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Guerre civile en Syrie


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Grosse activité sur l'Euphrate, à priori Daesh déplace pas mal d'éléments sur la rive gauche avec des ferry au sud est de Deir Ezzor.

Pour le moment une énorme poche se forme au nord ouest de Deir Ezzor ... Une énorme poche tout le longue de l'Euphrate ... une zone a priori tres urbanisé et donc habité ... et pourvant potentiellement habrité pas mal de militant de Daesh.

Une seconde poche se forme au sud Deir Ezzor, entre les lignes loyaliste et l'Euphrate dont les ponts on été détruit, et dont les ferry pourrait etre la cible de l'aviation.

En gros sale temps pour Daesh en Syrie... A part la rivière Kabur et l'Euphrate au sud est de Deir Ezzor ... il n'y a pas beaucoup de positions défendables sérieusement et non isolées.

La poche de Maadan pourrait être un peu longue a purger, mais pas autant de Raqqa a priori.

La poche sud ouest de Deir Ezzor n'est que désert...

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il y a 28 minutes, gustave a dit :

Oui, enfin quand les LRM, les gros tubes et les panzers entrent en action... Pour peu qu'ils soient correctement servis et coordonnés bien sûr!

ça va ensemble : infanterie et appui feu (artillerie en tête) , t'ajoutes les transports en tout genre pour la logistique et t'as l'essentiel pour faire ce genre de guerre.

Mais ça reste un conflit centré sur l’infanterie, alors qu'on en avait oublié les mérites et à rebours de l'organisation de la plupart des armées modernes qui fonctionnent autour du combat mécanisé depuis des décennies.

Modifié par Shorr kan
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Il y a 3 heures, Shorr kan a dit :

ça va ensemble : infanterie et appui feu (artillerie en tête) , t'ajoutes les transports en tout genre pour la logistique et t'as l'essentiel pour faire ce genre de guerre.

Mais ça reste un conflit centré sur l’infanterie, alors qu'on en avait oublié les mérites et à rebours de l'organisation de la plupart des armées modernes qui fonctionnent autour du combat mécanisé depuis des décennies.

Je ne suis pas d'accord, si l'infanterie légère se révèle nécessaire pour contrer les raids de Daesh c'est avant tout dû au manque de troupes efficaces pour tenir le terrain, et donc au besoin de forces capables de se porter vite sur les zones menacées (et avant tout aviation et hélicoptères). En revanche, rebelles comme forces du régime n'avancent réellement qu'en engageant des moyens lourds, tout particulièrement l'artillerie et les blindés (chars et infanterie blindée)... Le mythe de l'infanterie légère est une particularité très française mais démentie par les guerres (l'Ukraine en est un exemple très parlant). La vision française de l'artillerie est inversement très dévalorisée depuis bien longtemps, contrairement à son efficacité régulièrement démontrée.

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Je ne crois pas qu'il y ai de mythe de l'infanterie légère en France quand on considère que toutes nos forces "légères" sont mécanisées, et que tandis que les américains se baladaient en humvee en Somalie, nous on était déjà en VAB.

Quand on voit nos dernières opérations, les déploiements à pieds ou sur véhicules non blindés sont plutôt l'exception que la règle.

Je dirais plus qu'il y a un mythe de l'infanterie légère féline et manœuvrière, qui transparait dans l'importance accordée à la marche chargé comme un mulet à l'entrainement, les parcours commando, la tradition de la bite et du couteau et la valorisation de la rusticité mais qui vient en fait compenser le manque de moyens, et le prestige des unités para/légion. Après dans les faits, nos opérations sont presque tout le temps mécanisées, sauf quand le terrain en décide autrement.

Modifié par FoxZz°
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On est HS, mais il suffit de regarder les choix en sortie d'école d'infanterie et la côte des régiments d'infanterie... Et je ne reviens pas sur les discours tenus lorsque les régiments paras ont été mis sur VAB... Héritage des guerres de décolonisation je suppose.

Enfin, notre infanterie est presque entièrement blindée, pas mécanisée. Fin du HS.

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9 minutes ago, gustave said:

Enfin, notre infanterie est presque entièrement blindée, pas mécanisée. Fin du HS.

