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il y a 2 minutes, R force a dit :

Non, puisque j'ai indiqué côtoiyer tous les jours d'excellents collègues très bien instruits par l'école de France de couleur et/ou maghrebins.  Je l'ai indiqué donc ton post est sans objet.

Encore une fois, tu confonds des cas particuliers avec une TENDANCE générale, la question est bien celle de l'ascenseur social, et globalement de la question social et économique en banlieue, pas du comportements de quelques racailles, ou de la réussite de quelques immigrés (qui sont généralement issus d'une immigration plus récentes, et non pas descendant de l'immigration des années 60/70/80), le problème de la banlieue comme le disait @g4lly, c'est que c'est un "tamis", ceux qui réussissent s'en vont, et ils ne reste que ceux qui échouent ; tu laisse ça pendant 30 ans (en ajoutant des nouveaux arrivants également)... et voilà

L'analyse socio économique se base sur des tendances larges et longue, pas sur des cas particuliers, c'est une condition nécessaire (mais non suffisante) pour s'approcher de la "scientificité" dans les disciplines humaines.

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il y a 17 minutes, John92 a dit :

C'est quoi le titre de ce fil de discussion, j'ai comme un doute:tongue:?

Oui tu as raison pardon pour ce HS, c'est la première fois que je pars aussi loin...

 

Pour recoller au sujet :

https://www.leparisien.fr/faits-divers/mort-de-nahel-la-troublante-fiche-de-police-qui-relance-la-piste-du-mensonge-05-07-2023-4DMU3FYLV5EVTIG3K4I4B5XPHU.php

Selon nos informations, une fiche de police de l’intervention, versée à l’enquête judiciaire, interroge fortement la version des fonctionnaires. Il s’agit d’une fiche dite « Pégase », rédigée par un opérateur du centre de commandement. Retraçant la chronologie des événements ce matin funeste, il écrit ceci en date de 8 heures, 22 minutes et 45 secondes : « Individu blessé par balle à la poitrine gauche. Le fonctionnaire de police s’est mis à l’avant pour le stopper. Le conducteur a essayé de repartir en fonçant sur le fonctionnaire. »

Bon le parisien titre "mensonge", mais ça peut être aussi une imprécision, tout dépend ce qui est nommé "avant" et "foncer"

 

https://www.leparisien.fr/faits-divers/mort-de-nahel-ce-qua-declare-florian-m-le-policier-auteur-du-tir-mortel-a-ligpn-05-07-2023-Z4HQWDNTWNCNJHORNBN23CQQI4.php

Révélation

Mort de Nahel : ce qu’a dit Florian M., le policier auteur du tir mortel, aux enquêteurs de l’IGPN

EXCLUSIF. Le Parisien a eu accès à un compte rendu des déclarations en garde à vue du brigadier de 38 ans. Tout au long de ses auditions, le policier qui a tué l’adolescent de 17 ans retrace son intervention, « après neuf jours de travail », et les circonstances de son tir qui, selon lui, n’avait pas de but mortel.

Nahel a été tué par le brigadier Florian M., le 27 juin. Twitter@Ohana_FGN

10

Par Jean-Michel Décugis, Jérémie Pham-Lê et Vincent Gautronneau 

Le 5 juillet 2023 à 19h26, modifié le 6 juillet 2023 à 06h35

Locaux de la délégation Paris de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), le 27 juin dernier. Après avoir subi un examen psychiatrique à l’hôpital Max-Fourestier (Nanterre) et avoir été séparé de son collègue pour éviter toute concertation, Florian M., brigadier de police de 38 ans, est entendu en audition libre puis rapidement sous le régime de la garde à vue par les enquêteurs de « la police des polices ».

Nous sommes quelques heures à peine après la mort de Nahel, tué par le premier et unique coup de feu de sa carrière, alors que l’adolescent de 17 ans avait refusé de se soumettre à un contrôle routier.

