Ronfly Posté(e) le 17 novembre 2022 Share Posté(e) le 17 novembre 2022 (modifié) https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/loi-de-programmation-militaire-la-fin-d-un-double-discours-940925.html Finalement on va vers une LPM bien terne avec des étalements de programmes malgré un budget en forte augmentation. Cela s'annonce bien décevant. On paye les décalages de nombreux programmes des 20 dernières années et l'obligation actuelle de tout remplacer en simultané. Modifié le 20 novembre 2022 par collectionneur Terne au lieu de terme Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Non inultus premor Posté(e) le 17 novembre 2022 Share Posté(e) le 17 novembre 2022 il y a 39 minutes, Ronfly a dit : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/loi-de-programmation-militaire-la-fin-d-un-double-discours-940925.html Finalement on va vers une LPM bien terme avec des étalements de programmes malgré un budget en forte augmentation. Cela s'annonce bien décevant. On paye les décalages de nombreux programmes des 20 dernières années et l'obligation actuelle de tout remplacer en simultané. L'article entier : Révélation Loi de programmation militaire : quelles pistes d'économies envisagées La Tribune est en mesure de dévoiler certaines des pistes d'économies envisagées au cas où la trajectoire financière de la loi de programmation militaire ne collerait pas avec les ambitions du modèle « Armées 2030 ». Elles touchent des programmes majeurs des trois armées (Terre, Air, Mer). Michel Cabirol La réalité est souvent à chercher dans les arrière-cuisines, loin des discours officiels. C'est le cas pour la préparation de la future loi de programmation militaire (LPM), qui couvre la période 2024/2030. A la demande du ministère des Armées, les états-majors et la DGA (Direction générale de l'armement) ont travaillé sur des pistes d'économies, comme l'a révélée La Tribune. Elles seront très certainement nécessaires pour coller à la trajectoire budgétaire de la LPM, qui doit être décidée par Emmanuel Macron : 377 milliards, 410 milliards ou 430 milliards, selon les propositions respectives de Bercy, du ministère des Armées et de l'état-major des armées. Selon nos informations, le président pourrait opter pour la trajectoire défendue par l'Hôtel de Brienne, celle à 410 milliards d'euros. Une enveloppe certes supérieure à la LPM actuelle (295 milliards d'euros), mais qui ne permettrait pas d'atteindre le modèle « Armées 2030 » et de tenir compte des nouveaux besoins. Des économies seraient donc nécessaires et devront être également validées par l'exécutif. S'il appuie sur le bouton, les trois armées seront impactées sur le plan capacitaire par ces économies. Car plus de 200 pistes d'économies, qui pourraient affecter des programmes majeurs, ont été passées au crible par les états-majors et la DGA, selon nos informations. Au total, les trois armées pourraient devoir économiser jusqu'à 30 milliards d'euros sur la future LPM si son enveloppe budgétaire s'élève à 410 milliards. Contradictions Pour autant, le simple fait d'envisager des économies sur la prochaine LPM ne colle pas vraiment avec le discours de l'exécutif. Il se révèle même être en complète contradiction avec les deux slogans portés par l'exécutif ces derniers mois, « l'économie de guerre » et « la guerre de haute intensité ». Des slogans qui étaient porteurs d'espoir et d'ambitions pour les armées et les industriels de la défense après des décennies de coupes claires. Ils annonçaient la poursuite de l'effort de défense de la France. Un effort de défense qui avait été assumé par Emmanuel Macron dès 2017 - ce qui n'allait pas de soi à cette époque - et que le chef de l'État a fait respecter à l'euro près durant les cinq années de son mandat. Mais aujourd'hui, entre les discours officiels et la réalité, la douche pourrait être froide, voire glaciale. C'est également le cas sur la coopération européenne où le discours d'Emmanuel Macron est également en contradiction avec certaines pistes d'économies envisagées. Ainsi, selon des sources concordantes, les grands programmes en coopération - SCAF (Système de Combat Aérien du Futur), réalisé avec l'Allemagne et l'Espagne, et le char du futur MGCS (Main Ground Combat System) développé avec l'Allemagne -, pourraient faire l'objet d'un report de deux ans. L'Eurodrone pourrait également être affecté avec une réduction de la cible, qui passerait de six à quatre systèmes. Le premier système sera livré en 2030 au lieu de 2025 en raison des retards du programme). Économies : l'armée de terre en première ligne Au moment où la guerre en Ukraine n'est pas terminée, l'armée de terre se trouve en première ligne dans les pistes d'économies envisagées. Ainsi, la France serait prête à abandonner le Tigre Mark 3 alors qu'elle s'est pourtant battue pour le faire accepter à l'Allemagne qui a finalement refusé de monter dans ce programme en coopération à trois (l'Espagne en faisait partie), selon des sources concordantes. Il est également envisagé de ralentir la modernisation du segment médian, c'est-à-dire d'étaler les livraisons du programme Scorpion (Jaguar, Griffon et Serval). Enfin, il est évoqué des baisses de cible sur certains programmes en cours ou en voie de lancement, dont la rénovation des chars