PolluxDeltaSeven Posté(e) le 14 décembre 2023 Share Posté(e) le 14 décembre 2023 il y a une heure, Picdelamirand-oil a dit : Bruz - La DGA-MI veut développer des algorithmes d'IA pour analyser les signaux captés par la suite Spectra La DGA Maîtrise de l'information (DGA-MI), la branche de la Direction générale de l'armement (DGA) dédiée à l'innovation pour le cyber et les interceptions (SIGINT), accélère dans le développement d'algorithmes d'intelligence artificielle pour l'analyse de données de guerre électronique. L'agence, basée à Bruz (Ille-et-Vilaine), cherche ainsi à développer une IA pour analyser les signaux et aider à l'identification de radars via les données collectées par la suite d'autoprotection et de guerre électronique Spectra installée sur les avions de chasse Rafale. Le lien ne renvoie pas au bon article j'ai l'impression. Tu as eu accès au texte complet ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 14 décembre 2023 Share Posté(e) le 14 décembre 2023 il y a 8 minutes, PolluxDeltaSeven a dit : Le lien ne renvoie pas au bon article j'ai l'impression. Tu as eu accès au texte complet ? J'ai un accès parce que je me suis inscrit il y a longtemps, mais le lien renvoie à une compilation de nouvelles brèves, j'ai posté l'ensemble du texte relatif à SPECTRA, il n'y a rien de plus, désolé. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ziggy Stardust Posté(e) le 16 décembre 2023 Share Posté(e) le 16 décembre 2023 En lisant un peu sur spectra, j'apprends que ce dernier utilise sans doute la technique DTOA couplé à de l'interférométrie pour localiser les radars ennemis. Cependant une question me taraude : pour faire du DTOA il faut trois ou quatre récepteurs qui soient frappés par la même émission (pour avoir une localisation 2D et 3D respectivement). Seulement, sur le Rafale, je ne vois que trois récepteurs (chaque entrée d'air et arrière du cigare de dérive) disposés à environ 120° les uns des autres. Il me paraît presque impossible que ces trois récepteurs captent tous une même émission, donc comment le Spectra pourrait il faire du DTOA ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 16 décembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 16 décembre 2023 (modifié) il y a une heure, Ziggy Stardust a dit : En lisant un peu sur spectra, j'apprends que ce dernier utilise sans doute la technique DTOA couplé à de l'interférométrie pour localiser les radars ennemis. Cependant une question me taraude : pour faire du DTOA il faut trois ou quatre récepteurs qui soient frappés par la même émission (pour avoir une localisation 2D et 3D respectivement). Seulement, sur le Rafale, je ne vois que trois récepteurs (chaque entrée d'air et arrière du cigare de dérive) disposés à environ 120° les uns des autres. Il me paraît presque impossible que ces trois récepteurs captent tous une même émission, donc comment le Spectra pourrait il faire du DTOA ? Pour un couple d'antennes le lieu des points où se trouve l'émetteur est un hyperboloïde, avec 3 antenne tu as trois couples. Il ne faut pas voir la situation statique mais le fait qu'au cours des évolutions chacun des couples va apporter sa contribution qui sera intégrée par un filtre de Kalman, en plus l'intersection de deux hyperboloïde donne une direction à grande distance ce qui suffit pour localiser un hostile sur la surface. Enfin il y aura beaucoup plus de possibilité en net-centric warfare et ça commence avec F4. http://www.air-defense.net/forum/topic/20302-le-dieu-rafale-et-tous-ses-saints/?do=findComment&comment=1126969 Modifié le 16 décembre 2023 par Picdelamirand-oil 2 5 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ziggy Stardust Posté(e) le 16 décembre 2023 Share Posté(e) le 16 décembre 2023 (modifié) il y a 23 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Pour un couple d'antennes le lieu des points où se trouve l'émetteur est un hyperboloïde, avec 3 antenne tu as trois couples. Il ne faut pas voir la situation statique mais le fait qu'au cours des évolutions chacun des couples va apporter sa contribution qui sera intégrée par un filtre de Kalman, Je vous remercie pour votre explication d'une très grande qualité, mais c'est avec les prémices de celle-ci que j'ai un problème (ou alors je n'ai rien compris, c'est une possibilité aussi) : comment arrive-t-on à avoir les données de deux voir trois couples si sur chaque "face" du Rafale il n'y a qu'un seul capteur ? Modifié le 16 décembre 2023 par Ziggy Stardust Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 16 décembre 2023 Share Posté(e) le 16 décembre 2023 il y a 15 minutes, Ziggy Stardust a dit : Je vous remercie pour votre explication d'une très grande qualité, mais c'est avec les prémices de celle-ci que j'ai un problème (ou alors je n'ai rien compris, c'est une possibilité aussi) : comment arrive-t-on à avoir les données de deux voir trois couples si sur chaque "face" du Rafale il n'y a qu'un seul capteur ? Eh bien par exemple quand le Rafale fait un tonneau. Pendant le solo display je suis sûr qu'il y aurait assez de mesures pour localiser un avion qui passe. