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France 2014-2018 ... Une nouvelle catastrophe ?


Clairon

Messages recommandés

Il est liquide et défiscalisé mais plafonné, je doute que ce soit le Livret A qui draine toute l'épargne privé :lol:

Regarde juste la ventilation des supports des contrat d'assurance vie ... tu verras que la part investie en action est faible, la plupart reste sagement sur le support euro standard, et ici ce n'est pas un souci de livret A.

Oui, c'est vrai, il y a l'ass vie aussi...
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Toute la pensée française résumée depuis 200 ans .... la seule solution, l'homme providentiel rassemblant tous les pouvoirs : Louis XIV, Napoléon, Clémenceau, (Pétain), De Gaulle .....

Je ne sais pas où tu as vu le culte béat du chef dans mes posts, où alors tu comprends vraiment ce que tu veux ...

J'énonce, monsieur, que le quinquennat ne va pas, que le président est devenu omni-présent médiatiquement mais avec une efficacité de réformes et de projets qui frisent le 0.

J'énonce que le septennat ou le huitennat sont préférable pour que le président mène de la politique de long terme, et donc arrête de se mêler des affaires courantes. Rien n'a voir avec un homme providentiel, j'attends personne, moi, juste un leader, un décideur au plan, un capitaine de bateau qui commande le cap, ...

Toute la problématique française, la centralisation à outrance de tout et n'importe quoi dans les mains d'une seule personne qui va nous sauver ....

Je dénonce la centralisation, on ne me lit pas sur ce site ...  :P

Une région avec 1/5 de la population, la majeure partie de l'activité et toutes les administrations d'état, c'est n'importe quoi et ça pénalise la France plus qu'autre chose.

Moi, président, je mettrais:

- le ministère des finances à Lyon,

- l'agriculture à Rennes,

- l'industrie à Toulouse,

- la Justice à Bordeaux,

- les Transports à Marseille,

- la Culture à Lille (ah ah ah ah ...),

- les affaires européennes à Strasbourg (classique),

- les anciens combattants à Clermont-Ferrand,

- la recherche à Grenoble,

- la santé à Nice,

- la Défense à Metz,

- le quai d'Orsay à Orsay,

- place Beauvau à Beauvais,

- Je vend Matignon aux Qataris et envoie le premier ministre à Nantes,

- j'envoie les administrations en banlieue, ça coutera moins cher pour loger les fonctionnaires ...

Bon et je garde l’Élysée, pour la réception des chefs d'état étrangers, ils ne vont pas aller à Orsay quand même ...  :P

Conseil des ministres par visioconférence.

Sans compter les incitations fiscales aux entreprises s'installant dans la cambrousse.

Heureusement pour l'administration française, l'hypothèse de base n'arrivera jamais.

ON NE VOUS A PAS DIT QUE LE PERE NOEL ETAIT UNE INVENTION ?

Ce n'est pas en écrivant en majuscule que ton propos sera plus juste ou passera mieux.

La solution viendra de multiples directions, de la mise en commun de multiples capacités et non pas de la victoire de l'un contre l'autre (unique possibilité offerte par le système politique français depuis des siècles).

Mais non, on continue à croire qu'en choisissant François, Nicolas, Jacques, Séguolène ou Marine on aura quelqu'un qui résoudra tout seul ... [ longue liste de lieux communs ]

Clairon

Enfin, et c'est heureusement le propos de ton autre post, il faut un chef pour décider à la fin, arbitrer. Sinon, c'est le bordel assuré.

Je n'ai nullement dit qu'il fallait aller dans le culte absolu du chef.

Le président fait beaucoup trop en France, il doit se concentrer sur l'international, les grands projets et le cas échéant, les situations d'urgence pour le pays*.

Une représentation nationale (élargie et en ayant supprimé le Sénat) et l'appel aux décisions directes du peuple pour les questions de société me paraissent les voies à privilégier. Je me méfie par contre de mettre trop de pouvoir dans l'administration qui a tendance à gonfler d'elle-même telle une grenouille se prenant pour un bœuf ...

