g4lly Posté(e) le 14 août Share Posté(e) le 14 août Exemple de solution d'interception complexe ... que Thales estime inutile ici. Probablement que les sonars déjà installé font déjà suffisament bien ce que fait la solution d'interception proposé par Atlas. https://www.atlas-elektronik.com/fileadmin/user_upload/01_Images/Solutions/AI_R/AI_R_Datasheet.pdf 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jisse Posté(e) le 14 août Share Posté(e) le 14 août il y a 35 minutes, g4lly a dit : Exemple de solution d'interception complexe ... que Thales estime inutile ici. Probablement que les sonars déjà installé font déjà suffisament bien ce que fait la solution d'interception proposé par Atlas. https://www.atlas-elektronik.com/fileadmin/user_upload/01_Images/Solutions/AI_R/AI_R_Datasheet.pdf C'est l'ICA qui s'en occupe normalement. ICA qui doit remplacer le VELOX. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titoo78 Posté(e) samedi à 12:02 Share Posté(e) samedi à 12:02 Le 12/08/2025 à 19:27, g4lly a dit : Pour comprendre le truc. De plus en plus de VE on des souci d'ambiance sonore intérieure. La mécanique ne faisant pas beaucoup de bruit et un bruit léger mais un peu spécial parfois, le silence rend les bruits de roulage et aérodynamique omniprésents dans l'habitacle. On peut ajouter des isolants pour les bruits éolien - le son dans l'air - et des découplage "caoutchouc" pour les bruits solidiens - ceux qui se propage dans le métal ou le plastique de la voiture - on ne coupe pas tout le bruit. On pourrait faire mieux mais ça pèserait trop lourd - certaines voiture on déjà plus de 200kg d'insonorisation -. La solution c'est de compléter une isolation passive raisonnable... Par un dispositif actif de neutralisation des bruits. Ça se passe via "l'autoradio" et ça fonctionne comme les casques a réduction de bruit ambiant. Ça émet un contre bruit qui compense en creux le bruit a "manger". Résultats les passages a leurs places on une impression de silence. C'est une solution devenue assez courante. Aussi bien pour neutraliser les bruits indésirables que pour créé une ambiance sonore familière ou satisfaisante. Pour le sous marin l'idée est la même. Mais les passagers ce sont les frégate ASM et le bruit c'est ce qu'il se passe dans le sous marin. Et les transducteurs sont la coque du navire - modifier pour vibrer a la demande -. Bien sur on peut imaginer que les transducteurs puisse aussi agir sur les son provenant de l'extérieur comme des sonars actif... Mais je suis pas certain que ce soit le but ici. Peut être pour les sonar actif de torpille qui descendent moins en fréquence je ne sais pas. Mais plus on descend en fréquence plus la longueur d'onde est longue plus le transducteurs doit se déplacer. Dans l'automobile les capteurs ET les émetteurs servant à l'annulation active sont situés au plus proche des oreilles des occupants pour une meilleure efficacité (généralement dans les appui tête ou dans le pavillon). Cela permet de traiter les fréquences avec le meilleur timing possible pour les annuler, le temps de traitement de l'information étant capital dans le processus. J'imagine qu'il s'agit d'un principe différents et d'un autre type de solution envisagée pour les sous marins, certainement bien plus complexe car le traitement de signal doit tenir compte de la position du récepteur. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) samedi à 12:19 Share Posté(e) samedi à 12:19 il y a 17 minutes, Titoo78 a dit : Dans l'automobile les capteurs ET les émetteurs servant à l'annulation active sont situés au plus proche des oreilles des occupants pour une meilleure efficacité (généralement dans les appui tête ou dans le pavillon). Cela permet de traiter les fréquences avec le meilleur timing possible pour les annuler, le temps de traitement de l'information étant capital dans le processus. J'imagine qu'il s'agit d'un principe différents et d'un autre type de solution envisagée pour les sous marins, certainement bien plus complexe car le traitement de signal doit tenir compte de la position du récepteur. Pas forcément. Si tu coupe le mouvement au niveau de l'interface coque eau, tu effectues de fait un découplage, probleme réglé. Il suffit de faire vibrer la coque en décalage de phase avec sa vibration "naturelle" on peut donc mettre les transducteur et les micro dans la même zone. En gros la peau du sous marin agit comme la membrane d'un HP qu'on voudrait silencieux, alors qu'elle est excité par un tiers ... il suffit alors de passer le bon courant dans le bobinage pour contrer les effets de déplacement de la membrane. C'est juste qu'on passe du découplage passif avec les tuiles anéchoïque, à un découplage actif. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titoo78 Posté(e) mardi à 09:30 Share Posté(e) mardi à 09:30 (modifié) Le 16/08/2025 à 14:19, g4lly a dit : Pas forcément. Si tu coupe le mouvement au niveau de l'interface coque eau, tu effectues de fait un découplage, probleme réglé. Il suffit de faire vibrer la coque en décalage de phase avec sa vibration "naturelle" on peut donc mettre les transducteur et les micro dans la même zone. En gros la peau du sous marin agit comme la membrane d'un HP qu'on voudrait silencieux, alors qu'elle est excité par un tiers ... il suffit alors de passer le bon courant dans le bobinage pour contrer les effets de déplacement de la membrane. C'est juste qu'on passe du découplage passif avec les tuiles anéchoïque, à un découplage actif. C'est ce que je voulais dire par "un principe différent" de celui utilisé dans l'automobile, étant entendu qu'on ne peut pas connaitre la position du récepteur "ennemi" A noter que l'annulation active ne marche pas très bien (voire pas du tout) pour traiter les transitoires (du moins dans l'automobile), c'est pour cela qu'on l'utilise notamment pour les bruits de roulements comme tu le mentionnais @g4lly. Modifié mardi à 09:44 par Titoo78 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eau tarie Posté(e) mardi à 11:49 Share Posté(e) mardi à 11:49 Il y a 2 heures, Titoo78 a dit : C'est ce que je voulais dire par "un principe différent" de celui utilisé dans l'automobile, étant entendu qu'on ne peut pas connaitre la position du récepteur "ennemi" A noter que l'annulation active ne marche pas très bien (voire pas du tout) pour traiter les transitoires (du moins dans l'automobile), c'est pour cela qu'on l'utilise notamment pour les bruits de roulements comme tu le mentionnais @g4lly. L'idée c'est d'annuler les fréquences de réponses des tôles du sous marin. Quand le sonar va envoyer un transitoire, un genre de ping, ça fait un peu comme quand on fait sonner un diapason sur sa fréquence propre, le ping acoustique va apporter de l'énergie à la structure et chaque mode de résonnance de la structure va émettre. Si tu calles un "amortisseur" électromagnétique en milieu de chaque maille, tu peux quasi annuler sa réponse en vibration. Et tu n'as pas besoin de délais de traitement car tu connais déjà sa fréquence propre. C'est très différent que d'annuler un son au hasard. ça limitera aussi les émissions purement passives de la structure qui vibre suite aux excitations internes du sous marin. Maintenant, foutre un transducteur sur chaque maille, ou tout du moins les mailles les plus émettrices (ou ré-émétrice), et s'assurer que le système va fonctionner dans le temps long ....ça me parait un sacré boulot ! Et quitte à faire ça, est ce que tu ne transformerais pas toute la coque en récepteur acoustique . 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ronfly Posté(e) mardi à 15:09 C’est un message populaire. Share Posté(e) mardi à 15:09 Quand tu es au-dessus, tu es au-dessus... point final. ;) https://actu.fr/normandie/cherbourg-en-cotentin_50129/disponibilite-a-la-mer-des-sous-marins-barracuda-cette-capacite-que-les-marines-etrangeres-nous-envient_62760156.html « Supérieure à 270 jours ». Voici la disponibilité à la mer d’un sous-marin nucléaire d’attaque de classe Suffren, selon son concepteur et constructeur, Naval Group. Soit un taux de disponibilité minimum de 74 %...." ...« Le chef d’État-major de la Marine nous l’a encore dit. Ses homologues lui demandent comment on fait pour être aussi performants, pour avoir d’aussi hauts taux de disponibilité », lâchait, en décembre 2024 lors de son passage à Cherbourg (Manche), le capitaine de vaisseau Matthieu Delafoy, commandant de l’escadrille des sous-marins nucléaires d’attaque (COMESNA)..." 2 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) mardi à 18:31 C’est un message populaire. Share Posté(e) mardi à 18:31 Il y a 3 heures, Ronfly a dit : Quand tu es au-dessus, tu es au-dessus... point final. ;) https://actu.fr/normandie/cherbourg-en-cotentin_50129/disponibilite-a-la-mer-des-sous-marins-barracuda-cette-capacite-que-les-marines-etrangeres-nous-envient_62760156.html « Supérieure à 270 jours ». Voici la disponibilité à la mer d’un sous-marin nucléaire d’attaque de classe Suffren, selon son concepteur et constructeur, Naval Group. Soit un taux de disponibilité minimum de 74 %...." ...« Le chef d’État-major de la Marine nous l’a encore dit. Ses homologues lui demandent comment on fait pour être aussi performants, pour avoir d’aussi hauts taux de disponibilité », lâchait, en décembre 2024 lors de son passage à Cherbourg (Manche), le capitaine de vaisseau Matthieu Delafoy, commandant de l’escadrille des sous-marins nucléaires d’attaque (COMESNA)..." *insérer borborygmes d'Anglois en PLS pris de spasmes à force d'écumer de rage* 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) mardi à 18:57 Share Posté(e) mardi à 18:57 (modifié) il y a une heure, Patrick a dit : *insérer borborygmes d'Anglois en PLS pris de spasmes à force d'écumer de rage* C'est clair qu'à quelques encablures de nos côtes, une Marine légendaire s'enfonce dans les ténèbres et n'est plus que l'ombre d'elle-même... Plus qu'à, de notre côté, maintenir le cap avec une montée en capacité progressive et faire le maximum pour attirer, fidéliser et motivé les forces vives que ce soit côté troupes comme côté industriel. C'est une priorité absolue pour suivre la modernisation et le renforcement des effectifs de coques des 15 prochaines années et devenir la première Marine d'Europe... et la plus ops du monde. Pour compléter, nos marins dont les sous mariniers font la