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. hadriel Posté(e) le 16 décembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 16 décembre 2023 Il y a 5 heures, Ziggy Stardust a dit : pour faire du DTOA il faut trois ou quatre récepteurs qui soient frappés par la même émission (pour avoir une localisation 2D et 3D respectivement). Seulement, sur le Rafale, je ne vois que trois récepteurs (chaque entrée d'air et arrière du cigare de dérive) disposés à environ 120° les uns des autres. Il me paraît presque impossible que ces trois récepteurs captent tous une même émission, donc comment le Spectra pourrait il faire du DTOA ? Avec un seul Rafale et un seul instant c'est très très difficile de donner une direction et une distance. Chaque paire de récepteur te donne une différence de temps d'arrivée, et donc comme dit Pic un hyperboloide. Sauf qu'en pratique l'émetteur ennemi est bien plus loin que la distance entre n'importe quel récepteur, donc tous ces hyperboloides contiennent une même droite qui est la direction de l'émetteur et on ne peut pas en dériver une distance précise. En pratique, on trace une droite de direction de l'émetteur à chaque instant. Contre une cible fixe, elles se croisent toutes à la position de l'émetteur. Contre une cible mobile c'est plus compliqué et il faut plusieurs Rafale pour trianguler, ou un seul Rafale mais qui change de cap. 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 26 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 26 mars @herciv m'a passé un lien vers un document relatif à Spectra qui est la traduction en Anglais d'une conférence ancienne de Pierre-Yves Chaltiel, Jean-Marie Trouche, Christian Bernard-Guelle. Voici le lien: https://www.f-16.net/forum/download/file.php?id=43616&sid=4b6efe39717589429eb7f7f31cf580f1 J'ai lu le document et aujourd'hui il a un intérêt historique, montrant une très grande ambition pour l'époque. Le système a beaucoup évolué depuis, ce qui a été facilité par son architecture. Ce que j'ai trouvé le plus intéressent, c'est la politique de test où on met en place les outils qui optimisent le coût des tests, et où on a la possibilité de conduire des tests opérationnels pendant le développement au lieu d'attendre la fin du développement pour faire des tests opérationnels pour vérifier que le système convient, comme c'est le cas pour le F-35. Pour justifier mon point de vue j'ai décidé de traduire le paragraphe correspondant. On a donc une traduction en Français d'une traduction en Anglais d'une conférence et donc la fidélité à ce qui a été dit n'est pas absolue. Je n'ai pas reproduit les figures qui sont de toutes façons d'assez mauvaise qualité et que l'on peut voir en utilisant le lien. DÉVELOPPEMENT SPECTRA est l'un des composants les plus sophistiqués et les plus complexes du système d'armes du Rafale. Pour comprendre l'ampleur de cette complexité, quelques chiffres sont nécessaires pour l'illustrer : La quantité d'électronique embarquée sur l'avion par SPECTRA est la plus importante (y compris par rapport aux radars RBE2) ; SPECTRA couvre une gamme de fréquences électromagnétiques et optiques bien supérieure à celle des autres équipements aéronautiques. Les radomes et irdomes ont dû être dimensionnés pour assurer à la fois une transparence accrue sur l'ensemble de la gamme de fréquences et une résistance à l'érosion liée aux conditions de vol du Rafale ; SPECTRA est réparti sur dix sites d'installation dans le Rafale, dont certains ne présentent aucun dispositif de conditionnement ; plus de quarante processeurs sont utilisés pour le traitement des signaux et des données du système, avec l'aide de logiciels appropriés. Pour gérer tous les aspects de ce développement, les contractants, sous le contrôle de la DGA, ont eu recours à une méthodologie désormais considérée comme classique, et basée sur les phases suivantes : spécification, conception, mise en œuvre, intégration et validation. Pour chacune de ces phases, plusieurs aspects nouveaux et spécifiques peuvent être illustrés : Pendant les phases de spécification, l'équipe de projet détermine les définitions techniques du système, en coopération avec la DGA et les utilisateurs. De puissants outils de simulation "techno-spatiale" (voir Fig. 5) ont permis de modéliser différentes solutions techniques, offrant ainsi un meilleur moyen de comprendre l'adéquation de la solution choisie par rapport aux besoins opérationnels : modélisation de la menace (système d'armes sol-air, surface-air et air-air avec modélisation des radars, illuminateurs, télémètres et armements associés), modélisation du théâtre opérationnel, modélisation de l'avion Rafale (dynamique de vol, profil) et modélisation des performances paramétriques des contre-mesures. C'est quasiment l'objectif du JSE du programme F-35 C'est également au cours de cette phase qu'ont été réalisées les premières études de mise en œuvre sur l'avion des différents composants du système, compte tenu de leur impact sur les performances. Ces études ont été menées en utilisant les outils de simulation des antennes installées, mentionnés précédemment, et en tenant compte de l'installation réelle des équipements sur l'avion. Lors des phases de conception, les responsables du projet sont amenés à coordonner de nombreux corps de métiers, en raison des interactions qui existent entre tous les aspects du système : thermique, mécanique, électro-optique, électromagnétique et électronique. Là encore, des outils de simulation puissants sont utilisés pour prédire la fiabilité d'une conception ou pour identifier les problèmes à éviter. Par exemple, les outils de simulation de la résistance mécanique utilisés pour résoudre les problèmes de chocs lors de l'appontage et du catapultage des avions "marins" à bord des porte-avions ; les outils de simulation thermique utilisés pour déterminer le conditionnement des circuits électriques ; et les outils de simulation micro-électronique permettant la conception de circuits électroniques plus complexes (voir Fig. 6). Des passerelles informatiques sont établies entre les outils de conception assistée et les outils de production, ce qui permet une production sans erreur des sous-ensembles créés dans les bureaux d'études. Ces outils de conception et de production assistées par ordinateur (CFAO) sont également largement utilisés pour la gestion de la configuration du système au cours des phases de développement et de production. Pour la première fois, en ce qui concerne le développement d'un système d'autoprotection en France, les essais de mise au point du contractant et de validation du système, ainsi que les essais d'approbation de la DGA, ont inclus des essais du système complet installé dans un environnement opérationnel simulé, permettant de reproduire des scénarios qu'il est pratiquement impossible de reproduire autrement qu'en grandeur nature (sauf lorsqu'ils se produisent lors d'un conflit réel !). Les fan-boy anglo saxon disent que seul le programme F-35 a fait ça. Ce type d'activité suppose l'utilisation de simulateurs de systèmes d'armes, pilotés par un outil générant des scénarios opérationnels, similaire à celui utilisé pour la simulation numérique lors des phases initiales de conception du système. Il permet ainsi de tester le système dans des environnements opérationnels réalistes, allant du très simple au très complexe (voir Fig. 7). Cette phase de test, réalisée pour chaque stade de développement du système (développement incrémental), permet d'effectuer les premiers essais en vol avec une très bonne identification préalable des performances au sol du système. Ces installations, mises à la disposition des contractants par le Centre d'essais en vol de Brétigny, permettent également de rejouer à terre les scénarios d'essais en vol, afin de mieux analyser les performances du système pendant les essais. Les industriels ont ainsi développé des moyens d'intégration hybrides, activés avec des scénarios de guerre électronique, générés par un dispositif appelé MESA (Modélisation de l'Environnement des Systèmes d'Autoprotection), fourni par DASSAULT ELETRONIQUE. Dans ce cadre, la simulation des performances des missiles (trajectoires, rayonnement infrarouge), s'appuie sur le développement du modèle SIAM (Alert Missile Simulation), fourni par MATRA DEFENSE. Ce type de dispositif, du fait qu'il est développé en laboratoire, permet de suivre tous les chemins de l'information à l'intérieur du système, en utilisant des fonctions d'acquisition et de tri des données fournies par les contractants. Ainsi, le système réalise jusqu'à un million de mesures simples par seconde. Cela signifie que la recherche des causes des performances anormales identifiées par les pilotes peut s'apparenter à la recherche d'une aiguille dans une botte de foin ! Des méthodes permettant d'évaluer les performances d'un système installé sur une cellule réelle, modélisée à l'échelle 1:1, ont également été développées et mises en œuvre sur la base aérienne d'essais de Mengham (près de Brest) (voir Fig. 8). Elles ont été fournies par THOMPSON-CSF Radars & Contre-mesures. Ces méthodes permettent de mesurer dans l'espace des diagrammes de ciel libre installés sur l'avion, ainsi que de caractériser les performances en temps réel du système dans ces conditions, tout en réduisant de manière significative le nombre de vols. L'ensemble de ces méthodes au sol, dont la définition et la mise en œuvre ont nécessité une coopération active entre contractants et sous-traitants, a permis de réduire considérablement le budget de développement du projet Rafale en limitant au strict minimum tous les essais en vol de SPECTRA sur le Rafale. Dans le cadre des essais en vol, deux plates-formes sont utilisées pour effectuer les ajustements du système SPECTRA : un avion banc d'essai Mystere 10 (voir Fig. 9), sur lequel le système complet a été installé, et qui permet au CEV d'effectuer des essais système avec des radars ennemis contrôlés au sol ou en vol, des tirs de contrôle laser simulés et des simulateurs de missiles ; un avion Rafale qui permet à DASSAULT AVIATION et au CEV d'intégrer le système SPECTRA au système d'armes de l'avion, et d'effectuer des essais de qualification complets du système embarqué (voir Fig. 10). Les méthodes d'acquisition des données restent les mêmes tout au long du processus de validation. Elles sont installées soit en laboratoire, soit à bord d'un banc d'essai Mystere 20, soit sur une nacelle sous le fuselage utilisée sur les vols Rafale dédiés aux essais SPECTRA. Ainsi, le tri d'une énorme quantité de données, acquises au cours de chacune des phases, peut également se faire avec les mêmes méthodes. 