* perdre 3 points ou 30 points dans un sondage n'est en rien une situation d'urgence pour le pays ...  :P

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Je ne sais pas où tu as vu le culte béat du chef dans mes posts, où alors tu comprends vraiment ce que tu veux ...

J'énonce, monsieur, que le quinquennat ne va pas, que le président est devenu omni-présent médiatiquement mais avec une efficacité de réformes et de projets qui frisent le 0.

J'énonce que le septennat ou le huitennat sont préférable pour que le président mène de la politique de long terme, et donc arrête de se mêler des affaires courantes. Rien n'a voir avec un homme providentiel, j'attends personne, moi, juste un leader, un décideur au plan, un capitaine de bateau qui commande le cap, ...

Un type comme De Gaulle n'aurait aucune chance d'être président aujourd'hui. Même à son époque il n'aurait eu aucune chance normalement. Il a fallu la 2eme GM, la guerre d'Algérie et un concours de circonstances incroyables pour qu'il arrive au pouvoir, et ça n'a vraiment pas été facile.

Un président aujourd'hui est forcément le chef d'un gros parti politique, et il suffit de voir le fonctionnement de nos partis politiques pour comprendre que le "meilleur d'entre eux" n'a aucune chance d'être un leader potable. Un président est un expert en réseautage et en piston. Un expert en constitution d'un réseau d'obligés en leur distribuant des postes et des avantages payés par les contribuables, en échange de leur soutien pour gravir la marche suivante. Un expert en tactique politicienne et coups tordus à court terme. Un expert en langage et effets de manche. Un expert en mensonge direct ou par omission, en langue de bois... bref un expert de la conquête du pouvoir.

Bon, certaines de ces caractéristiques sont utiles pour exercer le pouvoir, et le système sélectionne aussi sur la capacité de travail, la capacité à créer une équipe,..mais il leur manque l'essentiel : la capacité à avoir une vision et à fixer un cap. Il leur faudrait une ambition collective, une capacité à rêver le futur, une excellente culture scientifique et technologique, un goût pour les projets ambitieux, si possible une vie riche d'expériences diverses pour avoir une compréhension très large de la société. Or ça, ça me paraît impossible pour quelqu'un qui a consacré tout son temps pendant 20-30 ans à gravir les échelon et tisser son réseau petit à petit dans un parti. Leur seul moteur est une puissante ambition personnelle. Les moins égoïstes se font broyer dans la compétition pour le pouvoir.

C'est tout le drame de la 5ème république : on a un président très puissant qui peut faire de grande choses, mais on se retrouve à chaque fois contraint de choisir entre 2 tocards de politiciens de carrière incapables d'avoir une vision pour le pays et de fixer un cap clair. Donc au lieu de grands projets et de belles aventures humaines, on a une politique à la petite semaine, de la navigation à vue de capitaines de pédalo ( et pas que Hollande, Chirac et Sarkozy étaient pareils) qui ne pensent qu'à maintenir le navire à flot et être populaire auprès des matelos-électeurs, afin de rester capitaine le plus longtemps possible.

Et ce n'est pas que le poste de président. Pour conquérir et conserver le pouvoir, un président doit distribuer les postes à responsabilité du pays à un nombre impressionnant d'autres gens tout à fait similaires, juste un peu moins habiles ou chanceux (tout ceux qui, en échange d'un renvoi d'ascenseur plus tard, ont ou vont accepter de l'aider ou juste de ne pas tenter de le faire chuter). D'où Morin à la défense, Dati à la justice, Ségo à la BPI,... et ce n'est pas que les ministères, il y a aussi les dirigeants d'entreprises publiques, les grands organismes publics et quantités de postes de toutes sortes pour caser tout ses "amis" selon leur mérites vis-à-vis du chef ou des sous-chefs.

Bref  :'( :'( :'(

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Google voudrait-il faire de la concurrence à Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif ? Il semble que oui. La firme américaine vient d’annoncer un projet ambitieux pour former pas moins de 100 000 entreprises françaises à développer des activités sur Internet. Pour Google, il s’agit d’un « grand plan national » pour proposer aux petites structures (TPE, PME, artisan et commerçant) de profiter du web afin de développer de nouvelles activités.