fierté et l'honneur de toute une nation... Vive la Royale Modifié mardi à 19:39 par Ronfly Complément 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) mardi à 19:42 Share Posté(e) mardi à 19:42 (modifié) Bientôt, on pourra leur envoyer la citation de Ernest Harold JENKINS au sujet de la marine française: " La marine française a plus à rougir des politiques français que les politiques français ont à rougir de la marine nationale" en la détournant au malheur de la Royal Navy Allo, Margaret et consorts ? Oh zut, ils ne sont plus au bout du fil. What a shame ! Modifié mardi à 19:42 par mudrets 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) mardi à 20:00 Share Posté(e) mardi à 20:00 il y a 16 minutes, mudrets a dit : Bientôt, on pourra leur envoyer la citation de Ernest Harold JENKINS au sujet de la marine française: " La marine française a plus à rougir des politiques français que les politiques français ont à rougir de la marine nationale" en la détournant au malheur de la Royal Navy Allo, Margaret et consorts ? Oh zut, ils ne sont plus au bout du fil. What a shame ! Bien dit 'MON' AMIRAL.... (ps: ils méritent bien de le récupérer...) ;););) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) mardi à 20:42 Share Posté(e) mardi à 20:42 Je ne savais pas il y a 42 minutes, Ronfly a dit : 'MON' AMIRAL.... que tu étais le propriétaire 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) mardi à 21:11 Share Posté(e) mardi à 21:11 il y a 26 minutes, mudrets a dit : Je ne savais pas que tu étais le propriétaire C'est l'avantage d'être dans une démocratie où on peut dire n'importe quoi. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Beachcomber Posté(e) mardi à 21:50 Share Posté(e) mardi à 21:50 Article du Monde : https://www.lemonde.fr/international/article/2025/08/19/l-australie-dans-le-deni-face-au-risque-d-un-abandon-americain-de-l-accord-aukus_6631946_3210.html Pour résumer : pas de plan B, aucune assurance de voir l'accord AUKUS se concrétiser, chantiers US dans l'incapacité d'honorer les contrats pour sa propre marine, POTUS versatile ne se sentant en rien obligé par des accords signés par son prédécesseur et dont la devise et l'engagement auprès de ses électeurs est America First... ils sont dedans jusqu'au cou, et font comme si tout allait bien se passer, jusqu'aux plus hauts sommets de l'état. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) il y a 21 heures Share Posté(e) il y a 21 heures Il y a 9 heures, Beachcomber a dit : font comme si tout allait bien se passer, jusqu'aux plus hauts sommets de l'état. Plus dure sera la chute 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) il y a 20 heures Share Posté(e) il y a 20 heures Ça fait une belle brochette cet AUKUS... Entre les US qui patinent avec leur Virginia et leur soutien, les UK qui sombrent et les Aussies qui savent pas ce qu'ils veulent, ca sent encore le gaspillage de milliards à plein nez cette affaire pour un résultat incertain et lointain. Sinon il y a un 'petit' SNA qui monte en ce moment. On leur propose une version rafraîchie avec le retex des premiers de série. Allez, on leur fait un prix d'amis... revanchards bien sûr: 3 milliards € le SNA float away. Ça resterait malgré tout bien moindre que leur programme actuel. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. FATac Posté(e) il y a 20 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 20 heures il y a 4 minutes, Ronfly a dit : 3 milliards € le SNA float away. Ça resterait malgré tout bien moindre que leur programme actuel. L'argument (idiomatique) commercial serait alors : A bird in the hand is worth two in the bush. 2 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) il y a 18 heures Share Posté(e) il y a 18 heures Il y a 10 heures, Beachcomber a dit : Article du Monde : https://www.lemonde.fr/international/article/2025/08/19/l-australie-dans-le-deni-face-au-risque-d-un-abandon-americain-de-l-accord-aukus_6631946_3210.html Pour résumer : pas de plan B, aucune assurance de voir l'accord AUKUS se concrétiser, chantiers US dans l'incapacité d'honorer les contrats pour sa propre marine, POTUS versatile ne se sentant en rien obligé par des accords signés par son prédécesseur et dont la devise et l'engagement auprès de ses électeurs est America First... ils sont dedans jusqu'au cou, et font comme si tout allait bien se passer, jusqu'aux plus hauts sommets de l'état. Et le programme Anglais qui n'offre aucune garantie de réalisation tenant les performances les délais et les coûts, surtout qu'il dépendra très probablement, vu ce qu'il se passe avec les Astute, de fournisseurs Américains, et peut-être même Français. il y a 38 minutes, Ronfly a dit : Ça fait une belle brochette cet AUKUS... Entre les US qui patinent avec leur Virginia et leur soutien, les UK qui sombrent et les Aussies qui savent pas ce qu'ils veulent, ca sent encore le gaspillage de milliards à plein nez cette affaire pour un résultat incertain et lointain. Sinon il y a un 'petit' SNA qui monte en ce moment. On leur propose une version rafraîchie avec le retex des premiers de série. Allez, on leur fait un prix d'amis... revanchards bien sûr: 3 milliards € le SNA float away. Ça resterait malgré tout bien moindre que leur programme actuel. C'est trop tard pour ça. Même pour la France les SNA supplémentaires sont une vue de l'esprit malgré les appels du pied de Lecornu. Les outils de production ont commencé à être démantelés à mesure que les opérations primaires sont achevées sur les 2 derniers SNA de la classe. Il faut préparer le programme SNLE3G. Ce qui serait possible ce seraient des Blacksword en coopération entre la France les Pays-Bas et l'Australie. Mais ça devra attendre au moins 2030, et ils seront moins performants que ne l'auraient été les Shortfin. De plus à cette date les Australiens auront perdu 15 ans. 15 ans pendant lesquels le monde aura beaucoup changé. 