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Opérations au Mali


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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/07/12/mali-23199.html

Au Mali, qui veut noyer son chien l'accuse d'être un mercenaire

La junte militaire malienne ne manque pas d’air: elle considère que les 49 soldats ivoiriens interpellés dimanche à l’aéroport de Bamako sont "des mercenaires" et elle a décidé de les "mettre à disposition des autorités judiciaires compétentes" selon le communiqué qui suit:...

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https://www.arte.tv/fr/videos/098153-000-A/guerre-au-mali-coulisses-d-un-engrenage/

Documentaire de 83 minutes, en ligne jusqu'au 9 septembre 2022.

https://www.lemonde.fr/culture/article/2022/07/12/guerre-au-mali-coulisses-d-un-engrenage-sur-arte-autopsie-d-un-etat-failli_6134542_3246.html

Jean Crépu décortique minutieusement l’échec des opérations « Serval » et « Barkhane » mais surtout la déliquescence d’un pays ravagé, rongé depuis son indépendance par la corruption de ses classes dirigeantes.

On entend François Hollande dire que « la France n’a pas vocation à rester au Mali mais qu’elle a un objectif, c’est qu’il n’y ait plus de terroristes qui menacent l’intégrité du pays quand elle partira ». Neuf années plus tard, les militaires de « Barkhane » font leurs paquetages ; le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans et l’Etat islamique au Grand Sahara tiennent, du nord au centre, une bonne partie du territoire malien.

Le documentaire ne rentre pas dans le détail stratégique ni tactique de la déroute militaire française au Sahel. « Barkhane » a certes rempli son tableau de chasse avec la tête de nombreux chefs djihadistes mais a été incapable de stopper le retour, puis l’inexorable avancée des groupes armés au Mali et même leur débordement sur les pays frontaliers. Il ne dresse pas non plus de réquisitoire contre cette intervention. Car, la responsabilité française, bien que réelle, est loin d’être la seule, ni même la principale.

Ainsi, moins que nous embarquer pour un voyage dans « les coulisses d’un engrenage » fatal, Jean Crépu fait l’autopsie de la faillite de l’Etat malien, rongé depuis son indépendance par la corruption de ses classes dirigeantes.

https://television.telerama.fr/tele/documentaire/guerre-au-mali-coulisses-d-un-engrenage-1-195182830.php

Cette solide entreprise d’analyse, salvatrice et précieuse, nous invite à nous interroger sur la politique française en Afrique, sur nos valeurs et, à travers elles, sur notre propre démocratie.

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La meilleure chose qui puisse leur arriver c'est la partition en une mutitude de mini-états rivaux. Visiblement personne ne veut en découdre pour "le Mali". Mais pour la faction machin ou l'armée des trucmuches, là ça réagit.

Je vois deux problèmes auxquels la France a dû faire face:

1: que le Mali existe dans son état actuel purement et simplement. En clair soit on faisait dégager la junte au profit d'un vrai gouvernement d'union nationale (si tant est que cela fut possible à l'époque) soit on laissait la situation s'enliser dans une sorte de "mini-Iraq". On a visiblement choisi la seconde option, la pire.
Et comme pour l'Iraq lui-même, c'est probablement quand les gens en auront marre d'être massacrés par daesh qu'ils réagiront. Mais bien sûr il sera trop tard pour échapper aux griffes d'un autre pouvoir plus rigoriste par exemple. Les russes, les turcs, les iraniens... Qui viennent déjà se servir en (véritables) colons, mais cette fois-ci dans la liesse et l'allégresse générales des populations locales visiblement trop heureuses de se laisser piller. Je suis même surpris que les algériens ne se soient pas déjà invités à la fête (quoique).

