Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Que valait le MiG-25 ?


Kiriyama

Messages recommandés

Et en très haute altitude le froid ne risque pas d'être mortel si le pilote s'éjecte à 20.000 mètres ?

 

Il me semble que à cette altitude, ce n'est pas le froid qui va te tuer mais plutôt le manque d'air.

 

Déjà rien qu'à 8000 , les gus qui grimpe l'Himalaya ont besoin de bouteille d'oxygène pour respirer convenablement alors à 20 000 mètres, ils doivent faire carrément de l'apnée durant la première partie de la chute.

Modifié par Claudio Lopez
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le Beryoza apparaissant à la fin des années 70, on peut dire qu'à ses débuts il était bien contemporain du F1 (qui a été mis en service en 1973) et qu'ensuite il a été contemporain du  Mirage 2000 (qui a été mis en service en 1984).

 

En tout cas, quand le Beryoza a été mis en service sur avions soviétiques, il n'y avait pas de Mirage 2000 dans l'armée de l'air.

Ci-dessous, le détecteur d'alerte du F1 qui est placé à droite du HUD.

(Sans rentrer dans les détails, on comprend que la précision angulaire n'était pas terrible.)

 

photo.jpg

Modifié par syntaxerror9
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Kiriyama et Claudio:

 

A ces hautes altitudes, il y a le manque d’oxygène, le froid intense (-56°c) certes.

Mais c'est surtout la pression atmosphérique excessivement faible qui est le vrai danger.

​Le sang se met en ébullition à ces altitudes, et on en meurt très vite....

C'est pourquoi on utilise des combinaisons pressurisées, autrement appelées combinaisons stratosphériques.  

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mais c'est unquement des missiles de la famille R-40 (pas de R-60 par exemple) ?

Citation

 

Mais c'est surtout la pression atmosphérique excessivement faible qui est le vrai danger.

Le sang se met en ébullition à ces altitudes, et on en meurt très vite....

La densité de l'air est aussi plus faible en haute-altitude (même si ça ne change rien pour une éjection) ?

Est-ce que malgré la combinaison pressurisée une éjection à cette hauteur peut être mortelle ?

Modifié par Kiriyama
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mais c'est unquement des missiles de la famille R-40 (pas de R-60 par exemple) ?

 

La version modernisée MiG-25PD / PDS peut emporter des R-60 sur les points d'emports extérieurs (deux par point d'emport, au lieu d'un seul R-40).

 

Cela étant dit, je ne vois pas trop l'intérêt d'emporter un truc à aussi courte portée sur un MiG-25. Le Foxbat tourne comme un pétrolier, il vaut mieux qu'il reste "vite et haut" en avoinant au passage ou fuyant, pas qu'il se retrouve à portée visuelle de sa cible.

 

Sinon, bizaremment, il n'y a pas de version spécifique du R-60 pour le MiG-25, du coup je me demande s'il supporte un vol à mach 2,5+, notamment l'autodirecteur ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 month later...

Quand les F1 chassaient le Blackbird

 

 

Alors que, la semaine dernière, les avions russes sont venus chatouiller les défenses aériennes britannique et norvégienne (lire les notes précédentes), un récent et excellent petit livre consacré au Mirage F1 nous replonge dans l'ambiance de la guerre froide.

 

Au détour d'un chapitre consacré aux « emports du Mirage F1C », l'auteur Fréderic Lert – bien connu de tous les fanas d'aviation – rapporte des faits peu connus.

 

Au début des années 70, l'apparition du MiG 25, « boulet de canon soviétique, volant à plus de Mach 2,5 et 60000 pieds », donne des sueurs froides à l'Otan. En France, « c'est un catalyseur puissant dans le développement du missile Super 530F » qui équipera le Mirage F1.

 

Faute de MiG 25 pour s'entraîner, la chasse française va tester ses procédures face aux Mirage IV et, parfois, aux SR-71 américains basés en Grande-Bretagne.

 

«Lancé à Mach 2 et plus de 50000 pieds, le Mirage IV fait une cible difficile à atteindre pour la patrouille de F1C lancée contre lui, écrit Fréderic Lert. Les intercepteurs plafonnent à Mach 1,8 et 45000 pieds. Pour le pilote de l'intercepteur, la plus grosse difficulté tient à l'accrochage du plot radar pour verrouiller le tir. La vitesse de rapprochement est telle que le plot traverse le petit écran du radar en dix secondes. Il faut du doigté... »

 

A Orange (Vaucluse), les pilotes de la 5 ont eu à tenter d'intercepter « à plusieurs reprises » des SR-71 américains. « L'avion noir traverse la France du Nord vers le Sud à Mach 2,8. La seule possibilité pour l'intercepter est de faire décoller deux avions d'Orange au moment où l'appareil aborde les côtes françaises du côté de Dieppe ! (...)

 

La fenêtre de tir est extrêmement étroite et ne dépasse pas quelques secondes. Dans les faits, il ne semble pas que les F1C aient jamais réussi à « tuer » un Blackbird », raconte Fréderic Lert.

