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Du Frappeur de René Loire à l'Arsenal Ship de l'amiral Metcalf III


Alexis

Messages recommandés

Un ancêtre du frappeur ou de l'action vers la terre pdt la 1ère guerre mondiale :

le Monitor , assez bas sur l'eau et avec une coque renforcée pour encaisser des torpilles,  et enfin un tirant d'eau pas trop prononcé pour pouvoir se rapprocher et bombarder la terre :

Image IPB

et comme dans le frappeur de rené loire, une superstructure peu prononcée, quasi avec un mat unique ...

Rien ne se crée...

tout se transforme ... surtout dans le célébrissime numéro 117, en vente directe sur ce blog ;)

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Oui mais l'efficacité de ces monitors sur la côte belge telle qu'elle est décrite dans le 117 fut plus que réduite...

Je pense que Kotaï ne va pas tarder à débarquer avec les 406 mm du Missouri

ou avec les MdCn (il y a peut-être la place pour des sylver A-70  :rolleyes: ?)

Ceci dit c'est comme tout concept : l'idée est là, mais n'est qu'ébauchée et l'efficacité réelle de fait seulement modeste.

en 2108 on lira peut être la même chose de l'AVT des Fremm dans le N° 1317 de Marine, Forces navales (fusionnée depuis  2070 avec starship troopers  :lol:)

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Oui mais l'efficacité de ces monitors sur la côte belge telle qu'elle est décrite dans le 117 fut plus que réduite...

Je pense que Kotaï ne va pas tarder à débarquer avec les 406 mm du Missouri

Tu préfères des petits trou ou des gros trou, bien profond?

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Tu préfères des petits trou ou des gros trou, bien profond?

Précision sémantique : il s'agit du  fond du débat, (à savoir qu'il était prévu d'y installer des pièces de gros calibre, mais l'armistice est arrivé avant): le réel est souvent encore plus imaginatif : c'est du 456 mm qui était prévu

et non pas de son fondement.

Précision orthographique : il y a un S à trou au pluriel.

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Précision doctrinale, un groupe d'étude américain avait évalué que des actions aériennes massives restent le moyen le plus efficace pour abrèger un conflit. Sur une durée de 30 jours, la puissance de feu du groupe aérien embarqué américain équivaut à 5000 missiles de croisière. Le délai maintenant entre l'identication d'une target et sa destruction par l'aviation embarquée est de moins de 20 minutes depuis mars 2003 et Iraqi Freedom. C'est pour cela que les US ont de très gros CVN avec un parc conséquent. Ils ont aussi 4 SSGN Ohio (154 TacTom ensilés) et une flopée de SNA et Croiseurs/Destroyers délivrant le feu puissant. Ce message est approuvé par Philippe, qui vote pour le lancement d'un second PA.  :lol:

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Le loitering ne change pas foncièrement la donne! Il ne fait qu'améliorer l'efficacité globale, mais il ne permet pas de changer radicalement la doctrine, il ne faut pas l'oublier!

La doctrine d'emploi des MdCn est quasiment la même pour tout le monde:

Fonction préstratégique

On vise les organes vitaux de l'ennemi et ses outils politiques (ponts, ports, studios TV, palais etc...).

C'est dans ce sens que je parlais des MdCn comme d'armes "pas totalement tactiques dans le sens opérationnel du terme" (et non dans l'opposition "conventionnel vs nucléaire)

Il s'agit là de cibles prévues dans les plans d'attaque à trés long terme, et qui ne changeront pas, même si la situation sur la champs de bataille évolue.

Et là, le loitering ne changera pas la doctrine d'emploi.

Fonction tactique: "Artillerie"

Là, on parle de pilonage en force et à longue distance. C'est l'exemple des MdCn balancés contre des usines ou des camps d'entrainement terroristes. Des cibles occasionnelles donc, mais fixes. On utilise alors le MdCn pour ne pas risquer d'avions, ou parce qu'on en a pas sous la main, ou parce que ça coute moins cher, surtout face à un pays avec peu de défenses anti-aériennes à pénétrer.

Dans ce cas de figure, on voit tout l'intérêt d'avoir des lanceurs sur le plus de plates-formes différentes!

