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Guerre civile en Syrie


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L’implication turco-qatari au Liban reste quand même très timide par rapport à ce que fut celle de l’Arabie Saoudite auparavant. 
Il y a tout de même un paradoxe entre la violence exacerbée dont fait preuve le CCG à l’endroit du Liban pour ses relations « amicales » avec Téhéran et ce réchauffement des relations avec Damas. Ça m’a tout l’air d’une enieme manœuvre visant à brisant l’alliance irano-syrienne à grand coup de promesses de cash. 

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Tout le monde n'a pas les mêmes moyens financiers, il est vrai. Et concrètement, je ne suis pas sûr que ça aille très loin. Mais tout est une question de symboles. Ce qui serait drôle, ce serait de revoir un entrisme syrien au Liban avec la bénédiction des Saoudiens. Back to the business.

Après, les Saoudiens devraient se méfier. Les Syriens sont de très bons négociateurs... ils l'avaient appris à leurs dépens dans les années 1980.

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Il y a 19 heures, Ciders a dit :

Ce qui serait drôle, ce serait de revoir un entrisme syrien au Liban avec la bénédiction des Saoudiens.

L'entrisme syrien a-t-il jamais cessé ? Et, pour le régime de Damas, comment concilier un éventuel accord avec l'Arabie Saoudite avec les liens avec le Hezbollah libanais et la Syrie ?

J'appelle derechef  le grand mufti-adjoint du Sud-Est de la Bekaa ashkénaze pour en savoir plus..

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La frappe sur Baghuz  de 2019 qui aurait tué de 64 femmes et enfants et dont l’enquête a été plus ou moins étouffée, devrait faire du bruit suite à l’enquête du NY Times . Le "lawyer" de l'armée de l'air a joué le rôle de lanceur d'alerte auprès des différentes autorités en remontant jusqu'au Sénat. Il n'a rien lâché. La task force 9 au cœur du problème apparait au passage comme un électron libre.

https://www.nytimes.com/2021/11/13/us/us-airstrikes-civilian-deaths.html?

- Le bombardement avait été demandé par une unité d'opérations spéciales américaine classée secret défense, la Task Force 9, chargée des opérations terrestres en Syrie. La task force opérait dans un tel secret que, parfois, elle n'informait même pas ses propres partenaires militaires de ses actions. Dans le cas du bombardement de Baghuz, le commandement de l'armée de l'air américaine au Qatar n'avait aucune idée de l'attaque à venir.

-Alors que l'armée a mis en place des règles strictes pour protéger les civils, la force d'intervention des opérations spéciales a utilisé à plusieurs reprises d'autres règles pour les contourner...en prétendant à un danger imminent. .a Task Force 9 n'a généralement joué qu'un rôle consultatif en Syrie, et ses soldats étaient généralement bien en retrait des lignes de front. Malgré tout, à la fin de 2018, environ 80 % des frappes aériennes qu'elle a lancées ont été déclarées de légitime défense

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

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Ce qui est certain c'est que la TF9 n'avait pas un rôle consultatif en Syrie (au contraire) et que ses soldats étaient les seuls US sur la ligne de front dans ce pays!

Edit: à la réflexion je pense que la traduction est inexacte et que le terme "consultatif" fait référence au "mentoring", qui était bien une des tâches de la TF9.

Modifié par gustave
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Il y a 2 heures, Boule75 a dit :

L'entrisme syrien a-t-il jamais cessé ? Et, pour le régime de Damas, comment concilier un éventuel accord avec l'Arabie Saoudite avec les liens avec le Hezbollah libanais et la Syrie ?

J'appelle derechef  le grand mufti-adjoint du Sud-Est de la Bekaa ashkénaze pour en savoir plus..

Disons qu'on est très loin du protectorat qui avait cours jusqu'à l'assassinat du père Hariri. Pour le reste, les Syriens ont souvent su équilibrer leurs rapports avec tout le monde, notamment parce que tout le monde avait besoin à un moment ou à un autre de la Syrie. En serait-il tout autrement désormais ? Est-ce que les Saoudiens trouveraient intérêt à un Assad revigoré, désireux de voir affluer des investisseurs et de retrouver une légitimité internationale, et capable en retour de contrer les Turcs et les djihadistes ?

Modifié par Ciders
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Il y a 4 heures, Ciders a dit :

Disons qu'on est très loin du protectorat qui avait cours jusqu'à l'assassinat du père Hariri. Pour le reste, les Syriens ont souvent su équilibrer leurs rapports avec tout le monde, notamment parce que tout le monde avait besoin à un moment ou à un autre de la Syrie. En serait-il tout autrement désormais ? Est-ce que les Saoudiens trouveraient intérêt à un Assad revigoré, désireux de voir affluer des investisseurs et de retrouver une légitimité internationale, et capable en retour de contrer les Turcs et les djihadistes ?

