Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Marine Norvegienne


xav

Messages recommandés

5 hours ago, Titus K said:

La langue de travail de l'OTAN est l'anglais. Il s'ensuit que le Royaume-Uni et les États-Unis peuvent avoir un léger avantage à cet égard, et la marine norvégienne a une longue tradition de coopération avec ces deux pays, ainsi qu'avec l'Allemagne. Si nous choisissons le français, cela représentera quelque chose de nouveau et, au départ, peut-être plus exigeant sur le plan linguistique et culturel.

Ca me tue cet argument à chaque fois que je le vois passer. Certains l'ont utilisé en Australie pour nuire a l'image de Naval Group.

Il faudra expliquer aux Italiens, aux Brésiliens, aux Indonésiens, aux Grecs, aux Malaisiens, aux Argentins ou aux Egyptiens que les francais de NG sont des abrutis qui ne savent s'exprimer qu'en Francais ou en poussant des grognements. D'autant plus que ca ne semblait pas leur poser de problèmes pour bosser avec les espagnols de Navantia.

 

5 hours ago, Titus K said:

D'un autre côté, nous pourrions être en mesure d'« OTANiser » la FDI par le biais de mises à niveau et de développements ultérieurs au cours de la durée de vie du navire, ce qui contribuerait également à intégrer davantage la France dans la communauté de l'alliance

Content d'apprendre que la France n'est pas bien intégrée à l'OTAN.

On le comprend dans l'article: l'équipement produit par la France n'est pas aux normes OTAN puisque OTAN = USA.

Modifié par OysterCultist
  • J'aime (+1) 2
  • Haha (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Super l'article. Il permet de bien comprendre l'état d'esprit des norvégiens par rapport à la France. On comprend mieux les efforts de Lecornu pour améliorer notre image. Pour moi il n'y a rien d'insurmontable.

Le travail en anglais est une constante avec les indiens, les indonésiens, les égyptiens, etc, etc .. à la fois pour la Marine et pour Naval Group. Je pense que les norvégiens pourraient être agréablement surpris à ce sujet.

Concernant la "compatibilité" avec les matériels OTAN/US. Les récents évènements liés aux Groenland et le retex de l'Ukraine montre qu'une politique de double sourcing a plusieurs avantages qui ne peuvent pas être ignorés. L'un de ces avantages est de ne pas faire dépendre les flux de munitions/MCO d'une seule source qui pourrait être saturée, défaillante ou carrément faire de l'obstruction. Je pense que l'achat de soums des Pays-bas à la France relève de l'intégration de ce retex.

De même l'intégration du coût financier et en homme comme une variable déterminante en cas de guerre HI fait également parti du retex de l'Ukraine. Partir de ces deux constats place la FDI dans une position intéressante. Le cas échéant La Norvège serait en mesure d'accéder à des capacités de production et de formation qui ne saturerons pas à la même vitesse que des chantiers dépendant d'une source unique par exemple pour un radar, des munitions, un système de combat.

Sur le plan guerrier on a pu voir à quel point la compacité d'un matériel sur un champ de bataille surveillé de toute part avait de l'importance. Difficile d'ignorer çà en mer, quand on sait à quel point se cacher est intégré dans toutes les tactiques de combat.

Enfin il y a le problème du Groenland. Si les US passe à l'acte, ceux qui sont les plus proches ce sont les Norvégiens. C'est eux aussi qui risquent d'avoir face à eux une (des ?) puissance pas si amicale dans le grand nord. L'achat de FDI dans ce contexte peut envoyer un message ... comme les hollandais et les soums. Je rappel que Macron a clairement dit que l'envoi de troupes française au Groenland était une possibilité qu'il n'y avait pas besoin de négocier. Je pense que çà n'est pas passé inaperçu ailleurs que chez les danois.

Pour moi quand on regarde bien, les étoiles sont alignées et ce qui peut passer pour des inconvénients peut aisément se tranformer en avantage. Je pense donc que le travail que LECORNU a entamé c'est justement de faire valoir ces inconvénients en avantages ce qui passe principalement  par le fait de redresser l'image de la France et de briser la glace. Je remarque que la signature d'accord de défense avec la Norvège se fait sans le préalable de la vente. Je remarque enfin que les norvégiens ont ostensiblement remarqué les efforts de présence français dans le grand nord et la qualité technique de sa marine. Bref non seulement les étoiles sont alignées mais il y a une dynamique qui va dans le bon sens.

