énergétiques complètes sont visées chaque année dès 2024, contre 60 000 à 70 000 aujourd’hui, a assumé samedi Antoine Pellion, en charge de la planification écologique pour la Première ministre, dans une interview accordée à France Inter. Dès lors, le gouvernement semble à l’abri d’une crise politique, malgré les injonctions contradictoires exprimés. Si certains s’opposent à une interdiction, les autres, comme la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, insistent sur le fait que, tôt ou tard, la sortie des chaudières à gaz se fera, mais « de manière progressive ». C’est en tout cas ce qu’elle a assuré fin juin, après l’inauguration de l’extension d’une usine de fabrication de pompes à chaleur dans le Pas-de-Calais. La ministre devait, le même jour, se rendre également dans une usine de méthanisation de la région. La France est à la fois le premier fabricant de pompe à chaleur et le troisième producteur de biogaz en Europe, derrière l’Allemagne. Et comme ce genre d'information n'arrive jamais seule, il y a aussi du nouveau sur les ZFE : Citation L’interdiction à la circulation des véhicules Crit’Air 3 dans la Métropole du Grand Paris de nouveau reportée à début 2025 La Métropole du Grand Paris (MGP) avance qu’il est « impossible » d’instaurer cette mesure cet été, en « l’absence de réponses tangibles de l’Etat » sur la garantie du prêt à taux zéro et le contrôle sanction automatisé. https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/07/13/la-zfe-du-grand-paris-reportee-a-debut-2025_6181809_3244.html Révélation L’interdiction à la circulation de 380 000 véhicules polluants dans la Métropole du Grand Paris (MGP) – la plus grande zone à faibles émissions (ZFE) de France avec 7,2 millions d’habitants – a été reportée jeudi de juillet à début 2025, soit après les prochains Jeux olympiques. La MGP constate qu’il est « matériellement impossible » de l’instaurer cet été, en « l’absence de réponses tangibles de l’Etat » sur la garantie du prêt à taux zéro et le contrôle sanction automatisé. « Tant que le gouvernement n’aura pas avancé, nous ne pourrons pas mettre en place notre ZFE », a martelé le président de la MGP, Patrick Ollier (LR), lors du conseil métropolitain. « Une ZFE sans sanction, ça ne fonctionnera pas », a-t-il ajouté, en soulignant que le contrôle sanction automatisé ne sera pas fourni par l’Etat « avant le 1er janvier 2025 ». « Entre les deux, il y a quand même les Jeux olympiques », dont les contraintes représentent « un volcan dans nos communes », estime-t-il. De leur côté, les élus de gauche de la MGP préféraient un report plus court au 1er janvier 2024. Lutter contre la pollution aux particules fines La ZFE du Grand Paris a déjà instauré l’interdiction à la circulation des véhicules non classés et Crit’air 5 en juillet 2019, puis des Crit’air 4 en juin 2021. L’interdiction à la circulation des vignettes Crit’Air 3, qui concerne les véhicules essence immatriculés avant le 1er janvier 2006 et les moteurs diesel immatriculés avant le 1er janvier 2011, avait déjà été reportée une première fois de juillet 2022 à juillet 2023. Cette troisième étape n’est de facto pas entrée en vigueur au 1er juillet, M. Ollier s’estimant « couvert juridiquement » puisque « la décision était soumise à deux conditions qui ne sont pas remplies ». Instaurées par la loi d’orientation des mobilités (LOM) en 2019 puis renforcées par la loi Climat de 2021, les ZFE visent à lutter contre la pollution aux particules fines et aux oxydes d’azote, responsables de maladies respiratoires, cardiovasculaires et neurologiques, et d’au moins 40 000 morts par an, selon Santé publique France. Mais le gouvernement cherche à désamorcer un sujet hautement sensible dans un contexte social explosif. Lundi, il a assoupli les règles pour les agglomérations où les seuils de pollution ne sont pas dépassés. Seules les métropoles de Paris, Marseille, Lyon, Strasbourg et Rouen – où les seuils sont régulièrement dépassés – vont devoir continuer à durcir les interdictions. Une fois, c'est un hasard, deux fois c'est une coïncidence. Encore une info comme ça, et je pourrais bien envisager que nos décideurs se soient rendus compte qu'un texte de loi doit tenir compte de la réalité. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 14 juillet 2023 Share Posté(e) le 14 juillet 2023 il y a 26 minutes, Desty-N a dit : Il était question d'interdire les chaudières au gaz, mais finalement le gouvernement va se donner un peu de temps pour réfléchir. Nos dirigeants semblent échaudés pas les mésaventures de nos voisins d'Outre-Rhin: Révéler le contenu masqué Afin de décarboner leurs économies, les États membres de l’UE vont massivement électrifier leur système énergétique. Dans le secteur du bâtiment, très émissif et très énergivore, cette démarche induit un passage du chauffage fossile, notamment au gaz, vers des systèmes de pompes à chaleur électriques. En Allemagne, les récents débats sur la rénovation énergétique ont mené à une crise gouvernementale après que le ministre écologiste de l’Économie et du Climat, Robert Habeck, a proposé d’avancer le calendrier de fin de ventes de chaudières au gaz pour le bâti neuf à 2024. Le programme de la coalition au pouvoir (écologistes, sociaux-démocrates et libéraux) prévoyait une sortie en 2025, mais la guerre en Ukraine a accentué l’urgence de sortir rapidement du gaz Russe. Les libéraux (FDP), soutenus par une partie des sociaux-démocrates (SDP) et les chrétiens-démocrates (CDU-CSU), premier parti d’opposition, ont finalement obtenu un recul de la fin de vente des chaudières à gaz en 2028. « Le projet partait d’une bonne intention en termes de politique climatique, mais sur le plan économique et social, l’écho est dévastateur », justifiait début mars Christian Lindner, ministre des Finances et chef de file du FDP. Mais selon Andreas Rudinger, chercheur en transition énergétique pour l’IDDRI et observateur de la vie politique allemande, « la situation en Allemagne est plus due à un coup politique des libéraux contre les écologistes qu’à une réaction de la population aux mesures annoncées par la coalition », dit-il à EURACTIV France. Contamination du débat français ? En France, le débat s’amorce depuis que la Première ministre Elisabeth Borne a évoqué, en mai dernier, la date de 2026 pour mettre fin à la vente des chaudières à gaz dans le nouveau bâti. Interrogé sur les conséquences en France du débat en Allemagne, le député Renaissance et membre du groupe d’amitié parlementaire franco-allemand, Antoine Armand, déclare à EURACTIV France que le débat « est encore prématuré en France ». Il n’en demeure pas moins que depuis l’annonce de la Première ministre, les défenseurs d’un mix gaz-électricité se sont rangés en ordre de bataille, tandis que le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a marqué sa désapprobation à l’égard de l’interdiction des chaudières à gaz. Il s’agirait d’ « une mauvaise idée, qui va susciter beaucoup d’inquiétude chez nos compatriotes les plus modestes », a-t-il avancé dimanche (9 juillet) sur LCI. Dès lors, pour éviter un revers, M. Armand concède que « quelques leçons peuvent déjà être tirées du débat houleux en Allemagne », notamment en matière de justice sociale. Spectre des gilets jaunes ? Qu’il s’agisse d’interdire ou non les chaudières à gaz, « nous ne devons pas nous caricaturer nous-mêmes, prévient le député. Nous devons être vigilants sur les conséquences que pourraient avoir des décisions hâtives, comme la fin trop rapide des chaudières à gaz, sur le quotidien des ménages et sur les prix de l’énergie ». Celui qui pilote le groupe de travail en charge de la synthèse et du bouclage énergétique dans l’élaboration de la future loi de programmation énergie-climat de la France se rappelle les conséquences de la « taxe carbone » sur les carburants. En 2018, elle avait déclenché le mouvement des Gilets jaunes. Un imaginaire également invoqué à droite et chez les écologistes, puisque brandi par les sénateurs Dominique Estrosi-Sassonne (Les républicains — droite) et