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[LPM] Loi Programmation Militaire


xav

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17 minutes ago, GOUPIL said:

 A quoi vont servir les brigades intermédiaires dans un conflit de hautes intensité, la LPM  ne change pas la donne.

My two cents : dans le conflit ukrainien, la reine des batailles reste l'infanterie (qui tient les tranchés, monte à l'assaut, combat en ville, détruit les chars à distance, pilote les drones légers...). Les blindés lourds jouent un rôle (le MBT n'est pas mort, l'IFV non plus) mais ne sont pas l'alpha et l'omega des batailles en cours (et on voit le rôle important joués sur de nombreux fronts par des brigades légères genre VDV ou brigade d'assaut aérien à pied). Donc je n'enterrerai pas notre infanterie motorisée qui reste à mon avis tout à fait pertinente.

De mon coté, je me serai attendu à avoir un renforcement de l'artillerie. On sait qu'un énorme effort va être fait sur les munitions (ce qui est bien) mais avoir un peu plus de mou sur les canons eux-mêmes ne seraient pas du luxe. Si on revends pas nos Cesar "mk1", il y a peut-être moyen de se constituer une réserve à pas cher ??

Modifié par Rivelo
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7 hours ago, Fusilier said:

mais les pères de la dissuasion disaient bien : "arme de non emploi"  et c'était couplé avec un peuple en armes, ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui.

Malheureusement c'est devenu un impensé total...

... pourtant la guerre en Ukraine démontre bien qui c'est près d'un million de quidam mobilisé un peu à la sauvette qui tiennent la baraque. Si le même million avait eu avant la guerre formation militaire régulière type milice - ou service national puis des périodes de remise à niveau annuelles ou bi-annuelles - ... les russes seraient probablement déjà à la table des négociations.

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Il y a 2 heures, HK a dit :

@g4lly Le “peuple en armes” ça marche quand tu as l’ennemi à tes portes (Ukraine, Finlande, Israël…).

Petit détail à ne pas oublier...

Quand on a voulu projeter par la route nos Leclerc jusqu'à l'Ukraine, on a eu un refus allemand.

On est arrivé à contourner le problème en utilisant le train (donc des négociations avec des acteurs civils alors qu'on a nos camion porte-char qui auraient été plus réactifs), mais il faut retenir que même une projection dans l'UE reste une projection. On continue d'avoir besoin d'une armée expéditionnaire.

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La HI on va la faire en coalition, quoique si les flamands envahissement la Wallonie on va peut être faire seul l’opération De Vent pour sauver nos frères francophones. :wink:

Je pense plus l'outre mer et là ça reste de l’expéditionnaire et certainement encore si c'est de la HI en coalition.

Modifié par gargouille
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Il y a 3 heures, HK a dit :

Un peu plus difficile pour la Marine (les bateaux ça rouille)…

L'US Navy le fait bien. Mais, ça coûte un peu de budget,, surtout que selon les niveaux (3 je crois) les bateaux sont entretenus, mis à jour (réserve "immédiate) gardés en l'état (2e niveau)  et surtout faut des navires qui ont du potentiel quand ils sont RSA, pas usés jusqu'à la corde. Le pb est le même pour le matériel terrestre ou aéro.  

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Il y a 8 heures, g4lly a dit :

Malheureusement c'est devenu un impensé total...

... pourtant la guerre en Ukraine démontre bien qui c'est près d'un million de quidam mobilisé un peu à la sauvette qui tiennent la baraque. Si le même million avait eu avant la guerre formation militaire régulière type milice - ou service national puis des périodes de remise à niveau annuelles ou bi-annuelles - ... les russes seraient probablement déjà à la table des négociations.

L'impensé c'est d'avoir remplacé, de facto ou de jure, les gros bataillons par les bombes; comme s'il était si simple d’oblitérer la moitié de l'équation et que la démonstration reste la même...

Il y a 8 heures, Rivelo a dit :

My two cents : dans le conflit ukrainien, la reine des batailles reste l'infanterie (qui tient les tranchés, monte à l'assaut, combat en ville, détruit les chars à distance, pilote les drones légers...). Les blindés lourds jouent un rôle (le MBT n'est pas mort, l'IFV non plus) mais ne sont pas l'alpha et l'omega des batailles en cours (et on voit le rôle important joués sur de nombreux fronts par des brigades légères genre VDV ou brigade d'assaut aérien à pied). Donc je n'enterrerai pas notre infanterie motorisée qui reste à mon avis tout à fait pertinente.

