weasel Posté(e) le 24 novembre 2016 Share Posté(e) le 24 novembre 2016 Du moment qu'ils nous réédite pas le crash qui c'est produit il y a quelques années... Concrètement je me pose la question suivante :les su-27 et autres avions d'origine sovieto-russe ont quoi comme cem embarquée ? et t-elle nationale? ou achat à l'étranger ? Une autre question: avons nous des retex de leur aviation en pleine crise séparatiste ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 24 novembre 2016 Share Posté(e) le 24 novembre 2016 il y a une heure, Stepfox a dit : Su-27 ukrainiens en démonstration ( a partir de 00"50 sur la vidéo), attention passage très très bas Ca donne presque l'impression que, au cours d'un écart pour impressionner les mécanos, il s'est laissé surprendre par une différence de portance - probablement par contraste thermique entre des champs/runways/taxiways chauffés différemment. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Dorfmeister Posté(e) le 24 novembre 2016 Share Posté(e) le 24 novembre 2016 Il y a 4 heures, weasel a dit : Une autre question: avons nous des retex de leur aviation en pleine crise séparatiste ? En résumé, les Ukrainiens ont découvert que: 1. Si on veut une aviation qui fonctionne, il faut du carburant, des pilotes et des pièces de rechange. 2. Qu'envoyer des Su-25 sans aucune protection au-dessus de zones bien dotées en SAM, c'est vraiment pas une bonne idée. 3. Que les Su-27 qui étaient en phase de retrait définitif ont toute leur utilité et qu'il vaut mieux les garder en vol et même les moderniser. 4. Les vénérables Su-24 qui rouillaient aux 4 coins de l'Ukraine ont une grande utilité et ce serait sympa de les employer. En résumé, c'est ce qu'il ressort des 3 dernières années de conflit. Et l'achat de drones est également acté vu que l'armée en était totalement dépourvue. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stepfox Posté(e) le 25 novembre 2016 Share Posté(e) le 25 novembre 2016 ils s'amusent bien les ukrainiens aujourd'hui c'est au tour d'un IL-76MD... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Dorfmeister Posté(e) le 25 novembre 2016 Share Posté(e) le 25 novembre 2016 Ils vont finir par se faire un gros carton à force de faire les c*ns... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 25 novembre 2016 Share Posté(e) le 25 novembre 2016 Ils peuvent voler, ils sont enthousiastes. Les Libyens font pareil avec leurs MiG-23. Maintenant... ça va assécher leur potentiel en heures de vol. Leurs avions ne sont plus tout jeunes et ils sont mal entretenus. Au moins, le désert turkmène maintient les cellules. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stepfox Posté(e) le 17 mars 2017 Share Posté(e) le 17 mars 2017 L'Ukraine va développer son propre chasseur multi-rôle selon le président Poroshenko. http://www.janes.com/article/68801/ukraine-announces-plans-to-develop-new-fighter Citation On 15 March Ukrainian president Petro Poroshenko announced that the country's defence industry will develop its own twin-engine, multirole fighter. The announcement was made during Poroshenko's visit to the Ivchenko-Progress engine design bureau located in the southern Ukrainian city of Zaparozhe. This facility is also co-located with one of the largest aero-engine assembly sites in all of the former Soviet Union: the Motor Sich production plant. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 17 mars 2017 Share Posté(e) le 17 mars 2017 Donc si j'ai bien compris, il s'agit presque d'une copie de Mig29 avec des réacteurs ukrainiens et une avionique non russe. On est plus proche du F5 iraniens que d'un chasseur de nouvel génération. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 18 mars 2017 Share Posté(e) le 18 mars 2017 (modifié) Il y a 17 heures, ARPA a dit : Donc si j'ai bien compris, il s'agit presque d'une copie de Mig29 avec des réacteurs ukrainiens et une avionique non russe. On est plus proche du F5 iraniens que d'un chasseur de nouvel génération. Mais ils pourront les produire et les modifier comme bon leur semble, sans dépendance russe. Et il y aura surement des firmes d'électronique sans doute tout à fait prêtes à fournir contre $/€/£/.. (peut-être un point faible ukrainien) des équipements de pointe si les entreprises ukrainiennes ne suffisent pas, américaines, israéliennes, françaises, allemandes, klingons, etc.. À, non pas les kligons même si un MIG 29 avec des équipements klingons, ce serait formidable . Modifié le 18 mars 2017 par Benoitleg Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 18 mars 2017 Share Posté(e) le 18 mars 2017 Oui enfin bon : ils n'ont pas d'argent ils n'ont pas de capacités de production ils n'ont pas de visibilité politique à long terme Quant à savoir s'ils pourront les modifier, ils ont déjà du mal à proposer des packs de modernisation pour des avions déjà anciens et à entretenir les leurs. Tout ça ressemble davantage à de l'agit-prop qu'à un truc vraiment sérieux. Sans compter qu'ils n'en vendront aucun à l'export. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 18 mars 2017 Share Posté(e) le 18 mars 2017 (modifié) Ils s'inquiètent peut-être de leur capacité à maintenir sur le long terme une armée de l'air avec des avions de technologie russe. Après effectivement, c'est toujours le même problème en Ukraine, les finances. Les usines aéronautiques ukrainiennes n'ont pas des capacités, même limitées, d'entretien et de modification des MIG, de mémoire ? Édit : oups ! À lire les messages en diagonale, je n'avais pas vu le réponse (=>Ciders) à la question que je posais Modifié le 18 mars 2017 par Benoitleg Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 18 mars 2017 Share Posté(e) le 18 mars 2017 (modifié) Il y a des capacités de modernisation. Ils ont d'ailleurs modernisé certains de leurs appareils. Mais ça na va pas très loin, ni en termes quantitatifs ni en termes qualitatifs. Je n'ai pas tous les chiffres en tête et je ne suis pas sur qu'ils soient tous justes mais on parle peut-être d'une petite dizaine de MiG-29 et de Su-27 modernisés, d'à peu près autant de Su-25 (même chose pour leurs hélicoptères) et cela depuis au moins le début des années 2010. Quant au contenu, c'est assez modeste : on change quelques composants électroniques, on accroît un peu les capacités de navigation et la portée du radar et en général ça s'arrête là. Bien sur, les Ukrainiens ne sont pas dépourvus. Ils ont un secteur industriel qui conserve de beaux restes (les motoristes Ivchenko-Progress et Motor Sich, des anciennes usines soviétiques reconverties dans le civil mais qui font aussi dans la maintenance d'appareils militaires - à Odessa par exemple) mais ils ont aussi perdu quelques fleurons en Crimée. Et surtout, ils n'ont pas beaucoup de fonds à dépenser dans le développement. Ils sont limités par un budget contraint et une part importante de leurs ressources va dans la remise en service de vieux équipements stockés et dans la réparation des matériels endommagés au combat (sans compter que je subodorre - avis personnel - qu'une partie du budget part dans l'équipement des unités paramilitaires nationalistes et dans les poches de quelques oligarques). Alors développer un avion de combat, même sur une base éprouvée... Modifié le 18 mars 2017 par Ciders 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Dorfmeister Posté(e) le 18 mars 2017 Share Posté(e) le 18 mars 2017 (modifié) Dites les gars vous savez que c'est une connerie? La nouvelle originale date du 29 avril 2016! Encore un journaliste de Janes qui devait s'emmerder et à qui on a demandé de gratter du papier... Modifié le 18 mars 2017 par Dorfmeister Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 18 mars 2017 Share Posté(e) le 18 mars 2017 Tss. En attendant, la question méritait une réponse. En plus, le sujet est intéressant d'autant plus que les Ukrainiens ont plein de projets en ce moment. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Dorfmeister Posté(e) le 18 mars 2017 Share Posté(e) le 18 mars 2017 Il y a 4 heures, Ciders a dit : Tss. En attendant, la question méritait une réponse. En plus, le sujet est intéressant d'autant plus que les Ukrainiens ont plein de projets en ce moment. Des projets et pas un kopeck (oui je sais) devant eux pour les financer. Case closed, non? L'intention est louable mais ça s'arrête là. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 18 mars 2017 Share Posté(e) le 18 mars 2017 il y a 3 minutes, Dorfmeister a dit : Des projets et pas un kopeck (oui je sais) devant eux pour les financer. Case closed, non? L'intention est louable mais ça s'arrête là. Sauf si un pays Arabe décide de sponsoriser le projet Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 18 mars 2017 Share Posté(e) le 18 mars 2017 il y a 15 minutes, seb24 a dit : Sauf si un pays Arabe décide de sponsoriser le projet L'émir veut du clinquant, pas du réchauffé. Voilà pourquoi tu n'en verras jamais se pavaner avec une Lancia Delta modifiée rallye début des années 1990 alors qu'ils ont tous trois vulgaires Maybach dès leur sevrage. Et plus sérieusement, si un pays arabe veut du MiG-29 dernier modèle, il y a le MiG-35. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Dorfmeister Posté(e) le 18 mars 2017 Share Posté(e) le 18 mars 2017 il y a 20 minutes, seb24 a dit : Sauf si un pays Arabe décide de sponsoriser le projet Autant qu'ils investissent dans le PAK FA alors Ca colle plus avec la mentalité: "je me la pète comme un gros kéké". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 18 mars 2017 Share Posté(e) le 18 mars 2017 (modifié) Je me suis documenté sur les capacités économiques (PIB) de l'Ukraine en les comparant avec les pays concepteurs et producteurs d'avions de combat aux PIB les plus modestes. En milliards de $ (2016 sauf mention contraire) - Taïwan : 540 (AIDC F-CK-1 Ching-Kuo) - Suède : 499 (Saab Gripen) - Iran : 416 (Saeqeh, "développement " de F5, 25/30 ex...) - République tchèque : 185 (2015, Aero L-159 Alca) -Ukraine : . 2012 180 . 2015 (Chute libre ! Pas trouvé de données pour 2016) 90 D'un point de vue économique, c'est effectivement pas gagné... Modifié le 18 mars 2017 par Benoitleg Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MoX Posté(e) le 18 mars 2017 Share Posté(e) le 18 mars 2017 Si on pose la question de l'armée de l'air ukrainienne en terme de matériel, ça pourrait donner : - du matériel de conception soviétique déjà fort bien connu des russes, il faudrait re-développer de nombreux sous-système de façon autonome (ou des kits d'uppgrade tiers) pour rester crédible. - du matériel occidental de seconde main, inconnus pour les forces ukrainiennes (et, pour faire plus ample connaissance, il faut du budget) et contre lequel les forces russes s’entraînent depuis ... toujours ! Bref, des perspectives pas vraiment réjouissantes. Il n'y a de toutes façons pas le budget pour autre chose Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 18 mars 2017 Share Posté(e) le 18 mars 2017 Pour le PIB ukrainien de 2016, je n'ai rien trouvé de concret non plus. Mais sans la Crimée, sans le Donbass et avec tous les problèmes anciens de l'économie locale, on ne doit pas dépasser les 120 milliards de dollars. Mais on en revient de toute façon aux mêmes problèmes : pas d'argent, pas de capacités de production et pas de soutien pour intégrer de nouveaux matériels. Ils ont déjà énormément de mal à tenir ce qu'ils ont déjà... et qui n'est pas grand chose : en gros, deux cents appareils de combat et pas tous opérationnels. Le jour où ils seront arrivés à moderniser à leurs standards tous leurs appareils existants, ce sera déjà énorme. Mais ça paraît difficile en l'état actuel des choses. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 19 septembre 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 19 septembre 2020 Le Su-27 ukrainien, vu par leurs pilotes. Pas de chiffres ou de stats, juste le comportement de la bête, les impressions et sensations aux commandes ... De belles comparaisons et quelques confrontations avec le F-15 et plus ... Une perle, une pépite : Citation Le puissant Sukhoi Su-27 patrouille dans le ciel ukrainien depuis 35 ans; au début, en tant que chasseur soviétique pour contrer la menace posée par le F-15 Eagle américain et aujourd'hui, en tant qu'intercepteur de l'armée de l'air ukrainienne protégeant son espace aérien des Su-27 russes et d'autres chasseurs. Le Flanker, comme l'OTAN l'a nommé, a fait ses débuts en Occident au Salon du Bourget 1989, quatre ans après son entrée en service. Le pilote d'essai Viktor Pougatchev a stupéfié la foule avec sa manœuvre «cobra» signature, lançant son Sukhoi bleu ciel au-delà de la verticale et le faisant glisser vers l'avant sur sa queue, prouvant la super-maniabilité du combattant. La spécification de 1969 de l'armée de l'air soviétique pour sa nouvelle conception de chasseur se résumait à ceci: Surpasser le F-15. Les premières tentatives ont échoué et le designer en chef Mikhail Simonov a franchi une étape radicale. Il a interrompu le développement en 1977 et a recommencé, pratiquement à partir de zéro. Comme l'a dit Simonov, «nous n'avons gardé que les pneus et le siège du pilote.» Le chasseur n'a atteint les régiments opérationnels qu'en 1985, et ce n'est qu'en 1990, après avoir passé des essais de service, qu'il a été désigné Su-27. (Il