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Composante Navale des Forces Stratégiques Françaises


Philippe Top-Force

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C'est pas possible au départ en patrouille les enjeux sont bien trop fort sur l'organisation de la FOST. Au retour de patrouille les enjeu dissuasion sont nuls, un autre sous marin est déjà en place pret a tirer et les choses sont figées pour plusieurs semaines, on peut donc se permettre de passer du temps a faire la visite présidentielle y compris en plongée comme a l'entrainement. S'il y a un couac pas de souci, on a le temps de gérer et ca n'a pas de conséquence sur le fonctionnement de la FOST du tout, tres peu de souci de discrétion, on peut récupérer des personnels et les évacuer au besoin sans arriere pensée etc. Pareil pour l'état d'esprit des marins et la pertubation, en fin de mission ca ne porte pas préjudice a la concentration etc. quelques heures plus tard tout le monde retrouve maman a la maison :) Donc a priori c'est le moment le plus propice pour "partager" la mission sans géner du tout, on peut meme imaginer que l'helitreuillage a bord a servi d'entrainement les SNLE ne le font pas normalement, il ne doivent pas s'y entrainer tres souvent, meme si comme tous on servi sur SNA auparavant ils on déjà pratiqué sur le petit modele.

Surement, mais tu oublies la dedans : la dimension essais a la mer, et remontée en puissance équipage ect pour un batiment qui par exemple n'aurait pas navigué depuis un moment (grande maintenance, ajout nouveau matos ou réparation a tester en conditions réelles ect) qui vont forcément demander des sorties a la mer ...

Et ça on le lit + d'une fois par exemple sur corlobe a l'année ou il y a des sorties de quelques jours simplement du  batiment, avant grand départ en patrouille (des essais d'une semaine) un peu a la manière des frégates qui font régulièrement leur sorties d'essais et montée en puissance équipage qui ne dure que quelques jours de sortie en mer puis retour au port

Normalement ce n'est pas comme s'il n'y avait que très rarement ce genre de plage disponible ou il est + aisé d'acceuillir quelqu'un, car le SNLE est en mer, mais a proximité et seulement quelques jours : ce que je ne sais pas, c'est si  ce genre d'essais se fait en conditions rigoureusement les mêmes qu'un départ en patrouille (je pense que oui,  pour le départ de l'ile Longue au moins) puis parte cash sans retour a la base pour entamer une patrouille

Ou s'ils rentrent a la base pour bilan après essai et équipage sur ces quelques jours (et qui sait acceuil nouveau personnel, bon on sait qu'ils ont déja été testé ailleurs eux (SNA et simulateurs) mais il faut bien un essai aussi en mer s'assurer qu'il est bien en maitrise du poste en conditions réelles (ça doit faire parti de toute façon des montées en puissance équipage ce genre de gestion)

Dans tout les cas, sur les sites de news navales & défense : c'est assez régulier ou l'on entends parler de campagne a la mer d'un SNLE de quelques jours bien que je me doute ils les annoncent pas a l'avance : et plutot annoncée après qu'elles ont eu lieu (enfin je pense)

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Hey, ce sont des militaires nos marins, pas des danseuses étoiles ou des starlettes de TV réalité!

Y'a VRAIMENT un débat à faire pour savoir c'est quand le meilleur moment pour leur rendre visite pour pas contrarier leurs petites hormones et leurs petites humeurs?? Sérieusement?

Ce sont des grands garçons, qui savent retenir leur émotion 2 jours de plus, surtout pour accueillir le chef des armées, le représentant de l'état et du peuple qu'ils ont juré de servir et de protéger.

En l'occurrence le PR leur a rendu visite à un moment où ça ne perturbait en rien le planning des activités de la FOST. Tout autre moment (départ de patrouille, essais à la mer etc.) aurait été bien plus dommageable au déroulement opérationnel de notre dissuasion.

Le reste on s'en contre-fout!

Quand ils revenaient d'Afghanistan, est-ce qu'on a demandé aux marins du CDG si ça les gênait pas trop de repartir pour la Libye, ou s'ils voulaient 1 ou 2 semaines de plus avec leur femme et leurs enfants?

Ce sont des soldats, et là ils accueillent le PR quelques heures. Bon oui, ils sont fatigués, mais ce sont de grands garçons, promis promis.