Avec des VAB qui servaient de plus en plus à l'appui direct organique avec la doucette puis la doucette téléopéré ... on flirtait de plus en plus vers le combat mécanisé. C'était pas systématique certes mais c'était une dérive notable de n'opérer jamais trop trop loin des véhicules.

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il y a 51 minutes, seb24 a dit :

C'est moi ou l'article est très oriente ? Rien que les coûts de l'opérations me semblent déjà bidons au vu de références.

L'article est portant clair dès le début, il se contente de faire le bilan de l'intervention russe dans ce conflit qu'il juge militairement efficace, et ce indépendamment de ce qu'on pense de la légitimité de ladite intervention.

Maintenant on peut contester cette conclusion - ce qui est le droit de tout à chacun, mais on ne peut pas vraiment l’accuser de parti pris, d'autant qu'il est particulièrement exhaustif. C'est objectivement une très belle fiche de lecture et une synthèse de grande qualité. 

Modifié par Shorr kan
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il y a 5 minutes, Shorr kan a dit :

L'article est portant clair dès le début, il se contente de faire le bilan de l'intervention russes dans ce conflit qu'il juge militairement efficace, et ce indépendamment de ce qu'on pense de la légitimité de ladite intervention.

Maintenant on peut contester cette conclusion - ce qui est le doit de tout à chacun, mais on ne peut pas vraiment l’accuser de parti pris, d'autant qu'il est particulièrement exhaustif. C'est objectivement une très belle fiche de lecture et une synthèse de grande qualité. 

C'est pas une question de légitimité de l’opération mais justement du bilan en question qui me parait pas super sérieux en terme de chiffres, comparaisons, etc.

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L'article est sérieux et intéressant. Il fait un bilan de "mi-parcours" du corps expéditionnaire Russe (moyens engagés, résultats, pertes, schémas tactiques utilisés, matériels et technologies validées, stratégie encadrant le tout etc...

Pas de polémique sur les coûts non plus, c'est plus utilisé en préambule et sans vraiment faire l'objet de développements. 

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Il y a 21 heures, Gibbs le Cajun a dit :

 

 

Merci pour l'article. Je comprenais mal la stratégie russo-syrienne. Comme je suis biberonné aux tactiques à la Napoleon, blitzkrieg ou autre shock and awe,  je trouvais que les loyalistes manquaient de "punch" alors que leurs armes lourdes permettaient des attaques en profondeur raisonnablement risquées. Mais en fait les operations de ces deux dernieres années, Alep, les montagnes de Lattaquié et Damas notamment, correspondent plus ou moins à une tranquille et patiente tactique d'usure de l'ennemi, même si ce fut très laborieux.

Modifié par MontGros
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il y a 4 minutes, Shorr kan a dit :

Et bien dans ce cas avance tes arguments.

J'ai pas envi de repasser chaque paragraphe mais par exemple sur la question des coûts.

  • Déjà première remarque: parler en euro est un peu limite puisque le rouble a perdu pas loin de la moitie de sa valeur par rapport a l'euro en deux ans et que les articles passés en lien sont publiés au pire moment pour la monnaie russe. Ce qui réduit mécaniquement le coût de l’opération russe en euros. De plus il a visiblement repris un chiffre en dollars qu'il a ensuite convertit directement en euro (1€=1$)
  • Ensuite si tu prends les articles donné en référence seul le dernier visiblement redonne ce chiffre (en dollars) de 3-4 millions de dollars par jours. On peut donc en déduire qu'il a prit ça comme référence pour parler de l'ensemble. Et si l'article donné en référence parle bien du coup pour la totalité des opérations russes, cet article se base en fait sur un article qui date du début de l’opération russe (20 Octobre 2015) et qui ne prend en compte qu'une évaluation partielle incluant uniquement les opérations aériennes et cela de manière limitée.
  • Faisant suite a mon second point les coûts sont de fait ceux du début des opérations qui sont pas du tout représentatif du reste. Et c'est bien indiqué par les personnes qui ont fait cette estimation financière. Ces derniers évoquent aussi le delta entre l’opération russe et US et n'y voient pas plus qu'un différentiel liée au coûts (salaires, coût de MCO, etc.) ou encore du au fait que la Syrie est plus proche de la Russie que des US.

