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Actualité, principales commandes et MCO du navaliste Naval Group ex-DCNS/Thales/Piriou/CMN


Philippe Top-Force

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@xav @mudrets Surtout que les Anglos-Saxons n’utilisent pas les mêmes référentiels que nous… ce qui prête à confusion. Alors qu’ils mettent l’accent sur la date de prise d’armement (surtout l’US Navy), pour nous c’est plutôt la livraison ou la mise en service qui compte.

« Commissioning » -> Prise d’armement pour essais

« Builder’s trials » -> Essais constructeur

« Acceptance trials » -> Présentation aux essais officiels

« Delivery » -> Livraison

« Post delivery trials » et « Work ups «  -> Essais opérationnels / vérification des capacités militaires / Mise en condition opérationnelle

« Shakedown cruise » -> Déploiement longue durée

« Initial Operational Capability (IOC) » et « Full Operational Capability (FOC) -> Admission au service actif

 

Modifié par HK
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  • 2 weeks later...
  • 3 weeks later...

Tu n'abordes pas le sujet @xav, mais sais-tu si Couach fait encore du super-yacht ? (pour la pub, même si moi je trouve ça moche polluant et scandaleusement dispendieux)

Un petit zoom sur le part de Larros eut-été intéressant, pour montrer par quoi doit en passer le chantier pour mettre à l'eau ses bateaux:

Révélation

 

Marée haute espérée :) (pour ceux qui ne connaissent pas, Larros est un authentique petit port ostréicole, un des 7 de la commune de Gujan-Mestras. D'où que les bateaux mis à l'eau sont acheminés au port d'Arcachon, grand port de plaisance et de pêche toujours en eau. Si j'i bien compris les patrouilleurs saoudiens quittent la Bassin par leurs propres moyens (c'et le Golfe de Gascogne derrière les passes, ils faut donc qu'ils soient bien prêts) pour aller au Havre via Brest, où ils sont embarqués sur un cargo

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Voila exactement. Définir "super yacht". Je crois qu'ils sont limités à 40 ou 50 metres maxi (pour le militaire et le civil).

Par contre ils ont une activité de maintenance de Yacht (y compris les gros je crois), à St Mandrier il me semble.

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Il y a 4 heures, xav a dit :

Par contre ils ont une activité de maintenance de Yacht (y compris les gros je crois), à St Mandrier il me semble.

Yes, sur l'ancienne base aéronavale de Saint Mandrier. Mais je ne sais pas si Couach est présent en tant que tel ou seulement IMS Shipyard, qui appartient à l'holding de Couach 

160 pieds ça commence à faire un joli bateau de plaisance...

Modifié par Fusilier
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11 minutes ago, Fusilier said:

160 pieds ça commence à faire un joli bateau de plaisance...

D'autant que Couach c'est cher et qu'il n'y à pas de bas de gamme ... même leur petit Fly ne doivent pas commencer sous 5 000 000 €. Il ont un 50 "FLY" dans la gamme qui doit gentiment faire 30 millions d'euros. Des modèles qui ont 10 ans ou plus traine en occas' à 15 millions d'€.

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 « Les drones sont l'avenir du combat en mer », pour le patron de Naval Group

Révélation

Pierre-Eric Pommellet explique que le renouvellement de la flotte française assure à l'industriel un plan de charge élevé, en dépit de la perte du contrat australien. La guerre en Ukraine a démontré la nécessité de protéger ses côtes et d'avoir une flotte modernisée. Elle devra être complétée par des drones marins, qui feront l'objet d'un centre de recherches et de production dans le Var.

Y a-t-il eu des transformations majeures dans l'industrie navale de défense depuis le dernier salon Euronaval de 2018 ?

C'était avant la crise du Covid et la guerre en Ukraine. Le principal changement réside donc dans la perception des menaces, laquelle se traduit par la hausse globale des budgets militaires . Les flottes navales sont partout en expansion. En France, le gouvernement a lancé l'an dernier les programmes pour réaliser la troisième génération de sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE 3G) et pour remplacer le porte-avions Charles de Gaulle, confirmant ainsi la poursuite du renouvellement de la flotte navale française.