Une FREMM AVT qui assure la protection contre la piraterie au large de la Somalie, en remplacement des vieux Avisos, reçoit soudain l'ordre de détruire un camp d'entrainement terroriste appartenant au groupe Aq Laïda qui a tenté de planter un Airbus sur la Tour Eiffel en Septembre dernier. Et paf!!! Une demi-douzaine de missiles dans la gueule, en attendant que le GAN se pointe pour faire de la chasse en profondeur.

Ici encore, pas besoin de loitering, vue qu'on a des satellites de reconnaissance.

Fonction tactique: "soutien aérien"

Pure conditions tactiques. Il y a des troupes au sol, elles suivent un convoie qu'il faut détruire impérativement. Il n'y a pas d'avions disponibles, alors la Marine décide d'envoyer ses derniers missiles à fonction loitering pour dégager tout ça. Et ça marche.

A-t-on révolutionner la doctrine d'emploi des MdCn naval? Vont-ils enfin pouvoir remplacer l'aviation embarquée?!

Bah non!

Tout simplement parce que la fonction loitering, ce n'est qu'une option supplémentaire pour attaquer des cibles mobiles, pour garder l'homme dans la boucle.

Mais ce n'est pas elle qui permettra de faire survoler en permanence des missiles au dessus du territoire ennemie. Ce n'est pas elle qui fournira du soutien au troupes au sol.

Si les gars au contact doivent attendre une bonne heure que le missile lancé en mer se pointe, ils auront déjà eu le temps de tous crever, jusqu'au dernier.

Alors bien sur, la solution miracle serait de faire orbiter en permanence dans le ciel une myriade de missiles/drones qui n'interviendront qu'en cas de besoin, avec un opérateur pour les guider.

Bah oui, mais un calcul rapide montre que bouffer du consommable comme ça, bah ça coute BIEN PLUS CHER que d'envoyer des flottilles de Rafale, sans parler du fait que les Rafale peuvent ramener leurs bombes inutilisées à bord, alors qu'en utilisant des missiles loitering, on vide rapidement les Sylver de notre FREMM, sans rien avoir en secours pour les coups durs.

Alors attention, je ne dis pas que le loitering ne sert à rien sur les missiles de croisière!!!

ça peut avoir une utilité tactique, surtout pour les forces puissantes qui sont habituées à leur usage.

Cela dit, ce n'est pas ça qui va révolutionner l'art de faire la guerre navale.

Un MdCn, avec ou sans loitering, ce n'est qu'une forme extrêmement aboutit d'artillerie. Des avions embarqués offrent bien plus de potentiel que ça.

Alors bien sur, si le missiles loitering est capable de rentrer sur le navire après la mission, je dis oui!! On aura inventer le drone de reconnaissance armé, UCAV! A l'occasion, on le fera plus gros, avec un pilote à bord, et des missiles air-air sous les ailes, pour descendre les "missiles loitering réutilisables pilotés" adverses!

Et puis on mettra un pont plat sur les FREMM AVT, qu'on fera beaucoup plus grandes pour récupérer les "MLRP" avec plus de facilité.

Comment ça "Tu le veux vraiment ton PA2 toi, hein?!"??? ça se voit tant que ça? :lol: :lol:

(J'ai un peu de mal à faire de la citation détaillée avec mon tél. portable)

Je note que tu valides le fait que certaines missions du Gae seraient exécutables avec des MdCN pour des cibles fixes : à ce tître je pense comme toi que la possibilité de tirer à partir des Fremm et SNA est utile. Seulement avec 3 ASM autour du GAN cela ne fera que 48, ce qui n'apporte  pas bcp d'aide  à un CDG donné pour 100 sorties/j pdt 7 j.

et que concernant le loitering tu n'élimines pas son utilîsation pour une partie du CAS (comme les gibi vont le faire avec le  tandem FIRESHADOW/Watchkeeper.

J'aimerais bien trouver une étude précisant la part allouable à ces nouveaux  systèmes (Mdcn, fireshadow/uav, tigre sans oublier le loitering par des ATL2/Nimrod).

D'une part c'est moins couteux qu'un GAN : voir les calculs récents de  philippe ou en  début de ce fil

D'autre  part ce'a  permettrait des simulations  précises  contre telle ou  telle petite  puissance

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Personnellement, je n'ai rein contre les MdCn, tu l'auras compris, c'est même tout le contraire.