La situation de la Syrie ne peut pas retourner à ce qu'elle était avant la guerre parce que les occidentaux n'ont pas intéret à cela donc des pans entier du pays resteront sous contrôle étranger. Du coup la capacité d'influence des Saoud est forcément limité Assad ayant trop besoin des iraniens et des russes pour pouvoir se rapprocher d'eux même s'il en avait envie.

Modifié par nemo
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il y a 1 minute, nemo a dit :

La situation de la Syrie ne peut pas retourner à ce qu'elle était avant la guerre parce que les occidentaux n'ont pas intéret à cela donc des pans entier du pays resteront sous contrôle étranger. Du coup la capacité d'influence des Saoud est forcément limité Assad ayant trop besoin des iraniens et des russes pour pouvoir se rapprocher d'eux même s'il en avait envie.

Si le Golfe valide cette idée, l'Occident suivra ou laissera faire. Ça protestera un peu mais pas beaucoup plus, surtout si les Kurdes parviennent à conserver ce qu'ils ont obtenu. Et si la Syrie parvient à obtenir qu'on la laisse tranquille tant qu'elle ne bouge pas (contre le Liban et les Israéliens), je pense que c'est un accord qui pourrait se tenir.

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Il y a 2 heures, Ciders a dit :

Si le Golfe valide cette idée, l'Occident suivra ou laissera faire. Ça protestera un peu mais pas beaucoup plus, surtout si les Kurdes parviennent à conserver ce qu'ils ont obtenu. Et si la Syrie parvient à obtenir qu'on la laisse tranquille tant qu'elle ne bouge pas (contre le Liban et les Israéliens), je pense que c'est un accord qui pourrait se tenir.

J'y crois pas une seule seconde. Les tazus ne donnent aucun signe de vouloir lâcher leur contrôle de l'est syrien (et le pétrole qui va avec -bien qu'il s'agisse sans doute plus d'en priver le gouvernement que d'en tirer bénéfice directement) et les turcs n'ont aucune raison de laisser les zones qu'ils occupent via proxy. 

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il y a 3 minutes, nemo a dit :

J'y crois pas une seule seconde. Les tazus ne donnent aucun signe de vouloir lâcher leur contrôle de l'est syrien (et le pétrole qui va avec -bien qu'il s'agisse sans doute plus d'en priver le gouvernement que d'en tirer bénéfice directement) et les turcs n'ont aucune raison de laisser les zones qu'ils occupent via proxy. 

Je n'ai pas parlé des Turcs. Il n'y a pas besoin de leur avis si les Américains et le Golfe s'entendent. Et en vérité, qu'ils s'enferrent dans le nord syrien arrangera tout le monde... sauf les Syriens bien sur.

Tout ça peut se dénouer sur un accord stratégique. Il est même possible que le pétrole parvienne depuis l'Arabie si ça peut aider. Dans ce coin-là, la realpolitik est sacrée.

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il y a 14 minutes, Ciders a dit :

Je n'ai pas parlé des Turcs. Il n'y a pas besoin de leur avis si les Américains et le Golfe s'entendent. Et en vérité, qu'ils s'enferrent dans le nord syrien arrangera tout le monde... sauf les Syriens bien sur.

Tout ça peut se dénouer sur un accord stratégique. Il est même possible que le pétrole parvienne depuis l'Arabie si ça peut aider. Dans ce coin-là, la realpolitik est sacrée.

Sauf que de ce point de vue tazu et turcs s'entendent sur la même chose : affaiblir le régime syrien. Un rapprochement avec l'Arabie ne garantirait en rien une fin de l'alliance avec l'Iran ou du soutient au Hezb et croire que les syriens s'engageraient dans une voie de ce genre c'est les prendre pour des imbéciles. Du coup la seule option vraiment viable pour les tazus (et les israéliens avec eux) est de continuer à faire tout ce qui est possible pour affaiblir le régime en attendant de voir. Avec en bonus une limitation de l'influence russe et iranienne vu que leur "protectorat" est faible. Je suis prêt à tenir un pari qu'aucune évolution de ce genre n'émergera dans un avenir prévisible (moins de 10 ans).

Modifié par nemo
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il y a 2 minutes, nemo a dit :

Sauf que de ce point de vue tazu et turcs s'entendent sur la même chose : affaiblir le régime syrien. Un rapprochement avec l'Arabie ne garantirait en rien une fin de l'alliance avec l'Iran ou du soutient au Hezb et croire que les syriens s'engageraient dans une voie de ce genre c'est les prendre pour des imbéciles. Du coup la seule option vraiment viable pour les tazus (et les israéliens avec eux) est de continuer à faire tout ce qui est possible pour affaiblir le régime en attendant de voir. Avec en bonus une limitation de l'influence russe et iranien vu que leur "protectorat" est faible. Je suis prêt à tenir un pari qu'aucune évolution de ce genre n'émergera dans un avenir prévisible (moins de 10 ans).

Le régime est déjà faible. Il n'a pas les moyens de redevenir une menace dans les années à venir. A côté de ça, le risque d'un effondrement est réduit mais toujours existant. Sachant que le Liban juste à côté implose et que la Jordanie ne va pas si bien que ça, est-ce quelqu'un dans le coin est prêt à miser sur la destruction des Assad ?