Une Mercedes « sur la voie de bus » qui fait une « embardée »

Le fonctionnaire explique d’emblée qu’il en est à « son neuvième jour de travail consécutif ». Il retrace alors la chronologie de l’intervention litigieuse. Dès 8 heures et leur sortie du commissariat par la rue Soufflot à Nanterre, Florian M. et son collègue de la Compagnie territoriale de la circulation et de sécurité routière des Hauts-de-Seine repèrent une Mercedes « dont le moteur vrombissait et qui circulait dans la voie de bus », détaille un compte rendu de ses déclarations dont nous avons pris connaissance.

Florian M. et son collègue motard s’approchent alors de la puissante voiture. Toujours au guidon de sa moto, Florian M. se place du côté passager et actionne à plusieurs reprises ses gyrophares ainsi que le « deux tons ». Selon son récit à l’IGPN, il demande alors au conducteur et à ses deux passagers de se ranger pour procéder à un contrôle. Nahel est alors reparti « à pleine vitesse », selon les mots du policier. « Jusqu’à 80 ou 100 km/h », selon les affirmations à l’IGPN du second motard impliqué dans l’affaire.

Pour Florian M., Nahel aurait même fait une embardée vers son collègue durant sa fuite.

À lire aussiMort de Nahel : le policier auteur du tir « n’est pas une tête brûlée », décrivent ses collègues

Quelques centaines de mètres plus loin, à proximité de la place Nelson-Mandela, les deux policiers rattrapent la Mercedes jaune bloquée dans les bouchons. Florian M. court alors jusqu’au niveau du conducteur puis sort son arme. Il se place au niveau du pare-brise avec son arme dans la main droite.

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Il se met en position de « tir fichant » pour, selon lui, éviter de tirer n’importe où et viser le bas du corps de Nahel au cas où il aurait besoin d’ouvrir le feu. Selon son récit, il aurait alors hurlé à Nahel de couper le contact et confirme avoir à plusieurs reprises frappé le pare-brise de la voiture « afin d’attirer l’attention du conducteur ».

VIDÉO. « On a peur de la police » : à Nanterre, des heurts après la marche blanche pour Nahel

À cet instant, Florian M. a la conviction de voir son collègue passer « le haut de son corps dans l’habitacle, vraisemblablement pour essayer de maîtriser le conducteur ou pour tenter d’appuyer sur le bouton stop du contact », selon la retranscription de ses propos. Les sommations restent un échec.

Florian M. affirme d’ailleurs avoir eu le sentiment que le conducteur « avait fait avancer et reculer le véhicule ». Un élément qui ne semble à ce stade pas corroboré par la vidéo.

Il assure s’être senti « acculé »

Face à cette situation, Florian M. assure s’être alors senti acculé, coincé entre le véhicule Mercedes et un muret situé dans son dos. Mais, selon ses explications, le danger était moins pour lui – il reconnaît n’avoir été « qu’un peu poussé » – que pour son collègue. Il justifie son tir car, pensant que ce dernier a toujours le corps dans l’habitacle de la Mercedes, il craint que l’adolescent ne « l’embarque » dans sa fuite.

À lire aussiMort de Nahel : la troublante fiche de police qui relance la piste du mensonge

En réalité, le collègue de Florian M. n’avait que son bras dans l’habitacle, a expliqué celui-ci lors d’une confrontation organisée entre les deux hommes par l’IGPN. Il a par ailleurs assuré que Nahel avait bien, après 10 à 15 secondes, coupé le contact du véhicule. L’ado aurait toutefois ensuite replacé sa main sur le volant puis activé le levier de vitesse de sa voiture.

Le collègue de Florian M. avait alors, lui aussi, craint de se retrouver écrasé contre le mur. En revanche, il ne se prononce pas sur la légalité du tir de son collègue, ne l’ayant pas vu agir puisque son attention était concentrée sur Nahel.

« Tu vas prendre une balle dans la tête », une phrase de son collègue ?

Durant cette longue audition, Florian M. a par ailleurs été confronté à la vidéo filmée par un témoin et largement diffusée sur les réseaux sociaux. Face aux images, Florian M. a confirmé son sentiment que Nahel « aurait pu le faire tomber entre le trottoir et la chaussée ou embarquer son collègue ».