Leclerc (entre 20 et 25%). Cela risque de plomber très sérieusement le moral des deux principaux industriels de ce secteur (Nexter et Arquus) mais aussi d'Airbus Helicopters, qui devrait se contenter de ne traiter que les seules obsolescences du char de combat Tigre. La marine n'est pas non plus épargnée par ces pistes d'économies. Le report de livraison de la quatrième et de la cinquième frégates FDI en 2031 et 2032 (contre 2028 et 2029) est envisagé, selon des sources concordantes. Ce qui n'est pas une bonne nouvelle pour Naval Group, qui devra compter sur l'exportation pour trouver de la charge pour son site de Lorient, et pour la marine, qui devra attendre pour atteindre le format de 15 frégates de premier rang, si effectivement cette piste est activée. La suppression du quatrième bâtiment ravitailleur de forces (BRF), fabriqué par les Chantiers de l'Atlantique est également regardée de près pour une économie de 310 millions d'euros, selon ces mêmes sources. Enfin, le remplacement des avions de patrouille maritime pourrait être retardé d'un an environ. Enfin, l'armée de l'air pourrait de son côté subir un étalement dans la programmation des prochains standards du Rafale (F4 et F5). En outre, il serait envisagé un décalage dans les livraisons de la tranche 4 du Rafale et également un report d'une commande de 46 hélicoptères HIL. Résultat, on est loin, très loin des ambitions d'Emmanuel Macron même si une partie de ces économies seront redéployées sur des besoins nouveaux (munitions et missiles notamment). Le ministère des Armées, qui demande déjà beaucoup aux industriels dans le cadre de l'économie de guerre, devra gérer certaines situations difficiles générées par ces économies si elles sont lancées, pour préserver certaines des compétences de l'industrie et certains équilibres dans le cadre des coopérations européennes. Michel Cabirol Le discours est un peu trop alarmiste à mon goût. Par exemple, M. Cabirol nous explique que seul la trajectoire budgétaire défendu par l'Etat Major (430 milliards) permettra d'atteindre le modèle d'armée 2030, et que si le président décide une trajectoire à 410 milliards, les armées devront réaliser 30 milliards d'économies. Alors je ne suis pas très bon en maths mais à priori 430-410 = 20. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 17 novembre 2022 Share Posté(e) le 17 novembre 2022 il y a une heure, Non inultus premor a dit : L'article entier : Révéler le contenu masqué Loi de programmation militaire : quelles pistes d'économies envisagées La Tribune est en mesure de dévoiler certaines des pistes d'économies envisagées au cas où la trajectoire financière de la loi de programmation militaire ne collerait pas avec les ambitions du modèle « Armées 2030 ». Elles touchent des programmes majeurs des trois armées (Terre, Air, Mer). Michel Cabirol La réalité est souvent à chercher dans les arrière-cuisines, loin des discours officiels. C'est le cas pour la préparation de la future loi de programmation militaire (LPM), qui couvre la période 2024/2030. A la demande du ministère des Armées, les états-majors et la DGA (Direction générale de l'armement) ont travaillé sur des pistes d'économies, comme l'a révélée La Tribune. Elles seront très certainement nécessaires pour coller à la trajectoire budgétaire de la LPM, qui doit être décidée par Emmanuel Macron : 377 milliards, 410 milliards ou 430 milliards, selon les propositions respectives de Bercy, du ministère des Armées et de l'état-major des armées. Selon nos informations, le président pourrait opter pour la trajectoire défendue par l'Hôtel de Brienne, celle à 410 milliards d'euros. Une enveloppe certes supérieure à la LPM actuelle (295 milliards d'euros), mais qui ne permettrait pas d'atteindre le modèle « Armées 2030 » et de tenir compte des nouveaux besoins. Des économies seraient donc nécessaires et devront être également validées par l'exécutif. S'il appuie sur le bouton, les trois armées seront impactées sur le plan capacitaire par ces économies. Car plus de 200 pistes d'économies, qui pourraient affecter des programmes majeurs, ont été passées au crible par les états-majors et la DGA, selon nos informations. Au total, les trois armées pourraient devoir économiser jusqu'à 30 milliards d'euros sur la future LPM si son enveloppe budgétaire s'élève à 410 milliards. Contradictions Pour autant, le simple fait d'envisager des économies sur la prochaine LPM ne colle pas vraiment avec le discours de l'exécutif. Il se révèle même être en complète contradiction avec les deux slogans portés par l'exécutif ces derniers mois, « l'économie de guerre » et « la guerre de haute intensité ». Des slogans qui étaient porteurs d'espoir et d'ambitions pour les armées et les industriels de la défense après des décennies de coupes claires. Ils annonçaient la poursuite de l'effort de défense de la France. Un effort de défense qui avait été assumé par Emmanuel Macron dès 2017 - ce qui n'allait pas de soi à cette époque - et que le chef de l'État a fait respecter à l'euro près durant les cinq années de son mandat. Mais aujourd'hui, entre les discours officiels et la réalité, la douche pourrait être froide, voire glaciale. C'est également le cas sur la coopération européenne où le discours d'Emmanuel Macron est