De fait, Assad n'a aucun intérêt à abandonner les Iraniens. Mais ça se négocie. Tout se négocie dans le coin, y compris les retournements d'alliance. Sachant également que les Russes n'ont pas tellement de liens avec les Iraniens (rien de stratégique en tout cas) et que le carnet de chèques est sur la table du CGC et pas du Guide suprême. Du moment qu'on ne touche pas à leurs intérêts, ils seront prêts à pas mal de choses.

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il y a 7 minutes, Ciders a dit :

Le régime est déjà faible. Il n'a pas les moyens de redevenir une menace dans les années à venir. A côté de ça, le risque d'un effondrement est réduit mais toujours existant. Sachant que le Liban juste à côté implose et que la Jordanie ne va pas si bien que ça, est-ce quelqu'un dans le coin est prêt à miser sur la destruction des Assad ?

De fait, Assad n'a aucun intérêt à abandonner les Iraniens. Mais ça se négocie. Tout se négocie dans le coin, y compris les retournements d'alliance. Sachant également que les Russes n'ont pas tellement de liens avec les Iraniens (rien de stratégique en tout cas) et que le carnet de chèques est sur la table du CGC et pas du Guide suprême. Du moment qu'on ne touche pas à leurs intérêts, ils seront prêts à pas mal de choses.

Que ce soit de l'ordre du possible oui dans le sens ou ça n'a rien de contre nature. Mais est ce probable? Certainement pas! Rien de ce que seraient prêt à offrir saoudien et occidentaux ne suffiraient à renverser les alliances. Et oui le régime est faible mais dans la situation actuelle il est maintenu faible ad vitam eaternam sans capacité de se redresser. Ce qui convient aux occidentaux. Une normalisation reviendrais à leur donner une chance de se rétablir (même si cela exigerait des dizaines d'années). C'est aussi faire peu de cas du ressentiment qui régne fort probablement chez les dirigeants syrien vis à vis aussi bien des occidentaux que des saouds et qatari. Il va s'écouler un paquet de temps avant qu'ils ne fassent confiance aux uns ou aux autres.

Modifié par nemo
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il y a 2 minutes, nemo a dit :

Que ce soit de l'ordre du possible oui dans le sens ou ça n'a rien de contre nature. Mais est ce probable? Certainement pas! Rien de ce que seraient prêt à offrir saoudien et occidentaux ne suffiraient à renverser les alliances. Et oui le régime est faible mais dans la situation actuelle il est maintenu faible ad vitam eaternam sans capacité de se redresser. Ce qui convient aux occidentaux. Une normalisation reviendrais à leur donner une chance de se rétablir (même si cela exigerait des dizaines d'années). C'est aussi faire peu de cas du ressentiment qui régne fort probablement chez les dirigeants syrien vis à vis aussi bien des occidentaux que des saouds et qatari. Il va s'écouler un paquet de temps avant qu'ils ne fassent confiance aux uns ou aux autres.

Personne n'a confiance en qui ce soit au Proche et au Moyen Orient. Personne. Parce que ce serait suicidaire.

Les dirigeants syriens savent très bien qu'ils ont échappé au pire. Ils savent aussi que les Israéliens continueront à les bombarder parce que dans la nature des Israéliens de vomir les conventions internationales quand ça les arrange. Ils savent aussi que les Kurdes continueront à s'agiter de temps en temps et que les Turcs viendront les embêter. Mais après ? Ils vont s'enfermer sur eux-mêmes et sur les subsides russes pour devenir un protectorat du Kremlin ? Quel est leur intérêt là-dedans ?

Et l'intérêt des Occidentaux de laisser une Syrie aux mains des Russes et des Turcs ? Par aveuglement ? Possible. Mais ce serait tout aussi ridicule de créer un nouveau problème dans une région qui n'en manque pas. Après, avoir les Russes en Syrie présente quelques avantages mais concrètement, beaucoup plus d'inconvénients.

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il y a 20 minutes, Ciders a dit :

Personne n'a confiance en qui ce soit au Proche et au Moyen Orient. Personne. Parce que ce serait suicidaire.

Les dirigeants syriens savent très bien qu'ils ont échappé au pire. Ils savent aussi que les Israéliens continueront à les bombarder parce que dans la nature des Israéliens de vomir les conventions internationales quand ça les arrange. Ils savent aussi que les Kurdes continueront à s'agiter de temps en temps et que les Turcs viendront les embêter. Mais après ? Ils vont s'enfermer sur eux-mêmes et sur les subsides russes pour devenir un protectorat du Kremlin ? Quel est leur intérêt là-dedans ?

Et l'intérêt des Occidentaux de laisser une Syrie aux mains des Russes et des Turcs ? Par aveuglement ? Possible. Mais ce serait tout aussi ridicule de créer un nouveau problème dans une région qui n'en manque pas. Après, avoir les Russes en Syrie présente quelques avantages mais concrètement, beaucoup plus d'inconvénients.

