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Pour l'Inde, ça peut être l'un ou l'autre, mais je pencherais plutôt pour une troisième solution: la reprise à leur compte de l'appareil. Si les chaînes s'arrêtent pour les pays Européens avant même la fin de la Tranche 3 (ce qu'ils cherchent à faire), l'Inde pourrait très bien négocier le transfert technologique intégral (au moins pour l'assemblage et la cellule) à moindre frais, voire même en récupérant une partie des installations industrielles Européennes. Et croyez moi, c'est exactement ce qu'ils essaient de faire en ce moment.

Donc en gros, le Typhoon a ses chances en Inde car ses producteurs sont encore plus aux abois que nous ? C'est un appel d'offre à "qui baissera le plus la culotte" ?

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Pour l'Inde, ça peut être l'un ou l'autre, mais je pencherais plutôt pour une troisième solution: la reprise à leur compte de l'appareil. Si les chaînes s'arrêtent pour les pays Européens avant même la fin de la Tranche 3 (ce qu'ils cherchent à faire), l'Inde pourrait très bien négocier le transfert technologique intégral (au moins pour l'assemblage et la cellule) à moindre frais, voire même en récupérant une partie des installations industrielles Européennes. Et croyez moi, c'est exactement ce qu'ils essaient de faire en ce moment.

Comme EADS à chaque deal tente de proposer un co développement, ils devraient finir par s'entendre...
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Donc en gros, le Typhoon a ses chances en Inde car ses producteurs sont encore plus aux abois que nous ? C'est un appel d'offre à "qui baissera le plus la culotte" ?

On peut le voir comme ça. C'est à mon avis une des raisons de la sélection du Typhoon pour la phase finale. Mais tout ne va pas se jouer là-dessus, bien au contraire. Les Indiens recherchent quand même de la performance et l'accès à de nouvelles technologies, et c'est pour ça que le Rafale est là. S'ils avaient voulu uniquement un avionneur aux abois pour être en position de force pour des transferts de compétences industrielles (et non pas de technologies, ce sont deux choses différentes), le Typhoon serait en final face au Mig-35 ou au Gripen IN, pas face au Rafale ;)

Donc il y a quand même des chances pour le Rafale. Mais les équipes commerciales de BAe sont autrement plus efficaces en com', gestion politique et entourloupes que les nôtres, donc ça ne sera clairement pas aussi facile pour Dassault que ce qu'on pourrait croire vues les qualités de l'avion.

sauf que l inde a deja ce genre de dvp avec le  PAK FA? Pquoi le refaire avec un avion deja depassé (foufounette)

Et pourquoi le poursuivre avec le Rafale alors?

La question est la même pour tout le monde: ce n'est pas parce qu'ils co-développent la version biplace du PAK-FA avec les Russes qu'ils n'ont pas envie d'acquérir des outils industriels et des technologies de pointe ailleurs.

Or, quand on voit comment ils en ont chié sur le LCA et le Kaveri, on peut aussi se dire que le Typhoon est technologiquement et industriellement plus à leur portée. Et le fait que le Typhoon soit en retard technologiquement sur le Rafale peut aussi être un avantage pour l'Inde si elle compte investir dans le développement de nouvelles techno (AESA, brouilleurs de nouvelle génération etc.)

Il est parfois plus intéressant de payer plus cher un produit qui reste à développer que de payer moins cher un produit pleinement opérationnel, si le but est d'apprendre à faire par soi même plutôt que de posséder rapidement.

Et au final, tout sera une question de calendrier, parce que si le MMRCA se déroule à la vitesse des autres programmes, les deux appareils (Typhoon et Rafale) auront fini de développer leurs briques technologiques manquantes avant que l'industrie indienne ne commence ne serait-ce qu'à évaluer ses compétences sur le projet!

