Wallaby Posté(e) le 17 février 2022 Share Posté(e) le 17 février 2022 https://www.dw.com/fr/allemagne-mali-lambrecht-bundeswehr-eutm-minusma/a-60790363 (15 février 2022) Un possible retrait des troupes allemandes ne serait toutefois pas une surprise pour Moussa Ben Deka Diabaté, acteur de la société civile malienne. "si les militaires allemands se retirent du Mali c'est très bien. Ce que les gens n'ont pas compris, c'est que la France parle tout le temps en disant la France, l'Union européenne etc... Mais la France coopte des pays à côté d'elle pour l'aider à tricher et à voler dans les ressources de l'Afrique." Amadou Maiga, enseignant-chercheur et premier secrétaire parlementaire du Conseil national de transition (CNT) : "Je pense que l'Allemagne doit aussi se désolidariser de certains pays qui essaient d'entraîner l'Europe dans ses propres combats qui ne reflètent pas la réalité du Mali, qui ne reflètent pas non plus la réalité de l'Afrique", précise t-il. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) le 17 février 2022 Share Posté(e) le 17 février 2022 Ouf, on se casse (si possible dans les 4 à 6 mois demande le PR), qu'ils restent dans leur merde avec les Russe. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Scarabé Posté(e) le 17 février 2022 Share Posté(e) le 17 février 2022 il y a une heure, prof.566 a dit : Ouf, on se casse (si possible dans les 4 à 6 mois demande le PR), qu'ils restent dans leur merde avec les Russe. Faudrait se casser de toute l'afrique pour voir ce qui se passe. A la limite on garde Djibouti et Dakar. Pour infos: Au Niger pas de céremonie des couleurs et on n'a pas le droit de hisser les couleurs francaises sur nos emprises . C'est dans nos accords du déploiment dans ce pays. Au Tchad c'est parfois tendu . On devait en fin d'année retire les petites garnison de Faya Largeau (nord) et Abéché (est) je sais pas si c'est toujours d'actualité. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) le 17 février 2022 Share Posté(e) le 17 février 2022 il y a une heure, Scarabé a dit : Faudrait se casser de toute l'afrique pour voir ce qui se passe. A la limite on garde Djibouti et Dakar. Pour infos: Au Niger pas de céremonie des couleurs et on n'a pas le droit de hisser les couleurs francaises sur nos emprises . C'est dans nos accords du déploiment dans ce pays. Au Tchad c'est parfois tendu . On devait en fin d'année retire les petites garnison de Faya Largeau (nord) et Abéché (est) je sais pas si c'est toujours d'actualité. Bref, toujours la même rengaine, il faut se faire discret sauf quand on doit aller au charbon comme si la population ne savait pas que l'armée Française était présente! Le drapeau hissé fait trop fort Alamo et colonial ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 17 février 2022 Share Posté(e) le 17 février 2022 https://malijet.com/la_societe_malienne_aujourdhui/education_et_formation_au_mali/266930-inauguration-de-l’université-mohamed-saïd-de-wadougou-sikoro-une.html (16 février 2022) L’ONG Al Farouk vient d’offrir une Université Islamique au Mali pour une valeur d’environ 130 millions F CFA. Et le ministre Oumarou d’inviter les dirigeants de la nouvelle université à œuvrer dans le sens de la cohésion sociale, de dispenser un « islam authentique, comme révélé par le prophète Mohamed paix et salut sur lui ». «Aujourd’hui, notre pays a été envahi par des esprits obscurantistes, que je qualifierai de terroristes, mais pas de djihadistes. Le djihad en Islam est un mot qui honore les hommes, qui se sont engagés sur le chemin d’Allah et non les malfaiteurs. Mais, ils font exprès d’emprunter ce mot à des malfaiteurs, qui ont toujours existé. Les premiers kamikazes du monde n’étaient pas des musulmans. https://malijet.com/actualite-politique-au-mali/editorial-journaux-mali/266933-les-vieilles-habitudes.html (16 février 2022) Dès lors, un sentiment de déception commence à envahir certains Maliens, comme pour dire que le régime IBK a été critiqué pour des cas de scandales, le pouvoir actuel n'est pas celui des anges ! On n'est donc pas sorti de l'auberge ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 18 février 2022 Share Posté(e) le 18 février 2022 PREMIERE SORTIE DES BTR-70 MALIENS Blablachars avait évoqué leur livraison il y a quelques semaines, la première chaine de l'Office de Radio et de Télévision du Mali a diffusé le 13 février un reportage sur l'opération Keletigui dans laquelle on peut voir en action une partie des matériels livrés en décembre dernier. Si les BRDM2 et les MRAP Puma M36 avaient déjà été utilisés au cours d'une précédente opération, Keletigui a permis de voir pour la première fois les BTR-70 évoluer au sein des unités déployées sur le terrain. https://blablachars.blogspot.com/2022/02/premiere-sortie-des-btr-70-maliens.html 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Jésus Posté(e) le 18 février 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 18 février 2022 il y a 8 minutes, Banzinou a dit : au sein des unités déployées sur le terrain. Depuis plusieurs mois on assiste à une vase opération de promotion de l'action des FAMAs de la part de Bamako. On a le sentiment en raison des communiqués, qu'ils sont en train de réaliser de grosses opérations militaires. Ils disent faire mieux en quelques semaines que Barkhane en 10 ans et ce message se répète et se martèle étrangement dans les réseaux sociaux. Ils mettent en avant leurs "dernières livraisons d'armement" qu'ils font passer comme d'un autre niveau et qui serait la raison de leur "nouvelle" agressivité et capacité offensive, mais il n'y a pas un bon en avant matériel qui est réellement notable. Tout est politique, c'est avant tout de donner le sentiment que les équipements venant de Russie font eux la différence quand les livraisons d'armements par la France et d'autres ne permettaient pas à l'armée malienne d'évoluer. Tout cela ne sert qu'à une chose, faire passer le message qu'il faut changer de partenaire (bref choisir la Russie) pour devenir plus efficace et pour s'en sortir. Ils reprennent nos procédés de communication pour se créer des bilans, mais tout cela c'est du vent, ils ne font rien de plus. Ici on va montrer une opération militaire qui se passe au Sud de Bamako, au Nord de la frontière ivoirienne. Alors oui tout se passe bien car il n'y a rien de notable dans le coin. Ils "agissent" dans des zones ou la présence terroriste n'est pas présente ou alors exceptionnelle afin de ne pas subir de pertes (c'est en ce moment un "objectif") et pour pondre de beaux bilans fantasmés de leurs "réussites" 100% malienne. Ailleurs dans les zones vraiment chaudes, ils ne sortent plus en dehors d'unités en partenariat avec Takuba voir Barkhane et ou les bilans sont cachés. Il y a une volonté de donner le sentiment d'une armée malienne qui est "conquérante" car elle est seule. L'idée que cette autonomie et cette force est permise grâce à des partenaires plus "efficaces" que la France (je la cite, car ils se gardent bien de le faire). Il sont dans une illusion, dans un imaginaire parallèle ou ils disent ce qu'ils veulent entendre. Dans les faits, Bamako regroupe encore l'essentiel des forces et des moyens militaires, dans les zones chaudes l'armée malienne ne fait plus rien seul, elle reste dans ses bases et en assure un minimum la logistique. Seuls quelques unités encore en partenariat avec Takuba ou Barkhane sont sur le terrain, mais on sait désormais que ça va se terminer. L'essentiel de leurs blindés restent à côté de Bamako, ils ne sont pas en opération, soit ces blindés ne sont tout simplement pas capable de durer (entretien, mécanique, pièces de rechange, personnels spécialisés, moyens de dépannage...) soit ils ont des problèmes. Je vous invite à voir par exemple le lien ci-dessous ou vous y trouverez presque l'essentiel des blindés de l'armée malienne stationnés (entre les dons du Qatar, des EAU, par nous et autres, ils y sont presque tous). Sinon généralement ça se trouve dans les centre de formations, mais c'est toujours loin du front et des opérations. https://www.google.fr/maps/@12.7326953,-8.0584097,283m/data=!3m1!1e3!5m1!1e4 C'est tout le paradoxe de cette belle illusion d'une armée malienne