Le problème est quelle est l'alternative pour le régime? Délaisser ceux qui ont sauver leur fesses pour faire confiance à ceux qui les ont coller dans cette situation?

Sans doute que ce serait pas l'intérêt des occidentaux de laisser leur protectorat aux russes et iraniens mais que sont-ils prêt à offrir en échange? Rien qui puisse satisfaire le régime c'est absolument évident.

Les Saoud seraient sans doute prêt à faire un peu plus d'effort mais ce qu'ils peuvent offrir ne vient pas du tout combler ce dont à besoin le régime : une reconnaissance internationale et un contrôle de l'ensemble de son territoire. Seul un accord qui inclurait les occidentaux et les turcs le permettraient et ça les Saoud ne peuvent l'offrir.

Par ailleurs il y a l'aspect idéologique (aussi bien l'arabisme que le chiisme) qui oppose le régime aux israéliens (et donc les occidentaux) aussi bien qu'au pays du golfe. 

Toutes ces raisons font que non on les verra pas de sitôt délaisser leur seule assurance vie.

Modifié par nemo
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Le 07/07/2021 à 12:26, Wallaby a dit :

Récit de radicalisation :

https://www.spiegel.de/international/world/a-family-s-journey-from-cologne-to-the-islamic-state-a-7c4ca141-4c1d-41cc-9e7c-e9211d97fd1c (16 juin 2021)

Des années ont suivi pendant lesquelles le père a déménagé et emménagé à plusieurs reprises dans la maison. Des années pendant lesquelles, dit-il, il a divorcé de la mère mais a continué à vivre avec elle pour le bien des garçons. Alors qu'ils essayaient d'être une famille normale, ils ont pris l'avion ensemble pour des vacances à la plage, à Disneyland Paris et ont même réservé un voyage en Amérique, car les garçons voulaient aller à Disney World en Floride.

Emre a commencé à sécher les cours de plus en plus souvent et à insulter son professeur. À un moment donné, il a été suspendu de l'école pendant quelques jours et n'est jamais revenu.

Son frère et lui travaillent au glacier Veneto. Leur père voulait qu'ils apprennent combien de temps il faut travailler pour gagner 20 euros. Emre a rapidement commencé à rêver d'ouvrir son propre salon de glace. Il voulait gagner beaucoup d'argent. Mais ensuite, il a démissionné parce qu'il se sentait lésé par rapport à sa part de l'argent des pourboires.

Depuis sa chambre d'enfant, il a vendu sur eBay des ordinateurs portables coûteux qu'il n'a jamais livrés, et très vite, il a commencé à cliquer sur les messages haineux de la scène salafiste allemande et à commander des armes à feu à blanc sur internet.

Quelques semaines avant leur voyage prévu en Amérique, il s'est produit un événement que le père assis à la table de laque à Cologne qualifie de "truc d'enfant stupide". Le juge du tribunal régional, lui, avait un autre nom pour ça : "conspiration en vue de commettre un meurtre".

L'histoire de la radicalisation des frères coïncide avec une période où un nouveau mouvement se formait en Allemagne. Des jeunes, principalement des hommes qui cherchaient un sens à leur vie, suivaient des prédicateurs salafistes comme Pierre Vogel et Sven Lau. Ils voulaient appartenir à quelque chose.

Ce sont les années qui ont vu l'arrestation du groupe Sauerland, une cellule terroriste qui cherchait à attaquer des soldats américains avec des voitures piégées.

Emre et Ismail, qui voulaient tous deux devenir des héros de la scène, ont planifié leur propre attaque.

Ils ont tendu une embuscade à des policiers.

Ismael, 15 ans à l'époque, s'est allongé sur une couverture à l'orée de la forêt et a simulé une urgence. C'était l'idée d'Emre. Son plan était de couper la tête des officiers pour qu'ils puissent voler leurs armes et attaquer une caserne militaire.

Les policiers ont tiré en l'air et les fils d'Ahmet se sont enfuis. Ils ont été arrêtés le jour suivant.

Emre a été condamné à trois ans de prison et Ismail à neuf mois de mise à l'épreuve.

Au moment de la libération anticipée d'Emre, Pierre Vogel fait le tour des villes allemandes, attirant des foules de milliers de personnes lors de rassemblements qui ressemblent à des concerts pop. Il marie de jeunes couples sur scène et explique à ses partisans pourquoi ils doivent rejeter le mode de vie occidental. Il y a un mouvement croissant de jeunes gens qui veulent créer un nouveau foyer pour eux-mêmes. Ceux qui choisissaient cette maison pouvaient être absous de tous leurs péchés et accumuler des points qui pouvaient les mener au paradis. Il s'agissait d'une sorte de rébellion des jeunes contre leurs parents et la société dans laquelle ils étaient nés - une rébellion conçue et manifestée dans les grandes villes d'Europe occidentale.

