terrorisme [AQMI & Boko Haram]

[Kiriyama]

Autant je peux encore comprendre des attaques contre des militaires (après tout le terrorisme est une forme de guerre), autant faire une chose pareille ne mérite aucune indulgence. Je trouve que toutes les grandes puissances devraient intervenir là-bas et exterminer cette secte. Comme les Algériens font avec AQMI : retourner le pays centimètre par centimètre et les buter un à un. Même si ça doit prendre des années.

[metkow]

Autant je peux encore comprendre des attaques contre des militaires (après tout le terrorisme est une forme de guerre), autant faire une chose pareille ne mérite aucune indulgence. Je trouve que toutes les grandes puissances devraient intervenir là-bas et exterminer cette secte. Comme les Algériens font avec AQMI : retourner le pays centimètre par centimètre et les buter un à un. Même si ça doit prendre des années.

 

ce n'est pas si facile que, on l'a bien vu en Algérie, il faut que la mal est enracinné, c'est dur de l'enlever. 

[Kiriyama]

Oui, mais il faut commencer un jour.

[ogmios]

Il y a quelques mois, on avait vu hollande dire qu'il allait aider le nigéria...on a rien vu venir.

Idem côté irakien, pour lutter contre le terrorisme....

Par contre, je comprend pas, le nigeria est un pays riche en pétrole, certe ultra corrompu, mais avec les marges dégagées par la rente pétrolière, ils investissent pas dans leur armée et les services de renseignements ??? Leur force armée ont pas l'air de ressembler à grand chose...d'après ce que j'en lis sur internet ( mal équipé, corrompu jusqu'à la couenne, ayant commis des exactions par le passé).

[Kiriyama]

L'armée nigériane a connu de très gros investissements, au contraire.

[ogmios]

L'armée nigériane a connu de très gros investissements, au contraire.

 

Je connais mal, mais d'après mes recherches sur internet, pour un pays de cette taille et comptant 168 millions d'habitants, ils n'ont pas l'air super équipé.

[Drakene]

Il y a quelques mois, on avait vu hollande dire qu'il allait aider le nigéria...on a rien vu venir.

Idem côté irakien, pour lutter contre le terrorisme....

 

Le bashing gratuit...

 

Qui te dis qu'il n'y a pas déjà de "l'aide" sur place ?

[g4lly]

Je connais mal, mais d'après mes recherches sur internet, pour un pays de cette taille et comptant 168 millions d'habitants, ils n'ont pas l'air super équipé.

C'est un des pays d'afrique sud saharienne les mieux équipés, c'est une armée professionnel d'une bonne centaine de milliers de soldat - pour l'armée de terre -.

C'est d'ailleurs pour cela que Boko n'attaque pas l'armée frontalement, mais s'en prend a des cible tres facile comme des colleges de filles au milieu de la cambrousse.

[ogmios]

Le bashing gratuit...

 

Qui te dis qu'il n'y a pas déjà de "l'aide" sur place ?

 

Fabius propose de mettre à disposition une équipe spécialisée, mais effectivement rien ne me dit qu'il n'y a pas déjà de l'aide sur place ( renseignement éventuellement)...mais si c'est le cas, le résultat est pas là. Boko haram est sur actif dans l'horreur depuis de nombreux mois.

[Kiriyama]

 

Fabius propose de mettre à disposition une équipe spécialisée, mais effectivement rien ne me dit qu'il n'y a pas déjà de l'aide sur place ( renseignement éventuellement)...mais si c'est le cas, le résultat est pas là.

 

C'est-ce que j'allais dire.

 

Le renseignement ne suffit clairement pas. Il faut des hommes, de la technologie et de la puissance de feu aussi.

[Drakene]

Avant d'envoyer des "hommes" sur place il serait déjà bon de connaitre un minimum Boko Haram, situation géographique, interactions qu'ils peuvent avoir dans les zones concernés, matériel à disposition, connaitre les différentes cellules du groupe etc. Et donc faire du renseignement.

 

Si une des meilleur armée subsaharienne n'arrive pas à s'en défaire, c'est que la tache est plus complexe qu'envoyer des "hommes" sur place.