Nous avons livré en novembre 2020 à la marine nationale le premier sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) du programme Barracuda, tandis que le deuxième, le Duguay-Trouin, a franchi une étape majeure le 30 septembre avec la divergence de son réacteur nucléaire embarqué. L'an dernier, la frégate Alsace a été admise au service actif et dans quelques jours, nous livrerons la huitième et dernière frégate multimissions (FREMM), La Lorraine, tandis que la première frégate de défense et d'intervention (FDI) sera mise à flot dans les semaines qui viennent.

La marine française a désormais dix frégates relativement neuves. Quelle est la valeur ajoutée des FDI ?

L'une des principales évolutions tient dans son système de combat entièrement numérique avec un data center à bord, qui permettra des évolutions incrémentales des fonctions et des logiciels. L'autre grand progrès réside dans le nouveau radar à panneaux plats fourni par Thales qui permet une veille constante à 360 degrés à bord. Enfin la FDI est plus compacte tout en étant complètement multimissions tant pour la défense antiaérienne, sous-marine ou de surface. Et pour les passionnés d'architecture navale, la FDI offre une carène inversée, ce qui lui offre une nouvelle stabilité et furtivité. Avec la FDI, on passe à une génération de navires qui évoluera au fur et à mesure des besoins.

Quelles sont les leçons à tirer du conflit ukrainien pour le secteur naval ?

Avec brutalité, la guerre en Ukraine montre au combien les échanges maritimes sont indispensables pour nos sociétés, notamment pour l'exportation des denrées alimentaires. Il rappelle aussi la nécessité absolue de protéger ses côtes, ses détroits. La conflictualité n'est pas qu'un mot. La guerre navale existe, il faut pouvoir se protéger. On a aussi constaté le retour de la guerre des mines, avec leur utilisation pour interdire l'accès aux flottes. Enfin les accidents sur le gazoduc NordStream montrent la nécessité nouvelle de protéger les infrastructures sous-marines. 90 % des flux internes passent par les grands fonds. Ce conflit rappelle tout simplement l'important d'avoir une flotte navale de combat.

Mais la destruction du navire russe Moskva n'est-elle pas un signal de la vulnérabilité d'une flotte de guerre ? Certains ont souligné après cet accident la vulnérabilité d'un porte-avions aux missiles ?

Cette destruction montre seulement la nécessité de protéger les navires des menaces et donc de les équiper pour la guerre électronique. Dès qu'un navire est engagé en mer, il doit mettre en oeuvre ses systèmes d'autoprotection (radars, défense antiaérienne, détection sous-marine, etc.).Pour le porte-avions, je laisse les débats aux experts de la Marine, mais je rappelle qu'un porte-avions ne navigue jamais seul mais au sein d'un groupe aéronaval de protection. Et j'observe que toutes les nations s'équipent en porte-avions : Etats-Unis, Chine, Inde, Royaume-Uni. La France a décidé de lancer les études pour le remplacement à terme du Charles de Gaulle et nos ingénieurs sont mobilisés aux côtés de Technicatome et des Chantiers de l'Atlantique. J'ajoute qu'il s'agit d'un projet sur le temps long et donc, nous ne sommes pas seulement dans la phase d'ingénierie, nous allons bientôt commencer à industrialiser certaines pièces, pour la construction de la chaufferie nucléaire du futur porte-avions.

La Chine aurait davantage de bateaux que les Etats-Unis. La Chine est-elle devenue un concurrent à l'exportation ?

Nous exportons plutôt vers des pays alliés où nos principaux concurrents sont européens ou Américains. Le salon Euronaval est l'occasion de se comparer. Mais je suis persuadé que le critère du nombre de bateaux pour une flotte ne sera bientôt plus le seul à considérer. L'évolution du combat naval va aller vers des systèmes dronisés, en complément des navires avec des équipages.

Il y a quelques mois, les Etats-Unis ont ainsi averti qu'ils ne prévoyaient pas d'augmenter leur flotte mais qu'ils misaient sur la dronisation du combat naval pour en augmenter l'efficacité. On a déjà développé des drones pour aller chercher et désactiver les mines, ou pour explorer les grands fonds marins. Il s'agit à présent de développer des drones de combat, capable d'étendre les capacités des flottes dans le renseignement, le transport de capacité, la protection d'infrastructures.

