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Guerre civile en Syrie


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Syrie/Idleb: les jihadistes restent sur zone

Des rebelles syriens sur une de leurs positions face aux forces du régime de Bachar al-Assad dans la province d'Alep, voisine de celle d'Idleb le 14 octobre 2018 / © AFP / OMAR HAJ KADOUR

Les jihadistes sont restés dans une zone qu'ils devaient évacuer avant ce lundi matin, où ils comptent poursuivre le combat, fragilisant ainsi l'accord russo-turc pour Idleb destiné à éviter un assaut meurtrier du régime Assad contre le dernier bastion insurgé en Syrie.

Majoritaires dans cette province du nord-ouest du pays, les jihadistes occupaient toujours une zone, devant être démilitarisée, après la date-limite de dimanche soir prévue pour leur départ par ce plan russo-turc.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), aucun retrait visible n'a été constaté dimanche avant minuit, malgré l'accord négocié en ce sens entre la Russie, une alliée du président syrien Bachar al-Assad, et la Turquie, qui soutient les rebelles.

Les jihadistes avaient d'ailleurs clairement annoncé leurs intentions, quelques heures avant la limite prévue pour leur retrait: "Nous n'abandonnerons pas le choix du jihad et du combat pour réaliser les objectifs de notre révolution bénie, en premier lieu faire tomber le régime criminel", a écrit dans un communiqué Hayat Tahrir al-Cham (HTS), principale alliance jihadiste à Idleb et issue de l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda. "Nous n'abandonnerons pas nos armes", a-t-il affirmé.

HTS ne dit toutefois pas clairement s'il rejette l'accord russo-turc conclu le 17 septembre à Sotchi.

Dans une référence implicite à la Turquie, le groupe jihadiste indique "apprécier les efforts de tous ceux qui luttent à l'intérieur de la Syrie et à l'extérieur pour protéger les zones libérées (du régime) et empêcher leur destruction ou des massacres".

- Violations de l'accord -

"Mais nous mettons en garde contre la duplicité de l'occupant russe et contre toute confiance dans ses intentions", ajoutent les jihadistes, qui avec d'autres groupes contrôlent plus des deux tiers de la censément future zone tampon et 60% de la province.

L'accord russo-turc prévoit une zone démilitarisée pour séparer les territoires du régime Assad de ceux encore tenus par les rebelles et jihadistes, évitant ainsi un assaut et une possible catastrophe humanitaire à Idleb.

HTS a "essayé de gagner du temps en évitant de refuser explicitement et d'accepter l'accord", a décrypté Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.

Mais Sam Heller, analyste à l'International Crisis Group (ICG), a tweeté que l'annonce de HTS apparaissait comme un "accord tacite du plan de Sotchi".

Le Front national de libération, principal groupe rebelle, l'a officiellement endossé et a affirmé avoir totalement retiré ses armes lourdes mercredi dernier, selon la date butoir établie.

Mais samedi soir, plusieurs tirs de mortier venant de la zone tampon ont visé une position militaire à Jourine, dans le nord de la province voisine de Hama, tuant deux soldats, ainsi que des secteurs dans celle d'Alep, selon l'OSDH.

L'ONG n'a pas été en mesure de préciser si les tirs avaient été effectués par des rebelles ou par des jihadistes.

"Il s'agit de la première violation claire de l'accord depuis le retrait des armes lourdes. Cette zone est censée être débarrassée des obus de mortier", a déclaré Rami Abdel Rahmane.

- Offensives possibles -

Le quotidien syrien prorégime Al-Watan a aussi fait état de bombardements, indiquant que des zones de l'ouest de la province d'Alep avaient été touchées par "des obus de mortier et des tirs d'artillerie lourde censés être retirés de la zone".

Selon M. Abdel Rahmane, le régime a aussi bombardé par intermittence ces derniers jours la zone tampon. Et de nouveaux bombardements du régime ont été enregistrés dimanche soir sur un secteur situé "dans l'ouest de la zone tampon", rattaché à la province de Hama.

Dans un rapport du centre de réflexion Omran basé en Turquie, le spécialiste de la Syrie, Nawar Oliver, estime que si HTS fait capoter l'accord, deux scénarios sont à envisager: "Soit la Turquie et le FNL lancent une offensive militaire contre HTS, soit la Russie saisit l'occasion avec le soutien du régime et ses alliés pour entrer à Idleb".

M. Assad, qui a maintes fois fait part de sa volonté de reconquérir l'ensemble de la Syrie, a qualifié de "temporaire" l'accord russo-turc et assuré qu'Idleb et les régions voisines reviendraient à terme au régime.

Vendredi, des habitants autour d'Idleb avaient reçu des avertissements sur leurs téléphones portables de la part de l'armée syrienne. "Eloignez-vous des combattants. Leur destin est scellé", disait l'un de ces messages.

L'accord Ankara-Moscou n'est que le dernier en date d'une série d'accords de trêve conclus au cours des sept années de guerre en Syrie, qui ont fait plus de 360.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés.