A mon sens, il n'y a aucune visibilité et aucune manière de prévoir le choix indien, parce que les facteurs à prendre en compte sont bien trop nombreux et trop entrelacés pour qu'on ait une chance d'y comprendre quoi que ce soit. Et si ça peut nous rassurer, c'est la même chose en Inde: les décideurs eux-même naviguent en plein brouillard sur ce dossier. Ils choisiront un avion un jour où l'autre, mais ce que cela inclura en terme de retombées technologiques et industrielles, on ne le saura que des années plus tard, comme pour leurs autres gros contrats aéronautiques.

En gros, on est dans l'irrationalité la plus totale pour ce qui est de la décision indienne, et c'est ça qui me refroidi. Si la décision était rationnelle, on saurait déjà là maintenant qui a le plus de chances de remporter. Aujourd'hui, c'est vraiment kif/kif, et il y a de fortes chances pour que l'avion qui sera choisi le sera pour de mauvaises raisons au final.

Le MMRCA, c'est une sorte de contrat de Schrödinger ;) Tant qu'on aura pas ouvert la boîte, pas moyen de savoir ce qui va en sortir!

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voir mme moins cher sur le long terme? en maintenance etc. Ca compte ca ou pas?

Oui.

Au final, quand tu as une appareil aux coûts unitaires d'acquisition similaires mais que celui-ci est omnirôle et déjà plus complet opérationnellement ...tu prends lequel?

Celui qui a les offsets les plus cool.

Et là, on a Eurofighter qui dit "facile !" et Edelstenne qui dit "ça va être dur !"

India, for instance, has placed huge demands on bidders – now down to the Eurofighter Typhoon and Dassault Rafale – in terms of industrial offsets. Edelstenne acknowledges that the “compensation is really very tough. It will be very difficult to answer to this request.” However, he’s not scared. “We will negotiate,” he says. “First of all, I want to be chosen, and then we will negotiate.”

Aviation Week, en Juin

Off-sets are not an obstacle for us. Our will to invest in India is high and the off-set factor is not a big constraint.

Louis Gallois pour The Hindu
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Au final, quand tu as une appareil aux coûts unitaires d'acquisition similaires mais que celui-ci est omnirôle et déjà plus complet opérationnellement ...tu prends lequel?

Comme si c'était aussi simple. Notre Marine a eu le choix entre le Hornet qui était moins cher, omnirôle et déjà opérationnel et le Rafale qui restait à créer et à financer... elle n'a pas choisi le Hornet, fort heureusement ;)

Il y a:

-Les transferts de technologie à prendre en compte (pas seulement ceux livrés clés en main, mais ceux qu'il reste à développer en collaboration)

-La question de l'acquisition d'outils industriels (les Européens ne voulant plus de Typhoon pour eux-même, le transfert de tout ou partie de la production mondiale de Typhoon, y compris pour les autres export au delà de l'Inde, est tout à fait possible. On ne peut absolument pas s'aligner sur eux sur cette question)

-Le partenariat stratégique sur la très longue durée (et pour le coup, si on compare l'histoire du Jaguar vendu par les Brits et du Mirage vendu par les Français en Inde, la balle est clairement du côté des Anglais, mais Thales et Safran restent bien placés en Inde si Dassault arrive à utiliser cette corde là)

-Les questions de connivence (j'ai pas dit pots-de-vin hein! Même si j'y pense très très fort!) politiques, industrielles et militaires (là aussi on est clairement à la traine)

En face, nous on a l'appareil le plus aboutit techniquement, le plus mature technologiquement (mais est-ce vraiment un avantage pour l'Inde?) et le plus polyvalent opérationnellement (et là aussi on ne sait pas vraiment ce que l'Inde compte faire de son MMRCA en terme de missions). Ah oui et le moins cher en prix unitaire, mais en Inde ça aussi ça ne veut rien dire du tout, j'en avais déjà parlé il y a quelques mois.

Bref, à mon avis, on est mal barré en Inde... On a pas encore perdu, mais je doute qu'on ait vraiment autant envie de gagner là-bas que les Anglais.

