ARPA Posté(e) le 10 août 2012 Share Posté(e) le 10 août 2012 Hein ? Les trident 2 sont réputés être les missiles balistiques longue portée les plus précis au monde. Cette précision varie, selon les sources, de 80 à 120m. Impossible de détruire un silo avec une ogive inerte. Entre une arme prévu pour une riposte donc après la destruction de la plupart des satellites et une arme spécifiquement conçu pour une première frappe contre des objectif connu à l'avance, on doit pouvoir augmenter très fortement la précision. Surtout que les trident utilisant des armes nucléaires, ils n'ont pas besoin d'une grande précision ce qui ne serra pas le cas pour des ogives inertes devant détruire un silo par impact grâce à leur énergie cinétique. Quant au nombre de têtes disponible par Ohio, on est en plein délire . Le nombre total maxi de têtes US immédiatement dispo, cad basé sur snle en mission et silo terrestres est d'environ 1364 (4 tn par trident x 24 trident x 9 snle + 500 tn sur minuteman). A celà on peut ajouter quelque centaines de tn tirées d'avion, mais avec un long préavis. J'avais buggé presque d'un facteur 10 pour le nombre d'ogive par SNLE (je viens d'éditer mes messages précédent pour qu'on ne me le reproche plus), mais si les trident n'ont que 4 TN, c'est uniquement suite à un traité. En l'absence de se traité ils pourraient en avoir 12. Si on remplace les TN par des ogives conventionnelles, ça doit encore être possible d'augmenter cette valeur. Il n'en faudra pas beaucoup pour que chaque SNLE puisse détruire presque 300 cibles. Et comme tu le dis, en plus des presque 300 missiles embarqués sur SNLE, les américains ont 500 missiles terrestre. Ce chiffre est aussi réduit uniquement pour pouvoir répondre au traité START. Pour des missiles conventionnels (opérant depuis une zone utilisé uniquement par des missiles conventionnels) ils pourraient assez facilement en installer une ou deux centaine supplémentaire. 100 missiles LGM-118A_Peacekeeper avec 10 charges conventionnelles (donc presque 1000 cibles) ne coûterait que 7 milliards de dollars. Si on se contente de silos terrestres destructibles par une première frappe "massive", tu crois qu'il faudra attendre combien de temps pour que les USA disposent de plus d'armes que nous de leurres ? C'est bien beau d'avoir des leurres, mais ça oblige juste l'ennemi à répartir ses forces entre les différents leurres, si on est en forte infériorité (ce qui est le cas pour nos vrai ennemis) ce ne serra pas suffisant. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Raoul Posté(e) le 10 août 2012 Share Posté(e) le 10 août 2012 Entre une arme prévu pour une riposte donc après la destruction de la plupart des satellites et une arme spécifiquement conçu pour une première frappe contre des objectif connu à l'avance, on doit pouvoir augmenter très fortement la précision. Surtout que les trident utilisant des armes nucléaires, ils n'ont pas besoin d'une grande précision ce qui ne serra pas le cas pour des ogives inertes devant détruire un silo par impact grâce à leur énergie cinétique. Mais non ! =( La précision est recherchée d'emblée. Si les usa pouvaient faire des icbm plus précis, ils l'auraient fait (dans leur simulation de première frappe, ils affectent 2 ogives par silo russe ou chinois pour pallier à ce manque de précision). Il est totalement utopique de songer à une précision métrique pour des icbm. Les 100m d'ECP des Tridents 2 représentent à peu près le max de précision pouvant être atteint pour ce genre d'engin que la tête soit nuke ou pas. Alors, OUBLIE ton idée de destruction de silo avec des charges inerte. ;) J'avais buggé presque d'un facteur 10 pour le nombre d'ogive par SNLE (je viens d'éditer mes messages précédent pour qu'on ne me le reproche plus), mais si les trident n'ont que 4 TN, c'est uniquement suite à un traité. En l'absence de se traité ils pourraient en avoir 12. Si on remplace les TN par des ogives conventionnelles, ça doit encore être possible d'augmenter cette valeur. Il n'en faudra pas beaucoup pour que chaque SNLE puisse détruire presque 300 cibles. Et comme tu le dis, en plus des presque 300 missiles embarqués sur SNLE, les américains ont 500 missiles terrestre. Ce chiffre est aussi réduit uniquement pour pouvoir répondre au traité START. Pour des missiles conventionnels (opérant depuis une zone utilisé uniquement par des missiles conventionnels) ils pourraient assez facilement en installer une ou deux centaine supplémentaire. 