La zone d'implantation de Boko Haram est plus grande que celle ou nous opérons au Mali, est beaucoup beaucoup plus peuplée (ce n'est pas que du désert sans habitant) et Boko Haram est sans doute 2 fois plus important que les forces que nous avons combattu au Mali, donc ils nous faut au moins envoyer le double de soldats soit entre 8 ou 10.000. Sauf que là, avec le Mali et la CA on est un peut en limite capacitaire, donc faut pas trop compter sur un déploiement massif à l'heure actuelle.

[g4lly]

L'organisation Boko Haram n'a rien a voir avec les rebelle Malien. Boko n'a pas de territoire, d'armée etc. C'est organisé comme un groupe terroriste donc tout est clandestin, chaque unité/cellule est d'assez petite taille et indépendante. Géographiquement c'est un peu n'importe quoi on retrouve des "chefs" Boko Haram un peu n'importe ou, du Cameroun au Soudan!

 

Le plus "sûr" moyen de combattre ce genre de groupe mi-guérilla mi-crapuleux ce n'est pas d’engager une armée conventionnel, mais de monter une - ou plusieurs - autres guérillas pour contrer la guérilla.

[metkow]

L'organisation Boko Haram n'a rien a voir avec les rebelle Malien. Boko n'a pas de territoire, d'armée etc. C'est organisé comme un groupe terroriste donc tout est clandestin, chaque unité/cellule est d'assez petite taille et indépendante. Géographiquement c'est un peu n'importe quoi on retrouve des "chefs" Boko Haram un peu n'importe ou, du Cameroun au Soudan!

 

Le plus "sûr" moyen de combattre ce genre de groupe mi-guérilla mi-crapuleux ce n'est pas d’engager une armée conventionnel, mais de monter une - ou plusieurs - autres guérillas pour contrer la guérilla.

 

il me semble avoir lu que les villages s'organisaient en milice d'auto-defense, mais il faut voir avec quels armements et organisation

[TimTR]

Avant d'envoyer des "hommes" sur place il serait déjà bon de connaitre un minimum Boko Haram, situation géographique, interactions qu'ils peuvent avoir dans les zones concernés, matériel à disposition, connaitre les différentes cellules du groupe etc. Et donc faire du renseignement.

 

Si une des meilleur armée subsaharienne n'arrive pas à s'en défaire, c'est que la tache est plus complexe qu'envoyer des "hommes" sur place.

La zone d'implantation de Boko Haram est plus grande que celle ou nous opérons au Mali, est beaucoup beaucoup plus peuplée (ce n'est pas que du désert sans habitant) et Boko Haram est sans doute 2 fois plus important que les forces que nous avons combattu au Mali, donc ils nous faut au moins envoyer le double de soldats soit entre 8 ou 10.000. Sauf que là, avec le Mali et la CA on est un peut en limite capacitaire, donc faut pas trop compter sur un déploiement massif à l'heure actuelle.

Vu qu'ils nous ont déjà kidnappé du monde, nos services doivent une petite idée de à qui on a à faire. Et pour les connaitre, il faut envoyer des hommes sur place de toute façon.

Et non on va pas envahir le Nigéria. ça fait pas partie de "notre Afrique" (pardonnez-moi l'expression). On va les aider à la marge parce que ça fait partie des marges de notre fameux arc de crise mais pour le gros du boulot sur le terrain, je pense pas que qui que ce soit à l'Elysée, à la Défense ou quai d'Orsay n'envisage une intervention militaire conventionnel. Rupture capacitaire ou pas.

[collectionneur]

Sur BFM, on indique que la Chine va aussi aider le Nigeria. Pas de précisions sur les modalités. Je pense a des dons de matériel, je ne pense pas que des SR chinois soit sur zone.

[g4lly]

Sur BFM, on indique que la Chine va aussi aider le Nigeria. Pas de précisions sur les modalités. Je pense a des dons de matériel, je ne pense pas que des SR chinois soit sur zone.

 

La Chine pourrait faire pression sur le Soudan pour qu'il lâche les pontes de Boko qu'il accueille.

 

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Pour mieux comprendre ce qu'est la secte dite Boko Haram ... et comment elle transforme ses victimes en bourreaux.

http://www.slate.fr/story/86589/l’enlevement-234-adolescentes-rappelle-peur-boko-haram

 

Lundi, cela fera trois semaines que le groupe de militants nigérians Boko Haram a kidnappé 191 adolescentes et les retient dans la forêt de Sambisa en toute impunité. On est sans aucune nouvelle des jeunes filles, âgées pour la plupart de 16 à 18 ans, depuis le 14 avril.