2: que l'on ait pas su valoriser notre action en bonne et due forme. Puisque visiblement la junte pense que 1000 soudards russes valent mieux que des milliers d'Européens avec du matos et un entraînement autrement plus sérieux. Sauf que ça aussi ça risque de leur péter à la gueule tout prochainement quand l'inanité du plan envisagé jusqu'alors (massacrer les villages suspectés d'abriter des terroristes) leur sautera aux yeux. Oui parce que c'est bien les villes forteresses impénétrables aux djihadistes et tout et tout... sauf que, non, elles ne sont pas impénétrables, loin de là, et surtout, quand les voies de communication seront bloquées par des groupes armés, ils vont vivre comment, dans leurs villes forteresses?

Bref, la seule chose sur laquelle il faille qu'on soit intraitables ce sont les trolls anti-français vivant en France qui pourraient soutenir des attaques contre notre pays, et ça veut dire commencer à taper sur les clandos maliens et toutes les sortes de farfadets du même acabit qui crachent sur leur pays d'accueil. Il y en a un paquet.

Parce qu'au niveau guerre informationnelle et propagande, on a été nazes. Aucune stratégie de communication, rien d'organique, on se serait crus en 1950 (et déjà à l'époque cette com' ne marchait pas, alors c'est dire...) et nos chers "amis" russes en ont profité pour s'immiscer là-dedans et mettre le bordel.

Or c'est uniquement au niveau médiatique qu'on a pas été à la hauteur. Pas assez agressifs.

 

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il y a 28 minutes, Patrick a dit :

Or c'est uniquement au niveau médiatique qu'on a pas été à la hauteur. Pas assez agressifs.

 

Non. Comme tu le dis toi-même l'écart entre nos moyens, nos objectifs (très évolutifs pour le moins) et notre relation avec le Mali, la situation malienne, laissaient assez peu de chances à un succès.

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il y a 39 minutes, Patrick a dit :

Or c'est uniquement au niveau médiatique qu'on a pas été à la hauteur. Pas assez agressifs.

Mais non, c'était voué au merdier d'entrée, on dirait que l'on apprend jamais rien... :rolleyes: Serval d'accord, on tape les gus, on fait quelques raids aux frontières Niger / Libye et après on se casse, prêts à un nouveau coup de poing si besoin. Et plutôt que dépenser des sous pour rien on achète en urgence des C17 . Mais, à mon avis les circuits de prise de décision obéissent à plusieurs "rationalités" . C'est un fait que l'AdT préfère les pré-positionnements à terre que des moyens de projection, ça sort les pax des casernes et en plus ça fait des postes de commandement; ils appellent ça l'acculturation, disons que l'empreinte coloniale n'est pas pour rien....

 l'Etat Malien n'existe pas. Mis à part se substituer à lui, une sorte de colonie, évidemment impossible, 

 

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il y a 27 minutes, gustave a dit :

Non. Comme tu le dis toi-même l'écart entre nos moyens, nos objectifs (très évolutifs pour le moins) et notre relation avec le Mali, la situation malienne, laissaient assez peu de chances à un succès.

 

il y a 2 minutes, Fusilier a dit :

Mais non, c'était voué au merdier d'entrée, on dirait que l'on apprend jamais rien... :rolleyes: Serval d'accord, on tape les gus, on fait quelques raids aux frontières Niger / Libye et après on se casse, prêts à un nouveau coup de poing si besoin. Et plutôt que dépenser des sous pour rien on achète en urgence des C17 . Mais, à mon avis les circuits de prise de décision obéissent à plusieurs "rationalités" . C'est un fait que l'AdT préfère les pré-positionnements à terre que des moyens de projection, ça sort les pax des casernes et en plus ça fait des postes de commandement; ils appellent ça l'acculturation, disons que l'empreinte coloniale n'est pas pour rien....

 l'Etat Malien n'existe pas. Mis à part se substituer à lui, une sorte de colonie, évidemment impossible, 

Je pense toujours que nos pax sur le terrain ont fait du bon travail avec les règles d'engagement qui leur ont été fixées.