Le fonctionnaire a en revanche réfuté avoir utilisé l’expression « tu vas prendre une balle dans la tête ». Toutefois, selon la première exploitation de cette vidéo réalisée par les enquêteurs de l’IGPN, cette phrase choquante et qui n’a pas sa place dans la bouche d’un policier semble bien avoir été prononcée au cours de l’intervention.

Dans une synthèse de cette exploitation que nous avons pu consulter, les bœufs-carottes expliquent entendre « un échange entre trois voix différentes avant la détonation ». « Coupe, Coupe » (et non « Shoote » comme interprété certains), aurait ainsi crié Florian M. avant qu’une seconde voix, potentiellement celle de Nahel, ne crie : « Pousse-toi. »

Une troisième voix, « pouvant être attribuée » au collègue de Florian M., aurait alors bien crié « Tu vas prendre une balle dans la tête ». Une première analyse qui devra toutefois être confirmée par une expertise qui est en cours auprès de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie.

À lire aussiMort de Nahel : « Je veux être assis sur le banc des victimes pour mon fils »… Son père sort du silence

L’autopsie a révélé que le tir mortel a touché Nahel au thorax après avoir transpercé le pare-brise avant et le poignet de l’adolescent. Lors des constatations réalisées sur place, les policiers disent avoir entendu la grand-mère de la victime proférer des propos menaçants : « Les deux policiers ils vont pas sortir de mes mains. Je les attendrai (…) Demain, c’est le mouton, moi je vais les égorger ceux qui ont tiré sur mon fils. Il y a un terroriste qui va tous les attraper. » Depuis, cette femme en deuil a appelé au calme.

À l’issue de sa garde à vue, Florian M. a été présenté à deux juges d’instruction le 29 juin au tribunal judiciaire de Nanterre, interrogatoire au cours duquel il a fait usage de son droit au silence. Mis en examen pour « homicide volontaire », il a ensuite été incarcéré à la prison de la Santé, à Paris. Le policier a fait appel de son placement en détention provisoire et l’audience à la chambre de l’instruction se tiendra ce jeudi à Versailles (Yvelines).

 

BILAN HUMAIN DES EMEUTES (non exhaustif)

1 mort par balle (vraisemblablement dû à des émeutiers)  en Guyane : Carl Tarade, fonctionnaire de la collectivité                                                             "Le parquet privilégie l’hypothèse du tir d’un émeutier. Le projectile, retrouvé mercredi 5 juillet lors de l’autopsie du corps, n’est pas une munition utilisée par la police. « Nous n’avons pas fait de tir létal », précise Philippe Jos." https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/07/07/emeutes-apres-la-mort-d-un-homme-en-guyane-le-parquet-privilegie-l-hypothese-du-tir-d-un-emeutier_6180983_823448.html

1 mort par LBD (probablement) : Mohamed B, livreur Uber Eat       

"L’homme est mort cours Lieutaud (Ier), au pied de l’immeuble où réside sa mère. Selon sa tante Samra Ammari, les témoins l’ont vu descendre de son scooter avant de s’écrouler au sol. Selon elle, le jeune homme originaire d’Oran présentait un énorme bleu au thorax, d’abord présenté comme une conséquence du massage cardiaque, et une blessure à la jambe.

PJ et IGPN chargées de l’enquête

« Les éléments de l’enquête permettent de retenir comme probable un décès causé par un choc violent au niveau du thorax causé par le tir d’un projectile de type flash-ball. Cet impact a entraîné un arrêt cardiaque et donc la mort dans un temps proche », confirme le parquet. « À ce stade, il n’est pas possible de déterminer le lieu où cet impact est intervenu. Des événements de type émeutes et pillages se déroulaient cette nuit-là dans le secteur, sans qu’il soit possible de déterminer si la victime y avait participé ou même si elle avait pu circuler dans une telle zone. » La police judiciaire mais aussi l’IGPN ont été chargées de l’enquête."