15 ans pendant lesquels il n'aurait surtout pas fallu faire de conneries en se lançant quelque part pour tout abandonner ensuite sur un coup de tête. Bon et bien les Australiens ont fait la connerie. Et c'est ce que l'histoire retiendra. Le reste ne nous concerne plus. Nous avons également nos propres besoins, SURTOUT dans le domaine des drones où il va falloir mettre le paquet pour être en mesure de disposer nous aussi des moyens de mettre la misère à des adversaires bien plus richement dotés. Dans le "faible au fort", le faible c'est nous, ne l'oublions pas. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) il y a 16 heures Share Posté(e) il y a 16 heures il y a 7 minutes, Patrick a dit : Et le programme Anglais qui n'offre aucune garantie de réalisation tenant les performances les délais et les coûts, surtout qu'il dépendra très probablement, vu ce qu'il se passe avec les Astute, de fournisseurs Américains, et peut-être même Français. C'est trop tard pour ça. Même pour la France les SNA supplémentaires sont une vue de l'esprit malgré les appels du pied de Lecornu. Les outils de production ont commencé à être démantelés à mesure que les opérations primaires sont achevées sur les 2 derniers SNA de la classe. Il faut préparer le programme SNLE3G. Ce qui serait possible ce seraient des Blacksword en coopération entre la France les Pays-Bas et l'Australie. Mais ça devra attendre au moins 2030, et ils seront moins performants que ne l'auraient été les Shortfin. De plus à cette date les Australiens auront perdu 15 ans. 15 ans pendant lesquels le monde aura beaucoup changé. 15 ans pendant lesquels il n'aurait surtout pas fallu faire de conneries en se lançant quelque part pour tout abandonner ensuite sur un coup de tête. Bon et bien les Australiens ont fait la connerie. Et c'est ce que l'histoire retiendra. Le reste ne nous concerne plus. Nous avons également nos propres besoins, SURTOUT dans le domaine des drones où il va falloir mettre le paquet pour être en mesure de disposer nous aussi des moyens de mettre la misère à des adversaires bien plus richement dotés. Dans le "faible au fort", le faible c'est nous, ne l'oublions pas. On est bien d'accord. C'est peu crédible effectivement. Pour le Blacksword, les progrès importants dans la prop anaérobie et les batteries notamment pourraient peut-être offrir de nouvelles perspectives à moyen terme. Le Scorpene envolved ne préfigure que le début de nouvelles capacités d'ici 2040 avec des densités d'énergie embarquées bien supérieures. Des essais côté Chine, Japon ou encore Allemagne donne des perspectives intéressantes. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SavoirFer Posté(e) il y a 15 heures Share Posté(e) il y a 15 heures C'est un client qui m'en a parlé ce matin, je n'avais pas vu passer l'info. Le retour des constructions neuves à Brest ? https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&opi=89978449&url=https://lessentieldeleco.fr/2157-brest-va-fabriquer-les-sous-marins-nucleaires-du-futur/&ved=2ahUKEwiztrW8qJmPAxUzvycCHfbmOfYQFnoECCcQAQ&usg=AOvVaw00jCcUfIgPlQ7_fYOb4yPX 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. pascal Posté(e) il y a 15 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 15 heures il y a 24 minutes, SavoirFer a dit : Le retour des constructions neuves à Brest ? La question des capacités de production est un point nodal aujourd'hui, AUKUS en est une parfaite illustration Je vous glisse ici un article écrit pour LOS! il y a quelques mois Citation AUKUS or not AUKUS ? that is the question ------ La France à l ’ Attack Le 26 avril 2016, le Premier Ministre australien Malcolm Turnbull annonce que l’industriel français DCNS remporte la compétition lancée en 2007 (programme Sea 1000) en vue de pourvoir au remplacement des 6 sous-marins de la classe Collins mis en service à compter de 1990 au sein de la Royal Australian Navy (RAN). Douze sous-marins dont la réalisation interviendra en grande partie en Australie doivent commencer à être livrés à partir de 2032. Ce contrat, d’un montant négocié de 56 milliards de $ australiens soit environ 31 milliards d’euros de l’époque dont 8 au bénéfice direct de DCNS, prévoit d’importants transferts de compétences au profit de l’industrie australienne. La future classe Attack à propulsion classique reprend le design du modèle Shortfin Barracuda Block 1A de 4 500 t en plongée, dérivé des sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) de