également en contradiction avec certaines pistes d'économies envisagées. Ainsi, selon des sources concordantes, les grands programmes en coopération - SCAF (Système de Combat Aérien du Futur), réalisé avec l'Allemagne et l'Espagne, et le char du futur MGCS (Main Ground Combat System) développé avec l'Allemagne -, pourraient faire l'objet d'un report de deux ans. L'Eurodrone pourrait également être affecté avec une réduction de la cible, qui passerait de six à quatre systèmes. Le premier système sera livré en 2030 au lieu de 2025 en raison des retards du programme). Économies : l'armée de terre en première ligne Au moment où la guerre en Ukraine n'est pas terminée, l'armée de terre se trouve en première ligne dans les pistes d'économies envisagées. Ainsi, la France serait prête à abandonner le Tigre Mark 3 alors qu'elle s'est pourtant battue pour le faire accepter à l'Allemagne qui a finalement refusé de monter dans ce programme en coopération à trois (l'Espagne en faisait partie), selon des sources concordantes. Il est également envisagé de ralentir la modernisation du segment médian, c'est-à-dire d'étaler les livraisons du programme Scorpion (Jaguar, Griffon et Serval). Enfin, il est évoqué des baisses de cible sur certains programmes en cours ou en voie de lancement, dont la rénovation des chars Leclerc (entre 20 et 25%). Cela risque de plomber très sérieusement le moral des deux principaux industriels de ce secteur (Nexter et Arquus) mais aussi d'Airbus Helicopters, qui devrait se contenter de ne traiter que les seules obsolescences du char de combat Tigre. La marine n'est pas non plus épargnée par ces pistes d'économies. Le report de livraison de la quatrième et de la cinquième frégates FDI en 2031 et 2032 (contre 2028 et 2029) est envisagé, selon des sources concordantes. Ce qui n'est pas une bonne nouvelle pour Naval Group, qui devra compter sur l'exportation pour trouver de la charge pour son site de Lorient, et pour la marine, qui devra attendre pour atteindre le format de 15 frégates de premier rang, si effectivement cette piste est activée. La suppression du quatrième bâtiment ravitailleur de forces (BRF), fabriqué par les Chantiers de l'Atlantique est également regardée de près pour une économie de 310 millions d'euros, selon ces mêmes sources. Enfin, le remplacement des avions de patrouille maritime pourrait être retardé d'un an environ. Enfin, l'armée de l'air pourrait de son côté subir un étalement dans la programmation des prochains standards du Rafale (F4 et F5). En outre, il serait envisagé un décalage dans les livraisons de la tranche 4 du Rafale et également un report d'une commande de 46 hélicoptères HIL. Résultat, on est loin, très loin des ambitions d'Emmanuel Macron même si une partie de ces économies seront redéployées sur des besoins nouveaux (munitions et missiles notamment). Le ministère des Armées, qui demande déjà beaucoup aux industriels dans le cadre de l'économie de guerre, devra gérer certaines situations difficiles générées par ces économies si elles sont lancées, pour préserver certaines des compétences de l'industrie et certains équilibres dans le cadre des coopérations européennes. Michel Cabirol Le discours est un peu trop alarmiste à mon goût. Par exemple, M. Cabirol nous explique que seul la trajectoire budgétaire défendu par l'Etat Major (430 milliards) permettra d'atteindre le modèle d'armée 2030, et que si le président décide une trajectoire à 410 milliards, les armées devront réaliser 30 milliards d'économies. Alors je ne suis pas très bon en maths mais à priori 430-410 = 20. Effectivement il est peut être trop dans le défaitisme. Les moyens financiers très importants vont permettre de faire avancer de nombreux programmes. Malgré cela la situation planché actuelle oblige à des remontées en capacités qui pourrait prendre encore plus de temps que prévu. Le problème est là. La situation actuelle très tendue qui va durée n'est pas en concordance avec les timing de rééquipement. Concernant notamment les forces conventionnelles, on se retrouve avec une dispo, une quantité d'équipement, de munitions et autres au plus bas alors que l'on est dans une situation géostratégique pas vue depuis un demi-siècle. La situation économique catastrophique des finances de l'Etat n'aide pas non plus. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 17 novembre 2022 Share Posté(e) le 17 novembre 2022 Il y a 2 heures, Non inultus premor a dit : L'article entier : Révéler le contenu masqué Loi de programmation militaire : quelles pistes d'économies envisagées La Tribune est en mesure de dévoiler certaines des pistes d'économies envisagées au cas où la trajectoire financière de la loi de programmation militaire ne collerait pas avec les ambitions du modèle « Armées 2030 ». Elles touchent des programmes majeurs des trois armées (Terre, Air, Mer). Michel Cabirol La réalité est souvent à chercher dans les arrière-cuisines, loin des discours officiels. C'est le cas pour la préparation de la future loi de programmation militaire (LPM), qui couvre la période 2024/2030. A la demande du ministère des Armées, les états-majors et la DGA (Direction générale de l'armement) ont travaillé sur des pistes d'économies, comme l'a révélée La Tribune. Elles seront très certainement