jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 30 septembre 2022 Share Posté(e) le 30 septembre 2022 Juste pour info : "Armement : pourquoi la France ne serait pas capable de faire face à une guerre La guerre en Ukraine a mis en évidence les carences de la France en matière d’armement. Le chef de l’État pousse les industriels à produire plus vite, mais cette incitation aura du mal à être suivie de faits." https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/enquete-pourquoi-la-france-ne-serait-pas-capable-de-faire-face-a-une-guerre_5389480.html 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 30 septembre 2022 Share Posté(e) le 30 septembre 2022 Il y a 2 heures, Ronfly a dit : https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/enquete-pourquoi-la-france-ne-serait-pas-capable-de-faire-face-a-une-guerre_5389480.html Je sais que c'est un peu du réchauffé Non, parce qu'il y a un changement de ton: Des désaccords franco-allemands La solution ne semble pas apparaître non plus au niveau européen. L’Europe de la défense voulue par Emmanuel Macron s’enlise dans des désaccords. Certes la France et l’Allemagne veulent développer deux projets communs : le char du futur (MGCS pour "main ground combat system") et le système de combat aérien du futur (SCAF). Mais ces deux projets sont à l’arrêt, déplore la sénatrice Hélène Conway-Mouret : "Nous avons peut-être trop misé sur le couple franco-allemand. Or, les Allemands ont des objectifs différents des nôtres." "Ce qui intéresse les Allemands, c’est un partenariat privilégié avec les États-Unis, peut-être pour remplacer le Royaume-Uni qui a quitté l’Union européenne." Hélène Conway-Mouret, sénatrice à franceinfo Les faits semblent lui donner raison. Lorsqu’il a annoncé un investissement massif de 100 milliards d’euros dans la défense, le chancelier Olaf Scholz a cité parmi ses partenaires européens possibles : les Polonais, les Tchèques, les Slovaques, mais il n’a fait aucune mention des Français. De quoi inquiéter Paris même si on continue de se dire serein. En témoignent les récentes déclarations du ministre des Armées Sébastien Lecornu affirmant : "Le SCAF est un programme prioritaire, et il se fera." Pour l’ex-député François Cornut-Gentille, cette situation serait la conséquence de désaccords. "Dassault pense que l’Allemagne est d’accord pour financer le SCAF à condition d’avoir accès à ses technologies et ses savoir-faire. Et Dassault a envie de conserver ses secrets de fabrication. Tandis que les Allemands n'ont pas envie de financer un programme qui profitera à l’industrie française sans avoir accès à un certain nombre d’informations… Il n’y a aucune confiance réciproque en réalité." Cette absence de confiance pourrait au final profiter aux États-Unis. L'Oncle Sam en embuscade rêve de monter en puissance sur le marché européen. Un échec du SCAF pourrait représenter un manque à gagner de plusieurs milliards d’euros pour les industriels français. France Info étant un média d'état aux ordres politiquement, il est amusant de voir que la narration a évolué de:- "la France n'a pas les moyens de faire seule un SCAF MGCS, quoi qu'en disent ses industriels" à:- "les industriels français vont perdre de l'argent si la France ne fait pas le SCAF/MGCS/etc" Tout en mentionnant pourtant les arguments qui vont dans le sens d'un abandon de ces folies "européennes" qui nous mènent vers des matériels ineptes et infiniment trop chers en premier lieu. Traduction: le camp européiste est en panique totale et tente de ressortir des arguments moisis pour sauver ce qui peut l'être dans le grand plan de phagocytage de l'industrie française. On avait déjà eu droit au sempiternel et toujours proprement débile "il y a trop de modèles de modèles différents pour les matériels-clés en Europe, chars avions navires etc" (alors que les 26 versions différentes de NH90 pour 23 clients sont censées être la démonstration de la magnificence de l'Europe, mais non là c'est ok vous pouvez pas comprendre) et on a désormais droit aux bons amis qui nous veulent du bien et ont tellement envie que l'industrie française gagne plein d'argent car ils l'adorent, ohlala oui, qu'est-ce qu'ils l'adorent... c'est d'ailleurs pour ça qu'ils lui infligent la taxonomie et les critères ESG pour leur interdire des financements, programmes européens ou pas d'ailleurs, critères auxquels pourtant les industriels allemands prétendent se soustraire, eux, grâce à un tour de passe-passe magique encore inexpliqué. Mort de rire. Allez. On y croit. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 30 septembre 2022 Share Posté(e) le 30 septembre 2022 il y a 18 minutes, Patrick a dit : Non, parce qu'il y a un changement de ton: Des désaccords franco-allemands La solution ne semble pas apparaître non plus au niveau européen. L’Europe de la défense voulue par Emmanuel Macron s’enlise dans des désaccords. Certes la France et l’Allemagne veulent développer deux projets communs : le char du futur (MGCS pour "main ground combat system") et le système de combat aérien du futur (SCAF). Mais ces deux projets sont à l’arrêt, déplore la sénatrice Hélène Conway-Mouret : "Nous avons peut-être trop misé sur le couple franco-allemand. Or, les Allemands ont des objectifs différents des nôtres." "Ce qui intéresse les Allemands, c’est un partenariat privilégié avec les États-Unis, peut-être