Cela dit, je n'adhère pas encore au concept de Frappeur de René Loire. Ce concept est pour l'instant trop spécialisé, trop lourd et trop cher pour une utilité non fondée pour le moment, surtout en l'état actuel des technologies.

Les GAN ont fait leurs preuves, et ils ont encore non seulement une réserve de potentiel suffisante pour la frappe aérienne classique, mais en plus ils permettent de remplir des missions (contrôle des voies maritimes, protection de flottes/convoie, lutte ASW etc...) bien plus diversifiées.

PS: Et qui qui c'est qu'à acheter le n°117 avec ses pourboires de la semaine?! :lol:

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Précision doctrinale, un groupe d'étude américain avait évalué que des actions aériennes massives restent le moyen le plus efficace pour abrèger un conflit. Sur une durée de 30 jours, la puissance de feu du groupe aérien embarqué américain équivaut à 5000 missiles de croisière. Le délai maintenant entre l'identication d'une target et sa destruction par l'aviation embarquée est de moins de 20 minutes depuis mars 2003 et Iraqi Freedom. C'est pour cela que les US ont de très gros CVN avec un parc conséquent. Ils ont aussi 4 SSGN Ohio (154 TacTom ensilés) et une flopée de SNA et Croiseurs/Destroyers délivrant le feu puissant. Ce message est approuvé par Philippe, qui vote pour le lancement d'un second PA.  :lol:

Pourrais-tu préciser combien  de  sorties/j il y avait dans ton étude ?

Concernant le  temps de réaction, c'est si je ne m'abuse avec un appareil en train de loiteringer là haut.De ce fait typiquement une  mission  pour un  ATL2 pour un reaper si on  en achète, ou pour un fireshadow.

Quant aux USA, ils ont tout en trop.

C'est comme pour le nuke : il  faut trouver le format d'armes qui a du sens.

Vu la citation du VAE sur le format à 2020 avec un seul PA, je crains que les votes pro-PA2 soient aussi peu utiles que les 2 ans  de discussions que l'on a déjà eu sur le sujet alors que TAPIR annonçait déjà en 2006 que le PA2 serait abandonné.

D'où l'intérêt d'explorer les apports avec  ce qu'on  a déjà ou  qu'on va  avoir bientôt: exemple l'utilisation de l'ATL2 comme bombardier ou  les plans d'utiliser les tigres à la place  des jaguars et enfin des missiles embarqués sur Fremm.

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http://www.corlobe.tk/article11112.html

La souplesse et la puissance des SSGN

Un général des forces spéciales a comparé leurs possibilités à une division flottante de l’armée. C’est une machine de guerre tellement utile que, pour une fois, les SEALS veulent en parler publiquement.

Et leur capacité au combat est facilement reconnue — l’agence officielle de presse chinoise les a qualifiés de “Entrepôts d’explosifs … un diable de dissuasion.”

Le lancement opérationnel des 4 sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de la classe Ohio reconvertis pour lancer des missiles de croisière Tomahawk et mener des missions d’opération spéciale de grande ampleur a dépassé les attentes, selon le commandement, les équipages et les responsables.

Deux anciens SNLE — l’Ohio et le Florida — sont actuellement en mission avec diverses combinaisons de missiles de croisière Tomahawk, de nageurs de combat SEAL et de mini-submersibles. Le Michigan appareillera dans les prochaines semaines et va — pour la première fois sur ce type de sous-marins — utiliser l’Advanced SEAL Delivery System. Le Georgia partira en mission en 2009.

Les SSGN ont été le sujet principal de la convention annuelle de la Naval Submarine League. Et les appréciations positives ont été légion.

Alors que d’autres programmes de construction subissent retards et dépassements de budget, le programme SSGN a réutilisé 4 SNLE promis à la démolition, a rechargé leur réacteur et les a converti en 5 ans et 1 milliard $ chacun.

“C’était réellement un sous-marin récupéré dans le chantier de démolition,” a indiqué le Capt. Mark Bock, le dernier responsable du programme SSGN.

Selon la mission, le nombre de missiles Tomahawk varie entre 105 (le nombre normal) à un maximum de 154, selon le nombre de tubes (22 au total) occupés par des barillets pouvant accueillir 7 missiles chacun.