qui prendrait subitement aujourd'hui un "tournant" en mettant en avant ses blindés obtenus par la Russie et dont les images pourraient très bien avoir été tournées à côté de Bamako pour au final y être entreposés comme tout le reste. Sur le front il n'y a rien de tout cela, l'armée malienne c'est du pick-up. Des unités très légères qui a poussé à faire avec et même à vouloir monter des ULRI vu que l'esprit de base était impossible à réaliser ( à la base c'était de créer des GTIA, comprenant de l'artillerie, du génie, des unités disposant de blindés). C'est pour cela que les petits chefs de Kati adeptes de coup d'état, peuvent avoir un faux sentiment d'avoir des "moyens" militaires sauf que dans les faits, ils seraient en incapacité de faire des opérations en profondeur avec leurs blindés, de tenir et maintenir ces blindés dans des zones reculées déjà que je doute qu'ils y parviennent efficacement à Bamako. Donc ici ils font une propagande pro russe en mettant en avant l'origine russe de ce sblindés au même titre qu'ils en ont fait des tonnes pour deux hélicos russe. C'est le partenariat russe qu'ils promeuvent et c'est tout, c'est leur seule préoccupation du moment. 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 18 février 2022 Share Posté(e) le 18 février 2022 Sachant que nous parlons de BTR-70... pas de matériel véritablement moderne sachant qu'ils ont déjà en plus des BTR-60. Un peu comme les BRDM-2 centrafricains. De l'affichage mais ça pètera à la première embuscade sérieuse. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 18 février 2022 Share Posté(e) le 18 février 2022 (modifié) https://www.blick.ch/fr/news/monde/elle-est-priee-de-deguerpir-le-mali-demande-a-la-france-de-retirer-ses-soldats-sans-delai-id17250201.html ..le gouvernement invite les autorités françaises à retirer, sans délai, les forces Barkhane et Takuba du territoire national, sous la supervision des autorités maliennes», dit le colonel Maïga. La France se retirera «en bon ordre» et ne transigera pas une seconde sur la sécurité de ses soldats, a répondu M. Macron. Traduction en langage moins diplomatique : cause toujours ! Modifié le 18 février 2022 par Paschi 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 18 février 2022 Share Posté(e) le 18 février 2022 Moi ce qui me gène, c'est quand je lis "autorités maliennes". Lesquelles ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 18 février 2022 Share Posté(e) le 18 février 2022 il y a 28 minutes, Ciders a dit : Moi ce qui me gène, c'est quand je lis "autorités maliennes". Lesquelles ? Celles qui se font payer par Wagner en bitcoin. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 18 février 2022 Share Posté(e) le 18 février 2022 Ce ne sont pas elles qui paient Wagner? Sinon ce sont bien les autorités maliennes, quoi qu'on en pense. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 18 février 2022 Share Posté(e) le 18 février 2022 il y a 38 minutes, gustave a dit : Sinon ce sont bien les autorités maliennes, quoi qu'on en pense. C'est dire où en est le Mali... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Kelkin Posté(e) le 18 février 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 18 février 2022 "Honni soit qui Mali pense." 5 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 19 février 2022 Share Posté(e) le 19 février 2022 Il y a 9 heures, gustave a dit : Ce ne sont pas elles qui paient Wagner? Sinon ce sont bien les autorités maliennes, quoi qu'on en pense. Entre le frigo à bières du mess de Kati et Bamako-Nord, sans doute. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 19 février 2022 Share Posté(e) le 19 février 2022 Il y a 14 heures, Boule75 a dit : C'est dire où en est le Mali... S'il était seul... Le problème est que cette junte est populaire. C'est surtout cela qui montre où en est le Mali, et les limites de notre politique là-bas. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Boule75 Posté(e) le 19 février 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 19 février 2022 il y a 11 minutes, gustave a dit : S'il était seul... Le problème est que cette junte est populaire. C'est surtout cela qui montre où en est le Mali, et les limites de notre politique là-bas. Si elle est si populaire, que n'organise-t-elle d'élections ! Le fait qu'elle ne le fasse pas donne à penser que le résultat n'est pas certain du tout... 5 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 19 février 2022 Share Posté(e) le 19 février 2022 La junte est populaire à Bamako... jusqu'à maintenant. Mais concrètement, une fois les Français "chassés", que fera t-elle ? Et pitié, le coup des élections dans cinq ans et de la nouvelle future Constitution, on connaît hein ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 19 février 2022 Share Posté(e) le 19 février 2022 Ne nous méprenons pas, je ne défends la junte, cependant force est de reconnaitre qu'elle a été accueillie avec enthousiasme et qu'elle bénéficie visiblement d'un soutien important dans le sud du pays... Cependant des élections demeurent toujours incertaines et ne sont pas véritablement dans la culture des militaires locaux, surtout au vu des mandats précédents. Enfin organiser une élection au Mali à court terme relève de la science fiction si l'on est réaliste... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 19 février 2022 Share Posté(e) le 19 février 2022 (modifié) Durant l'année des quatre empereurs, tous les empereurs ont été accueillis avec enthousiasme. A la fin, il n'en est resté qu'un. Et je ne compte pas les autres dirigeants toutes époques confondus accueillis dans la liesse avant d'être empalés ou découpés vivants par la suite. Notamment en Afrique. Sinon oui. Les militaires maliens sont très doués pour prendre le pouvoir, nettement moins pour le gérer. Et dès que ça commencera à devenir compliqué, ils s'entredéchireront. Qui en profitera, qui en pâtira ? Modifié le 19 février 2022 par Ciders 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 19 février 2022 Share Posté(e) le 19 février 2022 (modifié) il y a 16 minutes, gustave a dit : elle bénéficie visiblement d'un soutien important dans le sud du pays.. Il me semble que c'est le pb du Mali depuis qu'il existe en tant qu'Etat. Les Touaregs et autres nomades (les anciens maîtres) ne supportent pas d'être sous la tutelle des noirs du Sud... La France était traditionnellement bienveillante avec les autonomistes - indépendantistes du Nord; les militaires maliens étant pendant longtemps dans l'orbite de l'ex URSS... Modifié le 19 février 2022 par Fusilier 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 19 février 2022 Share Posté(e) le 19 février 2022 JNIM vs EIGS : Une guerre de positionnement samedi 19 fevrier 2022 | Mali Tribune, Ousmane Mahamane "Depuis la semaine dernière, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) et l’État islamique dans le Grand Sahara s’affrontent à Tessit, dans la région Gao. Dans cette guerre de positionnement, les habitants de Tessit et environnant sont sur le départ pour trouver un abri. Alors que la force Barkhane s’apprête à quitter le Mali, des sources locales font état d’affrontements violents entre le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) dirigé par Iyad Ag Ghali et l’État islamique dans le Grand Sahara d’Adnane Abou Walid al-Sahraoui. Cet affrontement se concentre essentiellement dans la zone dite des trois frontières mais précisément à Tessit dans région Gao. Tessit est considéré comme le nid de l’organisation Etat islamique dans le grand Sahara. ......." http://news.abamako.com/h/266497.html Fin de Barkhane et Takuba : Pour quelles conséquences sécuritaires ? samedi 19 fevrier 2022 | Mali Tribune, Koureichy Cissé Barkhane et Takuba ont annoncé officiellement leur cadre d’intervention militaire dans la lutte contre le terrorisme au Mali. Après la fin de cette mission militaire, qu’en est-il des autres interventions civilo-militaires et financières du système des Nations unies et autres au Mali et que seront les conséquences de cet isolement ? ....... Le Mali pourra-t-il réellement faire face aux défis de cet isolement avec le seul soutien militaire d’une Russie tantôt privée tantôt étatique ? Malgré toutes les thèses utopiques développées ces derniers temps et en déphasage total avec les réalités géopolitiques, faut-il se lancer dans cette aventure ? http://news.abamako.com/h/266505.html ÉCONOMIE Défauts de paiement du Mali sur le marché financier de l'UEMOA Publié le 15 fevrier 2022 | Chiffres Clés N˚35550 http://news.abamako.com/cc/35550.html 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Non inultus premor Posté(e) le 25 février 2022 Share Posté(e) le 25 février 2022 Interview du 1er ministre malien du 22 février 2022. Rien de bien nouveau, propagande anti-française à plein tubes, avec toutefois une nouvelle accusation : la France aurait voulu renverser le gouvernement malien . 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Bocket Posté(e) le 25 février 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 25 février 2022 Dans Jeune Afrique web, F Diallo écrit sur sur l'avenir de la Minusma, pas très optimiste. En résumé la Minusma ne dispose pas de moyens aériens conséquents , n'a pas le droit d'être offensif , ne pourra plus compter sur les Français pour sa défense et enfin devra se reposer sur les hôpitaux locaux en cas de problème. Pis encore , la Minusma ne veut pas travailler avec Wagner pour ne pas être associé "à de probables exactions". Bref, la journaliste voit un avenir plutôt dans les dialogues inter communautaires et ouvrir des discussions avec les chefs des groupes terroristes. Spoiler Le retrait des forces françaises au Mali aura un impact pour la mission, a reconnu Olivier Salgado, le porte-parole de la Minusma. Nous prendrons les dispositions nécessaires pour nous adapter au nouveau contexte en vue de pouvoir poursuivre la mise en oeuvre de notre mandat. » Dans la journée du 17 février, ces incertitudes et inquiétudes ont retenti jusque dans les couloirs du siège des Nations unies, à New York. Ce jour-là, les représentants des pays membres du Conseil de sécurité ont pris part à des discussions pour réfléchir à l'avenir des casques bleus au Mali. Ce retrait est très problématique pour la Minusma, car son dispositif tient compte de Barkhane, qui est sa force de réaction. Quand la mission onusienne subissait des attaques, c'était les troupes françaises qui intervenaient pour éloigner le danger, explique Bruno Clément-Bollée, ancien commandant de l'opération Licorne en Côte d'Ivoire. Avec ce retrait, la Minusma devra forcément se réarticuler de façon à intégrer en son sein une autre force. Contrairement à Barkhane et à Takuba, la Minusma est présente dans les localités comme Kidal, Tombouctou, Gao ou Tessalit pour dissuader les groupes qualifiés de terroristes. Les casques bleus y effectuent des patrouilles et portent assistance aux civils. Mais ils ne peuvent en aucun cas attaquer, cela ne figure pas dans leur mandat. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'ils ne font aucune opération conjointe avec Barkhane et les forces armées maliennes (Famas), au grand regret du gouvernement et d'une partie de l'opinion publique malienne. C'est Barkhane qui fournit un appui aérien à la Minusma grâce à ses avions de chasse et ses hélicoptères d'attaques. Dans la région de Kidal par exemple, la mission onusienne ne dispose que d'un hélicoptère civil qui n'est pas doté de missiles. Quand les forces françaises étaient présentes dans la zone, ce sont elles qui portaient assistance aux casques bleus. Cela fut le cas lors de l'attaque d'Aguelhok [dix casques bleus tchadiens y ont perdu la vie] en janvier 2019. Lorsque le camp de la Minusma a été visé par les groupes terroristes, ce sont les rafales des hélicoptères français qui sont venus éloigner le danger » , explique un spécialiste des questions sécuritaires basé à Bamako. Et sur le plan logistique, les troupes de Barkhane assurent jusqu'ici la sécurité de l'aéroport de Gao, un hub très important pour la Minusma. Le manque de porteurs aériens et l'absence d'hôpital homologué pourraient remettre en cause la présence des troupes européennes : Emmanuel Macron a affirmé que le départ des troupes françaises se ferait dans un délai de