;)

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http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/les-aides-de-camp-de-hollande-ejectes-de-sa-voiture-12-07-2012-1484460_53.php

Voila une de ces petites agitations qui exaspèrent le Landerneau militaire : depuis quelque temps, les aides de camp du président de la République s'inquiètent de voir les policiers du GSPR (Groupe de sécurité de la présidence de la République) empiéter sur leurs prérogatives, en prétendant occuper la place la plus enviée lors des voyages présidentiels : à la droite du chauffeur de la voiture officielle. De toute éternité, cette place est celle de l'aide de camp, un officier supérieur de l'une des trois armées. Son rôle est essentiel, car il accompagne le président dans toutes ses fonctions officielles et parfois même privées, tout dépend des choix personnels du chef de l'État.

L'aide de camp est la liaison constante des armées avec le président de la République, et le poste - pourtant littéralement épuisant - est très recherché car, sauf accident, il est la garantie que son titulaire poursuivra une carrière conforme à ses voeux. Au quotidien, le travail consiste à préparer les déplacements présidentiels, à les accompagner en grand uniforme (avec l'"aiguillette", marque de la fonction) et à s'assurer de la bonne marche d'un emploi du temps généralement surchargé. Surtout, l'aide de camp ne se sépare jamais de la personne du président, car c'est lui qui porte un accessoire qu'aucun civil n'est autorisé à manipuler : la mallette contenant le code de déclenchement du feu nucléaire. L'aide de camp connaît la procédure de mise en oeuvre du code et est à ce titre habilité à accompagner le président dans sa mise en oeuvre.

La police veut sa revanche

Du temps de Nicolas Sarkozy, le nombre des aides de camp est passé de deux à trois, avant que le précédent président se sépare successivement en 2009 de deux marins, provoquant un tel courroux dans la marine nationale qu'elle a refusé par la suite de proposer de nouveaux candidats. Mais sentant le vent tourner voilà quelques mois, elle a présenté la candidature d'un des siens, et le capitaine de frégate Éric Lavault a pris ses fonctions auprès du président François Hollande, de même le lieutenant-colonel de l'arme de terre Yann Latil.

Le lieutenant-colonel de l'armée de l'air Patrice Morand est le troisième. Le processus commun aux trois armées pour désigner chacune trois candidats au chef de l'état-major particulier de l'Élysée est fondé sur leurs qualités professionnelles et humaines. Le parcours opérationnel doit être suffisant pour s'entretenir de cette expérience avec le chef de l'État. L'aisance d'expression doit être impeccable. La disponibilité doit être totale pour courir par monts et par vaux d'un bout à l'autre de l'année, sans avoir de soucis personnels. Et, naturellement, la notation doit être excellente, en même temps que le sens politique bien réel. Dans ces conditions, les armées choisissent leurs candidats parmi leurs cadres à "haut potentiel", qui ne dépassent pas dix pour cent de l'effectif d'officiers supérieurs.

La crainte exprimée par les aides de camp - qui constituent une petite corporation où jeunes et anciens s'entraident - sur le coup d'épaule des policiers pour les éjecter de la voiture n'est pas une nouveauté. Depuis longtemps, la place à côté du chauffeur est convoitée par les fonctionnaires civils, mais, comme l'affirme un ancien membre de la sécurité présidentielle, c'est une idée curieuse, dès lors que, "a priori, le danger ne vient pas de l'intérieur de la voiture ! On voit beaucoup mieux et on est bien mieux positionné en se trouvant dans la voiture suiveuse ou à côté, sur une moto". Rappelons que le GSPR, commandé par la commissaire Sophie Hatt, est composé de 60 personnes, dont 40 policiers et 20 gendarmes tout juste réintégrés dans le dispositif par François Hollande.

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  • 1 month later...

Le SNLE type Triomphant accoste à Faslane en Ecosse.

Tapie au fond d’un loch écossais, Faslane, base des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins britanniques, a accueilli récemment un SNLE français type Triomphant.

Près de huit mois de travail ont été nécessaires pour planifier cette escale. Sur les plans nautique et juridique, il a fallu définir les modalités du transit en surface d’un sous-marin à propulsion nucléaire emportant des missiles nucléaires dans les eaux contigües puis les eaux territoriales d’un pays souverain. Les SNLE n'étant pas conçus pour faire des escales, la compatibilité des servitudes (eau potable, air haute pression, eau de qualité nucléaire, caisses à eaux noires et grises, alimentation électrique en courant continu, confection des boîtes de jonction ad hoc) a du être étudiée par le consortium « Babcok » (le pendant britannique de DCNS) afin d’accueillir l’hôte français.

Un impressionnant dispositif de sécurité s’est mis en place avec un patrouilleur de la Royal Navy, une vedette de commandement et quatre embarcations de police. La protection rapprochée (final denial) était assurée par quatre embarcations armées des Royal Marines.