Cet arsenal sous-marin est si puissant, a déclaré le contre-amiral Mark Kenny, sous-marinier et directeur du nouvel Irregular Warfare Office de la Navy, que les SSGN peuvent combler le vide laissé par le programme de destroyers DDG 1000.

“Le SSGN peut combler ce vide parce que nous avons du volume,” a expliqué Kenny.

Avec un nombre de Tomahawk réduit, les SSGN peuvent utiliser plusieurs tubes pour recevoir jusqu’à 5 chargements de semi-remorques de matériels destinés aux SEAL embarqués. 2 des tubes ont été transformés en sas pour les plongeurs et le pont a été élargi pour recevoir cote à cote des dry-deck shelters.

Un SSGN peut embarqué jusqu’à 66 SEALs, qui, lorsqu’ils sont à bord d’un sous-marin, sont connus pour dévaliser les stocks de nourriture. Mais les SNLE ont des réfrigérateurs et des lieux de stockage de nourriture rien que pour les hommes-grenouilles.

“Il n’y a eu aucun problème pour nourrir les SEAL autant qu’ils avaient besoin,” a indiqué le Capt. Chris Ratliff, qui a embarqué des SEAL pendant de longues périodes lors de la première mission de l’Ohio dans le Pacifique Occidental, pour des opérations dont il ne pouvait parler. A la fois, les formes spéciales de l’armée et de la Navy — connus pour leur silence — avaient d’excellentes appréciations sur toutes les missions que le sous-marin pouvait accomplir.

L’Ohio a appareillé de Bremerton le 14 octobre 2007. Comme les SSGN ont 2 équipages permutant tous les 90 jours, “nous sommes un an plus tard et le sous-marin n’est pas encore rentré de mission.”

En plus des missiles, des sas pour plongeurs et le matériel des SEAL, un des 24 tubes est réservé pour des cargaisons expérimentales comme des drones sous-marins ou aériens, une priorité de la flotte sous-marine.

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@G4lly

Très bonne citation que j'aurais volontier fait sauf que  d'un  tél  portable, nor so easy...

L'appréciation du  ssgn par les chinois vaut de l'or et  signifie  bien l'importance de  cette arme à un moment où personne n'utilisera les ssbn sauf menace du sol national.

Les 4 ssgn  ont ainsi un  "poids diplomatique'' non négligeable.

Pour la  France c'est plus cheap.

Comme tu le faisais remarqué en collant la vue 3d des FREMM il ya  probablement peu de place pour rajouter des sylver de plus sur celle-ci.

Comme une version vraiment AVT , avec 64 à 80 mdcn est exclue sauf à  troquer le Sonar et l'ASM d'une des fremm pour l'installer sur une  hypothétique GOWIND control qui serait dévolue à la protection de la FOST.

Resterait alors à regrouper le concept AVT vers ce qui l'illustre déjà : le groupe aéromobile et amphibie centré autour des BPC et de leurs futurs TIGRE.

L'ajout de 4 sylver A70 par BPC signifierait 32mdcn/BPC voire 32 additionnelles si 2 BPC et 32 de toute façon vu les 2FREMM ASM soit entre 64 et 96.

L'installation pourrait se faire au niveau de l'angle tribord arrière du  pont d'envol : au-dessous il y a, je crois, les 300m2 des ateliers hélos avec  une hauteur  de 7 m environ. Prendre environ  30 m2 pour 4 sylver amputerait peu par rapport au  gain en ''AVT''.

Enfin, comme tu  le suggèrait on  pourrait également rajouter des NETFIRE ou des FIRESHADOW avant de  les amener à terre.

On aurait un panel AVT assez riche : mdcn, fireshadow, tigre puis artillerie de l'AdT.

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Allons allons mettre des missiles de croisière sur un navire aux normes marine marchande, filant 19 noeuds avec une SER d'empire state building...

Le problème aussi c'est qu'il n'est pas évident du tout que la frappe par MDCN trouve toujours une complémentarité dans une action amphibie.

Le BPC est un navire lent et fragile autant destiné à mener des opérations militaires que de service public et d'aide aux populations. C'est la dernière plate forme sur laquelle on mettrait des MDCN (bien rares au final rappelons-le)

Autrement

Il est bien ce général des forces spéciale il redit à propos des 4 Ohio et des DDX 21 ce que j'écrivais ici il y a 15 jours trois semaines...