Pour cela, l’entreprise a mis en place un plan de bataille qui va démarrer la région lilloise. Une quinzaine de représentants de Google vont arpenter le territoire nordiste vont parcourir les villes de France pour séduire les entrepreneurs à de nouveaux projets. Après cette approche, les équipes de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Grand Lille prendront le relai.

Pour Jean-Marc Tassetto, directeur général de Google France sur le départ, cette initiative « unique au monde » a pour but de rattraper le retard des entreprises françaises en matière de nouvelles technologies. « La France est le 21e sur les 27 membres de l'OCDE quant à la numérisation des PME, et moins de 4 % du PIB est lié au numérique. »

http://www.01net.com/editorial/589517/google-veut-former-100-000-entreprises-francaises-au-web-business/
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1- Sortir de la zone euro et mettre un énorme coup de frein à l'inflation législative de l'union (législation qui ne contraint jamais les produits importés hors UE...). Menacer de quitter totalement la zone et bloquer toute les nouvelles directives devraient suffire. C'est délirant de payer des amendes à causes des nitrates.

2- Réforme le pays en supprimant toutes les professions protégés ainsi que le statu de fonctionnaire sauf pour les fonctions régaliennes.

3- Lancer un plan sur 20 ans pour sortir de l'économie du pétrole, quitte à mettre des caténaires ou de l'induction sur les routes. A 20 euro le baril on a 2% de croissance, à 80 euro 0%, à 200 euro on s'effondrera. Il faudra aussi exploiter le gaz de schiste tant qu'on utilisera du gaz importé.

4- Lancer le nucléaire de 4ième génération en construisant rapidement un démonstrateur de réacteur à sel fondu et spectre rapide. Avec notre stock d'uranium appauvrit on a 2500 ans d'énergie.

5- Réformer l'éducation: le brevet pour tous, ensuite deux filières pro et générale qui vont jusqu'au master pro pour l'une et jusqu'au Ph.D pour l'autre, avec des passerelles visibles.

6- Pour la délinquance, la méthode américaine: ça coute cher, c'est trash, mais ça marche.

7- Libérer l'agriculture des contraintes "environnementales" et sociales. En gros autoriser les OGM, les infrastructures d'irrigation et l'augmentation de la taille des exploitations pour être apte à lutter sur le marché international sans subvention

8- Reprendre en main le marché de l'immobilier, en supprimant l'APL et construisant directement les logements nécessaires aux classes populaires et moyenne inférieur. On dépense 40Md par an pour rien, sauf alimenter la bulle. Ca coute cher de construire, mais on moins on fera rentrer des loyers dans les caisses.

9- Nationaliser les banques. De toute façon on les renfloue en cas de perte, autant qu'elles obéissent.

10- Mettre en place un BCF qui prêterai à l'état à 0.5% et qui maintiendrai l'inflation entre 3 et 5%.

Il y a du bon là-dedans. Pas trop d'accord avec le paragraphe numéro 2 même si l'administration devrait être refondue de fond en comble.

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Le clair-obscur des aides à la création d'entreprise.

C'est à un effort sans précédent que vient de se livrer la Cour des comptes pour évaluer les dispositifs de l'Etat en faveur de la création d'entreprises ("Les dispositifs de soutien à la création d'entreprise", décembre 2012).

A lire :

http://www.lemonde.fr/emploi/article/2013/03/19/le-clair-obscur-des-aides-a-la-creation-d-entreprise_1849797_1698637.html#xtor=AL-32280515

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Le clair-obscur des aides à la création d'entreprise.