1 homme dans le coma (bean bag); Aimène Bahouh

https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/07/jeune-homme-dans-le-coma-lors-d-emeutes-a-mont-saint-martin-ouverture-d-une-information-judiciaire_6181055_3224.html

La justice évoque la « complexité » de cette affaire et une victime aux « blessures importantes ». Depuis vendredi 30 juin, Aimène Bahouh, 25 ans, est plongé dans le coma après qu’il a reçu à la tête, comme ses proches l’ont raconté au Monde, un beanbag, (« sac de haricots »), un projectile sous forme de sachet de coton contenant de minuscules plombs tiré par un policier du RAID à Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle). Catherine Galen, procureure de la République au tribunal judiciaire de Val-de-Briey, avait alors ouvert une enquête en flagrance pour « violences avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique », confiée à l’inspection générale de la police nationale (IGPN).

« Face à la complexité des investigations restant à mener », Mme Galen a annoncé dans un communiqué, publié vendredi soir, l’ouverture d’une information judiciaire et la cosaisine de magistrats instructeurs dans le cadre du pôle de l’instruction de Nancy. Ainsi, le parquet de Val-de-Briey va se dessaisir la semaine prochaine « au profit du parquet de Nancy ».

Plus tôt dans la journée, la famille de la victime avait déposé plainte pour « tentative d’homicide volontaire ».

 

 

Enfin du côté de blessures sérieuses, mais moins préoccupantes :

https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/emeutes-apres-la-mort-de-nahel-deux-policiers-hors-service-violemment-agresses-a-marseille-dans-la-nuit-de-jeudi-a-vendredi-2805914.html

https://www.huffingtonpost.fr/france/article/emeutes-a-l-hay-les-roses-la-maison-du-maire-attaquee-sa-femme-hospitalisee_220036.html

 

En résumé : 1 mort dû aux émeutiers, et 1 probable dû à la police

Pour comparer à 2005, il y a eu 2 morts du fait de l'action direct des émeutiers (roués de coups), et 2 dû aux incendies ; 0 dû à la police

                                                                                                                                                  

Modifié par Gallium
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il y a une heure, Gallium a dit :
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Mort de Nahel : ce qu’a dit Florian M., le policier auteur du tir mortel, aux enquêteurs de l’IGPN

EXCLUSIF. Le Parisien a eu accès à un compte rendu des déclarations en garde à vue du brigadier de 38 ans. Tout au long de ses auditions, le policier qui a tué l’adolescent de 17 ans retrace son intervention, « après neuf jours de travail », et les circonstances de son tir qui, selon lui, n’avait pas de but mortel.

Nahel a été tué par le brigadier Florian M., le 27 juin. Twitter@Ohana_FGN

10

Par Jean-Michel Décugis, Jérémie Pham-Lê et Vincent Gautronneau 

Le 5 juillet 2023 à 19h26, modifié le 6 juillet 2023 à 06h35

Locaux de la délégation Paris de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), le 27 juin dernier. Après avoir subi un examen psychiatrique à l’hôpital Max-Fourestier (Nanterre) et avoir été séparé de son collègue pour éviter toute concertation, Florian M., brigadier de police de 38 ans, est entendu en audition libre puis rapidement sous le régime de la garde à vue par les enquêteurs de « la police des polices ».

Nous sommes quelques heures à peine après la mort de Nahel, tué par le premier et unique coup de feu de sa carrière, alors que l’adolescent de 17 ans avait refusé de se soumettre à un contrôle routier.

Une Mercedes « sur la voie de bus » qui fait une « embardée »

Le fonctionnaire explique d’emblée qu’il en est à « son neuvième jour de travail consécutif ». Il retrace alors la chronologie de l’intervention litigieuse. Dès 8 heures et leur sortie du commissariat par la rue Soufflot à Nanterre, Florian M. et son collègue de la Compagnie territoriale de la circulation et de sécurité routière des Hauts-de-Seine repèrent une Mercedes « dont le moteur vrombissait et qui circulait dans la voie de bus », détaille un compte rendu de ses déclarations dont nous avons pris connaissance.