(©AFP / (15 octobre 2018 05h10)

 

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C'est rigolo, jusqu'à présent on ne parlait que des "rebelles" dans la poche d'Idlib et on nous rabâchait les oreilles avec la "catastrophe humanitaire" à venir. Maintenant on prépare doucement l'opinion publique en disant que ah ben en fait si, il y a des djihadistes dans le tas... joli petit virage!

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il y a une heure, RugbyGoth a dit :

C'est rigolo, jusqu'à présent on ne parlait que des "rebelles" dans la poche d'Idlib et on nous rabâchait les oreilles avec la "catastrophe humanitaire" à venir. Maintenant on prépare doucement l'opinion publique en disant que ah ben en fait si, il y a des djihadistes dans le tas... joli petit virage!

On prépare doucement l'opinion publique? Vous avez rater certains épisodes je crois, ou alors c'est avec un peu de mauvaise foi que vous intervenez.

Au début du conflit, l'occident a soutenu les opposants à Assad, si en 2012 (et l'après coup est toujours facile) émettre une critique sur un certain renie de la présence djihadistes, voir d'une certaine acceptation car on la voyait comme marginale. Mais par la suite, avant même qu'il y ait Daesh, en occident on évoquait déjà les djihadistes, on s'en inquiétait, la confusion sur le terrain imposait de faire le distinguo, c'était le moment ou on classifiait les rebelles de "modérés" et les autres, ne me dîtes pas que ce n'est pas vrai. Ensuite, plus les groupes djihadistes prenaient le dessus, notamment via l'arrivée et la conquête de Daesh, l'occident se tourna largement vers les forces kurdes et le combat contre Daesh en abandonnant grandement son soutien a quelques groupes modérés qui on l'avait vu, se faisaient pour la plupart submergés par les islamistes et leurs armes finissaient du côté terroristes.Avec l'intervention russe, les occidentaux ont totalement abandonnés l'opposition à Assad, laissant faire et se concentrant sur les FDS et un combat focalisé sur Daesh. Si le Qatar, l'Arabie, la Turquie pouvaient encore soutenir certains groupes, que la prolifération terroristes nuisaient à ce soutien, que l'éloignement occidental leur faisait perdre un soutien diplomatique dans ce soutien, ben eux aussi ont finis par abandonner. Mais la Turquie, elle s'est engagée directement en Syrie et a pris sous son aile des dizaines de milliers de combattants. Donc les djihadistes, désolé de vous contredire, mais on ne fait pas que de commencer à en parler et à les trouver aujourd'hui.

Vous êtes sans doute partisan de la vision Assad, celle du "tous terroristes", depuis le début elle n'a pas changé et elle a largement été manipulée pour transformer une guerre civile en une guerre contre le terrorisme et nul ne peut ignorer qu'Assad ait fait jouer le terrorisme contre les autres groupes dont le combat principal c'est de le renverser et non de créer un califat ou je ne sais quoi, le combat "contre Assad" reste un fondamental de toute cette guerre, on ne peut pas faire croire que ceux qui sont en face tiennent les armes juste pour le plaisir de faire des attentats ou je ne sais quoi. Pour certaines personnes de "l'après coup", l'idée du "tous terroristes" facilite leur analyse du conflit, c'est tellement plus simple que de vouloir essayer de démêler les noeuds. Pourtant si il y a 4 ans on accusait (Assad, russes, iraniens...) l'occident d'hypocrisie quand elle évoquait des rebelles modérés, constatons une chose, ces rebelles modérés qui étaient inexistants pour eux, qui étaient une invention occidentale pour continuer à soutenir le terrorisme, ben au final, qui aujourd'hui ne cessent de nouer des contacts, de négocier, de créer des accords, d'amnistiés à tout va? Au final serait-ce l'occident qui découvre qu'en fait il n'y avait que des terroristes ou alors Assad et ses alliés qui comprennent que leur stratégie du tous terroristes à qui on ne voulait laisser aucune chance est une erreur et qu'il y a bien des groupes politisés (anti-Assad) qui ne sont pas terroristes et avec qui on peut trouver un accord afin d'arriver à la paix? Ou est la logique dans le "tous terroristes" d'amnistier ceux qui se rendent s'ils seraient des djihadistes coupeurs de tête et poseurs de bombes? Ou est la logique de voir certains groupes rebelles rejoindre l'armée syrienne, comme pour laver une dette?

Attention donc à ne pas juste vouloir voir les "virages" en occident, car il y en a également du côté de la position pro-Assad, dont l'hypocrisie du "tous terroristes" a depuis le début du conflit était l'excuse légitimant une force aveugle contre ceux qui voulaient renverser Assad, quitte à foutre dehors 1/3 de la population du pays. Le problème de cette tactique d'élimination de tout opposants (armés ou non) c'est le plus grand drame de la Syrie, ce sont ces millions de réfugiés considérés comme des moins que rien s'ils ne soutiennent pas Assad (imaginer Macron chasser tous ceux qui le détestent en prétextant être des terroristes, manipulés par l'étranger, d'être des non français qui combattent la France, en Syrie c'est un peu cela). Pour Idlib, le problème n'est pas de reconnaitre l'existence ou non de djihadistes, là on dirait que vous surfez sur le refrain d'il y a 4-5 ans dans le duel de positions pro et anti Assad, comme si encore aujourd'hui vous cherchez à donner raison à l'un sur le dos de l'autre.