Après l'arrestation d'Emre, son père dit qu'il a interdit à ses fils d'utiliser des ordinateurs. Puis il les a conduits dans une mosquée clandestine, à une soixantaine de kilomètres de là, dans la ville de Solingen. Ahmet S. dit qu'il s'agissait d'une mosquée normale et que rien ne l'a frappé comme étant inhabituel.

La mosquée était dirigée par Mohamed Mahmoud, un radical autrichien. Après avoir purgé une peine de prison pour une alerte à la bombe, il était venu en Allemagne et avait fondé le mouvement Millatu Ibrahim, qui a rapidement acquis une réputation. Ses quelque 50 membres sont les chiens d'attaque du milieu. Leur tête d'affiche est Denis Cuspert, un rappeur allemand de Berlin qui se fait appeler "Deso Dogg".

Emre aimait bien le prédicateur - il lui a prêté sa caméra vidéo, s'est occupé de l'impression des drapeaux, a obtenu du matériel d'enregistrement, a tourné leurs vidéos et a emmené son petit frère. Dans une interview ultérieure en captivité kurde, il qualifiera cette période de début de sa "carrière dans la logistique".

Et cela continue comme ça, en Libye, en Turquie, en Syrie...

Le FBI estime qu'entre septembre 2014 et février 2016, les frères ont commandé jusqu'à 2 millions de dollars d'équipement à la seule société turque Meydan Kamp à Istanbul. Emre a déclaré lors de son interrogatoire avoir acheté pour plus de 8 millions de dollars de marchandises pour l'État islamique.

Emre s'est mis en réseau dans le monde entier et a passé une commande à un responsable des achats de l'EI à Hong Kong pour 300 drones Skywalker, qui avaient une portée de 50 kilomètres et une autonomie de vol de trois heures.

Le FBI affirme que les pilotes de drones de l'EI les utilisaient pour des bombardements. Emre a acheté des anémomètres à la société américaine Kestrel. Ils étaient distribués aux snipers de l'EI lors des opérations de combat.

Il a obtenu des dispositifs d'écoute du Colorado qui, selon le FBI, étaient utilisés par les combattants de l'EI pour intercepter les fréquences radio de leurs adversaires.

Emre a commandé des bottes militaires en Allemagne. Frankonia a continué à fournir des couteaux et des viseurs à point rouge. La société Tatonka, en Bavière, a livré des ceintures de combat. Swiss Eye a envoyé des lunettes de combat depuis l'État allemand de Rhénanie-du-Nord-Westphalie.

Fin 2015, au moment où l'EI a tué 130 personnes à Paris, Emre a attiré l'attention de la police spéciale d'Ankara. Mais il n'a pas été présenté à un juge d'instruction. Au lieu de cela, le chef adjoint de la police voulait participer à l'affaire. L'officier de police a commencé à avertir Emre des raids contre les membres de l'EI à Ankara.

Ismail a été promu à Raqqa au printemps 2016. Le principal bureau d'achat de l'État islamique comptait au total quatre départements : armes, véhicules, médicaments et électronique. L'EI a nommé Ismail à la tête du bureau d'approvisionnement en électronique. À 23 ans, Ismail gérait désormais la guerre de haute technologie.

Selon le dossier d'enquête, Ismail et Sarah ont acheté au moins trois esclaves féminines pendant leur séjour en Syrie.

Emre est en captivité chez les Kurdes dans le nord de la Syrie depuis novembre 2017.

Ismail travaille dans un centre d'appels à Ankara, où il vend des assurances dentaires complémentaires à des clients en Allemagne. Après avoir fui avec sa famille, il a passé 10 mois en détention turque. Aujourd'hui, il conduit une BMW blanche à portes papillon.

Mercredi, le tribunal de Düsseldorf a condamné Ahmet. et Perihan S. pour avoir fourni une assistance à leurs fils qui avaient rejoint les rangs de l'État islamique. Ils ont été reconnus coupables d'avoir procuré des armes à leurs fils et de leur avoir fourni du matériel et de l'argent. Le tribunal a condamné la mère à quatre ans et demi de prison et le père à trois ans. Leur belle-fille Sarah O. a été reconnue coupable de complicité de crime contre l'humanité et de privation de liberté ayant entraîné la mort. Elle a été condamnée à passer six ans et demi en prison.

Et maintenant, un récit américain d'amants criminels :

https://www.bbc.co.uk/news/extra/ggkz0ug4ff/im-not-a-monster (23 novembre 2020)

Sam : Je, je ne les ai pas soutenus pour les rejoindre, non. Est-ce que j'ai soutenu mon mari dans une aventure stupide ? Oui. Si j'avais su ce qu'il faisait, je ne l'aurais pas soutenu...

Josh : Alors qu'est-ce que vous avez fait pour soutenir Moussa ?

Sam : Essayer de mettre de l'ordre dans sa vie, essayer de se rapprocher de ses parents, essayer d'améliorer notre relation... en allant au Maroc.