Florian M. et son collègue motard s’approchent alors de la puissante voiture. Toujours au guidon de sa moto, Florian M. se place du côté passager et actionne à plusieurs reprises ses gyrophares ainsi que le « deux tons ». Selon son récit à l’IGPN, il demande alors au conducteur et à ses deux passagers de se ranger pour procéder à un contrôle. Nahel est alors reparti « à pleine vitesse », selon les mots du policier. « Jusqu’à 80 ou 100 km/h », selon les affirmations à l’IGPN du second motard impliqué dans l’affaire.

Pour Florian M., Nahel aurait même fait une embardée vers son collègue durant sa fuite.

À lire aussiMort de Nahel : le policier auteur du tir « n’est pas une tête brûlée », décrivent ses collègues

Quelques centaines de mètres plus loin, à proximité de la place Nelson-Mandela, les deux policiers rattrapent la Mercedes jaune bloquée dans les bouchons. Florian M. court alors jusqu’au niveau du conducteur puis sort son arme. Il se place au niveau du pare-brise avec son arme dans la main droite.

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Il se met en position de « tir fichant » pour, selon lui, éviter de tirer n’importe où et viser le bas du corps de Nahel au cas où il aurait besoin d’ouvrir le feu. Selon son récit, il aurait alors hurlé à Nahel de couper le contact et confirme avoir à plusieurs reprises frappé le pare-brise de la voiture « afin d’attirer l’attention du conducteur ».

VIDÉO. « On a peur de la police » : à Nanterre, des heurts après la marche blanche pour Nahel

À cet instant, Florian M. a la conviction de voir son collègue passer « le haut de son corps dans l’habitacle, vraisemblablement pour essayer de maîtriser le conducteur ou pour tenter d’appuyer sur le bouton stop du contact », selon la retranscription de ses propos. Les sommations restent un échec.

Florian M. affirme d’ailleurs avoir eu le sentiment que le conducteur « avait fait avancer et reculer le véhicule ». Un élément qui ne semble à ce stade pas corroboré par la vidéo.

Il assure s’être senti « acculé »

Face à cette situation, Florian M. assure s’être alors senti acculé, coincé entre le véhicule Mercedes et un muret situé dans son dos. Mais, selon ses explications, le danger était moins pour lui – il reconnaît n’avoir été « qu’un peu poussé » – que pour son collègue. Il justifie son tir car, pensant que ce dernier a toujours le corps dans l’habitacle de la Mercedes, il craint que l’adolescent ne « l’embarque » dans sa fuite.

À lire aussiMort de Nahel : la troublante fiche de police qui relance la piste du mensonge

En réalité, le collègue de Florian M. n’avait que son bras dans l’habitacle, a expliqué celui-ci lors d’une confrontation organisée entre les deux hommes par l’IGPN. Il a par ailleurs assuré que Nahel avait bien, après 10 à 15 secondes, coupé le contact du véhicule. L’ado aurait toutefois ensuite replacé sa main sur le volant puis activé le levier de vitesse de sa voiture.

Le collègue de Florian M. avait alors, lui aussi, craint de se retrouver écrasé contre le mur. En revanche, il ne se prononce pas sur la légalité du tir de son collègue, ne l’ayant pas vu agir puisque son attention était concentrée sur Nahel.

« Tu vas prendre une balle dans la tête », une phrase de son collègue ?

Durant cette longue audition, Florian M. a par ailleurs été confronté à la vidéo filmée par un témoin et largement diffusée sur les réseaux sociaux. Face aux images, Florian M. a confirmé son sentiment que Nahel « aurait pu le faire tomber entre le trottoir et la chaussée ou embarquer son collègue ».

Le fonctionnaire a en revanche réfuté avoir utilisé l’expression « tu vas prendre une balle dans la tête ». Toutefois, selon la première exploitation de cette vidéo réalisée par les enquêteurs de l’IGPN, cette phrase choquante et qui n’a pas sa place dans la bouche d’un policier semble bien avoir été prononcée au cours de l’intervention.