Après on pourrait parler des S400 qui ont globalement essentiellement servit a protéger implantation principale russe ou encore la comparaison avec le conflit Géorgien. Et avec l'impression qu'il compare toujours des choses qui ne sont pas comparable entre l’opération US et Russe.

 

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@seb24

Je pense que le Colonel ( ER ) Michel Goya est très loin d'être une personne orientée par rapport à ce conflit .

Il aurait plutôt une tendance à prendre une grande distance lorsqu'il écrit du point de vue militaire en terme de tactique et de stratégie .

Il a écrit pas mal de choses dont les fantômes de Fallujah relatant la stratégie et la tactique des US  ( on le trouve sur le net ) .

Son travail est très intéressant , analysant de manière objective les sujets qu'il analyse .

Je ne sais pas si tu le connais , mais il a son blog , des vidéos sur le net ( elles ne sont pas faite par lui ) .

Non franchement si il est orienté , ben ce n'est pas l'image qu'il donne quand on observe son travail ou ses tweets .

 

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Les russes entame de lourds bombardement sur la rive est de l'Euphrate a hauteur Jafrah, au sud est de Deir Ezzor ... les russes ont fait tout une propagande pour annoncer qu'ils allaient traverser l'Euphrate, difficile a savoir si c'est du lard ou du cochon. Mais ce pourrait bien être des bombardement préparatoire.

Pour le moment les russes/SAA semblent vouloir enrober la manoeuvre YPG/SDF et contournant par l'est, les jours qui viennent vont nous dire si c'est un succès.

Au nord ouest de Deir Ezzor, rive droite, les SAA pousse vers Bughayliah... probablement pour consolider les positions rive droite, alors que le centre ville est toujours sous le controle de Daesh, et que ce pourrait être "pain in the ass" à reprendre rapidement, même si c'est assez petit et presque entièrement encerclé - SAA et Euphrate, avant garde YPG/SDF -.

La grande question corrollaire c'est la densité de force Daesh qui reste dans la poche rive droite au nord ouest de Deir Ezzor. Pour le moment ca à l'air très calme, alors que c'est une zone urbanisé, même si l'urbanisme y est assez dilué, et que Daesh y avait envoyé des renforts lorsque la Tiger Force poussait sur les rive de l'Euphrate.

A noté qu'au sud de l'axe Suknah Deir Ezzor il y a eu plusieurs arrangement entre les SAA et Daesh pour des échanges de combattants contre prisonniers. Des combattants de Daesh et leur famille ont été autorisé a rejoindre la zone Daesh au sud est de Deir Ezzor en contre partie de la libération de soldats loyalistes.

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https://www.washingtonpost.com/world/middle_east/the-latest-russia-fires-missiles-at-is-targets-in-syria/2017/09/14/88503d84-9947-11e7-af6a-6555caaeb8dc_story.html (14 septembre 2017)

Les Russes tirent des missiles de croisière Kalibr depuis des sous-marins en Méditerranée contre des cibles de Daèche au sud-est de Deir-Ezzor.

Modifié par Wallaby
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How U.S. F-15E Drone Shoot-Down Changed Air Game In Syria

The Syrian skies are much quieter since U.S. pilots downed two drones and a manned fighter in June

http://aviationweek.com/afa-national-convention/how-us-f-15e-drone-shoot-down-changed-air-game-syria

si accès restreint

For Lt. Col. Jeremy Renken, it was almost a relief to launch the missile that would score the first air-to-air kill of the U.S. air war over Syria.  

It had been an excruciating 90 min. since Renken had first spotted the Iranian-made Shahed 129 drone orbiting over coalition ground forces on the morning of June 8. Circling the UAV in his F-15E Strike Eagle, Renken could immediately tell it was armed with two Hellfire-like missiles.

But the rules were clear: Renken could not engage until commanders were sure the drone posed a threat.

Renken, the squadron commander, was in uncharted territory. If it had been a manned aircraft, he could have flown an aggressive intercept, signaling the pilot to leave the area. But with an unmanned platform, Renken had no way of knowing if the message would be received.