1 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 26 mars Share Posté(e) le 26 mars D'autre part le résumé me parait intéressant aussi: Citation Le Rafale, avion de combat multirôle destiné à l'armée de l'air et à l'aéronautique navale, est protégé par un système intégré de contre-mesures. Ce système, appelé SPECTRA (Système de protection et d'évitement de la conduite de tir de l'avion Rafale), contribue au taux de survie global de l'avion lors des missions d'attaque et de défense, grâce à un système de détection, de brouillage et de leurrage des plus sophistiqués. Complètement intégré à la cellule de l'avion et au système d'armes, ce système contribue de manière significative à la création de situations tactiques de furtivité pour les pilotes, qui sont capables de voir sans être vus pendant l'exécution de la mission. Il constitue le principal dispositif d'autoprotection du Rafale face aux hostilités. Le système est programmable par l'utilisateur, en réponse aux objectifs multifonctionnels de ce nouvel avion de combat multirôle, ainsi qu'en réponse aux menaces évolutives et futures. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 26 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 26 mars J'aime bien la remarque suivante: Citation Le choix d'un avion multifonctionnel a nécessité l'élaboration de nouvelles spécifications rigoureuses dans les domaines des champs électromagnétiques denses, de la résistance à la chaleur des sous-ensembles situés près de la surface de l'avion, de la résistance aux chocs mécaniques lors des atterrissages sur le pont et des catapultages, tout en assurant une meilleure maintenabilité par rapport aux générations précédentes. Qui montre qu'il ne suffit pas de renforcer la structure et le train d'atterrissage puis de rajouter une crosse d'appontage pour faire un avion embarqué. 1 3 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 15 juin Share Posté(e) le 15 juin (modifié) Je met ici un article sur le skyjacker de SAFRAN. Je le met en rapport avec SPECTRA parce que certaine capacité du skyjacker montre que SPECTRA par analogie avec une architecture similaire est tout a fait en mesure de faire de l'actif. Pour moi SKkyjacker duplique le SPECTRA. Remarquez le très faible volume de cette solution. https://www.edrmagazine.eu/safran-unveils-its-skyjacker-anti-drone-system Au World Defense Show de Riyad, Safran Electronics & Defense a dévoilé sa solution anti-drone Skyjacker S’appuyant sur ses compétences en termes de chronométrage très précis, de moteur de simulation GNSS, de systèmes de navigation inertielle et d’électro-optique, Safran a conçu son nouveau système – Skyjacker – pour contrer les menaces posées par les drones ennemis, en particulier ceux utilisés dans les conflits actuels, ainsi que ceux utilisés par les terroristes ou pour les attaques de renseignement. Le Skyjacker utilise le système de commandement et de contrôle développé par Hologarde, qui peut tirer parti d’une combinaison de capteurs, tels que les radars, l’auto-identification et la RF passive, pour détecter les drones entrants, l’électro-optique et Safran ACE pour les identifier et neutraliser une grande variété de menaces. Une fois qu’un drone est détecté, il peut être identifié à l’aide de la base de données système des signatures de drones. Si le drone est identifié comme une menace, le Skyjacker peut le neutraliser par divers moyens, comme brouiller ses communications, prendre le contrôle de son système de navigation grâce à l’usurpation GNSS, chose possible sur toutes les constellations et fréquences) ou physiquement, le détruire. Le Skyjacker peut faire face et neutraliser les attaques de plusieurs menaces, il peut donc réagir à d’éventuelles attaques en essaim. Le Skyjacker est une solution modulaire et évolutive qui peut être adaptée aux besoins spécifiques de chaque client. Il peut être déployé sur une variété de plates-formes, telles que des navires, des véhicules terrestres et des installations fixes. En conclusion, le Skyjacker est une solution anti-drone puissante et polyvalente qui peut être utilisée pour protéger les personnes et les biens contre les menaces que représentent les drones ennemis. Modifié le 15 juin par herciv 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 21 septembre Share Posté(e) le 21 septembre (modifié) How EA-18G Growler’s Next Generation Jammer Actually Works And The Future Of Offensive Electronic Warfare. Le fonctionnement du brouilleur de nouvelle génération de l'EA-18G Growler et l'avenir de la guerre électronique offensive. Chuck Angus, de Raytheon, parle du brouilleur de nouvelle génération, de l'état d'avancement de la guerre électronique offensive et de son avenir. Howard Altman Mise à jour le 20 sept. 2024 13:53 PM EDT La guerre électronique (GE) a pris une nouvelle importance alors que la menace d'adversaires proches a récemment explosé. Ceux qui parviendront à dominer le spectre des radiofréquences et à mener le combat électronique directement contre l'ennemi bénéficieront d'un avantage considérable dans les batailles de demain. Pour en savoir plus sur l'état d'avancement de la guerre électronique offensive, nous avons rencontré Chuck Angus, directeur du