la classe Suffren. Ces bâtiments, dont le système de combat sera fourni par le groupe américain Loockeed Martin, se caractérisent par leur grande autonomie garantissant des capacités de déploiement de longue durée (70 jours). L’accord fait l’objet d’une forte polarisation et donne rapidement lieu à débat au sein de la classe politique, des médias et de l’opinion publique australienne. Les polémiques (dépassement des coûts, retards…) sont nombreuses et savamment orchestrées. En février 2021 Pierre-Eric Pommelet le P-DG de Naval Group (ex-DCNS) passe un mois en Australie pour remettre le contrat sur les rails. Des assurances sont données sur la maîtrise des coûts (1). Le premier bâtiment est prévu pour une mise en service en 2034, les Australiens bénéficieront de 60 % d’offsets sur le montant total du contrat, 2800 emplois seront créés sur le site d’Osborne où un nouveau chantier naval doit sortir de terre enfin, 500 emplois d’expatriés sont prévus en France. Au-delà de l’alliance stratégique entre deux partenaires dont les intérêts dans le Pacifique sont importants, le contrat Attack est avant tout un moyen pour l’Australie de renforcer son autonomie politique et sa souveraineté dans la zone très disputée du Pacifique occidental. Les transferts de technologie et de savoir-faire octroyés par la France doivent permettre aux Australiens de construire et de mettre en oeuvre des moyens modernes de projection de puissance à grande distance. Cet énorme contrat signé avec un partenaire du premier cercle stratégique américain (2) profite d’une fenêtre de tir particulièrement favorable qui correspond à l’arrivée de la première Administration Trump à la tête des États-Unis, le nouveau président américain n’ayant pas fait mystère d’une certaine volonté de désengagement international. Le 15 septembre 2021, coup de théâtre, sans annonce préalable le gouvernement australien de Scott Morrison dénonce le contrat avec Naval Group. Le même jour, l’accord de coopération militaire AUKUS (acronyme d’Australia, United Kingdom et United States) est dévoilé lors d’une visioconférence entre Joe Biden, Scott Morrison et le Prime Minister britannique Boris Johnson. Ce pacte rendu public à l’issue de 18 mois de pourparlers secrets vise à contrer l’expansionnisme chinois dans l’Indo-Pacifique. Jean-Yves Le Drian ministre français des affaires étrangères parle d’un « coup de poignard dans le dos ». De fait des indiscrétions britanniques évoquent que des discussions secrètes sur la livraison de SNA à l’Australie se tiennent depuis mars 2021. Au-delà de la déception française ce sont en fait deux conceptions qui s’affrontent. Là où les Français proposaient avant tout à l’Australie un outil d’émancipation au nom de son indépendance nationale, Américains et Britanniques offrent la protection d’une alliance tripartite globale ouvertement tournée contre la Chine ; en conséquence de quoi le gouvernement Morrison a fait le choix de l’assurance-vie. 1La polémique quant au surcoût de 40 milliards de $ australiens du programme Attack relève avant tout de la manoeuvre et de la malveillance. Cette hausse exprimée en $ courants comprend l’inflation et les variations de taux de change sur la période et non une dérive des coûts en tant que tels. Cette potentielle évolution était connue des Australiens dès la signature du premier volet du contrat. 2Groupe des « Five Eyes », créé au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale pour faciliter la collecte et le partage d’informations entre les services de renseignement américains, britanniques, canadiens, australiens et néozélandais. AUKUS un partenariat stratégique Le pacte AUKUS comporte deux piliers de partenariat en matière de sécurité. Le 1er pilier porte sur le transfert de technologie et de savoir-faire sensibles en matière de sous-marins à propulsion nucléaire des États-Unis et du Royaume-Uni vers l’Australie. Le 2e pilier vise à accroître la coopération en matière d’intelligence artificielle, de cyberguerre et concerne également le domaine des frappes à longue distance. Dans les faits la signature d’AUKUS et la dénonciation du contrat signé avec DCNS témoigne de la reprise en main par l’Administration Biden de la politique extérieure américaine, notamment à l’encontre de la Chine. Dans ces conditions pour les Américains il devient impensable de laisser les Australiens nouer un partenariat particulier avec la France. Le 1er pilier du pacte AUKUS porte donc sur la livraison de 8 SNA à la RAN alors que le projet Sea 1000 ne faisait nullement référence à la livraison de bâtiments à propulsion nucléaire et que l’Australie ne dispose d’aucune installation, ni filière nucléaire, l’opinion publique australienne s’étant toujours montrée très réservée vis-à-vis de l’énergie atomique3. L’importance d’AUKUS réside dans le fait que les Australiens auront théoriquement accès aux technologies américaines et britanniques notamment dans le domaine de la propulsion nucléaire. Jusqu’à présent, seule la Royal Navy bénéficiait d’un tel transfert de technologie nucléaire américaine au terme d’un accord signé en 1958. En mars 2023 les États-Unis annoncent qu’ils s’engagent