Quand on une fiscalité aussi lourde, l'état doit forcément aider les entreprises en phase de création ou d'investissement lourd. Je ne critique pas la fiscalité sur le fond, mais force de constater que l'intervention de l'état par le passé nous a permis de sauver ou des créer des entreprises aujourd'hui très performantes et indispensables à notre puissance (Airbus, Areva, Alstom, EDF et j'en passe). Cette politique industrielle active a été abandonné depuis les années 80 quand les politiques (sauf Cresson à l'époque, qui c'est faite lyncher) ont décidés que l'industrie devaient laisser placer au secteur tertiaire. Ils ont confondus une crise de modèle industriel, c'est à dire du fordisme, avec une crise du concept même d'industrie. Quand on voit des boites comme Samsumg qui ont toujours été soutenu, encouragé et protégé par l'état coréen, on peut légitimement se demander si on n'a pas raté le coche avec des entreprises comme Bull ou Thomson/Tchenicolor (que Juppé voulait vendre 1 franc à Daewoo) qui maintenant vivotent.. En Europe nous avons des libéraux naïfs aux commandes, qui ne comprennent pas que les autres ne respectent pas les règles du jeux.
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Mais pourquoi le système politique inefficace dans une partie de l'Union européenne (France, Belgique, pays méditerranéens...) fonctionne plus ou moins convenablement ailleurs (pays nordiques, autres régions du monde) ?

Sans prétendre faire le tour de la question certains éléments peuvent rapidement être dégagés:

- Système fiscal simple et efficace: la fiscalité est lourde mais centré sur l’impôt sur le revenu, la flat tax sociale et la TVA. L'impôts n'y est pas un instrument d'orientation politique mais permet une vrai redistribution et progressivité de la pression fiscale.

- Système éducatif performant: quasiment tout le monde a l'équivalent du brevet du collège, tout en introduisant rapidement des contacts avec l'entreprise pour facilité l'orientation, notamment vers une voix professionnelle qui permet aussi de faire des études longues. Il y a très peu de "rebut social" dans ces pays, 140 000 jeunes sortent de l'école sans diplômes, la moitié sont au chômage contre à peine 20% des diplômés niveau bac et 10% en étude sup. Un employeur un jeune sans diplôme qui lit mal, il ne peut rien faire aujourd'hui.

- politique de l'emploi efficace: pas de piston, tout le monde passe par le Pole Emploi local, en France c'est 70% des recrutements qui ne passent pas par des annonces publiés. Si tu refuse une proposition tu perd ton allocation (en théorie en France aussi, mais en réalité un chômeur ne reçoit jamais d'offre du PE).

- Beaucoup moins d'obstacle à l'innovation et l'investissement. Ils nous lamines dans le secteur du bois alors qu'on a plus de foret: une scierie en France ça fait 10 000m3 par an, là bas 300 à 500 000 m3. Tout leur système est optimisé pour la performance économique, et c'est ça qui permet ensuite la performance social: haut salaire, haute protection sociale et faible chômage.

- Une densité de population plus faible (sauf le Danemark) qui permet d'assurer plus d'emploi de territoire (meilleurs ratio ressources naturelles/tête, ça marche aussi avec l'Australie) et d'assurer une très bonne part des besoins en énergie avec de l’hydro-électrique.

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D'un autre côté, ce taux important de dépenses publiques par rapport au PIB a servi jusqu'ici d'amortisseur dans les phases de crises économiques. Si tu les réduit drastiquement, tu risques fortement d'aboutir à une population française globalement plus pauvre et fragilisée, et aussi plus polarisée (= beaucoup de pauvres et une petite minorité plus riche).

Si tu baisses les dépenses, tu baisses les impôts donc tu augmentes l'investissement, l'entrepreneuria, donc tu augmentes le taux d'activité ce qui baisse le chômage. Il y a donc moins de pauvres.

Et n'oublions pas que tu diminues les coûts liés à la redistribution elle même.

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Mais pourquoi le système politique inefficace dans une partie de l'Union européenne (France, Belgique, pays méditerranéens...) fonctionne plus ou moins convenablement ailleurs (pays nordiques, autres régions du monde) ?