Le problème n'est pas de combattre ces terroristes là, l'occident ne s'oppose pas à une offensive pour les protéger eux, ils s'opposent contre la tactique mise en oeuvre partout dans le pays, celle ou l'on vide les poches de ses habitants et combattants hostiles. Cela fait depuis plus de 2 ans qu'on assiste au même procédé qui amenait les "victoires" à l'armée syrienne, celle de siège avec une pression militaire se soldant par un accord d'évacuation massive de tout ce qui vit par des convois de bus vers Idlib (le déversoir) et une armée syrienne triomphant sur des terrains sans âmes en se faisant passer pour des "libérateurs" alors qu'il n'y a que les soldats se filmant pour donner un sentiment de joie et que vous ne voyez jamais d'habitants les accueillir en sauveurs (pour voir cela, la TV d'état filmera un petit groupe dans les quartiers pro-Assad de Damas, Lattaquié et ailleurs, jamais sur zone). Vous ne trouvez pas étonnant de voir cela? Une armée et un régime qui dit libérer son pays du terrorisme mais qui n'est acclamée par personne (en dehors de quelques opportunistes qui ont préférés rester), qui pour libérer la population qui serait "victime" (bouclier humain) des terroristes, on la déporte avec eux... Non il serait bon de reconnaitre cette réalité, celle ou les zones libérées sont sans habitants, sans vies après libération, ou les millions de déplacés ne sont acceptés que s'ils acceptent de soutenir Assad,

A Idlib, le déversoir, vous pensez qu'il se passera quoi? C'est le lieu ou tous les indésirables ont été envoyés, ou il y a 2 millions de réfugiés civils et sans oublier un à deux millions de locaux. Ces gens là n'attendent pas l'armée syrienne pour être "libérée" des terroristes, Assad ne veut pas non plus attaquer Idlib pour sauver et défendre ces millions de syriens là, il veut les dégager, il veut éliminer toute opposition à son pouvoir et Idlib que les turcs prennent 2 millions de plus, que 2 autres millions viennent en Europe, ça lui est égal, dirigé un pays de 5 ou 15 millions d'habitants ne changent rien. Si on se plaint d'une offensive sur Idlib, si la Turquie fait barrage (c'est elle qui s'oppose le plus) c'est par ce qu'on sait que la "cible" ce n'est pas juste les terroristes (eux ils sont le prétexte), c'est de vider cette poche à l'extérieure, c'est de nous donner des millions de réfugiés en plus, d'autant que cette émigration déstabilise l'UE de l'intérieur (montée des extrêmes...). Avant, dans toutes les zones d'offensives, il y avait toujours l'option Idlib pour une évacuation, là il n'y aura rien en dehors de la Turquie

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L'Arabie Saoudite qui a largement participé, dès le début des hostilités, à l'animation de cette guerre se chargera de reprendre les gentils animateurs wahhabites à  son compte ...non ?   Je vois pas trop ce que l'occident peut faire dans cette partie qui prend fin.... quant aux réfugiés l'Europe à largement son compte... sauf si on veut en Europe d'autres régimes totalitaires  ou des extrémistes au pouvoir. L'UE n'est pas le gendarme du Monde pas plus qu'elle est l'assistance sociale.

En Afghanistan comme en Syrie .... il y a eu aussi l'idée stupide de vouloir dégager les Russes et pour ce faire de compter sur  des fous furieux .... les USA pour ne pas les citer peuvent aussi prendre leur part de responsabilité dans ce désastre...

 

Modifié par Lezard-vert
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il y a 14 minutes, Lezard-vert a dit :

L'Arabie Saoudite qui a largement participé, dès le début des hostilités, à l'animation de cette guerre se chargera de reprendre les gentils animateurs wahhabites à  son compte ...non ? 

La stratégie de l'Arabie Saoudite contre le djihadisme a toujours été "on vous donne des sous pour que vous alliez foutre le boxon ailleurs que chez nous, n'importe où, ou vous voulez, on s'en fout du moment que c'est pas chez nous."

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il y a 9 minutes, Kelkin a dit :

La stratégie de l'Arabie Saoudite contre le djihadisme a toujours été "on vous donne des sous pour que vous alliez foutre le boxon ailleurs que chez nous, n'importe où, ou vous voulez, on s'en fout du moment que c'est pas chez nous."

justement de temps en temps, pour éviter que ça ne recommence (quoique ils ont entre temps remis ça au Yemen )  , un bon coup de boomerang en retour ça leur ferait le plus grand bien.

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Il y a 2 heures, Xavier a dit :

On prépare doucement l'opinion publique? Vous avez rater certains épisodes je crois, ou alors c'est avec un peu de mauvaise foi que vous intervenez.

J'ai peu être raté quelques épisodes (quoi que je suive ici et ailleurs l'affaire syrienne avec assez d'intérêt, plus que la plupart de nos compatriotes en tout cas), mais il n'y a dans mon intervention aucune mauvaise foi.

 

Il y a 2 heures, Xavier a dit :

Vous êtes sans doute partisan de la vision Assad

Merci de ne pas me prêter d'intention si je ne les ai pas expressément exprimées. Je suis ni pour ni contre, bien au contraire. Je cherche simplement à comprendre et je fais part de mes observations, dont la pertinence peut être variable, j'en ai conscience.