India, for instance, has placed huge demands on bidders – now down to the Eurofighter Typhoon and Dassault Rafale – in terms of industrial offsets. Edelstenne acknowledges that the “compensation is really very tough. It will be very difficult to answer to this request.” However, he’s not scared. “We will negotiate,” he says. “First of all, I want to be chosen, and then we will negotiate.”

:O :O

Et après y'en a encore qui viennent défendre le drapeau français quand on dit qu'on est d'exécrables vendeurs, pitoyables en communication et désastreux en diplomatie... Pourtant là on a une belle démonstration de ce qu'il ne faut JAMAIS faire en matière de communication commerciale.

Mais bon, Edelstenne est (trop) vieux et forcément sage et éclairé, et comme Dassault sait très bien vendre ses avions (qu'on ne me parle pas des Falcon, les filières commerciales et de communication ne sont absolument pas les mêmes que pour le Rafale) je suppose que c'est en fait une super stratégie pour déboulonner son adversaire...

... ou pas.

Et franchement, quand je lis ça, j'ai vraiment mais alors VRAIMENT envie qu'on perde le marché indien!! Gagner d'abord et négocier ensuite??? En Inde??? La dernière fois que les Anglais ont fait ça, pour les Hawk d'entrainement, ils ont négocié SEIZE ANS avant de signer le contrat définitif! 16 ans!! Ils en ont quasiment eu pour leur argent BAe sur ce marché!

Vivement qu'on perde l'Inde et qu'on laisse les Anglais négocier 10 ans et perdre de l'argent sur ce contrat, ça leur fera une belle jambe...

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PD7,

C.E vient de négocier la revalorisation des 2000 Indiens c'est pas comme s'il tombait du ciel.

Si le besoin des 126 avions est avéré et pressant pour la défense Indienne on est dans un cas sensiblement différent de celui des Hawk.

Quels que soit les atouts de l'offre EF l'appareil restera ce qu'il est avec les limitations que nous lui connaissons sur les emports la flexibilité et l'allonge, c'est pas une bonne monture pour l'attaque anti surface et l'Inde n'a pas que des frontières terrestres.

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Tiens, pour parler de l'Eurofighter, plutôt que de l'Inde.

Dans le dernier Air-Fan, on apprend qu'un détachement de Typhoon italiens a eu lieu, à Landivisiau, du 28 au 30 septembre dernier, pour une bonne journée d'exercice complexe le 29.

Le truc qui a attiré mon attention, c'est que les Typhoons ont été détachés sans mécanicien ni avion d'accompagnement.

Hâtivement, j'en conclus plusieurs choses :

- Les italiens affichent une confiance certaine dans leur machine puisqu'aucun mécanicien et aucun rechange n'a accompagné la mission. C'est un non-événement, de nombreux détachements se font sans accompagnement par un échelon mécanique, mais ce n'est pas une généralité non plus.

- Les pilotes gèrent seuls leur sécurité - pyrotechnique, sur le siège éjectable notamment. Cette responsabilité n'est pas partagée avec un patron d'appareil ou un pétaf ? Ou alors les italiens l'ont déléguée à nos mécanos de l'Aéro ?

Enfin, voila ... ça m'a un peu surpris. J'imagine qu'ils ont eu plus de confiance et de chance que le pilote allemand qui a "rebooté" son EF-2000 au moment du départ lors du dernier NTM.  =D

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C.E vient de négocier la revalorisation des 2000 Indiens c'est pas comme s'il tombait du ciel.

Il n'empêche que les liens entre l'IAF et BAE (et ses prédécesseurs industriels) sont sans commune mesure avec ceux entretenus avec Dassault. D'ailleurs, la modernisation des Mirage 2000 et l'ensemble du dossier 2000 est un sujet plutôt houleux et sensible en Inde, c'est le moins qu'on puisse dire.

On a finalement signer une modernisation, c'est vrai, mais ce ne fut pas une partie de plaisir.