Suite :

http://www.defense.gouv.fr/marine/actu-marine/echanges-entre-les-marines-britanniques-et-francaises-a-faslane-ecosse

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Amusant. C'est totalement inutile côté technique ou militaire, mais éminemment politique.

Je ne sais pas trop ce qu'on en tirera mais ce n'était qu'un juste retour des choses.

Vu que les Ecossais pourraient devenir indépendant, à quand les forces stratégiques arborant le white ensign partant de Brest?

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La vidéo est disponible depuis le 3 août 2012. Très belle vidéo en haute def d'ailleurs.

Tu aurais un lien Perry ?

@ Raoul

Il n'existe pas des brouilleurs pour faire "plus de bruit" que n'en fait habituellement le SNLE et ainsi camoufler sa véritable signature acoustique ?

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Est-ce que ce genre d'escale ne risque pas de dévoiler trés (trop) précisément la signature acoustique du Triomphant ?

Non, c'est juste pour permettre aux autres équipages de la Navy d'apprendre à bien le reconnaître.

L'équipage du Vanguard est au point, maintenant ... la dernière leçon a eu assez d'impact.  :lol:

Sinon, pour la signature acoustique, il est certainement possible de l'altérer. Utiliser des régimes moteurs totalement différents de ceux de la patrouille, neutraliser les circuits principaux et utiliser les circuits alternatifs pour ne pas révéler le bruit (s'il y en a) des pompes ordinaires, voire ajouter des bruiteurs, à l'image du dispositif d'augmentation de la SER porté par les F-22 en vol à l'étranger ...

Je suis persuadé que cet aspect (dissimulation de signature acoustique) a été le premier des aspects envisagés pour étudier la faisabilité de cette escale, que ça a été le plus dur à mettre en place et que tout le reste (branchements, etc.) n'est là que pour remplir l'article et pour expliquer que ça ne va pas de soi ...

Tiens, un truc rigolo ... Les SNLE ne devraient pas avoir de pavillon de courtoisie dans leur dotation normale, non ? Vu l'importance de la visite, le caractère diplomatique fort de l'événement, il a fallu en doter le Triomphant.  =)

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Est-ce que ce genre d'escale ne risque pas de dévoiler trés (trop) précisément la signature acoustique du Triomphant ?

A ce moment le navire navigue avec toutes les machine a l’arrêt ... risque pas de faire du bruit! De tout facon en route a 5 noeud meme les SNLE d'en face collé dans le kiosque ne l'on pas détecté :lol: on a heuté un EVP chef?

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J'imagine que les signatures des uns et des autres sont déjà grosso modo connues, histoire de savoir si celui qui navigue dans la Manche est bien un Anglais (auquel cas il est chez lui) où s'il faut s'inquiéter car c'est un Russe ou autre.

hum

pas beaucoup de fond, en Manche : 40-50m

ce n'est donc pas un point de passage idéal

et si, moi, je devais le faire discretement, je me collerai dessous ou pile dans son sillage un vieux cargo pourrave et bien bruyant afin que l'on ne m'entende pas (trop) (puisque là, on remarquerait un blanc, un masque, donc un discret qui se cache)

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Est-ce que ce genre d'escale ne risque pas de dévoiler trés (trop) précisément la signature acoustique du Triomphant ?

Début de la saison estivale/fin printemps on a fait encore mieux :

Un commandant britannique de soum' a été invité a venir "exercer" sa fonction d'officier (il me semble qu'il a occupé un poste de second-observateur truc du genre) sur un de nos SNLE-NG ...

Pour faire sortir des infos "sensibles" c'est bien + risqué non ? Pourtant on l'a fait ... Et normalement l'inverse a du avoir lieu après (un commandant français de soum' occupant le même genre de poste en observateur sur un soum' brit)

En faisant cela, le potentiel que de très nombreuses infos sensibles sortent de nos soum est bien + élevé qu'un déplacement a l'étranger membre de l'OTAN non ? D'autant + qu'il a vu le fonctionnement en exercice qui permet forcément de faire ressortir des infos

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hum

pas beaucoup de fond, en Manche : 40-50m

ce n'est donc pas un point de passage idéal

et si, moi, je devais le faire discretement, je me collerai dessous ou pile dans son sillage un vieux cargo pourrave et bien bruyant afin que l'on ne m'entende pas (trop) (puisque là, on remarquerait un blanc, un masque, donc un discret qui se cache)

Tu peux remplacer Manche par la plupart du pourtour Européen des trajets de nos SNLE. Les routes étant limitées ça n'a rien de "surprenant" qu'on puisse se mettre en embuscade sonore pour identifier de potentiels intrus. Bien qu'il s'agisse ici plus probablement de SNA que de SNLE étant donné que pour ces derniers l'intérêt (pour les non Européens) de trop s'approcher de nos côtes est mineur et grand en risques.