Quant au reste, merci pour le cours d'histoire récente et il me semble qu'en fait je n'ai pas raté d'épisode si j'en crois votre récit. Mon intervention concernait le communiqué de l'AFP. Je m'étonnais que l'AFP, organe de presse officiel, fasse d'une manière aussi visible le distinguo entre djihadistes  et rebelles, sous entendu "modérés", les 2 mots ayant été accolés depuis si longtemps dans ce conflits qu'ils sont maintenant indissociables.

Les médias grand publique français ont jusqu'à présent bien souvent gardé le terme de rebelles pour la poche d'Idlib, omettant souvent par manque de nombre de signes disponible, temps d'antenne ou par paresse intellectuelle, de préciser que la situation dans cette poche était loin d'être simple avec des djihadistes internationalistes (renverser Assad pour faire de la Syrie une base arrière de la conquête islamiste), des djihadistes nationalistes (renverser Assad pour instaurer un état syrien islamiste, sans idée d'expansion pour l'instant) et des rebelles "modérés" qui veulent être libérés d'Assad sans qu'on sache vraiment par quoi ils veulent le remplacer (ou du moins, j'ai, moi, du mal à le savoir). 

Ici, enfin, nous avons un distinguo entre rebelles et djihadistes, ce que j’interprète comme une préparation de l'opinion publique à une campagne militaire (Russo-iranio-syrienne) contre laquelle nos édiles ne feront pas grand chose. Pour moi c'est pour justifier que nous n'enverrons pas d'autres SCALP sur la Syrie d'Assad, tout au plus quelque effets de manches à l'ONU et encore... Alors qu'on nous préparait jusqu'à présent à une catastrophe de la dimension d'Alep qui allait faire pleurer dans les chaumières et donc allait faire demander à madame Michu: "mais pourquoi on les bombarde pas ces salaud qui bombardent des enfants?!". C'est donc ici un renversement de story telling que je remarque.

Modifié par RugbyGoth
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il y a 47 minutes, RugbyGoth a dit :

Je suis ni pour ni contre, bien au contraire. Je cherche simplement à comprendre et je fais part de mes observations, dont la pertinence peut être variable, j'en ai conscience.

Merci de le préciser, vous et moi ne nous connaissons pas, votre intervention m'a rappelé des débats que je pouvais avoir avec certains qui défendaient l'idée du "tous terroristes" d'Assad et alliés contre l'idée occidentale de rebelles modérés seraient une invention. Le conflit syrien et multiples, il a différentes phases, avec différentes interventions internationales et on ne peut pas vouloir le simplifier comme le combat du bien contre le mal, ou Assad aurait toute légitimité de faire des malheurs dans son pays pour conserver sa place par ce qu'on se dit qu'il n'a pas le choix face au terrorisme.Le terrorisme djihadistes est une conséquence d'un conflit civil ou la cause est toujours, encore aujourd'hui symbolisé par Assad.

il y a 54 minutes, RugbyGoth a dit :

le distinguo entre djihadistes  et rebelles, sous entendu "modérés", les 2 mots ayant été accolés depuis si longtemps dans ce conflits qu'ils sont maintenant indissociables.

Personnellement je dirai même qu'aujourd'hui il faut faire la distinction entre rebelles alliés des turcs (avec une tutelle évidente) qui hier pouvaient être qualifié de "terroristes" par Assad ou les russes et les groupes que les turcs ne peuvent contrôler et qui seront déclarés indésirables, comme terroristes. Car la Syrie c'est un "gâteau" qu'on se partage entre différente puissance étrangère et ce qui se passe à Idlib, c'est avant tout la Turquie qui négocie sa part avec la Russie, Assad lui est un peu le "fou" de l'échiquier, il a son ambition de reconquête mais il est contraint d'exécuter la stratégie russe et à Idlib c'est bien ça qui se fait. La bataille d'Idlib était clairement engagée, elle allait se faire et ce sont les turcs qui ont dis "non" à la conférence de Téhéran. Ils ont négociés par la suite un accord avec les russes, qui est d'une certaine manière la mise sous tutelle d'Idlib par la Turquie avec une politique de désarmement. Actuellement de nombreux groupes djihadistes ont refusés de le faire et on risque de voir venir deux scénarios, le premier c'est que la Turquie agisse militairement contre eux à l'aide de ses alliés locaux afin de garantir son contrôle sur la région et la zone tampon négociée, le second serait que la Turquie se résigne et choisisse de laisser l'armée syrienne et alliés mener une opération militaire, ce qui pourrait réduire le territoire actuel (au profit d'Assad) en affaiblissant les groupes djihadistes qu'elle ne contrôle pas pour ne laisser qu'une bande plus ou moins large aux frontières de la Turquie sous contrôle d'Ankara afin d'éviter les réfugiés et autres. Mais pour moi, je pense qu'Ankara agira contre ces groupes, même s'il faut le dire, une telle stratégie risque de lui donner un retour de bâton surprenant pouvant faire embraser (avec les turcs au milieu) la région Idlib de l'intérieure et cela serait tout bénef pour le "camp" pro Assad qui verrait comme depuis le début du conflit ses ennemis s'affronter entre eux. Mais bon, si après la Turquie gagne, ben ce sera bien compliqué de la dégager, mais je pense que les russes sont prêts à accepter un découpage de la Syrie pour maintenir leurs positions et éviter de se faire des ennemis, même si au Kremlin on préférerait voir Idlib aux mains d'Assad, on préfère aussi rester en bon terme avec l'incontournable voisin turc.