développement commercial de la puissance navale chez Raytheon. Il supervise la gamme de produits de guerre électronique offensive de pointe de la société. M. Angus s'est entretenu avec The War Zone des dernières nouveautés en matière de guerre électronique offensive, des nouvelles nacelles de guerre électronique AN/ALQ-249(V)1 Next Generation Jammer-Mid Band (NGJ-MB) de son entreprise (actuellement installées sur les EA-18G Growlers à bord du porte-avions USS Abraham Lincoln) et de l'applicabilité de ces systèmes sur les chasseurs de sixième génération et les drones ailiers loyaux. Cette conversation, qui s'est déroulée en marge de la conférence Air, Space & Cyber des Forces aériennes et spatiales à National Harbor, dans le Maryland, a été légèrement modifiée pour plus de clarté. Q : Expliquez comment les antennes à réseau à balayage électronique (AESA), comme celles du NGJ, amélioreront la guerre électronique offensive. R : Ce qui est intéressant, c'est que les réseaux AESA peuvent faire beaucoup de choses différemment de certains des réseaux orientables que nous avions. Ainsi, vous pensez à des systèmes d'attaque électronique comme le NGJ, pour lequel nous avons huit réseaux AESA, pour ce jeu de navires, pour ces deux nacelles. Ces systèmes peuvent faire beaucoup de choses dans une zone très étendue. Si nous parlons d'attaque électronique en tant que telle, la façon dont ces réseaux sont mis en place, la façon dont ils ont été conçus, c'est que je peux attaquer un adversaire par l'avant et par le côté, puis lorsque je pénètre dans la zone. Une fois que je sors, ce système, en travaillant ensemble, peut déplacer ces affectations d'un ensemble de réseaux, de l'avant à l'arrière, du module de gauche au module de droite. L'intérêt, c'est que lorsque vous disposez d'un réseau multifonctionnel et d'une certaine autonomie, vous pouvez déplacer ces missions ou ces tâches, qu'il s'agisse de communications ou de livraison de charges utiles ou autres, autour de la plate-forme, même pendant qu'elle effectue un virage. Je pense donc que c'est très, très important. Et le radar de contrôle des tirs, c'est la même chose, n'est-ce pas ? Vous avez donc un radar de contrôle des tirs, un capteur et d'autres éléments, et si vous les fusionnez tous, je pense que c'est une contribution très précieuse. Q : Quels types d'effets la nouvelle génération de systèmes de guerre électronique peut-elle avoir sur les systèmes adverses ? Peut-elle détruire les détecteurs radar des missiles en approche, par exemple ? R : Je parlerai d'attaque électronique offensive, parce que cela la distingue de l'autoprotection, n'est-ce pas ? Par exemple, ce que vous essayez de faire, c'est de protéger une entité protégée par une autre entité. Par exemple, un Growler volant en formation avec un [F/A-18] Super Hornet, n'est-ce pas ? Le Growler ne se protège pas lui-même. Ce n'est pas de cela qu'il s'agit. Il protège les Super Hornet qui volent devant lui. Il protège donc ce Super Hornet en empêchant le radar de l'adversaire de le détecter, ce qui lui permet de s'approcher et de larguer ses armes, et lorsque vous entrez et sortez, vous pouvez rester sur la cible en même temps. Il s'agit donc non seulement de réduire la portée de détection d'une plateforme qui largue des armes, mais aussi de protéger cette plateforme contre une menace air-air. Il peut s'agir d'un chasseur chinois ou russe. Si vous pouvez réduire la capacité de ce chasseur à vous voir, vous avez la possibilité de tirer en premier. C'est un grand avantage au combat. L'autre chose, qui me semble très importante, c'est que lorsque nous parlons de profondeur de magasin, tout le monde s'intéresse à la question de savoir combien d'armes j'ai. Là encore, si vous pouvez empêcher le radar de l'adversaire de voir l'arme qui arrive jusqu'à ce qu'elle soit vraiment très proche, vous allez améliorer la capacité à attaquer la cible, à soutenir ces armes jusqu'à la cible, en réduisant le nombre d'armes que vous devez tirer, n'est-ce pas ? Et, par définition, vous augmentez la profondeur de votre chargeur. Q : Peut-il affecter les missiles air-air entrants ? R : Je ne peux probablement pas en dire beaucoup à ce sujet. Je dirais que si une arme utilise un radar et que vous avez la capacité d'affecter un radar, je pourrais imaginer qu'il y ait un certain effet. Q : Qu'en est-il de la distribution de la guerre électronique aux plates-formes de l'espace de bataille et de leur connexion pour la guerre électronique coopérative par le biais de la mise en réseau ? Où en est-on et quels en sont les avantages ? R : Il y a certainement beaucoup d'avantages. Outre le fait que le gars d'ici peut envoyer une mission à des centaines de kilomètres de là et obtenir quelque chose là-bas, c'est un avantage incroyable. Je pense que la possibilité de faire équipe sur une cible spécifique serait également un avantage. L'une des choses dont nous parlons en matière d'attaque électronique, c'est la capacité d'attaquer des cibles simultanées, plusieurs cibles simultanées, avec plusieurs techniques. Il est donc possible d'attaquer une cible tout en attaquant une autre cible à partir du même réseau AESA que l'on a divisé. C'est l'idée qui sous-tend les AESA. Il n'est pas nécessaire de