Dans une synthèse de cette exploitation que nous avons pu consulter, les bœufs-carottes expliquent entendre « un échange entre trois voix différentes avant la détonation ». « Coupe, Coupe » (et non « Shoote » comme interprété certains), aurait ainsi crié Florian M. avant qu’une seconde voix, potentiellement celle de Nahel, ne crie : « Pousse-toi. »

Une troisième voix, « pouvant être attribuée » au collègue de Florian M., aurait alors bien crié « Tu vas prendre une balle dans la tête ». Une première analyse qui devra toutefois être confirmée par une expertise qui est en cours auprès de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie.

À lire aussiMort de Nahel : « Je veux être assis sur le banc des victimes pour mon fils »… Son père sort du silence

L’autopsie a révélé que le tir mortel a touché Nahel au thorax après avoir transpercé le pare-brise avant et le poignet de l’adolescent. Lors des constatations réalisées sur place, les policiers disent avoir entendu la grand-mère de la victime proférer des propos menaçants : « Les deux policiers ils vont pas sortir de mes mains. Je les attendrai (…) Demain, c’est le mouton, moi je vais les égorger ceux qui ont tiré sur mon fils. Il y a un terroriste qui va tous les attraper. » Depuis, cette femme en deuil a appelé au calme.

À l’issue de sa garde à vue, Florian M. a été présenté à deux juges d’instruction le 29 juin au tribunal judiciaire de Nanterre, interrogatoire au cours duquel il a fait usage de son droit au silence. Mis en examen pour « homicide volontaire », il a ensuite été incarcéré à la prison de la Santé, à Paris. Le policier a fait appel de son placement en détention provisoire et l’audience à la chambre de l’instruction se tiendra ce jeudi à Versailles (Yvelines).

                                          

En résumé : 1 mort dû aux émeutiers, et 1 probable dû à la police

Pour comparer à 2005, il y a eu 2 morts du fait de l'action direct des émeutiers (roués de coups), et 2 dû aux incendies ; 0 dû à la police

                                                                                                                                                  

Ce qui est un pas trop mauvais bilan vu les émeutes, violences et pillages généralisés pendant plusieurs jours, comme ne le connaissent pas les autres pays européens.

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Il y a 2 heures, John92 a dit :

C'est quoi le titre de ce fil de discussion, j'ai comme un doute:tongue:?

Pourquoi et comment revenir aux agents de la Paix ? Ce sera plus cool pour les policiers , non ? Évidement que toute la société est responsable de la situation actuelle ! C est pourquoi chercher des solutions balaye large 

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il y a 57 minutes, Manu10 a dit :

Ce qui est un pas trop mauvais bilan vu les émeutes, violences et pillages généralisés pendant plusieurs jours, comme ne le connaissent pas les autres pays européens.

Tout à fait, et si on compare aux émeutes de Londres en 2011, c'était 5 morts

(Je ne parle même pas des États Unis...)

Globalement, il n'y a pas eu trop de "bavures" (mis à part les deux cas que j'ai cité donc), et en face, les émeutiers ont généralement refusé le contact avec la police

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Il y a 2 heures, Teenytoon a dit :

Et là du coup, il n'y a pas de grandes envolées lyriques des politiques de tout bord pour dénoncer la violence dont sont victimes... les policiers ? :huh:

Pas d'émeutes pour se révolter contre le non respect des lois qui protègent les policiers ?

Pas de forumeur pour venir demander si des fois à tout hasard, ça ne serait pas la couleur de peau des policiers qui poserait problème ? :rolleyes:

Les policiers de couleurs vont adorer ta remarque...

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il y a 40 minutes, g4lly a dit :

Visiblement certains considèrent les policiers non blanc comme des privilégiés...

Ah bon, qui ?

il y a 53 minutes, g4lly a dit :

Les policiers de couleurs vont adorer ta remarque...

C'est à dire ? Pour moi y'a pas de couleurs si tu veux savoir, y'a des humains, point.

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il y a 2 minutes, Teenytoon a dit :

Ah bon, qui ?

C'est à dire ? Pour moi y'a pas de couleurs si tu veux savoir, y'a des humains, point.

C'est pourtant toi qui laisse entendre que les policiers bousculé l'ont été parce qu'ils étaient blanc non?

Ou que personne ne s'y intéresse parce qu'ils seraient blanc?