Guillaume Gontard (écologiste), lors de la présentation de leur rapport sur l’efficacité des politiques publiques en matière de rénovation énergétique, rendu le 5 juillet. Les sénateurs demandent plus d’accompagnement et de moyens pour assurer la rénovation énergétique des bâtiments et assurent qu’un « consensus politique » se dégage sur cette question. En réponse, la Première ministre a annoncé samedi (8 juillet), dans une interview accordée au Parisien, que l’État allait investir 7 milliards d’euros en plus par an pour assurer, notamment, l’accompagnement des ménages vers la rénovation énergétique complète de leurs logements. 200 000 rénovations énergétiques complètes sont visées chaque année dès 2024, contre 60 000 à 70 000 aujourd’hui, a assumé samedi Antoine Pellion, en charge de la planification écologique pour la Première ministre, dans une interview accordée à France Inter. Dès lors, le gouvernement semble à l’abri d’une crise politique, malgré les injonctions contradictoires exprimés. Si certains s’opposent à une interdiction, les autres, comme la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, insistent sur le fait que, tôt ou tard, la sortie des chaudières à gaz se fera, mais « de manière progressive ». C’est en tout cas ce qu’elle a assuré fin juin, après l’inauguration de l’extension d’une usine de fabrication de pompes à chaleur dans le Pas-de-Calais. La ministre devait, le même jour, se rendre également dans une usine de méthanisation de la région. La France est à la fois le premier fabricant de pompe à chaleur et le troisième producteur de biogaz en Europe, derrière l’Allemagne. Et comme ce genre d'information n'arrive jamais seule, il y a aussi du nouveau sur les ZFE : Révéler le contenu masqué L’interdiction à la circulation de 380 000 véhicules polluants dans la Métropole du Grand Paris (MGP) – la plus grande zone à faibles émissions (ZFE) de France avec 7,2 millions d’habitants – a été reportée jeudi de juillet à début 2025, soit après les prochains Jeux olympiques. La MGP constate qu’il est « matériellement impossible » de l’instaurer cet été, en « l’absence de réponses tangibles de l’Etat » sur la garantie du prêt à taux zéro et le contrôle sanction automatisé. « Tant que le gouvernement n’aura pas avancé, nous ne pourrons pas mettre en place notre ZFE », a martelé le président de la MGP, Patrick Ollier (LR), lors du conseil métropolitain. « Une ZFE sans sanction, ça ne fonctionnera pas », a-t-il ajouté, en soulignant que le contrôle sanction automatisé ne sera pas fourni par l’Etat « avant le 1er janvier 2025 ». « Entre les deux, il y a quand même les Jeux olympiques », dont les contraintes représentent « un volcan dans nos communes », estime-t-il. De leur côté, les élus de gauche de la MGP préféraient un report plus court au 1er janvier 2024. Lutter contre la pollution aux particules fines La ZFE du Grand Paris a déjà instauré l’interdiction à la circulation des véhicules non classés et Crit’air 5 en juillet 2019, puis des Crit’air 4 en juin 2021. L’interdiction à la circulation des vignettes Crit’Air 3, qui concerne les véhicules essence immatriculés avant le 1er janvier 2006 et les moteurs diesel immatriculés avant le 1er janvier 2011, avait déjà été reportée une première fois de juillet 2022 à juillet 2023. Cette troisième étape n’est de facto pas entrée en vigueur au 1er juillet, M. Ollier s’estimant « couvert juridiquement » puisque « la décision était soumise à deux conditions qui ne sont pas remplies ». Instaurées par la loi d’orientation des mobilités (LOM) en 2019 puis renforcées par la loi Climat de 2021, les ZFE visent à lutter contre la pollution aux particules fines et aux oxydes d’azote, responsables de maladies respiratoires, cardiovasculaires et neurologiques, et d’au moins 40 000 morts par an, selon Santé publique France. Mais le gouvernement cherche à désamorcer un sujet hautement sensible dans un contexte social explosif. Lundi, il a assoupli les règles pour les agglomérations où les seuils de pollution