De mon coté, je me serai attendu à avoir un renforcement de l'artillerie. On sait qu'un énorme effort va être fait sur les munitions (ce qui est bien) mais avoir un peu plus de mou sur les canons eux-mêmes ne seraient pas du luxe. Si on revends pas nos Cesar "mk1", il y a peut-être moyen de se constituer une réserve à pas cher ??

Sauf que l'on est en train de monter, nôtre infanterie motorisée, sur des gros MRAPS, issus des expériences expéditionnaires asymétriques. Que nôtre méca est sur roues, incapable d'accompagner les chars dans la gadoue.  En définitive une infanterie d'été nord Europe. 

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41 minutes ago, Fusilier said:

L'impensé c'est d'avoir remplacé, de facto ou de jure, les gros bataillons par les bombes; comme s'il était si simple d’oblitérer la moitié de l'équation et que la démonstration reste la même...

Sauf que l'on est en train de monter, nôtre infanterie motorisée, sur des gros MRAPS, issus des expériences expéditionnaires asymétriques. Que nôtre méca est sur roues, incapable d'accompagner les chars dans la gadoue.  En définitive une infanterie d'été nord Europe. 

Mon point c'est que l'on besoin de beaucoup d'infanterie débarquée (pour laquelle nos "MRAP" feront le job de taxi blindé pour faire l'aller/retour entre la ligne de front et à l'arrière sans souci, comme les VABs auparavant). On a pas que besoin d'IFV pour accompagner les chars. C'est romantique de penser que la guerre de HI c'est une grande cavalcade blindée/mécanisée. En vrai, les conflits genre HI c'est des tranchés et de la gadoue pour une large part.

Modifié par Rivelo
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Il y a 2 heures, Rivelo a dit :

Mon point c'est que l'on besoin de beaucoup d'infanterie débarquée (pour laquelle nos "MRAP" feront le job de taxi blindé pour faire l'aller/retour entre la ligne de front et à l'arrière sans souci, comme les VABs auparavant). On a pas que besoin d'IFV pour accompagner les chars. C'est romantique de penser que la guerre de HI c'est une grande cavalcade blindée/mécanisée. En vrai, les conflits genre HI c'est des tranchés et de la gadoue pour une large part.

  Il faut distinguer les mécanisés des motorisés.  Les mécanisés, du moins dans la doctrine française, sont censés accompagner les chars. Au vu du terrain à l'Est, on peut avoir quelques doutes sur leurs capacités à ce faire, montés sur les VBCI à roues. Quand aux motos,  les "légers" vont être montés sur Serval, que pour le coup est un vrai successeur du VAB. Le Griffon, à mon sens, un hybride, vu le poids de l'engin on peut avoir quelques doutes sur sa capacité de déplacement hors routes, dans un contexte comparable à celui de l'Est actuel. Le coup du taxi, est à mon avis une vue de l'esprit. Nos groupes sont relativement petits, parce que deux éléments servent le véhicule, si tu retires le véhicule, nos groupes perdent de la puissance de feu et de la capacité de transport munitions. 

Quand à conclure que la HI c'est, exclusivement ou principalement), des tranchées; je trouve que c'est aller un peu vite en besogne. La situation en UKR, ne découle pas que du niveau d'affrontement, c'est aussi les limités tactiques et opératives de ces deux armées, qui conditionnent le combat tel que l'on peut l'observer. 

Par contre, que nos unités doivent réapprendre les fortifications de campagne (autre chose que les forts contre les indiens...) et remettre les pelles sur les sacs, c'était visible des les premiers déploiements dans les pays baltes. Tout comme il faut réintroduire l'apprentissage de l'assaut de tranchées, le franchissement des coupures, etc... 

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Loi de programmation militaire 2024-2030 : 268 milliards d'euros pour les équipements

Les armées vont dépenser 268 milliards d'euros sur la période 2024-2030 pour s'équiper en matériels, dont 100 milliards destinés aux grands programmes d'armement. La marine nationale et l'armée de l'air ont sauvé les meubles, contrairement à l'armée de terre.