Ils n'ont pas à avoir honte de leur engagement. Ils ont eu un impact hautement positif auprès des populations. Notamment dans le cadre des actions humanitaires menées en corollaire aux actions purement armées. Ils ont sauvé des vies, pas toutes, mais beaucoup.

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il y a 16 minutes, Fusilier a dit :

C'est un fait que l'AdT préfère les pré-positionnements à terre que des moyens de projection, ça sort les pax des casernes et en plus ça fait des postes de commandement; ils appellent ça l'acculturation, disons que l'empreinte coloniale n'est pas pour rien....

C'est aussi un fait que la projection sans base prépositionnée est bien plus complexe que sans, voire quasi impossible, sans même parler de l’acculturation qui n'est pas un simple luxe (que font donc les marins à Djibouti?). D'ailleurs le coup d'arrêt initial de Serval a été permis... par les forces prépositionnées du COS puis de l'AA au Tchad! Ce n'est pas pour rien que même l'AAE, chantre de la projection depuis la métropole comme meilleure réponse possible à toutes les situations, déploie elle aussi ses moyens à l'extérieur...

il y a 12 minutes, Patrick a dit :

 

Je pense toujours que nos pax sur le terrain ont fait du bon travail avec les règles d'engagement qui leur ont été fixées.

Ils n'ont pas à avoir honte de leur engagement. Ils ont eu un impact hautement positif auprès des populations. Notamment dans le cadre des actions humanitaires menées en corollaire aux actions purement armées. Ils ont sauvé des vies, pas toutes, mais beaucoup.

Mais nous sommes entièrement d'accord là-dessus.

Modifié par gustave
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il y a 1 minute, gustave a dit :

C'est aussi un fait que la projection sans base prépositionnée est bien plus complexe que sans, voire quasi impossible, sans même parler de l’acculturation qui n'est pas un simple luxe (que font donc les marins à Djibouti?). Ce n'est pas pour rien que même l'AAE, chantre de la projection depuis la métropole comme meilleure réponse possible à toutes les situations déploie elle aussi ses moyens à l'extérieur...

Je ne crois pas que l'acculturation soit la motivation des marins :biggrin: Djibouti contrôle un détroit stratégique, c'est utile pour positionner des moyens guerre des mines par exemple. A a limite on pourrait faire ça à partir de plateformes en mer. 

Si tu fais référence aux commandos, c'est un terrain d'entrainement en fin du cycle de mise en condition ops. Pas exactement un pré-positionnement; normalement le commando n'est disponible pour déploiement ops qu'à la fin de Djibouti;  même si, évidement, ils peuvent intervenir au besoin. Puis Djibouti c'est un cas un peu à part, on est censés assurer la défense du territoire. 

Pour revenir à nos moutons. Nonobstant les pré-positionnements, sans les moyens aériens lourds de nos alliés ou loués, on aurait belle mine au Sahel... Mais, mon propos n'était pas de dire que les facilités portuaires /bases ne sont pas utiles. 

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Il y a 10 heures, Fusilier a dit :

Je ne crois pas que l'acculturation soit la motivation des marins :biggrin: Djibouti contrôle un détroit stratégique, c'est utile pour positionner des moyens guerre des mines par exemple. A a limite on pourrait faire ça à partir de plateformes en mer. 

Si tu fais référence aux commandos, c'est un terrain d'entrainement en fin du cycle de mise en condition ops. Pas exactement un pré-positionnement; normalement le commando n'est disponible pour déploiement ops qu'à la fin de Djibouti;  même si, évidement, ils peuvent intervenir au besoin. Puis Djibouti c'est un cas un peu à part, on est censés assurer la défense du territoire. 

Pour revenir à nos moutons. Nonobstant les pré-positionnements, sans les moyens aériens lourds de nos alliés ou loués, on aurait belle mine au Sahel... Mais, mon propos n'était pas de dire que les facilités portuaires /bases ne sont pas utiles. 