La flotte française n'est pas très importante mais la flotte européenne pourrait l'être. La coopération européenne a-t-elle progressé depuis l'échec du rapprochement franco-italien entre Naval Group et Fincantieri annoncé en 2018 ?

Naviris, la filiale créée entre Naval Group et Fincantieri lors du salon Euronaval 2018, n'a pas disparu. Elle porte des projets d'innovation important entre nos deux groupes, notamment l'architecture numérique des navires, les nouvelles solutions de propulsion, les batteries du futur, etc. On prépare l'avenir ensemble. Naviris est aussi chargé du projet de modernisation des quatre frégates Horizon détenues par les deux pays.

Un autre projet de coopération européenne a vu le jour avec le soutien du Fonds européen de défense de la Commission européenne, qui réunit la France, l'Italie, l'Espagne et la Grèce afin de concevoir de nouvelles frégates de surveillance pour remplacer nos flottes anciennes.

La France aura besoin de six navires de ce type pour l'outre-Mer et ensemble, les quatre pays ont besoin de 15 à 20 navires de ce type à partir de la fin de la décennie. Cela fait donc du sens de mettre le design en commun. Pour renforcer la cohésion européenne, nous avons aussi bon espoir d'être désignés pour réaliser les mêmes bateaux pour la guerre des mines, que ceux que nous réalisons pour la Belgique et les Pays-Bas. La prochaine loi de programmation militaire doit définir le renouvellement de la flotte de guerre des mines françaises.

Qu'attendez-vous de la nouvelle loi de programmation militaire ?

Nous espérons qu'elle confirmera des programmes déjà lancés et qu'elle nous engage dans des programmes nouveaux comme la guerre des mines et les patrouilleurs océaniques. Et qu'elle encourage aussi l'innovation pour constituer un pôle de développement de drones marins ambitieux. Nous avons prévu d'investir 140 millions d'euros sur nos fonds propres notamment pour réindustrialiser le site de La Londe-les-Maures dans le Var et y créer un centre d'excellence des drones, des systèmes autonomes et des armes sous-marines à l'horizon 2.027.

L'objectif visé est dans un premier temps de réaliser les premiers démonstrateurs de drones marins de combat. D'ores et déjà, nous avons réalisé des tests en mer avec notre démonstrateur de drone sous-marin océanique, ce prototype de 10 mètres de long pour une dizaine de tonnes. Les principaux enjeux de recherche pour développer des drones marins porteront évidemment sur leur propulsion et leur endurance, sur leur autonomie décisionnelle dans le cadre du combat collaboratif et sur l'emport de charge utile et des armements.

Avez-vous l'espoir de retravailler en Australie ?

Le choc a été terrible mais nous avons réussi à retrouver des emplois pour tous nos collaborateurs, grâce notamment au lancement du programme de recherche sur les sous-marins de troisième génération de la dissuasion nucléaire. Pour le reste, je suis satisfait de voir que les gouvernements français et australiens ont renoué des liens diplomatiques. C'est aux Australiens d'évaluer leurs besoins. Ils doivent le faire l'an prochain.

A l'exportation, nous sommes en plein développement du programme de guerre des mines pour la Belgique et les Pays-Bas, tandis que pour honorer la commande grecque de trois FDI, nous allons devoir accélérer notre rythme de production pour livrer un bateau tous les six mois. Un exercice concret « d'économie de guerre ».

Les echos

Anne Bauer

 

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il y a une heure, ARMEN56 a dit :

 « Les drones sont l'avenir du combat en mer », pour le patron de Naval Group

Mr Pommellet dit ceci : "Un autre projet de coopération européenne a vu le jour avec le soutien du Fonds européen de défense de la Commission européenne, qui réunit la France, l'Italie, l'Espagne et la Grèce afin de concevoir de nouvelles frégates de surveillance pour remplacer nos flottes anciennes."      Or le projet est celui des Corvettes européennes ... 