nécessaires pour coller à la trajectoire budgétaire de la LPM, qui doit être décidée par Emmanuel Macron : 377 milliards, 410 milliards ou 430 milliards, selon les propositions respectives de Bercy, du ministère des Armées et de l'état-major des armées. Selon nos informations, le président pourrait opter pour la trajectoire défendue par l'Hôtel de Brienne, celle à 410 milliards d'euros. Une enveloppe certes supérieure à la LPM actuelle (295 milliards d'euros), mais qui ne permettrait pas d'atteindre le modèle « Armées 2030 » et de tenir compte des nouveaux besoins. Des économies seraient donc nécessaires et devront être également validées par l'exécutif. S'il appuie sur le bouton, les trois armées seront impactées sur le plan capacitaire par ces économies. Car plus de 200 pistes d'économies, qui pourraient affecter des programmes majeurs, ont été passées au crible par les états-majors et la DGA, selon nos informations. Au total, les trois armées pourraient devoir économiser jusqu'à 30 milliards d'euros sur la future LPM si son enveloppe budgétaire s'élève à 410 milliards. Contradictions Pour autant, le simple fait d'envisager des économies sur la prochaine LPM ne colle pas vraiment avec le discours de l'exécutif. Il se révèle même être en complète contradiction avec les deux slogans portés par l'exécutif ces derniers mois, « l'économie de guerre » et « la guerre de haute intensité ». Des slogans qui étaient porteurs d'espoir et d'ambitions pour les armées et les industriels de la défense après des décennies de coupes claires. Ils annonçaient la poursuite de l'effort de défense de la France. Un effort de défense qui avait été assumé par Emmanuel Macron dès 2017 - ce qui n'allait pas de soi à cette époque - et que le chef de l'État a fait respecter à l'euro près durant les cinq années de son mandat. Mais aujourd'hui, entre les discours officiels et la réalité, la douche pourrait être froide, voire glaciale. C'est également le cas sur la coopération européenne où le discours d'Emmanuel Macron est également en contradiction avec certaines pistes d'économies envisagées. Ainsi, selon des sources concordantes, les grands programmes en coopération - SCAF (Système de Combat Aérien du Futur), réalisé avec l'Allemagne et l'Espagne, et le char du futur MGCS (Main Ground Combat System) développé avec l'Allemagne -, pourraient faire l'objet d'un report de deux ans. L'Eurodrone pourrait également être affecté avec une réduction de la cible, qui passerait de six à quatre systèmes. Le premier système sera livré en 2030 au lieu de 2025 en raison des retards du programme). Économies : l'armée de terre en première ligne Au moment où la guerre en Ukraine n'est pas terminée, l'armée de terre se trouve en première ligne dans les pistes d'économies envisagées. Ainsi, la France serait prête à abandonner le Tigre Mark 3 alors qu'elle s'est pourtant battue pour le faire accepter à l'Allemagne qui a finalement refusé de monter dans ce programme en coopération à trois (l'Espagne en faisait partie), selon des sources concordantes. Il est également envisagé de ralentir la modernisation du segment médian, c'est-à-dire d'étaler les livraisons du programme Scorpion (Jaguar, Griffon et Serval). Enfin, il est évoqué des baisses de cible sur certains programmes en cours ou en voie de lancement, dont la rénovation des chars Leclerc (entre 20 et 25%). Cela risque de plomber très sérieusement le moral des deux principaux industriels de ce secteur (Nexter et Arquus) mais aussi d'Airbus Helicopters, qui devrait se contenter de ne traiter que les seules obsolescences du char de combat Tigre. La marine n'est pas non plus épargnée par ces pistes d'économies. Le report de livraison de la quatrième et de la cinquième frégates FDI en 2031 et 2032 (contre 2028 et 2029) est envisagé, selon des sources concordantes. Ce qui n'est pas une bonne nouvelle pour Naval Group, qui devra compter sur l'exportation pour trouver de la charge pour son site de Lorient, et pour la marine, qui devra attendre pour atteindre le format de 15 frégates de premier rang, si effectivement cette piste est activée. La suppression du quatrième bâtiment ravitailleur de forces (BRF), fabriqué par les Chantiers de l'Atlantique est également regardée de près pour une économie de 310 millions d'euros, selon ces mêmes sources. Enfin, le remplacement des avions de patrouille maritime pourrait être retardé d'un an environ. Enfin, l'armée de l'air pourrait de son côté subir un étalement dans la programmation des prochains standards du Rafale (F4 et F5). En outre, il serait envisagé un décalage dans les livraisons de la tranche 4 du Rafale et également un report d'une commande de 46 hélicoptères HIL. Résultat, on est loin, très loin des ambitions d'Emmanuel Macron même si une partie de ces économies seront redéployées sur des besoins nouveaux (munitions et missiles notamment). Le ministère des Armées, qui demande déjà beaucoup aux industriels dans le cadre de l'économie de guerre, devra gérer certaines situations difficiles générées par ces économies si elles sont lancées, pour préserver certaines des compétences de l'industrie et certains équilibres dans le cadre des coopérations européennes. Michel Cabirol Le discours est un peu trop alarmiste à mon goût. Par exemple, M. Cabirol nous explique que seul la trajectoire budgétaire défendu par l'Etat Major (430 milliards) permettra d'atteindre le modèle d'armée 2030, et que si le président décide une trajectoire à 410 milliards, les armées devront réaliser 30 milliards d'économies. Alors je ne suis pas très bon en maths mais à priori 430-410 = 20. Assez d'accord : article alarmiste, car j'ai du mal à comprendre comment avec un budget en nette croissance, on ne pourrait pas mener les programmes en cours de l'actuelle LPM, pourtant moins richement dotée. Il a du prendre les pistes d'économie les plus alarmistes au sein des 200 pistes repérées, pour mieux crier au Loup ! Car d'habitude ce sont plus les programmes mineurs de jonction qui sont impactés. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Coriace Posté(e) le 17 novembre 2022 Share Posté(e) le 17 novembre 2022 J'aime beaucoup le coup de AH qui gère les "chars de combat Tigre". Je ne suis pas sûr que nos Panzer VI furtifs de Marignane soient si important pour gagner la guerre de demain. Sinon effectivement, vu la dépense publique française il est toujours aussi inacceptable d'entendre ce discours d'économie et d'austérité, qui plus est maintenant qu'on se retrouve à poil au bord de la tempête mais le pire c'est que des politiciens qui ont contrairement à Macron coupés les crédits de la défense par le passé vont oser s'en plaindre. Maintenant, on a les pistes d'économie, où sont les pistes d'augmentation des dépenses ? Augmentation de l'achat de munitions ? Canon ? Drones ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 17 novembre 2022 Share Posté(e) le 17 novembre 2022 Ce qui est inacceptable c'est le fait que la défense a servi de variables d'ajustement aux budgets d'état depuis des décennies (57 mds de ponctions sur les 3 précédentes LPM, quasiment 2 années de budgets des armées de l'époque) et aujourd'hui elle est au fond du saut en terme de masse et de dispo. C'était soit disant les 'dividendes de la paix' alors qu'à partir de 2001, on a eu de multiples attentats et conflits meurtriers Afghanistan Irak, Libye, Mali, .... Tout cela pour arriver où on en est aujourd'hui avec 115% de taux d'endettement, des déficits colossaux, une désindustrialisation... et une armée aux fraises. Le gouvernement actuel doit du coup se dépatouiller avec ça aujourd'hui. Beau résultat des politiques des 20 dernières années. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 5 décembre 2022 Share Posté(e) le 5 décembre 2022 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Clairon Posté(e) le 5 décembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 décembre 2022 1 jour de consommation d'obus de 155 mm sur le front Ukrainien, waouhhh la méga commande Clairon 4 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gargouille Posté(e) le 5 décembre 2022 Share Posté(e) le 5 décembre 2022 il y a 6 minutes, Clairon a dit : 1 jour de consommation d'obus de 155 mm sur le front Ukrainien, waouhhh la méga commande Clairon Oui mais 100 BPC....., on attend toujours la version russe 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 12 décembre 2022 Share Posté(e) le 12 décembre 2022 https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/12/12/les-grandes-lignes-de-la-future-loi-de-programmation-militaire-se-dessinent_6154084_823448.html?random=1408945846 Pas accès mais d'après Opex: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. BPCs Posté(e) le 12 décembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 décembre 2022 il y a 12 minutes, hadriel a dit : https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/12/12/les-grandes-lignes-de-la-future-loi-de-programmation-militaire-se-dessinent_6154084_823448.html?random=1408945846 Pas accès mais d'après Opex: Révélation C’est sans doute le sujet qui, depuis la rentrée de septembre, dévore le plus les emplois du temps des états-majors, du ministère des armées, de la direction générale de l’armement et de bon nombre de conseillers spécialisés de Bercy, de l’Elysée et de Matignon. Mais c’est aussi, secret-défense oblige, celui sur lequel plane le plus de discrétion. Les tractations autour de la future loi de programmation militaire (LPM), qui doit planifier le budget nécessaire pour le modèle d’armée dont la France sera dotée d’ici à l’horizon 2030, progressent à pas lents. Mais, selon nos informations, un certain nombre d’arbitrages décisifs devraient enfin être rendus par Emmanuel Macron d’ici à janvier 2023. Alors que le texte pourrait être présenté au Parlement à partir de mars 2023, plusieurs conseils de défense doivent être consacrés à la LPM d’ici à Noël. Ces arbitrages présidentiels n’épuiseront pas toutes les tractations. Le fait même d’arrêter une date butoir crispe certains acteurs du dossier. Les grandes lignes du futur projet de loi devraient néanmoins être bientôt arrêtées, à commencer par les éventuels renoncements ou décalages de programmes, notamment de frégates, de livraisons de Rafale ou de véhicules blindés, qui rendent fébriles les états-majors. Depuis plusieurs mois, les discussions tournent autour d’une enveloppe de 400 milliards d’euros sur sept ans, allant de 2024 à 2030. Un budget colossal de 100 milliards de plus que la précédente LPM, qui couvrait la période 2019-2025, avec 