pour remplacer le Royaume-Uni qui a quitté l’Union européenne." Hélène Conway-Mouret, sénatrice à franceinfo Les faits semblent lui donner raison. Lorsqu’il a annoncé un investissement massif de 100 milliards d’euros dans la défense, le chancelier Olaf Scholz a cité parmi ses partenaires européens possibles : les Polonais, les Tchèques, les Slovaques, mais il n’a fait aucune mention des Français. De quoi inquiéter Paris même si on continue de se dire serein. En témoignent les récentes déclarations du ministre des Armées Sébastien Lecornu affirmant : "Le SCAF est un programme prioritaire, et il se fera." Pour l’ex-député François Cornut-Gentille, cette situation serait la conséquence de désaccords. "Dassault pense que l’Allemagne est d’accord pour financer le SCAF à condition d’avoir accès à ses technologies et ses savoir-faire. Et Dassault a envie de conserver ses secrets de fabrication. Tandis que les Allemands n'ont pas envie de financer un programme qui profitera à l’industrie française sans avoir accès à un certain nombre d’informations… Il n’y a aucune confiance réciproque en réalité." Cette absence de confiance pourrait au final profiter aux États-Unis. L'Oncle Sam en embuscade rêve de monter en puissance sur le marché européen. Un échec du SCAF pourrait représenter un manque à gagner de plusieurs milliards d’euros pour les industriels français. France Info étant un média d'état aux ordres politiquement, il est amusant de voir que la narration a évolué de:- "la France n'a pas les moyens de faire seule un SCAF MGCS, quoi qu'en disent ses industriels" à:- "les industriels français vont perdre de l'argent si la France ne fait pas le SCAF/MGCS/etc" Tout en mentionnant pourtant les arguments qui vont dans le sens d'un abandon de ces folies "européennes" qui nous mènent vers des matériels ineptes et infiniment trop chers en premier lieu. Traduction: le camp européiste est en panique totale et tente de ressortir des arguments moisis pour sauver ce qui peut l'être dans le grand plan de phagocytage de l'industrie française. On avait déjà eu droit au sempiternel et toujours proprement débile "il y a trop de modèles de modèles différents pour les matériels-clés en Europe, chars avions navires etc" (alors que les 26 versions différentes de NH90 pour 23 clients sont censées être la démonstration de la magnificence de l'Europe, mais non là c'est ok vous pouvez pas comprendre) et on a désormais droit aux bons amis qui nous veulent du bien et ont tellement envie que l'industrie française gagne plein d'argent car ils l'adorent, ohlala oui, qu'est-ce qu'ils l'adorent... c'est d'ailleurs pour ça qu'ils lui infligent la taxonomie et les critères ESG pour leur interdire des financements, programmes européens ou pas d'ailleurs, critères auxquels pourtant les industriels allemands prétendent se soustraire, eux, grâce à un tour de passe-passe magique encore inexpliqué. Mort de rire. Allez. On y croit. Effectivement il y a des termes plus nets notamment sur les différents sur les coop en cours. Mais malgré les discours de notre Minarm expliquant qu'ils se feront, nous savons très bien depuis un moment déjà que les chances qu'ils aboutissent en l'état semble peu probable, vu notamment les discours Allemands, et que des alternatives sont possibles. Nous savons aussi que politiquement, il est difficilement envisageable de ne pas les mener à terme. Et nous savons bien aussi que si nous réussissons à monter massivement nos moyens destinés à nos armées, de nouvelles possibilités s'ouvriront à notre défense. En passant d'une LPM mobilisant difficilement 195 mds en 2014-19 à probablement ~380 à 410 mds en 2024-30, il y aura enfin des moyens permettant de concevoir l'avenir de nos Armées même en devant le faire différemment. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. herciv Posté(e) le 5 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 octobre 2022 Le renouvellement des munitions dans la LPM : Le ministère des Armées va recompléter ses stocks de munitions antichars et de missiles de défense aérienne PAR LAURENT LAGNEAU · 5 OCTOBRE 2022 http://www.opex360.com/2022/10/05/le-ministere-des-armees-va-recompleter-ses-stocks-de-munitions-antichars-et-de-missiles-de-defense-aerienne/ Dans le document précisant les grandes lignes du projet de loi de finances [PLF] 2023, qui prévoit de porter le budget de la mission « Défense » à 43,9 milliards d’euros, le ministère des Armées indique que 2 milliards de d’euros en autorisation d’engagement et 1,1 milliard en crédits de paiement allaient être affectés au renouvellement des stocks de munitions. Pour rappel, et alors que certains parlementaires s’interrogeaient justement sur le niveau de ces stocks de munitions à la lumière de la guerre en Ukraine, le ministère des Armées avaient rappelé que, dans le cadre de la Loi de programmation militaire [LPM] 2019-25, une enveloppe de 7 milliards d’euros avaient été initialement prévue pour acquérir missiles et obus… Et que cet effort allait être accentué, avec 110 millions d’euros supplémentaires, après l’ajustement de cette même LPM, décidé en 2021. Quoi qu’il en soit, dans ce document relatif au PLF 2023, le ministère précise que cet effort de 2 milliards d’euros permettra de commander des « munitions de tout type dans une logique de renouvellement des stocks et de montée en puissance ». Et d’évoquer par ailleurs la livraison, l’an prochain, des « premiers lots de bombes de forte puissance [une tonne] » issus de la filière française [et produits par Aresia, près de Valenciennes, ndlr] ainsi que du premier tir du missile air-air MICA NG. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a-t-il pris connaissance de ce document établi par ses services, avant son audition sur le PLF 2023 par commission de la Défense, à l’Assemblée nationale, ou a-t-il parlé d’un effort supplémentaire? « Les munitions sont un point absolument central. Voilà un chiffre que nous n’avons jamais diffusé publiquement mais pour 2023, nous vous proposons une somme exceptionnelle de 2 milliards d’euros pour les seules munitions […] c’est à dire 500 millions d’euros de plus que l’année 2022, c’est à dire 60% de crédits en plus par rapport à 2019 », a affirmé M. Lecornu lors de cette audition au format inédit puisqu’il était accompagné par les quatre chefs d’état-major et les principaux directeurs du ministère [DGA, SGA, DGRIS]. Dans cette enveloppe, « il y a des choses qui étaient déjà prévues, il y a aussi des choses évidemment que nous avons choisi d’accélérer au regard de ce que nous connaissons sur le flanc oriental », a souligné le ministre. Et de citer la commande de « 200 missiles moyenne portée [MMP, désormais appelé Akeron MP], de 100 missiles SAMP/T [c’est à dire des Aster 30 de défense aérienne, ndlr], de missiles air-air MICA, de bombes air-sol [sic] et de 10’000 munitions de 155 mm pour les CAESAr [Camions équipés d’un système d’artillerie] ». Selon les précisions du ministère, les livraisons pour 2023 [pour 1,1 milliard] comprendront notamment une centaine de missile MICA NG, 700 bombes de 250, 500 et 1000 kg, de 10’000 obus de 155 mm edes munitions de petit calibre [pour plus de 50 millions]. 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. CortoMaltese Posté(e) le 5 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 octobre 2022 Il y a 4 heures, herciv a dit : Le renouvellement des munitions dans la LPM : Le ministère des Armées va recompléter ses stocks de munitions antichars et de missiles de défense aérienne PAR LAURENT LAGNEAU · 5 OCTOBRE 2022 http://www.opex360.com/2022/10/05/le-ministere-des-armees-va-recompleter-ses-stocks-de-munitions-antichars-et-de-missiles-de-defense-aerienne/ Dans le document précisant les grandes lignes du projet de loi de finances [PLF] 2023, qui prévoit de porter le budget de la mission « Défense » à 43,9 milliards d’euros, le ministère des Armées indique que 2 milliards de d’euros en autorisation d’engagement et 1,1 milliard en crédits de paiement allaient être affectés au renouvellement des stocks de munitions. Pour rappel, et alors que certains parlementaires s’interrogeaient justement sur le niveau de ces stocks de munitions à la lumière de la guerre en Ukraine, le ministère des Armées avaient rappelé que, dans le cadre de la Loi de programmation militaire [LPM] 2019-25, une enveloppe de 7 milliards d’euros avaient été initialement prévue pour acquérir missiles et obus… Et que cet effort allait être accentué, avec 110 millions d’euros supplémentaires, après l’ajustement de cette même LPM, décidé en 2021. Quoi qu’il en soit, dans ce document relatif au PLF 2023, le ministère précise que cet effort de 2 milliards d’euros permettra de commander des « munitions de tout type dans une logique de renouvellement des stocks et de montée en puissance ». Et d’évoquer par ailleurs la livraison, l’an prochain, des « premiers lots de bombes de forte puissance [une tonne] » issus de la filière française [et produits par Aresia, près de Valenciennes, ndlr] ainsi que du premier tir du missile air-air MICA NG. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a-t-il pris connaissance de ce document établi par ses services, avant son audition sur le PLF 2023 par commission de la Défense, à l’Assemblée nationale, ou a-t-il parlé d’un effort supplémentaire? « Les munitions sont un point absolument central. Voilà un chiffre que nous n’avons jamais diffusé publiquement mais pour 2023, nous vous proposons une somme exceptionnelle de 2 milliards d’euros pour les seules munitions […] c’est à dire 500 millions d’euros de plus que l’année 2022, c’est à dire 60% de crédits en plus par rapport à 2019 », a affirmé M. Lecornu lors de cette audition au format inédit puisqu’il était accompagné par les quatre chefs d’état-major et les principaux directeurs du ministère [DGA, SGA, DGRIS]. Dans cette enveloppe, « il y a des choses qui étaient déjà prévues, il y a aussi des choses évidemment que nous avons choisi d’accélérer au regard de ce que nous connaissons sur le flanc oriental », a souligné le ministre. Et de citer la commande de « 200 missiles moyenne portée [MMP, désormais appelé Akeron MP], de 100 missiles SAMP/T [c’est à dire des Aster 30 de défense aérienne, ndlr], de missiles air-air MICA, de bombes air-sol [sic] et de 10’000 munitions de 155 mm pour les CAESAr [Camions équipés d’un système d’artillerie] ». Selon les précisions du ministère, les livraisons pour 2023 [pour 1,1 milliard] comprendront notamment une centaine de missile MICA NG, 700 bombes de 250, 500 et 1000 kg, de 10’000 obus de 155 mm edes munitions de petit calibre [pour plus de 50 millions]. C'est bien, mais on reste très en dessous de la cible qu'il faudrait atteindre pour prétendre faire un peu de Haute Intensité en relative autonomie. De toute façon, si on veut avoir un modèle d'armée complet, on est condamné à atteindre les 3% du PIB. On a une dissuasion nucléaire à payer, des intérêts ultramarins qui nous obligent à maintenir une grosse marine (contrairement aux polonais par exemple), si on veut de la masse pour l'AdT, une armée de l'air avec 200 chasseurs minimum et une marine digne de ce nom (20-24 frégates de premier rangs, 2 PA, 8 SNA), il n'y a pas de solutions miracles. Et ça implique effectivement d'accepter de "gaspiller" une bonne partie de la hausse rien que pour l'augmentation des salaires, car sinon on aura même pas les hommes nécessaires à notre remonté en puissance. Après c'est un choix de société. 