le tourner. Vous pouvez le diviser et diviser le faisceau. Ainsi, non seulement vous pouvez attaquer plusieurs cibles simultanément, mais vous pouvez également passer de l'une à l'autre très, très rapidement. Et je pense que c'est l'un des grands avantages d'une attaque électronique : vous pouvez vous déplacer rapidement, de sorte que parfois le radar de la menace ne sait même pas que vous l'avez quitté et que vous êtes passé à autre chose. Imaginez donc que l'on multiplie cette capacité à tous les niveaux. Il ne s'agit pas nécessairement d'une petite plateforme. Il peut s'agir de plates-formes beaucoup plus grandes. Il peut s'agir de plusieurs types d'aéronefs, de bombardiers, de chasseurs, de patrouilles maritimes, d'UAS et d'aéronefs de mobilité, n'est-ce pas ? Tout cela peut permettre une lutte conjointe. Et ce n'est pas seulement une question de capacité, c'est une question de capacité. C'est ce que vous vouliez dire. Vous vouliez savoir comment augmenter la capacité. Il faut donc travailler ensemble. C'est ce que vous faites. Vous augmentez la capacité. Modifié le 21 septembre par Picdelamirand-oil 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 21 septembre Share Posté(e) le 21 septembre (modifié) Q : Envisagez-vous la guerre électronique cognitive dans ce contexte ? R : C'est important, et nous l'avons étudié, mais je ne peux pas vraiment parler des travaux en cours. Q : Que peut faire la guerre électronique pour faire apparaître à l'ennemi des choses qui n'existent pas ? R : L'avantage d'avoir une radio logicielle, c'est que l'on peut projeter n'importe quelle équation qui peut être construite dans MATLAB [une plateforme de programmation conçue spécifiquement pour les ingénieurs et les scientifiques afin d'analyser et de concevoir des systèmes et des produits]. On peut donc imaginer que l'on peut faire beaucoup de choses avec l'énergie des radiofréquences. Je ne peux pas parler d'autres choses qu'elle peut faire. Mais il y a certainement beaucoup d'effets que l'on peut obtenir avec des réseaux AESA et différentes techniques. Q : Selon vous, à quoi ressemblera la guerre électronique sur un chasseur de sixième génération NGAD (Next Generation Air Dominance) ou sur un avion de combat collaboratif (CCA) ? R : Je comprends que l'on soit encore en train de définir les exigences relatives à ces missions, mais il est clair pour moi que l'attaque électronique est un élément facilitateur. Elle doit avoir une position dans ce cadre, n'est-ce pas ? Est-elle puissante ? C'est une excellente question. Cela dépend probablement de la plateforme. Cela dépend probablement de la plateforme, n'est-ce pas ? Est-ce qu'elle sera très dirigée, est-ce qu'elle sera attirante ? La question est de savoir quelle est la solution. Pourrait-elle être transportée dans une nacelle ? Elle pourrait être transportée dans une nacelle. Ce serait une petite nacelle, mais je pense toujours qu'il faut avoir une capacité de production d'énergie, parce que certaines de ces plates-formes manquent peut-être d'énergie de toute façon. Q : Cela semble être un défi difficile à relever. R : C'est un défi difficile à relever et c'est pourquoi on voit des appareils comme le NGJ, qui ont leur propre système d'alimentation. En effet, une fois en vol, il n'a pas besoin de l'énergie de l'avion. Il a son propre système. Le NGJ est équipé d'un générateur à turbine à air comprimé. Il a des portes des deux côtés qui s'ouvrent lorsqu'il est en vol, et il prend l'air à travers ces portes, fait tourner une turbine et génère 82 kW. Q : Une version du NGJ pourrait-elle être intégrée dans une CCA à un moment donné ? Est-ce quelque chose que vous envisagez de faire ? R : Je pense que le marché se dirige vers un facteur de forme plus petit, comme vous le décrivez. Je pense donc qu'il y a là une opportunité. Q : Est-ce quelque chose que vous poursuivez actuellement ? R : Nous avons investi dans un facteur de forme plus petit. Je ne peux pas vous dire avec qui nous travaillons sur ce sujet, mais vous savez, NGJ mesure 14 pieds et pèse 1 200 livres. En fonction de la taille de la plate-forme, il peut être nécessaire d'avoir quelque chose de plus petit. Q : Pouvez-vous nous parler du type de plate-forme ? Avec équipage ? Sans équipage ? R : Je pense que les deux, il n'y a aucune raison de ne pas le faire. La NGJ en elle-même est assez autonome, surtout si vous avez fait le plan de mission. Un grand nombre de ces missions sont planifiées, de sorte que l'intervention d'un opérateur n'est pas nécessaire. Et nous ne parlons plus de gestion des missions. Ce n'est pas comme si le gars à l'arrière appuyait sur les boutons. Ce que nous faisons, c'est gérer les priorités de ces affectations. Ainsi, si c'est ce radar que vous voulez attaquer, il est plus prioritaire que cet autre. La mission planifie donc la priorité de ces affectations et le système poursuivra ces cibles de manière autonome. Q : La NGJ a-t-elle déjà atteint sa capacité opérationnelle initiale (COI) ? R : Il faut s'adresser à la marine pour connaître la COI et le déploiement. Ce que je peux vous dire, c'est que nous livrons des nacelles à la marine. Les essais opérationnels se sont très bien déroulés. Q : Quand ont eu lieu les essais opérationnels ? R : Eh