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il y a une heure, Bechar06 a dit :

e nouvelles frégates de surveillance pour remplacer nos flottes anciennes."      Or le projet est celui des Corvettes européennes ... 

corvettes "lourdes", frégates "légères", question de dénomination...  FS Floreal ~3000 Tpc,  FLF 3600 Tpc; le modèle "long range" (qui devrait correspondre aux Fr.)  tape dans les 3000 / 3300 

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Il y a 5 heures, ARMEN56 a dit :

 « Les drones sont l'avenir du combat en mer », pour le patron de Naval Group

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Pierre-Eric Pommellet explique que le renouvellement de la flotte française assure à l'industriel un plan de charge élevé, en dépit de la perte du contrat australien. La guerre en Ukraine a démontré la nécessité de protéger ses côtes et d'avoir une flotte modernisée. Elle devra être complétée par des drones marins, qui feront l'objet d'un centre de recherches et de production dans le Var.

Y a-t-il eu des transformations majeures dans l'industrie navale de défense depuis le dernier salon Euronaval de 2018 ?

C'était avant la crise du Covid et la guerre en Ukraine. Le principal changement réside donc dans la perception des menaces, laquelle se traduit par la hausse globale des budgets militaires . Les flottes navales sont partout en expansion. En France, le gouvernement a lancé l'an dernier les programmes pour réaliser la troisième génération de sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE 3G) et pour remplacer le porte-avions Charles de Gaulle, confirmant ainsi la poursuite du renouvellement de la flotte navale française.

Nous avons livré en novembre 2020 à la marine nationale le premier sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) du programme Barracuda, tandis que le deuxième, le Duguay-Trouin, a franchi une étape majeure le 30 septembre avec la divergence de son réacteur nucléaire embarqué. L'an dernier, la frégate Alsace a été admise au service actif et dans quelques jours, nous livrerons la huitième et dernière frégate multimissions (FREMM), La Lorraine, tandis que la première frégate de défense et d'intervention (FDI) sera mise à flot dans les semaines qui viennent.

La marine française a désormais dix frégates relativement neuves. Quelle est la valeur ajoutée des FDI ?

L'une des principales évolutions tient dans son système de combat entièrement numérique avec un data center à bord, qui permettra des évolutions incrémentales des fonctions et des logiciels. L'autre grand progrès réside dans le nouveau radar à panneaux plats fourni par Thales qui permet une veille constante à 360 degrés à bord. Enfin la FDI est plus compacte tout en étant complètement multimissions tant pour la défense antiaérienne, sous-marine ou de surface. Et pour les passionnés d'architecture navale, la FDI offre une carène inversée, ce qui lui offre une nouvelle stabilité et furtivité. Avec la FDI, on passe à une génération de navires qui évoluera au fur et à mesure des besoins.

Quelles sont les leçons à tirer du conflit ukrainien pour le secteur naval ?

Avec brutalité, la guerre en Ukraine montre au combien les échanges maritimes sont indispensables pour nos sociétés, notamment pour l'exportation des denrées alimentaires. Il rappelle aussi la nécessité absolue de protéger ses côtes, ses détroits. La conflictualité n'est pas qu'un mot. La guerre navale existe, il faut pouvoir se protéger. On a aussi constaté le retour de la guerre des mines, avec leur utilisation pour interdire l'accès aux flottes. Enfin les accidents sur le gazoduc NordStream montrent la nécessité nouvelle de protéger les infrastructures sous-marines. 90 % des flux internes passent par les grands fonds. Ce conflit rappelle tout simplement l'important d'avoir une flotte navale de combat.

Mais la destruction du navire russe Moskva n'est-elle pas un signal de la vulnérabilité d'une flotte de guerre ? Certains ont souligné après cet accident la vulnérabilité d'un porte-avions aux missiles ?