295 milliards d’euros. Mais ce budget apparaît d’ores et déjà dévoré par la vertigineuse hausse de l’inflation et des coûts de l’énergie, bousculé par la relance de la course mondiale aux armements, tout en étant corseté par la planification de la dissuasion française, balisée au moins jusqu’en 2060. « Ça explose de partout », confie un initié. Le cyber et le spatial L’Elysée aurait cependant choisi de ne pas se bloquer avec les « retex » (retours d’expérience) fluctuants de la guerre en Ukraine. « Il ne faut pas tout sacrifier face à l’urgence des crises actuelles », estime un des principaux acteurs du dossier. « L’objectif, c’est de se poser les bonnes questions. Le but n’est pas de décider tout de suite d’augmenter ou de diminuer le nombre de chars Leclerc, ce n’est pas ça l’enjeu. Le but, c’est de définir une programmation d’ensemble », ajoute-t-il. Sur l’enveloppe financière générale, « il n’y a pas de cadrage, assure cette source, contrairement aux chiffres souvent avancés. Il nous faut toutefois préparer tous les scénarios possibles pour répondre aux évolutions constantes du contexte international. On est obligé de faire des paris ». Les « paris » concernent principalement le cyber et le spatial, deux domaines sur lesquels insiste particulièrement la « revue nationale stratégique », ce document partiellement public censé donner les grandes orientations pour la défense à l’horizon 2030, et dévoilé par M. Macron, le 8 novembre, à Toulon. Le cyber et le spatial apparaissent prioritaires pour certains, en raison notamment des risques de rupture technologique liée à l’émergence du quantique, à l’explosion des constellations de satellites militaires, ou encore aux moyens mis en face pour les espionner ou les entraver. La future LPM devrait aussi garantir les investissements dans les « feux dans la profondeur », chers notamment à l’armée de terre. C’est-à-dire toutes ces capacités, en particulier en matière d’artillerie ou de drones armés, dont la guerre en Ukraine a montré l’importance, mais que la France avait laissées de côté ces dernières années. Reste à savoir en quelle quantité seront acquis ces nouveaux armements, avec quels stocks de munitions, et avec quelles pièces de rechange. Le stockage d’armements est un vrai casse-tête logistique et stratégique, comme le montre en détail une note de l’Institut français des relations internationales, publiée le 8 décembre, par le chercheur Léo Péria-Peigné. D’autant plus que nombre d’analystes anticipent moins, dans les années à venir, une guerre frontale de la France avec une autre puissance, mais des conflits où, à l’instar de la guerre en Ukraine, il faudrait être en mesure d’envoyer rapidement des armes à un ou des alliés. L’acquisition d’un deuxième porte-avions serait, elle, actuellement enterrée, selon plusieurs sources. Et ce, même si l’unique porte-avions de la marine, le Charles-De-Gaulle, mis à l’eau en 1994, doit régulièrement effectuer des arrêts techniques de plusieurs mois, comme ce sera le cas en 2023. L’étau budgétaire est tel que des débats sérieux ont eu lieu pour éventuellement décaler le « PANG », le porte-avions de nouvelle génération à propulsion nucléaire, qui doit remplacer le Charle-De-Gaulle à l’horizon 2038. « Pas de cadre intellectuel cohérent » Un jeu de lignes budgétaires plus facile se dessine, en revanche, entre la mission Sentinelle et le doublement du nombre de réservistes, tel que voulu par M. Macron. Sentinelle mobilise aujourd’hui entre 3 000 et 7 000 soldats en permanence afin d’assurer la sécurisation du territoire national. Le tout pour un coût qui a pu monter jusqu’à 400 millions d’euros au plus fort du risque terroriste, en 2015, et était encore de 250 millions d’euros, en 2021. La réserve – forte d’environ 40 000 personnes – coûte, elle, autour de 150 à 200 millions d’euros par an. Or un consensus de plus en plus fort se dégage pour cesser Sentinelle après les Jeux olympiques de 2024. Cette future LPM sera-t-elle le pivot stratégique qu’espèrent nombre de spécialistes, la sauvegarde au forceps, faute de marges de manœuvre, d’un modèle d’armée déjà en grande partie tracé jusqu’en 2030, depuis la modernisation amorcée en 2019, ou un vaste coup de bluff ? En attendant le projet de loi en bonne et due forme, les parlementaires ont été invités à participer à des groupes de travail réunissant hauts fonctionnaires, industriels ou associations du monde civil. Ils concernent les aspects non classifiés de la future LPM : la réserve, les partenariats militaires, l’économie de guerre, les conditions de vie des soldats, l’espace et la « mémoire combattante ». Même si le budget global augmente, « on est dans une situation paradoxale » à cause des choix capacitaires à faire, résume le député du Finistère Jean-Charles Larsonneur (Horizons), rapporteur du « programme 144 », qui concerne « l’environnement et la politique de défense » du projet de loi de finances 2023. « Dans la précédente LPM, il y avait une forme de logique – que nous contestions par ailleurs –, il fallait atteindre les 2 % du PIB. Aujourd’hui, on n’a pas de cadre intellectuel cohérent pour choisir les effets pour nos armées », regrette pour sa part Bastien Lachaud (La France insoumise), député de Seine-Saint-Denis et rapporteur des crédits