y avait deux versions. Le Su-27P était un intercepteur, tandis que le -S pouvait utiliser des armes air-sol non guidées.) La première unité soviétique à recevoir le Flanker fut le 831st Fighter Regiment (aujourd'hui Brigade) basé à Myrhorod, dans l'ancienne république soviétique d'Ukraine. Le 831st était considéré comme l'une des meilleures unités de chasse de l'Union soviétique. Après l'effondrement de l'URSS, 72 combattants Su-27 basés en Ukraine sont restés en Ukraine. La plupart des avions provenaient de blocs de production de qualité inférieure. En 2009, dans un contexte de déclin des relations avec la Russie, l'armée de l'air ukrainienne a commencé à avoir des difficultés à obtenir des pièces de rechange de Soukhoï, et la maintenance est devenue épineuse. Bien que le nombre total d'aéronefs n'ait diminué que légèrement - cinq Su-27 ont été perdus à cause d'une erreur de pilote et neuf autres vendus à l'étranger - de nombreuses cellules sont devenues des sources de pièces de rechange pour la flotte active. En 2014, lorsque la Russie a annexé la péninsule de Crimée et a commencé à soutenir fortement les séparatistes dans l'est de l'Ukraine, seuls 19 Su-27 étaient en état de marche. Parmi les Su-27 ukrainiens qui sont entrés en action, il y avait ceux du 831e régiment de chasse de Myrhorod. Dans la décennie qui a précédé l'attaque russe, l'industrie aéronautique ukrainienne, qui possède le célèbre bureau d'études Antonov, a commencé à moderniser ses chasseurs. Le Su-27M1, comme l'Ukraine désigne l'avion modifié, est doté de nouveaux systèmes de navigation, d'un radar avec une plus grande portée et d'une capacité accrue à utiliser des munitions air-sol non guidées. Bien que l'Ukraine vole également le MiG-29 Fulcrum, le Flanker a une portée de combat beaucoup plus grande, un meilleur armement et un radar à plus longue portée par rapport au MiG. En tant que tel, le Su-27 est le principal pilier offensif et défensif de l'Ukraine, tandis que le MiG à courte portée gère la défense ponctuelle. Aujourd'hui, l'Ukraine travaille en étroite collaboration avec les pays de l'OTAN, y compris les États-Unis. À Myrhorod, où des P-51 Mustangs du 4e groupe de chasse ont déjà décollé pour escorter des B-17 lors de raids contre l'Allemagne, des unités américaines se rendent occasionnellement pour effectuer des exercices avec et contre (et parfois, dans) les Sukhois. En 2011 et 2018, les F-16 et -15 de la Garde nationale aérienne américaine se sont envolés pour l'Ukraine pour les exercices de la force aérienne multinationale Safe Skies et Clear Sky. Bien que le Su-27 ukrainien soit inférieur aux nouveaux chasseurs russes Su-27SM2, Su-30 Flanker-C et Su-35 Flanker-Е, il reste une plate-forme d'armes fiable avec beaucoup de vie de cellule restante. Avec l'ajout de l'avionique occidentale et d'autres systèmes, il pourrait rester un élément important de la défense de l'Ukraine pendant longtemps. Ces pilotes décrivent sa puissance et ses particularités. Général de division Vladimir Alexeyev (retraité), ancien chef de la direction de l'instruction au combat. J'ai reçu une formation théorique sur le Su-27 au printemps 1990 et j'ai commencé à piloter des Flankers à Myrhorod cet été-là. Quelque chose qui m'a vraiment donné une impression positive du Flanker est son rapport poussée / poids à couper le souffle. J'ai également été surpris par la vue exceptionnelle depuis le cockpit. Quand j'ai fait rouler un Su-27 pour la première fois, j'avais l'impression que j'allais tomber du cockpit! Une autre surprise a été la facilité de voler. Les nouvelles commandes fly-by-wire ont donné l'impression que vous ne pensez qu'à faire quelque chose, et l'avion le fait comme de lui-même. La vitesse et l'accélération du Flanker sont bonnes, mais il y en a un [mauvais effet secondaire]. Une fois que vous dépassez 850 à 900 kilomètres par heure (528 à 559 mph) dans un Flanker biplace, ou 900 kilomètres par heure dans une version monoplace, le bruit du cockpit augmente avec l'augmentation de la vitesse. C'est à cause de la canopée à bulles. Le flux d'air perturbé derrière la verrière crée un bruit de chute. Il était parfois si fort à des vitesses supérieures à 1 100 kilomètres à l'heure que vous ne pouviez pas entendre la radio. En mars 1997, j'ai fait une démonstration du Su-27 en vol pour le général de l'US Air Force Mike Ryan, alors commandant des [US Air Forces in Europe] et plus tard chef d'état-major de