L'occident dans ce jeu là, ne fait pas grand chose et ne fera rien en cas d'offensives. l'AFP ne prépare aucun esprit et reste une agence indépendante de l'état français, elle n'est pas la voix "officielle" de l'Élysée ou une propagande d'état, en dehors des anti-systèmes défendant d'autres propagandes, chercher un "contrôle" politique sur l'AFP c'est du n'importe quoi. D'ailleurs la bonne question aujourd'hui et sur de nombreuses choses, c'est de se demander si chez nous, ce sont les politiciens qui influencent ou imposent des choses aux médias ou si ce sont les médias qui finissent par imposer aux politiciens leurs perceptions des choses. Le conflit syrien a été confus depuis le début et les manipulations d'opinions nombreuses. Faire passer tout pays s'opposant à Assad comme un allié des terroristes, c'est une manipulation sur la perception du conflit qui est courante, c'est la stratégie du "tous terroristes" voulant faire oublier tout les "à côtés" non terroristes/djihadistes. Si on peut reprocher aux médias occidentaux d'avoir parfois fermer les yeux sur la montée du terrorisme au profit de l'esprit "révolutionnaire" des rebelles, mais il est tout aussi bien de constater que dans la propagande d'en face on ne fait que parler de "terroristes" en évitant à tout prix de parler d'une autre opposition, qui serait plus respectable, qui mènerait un combat politique contre Assad, non jamais nous n'avons vu cela, cela a toujours été mépris, toujours l'amalgame au terrorisme (la moitié de la Syrie serait des terroristes!), toujours faire passer que tout cela vient de "l'étranger" afin de faire croire que la société syrienne n'est pas opposée à Assad.

Ignorer cette opposition syrienne (je ne parle pas là juste des types armés qui combattent) c'est un énorme problème pour trouver une paix sur le long terme. Gagner la guerre, c'est ce qu'ils font, gagner la paix, ils n'y ont même pas encore pensé car de toute façon on va préférer un régime autoritaire qui mènera le pays d'une main de fer en éliminant toute contestation, que de chercher un "compromis" pour calmer les esprits. La Syrie on en parlera encore dans 15 ans.

La position occidentale repose actuellement sur ses positions dominés par les USA sur l'Est du pays (zone des FDS) et se fera sur la négociation, avec Assad pas d'aide à la reconstruction (ni les russes ni les iraniens n'ont l'argent pour relancer le pays, ce n'est pas pour rien que depuis des mois ils essayent de trouver des soutiens à Bruxelles comme à l'ONU), avec les iraniens pas de désengagement et pas de négociations pour une "réunification". Idlib ne vaut rien, à part vouloir éviter un drame humanitaire (réfugiés) ou maintenir un moyen de pression militaire en plus dans les négociations (même aux mains des turcs), ils n'enverront pas de Scalp. Je ne sais pas non plus pourquoi juste avant l'offensive, la presse russe s'était lancée dans une polémique chimique afin de faire réagir les occidentaux, mais ça devait sans doute être un test pour voir leurs limites, mais comme dit, ce sont les turcs qui ont posés le blocage. L'occident attend la phase "négociation" et quand les armes ne pourront plus parler, quand la situation intérieure sera lamentable et nécessitera une "ouverture" pour éviter un nouvel éclatement qui favorisera le terrorisme (au vu des quantités d'armes dans le pays, les couteaux dans le dos et autres attentats peuvent pleuvoir) , ben l'occident pourra imposer ses conditions et pourrait contraindre la Russie d'oeuvrer dans leur sens, soit en poussant les iraniens dehors, soit en poussant Assad dehors. Si Assad avait besoin d'armes et de bombes pour se maintenir et gagner la guerre, les russes et les iraniens pouvaient combler ce besoin, mais pour gagner la paix, il faudra de l'argent, il faudra une ouverture sur le monde et ça, ni à Moscou ni à Téhéran on peut le donner sans l'occident et ce ne seront pas les quelques investissements ou accords symboliques qu'ils feront qui fera avancer le schmilblick.

 

 

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Et bien @Xavier, on se rejoint globalement, sauf peut être sur le rôle de l'AFP comme leader d'opinion...

Pour ce qui est du devenir d'Idlib (la région, pas la ville) il faudrait qu'on remette la main sur la carte de la "zone tampon" dont les turques avaient parlés avant l'offensive d'Afrin. Cette zone descendait où au niveau d'Idlib? Et surtout, qu'en était-il sur cette carte de Jisr-ash-Shugur. Les russes ont un impératif il me semble, c'est de ne plus voir Tartous sous le feu d'attaques de drones venant de cette zone. Pour les turques ils doivent vouloir empêcher un nouvel afflux de réfugiés et protéger les turkmen de cette zone également. Voilà pour moi les intérêts 2 acteurs principaux, les autres n'étant que les petites mains. Effectivement, les éléments non-alignés seront réduits soit par les turques ou leur proxy locaux soit par l'armée syrienne soutenu par les russes. 