Ce soir-là, la veille de leur examen final à la Government Girls Secondary School de la ville de Chibok, au nord-est du Nigeria, elles ont été réveillées par le bruit d’hommes armés qui défonçaient les fenêtres et mettaient le feu à leurs salles de classe.

En quelques heures, 234 d’entre elles avaient été entassées dans des camions et emmenées dans la jungle. 43 ont réussi à s’échapper. Certaines ont sauté des camions du convoi, qui roulait lentement, d’autres se sont enfuies en atteignant la forêt.

Le sort de leurs camarades demeure un mystère. Chaque jour qui passe augmente la probabilité que les adolescentes aient été violées, peut-être tuées, en captivité. Compte tenu de la signification du nom du groupe Boko Haram, «interdiction de l’éducation occidentale,» et de leur objectif d’éradiquer toute laïcité dans le nord du Nigeria largement musulman, il n’est pas tellement étonnant que le groupe ait l’habitude d’enfermer des enfants dans des écoles avant d’y mettre le feu.

A ce jour, il s’agit de leur plus grand enlèvement de masse. Les lycéennes ont été emmenées dans la jungle pour servir d’esclaves sexuelles, mais leur enlèvement dépasse la volonté de trouver «des cuisinières et des épouses.» Pour Boko Haram, il s’agit de démanteler la fragile société existante en attaquant ses institutions essentielles: les écoles.

Boko Haram, qui vise les enfants, est l’organisation terroriste la plus haineuse qu’on puisse imaginer. Depuis ses débuts en 2002, l’agressivité de ses militants n’a fait que croître. Lorsque j’ai visité leur bastion de Maiduguri en 2007, leurs membres ont tiré des machettes, qu’il appellent coutelas, et ont failli tuer un journaliste nigérian, le photographe avec qui je voyageais et moi-même. Nous avons réussi à nous échapper après qu’un courageux vieil homme local est entré dans notre voiture et nous a conduit en lieu sûr. Aujourd’hui, le groupe n’hésiterait pas à nous tuer ou à nous enlever.

L'absence d'éducation renforce le groupe

Boko Haram s’oppose à l’éducation occidentale parce que selon ses membres, celle-ci représente une menace pour la pureté de la société islamique multi-centenaire du nord du Nigeria. Les atrocités qu’ils commettent masquent des griefs légitimes partagés par la majorité des 177 millions d’habitants du pays.

Malgré la grande richesse pétrolière du Nigeria, ses citoyens ne bénéficient que de très peu de services publics de base, comme l’éducation. La plupart des écoles publiques sont payantes et seuls ceux qui ont les moyens peuvent s’y inscrire. L’éducation est autant un symbole de l’espoir d’un avenir prospère qu’un moyen pratique pour y parvenir. Ces institutions deviennent des cibles faciles pour des bandes de jeunes hommes sans foi ni loi comme les membres de Boko Haram.

Les tactiques de Boko Haram n’ont rien de nouvelles. Les talibans aussi visent les écoles de filles. Et les échos ailleurs en Afrique sont tout aussi inquiétants. En 1996, Joseph Kony, fondateur de l’Armée de résistance du seigneur qui a depuis été inculpé par la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité, a enlevé 139 écolières dans leurs dortoirs du St. Mary’s College dans le nord de l’Ouganda. Une nonne, sœur Rachele Fassera, a suivi les filles dans la forêt et réussi à négocier leur libération, à l’exception de 30 d’entre elles.

Dix-huit ans plus tard, Kony, qui a kidnappé 30.000 enfants en vingt ans, court toujours. Malgré les renforts américains envoyés sous la forme de forces spéciales venues aider les soldats africains à le traquer, Kony est toujours quelque part entre la République Centrafricaine et le Soudan, dans une région de la taille de la Californie, accompagné d’environ 250 partisans qui étaient, à l’origine, ses victimes. Enlevés à leurs foyers lorsqu’ils étaient enfants, eux aussi furent violés et forcés de tuer des membres de leur famille et d’autres enfants.

Paradoxalement, beaucoup des jeunes membres de Boko Haram sont aussi des victimes. Ils attaquent le genre d’écoles auxquelles ils n’ont jamais eu l’occasion d’aller. Les rangs toujours croissants de Boko Haram regorgent de garçons et de jeunes hommes qui ont été scolarisés dans des écoles pour almajirai, des madrasas d’Afrique occidentales.