l'US Air Force. Après le décollage, je lui ai donné les commandes, et il a immédiatement tiré des 7G! Il voulait voir à quelle vitesse le Flanker remontait. L'Aigle est un peu en bois en tirant vers le haut, un peu lent. Le général a voulu comparer et a tiré le bâton rapidement, comme vous le faites dans un F-15. Le Flanker s'est immédiatement relevé, presque verticalement. Mike Ryan ne s'attendait pas à tirer autant de G en faisant cela, car il volait comme dans un F-15, avec des mouvements de manche rapides et larges, que vous pouvez utiliser dans l'Eagle très stable. Il a très bien réagi, a immédiatement poussé le manche vers l'avant. Lorsque nous nous sommes rencontrés aux États-Unis l'année suivante, il m'a dit qu'il était surpris de la façon dont le grand et puissant Flanker manœuvrait. Colonel Yury Bulavka, commandant adjoint de la formation des pilotes de la 831e brigade d'aviation tactique de Galatska. Au cours de la deuxième année du collège, j'ai décidé que je serais pilote de chasse. J'ai regardé des vidéos de célèbres pilotes d'essai du Flanker soviétique - Anatoly Kvochur et Viktor Pugachev - mais je n'ai jamais imaginé que je piloterais moi-même le Su-27. J'ai volé pour la première fois dans un entraîneur de combat biplace Su-27UB à l'automne 2004. Cependant, en raison d'une pénurie de carburant dans l'armée de l'air à cette époque, ce n'est que le 22 avril 2007 que j'ai volé pour la première fois dans un Su monoplace -27. Il accélère plus vite que le biplace et est plus puissant. La partie la plus difficile de ce vol a été l'atterrissage - personne n'était là pour m'aider et me surveiller depuis le cockpit arrière, et c'était déconcertant. Nous avons souvent volé contre le MiG-29 pendant les exercices. C'était vraiment intéressant d'observer comment se comparent les combattants de deux catégories très différentes: le Fulcrum est léger et petit, et notre Flanker est considérablement plus grand. Le Fulcrum est bon dans le plan vertical, il peut sauter rapidement à une altitude plus élevée. Le Flanker a des moteurs plus puissants, mais il est également plus lourd. L'avantage du Flanker est qu'il peut entraîner le Fulcrum dans des manœuvres horizontales et obliques, et les conduire à des angles d'attaque et à des vitesses élevés, auxquels les pilotes de Fulcrum ne pourront tout simplement pas faire face longtemps. Par exemple, la même manœuvre peut nécessiter qu'un pilote tire des 5G dans un Flanker, mais nécessite des 7G dans un Fulcrum. Cependant, l'altitude était un facteur supplémentaire important. Le Su-27 est plus agile au niveau de la mer et à moyenne altitude qu'au-dessus de 8 000 mètres (26 200 pieds), tandis que le MiG-29 est meilleur à plus haute altitude. Les capacités de manœuvre du Flanker sont bien entendu excellentes. Par exemple, lors de la formation aux manœuvres de combat aérien lors des exercices Clear Sky 2018 - avec les F-15C Eagles de la 144e Escadre de chasse de la California Air National Guard - nous avons remporté trois combats sur quatre. Naturellement, vous devez survivre assez longtemps pour vous rapprocher de la portée visuelle, car l'équipement électronique et l'armement de l'Aigle sont bien meilleurs. L'Ukraine a des usines qui fabriquent des missiles air-air, mais nous ne sommes pas tout à fait au niveau de la technologie moderne. Nous avons besoin de missiles Fire-and-forget, car éclairer une cible avec votre radar après le lancement (avec un radar semi-actif) est désormais une relique du passé. Les Russes ont le missile R-77 avec un guidage actif, tandis que notre R-27 est encore semi-actif. Un avantage significatif du Flanker est sa longue portée. C'est comme si nous transportions des réservoirs de carburant supplémentaires, mais en interne plutôt que sous les ailes. Cela nous permet de porter plus d'armes sur les points durs sous l'aile. Le colonel Oleksandr Oksanchenko (retraité), ancien commandant adjoint de la formation des pilotes de la 831e brigade d'aviation tactique de Galatska. J'ai terminé l'école de pilote militaire de Kharkiv en 1989, et j'y suis resté comme instructeur sur l'avion L-39 jusqu'en 1995. Une fois, un Su-27UB biplace a survolé notre aérodrome lors d'un vol de reconnaissance météorologique. L'équipage a effectué un pull-up à basse altitude et cela nous a captivés. Je ne pensais pas alors que je piloterais un Flanker. Puis, en octobre 1996, j'ai été muté au 831e Régiment et à partir de 1997, j'ai