 

A l'époque, des « rumeurs » signalaient des vols de MiG 25 sur la France en provenance d'Afrique du Nord. Trente ans plus tard, aucune information fiable n'a jamais filtrée.

http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2007/07/quand-les-f1-ch.html

 

 

Le petit frère qui prend la relève MIG 31 vidéo avec caméra a bord:

 

http://www.youtube.com/watch?v=dvP0VsmWCAk&feature=c4-overview-vl&list=PL2S7zrnaMZf5FeeZ71AtAZAd7vnVcvmEG

Modifié par khairou
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les MiG-25 Foxbat entrèrent en service en 1970. Il existe 6 versions du Foxbat : le Mig-25A « Foxbat-A » version d’interception de base, le Mig-25 R/RB « Foxbat-B » version de reconnaissance; le Mig-25 U « Foxbat-C » version biplace d’entraînement, le Mig-25 R « Foxbat-D » version modernisée du B, le Mig-25 PDS « Foxbat-E » variante du A doté d’une avionique modernisée, de 2 turboréacteurs de 14.000 kgp etd’un radar illuminateur et le Mig-25 BM « Foxbat-F » dernière version mise en service en 1988 et dotè de missiles autonomes AS-11.

 

Un appercu sur les version du MIG-25

Soviet_MiG-25_Foxbat-E.jpg

Mig-25-or-Mikoyan-Gurevich-MiG-25.jpg

  • J'aime (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Après la défection du lieutenant Victor Belenko au Japon, avec son MiG-25P et une importante documentation technique, les Soviétiques comprirent que les secrets du MiG-25 allaient très rapidement tomber aux mains des Etats-Unis. Ils décidèrent donc rapidement de lancer la conception d'un MiG-25 d'interception plus moderne. Dès novembre 1976, le bureau d'études MiG recevait l'ordre idoine et, à partir de MiG-25P transformés, lançait le développement du MiG-25PD (D pour dorabottanniy, "modifié").

Les principales modifications apportées par les ingénieurs soviétiques se concentrèrent sur trois points :

 

- nouveau moteur : les R-15B300 d'origine fut remplacé par le R-15BD300, qui se différenciait de son prédecesseur par un nouveau générateur électrique alimentant le radar du MiG

 

- nouveau radar et nouvelle avionique : le Saphir-25 remplaça avantageusement le Smerch-A. Issu du Saphir-23 développé pour le MiG-23 Flogger, il était doté d'une portée plus importante et à capacité de tir vers le bas. Il y fut adjoint un capteur IRST TP-26Sh, permettant la détection des objectifs et le tir de missiles en mode passif, réduisant très largement les risques de détection radar. Les autres équipements de bord (capteur IFF, radios, système de navigation...) furent également remis à niveau

 

- nouveaux missiles : le Saphir-25 et le capteur IRST permirent l'emport de nouvelles armes. Les missiles R-40R et R-40T (AA-6 Aphid) furent améliorés (respectivement R-40RD et R-40TD), et l'on intégra le nouveau missile air-air très courte portée R-60 (AA-8 Aphid). Il fut désormais possible d'embarquer un assortiment de ces différents missiles

Enfin, on peut citer la possibilité nouvelle d'emporter un réservoir auxiliaire, d'une capacité de 5 400 litres, portant l'autonomie à 2 400 kilomètres.

 

Entre 1979 et 1984, environ 104 MiG-25PD neufs furent produits. Dans le même temps, une partie des MiG-25P encore en service fut convertie : ils furent alors désignés comme MiG-25PDS (dorabottanniy v stroyou). Les PDS reçurent le même moteur, le même radar et le même armement que les MiG-25PD. Ils ne se distinguaient des PD que par leur logement de parachute de freinage, qui n'avait pas la même forme.

 

http://www.aviationsmilitaires.net/display/variant/244

  • J'aime (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

@ khairou:

Je peux te dire qu'une fois, j'ai pu être témoin indirect d'un survol de MiG-25 du sud vers le nord de la France aux environs de 1989/90.

Les F1 d'Orange n'ont pas réussi l'interception (et pour cause) et ceux de Cambrai, ont décollé trop tard.

Ces derniers n'auraient pas pu faire mieux, mais au moins, illuminer la cible, histoire de dire:" t'étais dans ma fenêtre de tir."

L'info, je l'ai eu au bar de l'escadron d'Orange et confirmée pas une connaissance de Cambrai.

Mais tout ça est resté très discret et dés le surlendemain, plus personne en parlait.

Modifié par syntaxerror9
  • Merci (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un MiG-25 a assez d'autonomie pour faire un vol aussi long, avec mach 3 sur une bonne distance ?

 

Meme sans filer M3 ... a priori c'est très juste pour aller atterrir en RDA. Mais si le machin a fait un ravito en mer méditerranée ça passe tranquille jusqu'en RDA.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • Statistiques des membres

    6 004
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    MohaF4
    Membre le plus récent
    MohaF4
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,6k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...