THE DYNAMIC AIR WAR OVER SYRIA

Shoot-down of an armed drone over Syria was the first of three similar incidents in the month of June

During the tense 90 min. before the shoot-down, pilot describes confusion over who was doing what

One important takeaway was the need to empower pilots to make decisions in a dynamic environment

Decision to destroy the drone sent a strong message to pro-regime forces

“It really it got the hair on the back of our necks up,” he says.

Renken and his wingman surveilled the drone for about 30 min., while simultaneously monitoring coalition ground forces and the command-and-control center over the Strike Eagle’s three radios. But the two fighters were running low on fuel, so they flew to a nearby aerial refueling tanker to gas up.

Minutes later, the ground forces radioed in, saying they had been shot at. A missile had landed near one of their vehicles but had not detonated.

It seemed clear the missile had come from the Shahed 129, but Renken and his wingman dashed back to the area to make sure.

“We did another pass close by the drone and, lo and behold, one of the missiles is gone,” Renken says. “At that point, we pretty much had him red-handed.”

Renken announced over the radio that he was about to destroy the drone. But the Combined Air Operations Center (CAOC), the command-and-control center that monitors and directs air operations in the region, told Renken to hold off. Another aircraft in the area would attempt to deter the drone using “nonkinetic effects”—likely some kind of electronic jamming. 

At first, this strategy seemed to work. After just a few minutes, the drone headed in a different direction. “Those were a tense 2 min.,” Renken recalls.

But the UAV’s retreat did not last. After another 30 min., it turned back toward the coalition forces, a move Renken took as a clear sign of lethal intent.

But still, Renken could not shoot. He could see two Su-27 Flankers to the north, within range, close enough that he could see their Russian insignia. Renken was concerned the Russian pilots could mistake a shot at the drone for a shot at them.

“We were positive that they were air-to-air-missile configured,” he says. “If they wanted to tangle, they were pretty capable.”

Renken waited a few minutes as the UAV flew south, away from the Flankers. Then he maneuvered his Strike Eagle to the west of the drone, positioning for a shot that would not pose a threat to the Russian fighters.

At 9:08 a.m., Renken launched his AIM-120C advanced medium air-to-air missile (Amraam) and scored a direct hit, sending the drone crashing to the ground.

“When [the CAOC] came on the radio and gave me very clear permission that ‘if you see this thing turn back at our guys, I want you to know you make the call, you can shoot it’—that was when finally all the friction was gone; it was our decision,” Renken says of the last few moments before he launched the Amraam.

Renken’s downing of the Shahed 129, likely operated by pro-Syrian regime forces, was the first in a series of defensive U.S. air-to-air kills over Syria in June. In the weeks following the June 8 incident, U.S. pilots would destroy another Iranian drone operated by pro-regime forces, as well as a manned Syrian Su-22 fighter. “June was a pretty tense month,” Renken says. The Syrians “kind of came out and tested us.”

But by the end of the month, the pro-regime forces seemed to have gotten the message that the U.S. fighter pilots were not messing around. “If we had to do that and it bought us some freedom of maneuver, [if] it bought [their] respecting some of the deconfliction arrangements, ultimately I think that is going to protect more people,” Renken says.

Although the mission was ultimately successful, Renken notes that it could have gone more smoothly. During those tense 90 min., there was “a little bit of confusion” between the Strike Eagles, the ground forces and the CAOC over who was doing what.

“We all knew that something like this could happen, but it just had not for a really long time, so I think there was a little bit of rust in the system on how to respond to it,” Renken says.

One important takeaway from the incident was the need to empower the pilots in the cockpit to make decisions in a dynamic environment, Renken says.

“The telephone game that I am describing, of who is talking to whom, can be a challenge,” Renken says. “I think our leadership understands that sometimes to stay ahead of these very fast-moving engagements, you need to empower the airmen who are on the scene to make the call they need to make right away.” 

The Air Force seemed to take that lesson to heart. Just days later, on June 20, another F-15 crew spotted a threatening drone over Syria. The crew intercepted the drone and shot it down within minutes.

“I can tell you for a fact that we improved the system,” Renken says. “Based on the precedent of the Syrians demonstrating a willingness to use that, they were able to [self-defend] before that thing was ever close enough to shoot.” 

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