L'avenir nous dira ce qu'il en sera!

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il y a 12 minutes, true_cricket a dit :

L'AFP est un organe de presse. Pas une administration d'état ou un organe noyauté qui diffuserai de l'information officielle validée par le gouvernement. 

Si c'est pour moi, je n'ai JAMAIS parlé de collusion gouvernement/AFP. Juste que l'AFP fait, parfois, un travail avec un certain parti pris dans ses dépêches.

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Il y a 1 heure, Xavier a dit :

Merci de le préciser, vous et moi ne nous connaissons pas, votre intervention m'a rappelé des débats que je pouvais avoir avec certains qui défendaient l'idée du "tous terroristes" d'Assad et alliés contre l'idée occidentale de rebelles modérés seraient une invention. Le conflit syrien et multiples, il a différentes phases, avec différentes interventions internationales et on ne peut pas vouloir le simplifier comme le combat du bien contre le mal, ou Assad aurait toute légitimité de faire des malheurs dans son pays pour conserver sa place par ce qu'on se dit qu'il n'a pas le choix face au terrorisme.Le terrorisme djihadistes est une conséquence d'un conflit civil ou la cause est toujours, encore aujourd'hui symbolisé par Assad.

Personnellement je dirai même qu'aujourd'hui il faut faire la distinction entre rebelles alliés des turcs (avec une tutelle évidente) qui hier pouvaient être qualifié de "terroristes" par Assad ou les russes et les groupes que les turcs ne peuvent contrôler et qui seront déclarés indésirables, comme terroristes. Car la Syrie c'est un "gâteau" qu'on se partage entre différente puissance étrangère et ce qui se passe à Idlib, c'est avant tout la Turquie qui négocie sa part avec la Russie, Assad lui est un peu le "fou" de l'échiquier, il a son ambition de reconquête mais il est contraint d'exécuter la stratégie russe et à Idlib c'est bien ça qui se fait. La bataille d'Idlib était clairement engagée, elle allait se faire et ce sont les turcs qui ont dis "non" à la conférence de Téhéran. Ils ont négociés par la suite un accord avec les russes, qui est d'une certaine manière la mise sous tutelle d'Idlib par la Turquie avec une politique de désarmement. Actuellement de nombreux groupes djihadistes ont refusés de le faire et on risque de voir venir deux scénarios, le premier c'est que la Turquie agisse militairement contre eux à l'aide de ses alliés locaux afin de garantir son contrôle sur la région et la zone tampon négociée, le second serait que la Turquie se résigne et choisisse de laisser l'armée syrienne et alliés mener une opération militaire, ce qui pourrait réduire le territoire actuel (au profit d'Assad) en affaiblissant les groupes djihadistes qu'elle ne contrôle pas pour ne laisser qu'une bande plus ou moins large aux frontières de la Turquie sous contrôle d'Ankara afin d'éviter les réfugiés et autres. Mais pour moi, je pense qu'Ankara agira contre ces groupes, même s'il faut le dire, une telle stratégie risque de lui donner un retour de bâton surprenant pouvant faire embraser (avec les turcs au milieu) la région Idlib de l'intérieure et cela serait tout bénef pour le "camp" pro Assad qui verrait comme depuis le début du conflit ses ennemis s'affronter entre eux. Mais bon, si après la Turquie gagne, ben ce sera bien compliqué de la dégager, mais je pense que les russes sont prêts à accepter un découpage de la Syrie pour maintenir leurs positions et éviter de se faire des ennemis, même si au Kremlin on préférerait voir Idlib aux mains d'Assad, on préfère aussi rester en bon terme avec l'incontournable voisin turc.

L'occident dans ce jeu là, ne fait pas grand chose et ne fera rien en cas d'offensives. l'AFP ne prépare aucun esprit et reste une agence indépendante de l'état français, elle n'est pas la voix "officielle" de l'Élysée ou une propagande d'état, en dehors des anti-systèmes défendant d'autres propagandes, chercher un "contrôle" politique sur l'AFP c'est du n'importe quoi. D'ailleurs la bonne question aujourd'hui et sur de nombreuses choses, c'est de se demander si chez nous, ce sont les politiciens qui influencent ou imposent des choses aux médias ou si ce sont les médias qui finissent par imposer aux politiciens leurs perceptions des choses. Le conflit syrien a été confus depuis le début et les manipulations d'opinions nombreuses. Faire passer tout pays s'opposant à Assad comme un allié des terroristes, c'est une manipulation sur la perception du conflit qui est courante, c'est la stratégie du "tous terroristes" voulant faire oublier tout les "à côtés" non terroristes/djihadistes. Si on peut reprocher aux médias occidentaux d'avoir parfois fermer les yeux sur la montée du terrorisme au profit de l'esprit "révolutionnaire" des rebelles, mais il est tout aussi bien de constater que dans la propagande d'en face on ne fait que parler de "terroristes" en évitant à tout prix de parler d'une autre opposition, qui serait plus respectable, qui mènerait un combat politique contre Assad, non jamais nous n'avons vu cela, cela a toujours été mépris, toujours l'amalgame au terrorisme (la moitié de la Syrie serait des terroristes!), toujours faire passer que tout cela vient de "l'étranger" afin de faire croire que la société syrienne n'est pas opposée à Assad.