piloté le Su-27. Mon premier solo sur un Su-27 a eu lieu le 15 mai 1998. C'était une période difficile pour l'armée de l'air et nous avons très peu volé. Cela ne m'a pas empêché d'avoir une première impression distincte du Flanker. Il est puissant et accélère bien, surtout au décollage. Le Flanker est très sensible dans le plan de roulement - vous tirez un peu le bâton sur le côté, et il veut déjà effectuer un tonneau. Lorsque vous tirez verticalement, le Su-27 effectue un zoom sur le ciel, en raison de la grande quantité de poussée disponible. Une fois que le budget de formation de l'armée de l'air a augmenté, nous avons mitraillé des cibles au sol réelles et lancé des missiles vivants. J'ai eu une surprise en tirant le canon la première fois. Le recul est vraiment fort. L'équivalent de sept tonnes, comme il est dit dans le manuel technique. Les fenêtres de vue arrière dans le cockpit se sont déformées, tandis que les supports en plastique pour diverses fiches d'information ont commencé à voler autour du cockpit. Ce n'est pas du tout agréable. Parfois, le fait de tirer avec l'arme a même causé l'échec de certains systèmes radio. Tous les vols ne se sont pas déroulés sans incident. Une fois, lors d'un combat d'entraînement contre un autre Su-27, un générateur de courant alternatif est tombé en panne sur mon avion. Je suis passé au deuxième générateur, mais il s'est coupé en raison de la charge élevée - tous les systèmes de l'avion, y compris les commandes de vol électrique, la gestion des armes et la visée du canon étaient allumés. Une fois qu'une telle panne se produit, le temps de vol restant n'est que de 10 minutes, car la tension dans les circuits électriques embarqués n'est maintenue que par les batteries. Je suis rapidement rentré à la base à une distance de 40 kilomètres (25 miles) et j'ai atterri avec succès. L'ingénieur m'a alors dit: «Tu as eu de la chance, les batteries étaient neuves!» C'était l'échec le plus dangereux que j'aie jamais connu. Colonel Dmitry Fisher (retraité), ancien commandant d'escadron de la 831e brigade d'aviation tactique de Galatska. À l'époque où j'étais à l'école de pilotage de Tchernihiv, je voulais devenir pilote Flanker. Il se trouve qu'en 1990, l'école de pilotage a repris l'entraînement sur les avions de combat de quatrième génération, et nous avons commencé à étudier le MiG-29. Mon objectif était le Flanker cependant, et je me suis délibérément rendu à la base Su-27 à Myrhorod avant que nos affectations ne soient annoncées, pour obtenir une lettre de demande du personnel de l'unité. Finalement, j'ai été affecté à l'unité, dès que j'ai terminé l'école de pilotage en 1994. Le Flanker est très sensible aux entrées de commande; les gouvernes bougent un peu, pas aussi loin que sur le L-39. Le premier vol donnait l'impression d'être assis au bout d'une aiguille! L'autre impression est la superbe vue. Le nez du Flanker est incliné vers le bas, par rapport aux avions de troisième génération. Parfois, les jeunes pilotes sont tellement affectés par cela qu'ils essaient de «niveler» l'avion et donc de lever le nez. Pendant la guerre avec la Russie, j'ai intercepté un turbopropulseur de renseignement électronique russe Il-20 dans la zone au sud de Donetsk. Je ne me suis pas approché à portée visuelle, mais selon mes systèmes de bord, cela a violé notre espace aérien. Je m'étais verrouillé dessus et je pouvais lancer un missile, mais on m'a donné un ordre de serrer les armes. Ça n'en valait pas la peine. Les Russes auraient pu utiliser cette violation des frontières et ses conséquences comme prétexte à une guerre à grande échelle. Ce n'était pas le seul cas hostile. À plusieurs reprises, nous avons suivi des chasseurs russes avec notre radar de leur côté de la frontière. Par exemple, lorsque nos An-26 effectuaient des largages de ravitaillement pour nos gardes-frontières, encerclés par les forces contrôlées par la Russie à Krasnodon, les Russes brouillaient leurs combattants à chaque fois. Il y a des raisons de soupçonner que l'un des [Antonov] a été abattu par un missile air-air lancé depuis le territoire russe. Notre présence les a dissuadés, dans une certaine mesure. Nous avons eu pas mal d'incidents, car le premier avion de série, que le 831e Régiment a reçu, présentait de nombreux défauts d'usine. Les problèmes les plus graves que j'ai rencontrés concernaient l'hydraulique et le système d'huile moteur. Parfois, je devais atterrir