Si le besoin des 126 avions est avéré et pressant pour la défense Indienne on est dans un cas sensiblement différent de celui des Hawk.

Tellement pressant que l'achat "urgent" de 126 Mirage 2000 annoncé au milieu des années 90 (quand même!) a fini par se transformer en compétition pour l'achat d'un chasseur léger performant, avant de se transformer en compétition pour un avion "moyen" (histoire de dire que tout le monde du Gripen au Super Hornet est invité!) qui n'en fini plus... Le seul processus décisionnel dure depuis près de 15 ans. Et je ne parle pas de la signature qui suivra!

Cela ne durera certainement pas 16 ans, mais ça ne durera sans doute pas moins de 5 ans, en étant généreux, surtout si on compte "négocier après avoir été sélectionné comme Edelstenne le dit. Et c'est sans parler des premières livraisons

Quels que soit les atouts de l'offre EF l'appareil restera ce qu'il est avec les limitations que nous lui connaissons sur les emports la flexibilité et l'allonge, c'est pas une bonne monture pour l'attaque anti surface et l'Inde n'a pas que des frontières terrestres.

Nous on les connait, oui, mais est-ce que quelqu'un à la moindre idée de ce que les indiens cherchent à faire avec leur MMRCA?? Sérieusement?

Initialement sur le MRCA, il s'agissait de remplacer les Mig-21 et une partie des Mig-27 par un intercepteur haute-altitude capable en mission secondaire de faire de la frappe de précision (et pas du tapis de bombe) sur des reliefs de haute altitude. Bref, c'était taillé pour le Mirage 2000.

Si le MMRCA répond aux mêmes besoins mais simplement en passant à une cellule biréacteur offrant plus de patate en air-air, alors le Typhoon répond parfaitement au cahier des charges, peut-être même "mieux" que le Rafale.

L'Inde est effectivement un grand pays, avec des menaces bien différentes. De ce fait, lorsqu'elle achète un avion elle peut très bien le sélectionner en pensant à un type de menace et de géographie bien précis. Si elle compte opérer ses MMRCA face au Pakistan dans une attitude défensive, le Typhoon collera parfaitement au CdC (le Rafale aussi bien sur). Si elle compte le placer de manière dissuasive face à la Chine, un Rafale équipé de missiles de croisière et potentiellement d'armes nucléaires sera autrement plus séduisant.

Mais aujourd'hui personne n'a la moindre foutue idée de ce qu'ils veulent faire du vainqueur du MMRCA. A priori même au sein de l'IAF ce n'est pas clair, pour dire où on en est... ;)

Alors attention, je ne dis pas qu'on a perdu d'avance. Le Rafale reste la meilleurs offre sur des critères opérationnels et économiques. Sur le plan des off-sets, je pense que le Typhoon est mieux placé vu le contexte local. Et d'un point de vue "relationnel" et commercial, Dassault est clairement à la ramasse à moins de vraiment bien jouer la carte Thales, et encore.

Je dirais que c'est plutôt équilibré, et qu'on a aucun moyen de savoir aujourd'hui de quoi il retourne.

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D'où tiens tu cette information? Ma crainte est devenue la réalité?

Ce n'est pas une information mais une hypothèse ;) J'ai dit "si"  =)

Même avec l'aide de l'Elisa et plus tard CERES, un Rafale / SCALP n'ira pas très loin malheureusement...

Toujours plus loin qu'un Typhoon en tous cas.

Bon on ne va pas lancer ici un débat sur l'usage de l'arme nucléaire, mais il est clair que les Indiens ont une doctrine différente de la notre et accorde encore une très grande importance à l'utilisation du nucléaire comme arme tactique.

Donc il faut imaginer un gros bordel général, avec des divisions blindées au corps à corps depuis plusieurs heures ou plusieurs jours, peut-être même un premier échange d'ICBM et une grosse bataille aéronavale dans le Golfe du Bengale... On est loin d'une mission de pénétration classique actuelle et plus proche d'une utilisation du nucléaire tactique typique de la Guerre Froide. Et pour ça, le Rafale est cent fois préférable à un Typhoon.