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  • 1 month later...

« Air Et Cosmos » du 5 octobre indique dans son article sur le centenaire du Centre des Mureaux qu’une décision politique est attendue pour dans quelques mois sur le lancement de la version 3 du missile M51 (dite M51.3).

Les informations que j’ai pu rassembler sur cette version 3 indiquent que :

•  Les premier et deuxième étages seront identiques à ceux des versions 1 et 2.

•  Un nouveau troisième étage sera développé (avec des technologies nouvelles pour la structure et des tuyères) ainsi qu’un nouveau « bus » (dit Case Propulsive d’ Espacement Equipée Nouvelle Génération - CPEE NG).

•  Le type des têtes nucléaires (les TNO) est inchangé.

•  Seront-elles en même nombre ? 6, 10 ou plus ? Parce qu’une nouvelle partie haute du missile peut faire espérer un gain tant en masse transportée et qu’en précision de livraison sur la cible. La perspective d’un gain de masse projetable par le M51 est d’ailleurs un objectif affiché pour la « rénovation à mi-vie » (RMV) du missile M51 dont parle le rapport du sénat de juillet 2012.

•  Date objectif : 2020.

Pour mémoire (et il s’agit là de ma propre interprétation) :

•  Le M51.1, successeur du M45, était un nouveau missile (diamètre et masse accrus, tout nouveaux premier et deuxième étages, nouvelle forme extérieure avec par un réducteur de traînée aérodynamique). La charge militaire était tout à fait officiellement la même que celle du M45 : 6 têtes TN75. Mais j’ai l’impression que le troisième étage et le « bus » étaient en fait les mêmes que ceux du M45, chose que le diamètre supérieur du nouveau missile permettait d’accommoder sous la coiffe.

•  Si le M51 utilise effectivement le même troisième étage et le même « bus » que le M45 (et donc dérivés ou identiques à celui du missile M4 de 1986) cela permettrait de mieux comprendre certaines singularité du programme M51 comme le faible nombre d’essais en vols (moins de 10 contre 25 pour le M4), comme aussi le besoin d’une rénovation dès 2020 pour des missiles (les M51) encore quasi neufs, puisque livrés entre 2010 et 2015.

•  Le M51.2 c’est le remplacement des ogives TN75 par les TNO (et peut-être de nouveaux logiciels ?) mais rien d’autre par rapport au M51.1. Mise en service pour 2015.

•  La version M51.3 devrait en fait s’appeler « M5 » parce que cette version semble afficher (enfin !) les performances du missile M5 tel qu’il était annoncé au début des années 1990 (10 têtes sur 10.000 kilomètres). Le programme M5 avait été réduit dans ses ambitions techniques en 1996 et rebaptisé alors M51.

Quelqu’un a-t-il une confirmation de ces informations sur le possible futur M51.3 ? Ou bien avez-vous des éléments différents ?

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  • 2 weeks later...

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/dissuasion-nucleaire-rester-credible-19-10-2012-1877093.php

Les sous-marins nucléaires basés à l'Île-Longue (29) sont en passe d'être équipés de nouveaux missiles. Un choix qui n'altère pas le principe de la dissuasion, estime le vice-amiral d'escadre Charles-Édouard de Coriolis. Le vice-amiral d'escadre Charles-Édouard de Coriolis, commandant la force de dissuasion de la Marine, resitue les enjeux et les évolutions de l'arme nucléaire transportée à bord des sous-marins basés à l'Île-Longue.

Le président de la République a rappelé son attachement indéfectible à la dissuasion nucléaire. En quoi le nouveau missile M51 protège-t-il davantage les intérêts de la France par rapport à son prédécesseur, le M45?

La dissuasion a été pensée comme une réponse efficace en cas d'atteinte aux intérêts vitaux de la France et la garantie contre la surprise stratégique. De même que ces intérêts vitaux n'ont jamais été cités de façon exhaustive, les caractéristiques du missile M51 sont soumises à des règles strictes de confidentialité. On peut toutefois noter sa portée accrue, qui en fait un missile intercontinental. Par cette caractéristique, il est plus à même de dissuader un agresseur potentiel que leM45.