Révélation

La future loi de programmation militaire (LPM), qui couvre la période 2024/2030, va en principe consacrer 268 milliards d'euros pour équiper les trois armées si les budgets jusqu'en 2030 sont exécutés à l'euro près. Cela représente un bond de 55% par rapport à la précédente LPM 2019-2025 (172,8 milliards d'euros). Soit près de 100 milliards d'euros de plus d'une LPM à l'autre. C'est à la fois colossal et à la fois pas assez. Un paradoxe hérité des prédécesseurs d'Emmanuel Macron qui ont beaucoup trop désinvesti dans la défense. Ces 268 milliards sont en grande partie découpés ainsi : entretien programmé du matériel (49 milliards, contre 35 pour la précédente LPM), les grands programmes (100 milliards, contre 59 milliards), autres opérations d'armement (13 milliards, contre 11 milliards), études amont (7,5 milliards, contre 6,8 milliards).

La Marine et l'armée de l'air préservées

Si l'armée de terre semble être celle qui est contrainte à faire le plus d'efforts, la marine nationale et l'armée de l'air ont réussi à sauver les meubles. Les marins ont préservé le quatrième bâtiment ravitailleur de forces (BRF), fabriqué par les Chantiers de l'Atlantique qui faisait partie des pistes d'économies possibles. Mais il arrivera dans la flotte après 2030. Ils ont également réussi à faire confirmer le porte-avions de nouvelle génération (PANG), qui sera mis en service après 2035, à l'horizon 2037/2038. En dépit de la multiplication des missions de la marine nationale, son format ne change pas pour ses équipements les plus emblématiques fin 2030 : 41 Rafale, 3 avions de guet aérien, 15 frégates de premier rang (8 FREMM, 2 frégates de défense aérienne, 3 FDI et 2 frégates La Fayette rénovées ), six sous-marins Barracuda et trois portes-hélicoptères.

En revanche, la capacité hydrographique de la marine nationale perd un bâtiment entre fin 2023 (trois bâtiments hydrographiques et un bâtiment océanographique) et fin 2030, qui verra entre temps la mise en service d'une nouvelle capacité hydro-océanographique future (CHOF), composée de deux bâtiments hydrographiques de nouvelle génération (BH NG) et d'un bâtiment océanographique, qui sera retiré du service avant 2035. La marine aura également moins d'avions de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL2) entre fin 2023 (22 appareils) et fin 2030 (18). Fin 2035, le ministère anticipe également une flotte de 18 appareils, dont trois systèmes de patrouille maritime futur (Patmar).

Enfin, la marine va investir dans les drones. Ainsi, elle va se doter d'une capacité accrue dans le domaine de systèmes de drones aériens marine (SDAM). Elle va passer de trois exemplaires fin 2023, à huit fin 2030 et à au moins 15 à l'horizon 2035. C'est également le cas pour les drones dans le cadre du programme de la lutte anti-mines (SLAM-F). La marine aura huit systèmes de drones à l'horizon 2035, contre respectivement un et six systèmes en 2023 et 2030. La marine pourra disposer de six Bâtiments de guerre des
mines (BGDM) contre trois fin 2030 (huit fin 2023).

Remontée en puissance de l'armée de l'air

Malmenée par l'arrêt des livraisons du Rafale pendant trois ans (fin 2018-fin 2022) et le prélèvement de 24 Rafale dans la flotte aérienne pour des marchés export (12 à la Grèce et 12 à la Croatie), la future LPM va permettre une remontée en puissance de la flotte aviation de combat. Entre fin 2023 (100 Rafale) et fin 2030 (137), l'armée de l'air devrait recevoir des appareils de la tranche 4 (F3R) plus ceux en remplacement des Rafale d'occasion vendus à la Grèce. A l'horizon 2035, l'armée de l'air devrait atteindre sa cible de 185 Rafale, selon le rapport annexé de la LPM. Elle disposera également à cet horizon d'un démonstrateur SCAF.