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 10 000 munitions de 155 mm c'est ce que consommait les ukrainiens en 2 jours au plus fort de la guerre. (bon ils ont plus de tubes aussi) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 (modifié) Sur la dispo global dans les armées (sauf les navires de la royale) http://www.opex360.com/2022/10/06/le-retrait-du-transall-ne-sera-que-partiellement-compense-par-la-montee-en-puissance-de-la400m-en-2023/ Révélation Le retrait du Transall ne sera que « partiellement compensé » par la montée en puissance de l’A400M en 2023 PAR LAURENT LAGNEAU · 6 OCTOBRE 2022 Depuis 2020, le ministère des Armées ne publie plus les taux de disponibilités de ses différents équipements en service, estimant que de telles données doivent être « soumises à des impératifs renforcés de confidentialité ». Cela étant, le Projet annues de performances [PAP] pour le programme 178 « Préparation et emploi des forces », annexé au projet de loi de finances [PLF] en donne un aperçu. En effet, ce document donne la disponibilité des grandes catégories d’équipements par rapport « aux exigences des contrats opérationnels » de chaque armée, sans pour autant entrer dans les détails. Plus précisément, cet indicateur « mesure le ratio du niveau de matériels effectivement disponibles rapporté au besoin généré par les contrats opérationnels les plus dimensionnants et au besoin organique [formation, entraînement, plastron, essais…]. Et le « matériel qui répond aux exigences de sa finalité principale est considéré comme disponible ». Ainsi, le PAP pour le programme 178 précise les taux de disponibilités pour les deux années précédentes ainsi que les prévisions – souvent optimistes – pour celle en cours et les suivantes. Et selon le document annexé au PLF 2023, on constate que certains équipements connaissent encore des difficultés… Tel est le cas des hélicoptères de l’Aviation légére de l’armée de Terre et de la Marine nationale. Ainsi, le taux de disponibilité des hélicoptères de manoeuvre et d’assaut [HMA] de l’ALAT [NH-90, Cougar, etc] a été de 43% en 2021, l’objectif étant qu’il soit de 58% en 2025. « La révision à la baisse de l’activité a conduit à décider une baisse de la disponibilité prévisionnelle associée aux flottes HMA. Toutefois, les efforts des unités de maintenance de l’armée de Terre et les performances des contrats ‘verticalisés’ CHELEM [Cougar-Caracal] et NOS [NH-90 Caïman] visent une hausse de la disponibilité dès 2025 », est-il avancé dans le PAP. S’agissant toujours de l’armée de Terre, la disponibilité des pièces d’artillerie de 155 mm est logiquement attendue en forte baisse [de 76% à 59% en 2025], après la cession de 18 CAESAr à l’armée ukrainienne. Ce qui, selon le document, « impose de maintenir au mieux le parc [d’obusiers] AUF1 en attendant le recomplètement des CAESAr cédés et ensuite la livraison des 33 CAESAr supplémentaires pour atteindre la cible du format à 109 canons ». Et d’ajouter : « Les données fournies ici ne tiennent pas compte des efforts consentis dans le cadre des travaux sur ‘l’économie de guerre’ et des engagements des industriels à accélérer les livraisons. L’augmentation du parc de canons de 155mm qui devrait en résulter en 2024 et 2025 n’est à ce stade pas chiffrable ». Pour en revenir aux hélicoptères, ceux de la Marine nationale ont affiché un taux de disponibilité de 46% en 2021. Ce qui n’est pas surprenant au regard des difficultés des NH-90 NFH… « La cible 2023 est revue à la baisse [56%, ndlr], principalement en raison d’un fort taux d’immobilisation au Soutien Industriel [retards persistants des chantiers capacitaires], auquel s’ajoutent les retards de livraison de la flotte intérimaire et, pour la flotte Caïman, la lourdeur du plan de maintenance et des difficultés technico-logistiques notamment liées à la corrosion. Au regard de cette situation et en dépit de la baisse évoquée, l’objectif de disponibilité envisagé correspond cependant aux attentes fortes d’une amélioration des résultats », note le PAP du programme 178. Les situation des hélicoptères de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] est meilleure, avec un taux de disponibilité de 72% en 2021 [mais qui était de 88% en 2020…]. Le PAP prévoit une hausse de cette indicateur pour la période 2022-25, « notamment suite à la montée en puissance progressive de la flotte Caracal et celle de la flotte MFHM [Modernisation de la Flotte Hélicoptères de Manœuvre], qui palliera partiellement la déflation des appareils plus anciens [Puma, Super Puma]. Cela étant, l’AAE a d’autres soucis. Comme son état-major a déjà eu