Depuis notre première conversation en Syrie, Sam avait insisté sur le fait qu'elle pensait aller au Maroc, et non dans ce que l'EI appelle son califat. La seule raison pour laquelle elle s'était retrouvée près de la Syrie, disait-elle, était à cause de Moussa.

Mais Sam a raconté d'autres histoires différentes.

Un ami pensait qu'ils allaient au Maroc, mais juste pour des vacances. Lori [sa soeur] pensait que Sam allait déménager au Texas. L'amie de Sam, Andria, a dit : "Elle a mentionné qu'elle, Moussa et les enfants allaient à Hong Kong pour ce qu'elle a dit être une 'opportunité d'affaires'."

J'ai vérifié cela auprès d'un contact, qui a connaissance du dossier de Sam, et j'ai découvert que Sam a fait de nombreux voyages à Hong Kong, et qu'à chaque fois elle a placé de l'argent liquide et de l'or d'une valeur totale de 30 000 dollars dans des coffres-forts. Sam cachait l'argent hors d'Amérique.

Avant qu'ils ne quittent les États-Unis, Sam a demandé à Juan [père du premier enfant de Sam, Matthew] de donner son autorisation pour que Matthew se rende en France afin de voir la mère mourante de Moussa. Mais la famille n'est jamais allée en France, et la grand-mère est bien vivante. Juan est convaincu que Sam est partie en Syrie par choix, pour le plaisir.

J'ai parlé à un autre frère de Moussa, Jason, qui a dit qu'il avait vu Moussa et Abdelhadi regarder des vidéos de l'EI dans la maison de Sam. Sam a dit qu'elle n'en avait pas connaissance.

Lorsque j'ai demandé sans détour : "Quand avez-vous pris conscience que Moussa ou Abdelhadi pourrait vouloir rejoindre l'EI ? Sam a répondu : "Je ne peux pas répondre à cette question."

En novembre 2019, après avoir maintenu son innocence pendant des années, Sam a passé un accord avec les procureurs fédéraux.

Elle a admis "fournir un soutien financier au terrorisme" plutôt qu'un "soutien matériel" en échange d'une limitation de la durée de son séjour en prison.

La plupart des poursuites fédérales en Amérique sont résolues par des accords comme celui-ci.

Sam a maintenant admis qu'elle savait que l'argent et l'or qu'elle cachait à Hong Kong seraient utilisés par Moussa et son frère pour soutenir le groupe État islamique - et qu'elle savait que les frères voulaient rejoindre l'EI dès novembre 2014. Elle les a aidés, donc en ce sens, elle soutenait elle aussi l'EI.

Mais les procureurs n'accusent pas Sam d'être un membre de l'EI, ni de croire en son idéologie. Alors pourquoi aurait-elle risqué sa vie - et celle de ses enfants - en suivant le plan de Moussa de rejoindre un groupe terroriste violent, si elle ne croyait même pas en ce qu'ils faisaient ?

Sam m'a dit que c'était parce qu'elle était dans une relation abusive et qu'elle avait l'impression de ne pas avoir le choix.

Avant de prononcer sa sentence, le juge demande à Sam si elle souhaite ajouter quelque chose. Elle se lève et s'adresse à la cour. Elle s'excuse pour ce qu'elle a fait. À Juan pour avoir laissé Moussa s'interposer entre lui et son fils, à ses parents, et à son responsable au FBI. Puis elle dit, "Je voudrais demander votre pardon et votre clémence."

Le juge prend sa décision. Il condamne Sam à six ans et demi de prison.

En Syrie, lorsque j'avais trouvé Sam pour la première fois, je lui avais posé des questions sur la vidéo de Matthew forcé par Moussa à fabriquer une bombe suicide - la vidéo qui m'a fait commencer tout ce voyage, lorsque je l'ai regardée dans un hôtel à Londres.

Ce que Sam ne m'a pas dit, c'est que c'est elle qui était derrière la caméra qui filmait Matthew.  

Lori dit que, par-dessus tout, elle est en colère. "Je pense que le désir de gratification immédiate de Sam l'a maintenue avec Moussa. Je ne pense pas que cela ait quelque chose à voir avec l'EI. Il lui apportait une source de gratification immédiate, de l'argent, de l'attention. Je voudrais que les gens réalisent que Sam n'est pas la victime ici. Les vraies victimes sont les enfants, les personnes innocentes, les personnes en Syrie qui se sont vues arracher leur vie."

Les enfants de Sam - Matthew et ses demi-frères et sœurs, dont deux sont nés à Raqqa - sont bien encadrés.

Les trois plus jeunes vivent maintenant avec leurs grands-parents, Rick et Lisa, qui ont repeint les balançoires dans leur jardin où Sam et Lori avaient l'habitude de jouer.

Matthew vit avec son père, Juan. Il a suivi une thérapie pour surmonter ce qui s'est passé en Syrie et l'aider à se réadapter à la vie en Amérique. Il a maintenant les cheveux longs et a l'air en pleine forme. Je n'en reviens pas de voir à quel point il a grandi en trois ans, depuis notre première rencontre sur une base militaire kurde en décembre 2017.