Un des motivations d'ALFUSCO à Djibouti est l'acculturation. Ce n'est pas la seule, mais c'en est une, et qui contribue à la mise en condition opérationnelle (comme tous les pré positionnements).

Toutes les armées, mêmes celles qui défendent la position inverse, pré positionnent des forces à l'étranger...

Quant à Serval, sans moyens lourds de transport aérien nous n'aurions effectivement pas pu reconquérir le Mali dans ce délai court. Mais nous aurions pu stopper la colonne avec les seules forces pré positionnées (ce sont d'ailleurs elles qui ont assuré la reconquête jusqu'à Gao). A l'inverse nous n'aurions pu qu'essayer de rejouer à notre échelle Désert Shield puis Desert Storm à partir du Tchad (ou du Niger?)...

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Le grand n'importe quoi continue au Mali :

Huit soldats du contingent allemand au sein de la Minusma ont été empêchés jeudi soir (14.07) de quitter le territoire malien. Ils n'ont pas pu embarquer à l’aéroport international de Bamako Senou.  

Cet incident intervient après que le gouvernement de transition avait décidé un peu plus tôt dans la journée de jeudi de la suspension avec effet immédiat de toutes les rotations des contingents militaires et policiers de la mission des Nations Unis dans le pays.  

Entre Bamako et Berlin, les tensions diplomatiques ne sont pas rares ces derniers temps en lien avec le contexte sécuritaire et le choix fait par les militaires au pouvoir de diversifier leurs partenaires.  

https://www.dw.com/fr/minusma-soldats-allemands-bloqués-au-mali/a-62494322

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Il y a 10 heures, collectionneur a dit :

l'Égypte idem. Elle a un millier de soldats qu'elle ne peut rapatrier. On va finir par avoir une prise de contrôle de l'aéroport directement par les casques bleus qui sont sur place :dry:

Et c'est sûrement le but recherché par la junte :

  • "on nous envahit, notre souveraineté est menacée !"
  • ou alors l'option 2 : "combien vous nous donnez pour partir ?"

Je pense d'ailleurs qu'il est temps de partir, de laisser les Russes monter leur sous-alliance locale avec les dictateurs locaux et de les laisser s'épuiser financièrement et politiquement à le faire.

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En fait ce qu'on a fait, c'est qu'on a recolonisé le Nord-Mali, avec les deux grandes villes de Tombouctou et Gao qui sont passées du contrôle d'Iyad-ag-Ghali et ses amis djihadistes au contrôle de la MINUSMA. Le problème, comme dans toute colonisation c'est :

1°) ça coûte cher - en dollars et en vies humaines

2°) les locaux ne sont pas forcément d'accord. La junte de Bamako nous le fait gentiment savoir.

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il y a 22 minutes, Boule75 a dit :

La junte n'est pas locale au nord. C'est pour ré-ré-réessayer de dominer le nord du pays plutôt que d'intégrer ses habitants qu'elle vire les troupes étrangères, vues comme un frein à cette douce tentation colonialistre interne.

Quand à "nous", on a "colonisé le nord" à exactement 0% : aucun bénéfice économique, bien au contraire, aucun peuplement, aucune main-mise politique, aucune volonté de demeurer longtemps comme on le prouve en partant.

Si la colonisation se caractérisait par des bénéfices économiques, ça se saurait. La colonisation profite à quelques intérêts économiques privés, particuliers, mais du point de vue de l'intérêt général elle génère que des déficits. C'est pour cela que cette histoire de MINUSMA me parait s'inscrire dans le droit fil de la colonisation : 

Le 22/09/2021 à 13:40, Wallaby a dit :

https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/les-couteuses-colonies-de-la-france_1414563.html(1er juin 2003)

Jacques Marseille :

En longue durée, au contraire, les colonies ont accumulé à l'égard de la France des déficits commerciaux dont le montant mesure le volume des crédits que cette dernière a dû consentir pour leur permettre d'équilibrer simplement leurs comptes. De 1900 à 1971, ces crédits s'élèvent à un peu plus de 50 milliards de francs 1914, soit plus de quatre fois le montant des emprunts russes, soit plus de trois fois le montant total des aides américaines à la France de 1945 à 1955 !