bien, je pense qu'il y a encore quelques éléments en cours. Mais les performances ont été très, très bonnes. Q : Avez-vous reçu des informations en retour ou tiré des enseignements de ce [déploiement sur une croisière opérationnelle] ? R : Comme pour tout nouveau système d'arme, je pense que lorsque vous le mettez entre les mains de l'opérateur, vous apprenez quelque chose parce que ces hommes sont plus intelligents que vous et moi. Et ils trouvent de nouvelles façons d'utiliser les choses. Je pense que nous apprenons chaque jour quelque chose des tests opérationnels, des tests de développement, parce que les gars les mettent à l'épreuve. Q : Mais avez-vous eu des réactions de la part du Lincoln, qui est arrivé avec les pods dans la région du Commandement central des États-Unis le mois dernier ? R : Je ne peux pas vous dire ce qu'ils font sur le plan opérationnel et où ils sont. Ce que je peux vous dire, c'est que nous avons des représentants de service sur le terrain qui soutiennent les escadrons. Et nous recevons des informations en retour. Q : Est-ce que des événements survenus sur Lincoln vous ont été rapportés pour que vous puissiez améliorer les choses ? R : Nous recevons toutes sortes de commentaires de la part de la Marine. D'accord ? Je ne peux pas les décrire. Je pense que ce que vous commencez à entendre, c'est que tout le monde aime le Growler et le NGJ. Mais il n'y a qu'un nombre limité de Growlers et de NGJ, n'est-ce pas ? Vous pouvez mettre cela sur les plates-formes de guerre électronique non traditionnelles, les bombardiers, les chasseurs, la patrouille maritime, les UAS... Q : Les pétroliers ? R : Les pétroliers. Vous pouvez l'installer sur ces plates-formes et augmenter automatiquement la capacité d'EE dans le combat. Et l'autre chose, que je mentionnerai rapidement, c'est que si vous l'installez sur un bombardier dont la mission principale est de tirer des armes, c'est pour cela qu'il est là, il va larguer des armes. L'effet non cinétique de l'attaque électronique est donc un catalyseur... il augmente la capacité de l'effet cinétique, n'est-ce pas ? C'est vraiment intéressant de les associer de cette manière, et c'est quelque chose dont nous n'avions pas parlé. Et encore une fois, cela permet d'augmenter la profondeur des chargeurs. Q : Où en sont les adversaires comme la Chine et la Russie en matière de guerre électronique offensive ? Pouvez-vous nous dire ce qu'ils vous apprennent ? R : Je pense que nous apprenons d'eux tous les jours. Nous avons appris des choses que nous connaissions peut-être déjà, et d'autres que nous n'avons probablement pas comprises à l'époque, mais je pense que le paysage des menaces est très intéressant à l'heure actuelle. Et je pense que l'attaque électronique est l'une de ces technologies et capacités perturbatrices qui sont vraiment nécessaires pour poursuivre la guerre, que ce soit en mer de Chine méridionale, ou qu'il s'agisse de l'EUCOM [U.S. European Command] et du soutien à l'OTAN où que ce soit. Je pense qu'il s'agit d'un incroyable catalyseur. Un changement révolutionnaire. Q : Comment évaluez-vous les capacités de la Chine en matière de guerre électronique offensive ? Par exemple, son avion de guerre électronique Y-9LG a récemment participé à des exercices militaires avec la Thaïlande. R : Je ne pense pas qu'il y ait quoi que ce soit de comparable à ce que nous avons dans notre inventaire. Mais il est clair qu'ils ont - comme tout le monde - progressé assez rapidement dans le domaine de la guerre électronique. Tout le monde l'a fait parce que la technologie s'améliore. Ils ne font donc plus d'antennes de balayage, n'est-ce pas ? Ils font quelque chose de différent. Ils utilisent le GaN [nitrure de gallium] à certains endroits, n'est-ce pas ? Je pense donc que c'est vraiment, vraiment important. Également connu sous le nom de Y-9LG, le Y-8GX-12 est une autre version de l'ECM basée sur la plate-forme Y-8 de catégorie III. Il a été identifié pour la première fois sur des images satellites à la fin de l'année 2017. Étonnamment, compte tenu de son rôle supposé, le Y-8GX-12 est doté d'une antenne radar à « faisceau d'équilibre » au-dessus de son fuselage, comme on en trouve sur l'avion d'alerte et de contrôle aéroportés (AEW&C) KJ-200. On pense toutefois que le radar à bord du Y-8GX-12 est plutôt utilisé pour le brouillage à longue portée, en utilisant ses puissants faisceaux radar à balayage électronique pour supprimer les signaux radar de l'ennemi. On pense que l'avion brouilleur chinois Y-9LG utilise ses puissants faisceaux radar à balayage électronique pour supprimer les signaux radar ennemis. Modifié le 21 septembre par Picdelamirand-oil 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 21 septembre Share Posté(e) le 21 septembre Q : Qu'en est-il des Russes ? Pouvez-vous évaluer leurs capacités offensives en matière de guerre électronique ? R : Je ne peux pas vraiment, je peux simplement vous dire que, tout comme les Chinois - et tout le monde - ils ont amélioré leurs capacités de guerre électronique. Q : Il s'agit d'un salon professionnel de l'armée de l'air. Expliquez-nous en quoi le fait d'équiper les Growler de la marine de NGJ est utile à l'armée de l'air. R : Les [coûts d'ingénierie