liés au soutien et à la logistique des armées. Le Sénat, lui, n’a pas souhaité participer aux groupes de travail proposé par le ministre des armées, Sébastien Lecornu. « Il n’est pas dans le rôle des parlementaires de participer à des groupes de prétravail de trente ou cinquante personnes, argue Christian Cambon (Les Républicains), président de la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat. Il ne faut pas y voir un défi au gouvernement. Le texte de cette LPM, personne ne l’a encore vu. Le Parlement doit rester dans son rôle, qui sera sans doute de faire comprendre aux Français que la sécurité à un prix, quand il y a la guerre à trois heures de Paris. » Elise Vincent 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CortoMaltese Posté(e) le 13 décembre 2022 Share Posté(e) le 13 décembre 2022 On serait même à 415 milliards d'après Merchet. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 13 décembre 2022 Share Posté(e) le 13 décembre 2022 69 milliards par an? Soit presque 30 milliards de plus? 75% d'augmentation? C'est délirant, c'est du jamais vu. Je n'y crois pas. D'où va venir l'argent? De même si c'est pour gaspiller tout ce pognon dans des machins européens à la noix qui ne marchent pas je ne fois pas l'intérêt. On a besoin de trucs simples utilisables, létaux et fiables. Si c'est bouffé par l'inflation le prix de l'énergie et des matières premières c'est pas une augmentation mais une course à l'échalotte. Mais dans tous les cas ça appelle à garder la tête froide sur les dépenses somptuaires. Et par-dessus ces belles promesses il va y avoir le service de la dette qui va faire bobo au bas de laine déjà vidé troué et bouffé par les mites depuis bien longtemps. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. herciv Posté(e) le 13 décembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 13 décembre 2022 il y a 7 minutes, Patrick a dit : 69 milliards par an? Soit presque 30 milliards de plus? 75% d'augmentation? C'est délirant, c'est du jamais vu. Je n'y crois pas. D'où va venir l'argent? De même si c'est pour gaspiller tout ce pognon dans des machins européens à la noix qui ne marchent pas je ne fois pas l'intérêt. On a besoin de trucs simples utilisables, létaux et fiables. Si c'est bouffé par l'inflation le prix de l'énergie et des matières premières c'est pas une augmentation mais une course à l'échalotte. Mais dans tous les cas ça appelle à garder la tête froide sur les dépenses somptuaires. Et par-dessus ces belles promesses il va y avoir le service de la dette qui va faire bobo au bas de laine déjà vidé troué et bouffé par les mites depuis bien longtemps. Ce sont des sous pour réindustrialiser la France. D'une façon ou d'une autre la BITD va être arrosée d'euros. Des investissements qui vont aller dans la recherche, le spatial, le cyber, les ingé, les écoles, etc, etc On va passer à 3,5 % du PIB. Cette dette là est pour beaucoup une dette d'investissement dans l'avenir et donc une bonne dette, une dette qui va directement payer des emplois français. 3 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 13 décembre 2022 Share Posté(e) le 13 décembre 2022 il y a 26 minutes, herciv a dit : Ce sont des sous pour réindustrialiser la France. D'une façon ou d'une autre la BITD va être arrosée d'euros. Des investissements qui vont aller dans la recherche, le spatial, le cyber, les ingé, les écoles, etc, etc On va passer à 3,5 % du PIB. Cette dette là est pour beaucoup une dette d'investissement dans l'avenir et donc une bonne dette, une dette qui va directement payer des emplois français. Je suis d'accord mais avant tout ça, il faut avoir l'argent en question pour l'investir. Parce qu'on ne va pas financer tout ça avec de la dette! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 13 décembre 2022 Share Posté(e) le 13 décembre 2022 il y a 1 minute, Patrick a dit : Parce qu'on ne va pas financer tout ça avec de la dette Qui dit inflation dit rentrées budgétaires en rab. Dit autrement tes 415 milliards sont à peu prêt équivalent à 400 milliards 2021. Sur la durée d'une LPM l'effort sera moins que 75% et l'ampleur réel dépendra énormément de l'inflation. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. pascal Posté(e) le 13 décembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 13 décembre 2022 J'aime bien ce parfum keynésien qui me rappelle le NIRA de juin 1933 (National Industrial Recovery Act) investissement industriel dans des secteurs stratégiques ... L'effort US de la WW2 est parti de là Et puis c'est malin car nous allons vers un monde dangereux ... qui osera revenir là-dessus , bref poulvou que ça Douro @Patrick ne boude pas ton plaisir au cul l'orthodoxie 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