Mais encore une fois, on a aucune idée de si les Indiens veulent une telle fonction sur leur MMRCA: ils ont le Su-30 en ligne et bientôt le PAK-FA...

A mon avis, c'est pour cette raison que le Rafale n'est pas non plus à enterrer tout de suite en Inde. Les Indiens ont un paquet de Mig-27 et de Jaguar à remplacer à terme, y compris en missions contre la mer, et les avions russes nouvellement acquis ou en cours d'acquisition ne pourront pas être partout.

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- Les pilotes gèrent seuls leur sécurité - pyrotechnique, sur le siège éjectable notamment. Cette responsabilité n'est pas partagée avec un patron d'appareil ou un pétaf ? Ou alors les italiens l'ont déléguée à nos mécanos de l'Aéro ?

Les sièges éjectables des typhoon et rafales ne sont pas les mêmes ? Même si nos petaf n'ont pas l'habitude des typhoon, il ne doit pas leur falloir bien longtemps pour s'y retrouver.
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En tous cas, j'ai oublié le truc vraiment important sur ce détachement sans un échelon de support :

Les Typhoons ont été déployés SANS l'échelle spécialement adaptée qui permet de descendre de ce cockpit si haut perché. :lol:

En fait, je me souvenais de cette histoire de pilotes (allemands, je crois) déroutés et qui avaient eu toutes les peines du monde à descendre de l'appareil. Et puis, j'ai découvert que le Typhoon avait une échelle télescopique intégrée - chose dont je ne me souvenais pas. S'agit-il d'une amélioration récente ou bien est-ce que ça a toujours été le cas et je serais passé à côté pendant les 25 dernières années ?

Image IPB

En fait, il semble que ça existe au moins depuis 2008, mais ça a surpris d'autres personnes à l'époque : http://www.britmodeller.com/forums/lofiversion/index.php/t20852.html

C'est même officiel : http://www.eurofighter.com/capabilities/technology/crew-escape-lifesupport/cockpit-ingress-and-egress.html

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Le truc qui a attiré mon attention, c'est que les Typhoons ont été détachés sans mécanicien ni avion d'accompagnement.

C'est un non-évènement.

Partout dans le monde, les pilotes sont censés être capables de pouvoir mettre en sécurité et faire une remise en oeuvre de leur appareil parce qu'il peut leur arriver de devoir se dérouter sur une piste où personne ne les attend.

Maintenant lorsque le déploiement est organisé et doit durer plusieurs jours, il est plus sécurisant (et plus confortable pour l'équipage) de faire déplacer du personnel spécialisé en quantité plus ou moins importante.

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Oui.

Celui qui a les offsets les plus cool.

Et là, on a Eurofighter qui dit "facile !" et Edelstenne qui dit "ça va être dur !"

Aviation Week, en Juin

Louis Gallois pour The Hindu

EADS n'a jamais vendu un seul avion de combat à Bombay, ce n'est pas le cas de Dassault Aviation, BAE avec les Hawk, les 2 constructeurs russes et maintenant Boeing qui rafle la mise avec la panoplie aéronef 22 hélicoptères de combat Apache, 8 Poseidon P8 PATMAR, 10 ATS C17 Globemaster III, 10 CH-47 Chinook, Lockheed Martin n'étant pas en reste avec des Super Hercules. Aucun industriel américain n'a promis de compensation  ;)

Dassault Aviation revalorise 51 Mirage et l'Inde est un marché prospère pour les jets privés Falcon...voire les logiciels de chez Dassault Systèmes.

Pour l'instant, on ne sait pas avec précision de quel état va vendre les Eurofighter à l'Inde, est-ce BAE Systems donc Typhoon sur la dotation RAF Londres ou Alenia Aeronautica Italie, ou Casa EADS Espagne Madrid...Voire Berlin. ...