Ignorer cette opposition syrienne (je ne parle pas là juste des types armés qui combattent) c'est un énorme problème pour trouver une paix sur le long terme. Gagner la guerre, c'est ce qu'ils font, gagner la paix, ils n'y ont même pas encore pensé car de toute façon on va préférer un régime autoritaire qui mènera le pays d'une main de fer en éliminant toute contestation, que de chercher un "compromis" pour calmer les esprits. La Syrie on en parlera encore dans 15 ans.

La position occidentale repose actuellement sur ses positions dominés par les USA sur l'Est du pays (zone des FDS) et se fera sur la négociation, avec Assad pas d'aide à la reconstruction (ni les russes ni les iraniens n'ont l'argent pour relancer le pays, ce n'est pas pour rien que depuis des mois ils essayent de trouver des soutiens à Bruxelles comme à l'ONU), avec les iraniens pas de désengagement et pas de négociations pour une "réunification". Idlib ne vaut rien, à part vouloir éviter un drame humanitaire (réfugiés) ou maintenir un moyen de pression militaire en plus dans les négociations (même aux mains des turcs), ils n'enverront pas de Scalp. Je ne sais pas non plus pourquoi juste avant l'offensive, la presse russe s'était lancée dans une polémique chimique afin de faire réagir les occidentaux, mais ça devait sans doute être un test pour voir leurs limites, mais comme dit, ce sont les turcs qui ont posés le blocage. L'occident attend la phase "négociation" et quand les armes ne pourront plus parler, quand la situation intérieure sera lamentable et nécessitera une "ouverture" pour éviter un nouvel éclatement qui favorisera le terrorisme (au vu des quantités d'armes dans le pays, les couteaux dans le dos et autres attentats peuvent pleuvoir) , ben l'occident pourra imposer ses conditions et pourrait contraindre la Russie d'oeuvrer dans leur sens, soit en poussant les iraniens dehors, soit en poussant Assad dehors. Si Assad avait besoin d'armes et de bombes pour se maintenir et gagner la guerre, les russes et les iraniens pouvaient combler ce besoin, mais pour gagner la paix, il faudra de l'argent, il faudra une ouverture sur le monde et ça, ni à Moscou ni à Téhéran on peut le donner sans l'occident et ce ne seront pas les quelques investissements ou accords symboliques qu'ils feront qui fera avancer le schmilblick.

 

 

 

 Bonjour , je suis d'accord avec vous , mais niveau des négociation avec l'occident , je vois mal Assad accepter de partir, il a fait la guerre pour rester . Je le vois mal accepter de partir alors qu'il a gagné la guerre .  A la limite mettre les iraniens dehors, me parait plus possible . 

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Il y a 5 heures, true_cricket a dit :

L'AFP est un organe de presse. Pas une administration d'état ou un organe noyauté qui diffuserai de l'information officielle validée par le gouvernement. 

Quand on voie comment est financé l'AFP, il faut pas s'étonner qu'elle chante la même chanson que l'état, son principal client. 

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Il y a 6 heures, Xavier a dit :

[...] Le conflit syrien et multiples, il a différentes phases, avec différentes interventions internationales et on ne peut pas vouloir le simplifier comme le combat du bien contre le mal, ou Assad aurait toute légitimité de faire des malheurs dans son pays pour conserver sa place par ce qu'on se dit qu'il n'a pas le choix face au terrorisme.Le terrorisme djihadistes est une conséquence d'un conflit civil ou la cause est toujours, encore aujourd'hui symbolisé par Assad.

Personnellement je dirai même qu'aujourd'hui il faut faire la distinction entre rebelles alliés des turcs (avec une tutelle évidente) qui hier pouvaient être qualifié de "terroristes" par Assad ou les russes et les groupes que les turcs ne peuvent contrôler et qui seront déclarés indésirables, comme terroristes. Car la Syrie c'est un "gâteau" qu'on se partage entre différente puissance étrangère et ce qui se passe à Idlib, c'est avant tout la Turquie qui négocie sa part avec la Russie, Assad lui est un peu le "fou" de l'échiquier, il a son ambition de reconquête mais il est contraint d'exécuter la stratégie russe [...]

en évitant à tout prix de parler d'une autre opposition, qui serait plus respectable, qui mènerait un combat politique contre Assad, non jamais [...]

La position occidentale repose actuellement sur ses positions dominés par les USA sur l'Est du pays (zone des FDS) et se fera sur la négociation, avec Assad pas d'aide à la reconstruction (ni les russes ni les iraniens n'ont l'argent pour relancer le pays, ce n'est pas pour rien que depuis des mois ils essayent de trouver des soutiens à Bruxelles comme à l'ONU), avec les iraniens pas de désengagement et pas de négociations pour une "réunification". [...]