l’occasion de le préciser, la cession de Rafale d’occasion à la Grèce et à la Croatie ainsi que le retrait des Mirage 2000C ont pour conséquence une « baisse de la disponibilité » des avions de combat « par rapport aux exigences des contrats opérationnels ». Mais pas seulement. « L’aptitude de l’AAE à intervenir dans le cadre d’un engagement majeur sous six mois dépend du niveau de préparation opérationnelle des forces dans le cadre de la montée en puissance, de la capacité à redéployer les moyens engagés en gestion de crise, du volume de projection de force [difficultés de recourir à l’affrètement aérien), de l’utilisation d’avions ravitailleurs alliés et de l’approvisionnement de certaines ressources », rappelle le PAP. Et d’ajouter : « Les inflexions à compter de l’année 2023 s’expliquent notamment par les retraits des flottes C160 Transall et Mirage 2000C, conjugué à l’export de Rafale Air d’occasion. Ces réductions des flottes d’avions de chasse et de transport tactique viennent accroître le besoin de régénération des forces aériennes dans l’hypothèse d’un engagement majeur ». Concernant les avions de combat, le PAP prévoit une évolution à la hausse de leur disponibilité, grâce à « la performance des contrats verticaux [Rafale et moteur du Mirage 2000] », à « l’adossement du soutien au Service industriel de l’aéronautique [SIAé] », aux « mesures prises pour remédier à la crise logistique sur Mirage 2000 » ainsi qu’aux « mesures d’optimisation internes ». En outre, la reprise des livraisons de Rafale [13 exemplaires en 2023] contribuera à améliorer le « contrat intervention » en 2025. Pour le transport aérien tactique, la principale difficulté vient de baisse de la disponibilité des flottes d’avions de transport [passée de 65% en 2020 à 60% en 2021], que le PAP explique par le retrait du service des Transall C-160, alors que la montée en puissance de la flotte d’A400M n’est pas achevée. « Les conséquences du retrait de service des C160 Transall ne sont que partiellement compensées en 2023 par la montée en puissance des A400M », avance en effet le PAP. Cependant, celui-ci prévoit une hausse significative de la disponibilité des avions de transport de l’AAE [80% en 2025] grâce à la « poursuite de la montée en puissance de la flotte A400M et la finalisation de son soutien ». Publié en juillet dernier, le rapport annuel de performance annexé au projet de loi de règlement du budget et d’approbation des comptes pour 2021, avait toutefois relevé que le « principal inducteur d’indisponibilité » pour les avions de transport tactique était lié à « l’allongement de la durée des chantiers industriels ». Et d’ajouter : « C’est notamment le cas sur les flottes C-130H. La faible disponibilité de cet agrégat fait l’objet de plans d’actions de haut niveau. Le 2ème semestre 2021 a été encourageant pour la flotte A400M ». Cela étant, l’état-major de l’AAE a assumé le retrait des Transall, y compris celui des deux Transall C-160G « Gabriel », dédiés au recueil du renseignement électromagnétique. « Je suis le responsable de l’arrêt des Transall ‘Gabriel’ et je l’assume : dix Transall nous coûtaient plus de 80 millions d’euros par an, pour une disponibilité de 20 %. Plutôt que de faire des coupes ailleurs, j’ai choisi de les retirer du service », avait en effet déclaré le général Frédéric Parisot, le major général de l’AAE, lors d’une audition parlementaire, en juillet. Modifié le 6 octobre 2022 par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 Il y a 1 heure, herciv a dit : Sur la dispo global dans les armées (sauf les navires de la royale) http://www.opex360.com/2022/10/06/le-retrait-du-transall-ne-sera-que-partiellement-compense-par-la-montee-en-puissance-de-la400m-en-2023/ Révéler le contenu masqué Le retrait du Transall ne sera que « partiellement compensé » par la montée en puissance de l’A400M en 2023 PAR LAURENT LAGNEAU · 6 OCTOBRE 2022 Depuis 2020, le ministère des Armées ne publie plus les taux de disponibilités de ses différents équipements en service, estimant que de telles données doivent être « soumises à des impératifs renforcés de confidentialité ». Cela étant, le Projet annues de performances [PAP] pour le programme 178 « Préparation et emploi des forces », annexé au projet de loi de finances [PLF] en donne un aperçu. En effet, ce document donne la disponibilité des grandes catégories d’équipements par rapport « aux exigences des contrats opérationnels » de chaque armée, sans pour autant entrer dans les détails. Plus précisément, cet indicateur « mesure le ratio du niveau de matériels effectivement disponibles rapporté au besoin généré par les contrats opérationnels les plus dimensionnants et au besoin organique [formation, entraînement, plastron, essais…]. Et le « matériel qui répond aux exigences de sa finalité principale est considéré comme disponible ». Ainsi, le PAP pour le programme 178 précise les taux de disponibilités pour les deux années précédentes ainsi que les prévisions – souvent optimistes – pour celle en cours et les suivantes. Et selon le document annexé au PLF 2023, on constate que certains équipements connaissent encore des difficultés… Tel est le cas des hélicoptères de l’Aviation légére de l’armée de Terre et de la Marine nationale. Ainsi, le taux de disponibilité des hélicoptères de manoeuvre et d’assaut [HMA] de l’ALAT [NH-90, Cougar, etc] a été