sur un moteur. Une fois que l'hydraulique a complètement soufflé. Le liquide hydraulique est entré dans le système d'alimentation en carburant et j'étais à environ trois minutes de devoir tirer la poignée et l'éjecter. Les responsables de la maintenance me l'ont dit plus tard, lorsqu'ils ont versé le carburant hors de l'avion et ont vu qu'il était devenu rouge. J'ai volé pendant Safe Skies 2011, à la fois des missions d'escorte et des entraînements au combat aérien contre des F-16. Les combats aériens avec les F-16 étaient principalement de deux contre deux. Le Flanker était supérieur en combat à portée visuelle, mais vous devez garder à l'esprit que le Flanker et le F-16 appartiennent à différentes catégories de chasseurs - le Flanker est plus puissant. [Mais] il y a un autre côté à la médaille. J'ai pris un vol dans un F-16 et j'ai réalisé que nos systèmes étaient obsolètes depuis longtemps. C'est pourquoi le F-16 est supérieur dans le combat au-delà de la portée visuelle. Je ne peux pas obtenir d'informations sur la situation tactique dans le Flanker, car il a été conçu sur le principe qu'il serait fourni avec des informations tactiques à partir des postes de contrôle au sol. Avec ces stations disponibles, je verrais des informations sur mon écran de cockpit. Maintenant les systèmes n'existent plus, et la seule façon d'obtenir des mises à jour tactiques est par radio vocale de l'officier de contrôle au sol. Le F-16 est complètement différent. Ils ont un affichage d'informations tactiques et ils se «voient» même sans émettre d'émissions électroniques, comme l'allumage du radar. Colonel Sergey Zhuravlev (retraité), ancien pilote inspecteur principal de la Direction de l'instruction au combat. J'ai obtenu mon diplôme de l'École d'aviation militaire de Tchernihiv en 1985. J'ai été affecté à servir sur le MiG-23 avec le 168e régiment de chasse [à] Starokostiantyniv. Juste après notre rapport, nous avons visité le 831e régiment à Myrhorod. Nous avons demandé à jeter un œil à l'avion sur lequel il volait, et ils ont accepté, mais nous ont avertis: «Ne vous approchez pas. L'avion est secret! Nous ne sommes pas allés plus loin que la zone fumeurs, à environ 100 mètres de l'avion. Jusque-là, nous n'avions vu que des images du Flanker, et maintenant il volait déjà ici! Quelque temps plus tard, j'ai eu la chance de faire partie d'une expérience: quatre lieutenants, dont moi-même, tous classés en troisième classe, ont été choisis et envoyés à Lipetsk [en Russie] pour se convertir au Flanker. Nous sommes arrivés à Lipetsk, le centre d'entraînement au combat de l'armée de l'air soviétique, à la fin de 1986. Dès que nous y sommes arrivés, ils nous ont dit: «Nous allons vous montrer un écran MiG-29 et Su-27 aujourd'hui, afin que vous verra exactement ce que vous aurez la chance de voler. Beaucoup de gens de différents régiments se sont alignés le long de la piste. Eh bien, ils ont un spectacle qu'ils n'oublieront pas. Un MiG-29 a décollé, s'est mis en boucle dès le décollage. Il s'est écrasé juste à côté de la piste avec tout son carburant à bord. Du carburant brûlant s'est répandu de l'avion, il y avait beaucoup de morts, beaucoup d'autres gravement brûlés. Nous quatre avons eu de la chance, même si nous étions proches. J'ai eu la chance de piloter un F-15E une fois, après le vol de transit transatlantique des Su-27 de Myrhorod à Seymour Johnson [Air Force Base en Caroline du Nord] en 1998. Je me souviens clairement de la durée du contrôle avant le vol. Pour nous, vous sautez dans le cockpit, démarrez les moteurs, puis vous êtes parti dans cinq minutes. Dans le F-15, nous sommes restés assis pendant 20 minutes juste pour vérifier les systèmes. Nous nous sommes assis là, puis une sorte de panne à bord a été découverte et nous sommes passés à un autre chasseur, qui a été vérifié pendant une durée similaire. Sur la plage, le pilote américain a retiré ses mains du manche de commande - faites ce que vous voulez! Il m'a d'abord montré les manœuvres, puis j'ai contrôlé l'avion et je les ai répétées. Nous communiquions principalement par des signes; la barrière de la langue ne permettait pas plus à l'époque. Dans l'ensemble, le F-15 est «plus doux». Vous tirez sur le bâton, et il va sans à-coup dans cette direction. Dans le Flanker, vous pouvez obtenir des vitesses verticales et des angles d'attaque plus élevés. Dans le virage, le Su-27 est également plus maniable. Colonel Sergey