Le rôle du réchauffement climatique sur la pauvreté

On estime que 23 millions de filles et de garçons rien qu’au Nigeria sont instruits dans ces écoles coraniques. Contrairement aux écoles publiques nigérianes, qui sont payantes, le cursus des almajirai est gratuit, et par conséquent même les plus pauvres peuvent en profiter.

Dans le nord-est du pays la ville de Maiduguri, le centre de Boko Haram, accueillait autrefois certaines des meilleures écoles musulmanes d’Afrique. En contrepartie de l’enseignement qu’ils recevaient, les élèves travaillaient dans les fermes de leurs professeurs.

Avec l’expansion du Sahara, les crues et les sécheresses extrêmes liées au réchauffement climatique, ces enseignants ne peuvent plus entretenir leurs fermes dans le nord du Nigeria où des villages entiers ont été ensevelis sous des dunes de sable. À la place, professeurs et élèves ont été contraints de se déplacer vers le sud dans les bidonvilles en lisière des grandes villes, notamment d’Abuja, où au lieu de s’occuper de leurs champs, les étudiants en sont réduits à mendier pour leurs professeurs (le 14 avril, le jour où les lycéennes de Chibok ont été enlevées, Boko Haram a tué 70 personnes en faisant exploser des bus à Abuja).

Dans les bidonvilles, beaucoup de ces jeunes garçons dorment avec leur sébile sous la tête pour ne pas se la faire voler. Pour gagner de l’argent, des enseignants corrompus louent leurs étudiants alors chargés de commettre des crimes. C’est ainsi que beaucoup sont devenus des fantassins de Boko Haram.

Une idéologie qui déborde des frontières

À l’instar des membres désordonnés de l’Armée de résistance du seigneur, Boko Haram prospère dans des lieux où la société civile est défaillante ou totalement absente. Les deux vivent dans des zones anarchiques que l’association État défaillant et réchauffement climatique rend quasiment inhabitables pour les autres. Les deux s’épanouissent dans le chaos et s’appuient sur la peur. Menacer et détruire la société civile est plus que symbolique, c’est une véritable arme insurrectionnelle.

Bien que les bandes de traînards disparates de Kony ne représentent pas une menace stratégique pour les États-Unis, ce n’est résolument pas le cas de Boko Haram. Pour l’instant, leurs attaques se sont limitées au Nigeria. Mais il est peu probable que cela dure. Déjà, leur idéologie, leur financement et leurs fantassins débordent de la frontière chez le voisin du Nord, le Niger.

Boko Haram est déjà lié à un réseau mondial de tueurs, notamment à des antennes d’al-Qaida. Il y a huit vols directs par jour entre le Nigeria et les Etats-Unis [Et la France a déjà connu ses attaques, avec notamment l’enlèvement d’une famille d’expatriés français au Cameroun voisin l’an dernier]. Cette fois, c’est à nos risques et périls que nous tournons le dos au sort de ces quelque 190 jeunes filles.

Eliza Griswold

[Wallaby]

http://www.economist.com/news/middle-east-and-africa/21601839-incompetence-nigerias-president-and-government-hurting-countrys (10 mai 2014)

 

La réaction trainant les pieds du gouvernement et son incapacité à clarifier le nombre de filles enlevées a provoqué des manifestations dans plusieurs villes dans tout le Nigéria - ce qui est en soi un événement inhabituel.

 

Pour ne rien arranger, l'épouse du président, [la bien mal prénommée] Patience, a ordonné l'arrestation de deux leaders des manifestations, en les accusant bizarrement d'appartenir à Boko Haram et de fabriquer de faux reportages sur les enlèvements pour salir la réputation du gouvernement. L'agence de presse officielle nigériane a rapporté que dans une émission télévisée du 4 mai, la première dame, qui n'est en charge d'aucun poste officiel, a lancé un avertissement contre de nouvelles marches de protestation : "vous jouez votre petit jeu", dit-elle, "n'utilisez plus les enfants des écoles et les femmes pour des manifestations. Laissez cela au Bornou. Permettez que cela ne s'étende pas au-delà".