de 43% en 2021, l’objectif étant qu’il soit de 58% en 2025. « La révision à la baisse de l’activité a conduit à décider une baisse de la disponibilité prévisionnelle associée aux flottes HMA. Toutefois, les efforts des unités de maintenance de l’armée de Terre et les performances des contrats ‘verticalisés’ CHELEM [Cougar-Caracal] et NOS [NH-90 Caïman] visent une hausse de la disponibilité dès 2025 », est-il avancé dans le PAP. S’agissant toujours de l’armée de Terre, la disponibilité des pièces d’artillerie de 155 mm est logiquement attendue en forte baisse [de 76% à 59% en 2025], après la cession de 18 CAESAr à l’armée ukrainienne. Ce qui, selon le document, « impose de maintenir au mieux le parc [d’obusiers] AUF1 en attendant le recomplètement des CAESAr cédés et ensuite la livraison des 33 CAESAr supplémentaires pour atteindre la cible du format à 109 canons ». Et d’ajouter : « Les données fournies ici ne tiennent pas compte des efforts consentis dans le cadre des travaux sur ‘l’économie de guerre’ et des engagements des industriels à accélérer les livraisons. L’augmentation du parc de canons de 155mm qui devrait en résulter en 2024 et 2025 n’est à ce stade pas chiffrable ». Pour en revenir aux hélicoptères, ceux de la Marine nationale ont affiché un taux de disponibilité de 46% en 2021. Ce qui n’est pas surprenant au regard des difficultés des NH-90 NFH… « La cible 2023 est revue à la baisse [56%, ndlr], principalement en raison d’un fort taux d’immobilisation au Soutien Industriel [retards persistants des chantiers capacitaires], auquel s’ajoutent les retards de livraison de la flotte intérimaire et, pour la flotte Caïman, la lourdeur du plan de maintenance et des difficultés technico-logistiques notamment liées à la corrosion. Au regard de cette situation et en dépit de la baisse évoquée, l’objectif de disponibilité envisagé correspond cependant aux attentes fortes d’une amélioration des résultats », note le PAP du programme 178. Les situation des hélicoptères de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] est meilleure, avec un taux de disponibilité de 72% en 2021 [mais qui était de 88% en 2020…]. Le PAP prévoit une hausse de cette indicateur pour la période 2022-25, « notamment suite à la montée en puissance progressive de la flotte Caracal et celle de la flotte MFHM [Modernisation de la Flotte Hélicoptères de Manœuvre], qui palliera partiellement la déflation des appareils plus anciens [Puma, Super Puma]. Cela étant, l’AAE a d’autres soucis. Comme son état-major a déjà eu l’occasion de le préciser, la cession de Rafale d’occasion à la Grèce et à la Croatie ainsi que le retrait des Mirage 2000C ont pour conséquence une « baisse de la disponibilité » des avions de combat « par rapport aux exigences des contrats opérationnels ». Mais pas seulement. « L’aptitude de l’AAE à intervenir dans le cadre d’un engagement majeur sous six mois dépend du niveau de préparation opérationnelle des forces dans le cadre de la montée en puissance, de la capacité à redéployer les moyens engagés en gestion de crise, du volume de projection de force [difficultés de recourir à l’affrètement aérien), de l’utilisation d’avions ravitailleurs alliés et de l’approvisionnement de certaines ressources », rappelle le PAP. Et d’ajouter : « Les inflexions à compter de l’année 2023 s’expliquent notamment par les retraits des flottes C160 Transall et Mirage 2000C, conjugué à l’export de Rafale Air d’occasion. Ces réductions des flottes d’avions de chasse et de transport tactique viennent accroître le besoin de régénération des forces aériennes dans l’hypothèse d’un engagement majeur ». Concernant les avions de combat, le PAP prévoit une évolution à la hausse de leur disponibilité, grâce à « la performance des contrats verticaux [Rafale et moteur du Mirage 2000] », à « l’adossement du soutien au Service industriel de l’aéronautique [SIAé] », aux « mesures prises pour remédier à la crise logistique sur Mirage 2000 » ainsi qu’aux « mesures d’optimisation internes ». En outre, la reprise des livraisons de Rafale [13 exemplaires en 2023] contribuera à améliorer le « contrat intervention » en 2025. Pour le transport aérien tactique, la principale difficulté vient de baisse de la disponibilité des flottes d’avions de transport [passée de 65% en 2020 à 60% en 2021], que le PAP explique par le retrait du service des Transall C-160, alors que la montée en puissance de la flotte d’A400M n’est pas achevée. « Les conséquences du retrait de service des C160 Transall ne sont que partiellement compensées en 2023 par la montée en puissance des A400M », avance en effet le PAP. Cependant, celui-ci prévoit une hausse significative de la disponibilité des avions de transport de l’AAE [80% en 2025] grâce à la « poursuite de la montée en puissance de la flotte A400M et la finalisation de son soutien ». Publié en juillet dernier, le rapport annuel de performance annexé au projet de loi de règlement du budget et d’approbation des comptes pour 2021, avait toutefois relevé que le « principal inducteur d’indisponibilité » pour les avions de transport tactique était lié à « l’allongement de la durée des chantiers industriels ». Et d’ajouter : « C’est notamment le cas sur les flottes C-130H. La faible disponibilité de cet agrégat fait l’objet de plans d’actions de haut niveau. Le 2ème semestre 2021 a été encourageant