Avant cette conversation, j'ai longuement parlé à des experts en protection de l'enfance, à un psychologue clinique indépendant et à Juan. Nous avons tous convenu que je ne demanderais pas à Matthew ce que sa maman, Sam, a fait ou n'a pas fait. Je n'allais pas le mettre dans cette position.

Puis il me raconte ce qu'il a ressenti en quittant la Syrie et en rentrant aux États-Unis.

"C'est comme, c'est comme être dans des vêtements serrés ou des chaussettes et des chaussures serrées toute la journée et puis tout enlever et se sentir bien, et juste se détendre dans un bain chaud. C'est ce que j'ai ressenti. Comme un doux soulagement. C'était bon. C'était bon d'être enfin de retour."

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Il y a 2 heures, Wallaby a dit :

Et maintenant, un récit américain d'amants criminels :

https://www.bbc.co.uk/news/extra/ggkz0ug4ff/im-not-a-monster (23 novembre 2020)

Sam : Je, je ne les ai pas soutenus pour les rejoindre, non. Est-ce que j'ai soutenu mon mari dans une aventure stupide ? Oui. Si j'avais su ce qu'il faisait, je ne l'aurais pas soutenu...

Josh : Alors qu'est-ce que vous avez fait pour soutenir Moussa ?

Sam : Essayer de mettre de l'ordre dans sa vie, essayer de se rapprocher de ses parents, essayer d'améliorer notre relation... en allant au Maroc.

Depuis notre première conversation en Syrie, Sam avait insisté sur le fait qu'elle pensait aller au Maroc, et non dans ce que l'EI appelle son califat. La seule raison pour laquelle elle s'était retrouvée près de la Syrie, disait-elle, était à cause de Moussa.

Mais Sam a raconté d'autres histoires différentes.

Un ami pensait qu'ils allaient au Maroc, mais juste pour des vacances. Lori [sa soeur] pensait que Sam allait déménager au Texas. L'amie de Sam, Andria, a dit : "Elle a mentionné qu'elle, Moussa et les enfants allaient à Hong Kong pour ce qu'elle a dit être une 'opportunité d'affaires'."

J'ai vérifié cela auprès d'un contact, qui a connaissance du dossier de Sam, et j'ai découvert que Sam a fait de nombreux voyages à Hong Kong, et qu'à chaque fois elle a placé de l'argent liquide et de l'or d'une valeur totale de 30 000 dollars dans des coffres-forts. Sam cachait l'argent hors d'Amérique.

Avant qu'ils ne quittent les États-Unis, Sam a demandé à Juan [père du premier enfant de Sam, Matthew] de donner son autorisation pour que Matthew se rende en France afin de voir la mère mourante de Moussa. Mais la famille n'est jamais allée en France, et la grand-mère est bien vivante. Juan est convaincu que Sam est partie en Syrie par choix, pour le plaisir.

J'ai parlé à un autre frère de Moussa, Jason, qui a dit qu'il avait vu Moussa et Abdelhadi regarder des vidéos de l'EI dans la maison de Sam. Sam a dit qu'elle n'en avait pas connaissance.

Lorsque j'ai demandé sans détour : "Quand avez-vous pris conscience que Moussa ou Abdelhadi pourrait vouloir rejoindre l'EI ? Sam a répondu : "Je ne peux pas répondre à cette question."

En novembre 2019, après avoir maintenu son innocence pendant des années, Sam a passé un accord avec les procureurs fédéraux.

Elle a admis "fournir un soutien financier au terrorisme" plutôt qu'un "soutien matériel" en échange d'une limitation de la durée de son séjour en prison.

La plupart des poursuites fédérales en Amérique sont résolues par des accords comme celui-ci.

Sam a maintenant admis qu'elle savait que l'argent et l'or qu'elle cachait à Hong Kong seraient utilisés par Moussa et son frère pour soutenir le groupe État islamique - et qu'elle savait que les frères voulaient rejoindre l'EI dès novembre 2014. Elle les a aidés, donc en ce sens, elle soutenait elle aussi l'EI.

Mais les procureurs n'accusent pas Sam d'être un membre de l'EI, ni de croire en son idéologie. Alors pourquoi aurait-elle risqué sa vie - et celle de ses enfants - en suivant le plan de Moussa de rejoindre un groupe terroriste violent, si elle ne croyait même pas en ce qu'ils faisaient ?

Sam m'a dit que c'était parce qu'elle était dans une relation abusive et qu'elle avait l'impression de ne pas avoir le choix.

Avant de prononcer sa sentence, le juge demande à Sam si elle souhaite ajouter quelque chose. Elle se lève et s'adresse à la cour. Elle s'excuse pour ce qu'elle a fait. À Juan pour avoir laissé Moussa s'interposer entre lui et son fils, à ses parents, et à son responsable au FBI. Puis elle dit, "Je voudrais demander votre pardon et votre clémence."