Si la cible finale d'A400M (22 en service fin 2023) fait l'objet d'une incertitude (au moins 35, au lieu d'une cible de 50 appareils), le nombre d'avions ravitailleurs MRTT va en revanche croître passant de 12 à 15 appareils entre fin 2023 et fin 2030. En revanche, la flotte d'avions de transport tactique médian va baisser passant de 16 (quatre C-130J et 14 C-130H fin 2023) à 14 appareils (quatre C-130 J et dix C-130H). L'armée de l'air bénéficiera de plus de drones MALE à l'horizon 2035 (six systèmes Eurodrone, contre quatre systèmes Reaper fin 2023 et 5 systèmes fin 2030, dont un système Eurodrone). Par ailleurs, cible inchangée dans le domaine du renseignement aéroporté pour les avions renseignement et guerre électronique Archange (trois appareils) et les avions légers de surveillance (trois). Enfin, elle disposera d'au moins de 32 hélicoptères de manœuvre fin 2030 contre 36 (Puma/Caracal/H225) fin 2023 et 36 appareils à l'horizon 2035.

Dans le domaine spatial, l'armée de l'air est privée du troisième Syracuse 4C, pourtant indispensable à la résilience et la redondance en matière de communications protégées pour les armées. Elle disposera de deux satellites d'observation fin 2023 et fin 2030 (fin de vie de CSO-1 et lancement de CSO-3). Le ministère lance aussi un tout nouveau programme, EGIDE qui va succéder au démonstrateur Yoda, deux satellites patrouilleurs destinés à protéger les satellites français dans l'espace. Au total, le ministère dépensera six milliards d'euros consacrés au renforcement des capacités spatiales françaises (contre 4,5 milliards sur la LPM 2019-2025).

 

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Je met cet article de Laurent LAGNEAU ici parce que je le trouve très explicatif sur les choix pour l'armée de terre :

 

LPM 2024-30 : Le général Burkhard explique le décalage des livraisons d’équipements par un souci de cohérence

PAR LAURENT LAGNEAU · 7 AVRIL 2023

Bien que doté de 413 milliards d’euros, le projet de Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30 prévoit de décaler les livraisons de plusieurs équipements majeurs, à commencer par ceux du programme SCORPION, avec 1266 blindés [Griffon, Jaguar, Serval, Leclerc modernisés] qui ne seront pas reçus par l’armée de Terre en 2023.

Devant la commission de la Défense, à l’Assemblée nationale, le 5 avril, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a justifié ce décalage en évoquant des considérations industrielles et la nécessité de trouver des marges de manoeuvres pour financer une hausse de l’activité des forces. Lors de son audition par cette même commission, le lendemain, le général Thierry Burkhard, le chef d’état-major des armées [CEMA], a avancé un autre argument, que l’on a pu déjà entendre lors de précédentes LPM.

D’abord, il a précisé que ce projet de LPM 2024-30 avait été élaboré en tenant compte de deux points de vigilance, à savoir le soutien et la cohérence.

« Le soutien n’est pas quelque chose d’annexe : c’est une mission à part entière », a soutenu le CEMA. Or, a-t-il continué, ce soutien « n’est pas toujours à la hauteur après avoir subi une optimisation à outrance et des flux tendus », ce qui, selon lui, « n’est pas compatible » avec les « exigences de la haute intensité, la fidélisation [du personnel] et la singularité militaire ».

Aussi, selon le rapport mis en annexe du projet de LPM, le soutien bénéficiera de 42 milliards d’euros de crédits, soit 10 milliards de plus par rapport à la LPM 2019-25.

« Le but est bien de changer de logique, de dimensionner les moyens pour que les soutiens puissent remplir une mission et non pas des contrats de service », a insisté le général Burkhard, qui a dit les avoir « mis en garde » car il y aura une « vraie exigence dans les effets à obtenir une fois que leurs moyens seront revenus à un meilleur niveau ».

Le sujet du soutien va de pair avec celui de la cohérence. Ainsi, pour le CEMA, il faut « privilégier la cohérence dans les actions de renouvellement capacitaire, ce qui est un peu différent d’une logique de parc, […] car le plus important n’est de voir ce que l’on possède mais de voir ce que l’on est capable de faire fonctionner », a-t-il fait valoir.

« On doit être capable de diposer non seulement des matériels mais également des potentiels d’utilisation, des munitions pour la préparation opérationnel et pour l’engagement. C’est quelque chose qui est extrêmement important et ça veut bien dire que l’autonomie logistique est quelque chose d’essentiel », a expliqué le général Burkhard aux députés. « Le matériel, si on n’a pas la capacité à le déployer, si on a des personnels qui ne sont pas entraînés et si on n’a pas les munitions pour l’utiliser » alors cela « ne nous permet pas de remplir notre mission », a-t-il ajouté, avant de souligner la nécessité « d’ajuster l’ambition sans la dénaturer » tout en « sincérisant nos capacités opérationnelles ».