Avec l'évolution technologique des M51 et leurs têtes nucléaires multiples et modulables en portée et en intensité radioactive, peut-on encore parler d'arme de dissuasion?

Il convient de différencier ce qui relève des têtes nucléaires de ce qui relève du missile. Depuis le Redoutable et le M1, les têtes et les missiles ont évolué. D'une tête de forte puissance nous sommes passés, avec le M4, à des têtes multiples de puissance plus faible. Les portées se sont régulièrement accrues au fil des progrès technologiques. Toutes ces évolutions ont renforcé la crédibilité de la dissuasion. Le M51 s'inscrit parfaitement dans ces évolutions et, par cela même, renforce la dissuasion.

Cette évolution technologique sème le trouble chez les opposants au nucléaire militaire et au M51 en particulier. On a l'impression que ces armes sont davantage modulables pour, malheureusement, devoir un jour les utiliser. N'est-ce pas le principe même de la dissuasion qui vacille?

Si nous possédions des armes et que nous faisions savoir que nous ne les utiliserions pas, elles ne serviraient à rien et la dissuasion ne serait pas crédible. Avoir davantage de souplesse dans l'emploi des armes les rend plus crédibles. La défense de nos intérêts vitaux est le principe de la dissuasion. La dissuasion sera mise en oeuvre en cas d'atteinte à nos intérêts vitaux. Le principe de la dissuasion n'est donc pas atteint, bien au contraire.

On imagine qu'une arme de dissuasion n'est efficace que si elle est, au minimum, connue et jaugée par ses adversaires. Comment concilier le secret militaire absolu et le niveau de crédibilité de la dissuasion nucléaire?

Il est certain que disposer d'armes nucléaires de dissuasion sans en faire état serait absurde. Il y a donc un compromis à trouver entre le secret, que tout un chacun comprend, et la communication de certaines données techniques qui assoit la crédibilité. C'est pour cela qu'il y a toujours eu une communication raisonnée sur les SNLE et les armes. Pour le M51, vous parlez de portée accrue, de modularité en portée et en intensité. Certaines évolutions sont donc bien connues de tous, et notamment des adversaires potentiels. On peut donc estimer que le but recherché est atteint, à savoir un juste compromis entre la confidentialité et la communication de certaines capacités.

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On imagine qu'une arme de dissuasion n'est efficace que si elle est, au minimum, connue et jaugée par ses adversaires. Comment concilier le secret militaire absolu et le niveau de crédibilité de la dissuasion nucléaire?

Il est certain que disposer d'armes nucléaires de dissuasion sans en faire état serait absurde. Il y a donc un compromis à trouver entre le secret, que tout un chacun comprend, et la communication de certaines données techniques qui assoit la crédibilité. C'est pour cela qu'il y a toujours eu une communication raisonnée sur les SNLE et les armes. Pour le M51, vous parlez de portée accrue, de modularité en portée et en intensité. Certaines évolutions sont donc bien connues de tous, et notamment des adversaires potentiels. On peut donc estimer que le but recherché est atteint, à savoir un juste compromis entre la confidentialité et la communication de certaines capacités.

  Y a t'il vraiment besoin de communiquer encore sur les "capacités françaises de dissuasion nucléaire" quand par exemple Obama en est devenu l'un des meilleurs communiquant malgré lui avec son projet de réduction a 2000 armes/vecteurs US fortement re-modernisé qui donne un gage énorme aux choix qu'a fait la France depuis le milieu des années 90's ?

  (une des énièmes raisons éventuels d'ailleurs pour la droite US d'appeler Obama "l'européen" puisqu'il ne fait guère de doute que le modèle qu'il désire pour l'avenir de la dissuasion US est le modèle français, et qui permettrait aux USA de faire des économies énormes d'ailleurs ! Je pense que les stratèges US le voyaient comme cela depuis un bon moment : mais le problème étant toujours les grandes quantités d'armes russes qui ont longtemps fait hésiter a diminuer le stock US aussi obsolètes soient ils pour certains type de vecteurs/porteurs comme le B52)

Il y a aussi les choix technologiques de "développement" qui sont sensiblement les mêmes que les notres, mais qui cette fois ci : sont des choix qui "vont de soi" et pas particulièrement français ...

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Bonjour voila une vidéo très intéressante surtout a partir de la 36ème minutes .

Bonjour, la vidéo a déja été postée (par mes soins) il y a + d'une semaine de ça en section "photos & vidéos"

 

Et bon le sujet n'a hélas pas énormément grand chose a voir avec la dissuasion, le sujet est très orienté SNA, vu de l'intérieur et sa politique

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  • 1 month later...

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