100 missiles LGM-118A_Peacekeeper avec 10 charges conventionnelles (donc presque 1000 cibles) ne coûterait que 7 milliards de dollars. La montée en puissance que tu évoques est bien sûr possible techniquement (et probablement financièrement aussi). Mais elle prendrait du temps et pas sûr que les usa renonceraient aux différents traités signés uniquement parceque la France remplacerait sa composante mer-sol par une composante sol-sol. Et je ne vois pas pourquoi un trident conventionnel emporterait plus de têtes qu'un Trident nuke. Ce serait probablement le contraire (les têtes nuke sont souvent plus petites que les têtes classique).Si on se contente de silos terrestres destructibles par une première frappe "massive", tu crois qu'il faudra attendre combien de temps pour que les USA disposent de plus d'armes que nous de leurres ? C'est bien beau d'avoir des leurres, mais ça oblige juste l'ennemi à répartir ses forces entre les différents leurres, si on est en forte infériorité (ce qui est le cas pour nos vrai ennemis) ce ne serra pas suffisant. Il y a un biais énorme dans ton analyse. L'ennemi potentiel (USA ou autre) n'est pas dans une relation bilatérale avec la France. Il est totalement improbable qu'il utilise la quasi-totalité de sa force de frappe rien que pour nous. Il sera contraint de conserver une large partie de celle-ci pour ne pas se retrouver à poil face aux autres puissance. De ce fait, la saturation des moyens offensifs via des leurres est une vraie bonne idée. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 10 août 2012 Share Posté(e) le 10 août 2012 La montée en puissance que tu évoques est bien sûr possible techniquement (et probablement financièrement aussi). Mais elle prendrait du temps et pas sûr que les usa renonceraient aux différents traités signés uniquement parceque la France remplacerait sa composante mer-sol par une composante sol-sol.Si on parle de "trident" conventionnels (pour des missiles terrestre autant utiliser une sorte de fusée), on n’enfreint aucun traité. Et je ne vois pas pourquoi un trident conventionnel emporterait plus de têtes qu'un Trident nuke. Ce serait probablement le contraire (les têtes nuke sont souvent plus petites que les têtes classique)En fait je part du principe qu'on remplace l'ogive nucléaire (donc tête nucléaire + système de guidage + système de rentrée) par une ogive conventionnelle qui n'aura pas d'explosif (juste système de guidage + système de rentrée + la masse nécessaire pour fournir une puissance cinétique suffisante) Il y a un biais énorme dans ton analyse. L'ennemi potentiel (USA ou autre) n'est pas dans une relation bilatérale avec la France. Il est totalement improbable qu'il utilise la quasi-totalité de sa force de frappe rien que pour nous. Il sera contraint de conserver une large partie de celle-ci pour ne pas se retrouver à poil face aux autres puissance. De ce fait, la saturation des moyens offensifs via des leurres est une vraie bonne idée.Dans mon optique les USA n'utilise que des missiles conventionnels qui en pratique ne menace même pas les autres puissance nucléaires. La Russie ou la Chine ne vont pas riposter nucléairement s'ils apprennent que 5000 bombes classiques vont tomber quelques part sur terre. Surtout qu'ils auront peut-être eu un coup de fils les prévenant de la cible (ou même leur demandant leur participation) L'objectif de la dissuasion nucléaire est d'être plus fort que tous les autres réunis. Pour un pays représentant 1% de la population mondiale c'est assez dur et si on a une faille, le reste du monde pourrait en profiter. Surtout que ni les USA, ni la Chine ne craignent de faire une course à l'armement et la Russie a suffisamment d'avance pour ne pas craindre grand chose. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Raoul Posté(e) le 10 août 2012 Share Posté(e) le 10 août 2012 Si on parle de "trident" conventionnels (pour des missiles terrestre autant utiliser une sorte de fusée), on n’enfreint aucun traité. En fait je part du principe qu'on remplace l'ogive nucléaire (donc tête nucléaire + système de guidage + système de rentrée) par une ogive conventionnelle qui n'aura pas d'explosif (juste système de guidage + système de rentrée + la masse nécessaire pour fournir une puissance cinétique suffisante) Dans mon optique les USA n'utilise que des missiles conventionnels qui en pratique ne menace même pas les autres puissance nucléaires. La Russie ou la Chine ne vont pas riposter nucléairement s'ils apprennent que 5000 bombes classiques vont tomber quelques part sur terre. Surtout qu'ils auront peut-être eu un coup de fils les prévenant de la cible (ou même leur demandant leur participation) Visiblement, tu n'es pas disposé à abandonner ton idée d'icbm conventionnel anti-silo . Je te répète que les Trident2 représentent le must en terme de précision pour des missiles balistiques à longue portée. Leur ECP est estimée aux environ de 100m !! L'objectif de la dissuasion nucléaire est d'être plus fort que tous les autres réunis. Pour un pays représentant 1% de la population mondiale c'est assez dur et si on a une faille, le reste du monde pourrait en profiter. Surtout que ni les USA, ni la Chine ne craignent de faire une course à l'armement et la Russie a suffisamment d'avance pour ne pas craindre grand chose. Là on est dans le domaine de la "croyance". Sujet trop vaste. En plus, ça vire au dialogue de sourds... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
stormshadow Posté(e) le 28 août 2012 Auteur Share Posté(e) le 28 août 2012 Sinon comme j'ai déjà dit il y a toujours la solution de placer les TN sur des sondes spatiales orbitant hors de portée des armes ASAT. Les sondes serait extrêmement difficile a détecter car leur besoin de propulsion pour changer de trajectoire serait extrêmement faible + elles serait bien sur optimiser pour une discrétion maximale.Cette solution permettrait de contrer les défenses orbitales (et tout autre type de défense) car les sondes serait très discrètes et rapides et permettrait de frapper n'importe ou sans préavis. Tans pis pour les traités on dira que c'est la seule solution valable pour assurer notre dissuasion. Accessoirement on peut camoufler les TN en les plaçant sur des satellites civils. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
stormshadow Posté(e) le 1 septembre 2012 Auteur Share Posté(e) le 1 septembre 2012 Tiens je met en lien http://user.xmission.com/~sferrin/ICBM_BASING_OPTIONS.pdf ce document très intéressant trouvé par LBP qui décrit toute les solutions ICBM envisagés pour le missile MX. Raoul y a ta solution de galerie ("hard tunnel") mais il n'aime pas le temps de réaction beaucoup trop lent et les soucis de communication. Finalement leur solution préférés c'est celle avec 4600 silos pour 200 missiles et des leurres. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 1 septembre 2012 Share Posté(e) le 1 septembre 2012 La militarisation de l'espace est interdite. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
stormshadow Posté(e) le 1 septembre 2012 Auteur Share Posté(e) le 1 septembre 2012 Tant pis on dira que c'est le seul et unique moyen d'assurer notre dissuasion, bref qu'on a pas le choix. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 1 septembre 2012 Share Posté(e) le 1 septembre 2012 Tant pis on dira que c'est le seul et unique moyen d'assurer notre dissuasion, bref qu'on a pas le choix. La Corée du Nord aussi dit qu'elle n'a pas le choix, pour son programme nucléaire et ses essais de fusées/missiles. Je crois aussi que c'est la position de l'Iran. Placer nos têtes nucléaires en attente dans l'espace, au mépris des traités, ferait de nous un rogue-state, au ban des institutions (puisque nous ne les respectons pas). Une situation très inconfortable, dans laquelle seule notre dissuasion propre serait prise en compte, et plus nos alliances. Cela nous laisse pour seul choix une militarisation massive destinée à répondre aux possibles petites agressions sur tous nos confettis d'outre-mer, ou bien un passage direct au nucléaire au moindre accrochage. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 2 septembre 2012 Share Posté(e) le 2 septembre 2012 Tiens je met en lien http://user.xmission.com/~sferrin/ICBM_BASING_OPTIONS.pdf ce document très intéressant trouvé par LBP qui décrit toute les solutions ICBM envisagés pour le missile MX. Raoul y a ta solution de galerie ("hard tunnel") mais il n'aime pas le temps de réaction beaucoup trop lent et les soucis de communication. Finalement leur solution préférés c'est celle avec 4600 silos pour 200 missiles et des leurres. Tout est dans ce pdf des années 80 : La solution des TEL , utilisée par Israël et les pays de l'Est ou la Chine Les tunnels souterrains, particulièrement développée par les chinois vu le très faible coût du km de tunnel, avec des sorties de tunnels improbable dans des cours de ferme ou dans des usines ... Quant au lancement par un 747, il me semble l'avoir vu réapparaître récemment dans les solutions alternatives à un lanceur terrestre de satellite. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tawakalna Posté(e) le 2 septembre 2012 Share Posté(e) le 2 septembre 2012 Tout est dans ce pdf des années 80 : La solution des TEL , utilisée par Israël et les pays de l'Est ou la Chine Les tunnels souterrains, particulièrement développée par les chinois vu le très faible coût du km de tunnel, avec des sorties de tunnels improbable dans des cours de ferme ou dans des usines ... Quant au lancement par un 747, il me semble l'avoir vu réapparaître récemment dans les solutions alternatives à un lanceur terrestre de satellite. Help le lien marche pas chez moi :-[ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Raoul Posté(e) le 3 septembre 2012 Share Posté(e) le 3 septembre 2012 Tiens je met en lien http://user.xmission.com/~sferrin/ICBM_BASING_OPTIONS.pdf ce document très intéressant trouvé par LBP qui décrit toute les solutions ICBM envisagés pour le missile MX. Raoul y a ta solution de galerie ("hard tunnel") mais il n'aime pas le temps de réaction beaucoup trop lent et les soucis de communication. Finalement leur solution préférés c'est celle avec 4600 silos pour 200 missiles et des leurres. Oui, j'ai lu ce doc intéressant. Effectivement "ma solution" y figure :oops: (avec quelques nuances, moi, je ne propose pas des silos de sorties multiples, mais seulement une voire deux qui resteraient à creuser juste avant le tir ; il évoquent aussi cette variante !). Sinon, les progrès enregistrés dans les communications, font qu'une de leurs deux réserves n'a plus lieu d'être. Idem pour le temps de réaction jugé trop long (nombreux progrès dans les tunneliers depuis la date du rapport). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bruno Posté(e) le 3 septembre 2012 Share Posté(e) le 3 septembre 2012 Une solution alternative que je n'ai pas vu évoquée dans les pages précédentes (mais peut-être ai-je "zappé" un post ?) serait la suivante : Equiper le SCALP-Naval / MDCN d'une ogive nucléaire, et porter la dotation de SNA à 8 : ça ferait une escouade de soum discrets capables de tirer des missiles de croisière nucléaire à plus de 1000km. Même si ça ne représenterait pas la puissance de feu "apocalyptique" des actuels SNLE pourvus de 16 M51 chacun avec leur 8000km d'allonge, cela ferait une dissuasion nucléaire crédible pour 2 fois mois cher qu'actuellement. Enfin cette solution n'est réalisable qu'après 2035 lorsque les 4 SNLE classe "Triomphant" seront progressivement retirés du service ... Sinon il aurait fallu faire ce choix il y a 10 ans car maintenant que les SNLE NG sont déjà lancés et financés, il va bien falloir les utiliser au moins 20 ans chacun, histoire de rentabiliser l'investissement de plus de 10 milliards d'euros consenti. Ces gros sous-marins de 14000 T ultra sophistiqué ne sauraient être revendus sur le marché de l'occasion, c'est clair Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Raoul Posté(e) le 3 septembre 2012 Share Posté(e) le 3 septembre 2012 Une solution alternative que je n'ai pas vu évoquée dans les pages précédentes (mais peut-être ai-je "zappé" un post ?) serait la suivante : Equiper le SCALP-Naval / MDCN d'une ogive nucléaire, et porter la dotation de SNA à 8 : ça ferait une escouade de soum discrets capables de tirer des missiles de croisière nucléaire à plus de 1000km. Même si ça ne représenterait pas la puissance de feu "apocalyptique" des actuels SNLE pourvus de 16 M51 chacun avec leur 8000km d'allonge, cela ferait une dissuasion nucléaire crédible pour 2 fois