à livrer à la RAN trois SNA de la classe Virginia, les deux premiers seront des modèles Block IV livrés en 2032 et 2035, le 3e sera un Block VII en 2038. Ces livraisons permettront de faire la soudure avec celle des SNA de la classe SSN-AUKUS, des sous-marins conçus en Grande-Bretagne, réalisés avec participation australienne et l’assistance technique américaine (notamment pour e réacteur PWR (3) et destinés à remplacer les actuels Astute de la Royal Navy dont le dernier n’est pas encore entré en service. Le premier SSN-AUKUS australien sera mis en service « avant le milieu des années 2040 ». Ces nouveaux SNA auront un degré élevé de similitude avec la classe Virginia. La RAN recevra 5 SSN-AUKUS au rythme de 1 tous les 3 ans. Si ce calendrier n’était pas respecté les Australiens auraient l’option de prendre 2 Virginia supplémentaires. Les raisons profondes du 1er pilier AUKUS sont à trouver dans l'augmentation des capacités de la marine chinoise et notamment du nombre de sous-marins nucléaires opérant en zone Indo- Pacifique. Autre raison, un plus grand nombre de SNA « occidentaux » opérant sur la zone exposera les nouveaux porte-avions chinois à un risque plus élevé. Il en va de même des SNLE dont le sanctuaire se situe en Mer de Chine méridionale. Pour les analystes américains tels Norman Friedman, l'augmentation du nombre de SNA dans la région accroît considérablement le prix que la Chine doit payer pour maintenir la crédibilité de sa flotte. 3La Constitution interdit la production, l’enrichissement, le stockage, l’usage et le transit d’uranium et/ou de plutonium enrichi. Marché de dupes ? Le pacte de coopération militaire et de partenariat stratégique AUKUS n’a cependant pas que des soutiens en Australie, certains observateurs mettent en exergue une série de facteurs qui tendent à remettre en cause son calendrier fragilisant ainsi la posture stratégique du pays. Les détracteurs de l’accord AUKUS soulignent que l’accord de 1958 entre la Grande-Bretagne et les États-Unis donne cependant à ces derniers un droit de veto sur tout transfert de technologie par la Grande-Bretagne vers un autre pays. Ainsi, la validation d’une telle décision en faveur de l’Australie relèverait au bout du compte de la compétence du Congrès des États-Unis. Les sceptiques soulignent également le fait que la législation américaine prévoit que tout transfert de navire américain ou toute production des chantiers navals américains au profit du marché export ne doit pas nuire à la position de force de l’US Navy. Ainsi la loi relative à AUKUS adoptée par le Congrès prévoit de ne pas transférer de sous-marins si cela risquait de dégrader le potentiel de l’US Navy. Or depuis plusieurs années se pose la question de la capacité de production des chantiers navals américains alors que la marine chinoise connaît un développement quantitatif et qualitatif sans précédent. Dès lors pour respecter les engagements de l’accord tout en garantissant les livraisons à l’US Navy les chantiers General Dynamics Electric Boat de Groton et Huntington Ingalls Industries de Newport News devraient être capables de livrer 7 SNA tous les 3 ans soit 2,33 par an, deux fois plus qu’actuellement, le délai de livraison de chaque unité étant de 66 mois. Le résultat de cette insuffisance capacitaire est qu’en 2030 l’US Navy ne comptera que 46 SNA dans ses effectifs alors qu’elle en réclame un minimum de 66… Dans ces conditions la livraison de SNA à l’Australie pourrait s’avérer compliquée et le calendrier prévu pour le moins optimiste voire irréaliste. Cerise sur le gâteau, un très récent rapport du service de recherche du Congrès évoque même l’idée que les SNA construits pour l’Australie ne soient pas livrés à la RAN mais mis en oeuvre par des équipages américains, sous commandement US tout en étant basés en Australie occidentale. On serait alors bien loin de toute notion d’indépendance nationale pour les Australiens. La situation est à ce point préoccupante que l’Australie devra investir 3 milliards de $ au titre de la participation à l’effort de modernisation et le développement des chantiers américains (pour un total de 11 milliards de $) avant même de penser à financer ses propres infrastructures nécessaires à la mise en oeuvre du programme. Sur ce plan, des décisions devront intervenir rapidement au risque là aussi de remettre en cause le calendrier de l’accord signé avec les anglo-américains. Ce calendrier ne pourra en effet être tenu que si la base industrielle et technologique de défense (BITD) australienne est en mesure d’assurer sa part des travaux. Or la mise en place du volet soutien opérationnel de la force sous-marine australienne va constituer une formidable gageure tant financièrement qu’humainement – et on pense ici entre autres à la filière nucléaire dont le pays est aujourd’hui totalement dépourvu. Ainsi le coût financier du contrat global pourrait se révèle exorbitant. Jusqu’au milieu des années 2050 date théorique de livraison de l’ultime SSN-AUKUS, le montant de la facture devrait s’élever entre 268 et 368 milliards de dollars australiens (164 à 225 milliards d’euros) pour la livraison de 3 Virginia et 5 SSN-AUKUS