Cela étant, le décalage du programme SCORPION est aussi lié à la « transformation » que s’apprête à subir l’armée de Terre. Bien que le nombre de ses réservistes est appelé à doubler dans les années à venir, celui de ses militaires d’active restera constant. Et sa force opérationnelle terrestre [FOT] en comptera toujours 77’000.

Or, à l’occasion d’un entretien donné au journal Le Figaro, M. Lecornu a précisé que « 10’000 soldats » [soit l’équivalent d’environ dix régiments] verraient « leur mission évoluer et donc être formés pour des compétences nouvelles à forte valeur ajoutée », après avoir annoncé que l’armée de Terre allait « prodigieusement se numériser, se digitaliser tout en se dotant de moyens capacitaires ».

En clair, il y aura moins de compagnies de combat dans les régiments [leur nombre devant passer de cinq à quatre]… et donc des besoins probablement moindres en véhicules blindés comme les Griffon.

Ce mouvement n’a pas attendu le projet de LPM 2024-30 pour s’enclencher : il a commencé en réalité en 2022, avec la dissolution de compagnies de combat dans plusieurs régiments d’infanterie. « De nouvelles adaptations sont apparues nécessaires pour permettre à l’armée de Terre de conserver la supériorité opérationnelle dans la perspective d’engagements majeurs, y compris dans les nouveaux champs de conflictualité, qui transforment les menaces liés aux conflits de haute intensité », avait alors justifié le ministère des Armées.

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16 hours ago, HK said:

@g4lly Le “peuple en armes” ça marche quand tu as l’ennemi à tes portes (Ukraine, Finlande, Israël…).

Pour la France avoir 1M ou 2M de miliciens ou des gros bataillions d’anciens conscrits équipés avec de l’armement désuet ça n’a aucun intérêt. Une vraie réserve opérationnelle de 80-100K pax équipée et formée comme des pros c’est bien plus intéressant.

Faudrait peut-être aussi stocker sous cocon les avions de l’Armée de l’air en fin de vie, les hélicos, de même pour les vielles munitions etc. Un peu plus difficile pour la Marine (les bateaux ça rouille)… la le potentiel serait plutôt de pouvoir dédoubler rapidement les équipages pour assurer un maximum de jours de mer (encore faut il avoir un minimum de frégates bien protégées pour ne pas les perdre pour des raisons idiotes…).

C'est bien ce que je dis c'est un impensé ... même toi tu refuses d'y pensé de manière un peu intelligente.

Dans la vraie guerre en Ukraine les mec roulent sur les tranchées avec des T-64 pour écraser les mecs dedans ... visiblement c'est désuet mais ça permet de vaincre.

Et rien n'interdit d'équiper ton corps de milicien en mode techno guérilla ... ça coute peanuts ... et le soutien se trouve à la pelle dans le civil.

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Le 07/04/2023 à 13:34, Picdelamirand-oil a dit :

Loi de programmation militaire 2024-2030 : 268 milliards d'euros pour les équipements

Les armées vont dépenser 268 milliards d'euros sur la période 2024-2030 pour s'équiper en matériels, dont 100 milliards destinés aux grands programmes d'armement. La marine nationale et l'armée de l'air ont sauvé les meubles, contrairement à l'armée de terre.

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La future loi de programmation militaire (LPM), qui couvre la période 2024/2030, va en principe consacrer 268 milliards d'euros pour équiper les trois armées si les budgets jusqu'en 2030 sont exécutés à l'euro près. Cela représente un bond de 55% par rapport à la précédente LPM 2019-2025 (172,8 milliards d'euros). Soit près de 100 milliards d'euros de plus d'une LPM à l'autre. C'est à la fois colossal et à la fois pas assez. Un paradoxe hérité des prédécesseurs d'Emmanuel Macron qui ont beaucoup trop désinvesti dans la défense. Ces 268 milliards sont en grande partie découpés ainsi : entretien programmé du matériel (49 milliards, contre 35 pour la précédente LPM), les grands programmes (100 milliards, contre 59 milliards), autres opérations d'armement (13 milliards, contre 11 milliards), études amont (7,5 milliards, contre 6,8 milliards).