mois cher qu'actuellement. Enfin cette solution n'est réalisable qu'après 2035 lorsque les 4 SNLE classe "Triomphant" seront progressivement retirés du service ... Sinon il aurait fallu faire ce choix il y a 10 ans car maintenant que les SNLE NG sont déjà lancés et financés, il va bien falloir les utiliser au moins 20 ans chacun, histoire de rentabiliser l'investissement de plus de 10 milliards d'euros consenti. Ces gros sous-marins de 14000 T ultra sophistiqué ne sauraient être revendus sur le marché de l'occasion, c'est clair C'est une idée à ne pas écarter... sous réserve qu'elle s'ajoute à une solution balistique (terrestre en l'occurrence). Pour moi, le problème du MDC c'est plus une certaine facilité d'interception (par rapport au balistique) qu'un manque de pêche. Sinon, si on veut et si on a les sous, on pourrait ré-utiliser les actuels snle pour d'autres missions (je les vois bien en tueurs de PA avec des frappes de saturation de mdc antinav ; si on se base sur l'expérience des ssgn ohio, chaque triomphant modifié devrait pouvoir emporter un petite centaine de mdc). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
stormshadow Posté(e) le 3 septembre 2012 Auteur Share Posté(e) le 3 septembre 2012 Les MDC c'est plus du nuke tactique que stratégique vu leur portée. En plus du MDCN et SCALP nuke, une autre idée consisterait à rendre polyvalent l'ASMP-A en lui ajoutant GPS/L-16/Satcom et autodirecteur EM ou IR afin de lui permettre de frapper des cibles aérienne/terrestre/maritime fixe ou mobile de jour comme de nuit par tous les temps. On aurait alors un excellent MDC/ASM nuke ou conventionnel.Et bien sûr de multiplier le nombre et type de vecteur capable de tirer les MDC (A330-MRTT/A400M/M2000/Rafale/navires/sous-marins/véhicules terrestres/rampe de lancement/conteneur).Mais cette solution ne peut se substituer à la solution balistique vu la portée/vitesse et capacité de pénétration infiniment moindre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chris. Posté(e) le 3 septembre 2012 Share Posté(e) le 3 septembre 2012 Une solution alternative que je n'ai pas vu évoquée dans les pages précédentes (mais peut-être ai-je "zappé" un post ?) serait la suivante : Equiper le SCALP-Naval / MDCN d'une ogive nucléaire, et porter la dotation de SNA à 8 : ça ferait une escouade de soum discrets capables de tirer des missiles de croisière nucléaire à plus de 1000km. Il en faudrait plus que 2 de plus, probablement 4 ou 5, même s'il ne serait plus nécessaire d'escorter les SNLE. en effet il faudrait en maintenir un au large des USA, un au large de la Russie et év. un au large de la Chine. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 3 septembre 2012 Share Posté(e) le 3 septembre 2012 Stratège n'était pas contre une version encapsulée de l'ASMP/A permettant de se substituer à la composante pilotée en cas de carence (IPER) ou d'inaccessibilité de l'objectif (A2DA) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chris. Posté(e) le 3 septembre 2012 Share Posté(e) le 3 septembre 2012 En complément des ASMP-A de l'AdA et et des M51, ça peut effectivement être une solution intéressante.Mais si c'est sur base d'ASMP-A (bcp plus intéressante à mon avis que sur base MCDN*), il faudrait peut-être développer soit un système permettant de rallonger la portée** (pourquoi pas reprendre le concept du missile MILAS, mais en remplaçant la torpille par l'ASMP** ?), soit modifier le missile pour qu'il emporte plus de poudre*ASMP-A bien plus difficile à intercepter, séparation claire entre les missiles de croisière "conventionnels" et " nucléaires" (si l'ennemi détecte un MDCN au desssus de son territoire, il ne sera alors pas tenté de riposter de manière préventive, au cas où ça serait un missile à tête nucléaire), etc.**le kit d'augmentation de portée serait alors largué à 30-40 km des côtes, quand le risque de détection (par des radars terrestres en tout cas) et éventuellement d'interception augmente. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 1 octobre 2012 Share Posté(e) le 1 octobre 2012 Ces gros sous-marins de 14000 T ultra sophistiqué ne sauraient être revendus sur le marché de l'occasion, c'est clair rolleyes Ca j'en serais pas si sur ... Même si évidemment c'est pas envisageable ... Mais si ça devrait vraiment arriver : je pense que dès le lendemain de l'annonce, l'Inde aurait fait un méga drapal en se faisant immédiatement savoir et prête a signer le chèque tout de suite ... Surtout qu'en + dans le lot il y a le SSBN le + moderne au monde "actuel" (surement dépassé par un prochain qui sortira d'un chantier naval russe d'ici pas tardé) le terrible, avec son lot de M51 sans les têtes ça serait une belle affaire Et les autres encore aux M45 (+ raisonnables d'ailleurs par rapport aux besoins indiens) Mais bon évidemment ça n'arrivera jamais ... Je pense qu'en fait jamais aucune puissance nucléaire n'a cherché a le faire, pourtant : par exemple nos anciens "classe redoutable" mis en service en 71 dont 6 furent construits pour des carrières d'a peine 25 ans environ, ils auraient largement put être vendable + remise a niveau a un pays comme l'inde (voir la chine éventuellement, bien que je ne nous aurait pas vu les vendre a eux très clairement) dans les années 95-2000 au moins 2 puissances a coup sure aurait été interessée, pas forcément pour les refaire naviguer (dans le cas chinois, j'imagine pour les étudier surtout ...) Mais pour une puissance nucléaire qui va se doter d'engins + modernes : c'est une vente trop sensible a réaliser ... Car ils peuvent être aussi sources d'informations sur la génération suivante en prenant attention aux modernisations successives de celle précédente vendue justement, tout comme sur la mise en oeuvre des missiles ect, et de nombreux systèmes qui n'auraient pas fondamentalement changé d'une génération a l'autre juste en version + moderne de façon prévisibles avec connaissance technologique : du coup, hors de question de les vendre Mais dans le cas d'un abandon d'une politique de SNLE : la c'est autre chose, s'il y a pas de remplaçant derrière ... Tout devient possible, en prenant compte aussi évidemment des conséquences politiques "a qui on le vend ?" qui auraient pu lourdement déplaire a l'oncle sam ... (cas d'une vente chinoise par exemple ou les USA auraient fait bloc pour que ça puisse pas se faire) Mais a l'inde ? J'imagine même les USA ne s'y seraient pas opposés forcément dans ce cas la, ou du moins : ça les aurait pas mis en pétard comme dans un cas chinois de vente Les choses sont certainement bien + possible qu'on ne l'imagine : problème, c'est trop sensible si on les vend tout en préparant une autre génération de soum qui suivent derrière : ça fourni éventuellement trop d'infos sur la nouvelle génération a cause des modernisations trop "bavardes", mais dans le cas d'un abandon politique de la filière : tout est faisable Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 1 octobre 2012 Share Posté(e) le 1 octobre 2012 Mais dans le cas d'un abandon d'une politique de SNLE : la c'est autre chose, s'il y a pas de remplaçant derrière ...Il faut aussi se demander pourquoi on abandonne la dissuasion par SNLE. Si on abandonne la dissuasion par SNLE parce qu'il s'agit d'une dissuasion obsolète (les nouveaux satellites peuvent les repérer à tout moment donc il s'agit de cibles très faciles) ça risque d'être une dissuasion aussi obsolète pour des pays potentiellement client (capable de dépenser plusieurs milliards probablement une dizaine) Si on abandonne la dissuasion nucléaire suite à une politique de désarmement, ce serrait un peu contradictoire d'accepter de les revendre et donc de participer à la prolifération nucléaire. Si on abandonne la dissuasion nucléaire par SNLE juste pour faire des économies, c'est dommage de les vendre des navires presque neuf. Maintenant qu'on les a, on peut se contenter de s'en servir de moins en moins (juste un très souvent en mer sur les 8 européens) Une modernisation des SNLE en gros SNA doit aussi être possible (et probablement pour moins cher qu'un barracuda) A moins de vraiment vouloir gagner de l'argent (pour quoi faire ? pour enrichir les amis du président?) et non juste de réduire nos dépenses de fonctionnement, je ne vois pas trop l'intérêt d'une vente de SNLE. A mon avis pour qu'on voit une vente de SNLE qui ne soit pas un acte de trahison de la part de nos dirigeants, il faut voir une "vente" administrative à l'UE (qui "achètera" aussi nos ASMP et les SNLE anglais dans un contexte politique très particulier d'européanisation de la dissuasion nucléaire) ou alors une vente d'une partie de nos SNLE (voir de certains construit pour) à des alliés "très proche" qu'on souhaite nucléariser. Vu le niveau technologique de l'Inde (ou du Brésil), leur vendre des SNLE ne me parait pas trop risqué. Surtout qu'en pratique on parle plus d'une location longue durée que d'une véritable vente vu que le SNLE devra revenir en France tous les 5/10 ans pour son IPER (et une modernisation éventuelle) et finira probablement démantelé en France. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 9 novembre 2012 Share Posté(e) le 9 novembre 2012 Une question que je me posais : la non nucléarisation de l'espace, prévoit elle la satellisation temporaire d'un dispostif de dissuasion a vie très courte de par exemple 48h maxi ? Ou prend elle seulement en compte des dispositifs de dissuasion nucléaire de moyenne/longue durée en orbite ? Je pensais par exemple a une génération de missile qui ne chercheraient plus de la peformance balistique, mais se contenteraient d'une satellisation très temporaire d'un étage porteur de têtes pendant 24 a 48h puis qui retomberait de façon garantie et implacable Se pourrait il que les traités sur cette question : laisse pénétrer cette "faille" en ayant a l'époque de leur rédaction prévu que les modes opératoires ou l'on satellise longtemps a l'avance des armes nucléaires pour dissuader sans prévoir le mode opératoire de la satellisation a vie très courte qui entrerait en oeuvre a un moment de crise grave : pendant 48H le dispositif n'aurait alors qu'a larguer ce qu'il a a larguer pour une pénétration ou il lui a été ordonné a la dernière minute avec un délai de 20-30 min que sa position corresponde avec la courbe de rentrée ... Puis si dans les 48h un non emploi a été constaté : dispositif qui chuterait inexorablement avec une légère poussée dans une courbe de rentrée pour une combustion totale dans la ionosphère "dense" et terminé ... Que disent exactement les textes ? Est ce que ce cas de figure aurait été exploré dans la description de ce qui est interdit ou non ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 9 novembre 2012 Share Posté(e) le 9 novembre 2012 Normalement la mise en orbite quelle qu’elle soit est interdite, même pour une très courte période. Néanmoins, si la course se termine avant d’avoir bouclé sa première orbite, même si le séjour dans l’espace est, disons de plusieurs dizaines de minutes, les termes du traité son respecté. Ça peut avoir son intérêt, j’y reviens.Entre nous, je ne vois pas l’utilité d’armes nucléaires en orbite. Pendant les années 60 les deux grands ont jugé la solution trop contraignante ; en plus des problèmes de maintenances –si en orbites d’attentes-et de fiabilités, les charges sont surtout longues à manœuvrer. Et depuis les années 80, très vulnérable aux radars spatiaux/télescopes de poursuites couplés à des ASAT portés par des chasseurs.Une solution intermédiaire est de placer les ogives sur une fusée : l’orbite peut être bien plus allongé et pénétrer par l’angle mort d’une défense ABM. Les soviétiques ont envisagé cette solution, et maintenant que j’y pense, ça explique peut-être le projet russe d’ICBM particulièrement imposant à carburant liquide –plus énergétique que la poudre, meilleur performance. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 9 novembre 2012 Share Posté(e) le 9 novembre 2012 ... Une solution intermédiaire est de placer les ogives sur une fusée : l’orbite peut être bien plus allongé et pénétrer par l’angle mort d’une défense ABM. Les soviétiques ont envisagé cette solution, et maintenant que j’y pense, ça explique peut-être le projet russe d’ICBM particulièrement imposant à carburant liquide –plus énergétique que la poudre, meilleur performance. Alala...c’est une telle volupté que de se citer soi-même…mmm…..mais passons. Comme complément d’information, j’ai retrouvé le projet soviétique sensé surprendre le système d’alerte américain. Il sera interdit par Salt II mais c’est les satellites d’alerte qui lui ont donné le coup de grâce –le traité n’étant jamais entré en vigueur. La technique s’appelle FOBS, pour Fractional Orbital Bombardment System ce qui signifie système de bombardement