Oui, conflit très divers. Quitte à réclamer plus de précision et condamner les visions simplistes, Assad n'est pas non plus seul responsable de la guerre et du djihadisme même si il y a une lourde responsabilité... Tout comme il ne fait pas qu'exécuter la stratégie russe. Il cherche à imposer son pouvoir en louvoyant entre tous ceux qui lui sont indispensables: Russes, Iraniens, milices, dignitaires...

De la même façon les Turcs sont loin d'avoir une "tutelle" sur tous les groupes qu'ils considèrent comme alliés, et dont certains sont loin d'être très fréquentables (Zinki voire tous les transfuges des groupes djihadistes qui ont préféré gagné les zones sous ombrelle turque) sans pour autant être traités par eux en terroristes.

Quant à l'opposition politique elle s'est largement décrédibilisée toute seule par ses divisions politiques et son manque de représentativité. Aujourd'hui ne subsistent que celle sous ombrelle de Damas, celle sous autorité turque et les amis des occidentaux...

Bien d'accord en revanche sur la stratégie de sortie occidentale. Il faudra bien des dollars pour régner sur autre chose qu'un champ de ruine. Je ne suis pas certain que cela importe à Bachar mais je ne pense pas que les Russes aient envie de rester dans un petit Caucase en combustion lente quelques décennies.

 

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Le 30/09/2018 à 15:09, numidiadz a dit :
 
Révélation

 

 

 

 

Donc PMU-2 et non le VM ?

Précision:

Si j'en crois Tass, les batteries livrées aux syriens seraient plutôt des batteries de S-300PM, avec une section de commandement + radars de recherche + radar de poursuite du S-300PMU-2.
http://tass.com/defense/1026862

 

Modifié par rogue0
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A écouter et réécouter ...

https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/syrie-colombie-quand-letat-devient-assasin-14-syrie-la-grande-prison

Quote

Episode 1. Syrie, la grande prison

L’essence de l' «assadisme» est la peur et l’humiliation.

En mars 2011, la révolution éclate en Syrie. La population sort dans les rues pour exiger la fin de la dictature. Des dizaines de milliers de manifestants sont raflés dans toutes les villes du pays. Les images tournées par des activistes et mises en ligne sur internet témoignent d’arrestations massives par les forces de sécurité du régime de Bachar el Assad. Que sont devenus ces femmes, ces hommes, ces enfants ? En 2016, après six années de conflit, on estime à plus de 80 000 les syriens victimes de disparitions forcées. Les témoignages se sont accumulés sur les prisons du régime. En janvier 2014, un déserteur de la police militaire du régime rend public plus de 50 000 photographies montrant les corps de prisonniers torturés à mort dans la région de Damas. Des clichés qui prouvent que ces prisons se sont transformées en centres d’extermination des détenus. Grâce aux témoignages de rescapés des prisons syriennes, nous vous proposons un voyage dans cet archipel de la torture.

Beaucoup de victimes sont mortes 4 ou 5 fois avant de décéder. C'est arrivé au XXème siècle mais ce sont des tortures médiévales.

En Syrie, il y a des familles qui s’amusent « tragiquement » à compter le nombre d’années passées en prison. Il y a des familles qui ont dépassé 50-60 ans ! C’est ça la Syrie de Assad, c’est une grande prison.

Avec Hala Alabdalla, cinéaste syrienne, exilée en France ; Ziad Majed, professeur de sciences politiques, université américaine ; Nisrine Al Zahre, opposante au régime syrien, réfugiée en France ; Garance Le Caisne, journaliste indépendante, spécialiste du conflit syrien ; Hissam Saad, médecin syrien, réfugié en France ; Mustafa Khalifé, écrivain syrien, réfugié en France ; David Crane, ancien procureur du Tribunal des Nations Unies pour le Sierra Leone ; Hala Mohammad, cinéaste syrienne ; Yassin El Haj Saleh, ancien prisonnier politique ; Katan, réfugié syrien ; Hayat Amad, opposante au régime, réfugiée en France ; Racha Abazied, Association pour une Syrie moderne démocratique et laïque ; Fadwa Suleiman, comédienne syrienne ; Tammam Al Omar, révolutionnaire syrien, réfugié en France ; Moaaoya Hamoud, révolutionnaire syrien, réfugié en France.

 

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40 minutes ago, collectionneur said:

@g4lly 

Beaucoup de victimes sont mortes 4 ou 5 fois avant de décéder. C'est arrivé au XXème siècle mais ce sont des tortures médiévales. ??

Arrêt cardiaque puis réanimation ?

Je crois que c'est une métaphore pour la torture?

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Au fait, l'interdiction aux vols civils de l'espace aérien syrien était prorogé :

https://news.aviation-safety.net/2018/10/18/easa-extends-conflict-zone-warning-for-syrian-airspace/

Et je trouve tout de même les zones de responsabilité des espaces aériens étranges, c'est Chypre qui en charge de quasiment toute la méditerranée orientale. La Syrie n'a l'air d'avoir autorités qu'a la limite de ses eaux territoriales :

SyriaFIR.jpg

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Il y a 2 heures, NUBEALTIUS a dit :

Le bilan serait plus lourd, au moins 60 morts parmi les FDS. L'EI a exploité une tempête de sable pour prendre l'avantage. 

 

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