La Marine et l'armée de l'air préservées

Si l'armée de terre semble être celle qui est contrainte à faire le plus d'efforts, la marine nationale et l'armée de l'air ont réussi à sauver les meubles. Les marins ont préservé le quatrième bâtiment ravitailleur de forces (BRF), fabriqué par les Chantiers de l'Atlantique qui faisait partie des pistes d'économies possibles. Mais il arrivera dans la flotte après 2030. Ils ont également réussi à faire confirmer le porte-avions de nouvelle génération (PANG), qui sera mis en service après 2035, à l'horizon 2037/2038. En dépit de la multiplication des missions de la marine nationale, son format ne change pas pour ses équipements les plus emblématiques fin 2030 : 41 Rafale, 3 avions de guet aérien, 15 frégates de premier rang (8 FREMM, 2 frégates de défense aérienne, 3 FDI et 2 frégates La Fayette rénovées ), six sous-marins Barracuda et trois portes-hélicoptères.

En revanche, la capacité hydrographique de la marine nationale perd un bâtiment entre fin 2023 (trois bâtiments hydrographiques et un bâtiment océanographique) et fin 2030, qui verra entre temps la mise en service d'une nouvelle capacité hydro-océanographique future (CHOF), composée de deux bâtiments hydrographiques de nouvelle génération (BH NG) et d'un bâtiment océanographique, qui sera retiré du service avant 2035. La marine aura également moins d'avions de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL2) entre fin 2023 (22 appareils) et fin 2030 (18). Fin 2035, le ministère anticipe également une flotte de 18 appareils, dont trois systèmes de patrouille maritime futur (Patmar).

Enfin, la marine va investir dans les drones. Ainsi, elle va se doter d'une capacité accrue dans le domaine de systèmes de drones aériens marine (SDAM). Elle va passer de trois exemplaires fin 2023, à huit fin 2030 et à au moins 15 à l'horizon 2035. C'est également le cas pour les drones dans le cadre du programme de la lutte anti-mines (SLAM-F). La marine aura huit systèmes de drones à l'horizon 2035, contre respectivement un et six systèmes en 2023 et 2030. La marine pourra disposer de six Bâtiments de guerre des
mines (BGDM) contre trois fin 2030 (huit fin 2023).

Remontée en puissance de l'armée de l'air

Malmenée par l'arrêt des livraisons du Rafale pendant trois ans (fin 2018-fin 2022) et le prélèvement de 24 Rafale dans la flotte aérienne pour des marchés export (12 à la Grèce et 12 à la Croatie), la future LPM va permettre une remontée en puissance de la flotte aviation de combat. Entre fin 2023 (100 Rafale) et fin 2030 (137), l'armée de l'air devrait recevoir des appareils de la tranche 4 (F3R) plus ceux en remplacement des Rafale d'occasion vendus à la Grèce. A l'horizon 2035, l'armée de l'air devrait atteindre sa cible de 185 Rafale, selon le rapport annexé de la LPM. Elle disposera également à cet horizon d'un démonstrateur SCAF.

Si la cible finale d'A400M (22 en service fin 2023) fait l'objet d'une incertitude (au moins 35, au lieu d'une cible de 50 appareils), le nombre d'avions ravitailleurs MRTT va en revanche croître passant de 12 à 15 appareils entre fin 2023 et fin 2030. En revanche, la flotte d'avions de transport tactique médian va baisser passant de 16 (quatre C-130J et 14 C-130H fin 2023) à 14 appareils (quatre C-130 J et dix C-130H). L'armée de l'air bénéficiera de plus de drones MALE à l'horizon 2035 (six systèmes Eurodrone, contre quatre systèmes Reaper fin 2023 et 5 systèmes fin 2030, dont un système Eurodrone). Par ailleurs, cible inchangée dans le domaine du renseignement aéroporté pour les avions renseignement et guerre électronique Archange (trois appareils) et les avions légers de surveillance (trois). Enfin, elle disposera d'au moins de 32 hélicoptères de manœuvre fin 2030 contre 36 (Puma/Caracal/H225) fin 2023 et 36 appareils à l'horizon 2035.