 

Modifié par herciv
  • J'aime (+1) 1
  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 5 heures, OysterCultist a dit :

Ca me tue cet argument à chaque fois que je le vois passer. Certains l'ont utilisé en Australie pour nuire a l'image de Naval Group.

Il faudra expliquer aux Italiens, aux Brésiliens, aux Indonésiens, aux Grecs, aux Malaisiens, aux Argentins ou aux Egyptiens que les francais de NG sont des abrutis qui ne savent s'exprimer qu'en Francais ou en poussant des grognements. D'autant plus que ca ne semblait pas leur poser de problèmes pour bosser avec les espagnols de Navantia.

Ce n'est pas tant une histoire de barrière de la langue que de culture. 

Je trouve l'argument recevable même si c'est plus de l'ordre du détail qu'un reel inconvénient

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a une heure, ARMEN56 a dit :

Dans cette partie de tarot ; on a le petit , l’excuse et le 21 entre les mains . 

Sommes les seuls à pouvoir démontrer le potentiel ASM de la FDI , en mettant sur la table les données quantitatives  et qualitatives récoltées lors exercices ASM déjà réalisés ou futurs , de  la Ronarc’h avec un de nos SNA/NG; c’est  de l’or ça ! 

C'est vrai qu'avec les autres candidats on est beaucoup dans le "peut-être". Ca se concrétise par le fait que la FDI est la seul a pouvoir avoir une vidéo en mer.

Modifié par herciv
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Une FREMM est attendue en Norvège dans les jours qui viennent (article MM sur l'opération Baltic Sentry). Ça sent les exercices en lutte ASM dans les fjords.

Une autre décision qui, probablement, ne couterait pas cher et serait pertinente consisterait en l'invitation d'une délégation pour la prochaine session d'essais de l'Amiral Ronarc'h, programmée au printemps il me semble.

Sinon l'absence de radar plaque sur type 26, la faiblesse relative en artillerie et l'absence de TLT des Constellation devraient disqualifier ces 2 candidats, au vu de l'armement utilisé par la Russie dans l'actuel conflit ukrainien et des besoins locaux. Mais on a vu en Suisse et en Australie, après l'intervention de l'ancien président US, que la pertinence d'une arme n'a que peu d'influence sur la décision politique d'achat.

La Norvège n'est pas dans l'UE et aura bien du mal à résister au chantage économique de l'actuel POTUS.

  • Merci (+1) 1
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 15 heures, Titus K a dit :

 

 

Tout d'abord, examinons de plus près les types de frégates en question :
 

Le Type 26 de BAE-systems a un déplacement de 7.600 tonnes et un équipage de 157 personnes, mais peut en accueillir jusqu'à 208. Le Type 26 est spécialisé dans la lutte anti-sous-marine, il est conçu pour être très silencieux et possède peut-être le meilleur équipement sonar des quatre candidats. La version britannique n'est pas équipée de tubes lance-torpilles pour les torpilles anti-sous-marines. Les Britanniques ont opté pour des armes anti-sous-marines à longue portée qui peuvent être lancées à partir des lance-missiles verticaux du navire. Mais le Canada et l'Australie, qui ont également commandé le Type 26, disposent de tubes lance-torpilles, et rien ne devrait empêcher la Norvège de faire de même.

 

Il présente la T26 comme ayant la meilleure suite sonar. Sachant que le S2087 qui doit les équiper est une variante du Captas 4, c'est son sonar de coque qui est sensé faire la différence avec la FDI ?

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 15 minutes, jisse a dit :

Il présente la T26 comme ayant la meilleure suite sonar. Sachant que le S2087 qui doit les équiper est une variante du Captas 4, c'est son sonar de coque qui est sensé faire la différence avec la FDI ?

 

Pour la FDI c'est un "Captas 4 Compact" au lieu du "Captas 4" des FREMM et T26 ... je cite @g4lly pour la difference 

Citation

La différence fonctionnelle entre le Captas-4 Original et le Captas-4 Compact indépendant c'est essentiellement la longueur des câble de traction.

Les câble plus long permettent de sonder plus profond, ou a la même profondeur mais plus vite.