non récurrents] NRE sont essentiellement liés à la NGJ, n'est-ce pas ? Le DoD a dépensé 3 milliards de dollars, probablement un peu plus, pour l'ensemble de l'ingénierie non récurrente. Un service ou un pays pourrait donc prendre ce système tel quel et l'utiliser. Il faudra procéder à une certaine intégration, ce genre de choses. Mais il est certain que tout le gros du travail a été fait. Il y a donc des opportunités à saisir et, bien sûr, cela permet de réduire les coûts. L'autre élément dans lequel nous investissons, et dans lequel la marine investit, est notre installation de production à Forest, dans le Mississippi, où nous augmentons notre capacité à tester, à développer et à produire plus rapidement. Fin de l'entretien. Malgré son importance, la guerre électronique n'a jamais reçu le soutien budgétaire que certains chefs militaires américains estiment qu'elle mérite, comme l'a souligné le secrétaire à l'armée de l'air, Frank Kendall, lors de son discours d'ouverture de la conférence de l'AFA. « Nous avons commencé à nous intéresser de près à la guerre électronique pour plusieurs raisons », a-t-il déclaré. « Tout d'abord, nous pensions qu'il s'agissait d'un élément clé dans presque toutes nos barrières opérationnelles. Deuxièmement, la plupart de nos programmes de guerre électronique sont centrés sur les plates-formes, de sorte qu'il y avait un intérêt unifié pour ce domaine dans son ensemble. Ma propre expérience m'a montré qu'il s'agit d'un domaine historiquement négligé qui peut avoir un impact considérable, mais qui ne correspond pas bien à nos valeurs budgétaires internes par rapport à d'autres priorités. Nous avons mis en place une structure opérationnelle transversale dans ce domaine afin d'essayer d'apporter une attention plus ciblée et plus consciente à la guerre électronique ». Nous suivrons de près l'évolution de la situation pour savoir si M. Kendall est en mesure d'apporter un financement proportionné à son soutien à la guerre électronique. Il est de plus en plus question que le F-15EX reçoive des pods de brouillage de nouvelle génération pour être relié à son système de guerre électronique extrêmement avancé, mais cela n'a pas été officialisé pour l'instant. Des investissements importants sont réalisés dans la nouvelle flotte EQ-37 Compass Call ainsi que dans la mise à jour des systèmes de guerre électronique des chasseurs existants. Le bond le plus important pourrait être réalisé avec le F-35 Block IV, qui sera doté d'un système de guerre électronique présenté comme l'aspect le plus important de la mise à niveau du Block IV. Tous ces éléments et d'autres encore pourraient contribuer à une nouvelle stratégie de guerre électronique distribuée pour l'USAF, qui ne sera renforcée que par les CCA, les nouvelles armes à effets lancées par avion et les aéronefs tels que le chasseur NGAD et le B-21 Raider. Il est clair que d'autres développements se produisent également dans le domaine classifié. La nouvelle escadre de guerre du spectre du service contribuera sans doute à lier le tout. Mais compte tenu de la menace que représentent les capacités de guerre électronique croissantes de la Chine et de la Russie, il est plus que probable que des fonds supplémentaires seront consacrés au contrôle du spectre des radiofréquences. 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ywaDceBw4zY3tq Posté(e) le 21 septembre Share Posté(e) le 21 septembre Je comprend pas trop, je croyais que les Growler n'utilisaient que du brouillage bruit blanc à l'américaine ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 21 septembre Share Posté(e) le 21 septembre il y a 59 minutes, ywaDceBw4zY3tq a dit : Je comprend pas trop, je croyais que les Growler n'utilisaient que du brouillage bruit blanc à l'américaine ? https://www.twz.com/air/ea-18g-growlers-with-new-jamming-pods-onboard-carrier-heading-to-middle-east Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ywaDceBw4zY3tq Posté(e) le 21 septembre Share Posté(e) le 21 septembre En fait je suis surpris que la FO transmise soit aussi simple (un bruit blanc) au vu du coût de dev élevé quand même. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 21 septembre Share Posté(e) le 21 septembre Il y a 2 heures, ywaDceBw4zY3tq a dit : En fait je suis surpris que la FO transmise soit aussi simple (un bruit blanc) au vu du coût de dev élevé quand même. En 2019 c'était du bruit blanc, mais ça devenait obsolète alors ils ont développé un nouveau pod (en fait plusieurs) bien plus intelligent qu'ils sont en train de mettre en service. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ywaDceBw4zY3tq Posté(e) le 21 septembre Share Posté(e) le 21 septembre C'est fou tout ce qu'on trouve en source ouverte sur les algos de GE employés par l'US Navy quand même. J'espère que c'est pas comme ça chez nous. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 21 septembre Share Posté(e) le 21 septembre il y a 49 minutes, Picdelamirand-oil a dit : En 2019 c'était du bruit blanc, mais ça devenait obsolète alors ils ont développé un nouveau pod (en fait plusieurs) bien plus intelligent qu'ils sont en train de mettre en service. ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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