Paris pouvant aussi faire des offsets sur l'EPR... =)

Ce que l'on sait c'est que l'Inde est vraiment pressée à disposer rapidement d'escadron de chasse d'avion pour la région instable.

Ce que l'on sait c'est que les partenaires industriels ne veulent pas payer les tranches additionnelles et les standards supérieurs.

Ce que l'on sait c'est que le Rafale sera AESA et en plus garantit d'évolution chose que les 4 capitales ne vont pas faire avec leurs Eurofighter puisqu'ils vont les garder pour uniquement des missions de supériorité aérienne.Le Rafale étant plus apte à faire toutes les missions y compris celles d'assaut conventionnel, nucléaire, CAS, antinavire, supériorité, navalisation...

Pourquoi l'Inde payerait-elle un avion plus cher comme l'Eurofighter et en plus devant financer les autres évolutions et spécificités.Vraiment pourquoi Bombay serait-elle stupide alors que le Rafale a déjà les faveurs de pilotes indiens, et sait que l'avion est vraiment combat proven dans toutes les missions allouées. =)

Dassault Aviation étant disponible comme sur le marché brésilien à tous les transferts de technologie.

Paris ayant signé convention, accord de défense et partenariat sur le long terme avec les EAU/Brésil/Malaisie et Inde.Comme par hasard 4 pays gros acheteurs du made in France. =) D'année en année puisque l'Inde veut 197 Fennec, serait sur le point de prendre des MRTT, et 3 à 9 sous-marins de plus...Devinez quel pays est le vendeur du Fennec? Celui qui a déjà vendu des ravitailleurs MRTT? Celui qui a déjà fourni 6 SSK Scorpène et qui veut en placer 3 de plus, voire 6 autres SSK MESMA? Celui qui est disposé à aider l'Inde en missilerie, centrale nucléaire, moteur pour le LCA Tejas ?

La FRANCE!

Pour en rire, qui de Carla ou d'Angela va attirer plus d'Indiens ? Au Tajmahal

Image IPB

Image IPB

Philippe prêt à tout pour la France vend ses premiers 126 Rafale à l'Inde

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Pour l'instant, on ne sait pas avec précision de quel état va vendre les Eurofighter à l'Inde, est-ce BAE Systems donc Typhoon sur la dotation RAF Londres ou Alenia Aeronautica Italie, ou Casa EADS Espagne Madrid...Voire Berlin. ...

N'existe t-il pas une répartition géographique des ventes ? Tels pays s’occupe de tel zone. Il me semblait que si.
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Pourquoi l'Inde payerait-elle un avion plus cher comme l'Eurofighter et en plus devant financer les autres évolutions et spécificités.Vraiment pourquoi Bombay serait-elle stupide alors que le Rafale a déjà les faveurs de pilotes indiens, et sait que l'avion est vraiment combat proven dans toutes les missions allouées. smiley

Le truc c'est qu'on ne sait absolument pas si l'offre Eurofighter sera au final plus cher que celle du Rafale pour l'Inde.

Trois éléments de réflexion, choisis parmi beaucoup d'autres:

-Eurofighter pourrait très bien vendre le Typhoon a pris cassé (sans marge) voire à perte, la différence pour l'industrielle pouvant être versée par les 4 états producteurs qui préfèreraient peut-être payer une petite partie des Typhoon Indien (dont la marge au constructeur) plutôt que les énormes pénalités financières en cas d'annulation de la dernière commande de Typhoon européens. Cela peut ressembler à un deal complexe, mais dans tous les cas il faudra un deal complexe pour éviter les compensations, et l'Inde est le seul client potentiel capable d'absorber la totalité des annulations européennes! Ce n'est pas rien.

-Le marché indien est très particulier pour les politiques industrielles des constructeurs, surtout en cas de production locale sous-licence.