AkarSarren Posté(e) le 13 décembre 2022 Share Posté(e) le 13 décembre 2022 En attendant on attend le PANG, les commandes de FDI avec plus de 16 VLS et on espère le 4ème ravitailleur Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 13 décembre 2022 Share Posté(e) le 13 décembre 2022 (modifié) il y a une heure, Patrick a dit : 69 milliards par an? Soit presque 30 milliards de plus? 75% d'augmentation? C'est délirant, c'est du jamais vu. Je n'y crois pas. D'où va venir l'argent? De même si c'est pour gaspiller tout ce pognon dans des machins européens à la noix qui ne marchent pas je ne fois pas l'intérêt. On a besoin de trucs simples utilisables, létaux et fiables. Si c'est bouffé par l'inflation le prix de l'énergie et des matières premières c'est pas une augmentation mais une course à l'échalotte. Mais dans tous les cas ça appelle à garder la tête froide sur les dépenses somptuaires. Et par-dessus ces belles promesses il va y avoir le service de la dette qui va faire bobo au bas de laine déjà vidé troué et bouffé par les mites depuis bien longtemps. Une Legio Titanicus va bientôt rejoindre l'Adt....je le savais ! Révélation il y a 35 minutes, pascal a dit : J'aime bien ce parfum keynésien qui me rappelle le NIRA de juin 1933 (National Industrial Recovery Act) investissement industriel dans des secteurs stratégiques ... L'effort US de la WW2 est parti de là Et puis c'est malin car nous allons vers un monde dangereux ... qui osera revenir là-dessus , bref poulvou que ça Douro @Patrick ne boude pas ton plaisir au cul l'orthodoxie Merci Maman ! Maintenant croisons les doigts pour qu'il y ait un croiseur impérial dans le lot ! Modifié le 13 décembre 2022 par Shorr kan 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
AkarSarren Posté(e) le 13 décembre 2022 Share Posté(e) le 13 décembre 2022 En attendant on attend le PANG, les commandes de FDI avec plus de 16 VLS et on espère le 4ème ravitailleur Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 14 décembre 2022 Share Posté(e) le 14 décembre 2022 Il y a 8 heures, pascal a dit : au cul l'orthodoxie Arrête tu vas relancer la guerre russo-ukrainienne. ...Quoique ça justifierait les budgets. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 14 décembre 2022 Share Posté(e) le 14 décembre 2022 Il y a 11 heures, Patrick a dit : 69 milliards par an? Soit presque 30 milliards de plus? 75% d'augmentation? C'est délirant, c'est du jamais vu. Je n'y crois pas. C'est la somme totale sur la période, la diviser par le nombre d'années, ça ne te dit pas quelle sera la progression chaque année. Si l'on continue avec la trajectoire actuelle, soit + 3 milliards / an, on arrive dans les ~ 63 milliards en 2030; avec un multiplicateur inflation à 6 ça fait dans les ~ 67 en 2030 Comme dit fort justement Erciv , inflation = recettes, par conséquent poids relatif. La preuve, cette année un milliard supplémentaire non prévu en programmation. (on n'est pas surs que l'inflation va se prolonger dans cette durée...) La question est de savoir comment va être lissée l'augmentation annuelle, afin d'arriver au total de 410 / 415. J'imagine, que il faudra corréler tout ça avec les investissement industriels, la montée en puissance de la production, sera progressive, entraînant à son tour des recettes... Je ne suis pas certain que l'on saurait quoi faire, de manière pertinente, de 22 milliards supplémentaires en 2024 (différentiel entre les 47 prévus et tes 69) Dans un schéma keynésien tel qu'évoqué par Pascal, les effets sont cumulatifs. Ne pas oublier que, dans ce schéma Keynes, le déficit d'un Etat ce n'est pas un déficit d'un ménage (ou entreprise) c'est une forme d'ante-validation de la production à venir... L'avantage relatif, dans la période,c'est que l'inflation pousse aux investissements productifs, plutôt qu'à la rente (aie! mon livret A...) Alors en pratique, en 2024 t'auras peut-être 4 milliard, en plus de 3 prévus (somme à titre d'exemple) si l'on trouve où les dépenser utilement... Ce n'est pas par ce que l'on a des sous, qu'il faut payer un avion à Dassault quand il fait un "caca nerveux" 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien Posté(e) le 14 décembre 2022 Share Posté(e) le 14 décembre 2022 Il y a 11 heures, Patrick a dit : Je suis d'accord mais avant tout ça, il faut avoir l'argent en question pour l'investir. Parce qu'on ne va pas financer tout ça avec de la dette! T’es jamais content toi. T’aurais préféré une LPM au rabais ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clairon Posté(e) le 14 décembre 2022 Share Posté(e) le 14 décembre 2022 Refaites vos calculs, la LPM est sur 7 ans (2024 > 2030 inclus), soit 59 milliards d'€ par an et non 69 le budget 2023 est de 44 milliards, il y a donc une sérieuse progression mais pas aussi énaurme ! Surtout avec des 10 % d'inflation par an et un explosage du cout des carburants Clairon 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Scarabé Posté(e) le 14 décembre 2022 Share Posté(e) le 14 décembre 2022 il y a 10 minutes, Clairon a dit : Refaites vos calculs, la LPM est sur 7 ans (2024 > 2030 inclus), soit 59 milliards d'€ par an et non 69 le budget 2023 est de 44 milliards, il y a donc une sérieuse progression mais pas aussi énaurme ! Surtout avec des 10 % d'inflation par an et un explosage du cout des carburants Clairon Il faut enlever chaque année 10 Mds pour les pensions et 6 Mds pour la Dissuasion Il va rester à peu prés le même budget que cette année Soit environ 44 Mds par an. Les opex les opint et l'entrainement c'est environ 10 Mds. Reste 34 Mds pour l'équipement et les infrastructures Une bonne partie de l' infra defense est à refaire surtout si on doit monter en puissance avec la reserve. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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