Oui je sais ya pas de mal à se faire du bien

Pour ce qui est des FREMM au vu des 3D et surtout des dernière image virtuelles dont les premières ont été publiées par le désormais célèbre 117 la plage avant semble bcp moins dégagée qu'il n'y paraissait de prime abord.

La redondance recherchée en isolant deux des quatre générateurs diesel à l'avant dessert la disponibilité en terme d'espace.

Moins de lanceurs certes, mais des navires dont la survivabilité a été particulièrement soignée ce qui n'est vraiment pas pour me déplaire...

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Nota : on y mettra déjà 16 hélos dont chacun fait à peu près le prix de 16 à 32 mdcn (entre  les prix du nh er du tigre) et sans parler du prix du couteux matériel de l'ALAT.

Pour le reste, l'article de merermarine de ce jour sur les Scalp parle de 200 mdcn, minimum.

Enfin, la norme BV-mili est une  norme mixte issue du meilleur des 2 mondes (les échos,2006): si cela n'avait pas été le cas, ils auraient même pas pu postuler pour l'Australie où l'emport de F35 était envisagé (+cher que  les mdcn mon fils ;))

Ceci dit si l'on préfère les mettre sur un vieux SNLE moi je suis pour (bcp tp cher mon  fils :'[)

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Mouais...

Enfin bon, on a toujours pas statué définitivement sur l'intérêt d'avoir un très grand nombre de MdCN, qu'on les mette sur un unique frappeur ou une multitude de frégate d'ailleurs.

Ce que je veux dire, c'est que la Marine va acheter 200 MdCN. Mais il y a quasiment toutes les chances du monde pour que les 3/4 des missiles finissent leur vie à la casse, sans jamais avoir été tirés.

Bien sur, il faut tout de même un nombre minimum de missile assez élevé, ne serait-ce que pour les mettre sur différentes plate-formes histoire de faire jouer la dissuasion (ou plus simplement histoire d'avoir en permanence un pistolet chargé aux quatre coins du monde, même si on se doute bien qu'on aura pas à utiliser plus d'un ou deux chargeurs au final).

Mais on peut également comprendre la réticence de la Marine à l'idée d'acheter un grand nombre de missiles de croisière et de lanceurs Sylver associés. Cela dit, ça ne doit pas les empêcher de prévoir les réserves suffisantes pour des lanceurs supplémentaires, en cas de besoin (conflit important ou de longue durée)

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Pour les FREMM, la seule vraie place pour des sylvers reste celle sur le côté du hangar, soit un truc trop petit pour du A70 et limité aux possibilités AA (avis aux experts, j'ai vraiment pas les gabarits en tête).

Mais je suis entièrement d'accord sur le fait de mettre en question la pertinence du missile de croisière comme arme de saturation: c'est très cher pour un truc très ciblé, et l'expérience de l'Irak montre qu'on va devoir apprendre à vraiment chiffrer l'opportunité d'une guerre et à ne pas la mesurer qu'au résultat médiatique, généralement vite controversé qui plus est.

C'est là qu'on revient au débat sur la nation d'appui-feu naval qui semble devoir être étendue tant par les progrès technologiques (railguns, obus intelligents à portée étendue....) que par les besoins opérationnels de quantités de métal plus conséquentes à balancer. Verra t-on se développer des missiles low-costs destinés à la saturation? Les développements de lances-roquettes navalisés auront-ils des suites (j'ai vu qu'il y en avait sur le Pierre le Grand et sa conserve)? Les grosses tourelles, voire tourelles multiples sont-elles toujours évoquées?

Y'a pas 36 solutions pour satisfaire ce qui correspond à un besoin (la frappe d'appui et la frappe en profondeur de la terre) et à quoi le missile de croisière semble répondre trop imparfaitement, tant en raison de sa nature d'arme de précision (presque stratégique) que de son coût. Même un Tomahawk, bien moins cher que du Mdcn, on ne peut pas le tirer comme un obus; or, c'est pourtant bien ce que ces SSGN sont destinés à faire. J'imagine que les Ricains les gardent comme "réserve d'appui naval" avant tout faite pour le cas de conflit maximal (comme les Iowas refondus des années 80), et qu'ils ne videront vraissemblablement jamais leur cargaison de missiles dans de larges proportions, les opérations spéciales semblant leur destination probable.