A cet égard, l'ampleur des crédits offerts de 1945 à 1962 (32,5 milliards de francs-or) peut aujourd'hui surprendre. Représentant, bon an mal an, près de 10 % des recettes budgétaires de la France, ces crédits mesurent aussi ce qui a fait défaut à la métropole pour reconstruire son économie dévastée par la guerre et mieux loger ses habitants, à une époque où l'abbé Pierre entamait sa campagne en faveur des sans-logis.

Autant de constats qui amenaient les esprits les mieux avertis et les comptables les plus secs à souhaiter la rupture précoce des liens qui unissaient la France à ses colonies. Dès les années 30, certains hommes d'affaires se posaient déjà la question. Envoyé en mission en Afrique noire par le ministre des Colonies Paul Reynaud, au mois de décembre 1931, un jeune inspecteur des finances, Edmond Giscard d'Estaing, père de l'ancien président de la République, écrivait à son retour qu'il valait mieux, " pour l'avenir même du pays, ne rien faire plutôt que d'engloutir des fonds destinés à se perdre, s'ils [étaient] versés dans une économie qui n'[était] pas faite pour les utiliser au bon endroit et de façon productive ".

C'était reprendre l'argumentation des économistes libéraux qui, un demi-siècle plus tôt, s'étaient opposés aux conquêtes.

Pour que Bamako réalise une "colonisation interne" du Nord du pays, il faudrait qu'il soit disposé à investir à fonds perdus dans ce Nord, à perdre de l'argent. Mais ce n'est pas le cas. La seule politique dont Bamako soit capable, c'est l'abandon du Nord à son sort, en blâmant les méchants occidentaux colonisateurs.

Modifié par Wallaby
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Le 12/07/2022 à 21:46, Wallaby a dit :

https://www.arte.tv/fr/videos/098153-000-A/guerre-au-mali-coulisses-d-un-engrenage/

Documentaire de 83 minutes, en ligne jusqu'au 9 septembre 2022.

48:00 Mamadou Sinsy Coulibaly, Président du Conseil National des entreprises du Mali : La communauté internationale, c'est à dire le bilatéral aussi bien que le multilatéral, depuis les indépendances tout ce qu'ils nous ont donné comme programmes, a échoué lamentablement. Aujourd'hui, je ne vois pas une structure financée par la Banque Mondiale ou le FMI, une bonne structure qu'on peut montrer à tous les Maliens [en disant] : voilà, cela existe, depuis trente ans, depuis vingt ans. Je ne vois pas. Est-ce qu'ils ont investi dans une industrie qui existe encore ?

48:58 Moussa Mara, ancien Premier Ministre : La première responsabilité dans nos pays, dans nos malheurs, c'est nous-mêmes. Quand vous voyez la façon dont nos budgets sont présentés : voilà le budget, voilà le déficit. Et le déficit va être couvert par l'aide budgétaire... On fait nos planifications en tenant l'aide pour acquise. Donc l'aide crée un effet soporifisant. Si nous commençons à vivre avec l'aide, c'est un peu comme le toxicomane qui apprend à vivre avec la drogue. Et ça, ça ne guérit pas.

52:25 Bérangère Rouppert, ancienne conseillère politique de l'opération Barkhane : Rappelez-vous l'élection présidentielle d'IBK en 2018, le premier tour : l'élection entachée de fraude. On a fermé les yeux. La communauté internationale, l'UE au premier chef a fermé les yeux sur les fraudes. On a fait le deuxième tour.

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