quatre à six mois, afin d'organiser la fermeture des bases de Gossi, de Ménaka et de Gao de façon « ordonnée, avec les forces armées maliennes et avec la Minusma » . Véritable plateforme logistique du contingent, Gao abrite l'hôpital militaire français, considéré comme le meilleur de la région. C'est d'ailleurs là que les casques bleus européens se font soigner. « Ils jugent que l'hôpital public de la ville n'est pas aux normes. Mais comment vont-ils procéder quand Barkhane aura plié bagages ? interroge notre spécialiste des questions sécuritaires. Sans compter qu'il n'y aura alors plus assez d'hélicoptères pour évacuer les blessés. » La menace Wagner: Mais le plus gros défi pour les casques bleus reste d'opérer dans la même zone que Wagner. À la mi-janvier, à cause du déploiement des mercenaires de cette société privée russe dans le centre, les autorités maliennes ont cloué au sol les avions de la Minusma durant plusieurs jours. Elles ne souhaitaient pas que la mission de paix de l'ONU, qui avait repéré des éléments de Wagner vers Tombouctou, soit au courant des activités des mercenaires. « Après des jours de tractations avec les autorités maliennes, la Minusma a de nouveau obtenu l'autorisation de survoler le centre, non sans conditions, explique une source proche du dossier. Depuis cet épisode, la Mission ne peut plus effectuer de vols de reconnaissance et de surveillance. Toutes ces opérations lui sont pourtant essentielles. » Désormais avant de lancer une opération de survol, elle doit ainsi demander l'autorisation à Bamako. Une mesure problématique en cas d'évacuation sanitaire urgente. Après le départ de Barkhane et des forces européennes, Wagner et la Minusma seront-ils amenés à travailler ensemble ? « L'arrivée de Wagner complique le travail de la Minusma. En Centrafrique, certaines circonstances ont parfois contraints la Minusca à coopérer. Mais au Mali, l'ONU ne va certainement pas prendre ce risque. Se mêler aux activités de Wagner, c'est prendre la responsabilité d'être assimilé à de probables exactions » , juge Bruno-Clément Bollée. La Minusma est-elle aujourd'hui dans l'impasse ? Si elle entend « s'adapter au nouveau contexte » , les options à sa disposition ne sont pas nombreuses. e scénario selon lequel le mandat de la Minusma serait revu afin de l'autoriser à passer à l'offensive semble peu probable. Si le gouvernement malien l'a longtemps souhaité, les Américains et les Britanniques, qui ont un droit de veto à l'ONU, s'y sont en effet toujours opposés. Sans compter que le Conseil de sécurité risque d'être dans les prochaines semaines un lieu d'affrontement entre Russes et Occidentaux, à couteaux tirés depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine. Pour prouver son efficacité, la Minusma peut en revanche se concentrer sur un autre terrain : celui des négociations. Elle peut tenter de renforcer le dialogue intercommunautaire et contribuer à ouvrir des discussions entre les autorités maliennes et les chefs des groupes terroristes, Iyad Ag Ghali et Amadou Koufa. 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 26 février 2022 Share Posté(e) le 26 février 2022 https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/02/23/si-vous-n-etes-pas-avec-nous-vous-etes-contre-nous-a-bamako-le-raidissement-de-la-junte-inquiete_6114972_3212.html « Tous sont unanimes : il est de plus en plus difficile d’exprimer une opinion dissidente sans courir le risque d’être emprisonné ou lynché sur les réseaux sociaux, déplorait, mardi 22 février, l’expert indépendant des Nations unies pour les droits humains au Mali, le Sénégalais Alioune Tine, de retour d’une mission de douze jours dans le pays. Ce climat délétère a conduit plusieurs acteurs à l’autocensure par crainte de représailles des autorités maliennes de la transition et/ou de leurs sympathisants. » De plus en plus tangible ces derniers mois, le « rétrécissement de l’espace civique », évoqué par l’émissaire des Nations unies, s’est imposé progressivement. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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