Cette destruction montre seulement la nécessité de protéger les navires des menaces et donc de les équiper pour la guerre électronique. Dès qu'un navire est engagé en mer, il doit mettre en oeuvre ses systèmes d'autoprotection (radars, défense antiaérienne, détection sous-marine, etc.).Pour le porte-avions, je laisse les débats aux experts de la Marine, mais je rappelle qu'un porte-avions ne navigue jamais seul mais au sein d'un groupe aéronaval de protection. Et j'observe que toutes les nations s'équipent en porte-avions : Etats-Unis, Chine, Inde, Royaume-Uni. La France a décidé de lancer les études pour le remplacement à terme du Charles de Gaulle et nos ingénieurs sont mobilisés aux côtés de Technicatome et des Chantiers de l'Atlantique. J'ajoute qu'il s'agit d'un projet sur le temps long et donc, nous ne sommes pas seulement dans la phase d'ingénierie, nous allons bientôt commencer à industrialiser certaines pièces, pour la construction de la chaufferie nucléaire du futur porte-avions.

La Chine aurait davantage de bateaux que les Etats-Unis. La Chine est-elle devenue un concurrent à l'exportation ?

Nous exportons plutôt vers des pays alliés où nos principaux concurrents sont européens ou Américains. Le salon Euronaval est l'occasion de se comparer. Mais je suis persuadé que le critère du nombre de bateaux pour une flotte ne sera bientôt plus le seul à considérer. L'évolution du combat naval va aller vers des systèmes dronisés, en complément des navires avec des équipages.

Il y a quelques mois, les Etats-Unis ont ainsi averti qu'ils ne prévoyaient pas d'augmenter leur flotte mais qu'ils misaient sur la dronisation du combat naval pour en augmenter l'efficacité. On a déjà développé des drones pour aller chercher et désactiver les mines, ou pour explorer les grands fonds marins. Il s'agit à présent de développer des drones de combat, capable d'étendre les capacités des flottes dans le renseignement, le transport de capacité, la protection d'infrastructures.

La flotte française n'est pas très importante mais la flotte européenne pourrait l'être. La coopération européenne a-t-elle progressé depuis l'échec du rapprochement franco-italien entre Naval Group et Fincantieri annoncé en 2018 ?

Naviris, la filiale créée entre Naval Group et Fincantieri lors du salon Euronaval 2018, n'a pas disparu. Elle porte des projets d'innovation important entre nos deux groupes, notamment l'architecture numérique des navires, les nouvelles solutions de propulsion, les batteries du futur, etc. On prépare l'avenir ensemble. Naviris est aussi chargé du projet de modernisation des quatre frégates Horizon détenues par les deux pays.

Un autre projet de coopération européenne a vu le jour avec le soutien du Fonds européen de défense de la Commission européenne, qui réunit la France, l'Italie, l'Espagne et la Grèce afin de concevoir de nouvelles frégates de surveillance pour remplacer nos flottes anciennes.

La France aura besoin de six navires de ce type pour l'outre-Mer et ensemble, les quatre pays ont besoin de 15 à 20 navires de ce type à partir de la fin de la décennie. Cela fait donc du sens de mettre le design en commun. Pour renforcer la cohésion européenne, nous avons aussi bon espoir d'être désignés pour réaliser les mêmes bateaux pour la guerre des mines, que ceux que nous réalisons pour la Belgique et les Pays-Bas. La prochaine loi de programmation militaire doit définir le renouvellement de la flotte de guerre des mines françaises.

Qu'attendez-vous de la nouvelle loi de programmation militaire ?

Nous espérons qu'elle confirmera des programmes déjà lancés et qu'elle nous engage dans des programmes nouveaux comme la guerre des mines et les patrouilleurs océaniques. Et qu'elle encourage aussi l'innovation pour constituer un pôle de développement de drones marins ambitieux. Nous avons prévu d'investir 140 millions d'euros sur nos fonds propres notamment pour réindustrialiser le site de La Londe-les-Maures dans le Var et y créer un centre d'excellence des drones, des systèmes autonomes et des armes sous-marines à l'horizon 2.027.

L'objectif visé est dans un premier temps de réaliser les premiers démonstrateurs de drones marins de combat. D'ores et déjà, nous avons réalisé des tests en mer avec notre démonstrateur de drone sous-marin océanique, ce prototype de 10 mètres de long pour une dizaine de tonnes. Les principaux enjeux de recherche pour développer des drones marins porteront évidemment sur leur propulsion et leur endurance, sur leur autonomie décisionnelle dans le cadre du combat collaboratif et sur l'emport de charge utile et des armements.

Avez-vous l'espoir de retravailler en Australie ?