Dans le domaine spatial, l'armée de l'air est privée du troisième Syracuse 4C, pourtant indispensable à la résilience et la redondance en matière de communications protégées pour les armées. Elle disposera de deux satellites d'observation fin 2023 et fin 2030 (fin de vie de CSO-1 et lancement de CSO-3). Le ministère lance aussi un tout nouveau programme, EGIDE qui va succéder au démonstrateur Yoda, deux satellites patrouilleurs destinés à protéger les satellites français dans l'espace. Au total, le ministère dépensera six milliards d'euros consacrés au renforcement des capacités spatiales françaises (contre 4,5 milliards sur la LPM 2019-2025).

 

C’est assez logique, l’aae et la marine demande plus de temps et moyen a equipé alors que l’adt s’est a transformé. Ca coutera moins cher et prendra moins de temps de reequipé adt. 
On peut rester en position pseudo defensive derriere l’aae et la bombe. C’est moins le cas pour la marine. 
 

Le plus important, c’est qu’on passe pas d’un modèle d’armée asymétrique a symétrique pour faire l’inverse dans 6 mois a très grand frais. 

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Il y a 6 heures, herciv a dit :

Aussi, selon le rapport mis en annexe du projet de LPM, le soutien bénéficiera de 42 milliards d’euros de crédits, soit 10 milliards de plus par rapport à la LPM 2019-25.

Le taux de dispo doit atteindre un max et l’entraînement doit remonter en fleche. A voir ce qui sera le plus affecté. 

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Cette LPM présente une avancée colossale en terme de budget mais ce n'est toujours pas assez, bien loin de la. 

Quels moyen a t'on d'atteindre des financements suffisant? La France ayant déjà la dépense publique en proportion du PIB la plus importante du monde.

Quels sont les mécanismes qui empêcheront les politiciens qui nous ont mis dans cette situation (comme pour l'infrastructure Energetique, comme l'infrastructure économique et comme l'infrastructure hydrique) de nuire à nouveau ?

Parce que si c'est pour rattrapper pendant dix ans pour a nouveau tout détruire, ne ferait on pas mieux, comme nos voisins du BENELUX de ne plus avoir d'armée indépendante et de nous contenter d'exporter ce que l'on peut ?

 

Plus on en apprends sur cette LPM plus elle me deprime

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Il y a 9 heures, Coriace a dit :

Quels moyen a t'on d'atteindre des financements suffisant? La France ayant déjà la dépense publique en proportion du PIB la plus importante du monde.

Ca veut strictement rien dire, un secteur d’activitée publique n'est pas forcement moins bon que le privé. Va parler de privatisation des retraites … demandent aux americains ce qu’ils pensent de leur systeme quand la boite coule 

 

Il y a 9 heures, Coriace a dit :

Plus on en apprends sur cette LPM plus elle me deprime

C’est pas la lpm qui est déprimante mais les anciennes dont on voit l’impact aujourd'hui mais qui était déjà clair a l’époque enfin pour moi. Quand je disais 3 a 4% du pib vous rigoliez … c’est plus clair maintenant ? 

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Il y a 20 heures, g4lly a dit :

C'est bien ce que je dis c'est un impensé ... même toi tu refuses d'y pensé de manière un peu intelligente.

Dans la vraie guerre en Ukraine les mec roulent sur les tranchées avec des T-64 pour écraser les mecs dedans ... visiblement c'est désuet mais ça permet de vaincre.

Et rien n'interdit d'équiper ton corps de milicien en mode techno guérilla ... ça coute peanuts ... et le soutien se trouve à la pelle dans le civil.

Et rien n'empêche d'avoir un effectif entraîné aux combat d'infanterie et des vieux chars avec des systèmes de communication et de visée moderne.
Et même d'avoir deux équipages par char ....

 

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Le 06/04/2023 à 13:06, g4lly a dit :

@Fusilier ne veut pas arrêter la dissuasion mais préconise une dissuasion d'apparat, des bombes atomique mais sans capacité robuste de les faire exploser n'importe ou n'importe quand.

Je viens d'écouter, sur LCI, un général (Air) dire à peu près la même chose (que ce que je dis)  il l'a dit d'une manière plus enrobée, en substance: la dissuasion oui, mais pas la moderniser si souvent :rolleyes: ; cet argent serait plus utile investi dans d'autres moyens...:rolleyes:

Modifié par Fusilier
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36 minutes ago, Fusilier said:

Je viens d'écouter, sur LCI, un général (Air) dire à peu près la même chose (que ce que je dis)  il l'a dit d'une manière plus enrobée, en substance: la dissuasion oui, mais pas la moderniser si souvent :rolleyes: ; cet argent serait plus utile investi dans d'autres moyens...:rolleyes:

On ne l'a modernise pas souvent... Tout est incremental.