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Il y a 11 heures, Manu10 a dit :

Encore, et encore, et encore…tous les jours, ça n’arrête pas, un exemple permis tant d’autre. 

 

Et ça ne s'arrêtera probablement jamais jusqu'à la disparition de l'espèce humaine. 

Un problème ?

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il y a 2 minutes, g4lly a dit :

C'est pourtant toi qui laisse entendre que les policiers bousculé l'ont été parce qu'ils étaient blanc non?

Ou que personne ne s'y intéresse parce qu'ils seraient blanc?

Non, ça c'est toi qui interprètes. Je faisais juste un parallèle quand la France est mise à feu et à sang par une minorité soutenue par des politiques irresponsables quand la violence s'exerce d'un côté et qu'on n'entends plus personne quand cette même violence s'exerce de l'autre côté.

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il y a 1 minute, clem200 a dit :

Et ça ne s'arrêtera probablement jamais jusqu'à la disparition de l'espèce humaine. 

Un problème ?

La question c'est pourquoi cette escalade... C'est pas un comportement banal de risquer de provoquer les fdo en les mettant possiblement en danger.

Ici qu'est qui fait que tout un tas de gens craignent tellement la justice, qu'ils préfèrent risquer de renverser des fdo...

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il y a 7 minutes, Teenytoon a dit :

Non, ça c'est toi qui interprètes. Je faisais juste un parallèle quand la France est mise à feu et à sang par une minorité soutenue par des politiques irresponsables quand la violence s'exerce d'un côté et qu'on n'entends plus personne quand cette même violence s'exerce de l'autre côté.

Moi qui pensait qu'on était tous dans le même camp, la France. Mais visiblement tu y vois un vulgaire système factieux...

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il y a 3 minutes, g4lly a dit :

La question c'est pourquoi cette escalade... C'est pas un comportement banal de risquer de provoquer les fdo en les mettant possiblement en danger.

Ici qu'est qui fait que tout un tas de gens craignent tellement la justice, qu'ils préfèrent risquer de renverser des fdo...

En l’occurrence avec 1.4 grammes pas sur qu'il comprenait bien ce qu'il faisait

Mais globalement depuis quelle année les statistiques existent sur les refus d'obtempérer ?
Ça doit exister depuis au moins 2000 ans. Reste leur quantité certes ... 

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à l’instant, g4lly a dit :

Moi qui pensait qu'on était tous dans le même camp, la France. Mais visiblement tu y vois un vulgaire système factieux...

Ben moi je ne reste pas derrière un écran, je bosse dans ces cités, et je peux t'assurer que ce ne sont pas les mêmes règles qui s'appliquent, non. Malheureusement.

Mais comme je te vois venir, je préciserai juste que je n'ai jamais voté aux extrêmes, ni d'un côté, ni de l'autre, et que la disparition de la gauche traditionnelle me rend bien orphelin. Cela ne m'empêche pas d'ouvrir les yeux et de constater ce que je vois.

Et pour être plus clair encore, les racailles que je vois n'ont pas de couleur de peau spécifique, c'est comme la société française, y'a du rouquin, de l'origine magrheb, de l'origine afrique noire, y'a de tout.

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il y a 7 minutes, g4lly a dit :

qui fait que tout un tas de gens craignent tellement la justice, qu'ils préfèrent risquer de renverser des fdo...

Je pense que l'analyse n'est pas celle là. Ils ne craignent pas la justice justement. S'ils la craignaient ils ne se mettraient pas en position de la subir.

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il y a 2 minutes, Teenytoon a dit :

Je pense que l'analyse n'est pas celle là. Ils ne craignent pas la justice justement. S'ils la craignaient ils ne se mettraient pas en position de la subir.

ça ne fonctionne pas comme ça, sinon la peine de mort résoudrait tous les problèmes de criminalités

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il y a 3 minutes, clem200 a dit :

ça ne fonctionne pas comme ça, sinon la peine de mort résoudrait tous les problèmes de criminalités

Je suis d'accord pour la non exemplarité de la peine de mort, mais le sentiment d'impunité en cité est quand même assez stupéfiant.

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