Le choc a été terrible mais nous avons réussi à retrouver des emplois pour tous nos collaborateurs, grâce notamment au lancement du programme de recherche sur les sous-marins de troisième génération de la dissuasion nucléaire. Pour le reste, je suis satisfait de voir que les gouvernements français et australiens ont renoué des liens diplomatiques. C'est aux Australiens d'évaluer leurs besoins. Ils doivent le faire l'an prochain.

A l'exportation, nous sommes en plein développement du programme de guerre des mines pour la Belgique et les Pays-Bas, tandis que pour honorer la commande grecque de trois FDI, nous allons devoir accélérer notre rythme de production pour livrer un bateau tous les six mois. Un exercice concret « d'économie de guerre ».

Les echos

Anne Bauer

 

En attendant NG vient de perdre à Toulon le MCO des 2 Horizons et des 5 FLF pour les 8 prochaines année. Les mecs de NG font la gueule.

C'est les chantiers de l atlantique qui ont remporté la mise. 

La modernisation mi vie des horizons pourrait se faire en Italie. Via un partenariat CA Fincientiei 

Modifié par Scarabé
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Il y a 3 heures, Scarabé a dit :

Les mecs de NG font la gueule.

Tu voulais quoi qu'ils sabrent le champ.

Ne connait ni tenant et aboutissant des dossiers sauf que DNS/NG essuie pas mal d'échecs dans le MCO naval depuis une vingtaine d'années.....

Félicitations aux Chantiers de l'Atlantique alors

 

 

 

 

 

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il y a 11 minutes, ARMEN56 a dit :

Tu voulais quoi qu'ils sabrent le champ.

 

Je veux pas polimiquez mais bon 

Pourquoi ils perdent tous les contrats MCO? Ils ont quand même des choses à revoir dans le MCO par rapport aux autres.   

 

Modifié par Scarabé
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Il y a 1 heure, Scarabé a dit :

Je veux pas polimiquez mais bon 

Pourquoi ils perdent tous les contrats MCO? Ils ont quand même des choses à revoir dans le MCO par rapport aux autres.   

 

Mentalité (et prix!) d'arsenal vs entreprise commerciale, peut-être?

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Il y a 1 heure, Scarabé a dit :

Je veux pas polimiquez mais bon 

Pourquoi ils perdent tous les contrats MCO? Ils ont quand même des choses à revoir dans le MCO par rapport aux autres.   

 

Les Chantiers sont habitués à travailler à faibles marges, et donc à compter chaque euro, peut être qu'ils sont juste plus productifs que NG.

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Il y a 7 heures, Scarabé a dit :

En attendant NG vient de perdre à Toulon le MCO des 2 Horizons et des 5 FLF pour les 8 prochaines année. Les mecs de NG font la gueule

Est-ce qu'il n'y aurait pas là l'idée e garder à NG des capacités de conception ET de fabrication - assemblage de navire de guerre, surtout que les besoins et donc  l'activité "risquent" de monter 

Tandis que la maintenance requiert moins d'expertise ... 

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il y a 20 minutes, Bechar06 a dit :

Est-ce qu'il n'y aurait pas là l'idée e garder à NG des capacités de conception ET de fabrication - assemblage de navire de guerre, surtout que les besoins et donc  l'activité "risquent" de monter 

Tandis que la maintenance requiert moins d'expertise ... 

Les chantiers Atlantique construisent les BRF les PHA le PA NG et ont sortie les FS. 

Lorient NG vue la configuration du site ne peut pas construite de navire au delà de 10 000T . 

 

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il y a 2 minutes, Scarabé a dit :

Les chantiers Atlantique construisent les BRF les PHA le PA NG et ont sortie les FS. 

Lorient NG vue la configuration du site ne peut pas construite de navire au delà de 10 000T . 

 

Oui, je sais tout ça... Mais moins de 10.000 T c'est la très grande majorité des bateaux de guerre, des vrais surtout, avec fortes contraintes, et d'avant-garde ...  pas de ceux qui sont à partir d'approches civiles   !  ( PA-NG a part )

JE suppute une rationalité plus militaire au choix de donner la MCO à St-Nazaire, autre que économique ... 

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