Mais ce besoin de capacité de frappe importante existe, avec la nécessité collatérale d'un seuil minimum de précision, pour éviter des dégâts tout aussi collatéraux. Obus intelligents de gros calibres? Roquettes guidées? Missiles low costs?

Et ce concept de navire réservé ne reste t-il pas un système trop "le cul entre deux chaises" inutilisable la plupart du temps? Les développements de navires modulaires "à la danoise" ne permettront t-ils pas de favoriser l'émergence d'une capacité de telles frappes de façon plus décentrée, sur plusieurs navires d'une même flotte?

Sinon, nos anciens SNLE, y sont encore entiers?

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Pour les FREMM, la seule vraie place pour des sylvers reste celle sur le côté du hangar, soit un truc trop petit pour du A70 et limité aux possibilités AA (avis aux experts, j'ai vraiment pas les gabarits en tête).

Mais je suis entièrement d'accord sur le fait de mettre en question la pertinence du missile de croisière comme arme de saturation: c'est très cher pour un truc très ciblé, et l'expérience de l'Irak montre qu'on va devoir apprendre à vraiment chiffrer l'opportunité d'une guerre et à ne pas la mesurer qu'au résultat médiatique, généralement vite controversé qui plus est.

C'est là qu'on revient au débat sur la nation d'appui-feu naval qui semble devoir être étendue tant par les progrès technologiques (railguns, obus intelligents à portée étendue....) que par les besoins opérationnels de quantités de métal plus conséquentes à balancer. Verra t-on se développer des missiles low-costs destinés à la saturation? Les développements de lances-roquettes navalisés auront-ils des suites (j'ai vu qu'il y en avait sur le Pierre le Grand et sa conserve)? Les grosses tourelles, voire tourelles multiples sont-elles toujours évoquées?

Y'a pas 36 solutions pour satisfaire ce qui correspond à un besoin (la frappe d'appui et la frappe en profondeur de la terre) et à quoi le missile de croisière semble répondre trop imparfaitement, tant en raison de sa nature d'arme de précision (presque stratégique) que de son coût. Même un Tomahawk, bien moins cher que du Mdcn, on ne peut pas le tirer comme un obus; or, c'est pourtant bien ce que ces SSGN sont destinés à faire. J'imagine que les Ricains les gardent comme "réserve d'appui naval" avant tout faite pour le cas de conflit maximal (comme les Iowas refondus des années 80), et qu'ils ne videront vraissemblablement jamais leur cargaison de missiles dans de larges proportions, les opérations spéciales semblant leur destination probable.

Mais ce besoin de capacité de frappe importante existe, avec la nécessité collatérale d'un seuil minimum de précision, pour éviter des dégâts tout aussi collatéraux. Obus intelligents de gros calibres? Roquettes guidées? Missiles low costs?

Et ce concept de navire réservé ne reste t-il pas un système trop "le cul entre deux chaises" inutilisable la plupart du temps? Les développements de navires modulaires "à la danoise" ne permettront t-ils pas de favoriser l'émergence d'une capacité de telles frappes de façon plus décentrée, sur plusieurs navires d'une même flotte?

Sinon, nos anciens SNLE, y sont encore entiers?

Effectivement les MDCN réouvrent la porte  de l'appui-feu à partir de plateformes  navales. Comme tête de série, il ne peut qu'être le premier d'une gamme qui ne demande qu'à être déclinée. Mais si l'on regarde les US qui ont déjà une longueur d'avance, c'est déjà le cas avec par rapport à notre scalp, le loitering sur le tactom, la ss munition LOCAAS, l'AWS.

La notion de plateforme modulaire me plait bien : je rêvais sur les FREMM d'un bloc Hangar modulable, soit dévolu à l'hélico dans un mode ASM soit à un emport de sylver additionnels pour des missiles low cost type FIRESHADOW. Situés de part et d'autre d'un petit hangar dévolu aux drones hélos de désignations de cibles.

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On parle bcp des matériels sans vraiment aborder la question des doctrines.

C'est pourtant le plus crucial !