Par exemple les M51 sont des M45 mise a niveau petit bout par petit bout, et on a même pas fini le cycle...

L'obsolescence des vecteurs est beaucoup plus rapide qu'on ne l'aimerait.

Ne pas moderniser s'est soit acheter des Trident soit être déclassé.

C'est un choix défendable mais il ne faut pas vendre de solutions intermédiaire c'est juste une escroquerie. C'est d'ailleurs pour ça que beaucoup de pays on simplement abandonné l'idée de la dissuasion nucléaire, pour quelle est une once de crédibilité il faut qu'elle soit state of art sinon c'est de l'agitation.

Après certain aimerait que ça ne devienne que de l'agitation pour passer ensuite a l'étape de la liquidation d'un truc inutile finalement.

Puis après on achèterai des F-35 pour faire les wanabee :bloblaugh:

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Il y a 1 heure, g4lly a dit :

Et certains veulent liquider la dissuasion par qu'ils espèrent comme des crevards récolter les miettes ... à ce niveau de ridicule c'est stratosphérique.

Il n'y a absolument aucune raison pour que le budget dissuasion soit reversé aux forces conventionnelle, aucune. Dans la MN c'est même l'inversion c'est la dissuasion qui justifie l'essentiel de l'investissement. Plus de dissuasion plus de SNA ... plus d'excellence ASM etc. etc.

Et plus de PA nuke non plus puisqu'on ne maintiendrait pas les compétences juste pour ce navire. Donc STOBAR tremplin obligatoire.

Il y a 1 heure, g4lly a dit :

Pour moi le discours anti-nucléaire est une forme de trahison ... qui ne trahi qu'une formidable impuissance dans le projet. D'ailleurs ce n'est jamais associé à une argumentaire robuste, mais qu'à une immense frustration.

Que quelqu'un dise "moins de nuke et plus de défense anti-missiles", ça se tient. C'est comme dire "moins de chars et plus d'ATGM", ça se tient aussi.
Mais que se paierait-on avec l'argent économisé sur la dissuasion? Franchement pas grand chose. Avec le risque de la rendre obsolète.
Pire encore rien ne dit que l'argent n'irait pas carrément ailleurs. Le mythe des économies reversées sur d'autres postes au sein du même ministères, a malheureusement vécu.

Modifié par Patrick
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Il y a 6 heures, g4lly a dit :

Et certains veulent liquider la dissuasion par qu'ils espèrent comme des crevards récolter les miettes ... à ce niveau de ridicule c'est stratosphérique.

Il n'y a absolument aucune raison pour que le budget dissuasion soit reversé aux forces conventionnelle, aucune. Dans la MN c'est même l'inversion c'est la dissuasion qui justifie l'essentiel de l'investissement. Plus de dissuasion plus de SNA ... plus d'excellence ASM etc. etc.

Pour moi le discours anti-nucléaire est une forme de trahison ... qui ne trahi qu'une formidable impuissance dans le projet. D'ailleurs ce n'est jamais associé à une argumentaire robuste, mais qu'à une immense frustration.

Là, mon ami, c'est l'anathème en guise d'argument. Je suis persuadé que supprimer les ASMP ne changerait rien à la dissuasion, pas plus que monter 3 fusées au plateau et ne garder que deux SNLE (c'est un exemple) ne changerait rien au fond.  Deuxième série d'arguments fallacieux, la "peur" et l'absurde : si on supprime les SNLE, on va supprimer la marine,  plus de SNA, plus d'excellence en ASM...  @Patrick ajoute : plus de PA...:rolleyes: N'en jetez plus, la cour est pleine. Outre que c'est l'habituelle rengaine, façon le général vicomte, "les politiques toujours prêts à piquer les sous des armées". Ben voyons... 

C'est comme d'habitude, les défenseurs de la ligne Maginot (c'est une image) et les tenants de la pose, semblent toujours avoir raison, avant la guerre,  après c'est moins évident. 

 

 

 

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