Le Captas-4 Compact dépendant a un câble de traction commun pour le poisson et/ou la traîne. La configuration parallèle n'est pas possible.

Grosso modo le Captas-4 original travail au plus a 230m a faible allure et autour de 180m si le navire file 12kts.

Le sonar de coque des T26 devait être meilleur, la FDI n'a pas le BlueMaster des FREMM mais un BlueHunter à la place.


Mais c'est surtout sur la propulsion de la T26, qui devrait être plus silencieuse que la FDI, que les anglais insistent  ...

Modifié par Titus K
  • Merci (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 4 heures, Titus K a dit :

Pour la FDI c'est un "Captas 4 Compact" au lieu du "Captas 4" des FREMM et T26 ... je cite @g4lly pour la difference 

Le sonar de coque des T26 devait être meilleur, la FDI n'a pas le BlueMaster des FREMM mais un BlueHunter à la place.


Mais c'est surtout sur la propulsion de la T26, qui devrait être plus silencieuse que la FDI, que les anglais insistent  ...

Ben je me posais la question du traitement. La FDI est capable de faire du bi-static entre le HMS et le VDS. Il y a une seule console pour les deux sonars. Sur la T26, vu que c'est Ultra qui fournira le HMS et Thales le VDS, ça m'étonnerait que cela soit le cas. Mais peut être que leur CMS sera capable de faire de la fusion de données.

  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 9 heures, Titus K a dit :

Le sonar de coque des T26 devait être meilleur, la FDI n'a pas le BlueMaster des FREMM mais un BlueHunter à la place.

Boarf... C'est les anglais qui avaient pondu le BlueCircle (bon, d'accord, dans le domaine radar, pas sonar, et c'était pour l'aviation...)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

https://www.ouest-france.fr/mer/vos-fregates-sont-excellentes-en-lutte-sous-marine-declare-le-chef-de-la-marine-norvegienne-53fc2780-e315-11ef-95b5-abc03fff97b2

Le contre-amiral Oliver Berdal dirige la marine royale norvégienne:

« Vos frégates sont excellentes en lutte sous-marine », déclare le chef de la marine norvégienne."

C'est déjà ça de pris... ;)

  • J'aime (+1) 1
  • Merci (+1) 2
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 4 heures, FATac a dit :

Tout à fait... Mais pas que... l'entretien est très ouvert.

  Révéler le contenu masqué

« Vos frégates sont excellentes en lutte sous-marine », déclare le chef de la marine norvégienne

Le contre-amiral Oliver Berdal dirige la marine royale norvégienne depuis octobre 2023. Présent à la 3e conférence navale de Paris le 4 février, il a accordé une interview à « Ouest-France » sur de nombreux sujets : rapprochement avec la France, achat de frégates, tensions avec la Russie, service militaire…

La conférence navale de Paris réunit chaque année, depuis 2023, plusieurs amiraux et chefs des marines occidentales. Le contre-amiral Oliver Berdal, qui dirige la marine royale norvégienne depuis octobre 2023, était présent pour la 3e édition ce mardi 4 février 2025, consacrée au rapprochement avec les armateurs privés.

La marine norvégienne compte environ 5 000 personnes, dont des civils. En France, la Marine nationale compte 40 000 militaires.

Quel est le but de l’accord du partenariat de défense signé entre la France et la Norvège le mois dernier ?

La France a un fort intérêt stratégique dans l’Atlantique nord et envoie des frégates et des sous-marins régulièrement dans le grand Nord. Je pense que le point le plus important de ce partenariat est le fait que nous devons accroître encore plus notre coopération car elle est bénéfique pour nos deux pays.

La Norvège souhaite acheter de nouvelles frégates. Quel est le critère principal ?

Il y a quatre concurrents en lice : la France (avec Naval Group), les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Allemagne. Un des critères les plus importants est la capacité (des futurs navires) à trouver les sous-marins ennemis, à les traquer et si besoin à les couler.

C’est un domaine où la France est très bonne, vos frégates sont excellentes dans ce domaine et je sais que vos nouvelles frégates, les FDI (frégates de défense et d’intervention) sont en phase d’essais. Aujourd’hui (4 février 2025), il y a d’ailleurs une délégation norvégienne à Paris qui rencontre la DGA (Direction générale de l’armement) et vos industriels concernant l’offre française.