Toutes choses égales par ailleurs, face à deux systèmes, quand l'un marche et l'autre non, c'est qu'ils sont différents.
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Ce qui détruit notre économie, c'est ce capitalisme perverti, qui fait mutualiser les risques mais qui privative les bénéfices. La preuve ce sont les états  c'est à dire l'argent des contribuable prêter à taux zéro si je ne dis pas de bêtises, qui ont sauvé le système bancaire pendant que ses même banques privées continues à prêter à taux élevé aux états.

Vous me direz oui mais, la situation est plus compliqué que cela. C'est faux, personne ne veut changer la donne et tout le monde en Europe se complait dans ce marasme surtout nos dirigeants qui ne comprennent plus, que c'est l'argent pour l'argent qui mène notre société. La preuve un de nos riches industriels avait se rêve, il y plus d'une dizaine d'année, de toucher les dividendes de ses entreprise sans masse salariale.

Cela me rappelle aussi une émission passée sur Arte où un expert en économie travaillant pour l'Europe expliquait que le système économique dans lequel nous vivions, était complètement pourri, mais faute de mieux, on s'en contentait. 

Donc, c'est notre société qui est malade, non pas de manque de bras, d'envie ou d'idée, mais d'une privatisation de ses richesses qui ne sont pas redistribué à leur juste valeur. Le problème est là.  C'est un problème de fond et non pas de forme.

Et l'excuse de la mondialisation et de sa concurrence impitoyable pour entériner les fermetures d'usines me font sortir de mes gonds. Car ce mouvement qu'est la mondialisation, n'est ni plus ni moins qu'une fabrique à esclave à l'échelle planétaire, si c'est ça votre vision du monde. Et bien vous ne le comprenez pas.  On ne valorise plus le travail mais la valeur de l'argent.  Et un jour, on sifflera la fin de la partie et là, bonjour les dégâts.

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Ce qui détruit notre économie, c'est ce capitalisme perverti, qui fait mutualiser les risques mais qui privative les bénéfices.

Cette simple phrase résume la plus grosse partie du problème.

La fin de la recréation que tu evoques, je la vois avec la fin des politiques non conventionnelles aux États-Unis. Personne ne sait les arrêter. En revanche, tout le monde sait que le moindre freinage de cette politique accommodante entraînera un nouvel effondrement de l'économie américaine.

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Ce qui détruit notre économie, c'est ce capitalisme perverti, qui fait mutualiser les risques mais qui privative les bénéfices. La preuve ce sont les états  c'est à dire l'argent des contribuable prêter à taux zéro si je ne dis pas de bêtises, qui ont sauvé le système bancaire pendant que ses même banques privées continues à prêter à taux élevé aux états.

Je regrette mais tu dis une bêtise. Si on prend le cas de la France, l'état a prêté aux banques (et pas toutes) à un taux totalement délirant pour l'époque (2009 si ma mémoire est bonne): 8%, alors que la majorité des banques concernées n'en voulaient pas, Sarkozy l'a imposé pour faire bonne figure face aux autres pays. Les grosses banques comme la Société Géniale et la BNP Parisbas se sont vite débrouillés pour rembourser l'ardoise, seul le Crédit Agricole a traîné. Moralité, l'état s'est mit 2 Milliards d'€ dans la poche en pas 6 mois. Très bonne opération financière, pour une fois le baisé c'est retrouvé le baiseur et bon coup de chapeau de Sarko. Certes il n'a pas fait que des bonnes choses, mais celle là en était une.

Ensuite, si les banques prêtent aux états (qui se sont endettés volontairement, merci le social pour 100% des cas) avec des taux faibles, et non élevés comme tu le dis ( actuellement la France emprunte à quasi 0 et on lui donne du pognon pour emprunter, eh oui, ça vous la coupe!) il faut bien que l'argent vienne de quelque part. Le marché financier entre en jeu à ce moment, les banques achètent donc l'argent sur ce marché puis comme ce n'est pas l'Abbé Pierre, elles prennent leur marge en revendant l'argent aux états. La boucle est bouclée. Au final si un état ne veut pas s'endetter, soit il augmente très drastiquement les impôts de toutes natures soit il réduit les services de fonctionnaires et tout le social, surtout le social. C'est peut-être un peu rapide comme démonstration mais c'est ainsi que cela se passe.

