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Guerre civile en Syrie


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Il y a 7 heures, bianchi a dit :

Les russes sont ils hors jeu en Syrie ? 

Le Port de Tartous est principalement un port de commerce civil, la Fédération de Russie y avait développé une base navale militaire au Nord du port. Apparemment, la Marine Russe s'est retiré de la base navale....et l'armée de l'air russe de la base aérienne de Lattaquié (Hmeimim)..

DP World (Dubai) a obtenu la concession du terminal a conteneurs du port de Tartous et AD Port (Abu Dhabi) vient d'obtenir 20% de la Concession de CMA CGM pour le port à conteneurs de Lattaqié.

Ces prises de participation s'inscrivent dans la dynamique naissante de l'IMEC : Inde-Moyen orient-Europe-Coridor.

Modifié par capmat
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Le 13/11/2025 à 07:47, capmat a dit :

Le Port de Tartous est principalement un port de commerce civil, la Fédération de Russie y avait développé une base navale militaire au Nord du port. Apparemment, la Marine Russe s'est retiré de la base navale....et l'armée de l'air russe de la base aérienne de Lattaquié (Hmeimim)..

Il me semble bien au contraire que ces deux bases sont toujours actives.

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Il y a 17 heures, gustave a dit :

Il me semble bien au contraire que ces deux bases sont toujours actives.

Plus de la même façon, et plus dans les mêmes proportions. Mais dans le fond les Russes s'en foutent de la situation en Syrie. Le vrai enjeu, c'est justement conserver les bases.

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Il y a 10 heures, Polybe a dit :

Plus de la même façon, et plus dans les mêmes proportions. Mais dans le fond les Russes s'en foutent de la situation en Syrie. Le vrai enjeu, c'est justement conserver les bases.

Ils n'y ont plus les mêmes moyens en effet, ni les mêmes facilités, mais comme tu le dis l'essentiel n'est pas là pour eux. La vraie question est dans quelle mesure Tartous pourra demeurer une base de maintenance fiable.

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Au niveau naval, Tartous n'était pas du tout outillée pour autre chose que de la toute petite maintenance. Pour l'aviation, sans déploiement régulier sur place, avoir de la maintenance sur place ne présente pas grand intérêt non plus. 

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il y a une heure, gustave a dit :

Ils n'y ont plus les mêmes moyens en effet, ni les mêmes facilités, mais comme tu le dis l'essentiel n'est pas là pour eux. La vraie question est dans quelle mesure Tartous pourra demeurer une base de maintenance fiable.

De toute façon Tartus n'a jamais été dimensionnée pour autre chose que des escales logistiques légères , pas pour de la maintenance moyenne et longue durée ou lourde

C'était déjà le cas ^pendant la Guerre Froide alors que la Syrie était autrement mieux outillée (seulement 2 puis 3 môles d'ancrages ouverts aux soviétiques de mémoire, le reste étant de toute façon déjà occupé par la marine syrienne)

Il me semble que les (rares) relaches majeures étaient faites à Lattaquié (qui n'entrait pas dans l'accord bilatéral Syro-Soviétique

Ou alors il fallait trainer ses coques jusqu'à Tripoli ou Aden (Tobrouk plus proche était du même niveau  d'infrastructure d'accueil, c'est à dire très limité)

Modifié par Akhilleus
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il y a 33 minutes, Ciders a dit :

Au niveau naval, Tartous n'était pas du tout outillée pour autre chose que de la toute petite maintenance. Pour l'aviation, sans déploiement régulier sur place, avoir de la maintenance sur place ne présente pas grand intérêt non plus. 

Il me semble bien que Tartous faisait suffisamment pour permettre notamment la permanence MEDOR russe.
Quant à Heymim il y a régulièrement du passage d'aéronefs de transport...

 

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à l’instant, gustave a dit :

Il me semble bien que Tartous faisait suffisamment pour permettre notamment la permanence MEDOR russe.
Quant à Heymim il y a régulièrement du passage d'aéronefs de transport...

 

Par la force des choses (seul hub logistique même si mineur ouvert aux russes)

Ces derniers se sont d'ailleurs rapprochés des acteurs libyens autour de Tobrouk en 2024 pour compenser la perte de ce qu'on ne peut appeler qu'un point d'escale de ravitaillement (pour faire gros)

@pascal plus au fait Marine pourrait peut être nous en parler plus largement

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Il y a 10 heures, Ciders a dit :

Au niveau naval, Tartous n'était pas du tout outillée pour autre chose que de la toute petite maintenance. Pour l'aviation, sans déploiement régulier sur place, avoir de la maintenance sur place ne présente pas grand intérêt non plus. 

Je pense que l'AC au Mali ne serait pas de cet avis...une piste et du carburant, ça permet de pas mal rayonner.

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il y a 24 minutes, Polybe a dit :

Je pense que l'AC au Mali ne serait pas de cet avis...une piste et du carburant, ça permet de pas mal rayonner.

Les terrains libyens ont largement remplacé Tartous sur ce plan.  

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il y a 2 minutes, Polybe a dit :

Que tu dis...en stratégie, on évite de mettre tous ses oeufs dans le même panier.

Bien évidemment et on évite aussi de tout miser sur une seule opération sans plan de rechange, et en ayant détruit toutes ses autres options volontairement ou non avant de la lancer. Je vais chercher mon 38 tonnes, avec le container chargé de contre-exemples.

Mais concrètement, les terrains libyens en Cyrénaïque et dans le sud-est sont très actifs depuis la chute du régime Assad. On a aussi ce me semble des passages en RCA. Tartous est pour l'essentiel une coquille vide à l'heure actuelle.  

 

Modifié par Ciders
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Il y a 4 heures, Ciders a dit :

Bien évidemment et on évite aussi de tout miser sur une seule opération sans plan de rechange, et en ayant détruit toutes ses autres options volontairement ou non avant de la lancer. Je vais chercher mon 38 tonnes, avec le container chargé de contre-exemples.

Mais concrètement, les terrains libyens en Cyrénaïque et dans le sud-est sont très actifs depuis la chute du régime Assad. On a aussi ce me semble des passages en RCA. Tartous est pour l'essentiel une coquille vide à l'heure actuelle.  

 

Heymim en revanche est régulièrement utilisé, car la charge offerte pour un aller jusqu'en Libye est bien moindre qu'avec une escale en Syrie.

Modifié par gustave
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