mais également, la création d’un nouveau chantier naval à Osborne près d’Adélaïde ainsi que la modernisation et l’agrandissement des capacités de la base sous-marine HMAS Stirling près de Perth en Australie occidentale. Ainsi la réalisation d’une installation d’entretien comportant une forme de carénage et ses installations annexes obéissant aux lourdes contraintes de sécurité nucléaire est évaluée à elle seule à plusieurs milliards de $ australiens. Un montant à rapprocher des 56 milliards d’euros (90 milliards de $ australiens) du contrat Attack réactualisé. Un autre défi concerne l’entrée en service des futurs SSN-AUKUS. Leur phase de conception a débuté en octobre 2023 mais la construction de la tête de série ne pourra débuter qu’à la suite de la mise en chantier du King George VI, dernier des quatre SNLE de nouvelle génération de classe Dreadnought, à Barrow-in-Furness en Grande-Bretagne. Les SNLE de 3e génération constituent la priorité de la Royal Navy qui n’a pas prévu de mettre en service le premier des SSN-AUKUS avant la fin des années 2030 et ainsi commencer à remplacer les Astute au bout de seulement 25 ans, ce qui en soit constituerait déjà une première fort étonnante… Le délai de réalisation d’un SNA hors études en amont est d’environ 10 ans si on se réfère au programme Astute. Dans ces conditions on voit mal comment, même si sa livraison s’intercale avec celles à la Royal Navy, la mise en service du premier bâtiment australien pourrait intervenir comme prévu « avant le milieu des années 2040… » soit en tout état de cause bien au-delà des dates prévues du retrait des bâtiments de la classe Collins initialement conçus pour une trentaine d’années de service. Pour l’ancien amiral Peter Briggs, l’Australie devra en outre relever un ultime défi, celui des ressources humaines. Depuis la mise en service des 6 Collins la RAN éprouve des difficultés régulières à recruter et surtout à conserver du personnel qui une fois formé attire les convoitises de l’industrie et du secteur minier qui offrent des rémunérations bien supérieures à celles proposées par la Marine. Qu’en sera-t-il avec 8 SNA réclamant des équipages d’une centaine de personnels (deux fois plus que les Collins ou les Attack) avec parmi eux des titulaires de spécialités particulièrement pointues ? Pour lui la taille de l’équipage du nouveau sous-marin devrait donc constituer un critère de sélection essentiel. En attendant, l’US Navy et la Royal Navy ont prévu d’opérer des déploiements ponctuels de leurs SNA (4 américains, un britannique) en Australie à partir de 2027, au titre de la « Submarine Rotational Force-West ». Il est également prévu que des sous-mariniers australiens soient intégrés aux équipages et que l’industrie australienne participe au soutien de ces bâtiments. Faire du neuf avec du vieux Dans ces conditions et dans l’attente d’une solution, la RAN va devoir continuer avec ce dont elle dispose, les 6 sous-marins de la classe Collins, fournis par la Suède à partir de 1990. Ces bâtiments qui n’ont jamais eu véritablement bonne réputation (4) étaient prévus pour une durée de vie de 30 ans mais, désormais la priorité de la RAN est d’éviter une rupture capacitaire, dès lors il va falloir les prolonger. En juin 2024, le ministère australien de la Défense a lancé le programme LOTE (Life Of Type Extension) afin de prolonger leur durée de vie opérationnelle jusqu’à la date de mise en service théorique des Virginia soit au moins 10 ans. D’un montant de plus de 3 milliards d’euros, ce marché a été amendé. Les Collins ne recevront pas comme prévu la capacité d’emporter des missiles de croisière Tomahawk, celle-ci ayant été jugée d’un coût trop élevé au regard des performances des sous-marins. Il en va de même de l’installation d’un mât optronique Safran de la catégorie de ceux installés sur les Suffren afin de pas « ajouter de la complexité et des risques inutiles »… D’ores et déjà, ce programme semble insuffisant notamment au vu de l’état actuel de la flotte. Aussi dès fin juillet 2024 un nouveau contrat d’une valeur de 1,3 milliard d’euros a été attribué par le ministère australien de la Défense au chantier naval Australia Submarine Company (le constructeur des Collins) pour assurer leur maintien en condition opérationnelle durant quatre ans. Il semble qu’il y ait urgence, il a en effet été rapporté fin 2024 que deux d’entre eux, les HMAS Sheean et Farncomb (surnommé « Farn-Koursk » en raison de la succession d’avaries qu’il a connues au cours de sa carrière opérationnelle), souffraient de graves problèmes de corrosion, ils sont donc aujourd’hui indisponibles, ce faisant en novembre un seul Collins était opérationnel. Les retards dans l’exécution du 1er pilier d’AUKUS obligent la RAN à maintenir ses sous-marins à bout de bras moyennant des efforts financiers conséquents qui viendront s’ajouter aux dépenses prévues pour l’acquisition de sous-marins nucléaires d’attaque. En conséquence de quoi, certains en viennent à envisager de repousser leur réforme à 2048, moyennant une refonte complète (pour ne pas dire une reconstruction) à commencer par celle de leur système de propulsion. Les industriels suédois (qui de leur côté ont bien du mal à finaliser le programme national A 26) ont fait des propositions en ce sens. Mais une telle opération, réalisée sur des bâtiments anciens qui ont connu durant leur carrière des soucis techniques récurrents, outre son coût non négligeable pourrait-elle garantir un gain opérationnel suffisant face à une flotte chinoise en pleine expansion ? On peut en douter. 