Le juge prend sa décision. Il condamne Sam à six ans et demi de prison.

En Syrie, lorsque j'avais trouvé Sam pour la première fois, je lui avais posé des questions sur la vidéo de Matthew forcé par Moussa à fabriquer une bombe suicide - la vidéo qui m'a fait commencer tout ce voyage, lorsque je l'ai regardée dans un hôtel à Londres.

Ce que Sam ne m'a pas dit, c'est que c'est elle qui était derrière la caméra qui filmait Matthew.  

Lori dit que, par-dessus tout, elle est en colère. "Je pense que le désir de gratification immédiate de Sam l'a maintenue avec Moussa. Je ne pense pas que cela ait quelque chose à voir avec l'EI. Il lui apportait une source de gratification immédiate, de l'argent, de l'attention. Je voudrais que les gens réalisent que Sam n'est pas la victime ici. Les vraies victimes sont les enfants, les personnes innocentes, les personnes en Syrie qui se sont vues arracher leur vie."

Les enfants de Sam - Matthew et ses demi-frères et sœurs, dont deux sont nés à Raqqa - sont bien encadrés.

Les trois plus jeunes vivent maintenant avec leurs grands-parents, Rick et Lisa, qui ont repeint les balançoires dans leur jardin où Sam et Lori avaient l'habitude de jouer.

Matthew vit avec son père, Juan. Il a suivi une thérapie pour surmonter ce qui s'est passé en Syrie et l'aider à se réadapter à la vie en Amérique. Il a maintenant les cheveux longs et a l'air en pleine forme. Je n'en reviens pas de voir à quel point il a grandi en trois ans, depuis notre première rencontre sur une base militaire kurde en décembre 2017.

Avant cette conversation, j'ai longuement parlé à des experts en protection de l'enfance, à un psychologue clinique indépendant et à Juan. Nous avons tous convenu que je ne demanderais pas à Matthew ce que sa maman, Sam, a fait ou n'a pas fait. Je n'allais pas le mettre dans cette position.

Puis il me raconte ce qu'il a ressenti en quittant la Syrie et en rentrant aux États-Unis.

"C'est comme, c'est comme être dans des vêtements serrés ou des chaussettes et des chaussures serrées toute la journée et puis tout enlever et se sentir bien, et juste se détendre dans un bain chaud. C'est ce que j'ai ressenti. Comme un doux soulagement. C'était bon. C'était bon d'être enfin de retour."

Je ne comprendrai jamais ce goût féminin pour la canaille.

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  • 4 weeks later...

Syrie: l'effondrement de la livre turque aggrave la misère dans le Nord

12/12/2021 

"Al-Bab (Syrie) (AFP) – Mohammed Al Debek et ses collègues enseignants dans le Nord de la Syrie sont en grève. Ils réclament une hausse de leur salaire qui a perdu environ deux tiers de sa valeur en raison de la dévaluation de la livre turque.

"En 2017, mon salaire valait 160 dollars américains. Aujourd'hui, il ne vaut plus que 50 dollars américains, ce qui me suffit à peine pour payer le loyer", confie à l'AFP Mohammed, 33 ans.

Al-Bab est l'une des principales villes de cette région du Nord de la Syrie frontalière de la Turquie, devenue ces dernières années de facto un protectorat turc.

Ankara y exerce un contrôle militaire et la plupart des biens vendus sur les marchés sont turcs de même que l'opérateur de téléphonie mobile.

Ainsi, "l'effondrement de la livre turque a eu un impact considérable sur mon quotidien et m'a obligé à trouver un autre travail" en tant que vendeur dans une librairie, ajoute Mohamed en précisant que ce deuxième emploi lui rapportait 40 dollars américains supplémentaires."

.....

https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20211212-syrie-l-effondrement-de-la-livre-turque-aggrave-la-misère-dans-le-nord

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Indiqué également dans le fil Eurofighter.

Première victoire air-air d'un Typhoon britannique (voir européen) :bloblaugh:

Un drone terroriste abattu le 14 décembre par un ASRAAM alors qu'il se diriger vers la base de Al Tanf en Syrie a la frontière avec l'Irak et la Jordanie par un avion de la RAF :

https://www.gov.uk/government/news/raf-typhoon-destroys-terrorist-drone-in-syria

A vérifier si les Typhoon des monarchies de la péninsule arabique ont déjà dégommer des drones Houtis.

Modifié par collectionneur
J'ai oublié les saoudiens.
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il y a 45 minutes, collectionneur a dit :

Indiqué également dans le fil Eurofighter.

Première victoire air-air d'un Typhoon :bloblaugh:

Un drone terroriste abattu le 14 décembre par un ASRAAM alors qu'il se diriger vers la base de Al Tanf en Syrie a la frontière avec l'Irak et la Jordanie par un avion de la RAF :

https://www.gov.uk/government/news/raf-typhoon-destroys-terrorist-drone-in-syria

Est-ce que le Rafale a une victoire air-air à son actif, ne serait-ce qu'un drone ?

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