L'Histoire est remplie d'exemples,  où le mauvais emploi d'une arme conduit à la défaite malgré la supériorité technique de celle-ci !

Les Anglo-saxons accusent souvent 'es  Français de vouloir tout théoriser auparavant - ce, de manière générale, pas uniquement dans les  doctrines, en intelligence économique aussi- alors qu'eux sont davantage expérimentaliste, adaptant plus leurs doctrines à l'évolution de la situation.

Ici, on est devant le paradoxe  d'une arme nouvelle pour la France, mais qui a déjà un corpus d'utilisation large chez les Anglo-saxons.

En avons-nous  une doctrine précise ?

Est-ce que cette doctrine inclut les  évolutions techniques à court terme tant en fonctions (loitering, sous-munitions)  qu'en coût (diminution par la série, système de missile  de croisière plus  bas de gamme)?

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Du côté du monde réel, voici ce que l'on peut lire dans la future LPM

Munitions de frappe de précision

Les capacités de frappe de précision seront privilégiées, soit pour des actions dans la profondeur, soit pour l’appui des forces au contact.

Le missile de croisière naval (MdCN) sera livré à partir de 2013 avec un objectif de 60 unités sur la durée de la programmation, et une cible totale de 200 missiles.  ;)

La version métrique de l’armement air-sol modulaire (AASM), capable de traiter avec une grande précision des objectifs, de jour comme de nuit et à distance de sécurité, sera opérationnelle en 2009.

1 540 kits décamétriques et métriques seront livrés d’ici 2014 et 2350 d’ici 2017.

La capacité de frappe par tout temps sera également améliorée à très court terme par la mise en service de munitions de précision à guidage dual (laser et GPS).

Les munitions sol-sol comprendront des roquettes à guidage terminal (500 livrées d’ici 2012 pour les Lance Roquette Unitaire) et des obus d’artillerie de précision.

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Dans le monde réel, il est déjà bien que la chaine de production des MDCN soit préservée, alors que l'on a pu craindre sa réduction à seulement 100.

C'est déjà cela dans la période de renouvellement de fond en comble de la flotte.

Ensuite, rien n'interdit de se demander si on ne va pas quand même manquer un train faute d'avoir une doctrine d'emploi optimale.

Après tout même Castex n'a pas vu venir l'émergence du PA avant-guerre, ce qui ne lui a pas permis de proposer clairement autre chose à la vogue en cours de l'attaque à outrance. D'où les 2 Strasbourg-Dunkerque, puis les 6 cuirassés classe Richelieu, alors que le PA Béarn était à peine opérationnel.

Si avec Pétain, on n' avait pas eu droit à la  ''double peine''* plusieurs PA voire déjà un bien fonctionnel  auraient servis.

Certes, dans le ''monde réel'', on est plus à construire des navires plus petits (OPV) à la place de plus gros (AVT) qu'à se lancer dans la construction d'un corps de bataille inapproprié.

A contrario, et sans rejouer l'école matérielle, avec seulement 16 mdcn attribués à l'AVT là où les US en mettent une soixantaine minimum, on se prive de tout effet ''turbo'' initial pour notre unique PA allignable. Je dis allignable car même avec un PA2, il ne serait pas allignable de conserve.

Bref, déclassez les A69 mais rendez nous (qq) AVT

* par double peine, j'entends Pétain ministre de la défense avant guerre répondant qu'il n'y avait aucun risque du côté de Sedan, puis le même capitulant plutôt que de continuer la lutte avec la Flotte sur l'Empire.

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On apprends aussi que les 400 MdC Scalp EG seront aussi revalorisés en 2015.

Oui, tu as raison BPCs, on a failli n'avoir que 100 MdCN, mais visiblement MBDA a fait son lobbying pour préserver l'arsenal.

On va peut-être vendre 50 MdCN à Athènes, s'ils nous commandent 6 FREDA. EG

Lobbying d'autant plus aisé que, de mon point  de  vue tu le devines :|o|, l'arme est cruciale, offrant une "inédite  capacité d'action vers la  terre''.

en 2015 pour les EG c'était le datalink, le loitering était  prévu pour 2020.

Avec 50 pour la Grèce la cible de ligne de prod de250 est respectée (comme pour le rafy on dépend de l'export)

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