Les frégates françaises seraient fournies avec des missiles français aussi, c’est un avantage ?

Je ne vois pas forcément ça comme un critère décisif, nous regardons plutôt cet achat dans sa totalité. C’est un marché à plusieurs milliards d’euros. Le plus important dans ce contrat est la coopération. Si nous achetons des frégates à l’un de ces quatre pays, c’est un engagement sur les 30 ou 40 prochaines années. Le marché inclut de la logistique, des pièces détachées, des systèmes d’armements, des mises à jour des logiciels et du matériel. Du matériel acheté aujourd’hui sans mise à jour ne sera probablement pas pertinent dans 30 ans.

Vous souhaitez aussi une coopération industrielle avec le pays retenu ?

Oui. Par exemple, nous construisons des sous-marins avec les Allemands. Nous en produisons six chacun, identiques. C’est la seule façon de créer des économies d’échelle, des synergies, et de la coopération sur 30 ans. Nous voulons faire pareil avec les frégates : nous serons certes des clients, mais nous voudrions qu’il y ait de la coopération industrielle gagnante-gagnante. Il faut que ce soit un contrat équilibré.

Combien de frégates comptez-vous acheter ?

Au moins cinq (une sixième est en option).

Avez-vous le sentiment que les jeunes Norvégiens ont envie de vous rejoindre, en particulier depuis l’invasion russe de l’Ukraine ?

Nous recrutons beaucoup de jeunes. En Norvège, il existe un service militaire obligatoire pour les hommes et les femmes (en 2015, la Norvège est devenue le premier pays d’Europe à rendre le service obligatoire pour les femmes en temps de paix), mais nous ne prenons pas tout le monde, car nous n’avons besoin que d’environ 15 % à 20 % des jeunes.

Allez-vous recruter davantage dans les prochaines années ?

Oui, la marine va augmenter ses effectifs de 50 % d’ici les douze prochaines années, nous aurons plus de navires et plus de marins. Le défi aujourd’hui n’est pas tant de recruter des jeunes que de garder des marins d’âge moyen. C’est un domaine avec beaucoup de compétition.

Le service militaire, supprimé en France il y a presque 30 ans, est-il un bon moyen pour créer des liens entre marins militaires et civils ?

Pour un petit pays comme la Norvège, avec seulement 5,6 millions d’habitants, et frontalier de la Russie, c’est très important que les citoyens comprennent notre situation sécuritaire. Nous constatons que le service militaire, qui réunit des hommes et des femmes ordinaires, ouvre leurs yeux. On voit bien que les gens qui servent dans l’armée, même un an seulement, en ressortent avec une opinion changée et très positive envers les militaires.

Si nous ne recrutions que des volontaires, nous n’aurions pas la même partie de la population. Aujourd’hui, nous recrutons dans toute la société et non dans une seule petite partie et je pense que cela renforce nos armées.

Quel est le plus grand changement dans la marine russe ces dernières années ?

Nous constatons depuis une quinzaine d’années la reconstitution de leur flotte sous-marine, c’est la composante la plus importante de leur puissance maritime. Ils sortent des sous-marins très sophistiqués chaque année. C’est le plus grand défi que pose actuellement la marine russe aux Occidentaux aujourd’hui, comme au temps de la guerre froide. La flotte de surface est aussi en reconstruction et en renouvellement. Même si le nombre de nouveaux navires de surface est encore relativement bas, leurs systèmes avancés de missiles longue portée doivent être pris en considération.

 

Effectivement, et d'ailleurs sur la question des missiles, ça ne semble pas être une problématique pour lui le fait que ce soit du sylver pour la FDI, ce qui est plutôt positif. 

  • Merci (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...
il y a 13 minutes, Ponto Combo a dit :

Apparemment signature d'un accord entre le RU et la Norvege entre autres dans le domaine naval. Ca a l'air bien parti pour la T26....

 

Tous ces accords vont se signer dans tous les sens maintenant.

https://www.meretmarine.com/fr/defense/la-norvege-et-la-france-s-engagent-dans-un-partenariat-de-defenseD'ici que la France enclenche la même chose il n'y a pas loin.

Modifié par herciv
  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • Statistiques des membres

    6 041
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    koija
    Membre le plus récent
    koija
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,6k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...