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Merci Nenel pour ce cour rapide d’économie. C'est au niveau de ses opérations bancaires et des ces histoires d'emprunts que j'étais pas sûr. C'est pour cela que j'ai précisé si je ne dit pas de bêtises.

Par social vous entendez: Assurance maladie, assurance chômage, assurance vieillesse, créations d'emplois publiques qui ne servent à rien d'autres qu'à diminuer les chiffres du chômage et accessoirement trouver une place pour les amis, aides de l'état pour tout et n'importe quoi, bref une ouverture du robinet à argent faisant fi de l'impact économique mais se basant sur un  impact politique des plus aléatoire(taux de popularité) .

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Vous pouvez rajoutez, tout ce qui tourne avec la politique familiale: CAF, aides au logement...

A cela on rajoute la montagne de fraudes à tous ces organismes, estimés à près de 40 Milliards d'€ qui sont dues à soit des gens très malin et qui contournent le système soit,et c'est encore plus grave, aux fonctionnaires qui "croulant" sous le travail ou voyant revenir tous les jours les mêmes personnes(et qui persécutent le personnel),  passent outre le minimum de justificatifs permettant ou non le versement d'aides.

Au final, l'état distribue plus qu'il perçoit, et on ne compte pas le principe de vases communiquant qui veut que depuis de nombreuses années, certains organismes sont ponctionnés très régulièrement comme la sécurité sociale (normale, vu que tous le monde pense que c'est un trou sans fin et donc acté) pour essayer de renflouer d'autres organismes qui eux ne sont pas vu déficitaire.

La France continue d'emprunter à des taux dérisoires, malgré la fameuse perte du AAA, car les marchés financiers, le FMI et bien d'autres savent que la France a encore du gras sur les os. Notre modèle social finira par se briser, il est d'ailleurs un frein à la compétitivité, car pour rivaliser sur le marché "monde" il faut que nos produits, si bon soit-ils, doivent être moins chers. Or, tant que nos entreprises paieront trop de charges, celles-ci ne pourront répercuter les prix à la baisse. La baisse des salaires a marché pendant un temps mais ce n'est plus une variable d'ajustement car tous les salaires liés à la production sont déjà au SMIC ou tout proche, il faudrait descendre ce smic or impossible chez nous sauf si une grosse tempête économique, à la Grecque, se produisait ( on en est pas loin???). Finalement, ne cherchons pas midi à quatorze heure, le principe est simple pour être compétitif mais notre société d'aujourd'hui ne veut pas revenir en arrière et donc les politiques, connaissant très bien la situation, jouent sur des leviers qui n'ont que très peu d'influences(et très compliqués) mais espérant jouer dans les 2 camps et ainsi renouveler le plus longtemps possible leur mandat, et assurer leur avenir. Moralité, lorsque ceux-ci disent qu'ils travaillent pour la France, ils nous mentent ouvertement car ils travaillent avant tout pour eux, il n' y a qu'à voir le nombres d'affaires politico- judiciaires qui défraillent la chronique depuis que le pays est parti en sucette, en gros depuis 40 ans.

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Notre modèle social finira par se briser, il est d'ailleurs un frein à la compétitivité, car pour rivaliser sur le marché "monde" il faut que nos produits, si bon soit-ils, doivent être moins chers.

La compétitivité d'un pays c'est un concept creux,  c'est le résultat d'une telle masse de paramètres que ça ne veut rien dire: mentalité, infrastructure, lois, marché local, position géographique, monnaie, énergie...