ne sont pas dépassés. Seules les métropoles de Paris, Marseille, Lyon, Strasbourg et Rouen – où les seuils sont régulièrement dépassés – vont devoir continuer à durcir les interdictions. Une fois, c'est un hasard, deux fois c'est une coïncidence. Encore une info comme ça, et je pourrais bien envisager que nos décideurs se soient rendus compte qu'un texte de loi doit tenir compte de la réalité. Pour les ZFE la sortie de l'exécutif c'est juste un éclaircissement concernant le calendrier et la réglementation. Pour les chaudières gaz elles sont déjà quasi interdites dans les constructions neuves individuelles. On a le droit de les inclure dans un projet qu'en moyen de chauffage complémentaire. Et le calendrier pour le collectif est déjà fixé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Desty-N Posté(e) le 15 juillet 2023 Share Posté(e) le 15 juillet 2023 Il y a 22 heures, g4lly a dit : Pour les ZFE la sortie de l'exécutif c'est juste un éclaircissement concernant le calendrier et la réglementation. Pour les chaudières gaz elles sont déjà quasi interdites dans les constructions neuves individuelles. On a le droit de les inclure dans un projet qu'en moyen de chauffage complémentaire. Et le calendrier pour le collectif est déjà fixé. La ZFE parisienne aurait dû se mettre en place en 2023: Citation Dans un entretien à l'AFP, la maire de Paris se prononce contre un nouveau report du calendrier de la zone à faibles émissions (ZFE) du Grand Paris, alors que l'interdiction permanente des véhicules Crit'Air 3 a déjà été repoussée. Le calendrier de la zone à faibles émissions (ZFE) du Grand Paris, qui interdit l'accès à la métropole parisienne aux véhicules les plus polluants, sera-t-il une nouvelle fois décalé? Alors que l'interdiction des véhicules Crit'Air 3 devait initialement entrer en vigueur en juillet 2023, elle a été repoussée il y a quelques mois à 2024, "après les Jeux olympiques" (...) https://www.bfmtv.com/paris/zfe-du-grand-paris-hidalgo-contre-un-nouveau-report-demande-a-macron-de-prendre-ses-responsabilites_AD-202303300026.html 18 mois de gagnés c'est toujours bon à prendre. Quand aux chaudières à gaz, le nouveau délais concerne surtout le renouvellement dans les logements anciens. Pour rappel, en France 357 000 logements neufs ont été construits en 2020, alors qu'il y a 37 millions de logements au total. , même pas 1%. Par contre, plus de 6 millions d'appartements se chauffent au gaz naturel. Et l'article que j'avais cité mentionne expressément cette cible : Citation (…) En réponse, la Première ministre a annoncé samedi (8 juillet), dans une interview (…), que l’État allait investir 7 milliards d’euros en plus par an pour assurer, notamment, l’accompagnement des ménages vers la rénovation énergétique complète de leurs logements. 200 000 rénovations énergétiques complètes sont visées chaque année dès 2024, contre 60 000 à 70 000 aujourd’hui, a assumé samedi Antoine Pellion, en charge de la planification écologique pour la Première ministre, dans une interview accordée à France Inter. (…) Par contre, je vais réviser mon point de vue sur le réalisme de nos décideurs : Citation L’Union européenne fera pression pour un engagement mondial lors de la COP28 afin d’éliminer progressivement les combustibles fossiles sans dispositif d’atténuation « bien avant 2050 », a annoncé le chef du climat de l’UE, Frans Timmermans. (...) https://www.euractiv.fr/section/cop/news/cop28-lue-va-proner-labandon-des-combustibles-fossiles-bien-avant-2050/ Si l'UE, les USA, la Chine, le Japon et peut-être l'Inde abandonnaient les énergies fossiles d'ici 2050, ça serait une immense victoire. Mais pour être honnête, ça me semble irréaliste. Je vais rester optimiste et considérer qu'il s'agit d'une tactique de négociation en prévision de la COP28: demander beaucoup pour obtenir un peu. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 15 juillet 2023 Share Posté(e) le 15 juillet 2023 La ZFE parisienne est en place depuis 2021 pour les Crit air 4 et plus ... l'essentiel des logements anciens chauffé au gaz ne sont pas convertible vers PAC souvent pour des problème de nuisances en ville, ou pour le coup de la tres grosse reno ailleurs. Les seuls relativement facile a rénover ce sont les gros parc HLM ... Parce qu'il y a un seul donneur d'ordres et que techniquement il y a un peu de compétences pour gérer une grosse chaudière collective. Le problème aujourd'hui c'est qu'on cherche a régler les problème d'hier et pas de demain. Le problème de demain c'est pas de faire des économies de chauffage mais de vivre en appartement dans la canicule... Et ce genre de travaux d'adaptation n'est toujours pas incité alors que la surchaleur tue plus sûrement que le froid quand on est logé correctement. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 19 juillet 2023 Share Posté(e) le 19 juillet 2023 Stocker de l'hydrogène sous forme de disque solide, avec une capacité de stockage quasi 3 fois supérieure à celle de l'hydrogène gazeux et sans risque explosif. Citation Nous avons réussi à créer une solution qui, grâce à l'hydrure de magnésium (un matériau recyclable), permet de stocker l'hydrogène sous forme de galettes solides et empilables dans des réservoirs en tubes. Cette solution est bien plus sécuritaire que l'hydrogène sous forme de gaz aujourd'hui qui risque d'exploser quand il est à température ambiante. Michel Jehan : La compacité volumique de notre hydrogène solide est aussi très intéressante. Si l'on prend un récipient de 1 mètre cube, on pourra mettre l'équivalent de 42 kilogrammes d'hydrogène sous forme de gaz comprimé à 700 bars, 70 kilogrammes d'hydrogène sous forme liquide, et 112 kilogrammes d'hydrogène solide avec notre solution au magnésium... ...Nos réservoirs de stockage solide d'hydrogène, compacts et sans danger, car ils ne sont pas sous pression Stockage d’hydrogène : une équipe française remporte le prix de l’inventeur européen 2023 https://www.lepoint.fr/tiny/1-2527557 #Innovation via @LePoint 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 19 juillet 2023 Share Posté(e) le 19 juillet 2023 il y a 28 minutes, BPCs a dit : Stocker de l'hydrogène sous forme de disque solide, avec une capacité de stockage quasi 3 fois supérieure à celle de l'hydrogène gazeux et sans risque explosif. Stockage d’hydrogène : une équipe française remporte le prix de l’inventeur européen 2023 https://www.lepoint.fr/tiny/1-2527557 #Innovation via @LePoint Et comment fonctionnent les phases de remplissage de ces réservoirs, puis de récupération de l'hydrogène qui s'y trouve ? Est-ce compliqué, onéreux, lent, ou tout l'inverse ? Et cet hydrure de magnésium "recyclable" : est onéreux, abondant ? Ça paraît presque trop beau pour être vrai. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 19 juillet 2023 Share Posté(e) le 19 juillet 2023 L'hydrogène ( quelle soit la forme ) n'est pas une solution, quel que soit le stockage. Le prix de l'inventeur est présidé par Ségolène R ? Quand on dépense 1 kWh pour faire de l'hydrogène, on en récupère le quart en électricité ensuite. Le stockage est le seul positif du truc sous forme solide ( en supposant que tout soit parfait par ailleurs ) mais c'est trop mauvais en production. La seule solution ou l'hydrogène serait soutenable, ce serait avec des centrales nuk sur-abondantes et de l'energie élec trés peu chère. OK ça solutionne les métaux des batteries, mais quand même bordel, fois 4 en énergie !! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 19 juillet 2023 Share Posté(e) le 19 juillet 2023 il y a 33 minutes, Boule75 a dit : Ça paraît presque trop beau pour être vrai. C'est juste un brevet en fait, il n'y a rien derrière de manière concrète et industrielle Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 19 juillet 2023 Share Posté(e) le 19 juillet 2023 Il y a 1 heure, ksimodo a dit : L'hydrogène ( quelle soit la forme ) n'est pas une solution, quel que soit le stockage. Le prix de l'inventeur est présidé par Ségolène R ? Quand on dépense 1 kWh pour faire de l'hydrogène, on en récupère le quart en électricité ensuite. Le stockage est le seul positif du truc sous forme solide ( en supposant que tout soit parfait par ailleurs ) mais c'est trop mauvais en production. La seule solution ou l'hydrogène serait soutenable, ce serait avec des centrales nuk sur-abondantes et de l'energie élec trés peu chère. OK ça solutionne les métaux des batteries, mais quand même bordel, fois 4 en énergie !! Tiens donc, ça me rappelle une certaine époque en France... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 20 juillet 2023 Share Posté(e) le 20 juillet 2023 Il y a 7 heures, clem200 a dit : C'est juste un brevet en fait, il n'y a rien derrière de manière concrète et industrielle Il y a une PME derrière ce brevet de stockage de l'hydrogène sous forme solide : Jomi-Leman https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/le-stockage-solide-de-l-hydrogene-le-pari-fou-et-meconnu-des-fondateurs-de-mcphy-enfin-recompense-968637.html 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 20 juillet 2023 Share Posté(e) le 20 juillet 2023 Il y a 8 heures, ksimodo a dit : Quand on dépense 1 kWh pour faire de l'hydrogène, on en récupère le quart en électricité ensuite. Mais ça peut permettre de stocker l'éolien. https://www.gouvernement.fr/actualite/de-lhydrogene-renouvelable-en-mer-une-premiere-mondiale Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 20 juillet 2023 Share Posté(e) le 20 juillet 2023 On peut faire énormément de choses pour stocker si on accepte un rendement relativement minable. Par exemple, on peut repomper de l'eau en aval pour la remettre en amont, c'est aussi du stockage. Ca semble assez idiot, mais le rendement ne sera pas aussi nul.... Si dans un process on accepte de produire à 25%, il faut vraiment que la source soit abondante, facile à déployer et économique en matériaux et / ou consommable.... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 20 juillet 2023 Share Posté(e) le 20 juillet 2023 Il y a 12 heures, Patrick a dit : Tiens donc, ça me rappelle une certaine époque en France... Si tu veux produire de l'hydrogène nucléaire, le plus simple c'est de ne pas produire d'électricité mais d'utiliser l'énergie nucléaire pour craquer l'eau par thermolyse et radiolyse. C'est infiniment plus efficace. Pareil pour la dessalinisation, la cogénération etc. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 20 juillet 2023 Share Posté(e) le 20 juillet 2023 Il y a 2 heures, g4lly a dit : Si tu veux produire de l'hydrogène nucléaire, le plus simple c'est de ne pas produire d'électricité mais d'utiliser l'énergie nucléaire pour craquer l'eau par thermolyse et radiolyse. C'est infiniment plus efficace. Pareil pour la dessalinisation, la cogénération etc. Je sais. https://iramis.cea.fr/nimbe/Phocea/Vie_des_labos/Ast/ast_technique.php?id_ast=1067 Mais l'intérêt que je voyais c'était surtout d'électrolyser de l'eau (très) chaude parce que ça consomme moins d'électricité, et que cette électricité il faudra bien en faire quelque chose en l'absence d'un circuit secondaire prime dédié qui dévierait l'eau chaude des turbines vers un autre circuit dédié. Modifier chaque centrale de cette façon risque d'être trop compliqué. De plus personne ne voudra assumer de jouer avec de l'hydrogène directement issu d'une eau même légèrement radioactive prélevée sur un circuit dérivé du circuit secondaire, encore moins sur le circuit primaire (ce serait une énorme brèche dans la sécurité des sites). Or c'est un problème qui n'existe pas ou peu si on se contente d'un circuit parallèle au circuit tertiaire captant toute la chaleur résiduelle issue du refroidissement des turbines. Et dans ce cas il "suffit" de remplacer une partie de la tuyauterie par des tubes dotés de radiateurs à ailettes connectés à un bac d'eau à réchauffer, dans lequel puiser pour réaliser l'électrolyse. Mieux, ce bac pourrait servir de puit de refroidissement de secours ultime. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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