pour la flotte A400M ». Cela étant, l’état-major de l’AAE a assumé le retrait des Transall, y compris celui des deux Transall C-160G « Gabriel », dédiés au recueil du renseignement électromagnétique. « Je suis le responsable de l’arrêt des Transall ‘Gabriel’ et je l’assume : dix Transall nous coûtaient plus de 80 millions d’euros par an, pour une disponibilité de 20 %. Plutôt que de faire des coupes ailleurs, j’ai choisi de les retirer du service », avait en effet déclaré le général Frédéric Parisot, le major général de l’AAE, lors d’une audition parlementaire, en juillet. Zarbi ... Il n'est nulle part question d' A400M et de Transall ailleurs dans le texte ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clairon Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 il y a 52 minutes, Bechar06 a dit : Zarbi ... Il n'est nulle part question d' A400M et de Transall ailleurs dans le texte ! Si si, sur la fin : "Pour le transport aérien tactique, la principale difficulté vient de baisse de la disponibilité des flottes d’avions de transport [passée de 65% en 2020 à 60% en 2021], que le PAP explique par le retrait du service des Transall C-160, alors que la montée en puissance de la flotte d’A400M n’est pas achevée. « Les conséquences du retrait de service des C160 Transall ne sont que partiellement compensées en 2023 par la montée en puissance des A400M », avance en effet le PAP. Cependant, celui-ci prévoit une hausse significative de la disponibilité des avions de transport de l’AAE [80% en 2025] grâce à la « poursuite de la montée en puissance de la flotte A400M et la finalisation de son soutien ». Publié en juillet dernier, le rapport annuel de performance annexé au projet de loi de règlement du budget et d’approbation des comptes pour 2021, avait toutefois relevé que le « principal inducteur d’indisponibilité » pour les avions de transport tactique était lié à « l’allongement de la durée des chantiers industriels ». Et d’ajouter : « C’est notamment le cas sur les flottes C-130H. La faible disponibilité de cet agrégat fait l’objet de plans d’actions de haut niveau. Le 2ème semestre 2021 a été encourageant pour la flotte A400M ». Cela étant, l’état-major de l’AAE a assumé le retrait des Transall, y compris celui des deux Transall C-160G « Gabriel », dédiés au recueil du renseignement électromagnétique. « Je suis le responsable de l’arrêt des Transall ‘Gabriel’ et je l’assume : dix Transall nous coûtaient plus de 80 millions d’euros par an, pour une disponibilité de 20 %. Plutôt que de faire des coupes ailleurs, j’ai choisi de les retirer du service », avait en effet déclaré le général Frédéric Parisot, le major général de l’AAE, lors d’une audition parlementaire, en juillet." Clairon 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 il y a 7 minutes, Clairon a dit : Si si, sur la fin : Ok la pub qui envahie l'écran ne m'a pas incité à aller au bout ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Non inultus premor Posté(e) le 10 octobre 2022 Share Posté(e) le 10 octobre 2022 (modifié) Regain de tension entre l'exécutif et les militaires sur la prochaine LPM. Selon le journal L'opinion, le conseil de défense du 28/09 s'est mal passé. La proposition budgétaire du CEMA aurait été refusée par Emmanuel Macron. L’EMA proposait un montant de dépenses d'environ 435Md€ sur 7 ans. Le MINARM avançait le chiffre de 410Md€ et Bercy, toujours à la recherche d'économies, de 375. Par année, cela ferait 62Md€ pour l'EMA, 58 pour le ministre et 53 pour le Budget - en moyenne. Emmanuel Macron n'a donc pas validé l'enveloppe souhaitée par l’EMA, sans trancher en faveur d'une autre. Plutôt qu'un cadrage budgétaire initial, il a exigé une autre méthode : ne pas partir d'un montant de crédits, mais « de ce que nous avons le plus besoin » pour la défense du pays. https://www.lopinion.fr/politique/regain-de-tension-entre-executif-et-armees-sur-la-future-loi-de-programmation-militaire Modifié le 10 octobre 2022 par Non inultus premor 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
youbdu29 Posté(e) le 10 octobre 2022 Share Posté(e) le 10 octobre 2022 Macron qui va encore entubé tout son monde , j’ai pas bien compris ou il voulait en venir avec le plus besoin dans ce pays … il veut payer en bonbons ? Dernier avertissement ce forum n'est pas un exutoire à frustrations ni une tribune politique 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. gargouille Posté(e) le 10 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 10 octobre 2022 il y a 42 minutes, youbdu29 a dit : Macron qui va encore entubé tout son monde , j’ai pas bien compris ou il voulait en venir avec le plus besoin dans ce pays … il veut payer en bonbons ? Pour l'instant c'est un PR qui a tenu parole et a augmenté le budget de la défense ! Ça faisait longtemps que ça n'était pas arrivé. 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) le 10 octobre 2022 Share Posté(e) le 10 octobre 2022 Il y a 2 heures, youbdu29 a dit : Macron qui va encore entubé tout son monde , j’ai pas bien compris ou il voulait en venir avec le plus besoin dans ce pays … il veut payer en bonbons ? Mais non! C'est le marchandage habituel. Un jour ou l'autre, il faudra bien sortir du quoi qu'il en coute. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 10 octobre 2022 Share Posté(e) le 10 octobre 2022 Il y a 1 heure, gargouille a dit : Pour l'instant c'est un PR qui a tenu parole et a augmenté le budget de la défense ! Ça faisait longtemps que ça n'était pas arrivé. Certes mais en fait ces dernières années, sous couvert de COVID, tous les budgets ont explosés en laissant filer le déficit, ce qui donnait des marges de manouvre faciles. Cela risque d'être plus difficile de tenir la trajectoire ascendante du budget de la défense si il veut redescendre le déficit à 3% en 2027. Il a déjà promis pas mal de trucs à tout le monde ... (éducation, policiers, justice, énergie, inflation, EDF, ...) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 10 octobre 2022 Share Posté(e) le 10 octobre 2022 Si tu parles de l'Educ Nat, on n'a rien eu. Ca ne couvrira même pas l'inflation de cette année. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 10 octobre 2022 Share Posté(e) le 10 octobre 2022 à l’instant, Ciders a dit : Si tu parles de l'Educ Nat, on n'a rien eu. Ca ne couvrira même pas l'inflation de cette année. Les budgets peuvent augmenter sans que les salaires augmentent, ce n'est pas obligatoirement liés. Surtout si tu augmentes l'encadrement ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 10 octobre 2022 Share Posté(e) le 10 octobre 2022 (modifié) il y a 1 minute, Deres a dit : Les budgets peuvent augmenter sans que les salaires augmentent, ce n'est pas obligatoirement liés. Surtout si tu augmentes l'encadrement ... Mais les budgets n'augmentent pas non plus... puisqu'ils ne prennent pas en compte l'argent rendu par l'ancien ministre sur les derniers exercices budgétaires. Et quant à l'encadrement, il n'augmente pas davantage, au contraire (fermetures de postes + postes non pourvus). Dans tous les cas, si le PR veut sortir du "quoi qu'il en coûte", il va lui falloir trouver de l'argent. Il n'a pas trente-six options... Modifié le 10 octobre 2022 par Ciders Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 10 octobre 2022 Share Posté(e) le 10 octobre 2022 Pas taper. J'ai dit qu'il avait promis de l'argent à tout le monde, pas qu'il l'avait donné ou qu'il allait le donner ... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 10 octobre 2022 Share Posté(e) le 10 octobre 2022 il y a 3 minutes, Deres a dit : Pas taper. J'ai dit qu'il avait promis de l'argent à tout le monde, pas qu'il l'avait donné ou qu'il allait le donner ... Range sa hache d'un air déçu 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gargouille Posté(e) le 10 octobre 2022 Share Posté(e) le 10 octobre 2022 (modifié) Il y a 4 heures, Deres a dit : Certes mais en fait ces dernières années, sous couvert de COVID, tous les budgets ont explosés en laissant filer le déficit, ce qui donnait des marges de manouvre faciles. Cela risque d'être plus difficile de tenir la trajectoire ascendante du budget de la défense si il veut redescendre le déficit à 3% en 2027. Il a déjà promis pas mal de trucs à tout le monde ... (éducation, policiers, justice, énergie, inflation, EDF, ...) Ne sachant pas lire l’avenir, .... la déclaration de youbdu29 est déconnectée de la réalité qui a encore cours à ce jour. La situation actuelle des armées a en grande partie comme origine les choix faits dans le passé par la droite et par la gauche qu'elles aient été au pouvoir ou dans l’opposition. Modifié le 10 octobre 2022 par gargouille 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 11 octobre 2022 Share Posté(e) le 11 octobre 2022 Pour une fois qu'une LPM est respectée ... Ce n'était jamais arrivé. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 11 octobre 2022 Share Posté(e) le 11 octobre 2022 Il y a 17 heures, youbdu29 a dit : Macron qui va encore entubé tout son monde , j’ai pas bien compris ou il voulait en venir avec le plus besoin dans ce pays … Il veut que les négo entre les ministères se fassent non pas sur le budget mais sur les besoins. c'est ce que signifie "le plus besoin". Quelque part il affirme ainsi la prééminence des armées dans les choix qui vont venir. Parce que je vois mal Bercy discuter des besoins militaires à la place du CEMA. Pas sûr que çà ce soit si mal passé pour le CEMA. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 11 octobre 2022 Share Posté(e) le 11 octobre 2022 Le 10/10/2022 à 10:05, Non inultus premor a dit : La proposition budgétaire du CEMA aurait été refusée par Emmanuel Macron. Il veut une proposition capacitaire, pas budgétaire. Dans un monde ou l'inflation galope, c'est plutôt une bonne idée. C'est du "quoi qu'il en coûte" dans le texte. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Scarabé Posté(e) le 11 octobre 2022 Share Posté(e) le 11 octobre 2022 Il y a 10 heures, pascal a dit : Pour une fois qu'une LPM est respectée ... Ce n'était jamais arrivé. tout à fait En plus on a des programmes en cours comme Scorpion qui reste sans équivalent dans les autres armées. Sans oublier l'équipement du combattant qui sera entièrement renouvelé en 2025 ( Nouveaux camouflage gilet modulaire HK 416 SCAR-7.62 Gloc17 Mag 58 etc.. ) L'armée de l'air va recevoir des Rafounet F4 puis F5 avec les derniers MRTT Et la Marine avec les FDI et PO aura renouveler la tram Frégates et Patrouilleurs. On est pas à plaindre par rapport à d'autre comme l’Allemagne et la GB qui ne savent toujours pas ce qu'ils veulent. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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