Le problème de notre modèle social c'est qu'il est d'une ou plusieurs catégories supérieurs à la productivité de l'économie privée. On croit avoir la productivité Finlandaise, le pétrole Norvégien ou l'industrie suédoise, sauf que ça marche pas comme ça. Dès qu'il y a de fric, on fait une bulle immobilière, toute la productivité est liquidé dans les salaires qui doivent suivre. Il n'y a plus d'investissement productif: la protection des contrats de CDI est devenu suffisamment forte pour dissuader les investisseurs qui préfèrent la pierre. C'est pareil en Belgique, Ford Genk ferme, 185 000 dollars par employé au chômage. C'est suréaliste comme chiffre, vous croyez qu'une entreprise chinoise ou japonaise va venir s'installer dans ces conditions? Combien par tête pour PSA Aulnay? 70ke? Vous croyez qu'un smicard dans une PME il se tape ça quand elle coule?

car les marchés financiers, le FMI et bien d'autres savent que la France a encore du gras sur les os.

Et aussi pour la même raison qui les a poussé à reprêter de l'argent à l'Argentine quelques années après l'annulation de la dette: ils savent pas quoi faire de leur capital et ils comptent titriser et le revendre bien avant que ça sente le roussi.

il faudrait descendre ce smic or impossible chez nous sauf si une grosse tempête économique, à la Grecque, se produisait

Facile, dévaluer la monnaie, ce qui mécanique quand on accepte de ne pas bidouiller son taux de change comme le fait la BCE.
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Vous pouvez rajoutez, tout ce qui tourne avec la politique familiale: CAF, aides au logement...

Plus de 80% du "social" c'est santé et vieillesse ... l'aide au logement c'est moins de 3%, les prestation famille et maternité c'est moins de 9% ... et les budget lutte contre l'exclusion ca doit aller chercher dans les 1% :lol:

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Nenel, l'histoire des prêts étatiques n'est pas exactement celle-ci.

Un jour de l'année 1973, un certain Pompidou, ancien de la banque Rothschild de son état, a poussé à l'adoption d'une loi qui interdit à la Banque de France à prêter de l'argent au Trésor Publique ou aux collectivités, pour "enrayer l'inflation".

La manne des intérêts n'a pas été perdue pour tout le monde et en plus cette législation a été reprise dans le traité de Lisbonne pour toutes les banques centrales des l'U.E.

Voir http://www.lejardindeslivres.fr/trois-janvier.htm

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La première chose à faire une fois notre indépendance monétaire récupérer serait évidemment de revenir sur cette lois. On pourrait organiser les finances de l'état comme suit:

- des dépenses courantes contrôlés par une règle d'or constitutionnelle.

- les dépenses d'investissements financés par cet emprunt à taux presque 0

Il faudra accepter le retour de l'inflation, mais qui connait une économie à croissance forte et sans inflation? Sans tricher ?

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Nenel, l'histoire des prêts étatiques n'est pas exactement celle-ci.

Un jour de l'année 1973, un certain Pompidou, ancien de la banque Rothschild de son état, a poussé à l'adoption d'une loi qui interdit à la Banque de France à prêter de l'argent au Trésor Publique ou aux collectivités, pour "enrayer l'inflation".

La manne des intérêts n'a pas été perdue pour tout le monde et en plus cette législation a été reprise dans le traité de Lisbonne pour toutes les banques centrales des l'U.E.

Voir http://www.lejardindeslivres.fr/trois-janvier.htm

Il faudra que vous m'expliquiez sur quoi la banque de France s'appuie pour prêter des milliards? Car il faut des garanties en face n'est-ce pas?

Pour que vous compreniez bien le problème je vous orienterais sur le système de la dette japonaise et là vous allez avoir peur.

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Les banques elles s'appuient sur quoi? Une BCF pourrait s'appuyer sur la planche à billet. C'est ce que font les USA et l'UK. Ca suffit pas, mais ça aide. La dette japonaise ne provient pas de création monétaire de banque centrale mais d'obligations d'états.

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Les banques elles s'appuient sur quoi? Une BCF pourrait s'appuyer sur la planche à billet. C'est ce que font les USA et l'UK. Ca suffit pas, mais ça aide. La dette japonaise ne provient pas de création monétaire de banque centrale mais d'obligations d'états.

Planche à billet dit inflation galopante.

Obligations d'état veut dire que le bas de laine des citoyens est mis dans la balance et donc en cas de défaillance, c'est les citoyens qui trinquent.