 

http://www.lefigaro.fr/international/2014/05/09/01003-20140509ARTFIG00302-amnesty-accuse-le-nigeria-de-n-avoir-rien-fait-pour-empecher-le-rapt-des-fillettes.php (9 mai 2014)

 

« Amnesty accuse le Nigeria de n'avoir rien fait pour empêcher le rapt des lycéennes »

 

Après avoir lu cela je me demande si la "communauté internationale" toute pétrie de bons sentiments n'est pas en train de mettre en difficulté le gouvernement nigérian, et donc de déstabiliser le Nigéria, ce qui d'une certaine façon est le but poursuivi par Boko Haram. Cela dit je n'ai pas d'avis sur ce gouvernement et c'est aux Nigérians eux-mêmes de savoir s'ils veulent le garder ou en changer. A priori je ne suis pas persuadé que l'ingérence internationale soit forcément une "aide" qui fasse beaucoup de bien à ce pays. Je suis donc assez d'accord avec la conclusion de Leela Jacinto :

 

http://www.foreignpolicy.com/articles/2014/05/08/nigeria_is_not_pakistan_boko_haram_missing_girls_taliban (8 mai 2014)

 

Mais ce n'est pas un problème que la communauté internationale peut résoudre. C'est au gouvernement nigérian et aux forces de sécurité ainsi qu'aux élites de s'assurer que leurs autorités font les bonnes choses.

Modifié le 10 mai 2014 par Wallaby

[Kiriyama]

 

Les atrocités qu’ils commettent masquent des griefs légitimes partagés par la majorité des 177 millions d’habitants du pays.

Malgré la grande richesse pétrolière du Nigeria, ses citoyens ne bénéficient que de très peu de services publics de base, comme l’éducation. La plupart des écoles publiques sont payantes et seuls ceux qui ont les moyens peuvent s’y inscrire. L’éducation est autant un symbole de l’espoir d’un avenir prospère qu’un moyen pratique pour y parvenir.

 

J'aurais presque envie de les plaindre mais... S'ils ont des griefs contre le gouvernement et lui en veulent qu'ils le combattent (ses institutions, son armée...) comme une vraie guérilla. Ces islamistes donnent des leçons à l'Occident et aux autres alors qu'ils ne sont capables que d'attaquer des civils, des femmes, des jeunes filles, des écoliers... Autant on peut reconnaître parfois un certain courage aux talibans qui affrontent la coalition malgré leurs crimes, autant Boko Haram s'est fait une spécialité de n'attaquer que des innocents non combattants. Ce n'est rien de plus que des bandits et des couilles molles.

[zx]

Nigeria : elles sont parvenues à échapper à Boko Haram

 

http://www.lefigaro.fr/international/2014/05/11/01003-20140511ARTFIG00144-nigeria-elles-sont-parvenues-a-echapper-a-boko-haram.php

[zx]

Le chef de Boko Haram propose d'échanger les lycéennes enlevées contre des prisonniers

 

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/05/12/01016-20140512ARTFIG00125-le-chef-de-boko-haram-propose-d-echanger-les-lyceennes-enlevees-contre-des-prisonniers.php

[debonneguerre]

Quelqu'un a remarqué que ce type a précédemment pavoisé devant ce qui semblait être un VBL aux couleurs de tempête du désert?

[Akhilleus]

Quelqu'un a remarqué que ce type a précédemment pavoisé devant ce qui semblait être un VBL aux couleurs de tempête du désert?

Je me suis posé la même question mais à priori le Nigéria possède en ligne environ 200 Otokar Kobra qui ont la même silhouette que le VBL

[debonneguerre]

Oui pas facile de les différencier de face.

[artyparis]

Avec Boko Haram, a t on affaire aux derniers des demeurés?

Comme s'ils surnageaient dans un océan de misère et de bêtise.

 

La notion d'Etat a t elle un sens dans ces contrées?

 

En ce qui concerne ce kidnapping, pourvu que ça ne se termine pas dans un bain de sang, comme à In Amenas.

[glitter]

Avec Boko Haram, a t on affaire aux derniers des demeurés?

Comme s'ils surnageaient dans un océan de misère et de bêtise.

Perso, le chef qu'on a entendu parler de les vendre au marche aux esclaves, qu'on ne me dise pas qu'il n'est pas bon pour l'hopital psychiatrique.

 

Pour le reste, je partage le souhait de voir un denouement le plus heureux possible, je croise les doigts, c'est tout ce que je peux faire.