orbital fractioné Voilà une page qui traite du désarmement en général, donc j’ai sélectionné un extrait http://mecanoblog.wordpress.com/2010/04/16/de-salt-aux-zean-40-ans-de-desarmement-nucleaire/ Le délai d’alerte entre les États-Unis et l’URSS était une féroce compétition et les Étatsuniens avaient une grande avance sur les Soviétiques. Pour y parer, le FOBS, l’acronyme de Fractional Orbital Bombardment System qui se traduit par Système de Bombardement Orbital Fractioné, a été un terrifiant programme d’ICBM soviétique dans les années 1960, notamment avec le missile RS-26 (SS-8 Sasin selon le code OTAN). La technique de pénétration FOBS visait à placer, grâce au troisième étage du missile, une charge lourde sur une orbite terrestre basse, entre 150 et 200 km plutôt que les 1000 km habituels des ICBM. Le troisième étage était ensuite manoeuvré à distance dans l’espace extra-atmosphérique puis il décrochait la charge lourde, équipée ou non d’ogives mirvées, quelques instants avant le début de la phase de descente, dite phase balistique, où la vitesse montait jusqu’à 25.000 km/h lorsque l’ogive touchait sa cible. Il n’y avait pas de limite de portée et la cible définie était impossible à retracer à partir de la trajectoire. Tandis que les défenses du Commandement de la Défense Aérospatiale de l’Amérique du Nord, le NORAD (North American Aerospace Defense Command), sont tournées vers le nord, vers l’espace extra-atmosphérique au-dessus du Pôle Nord, le programme FOBS avait été spécialement conçu pour passer par-dessus le Pôle Sud et frapper les États-Unis par le sud. Lorsque la charge se situe à 1000 km d’altitude, l’engin nucléaire est vu dans un délai de 20 minutes avant son impact mais entre 150 km et 200 km d’altitude, il ne reste que 90 secondes à 2 minutes avant l’impact. Ce qui laisse très peu de temps pour agir, alerter et essayer d’intercepter. Inutile de préciser que les sirènes d’évacuation dans les villes ne servaient absolument à rien. Le temps de comprendre qu’une attaque nucléaire était en cours, de réunir ses proches et de courir vers son bunker au fond du jardin ou dans la cave, l’attaque avait déjà eu lieu et le souffle du à l’impact était imminent. Ce programme d’armement, pervers, a été interrompu par les accords du traité SALT II et retiré en 1983. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arka_Voltchek Posté(e) le 11 novembre 2012 Share Posté(e) le 11 novembre 2012 ça explique peut-être le projet russe d’ICBM particulièrement imposant à carburant liquide –plus énergétique que la poudre, meilleur performance. Et surtout le poid des ogive, longtemps très important, qui imposaient des lanceurs eux aussi imposant, et le manque d'expérience pour la maitrise délicate des poudres. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 12 novembre 2012 Share Posté(e) le 12 novembre 2012 Et surtout le poid des ogive, longtemps très important, qui imposaient des lanceurs eux aussi imposant, et le manque d'expérience pour la maitrise délicate des poudres. Je faisais référence à un projet plus actuel et au fait que les russes persiste dans cette voie. Il en est fait référence ici : http://www.air-defense.net/forum/index.php?topic=10011.1080 http://fr.rian.ru/defense/20111216/192745406.html La Russie va mettre au point un nouveau missile balistique intercontinental à combustible liquide de près de 100 tonnes et capable de percer la future défense antiaérienne des Etats-Unis, a annoncé vendredi aux journalistes le commandant des Troupes balistiques stratégiques russes, le général Sergueï Karakaïev. "La décision a été prise de mettre au point un nouveau système de silos équipé d'un missile lourd à combustible liquide, possédant des possibilités accrues de percer la future DCA américaine", a indiqué le général. Il est difficile d’expliquer ce retour en arrière. Je ne vois que ça – pouvoir laisser les trajectoires incertaines- et la possibilité de multiplier leurres sophistiqués et ogives manouvrantes/saturantes en nombres suffisants pour contrer la défense ABM des américains. A moins d’avoir perdu des savoirs faires liés à la miniaturisation après la chute de l’URSS ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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