4 Malcolm K. McIntosh et John B. Prescott, Report to the Minister for Defence on the Collins Class Submarine and Related Matters :« Le problème essentiel des sous-marins de la classe Collins est qu'ils ne peuvent pas offrir des performances aux niveaux requis pour les opérations militaires. Les causes sous-jacentes en sont une myriade de déficiences dans leur design et des limitations opérationnelles conséquentes liées à la plate-forme et aux systèmes de combat. » Le temps des incertitudes Les évolutions apportées depuis 2021 au schéma initial porté par l’accord AUKUS ont suscité bien des questionnements et l’arrivée aux affaires de la seconde Administration Trump introduit de nouveaux facteurs d’incertitude. Celle-ci ne cache pas réfléchir à la réduction du niveau des dépenses militaires américaines ainsi qu’à la redéfinition de l’engagement extérieur des États-Unis. Venant s’ajouter aux risques relatifs aux aspects strictement industriels du projet cette nouvelle posture, place aujourd’hui l’Australie dans une position potentiellement délicate. Si l’option nucléaire devait être abandonnée pour des raisons de coût ou de délais, la solution pourrait être recherchée à nouveau dans l’achat de bâtiments à propulsion classique auprès des mêmes constructeurs qui concoururent pour le programme Sea 1000. Cependant, quand bien même le choix des Australiens se porterait sur un de ces industriels (japonais, coréen, allemand, espagnol, suédois voire … français), le temps perdu (plus de 10 ans) ne permettrait pas de mettre en service ces nouveaux sous-marins avant le retrait des Collins. En effet les contraintes de production pesant sur ces différents constructeurs, qui pour la plupart ont des carnets de commande bien remplis, aboutiront immanquablement à reléguer celle de l’Australie en queue de liste. Il apparaît dès lors probable que cette option doive être écartée car incompatible avec le calendrier de remplacement des Collins. Le respect de plus en plus problématique du calendrier de remplacement des Collins induit par l’annulation du contrat Attack pose ouvertement aujourd’hui la question de l’avenir de la force sous-marine australienne. Cette situation conduit certains acteurs politiques et militaires à recommander l’abandon du 1er pilier d’AUKUS au profit de l’acquisition de moyens aériens de frappe dans la profondeur (drones, engins hypersoniques, voire bombardiers furtifs B-21). Le chemin semble très étroit désormais pour la RAN qui devra peut-être choisir entre perdre ses compétences dans le domaine des sous-marins pour une durée indéterminée dans l’attente d’une hypothétique et lointaine acquisition de SNA ou accepter la disparition pure et simple de sa sous-marinade au profit d’autres moyens d’action. 1 2 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) il y a 14 heures Share Posté(e) il y a 14 heures il y a une heure, pascal a dit : La question des capacités de production est un point nodal aujourd'hui, AUKUS en est une parfaite illustration Je vous glisse ici un article écrit pour LOS! il y a quelques mois Belle synthèse de l'ineptie de la situation et du vendange de merguez brûlées de la part des anglo-saxons... C'est le state of art de l'alliance où tu es le pigeon désigné. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures Il y a 1 heure, pascal a dit : Je vous glisse ici un article écrit pour LOS! il y a quelques mois M'est avis qu'il nous manque des éléments géostrategiques - que nous découvrirons peut-être un jour - pour saisir la démarche menée par les Américains et Britanniques. Je crois difficilement à un amateurisme qui leur aurait fait oublier leurs limites en termes de capacités de production et j'ai par ailleurs du mal à adhèrer à la nécessité d'exclure les Français du théâtre australien pour reprendre la main face à la Chine comme seule explication. J'ai tendance à penser qu'il manque des pièces du puzzle. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures Il y a 1 heure, SavoirFer a dit : Le retour des constructions neuves à Brest ? L'article n'est pas précis sur ce point, mais je mettrais bien un billet sur la construction d'anneaux à livrer à Cherbourg, ce dernier site étant alors principalement une ligne d'assemblage final. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SavoirFer Posté(e) il y a 9 heures Share Posté(e) il y a 9 heures Il y a 4 heures, FATac a dit : L'article n'est pas précis sur ce point, mais je mettrais bien un billet sur la construction d'anneaux à livrer à Cherbourg, ce dernier site étant alors principalement une ligne d'assemblage final. C'est bien ce qui m'a été dit : Fabrication de tronçons à Brest pour montage final à Cherbourg. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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