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Je regrette mais tu dis une bêtise. Si on prend le cas de la France, l'état a prêté aux banques (et pas toutes) à un taux totalement délirant pour l'époque (2009 si ma mémoire est bonne): 8%, alors que la majorité des banques concernées n'en voulaient pas, Sarkozy l'a imposé pour faire bonne figure face aux autres pays. Les grosses banques comme la Société Géniale et la BNP Parisbas se sont vite débrouillés pour rembourser l'ardoise, seul le Crédit Agricole a traîné. Moralité, l'état s'est mit 2 Milliards d'€ dans la poche en pas 6 mois. Très bonne opération financière, pour une fois le baisé c'est retrouvé le baiseur et bon coup de chapeau de Sarko. Certes il n'a pas fait que des bonnes choses, mais celle là en était une.

Sur ce point, je dois aussi corriger un petit point : même les banques non concernée ont été obligées de prendre leur part de la somme prêtée par l'état. C'est notamment le cas du Crédit Mutuel et du CIC (qui n'étaient absolument pas touchés par la crise des liquidités et assez peu exposés aux autres facteurs de crise : subprimes et autres actifs toxiques), et un peu de la Caisse d'Epargne et des Banques Populaires.

Pour le cas que je connais le mieux, la somme "empruntée" n'a pas été réinjectée sur les marchés comme l'état le souhaitait pour remettre de la fluidité dans les rapports inter-bancaires, mais a été immobilisée sur un placement sûr avec un terme au plus près (2 mois, durée minimale de l'emprunt). L'établissement bancaire a contribué à la fluidité avec les mêmes fonds que d'habitude puisqu'il était, structurellement, plus prêteur qu'emprunteur. Une fois cet emprunt dénoué, ils ont fait le ratio entre les intérêts touchés (faibles en période peu porteuse) et ceux versés ... et ils n'ont pas aimé.

Le côté obligatoire de la chose pour les grands groupes non exposé est resté en travers de la gorge de pas mal de gens, tout comme l'aspect "interventionnisme d'état" de la part d'un gouvernement qu'ils supposaient libéral.

Tiens ... un petit sujet connexe sur les banques de détail (mais un peu HS - et un peu technique, je vais essayer d'être clair) :

- les banques ont des obligations de couverture de leurs crédits avec des fonds propres. Elles doivent rendre disponibles et bloqués des fonds propres (capital ou réserves) pour 8% du montant de leurs encours de crédits (bientôt 9%). Ceci, afin de faire face à des défauts de paiements et/ou à des retraits ou des défaillances massifs.

- habituellement, et comme la plupart des entreprises bien gérées, les banques couvrent leurs encours risqués par des provisions. Des sommes sont placées dans le bilan de manière à compenser les pertes éventuelles de dossiers qui partent en vrille. Ces sommes sont déduites du résultat soumis à l'IS, pour "amortir" l'impact en cas de défaillance. Dans le cas où le risque ne se réalise pas, il y a des reprises de provisions lors du bilan suivant, et il y a paiement d'IS sur les sommes réintégrées. Il y a des normes et des obligations dans ce domaine, principalement issues de la Commission Bancaire, soit du Ministère des Finances.

- Le Trésor Public, depuis une bonne vingtaine d'années, estime que les provisions passées par les établissements sont trop importantes : les risques sont déjà couvert par les ratios de solvabilité, et les banques disposent aussi de garanties sur de nombreux emprunts (hypothèque, privilège de prêteur de deniers et autres cautions solidaires) qui garantissent que les établissements rentreront dans leurs fonds.

Donc, les provisions (pourtant obligatoires) sont surévaluées aux yeux du fisc et les agences subissent, avec une régularité de métronome, des redressements périodiques sur ce point. Ces redressements ont des montants en augmentation parallèle avec l'augmentation du ratio de solvabilité d'une part, et des obligations de niveaux de provision d'autre part ... C'est aussi un joli coup pour assurer des rentrées fiscales, non ?

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