Zhuravlev (retraité), ancien pilote inspecteur principal de la Direction de l'instruction au combat. J'ai obtenu mon diplôme de l'École d'aviation militaire de Tchernihiv en 1985. J'ai été affecté à servir sur le MiG-23 avec le 168e régiment de chasse [à] Starokostiantyniv. Juste après notre rapport, nous avons visité le 831e régiment à Myrhorod. Nous avons demandé à jeter un œil à l'avion sur lequel il volait, et ils ont accepté, mais nous ont avertis: «Ne vous approchez pas. L'avion est secret! Nous ne sommes pas allés plus loin que la zone fumeurs, à environ 100 mètres de l'avion. Jusque-là, nous n'avions vu que des images du Flanker, et maintenant il volait déjà ici! Quelque temps plus tard, j'ai eu la chance de faire partie d'une expérience: quatre lieutenants, dont moi-même, tous classés en troisième classe, ont été choisis et envoyés à Lipetsk [en Russie] pour se convertir au Flanker. Nous sommes arrivés à Lipetsk, le centre d'entraînement au combat de l'armée de l'air soviétique, à la fin de 1986. Dès que nous y sommes arrivés, ils nous ont dit: «Nous allons vous montrer un écran MiG-29 et Su-27 aujourd'hui, afin que vous verra exactement ce que vous aurez la chance de voler. Beaucoup de gens de différents régiments se sont alignés le long de la piste. Eh bien, ils ont un spectacle qu'ils n'oublieront pas. Un MiG-29 a décollé, s'est mis en boucle dès le décollage. Il s'est écrasé juste à côté de la piste avec tout son carburant à bord. Du carburant brûlant s'est répandu de l'avion, il y avait beaucoup de morts, beaucoup d'autres gravement brûlés. Nous quatre avons eu de la chance, même si nous étions proches. J'ai eu la chance de piloter un F-15E une fois, après le vol de transit transatlantique des Su-27 de Myrhorod à Seymour Johnson [Air Force Base en Caroline du Nord] en 1998. Je me souviens clairement de la durée du contrôle avant le vol. Pour nous, vous sautez dans le cockpit, démarrez les moteurs, puis vous êtes parti dans cinq minutes. Dans le F-15, nous sommes restés assis pendant 20 minutes juste pour vérifier les systèmes. Nous nous sommes assis là, puis une sorte de panne à bord a été découverte et nous sommes passés à un autre chasseur, qui a été vérifié pendant une durée similaire. Sur la plage, le pilote américain a retiré ses mains du manche de commande - faites ce que vous voulez! Il m'a d'abord montré les manœuvres, puis j'ai contrôlé l'avion et je les ai répétées. Nous communiquions principalement par des signes; la barrière de la langue ne permettait pas plus à l'époque. Dans l'ensemble, le F-15 est «plus doux». Vous tirez sur le bâton, et il va sans à-coup dans cette direction. Dans le Flanker, vous pouvez obtenir des vitesses verticales et des angles d'attaque plus élevés. Dans le virage, le Su-27 est également plus maniable. https://www.airspacemag.com/military-aviation/fighter-jet-fights-both-sides-180975834/ 5 7 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 5 octobre 2020 Share Posté(e) le 5 octobre 2020 Les forces armées ukrainiennes veulent acheter jusqu'à 48 drones de reconnaissance Bayraktar TB2 https://defence-ua.com/news/zsu_hoche_pridbati_do_48_udarno_rozviduvalnih_bpla_bayraktar_tb2-1778.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 5 octobre 2020 Share Posté(e) le 5 octobre 2020 La campagne marketing a été payée par les Arméniens. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) le 12 mars 2021 Share Posté(e) le 12 mars 2021 Je sais que toutes les armées de l’air du monde ont leurs lots de pépins insolites et que la critique est très facile. Toutefois, lorsque des SU-27 s’entraînent à être engagés à partir d’une route et que l’un d’entre eux se pose trop tôt, chevauchant au passage la barrière de sécurité et embarquant un panneaux de signalisation, que d’autres jouent à celui vole le plus bas afin d’épater la galerie prenant par la même occasion des risques totalement inutiles pour sa vie, celles des autres ainsi que pour son avion et que finalement un gradé alcoolisé au volant de sa voiture se paye un MiG-29 sur le tarmac d’une base, c’est un peu déconcertant. Surtout lorsque l’on sait que l’un de ses voisins est un ours puissant avec lequel il y a encore de petits problèmes à régler. http://www.opex360.com/2021/03/12/un-avion-mig-29-ukrainien-gravement-endommage-apres-une-collision-avec-une-voiture/ 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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