En effet, pour un deal standard, la marge du constructeur sur le contrat initial peut parfois être calculée au plus juste, l'industriel se rattrapant sur les coûts d'entretien, de main d'oeuvre et de pièces détachées sur l'ensemble de la durée de vie de l'appareil.

Contrairement au marché civil, les contrats d'entretien ne peuvent pas vraiment être sous-traités, mais ils sont rarement signés dès le départ pour l'ensemble de la durée de vie du produit (tout simplement parce qu'on ne sait jamais combien de temps on va réellement garder les appareils, quelle sera l'attrition ou leur utilisation opérationnelle réelle. La visibilité dans ce domaine dépasse rarement une demi-douzaine d'années).

Oui, sauf dans le cas Indien justement! En effet, que ce soit sur les Mig, les Sukhoï ou les Jaguar, l'IAF a pris l'habitude de rapidement signer des contrats de maintenance avec des industriels locaux (des sous-traitants de l'assembleur sous licence généralement) pour la livraison de pièces détachées. Idem pour l'expertise technique qui est assurée autant que possible par des gars du constructeur sous licence et pas du concepteur du produit. Quand il ne s'agit tout bonnement pas de pièces de contrefaçon (si c'est déjà dangereusement répandu dans le civil occidental, imaginez dans le militaire indien ce que ça peut donner!). Ce qui donner des taux d'indisponibilité et de perte souvent affligeants, mais c'est un prix que l'Inde accepte de payer pour gagner en autonomie industrielle. A noter que les Mirage, non-produits sur place, en ont moins fait les frais.

Conséquence directe: dans le cadre du MMRCA, qui doit à terme être produit sur place, les industriels le prennent en compte et gonflent normalement leur marge initiale puisqu'ils n'ont aucune certitude de conserver une manne financière régulière sur cette vente. Et c'est ce que Dassault à foutrement intérêt de faire s'il compte gagner du pognon sur ce contrat.

Pour Eurofighter, s'il est confirmé que les pays producteurs ne souhaitent pas leur dernière tranche de production, pourraient très bien de toute manière transférer tout ou partie de la chaîne de production en Inde, après fermeture de celles en Europe (qui sont déjà redondante à bien des égards). Ils sont donc nettement moins concernés par ce problème de marge.

Si on ajoute ça au premier point, difficile de dire aujourd'hui qui fera l'offre financière la plus intéressante.

-Pour finir, tu parles de transferts de technologies complets pour le Rafale, c'est vrai. Mais Eurofighter promet aussi des transferts complets et, pour les lacunes de l'appareil (AESA notamment), un développement conjoint avec l'Inde serait peut-être plus intéressant que l'achat de technologies sur étagère. C'est comme pour les pièces détachées: l'Inde a prouvé qu'elle était prête à payer plus cher pour APPRENDRE à faire plutôt que pour acheter des produits finis de meilleur qualité.

Rajoutons à cela le fait que les transferts de technologie représentent une petite partie des off-sets, et que sur ce point EADS se montre nettement plus confiant que Dassault...

Je ne dis pas que le Rafale n'a aucune chance, mais je préfère jouer l'avocat du diable.

On a déjà compté par le passé sur l'excellent rapport qualité/prix de notre Rafale (en Suisse dernièrement, au Brésil avant ça), et à chaque fois on est reparti la queue entre les jambes.

Les qualités intrinsèques d'un appareil et sa capacité à répondre au cahier des charges, je ne crois plus une seule seconde que ça ait la moindre chance de désigner un vainqueur! Si les Suisse se sont assis sur leur cahier des charges lors de la décision, qu'est-ce que vous pensez que les Indiens feront??

Le respect du cahier des charges servait dans la première phase pour désigner des finalistes. C'est chose faite, donc on part du principe que les 2 appareils conviennent aux besoins Indiens (qui, apparemment, sont les mêmes que ceux du MRCA: un intercepteur avec capacités air-sol secondaires). A partir de là, c'est tout le reste qui va jouer, et bonne chance pour deviner aujourd'hui de quoi il va en retourner demain!

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